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Actualité - Page 449

  • Le Saint-Siège prend la défense du rôle des parents dans l’éducation des enfants

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Le Saint-Siège défend le rôle des parents dans l’éducation des enfants 

    Ne pas opposer les «droits des parents» aux «droits des enfants»

    La délégation de la Mission permanente du Saint-Siège a participé à la 47e session du Conseil des droits de l’homme, le 2 juillet 2021, à Genève et s’est prononcée sur le rapport qui « aborde deux défis distincts, à savoir l’intelligence artificielle et la vie privée et, également, la vie privée des enfants ».

    Le Saint-Siège souligne qu’« une approche qui embrasse et soutient le rôle constructif … des parents dans la protection et l’éducation de leurs enfants » est nécessaire.

    La délégation exprime « sa profonde préoccupation face à l’approche négative adoptée par le Rapporteur spécial dans laquelle les droits de l’enfant s’opposent aux droits et responsabilités légitimes des parents ».

    Un système « qui traiterait les droits de manière abstraite, séparé des valeurs préexistantes et universelles, risque de saper leur raison d’être », souligne la délégation du Saint-Siège. « En d’autres termes, les enfants ont besoin de leurs parents. Les parents sont essentiels à leur développement humain intégral, les guidant à mesure qu’ils grandissent tant dans leur autonomie personnelle que dans leur responsabilité au sein de la famille. »

    Le Saint-Siège affirme que « la valeur fondamentale qui sous-tend les droits de l’enfant est le développement sain, holistique et intégral de l’enfant ». Le développement authentique « doit prendre en compte toutes les dimensions de la personne humaine, y compris les niveaux intellectuel, émotionnel, spirituel et moral ». C’est pourquoi la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), « reconnaît que les parents ont des responsabilités particulières, des droits et des devoirs, d’une manière compatible avec l’évolution des capacités de l’enfant, de fournir une orientation et des conseils appropriés dans l’exercice des droits reconnus dans la CDE, y compris le droit à la vie privée ».

    Il s’agit aussi de la sécurité numérique des enfants : « Il est de la plus haute importance d’aborder plus efficacement la protection de la dignité des enfants dans le monde numérique, lit-on, un effort qui appelle une véritable coopération et un engagement ferme de la part de chaque membre de notre société, des entrepreneurs aux éducateurs et surtout aux parents. »

    La capacité des parents « à surveiller et contrôler l’utilisation des appareils électroniques par les enfants – loin d’être une violation du droit à la vie privée des enfants – est un moyen essentiel de promouvoir et de protéger leur dignité et leurs droits », souligne le texte.

    Le Saint-Siège conclut « que le droit international ne reconnaît pas un soi-disant droit à ‘l’information et aux services sexuels en matière de reproduction’, ce qui implique l’accès aux services d’avortement et de planification familiale ».

    En outre, la « notification et/ou consentement parental obligatoire pour les contraceptifs prescrits et l’avortement ne constitue pas une atteinte au droit à la vie privée, mais plutôt le droit et le devoir du parent dans son évaluation du meilleur intérêt de leurs enfants ».

  • "Il existe une véritable entité spirituelle maléfique qui, de toutes les manières imaginables, attise le feu et s'empare de notre culture de façon magistrale"

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    De Paul Senz sur The Catholic World Report :

    Combattre Satan et échapper aux ténèbres du mal : Un entretien avec le père Robert Spitzer

    "Dieu nous a donné, dit l'auteur d'une trilogie de livres sur la réalité du mal et le défi du combat spirituel, à travers notre liberté, la capacité de participer à cette énorme lutte, où c'est le corps mystique du Christ contre le royaume de Satan, et nous sommes impliqués."

    5 juillet 2021  Livres, Dossiers, Interview 6Print

    Le père Robert Spitzer, S.J., est l'auteur de plusieurs livres, dont le plus récent est une trilogie sur le combat spirituel et la spiritualité catholique. (Images : Ignatius Press)

    Le père Robert Spitzer, SJ, président du Magis Center of Reason and Faith et du Spitzer Center, est connu pour ses livres et ses conférences sur la science et la spiritualité. Il a écrit une trilogie de livres - dont deux sont maintenant publiés par Ignatius Press - qui explorent les sujets redoutables du péché, du mal, de Satan et du combat spirituel. La lutte entre le bien et le mal, comme le souligne le père Spitzer, est une lutte à laquelle personne ne peut échapper, même si nous n'en sommes pas conscients. Le père Spitzer veut donc montrer comment l'Église nous aide à comprendre ce grand défi et nous montre comment nous battre dans cette bataille.

    La trilogie s'intitule Called Out of Darkness : Contending with Evil through the Church, Virtue, and Prayer (Appelé hors des ténèbres : Combattre le mal par l'Église, la vertu et la prière). Les deux premiers volumes, Christ Versus Satan in Our Daily Lives : The Cosmic Struggle Between Good and Evil (Christ contre Satan dans notre vie quotidienne : la lutte cosmique entre le bien et le diable) (Ignatius Press, 2020) et Escape from Evil's Darkness : The Light of Christ in the Church, Spiritual Conversion, and Moral Conversion (Échapper aux ténèbres du mal : La lumière du Christ dans l'Église, la conversion spirituelle et la conversion morale)  (Ignatius Press, 2021) sont maintenant disponibles.

    Le troisième volume de la trilogie actuelle, intitulé The Moral Wisdom of the Catholic Church : Principles of Personal and Social Ethics (La sagesse morale de l'Église catholique : Principes d'éthique personnelle et sociale), sera publié par Ignatius Press au début de l'année prochaine.

    Cette série fait suite à un quatuor populaire de livres publiés entre 2015 et 2017. Le quatuor était intitulé Happiness, Suffering, and Transcendence (Bonheur, souffrance et transcendance), et les volumes sont Finding True Happiness (Trouver le vrai bonheur) : Satisfaire nos cœurs agités (2015), The Soul's Upward Yearning : Clues to Our Transcendent Nature from Experience and Reason (Le désir d'ascension de l'âme : les indices de notre nature transcendante tirés de l'expérience et de la raison) (2015), God So Loved the World : Clues to Our Transcendent Destiny from the Revelation of Jesus (Dieu a tant aimé le monde : les clés de notre destinée transcendante à partir de la révélation de Jésus.) (2016), et The Light Shines on in the Darkness (La lumière brille dans l'obscurité;  Transformer la souffrance par la foi) (2017).

    Le père Spitzer s'est récemment entretenu avec Catholic World Report au sujet de ses derniers livres, et de la manière dont nous pouvons nous préparer à combattre dans cette lutte cosmique.

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  • Les défenseurs de la messe traditionnelle en latin demandent au pape de protéger Summorum Pontificum

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    De Catholic News Agency :

    Les défenseurs de la messe traditionnelle en latin demandent au pape de protéger Summorum Pontificum.

    4 juil. 2021

    Une fédération qui défend la messe latine traditionnelle a fait appel au pape François pour la protéger de ceux "au sein de l'Église, y compris certains évêques, qui voudraient voir la forme extraordinaire du rite romain explicitement supprimée." (voir ICI)

    "En 2007, la lettre apostolique Summorum Pontificum a reconnu la vitalité de la liturgie traditionnelle, la liberté des prêtres de la célébrer et celle des fidèles de la demander", peut-on lire dans le communiqué. "Cela a conduit à une augmentation continue du nombre de célébrations de l'ancienne messe latine, et de ses fruits spirituels."

    La déclaration a pris la forme d'une publicité publiée le 4 juillet dans le quotidien italien de gauche La Repubblica. Elle était signée par Felipe Alanis Suarez, le président de la fédération internationale Una Voce. L'organisation aurait mené une enquête auprès des catholiques de 364 diocèses dans 52 pays sur la mise en œuvre de Summorum Pontificum. Selon le communiqué, l'enquête a révélé que "l'ancienne messe en latin est profondément appréciée par des groupes de fidèles de tous âges, en particulier les familles avec enfants" et que dans de nombreuses régions "la disponibilité accrue de cette messe a favorisé la normalisation des relations entre les fidèles qui y sont attachés et leurs évêques."

    Una Voce a été fondée en 1967, et n'est pas liée au mouvement lancé par Marcel Lefebvre. Ses principaux objectifs sont "de veiller à ce que le rite romain traditionnel de l'Église soit maintenu dans l'Église comme l'une des formes de célébration liturgique, et de sauvegarder et promouvoir l'usage du latin, du chant grégorien et de la polyphonie sacrée ainsi que toutes les traditions sacrées, artistiques, littéraires et musicales de l'Église romaine dans toute leur beauté et leur intégrité".

    Dans la déclaration du 4 juillet, Una Voce écrit que "contrairement à la politique antérieure du Saint-Siège, il y a encore des gens dans l'Église, y compris certains évêques, qui voudraient voir la forme extraordinaire du rite romain explicitement supprimée, ou soumise à de nouvelles restrictions." La déclaration affirme, en citant des paroles du pape François, que "la croissance de l'intérêt pour la liturgie traditionnelle n'est pas due à la nostalgie d'une époque dont nous ne nous souvenons pas, ni à un désir de rigidité ; il s'agit plutôt de nous ouvrir à la valeur de quelque chose qui, pour la plupart d'entre nous, est nouveau et inspire l'espoir". Le pape François a caractérisé la liturgie ancienne en termes de " sens de l'adoration " ; nous pouvons également lui appliquer ses mots : une " histoire vivante qui nous accueille et nous pousse en avant " (Evangelii Gaudium 13). "

    Una Voce écrit également : " nous souhaitons seulement faire partie de ce 'grand orchestre' de 'l'unité dans la variété' qui, comme l'a dit le pape François (Audience générale du 9 octobre 2013), reflète la véritable catholicité de l'Église ". La lettre apostolique Summorum Pontificum continue à transformer les conflits du passé en harmonie : puisse-t-elle continuer longtemps à le faire."

  • Le cardinal secrétaire d'État du Vatican a exhorté le Vieux Continent à redécouvrir ses racines chrétiennes

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    De Catholic News Agency :

    Cardinal Parolin : l'Europe a besoin de la foi en Dieu alors qu'elle lutte contre "l'hiver démographique".

    5 juil. 2021

    Le cardinal Pietro Parolin a déclaré dimanche que l'Europe a besoin de la foi en Dieu alors qu'elle est aux prises avec un "hiver démographique".

    Prêchant lors de la messe dans la cathédrale de Strasbourg en France le 4 juillet, le secrétaire d'État du Vatican a exhorté le continent à redécouvrir ses racines chrétiennes. "L'Europe a besoin d'espoir si elle veut mettre fin à l'hiver démographique, qui n'est pas d'abord le résultat d'une crise économique ou sociale, mais de l'affaiblissement de l'espérance et du sens authentique de la vie et de l'existence", a-t-il déclaré. Il a poursuivi : "L'Europe a besoin de la foi en Dieu, qui est Père ; elle a besoin de la confiance dans ses potentialités, notamment spirituelles."

    Ses commentaires font suite à un discours du pape François en mai soulignant le faible taux de natalité de nombreux pays européens. Mgr Parolin célébrait une messe marquant les 1 300 ans de la mort de sainte Odile, patronne de l'Alsace, une région du nord-est de la France bordant l'Allemagne et la Suisse.

    En plus d'être le légat du pape à la célébration de cet anniversaire, le cardinal italien a ordonné Mgr Gilles Reithinger, ancien supérieur général de la Société des Missions étrangères de Paris, comme évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Strasbourg.

    Dans son homélie, M. Parolin a souligné l'importance de la charité dans le renouvellement de l'Europe. "L'Europe a besoin de charité, pour mettre au centre de ses préoccupations ceux qui survivent en marge, dans la pauvreté ou dans l'exclusion, et pour gérer le phénomène migratoire avec sagesse et clairvoyance, afin de rendre possible une véritable intégration, qui devienne une source d'opportunités et de fraternité, et écarte le risque de séparations et de douloureux malentendus, spectres d'une culture qui nie que tous les êtres humains sont frères et sœurs, fratelli tutti", a-t-il déclaré, citant le titre de l'encyclique du pape François pour 2020.

    Le cardinal de 66 ans avait initialement prévu de se rendre à Strasbourg l'année dernière, mais il a été contraint d'annuler des voyages en juin et en novembre en raison de la pandémie de coronavirus. Il avait l'intention de visiter la ville située à la frontière franco-allemande pour marquer le 50e anniversaire de la présence du Saint-Siège en tant qu'observateur permanent au Conseil de l'Europe, une organisation de défense des droits de l'homme basée à Strasbourg.

    Il a commencé sa visite de deux jours par une réunion sur le thème de l'Europe. Dans une allocution, il a déclaré que le Saint-Siège avait manifesté "un intérêt fort et vif pour les travaux des institutions européennes" depuis leur création. Il a rappelé la visite de François à Strasbourg en 2014, au cours de laquelle le pape s'était adressé à la fois au Conseil de l'Europe et au Parlement européen, qui siège également dans la ville. "L'Europe est particulièrement chère au pape François, non seulement en raison de ses origines familiales, mais aussi en raison de son rôle central dans l'histoire de l'humanité", a déclaré Mgr Parolin, faisant référence à l'ascendance italienne du pape argentin. "Il souhaite que l'Europe puisse redécouvrir ses racines chrétiennes, en partant de ce chemin de fraternité, qui a sans aucun doute inspiré et animé les Pères fondateurs de l'Europe moderne, en commençant précisément par Robert Schuman", a déclaré le cardinal, mettant en avant l'homme d'État français déclaré "vénérable" par le pape le mois dernier.

    Parolin a déclaré que dans une Europe pluraliste, la tâche de l'Église était d'"élever l'homme" non seulement dans son corps, "mais aussi dans son âme et son esprit." "Sans le respect de l'homme dans sa dignité naturelle et surnaturelle d'être à l'image et à la ressemblance de Dieu, son Seigneur et Créateur, la société ne sera jamais meilleure", a-t-il dit.

  • Quand une vidéo encourageant les femmes à refuser l'avortement devient virale

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    De Katie Yoder sur le National Catholic Register :

    Une vidéo virale encourage les femmes à refuser l'avortement : "Vous pouvez le faire".
    Bien que la narratrice reconnaisse que ses mots peuvent sembler durs, elle affirme : "Je ne vais pas vous mentir. Pas quand la vie de votre bébé est en jeu".

    5 juillet 2021

    Une vidéo virale met en cause la société et les médias qui font pression sur les femmes pour qu'elles choisissent l'avortement. Son message est simple : Les femmes ont une capacité incroyable, digne de Wonder Woman, de choisir la vie pour leur bébé à naître - et de réussir. Elles peuvent, en d'autres termes, choisir la vie pour deux.

    Le 29 mai, le groupe pro-vie canadien Choice42 a publié sa vidéo animée encourageant les femmes enceintes à choisir la vie. Le court-métrage suit une jeune femme effrayée, aux yeux écarquillés, qui fuit les sombres monstres de la pression sociale et s'efforce de gravir une montagne. La vidéo a attiré des centaines de milliers de vues sur les médias sociaux et a connu un tel succès que, le 28 juin, le groupe a publié une version en portugais, destinée à des pays comme le Brésil. Elle donne du pouvoir aux femmes en leur disant que, oui, "vous pouvez le faire".

    EWTN Pro-Life Weekly a mis en lumière un extrait de cette vidéo de deux minutes le 26 juin. 

    "Vous êtes donc enceinte. Vous ne l'aviez pas prévu. Vous ne l'avez pas voulu. Et maintenant, vous avez un choix à faire", dit le narrateur au début de l'animation. "Respirez. Vous pouvez le faire."

    "Peu importe ce qui se passe dans votre vie, vous pouvez vous lever et affronter tout ça", ajoute-t-elle. "Vous pouvez y arriver."

    Mais, prévient la narratrice, "je vais être franche avec vous".

    "Les choix que notre société et les médias vont vous présenter ne sont pas tous égaux", dit-elle. "En ce moment même, le cœur de votre bébé bat déjà. Cela a commencé environ 21 jours après la conception. Nous parlons ici d'un autre être humain, et pas de n'importe quel être humain. Votre bébé."

    La vidéo poursuit en avertissant que "l'avortement va probablement être suggéré, voire poussé sur vous" également "par les personnes les plus proches de vous".

    Mais, insiste le narrateur, "vous êtes déjà la mère de ce bébé".

    "Cet enfant est déjà là dans le monde, il vit et grandit en vous", dit-elle. "Et ce que ces gens vous suggèrent, c'est de tuer votre propre bébé."

    Bien que la narratrice reconnaisse que ses paroles puissent sembler dures, elle ajoute : "Je ne vais pas vous mentir. Pas quand la vie de votre bébé est en jeu".

    Mais les femmes enceintes ne sont "pas seules, loin s'en faut".

    "Demandez de l'aide si vous en avez besoin", dit la narratrice. "Nous vous aiderons."

    En tant qu'organisation, Choice42 fait exactement cela : Elle existe pour exposer l'avortement pour ce qu'il est et pour donner aux femmes enceintes les moyens de choisir la vie en leur apportant un soutien émotionnel, des programmes éducatifs et une aide financière.

    La fondatrice et directrice, Laura Klassen, consacre son temps à la création de vidéos comme celle-ci et d'autres, dans lesquelles elle porte souvent sa perruque rose caractéristique. Celle-ci, dit-elle, a pris six mois à créer.

    Nous nous sommes dit : "Pourquoi ne pas en faire une vidéo", a-t-elle expliqué à EWTN Pro-Life Weekly. "Il s'agit d'une vidéo qui s'adresse principalement aux jeunes femmes et que nous diffusons afin de pouvoir transmettre notre message à un plus grand nombre de femmes, même si nous ne leur parlons pas en tête-à-tête."

  • Contre-ordre, il n’y a pas de guerre pour ou contre la communion à Biden. Ce sont les évêques qui le disent

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    Contrordre, il n’y a pas de guerre pour ou contre la communion à Biden. Ce sont les évêques qui le disent

    Il aura suffi que le Pape François rencontre au Vatican le 28 juin le secrétaire d’État américain Antony J. Blinken pour raviver une fois encore – et ce ne sera pas la dernière – la virulente polémique sur le refus ou non de la communion eucharistique au président Joe Biden et à d’autres politiciens qui, comme lui, sont à la fois catholiques et « pro choice ».

    La chronologie de cette interminable polémique – qui remonte en fait à 2004 – a été résumée et détaillée sur Settimo Cielo fin mai, peu avant que l’assemblée plénière des évêques des États-Unis ne se réunisse pour délibérer afin de décider s’il fallait ou non procéder à la rédaction d’un document collectif sur le sacrement de l’Eucharistie.

    Le camp du oui en faveur de la rédaction d’un tel document a récolté 168 voix, bien plus que les 55 voix contre. Et ce vote a été compris presque universellement comme la victoire de ces évêques qui, dans le futur document, prévu pour novembre, pourraient faire éclater en forme explicite et officielle le refus de la communion à Biden et à d’autres politiciens catholiques pro-avortement.

    En réalité, ce n’est pas comme cela que les choses se présentent. Le 21 juin, une semaine avant que Blinken ne rencontre le Pape, le site officiel de la conférence des évêques catholiques des États-Unis a déclaré noir sur blanc que le futur document ne contiendra en rien cette sanction disciplinaire que tous semblent vouloir ou craindre. Mais en vain, puisque la polémique s’est poursuivie dans les médias du monde entier – sauf rares exceptions – comme si rien n’avait été éclairci.

    On trouvera ci-dessous dans son intégralité la note de la conférence épiscopale, sous forme de questions-réponses.

    Mais il est tout d’abord utile de préciser certains éléments-clés mis en lumière dans cette même note.

    Le premier, c’est que la motivation première du futur document sur l’Eucharistie n’est pas la sanction à appliquer ou pas aux politiciens tels que Biden mais bien l’exigence bien plus fondamentale de « raviver la foi eucharistique dans notre pays ».

    Ce n’est en effet un mystère pour personne que la foi dans ce sacrement, défini par Vatican II comme étant « le sommet et la source » de la vie chrétienne, est aujourd’hui en danger, et pas seulement aux États-Unis. La fréquentation des fidèles à la messe dominicale chute et la foi en la présence réelle du Christ dans le pain et le vin consacrés se fragilise.

    D’où la volonté de la conférence épiscopale de lancer un « projet de renaissance eucharistique s’étalant sur plusieurs années », dont le prochain document devrait fournir la trame.

    Deuxièmement, s’il est vrai que ce document comprendra une section sur la « responsabilité de chaque catholique » d’être cohérent « avec la vérité, la bonté et la beauté de l’Eucharistie », cette section – assure la note – ne sera pas « de nature disciplinaire » et « ni visera aucun individu ou classe de personne ».

    Troisièmement, aucune « ligne directrice commune nationale pour refuser la communion à certains politiciens » ne sera donnée, et cette option ne sera jamais mise au vote.

    Quatrièmement, en décidant de rédiger ce document sur l’Eucharistie, la conférence épiscopale américaine n’a désobéi à aucun véto du Saint-Siège.

    Il s’agit d’une allusion à la lettre que le cardinal Luis F. Ladaria, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a envoyée le 7 mai dernier au président de la Conférence épiscopale américaine José H. Gómez, l’archevêque de Los Angeles.

    Et en effet, cette lettre – reproduite intégralement sur Settimo Cielo tout comme la précédente et similaire note du cardinal Joseph Ratzinger de 2004 – mettait en garde les évêques des États-Unis contre la tentative de décider collectivement d’un éventuel refus de la communion eucharistique aux politiciens catholiques « pro choice ». Tout en n’excluant pas que chaque évêque puisse poser un « jugement prudentiel » en la matière, avec ses propres fidèles.

    Cela pourrait par exemple être le cas de l’intransigeant archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, dont le diocèse abrite la présidente du Congrès Nancy Pelosi, catholique et « pro choice ».

    Mais c’est déjà comme cela que la controverse s’était conclue en 2004 : la conférence épiscopale s’était à l’époque bornée à appeler les catholiques à la cohérence entre vie et foi tout en laissant à chaque évêque la responsabilité du jugement pratique sur les personnes. Depuis Rome, Ratzinger avait totalement approuvé ce choix.

    Et aujourd’hui encore, tout laisse à penser que cette controverse s’achèvera de la même manière. Comme demandé par Rome et comme la conférence épiscopale des États-Unis l’a déjà assuré par écrit dans la note qui suit.

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  • Port du voile : faut-il faire évoluer des valeurs fondamentales au nom de l’évolution démographique ?

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    Du site de 7 sur 7 :

    “Comment décline-t-on la séparation de l’Église et de l’État avec un changement démographique?”: la sortie d’Ihsane Haouach fait bondir le MR et DéFi

    Les propos d’Ihsane Haouach, commissaire du gouvernement auprès de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, tenus dans le journal Le Soir ce week-end, ne passent pas auprès du MR et de DéFi. Les deux partis, favorables à une neutralité exclusive, comptent interpeller la Secrétaire d’État à l’Égalité des chances Sarah Schlitz.

  • L'omniprésence du sexe et la grande misère du désir

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    De Nicolas Kinosky sur le site de La Nef :

    Fric, sexe et fun

    La misère du désir, son empire et son marché

    Le sexe est partout, dans la publicité, à la télévision, sur un internet. Il est devenu un bien consommable et louable. Parallèlement, les individus sont de plus en plus frustrés ; à la misère du salariat se joint celle du désir, cible de l’extension du marché. Tentons de Comprendre l’articulation entre misère du désir et capitalisme ; sexualité et consommation cool.

    Pour comprendre la relation entre le désir et le marché, établissons déjà que le marché va là où il peut aller et que rien ne l’arrête. Non pas que le capitalisme soit immoral, il est amoral. Ensuite, comprenons qu’il a besoin, ce même capitalisme, d’hommes sans structures, sans nation, sans Dieu, interchangeables et dominés par leur désir de consommation justifié par le travail qu’ils exercent. Devenus des atomes, ils sont aliénables par tous les moyens, de toutes les manières et à toutes les modes. De nos jours, cela était vrai antecovidium mais se vérifie mille foi intercovidium, l’individu est en crise : crise du salariat, crise de l’identité, crise de la virilité et misère du désir. La crise de la virilité souffre d’un paradoxe : la pression mise sur l’homme et la déconstruction des stéréotypes masculins en vue de faire des êtres sans identité, sans genre, sans sexe, indéterminés. Mais intéressons-nous précisément à la dernière des crises énoncées, celle du désir. Nous vivons dans des sociétés liquides faites d’individus consommateurs et salariés ; pourtant ces sociétés garantissent, en même temps, la pleine jouissance et le parfait épanouissement des individus, PMA/GPA d’un côté, mais confinements, tests, vaccins et pass sanitaire, de l’autre. L’homme est libre en tant qu’individu mais piqué, masqué, sous-couverture. Tout est permis mais rien n’est possible, disait Michel Clouscard, cela même est l’articulation du capitalisme.

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  • Face à la persécution, les chrétiens indiens se serrent les coudes

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les chrétiens indiens célèbrent une première journée nationale destinée à renforcer leur unité

    06/07/2021

    Le 3 juillet, de nombreux groupes indiens de diverses confessions chrétiennes se sont rassemblés à travers l’Inde, notamment sur les réseaux sociaux, afin de célébrer la première Journée des chrétiens indiens. Cette initiative, explique Mgr Leo Cornelio, archevêque de Bhopal dans l’État du Madhya Pradesh, a pour but de mettre de côté les différences confessionnelles pour renforcer leur unité et leur culture commune, contre les attaques de plus en plus hostiles envers les minorités dans le pays. « Les chrétiens sont indissociables de l’histoire et de cette grande nation », souligne Mgr Cornelio.

    En avril 2019, des chrétiens indiens prient devant une église de Delhi Est durant le Vendredi Saint.

    Les chrétiens indiens ont mis de côté leurs différences confessionnelles lors du lancement d’une journée nationale, destinée à renforcer leur unité et leur culture commune contre un contexte de plus en plus hostile envers les minorités religieuses dans le pays. La première Journée des chrétiens indiens a été célébrée le 3 juillet, jour de la fête de saint Thomas, un des douze apôtres du Christ et évangélisateur de l’Inde en 52 après Jésus-Christ d’après la tradition. Des groupes catholiques, protestants et orthodoxes ont marqué la journée spéciale via les réseaux sociaux, avec des temps de prières, des enseignements, des partages et des clips vidéo, afin de souligner l’unité chrétienne en Inde et l’histoire multiséculaire du christianisme dans le pays. « Cela ne doit pas être que l’affaire d’un jour, nous devons nous en préoccuper tous les jours », confie Mgr Leo Cornelio, archevêque de Bhopal dans l’État du Madhya Pradesh, où de nombreuses attaques antichrétiennes ont été rapportées.

    « Les chrétiens sont indissociables de l’histoire et de l’identité de cette grande nation, mais malheureusement, certains veulent nous présenter comme des étrangers liés à des pouvoirs coloniaux », déplore Mgr Cornelio. Pour l’archevêque de Bhopal, cette journée annuelle doit permettre de dire à ceux qui divisent les gens entre patriotes et « anti-nationaux » selon des critères religieux que « les chrétiens ont vécu ici aussi longtemps qu’ailleurs dans le monde » et que « nous sommes aussi indiens que les membres des autres religions ». Mgr Cornelio ajoute que « le christianisme a fait partie de la culture et de la civilisation indiennes bien avant l’arrivée des Portugais et des Anglais ». L’archevêque indien souligne également que cet événement a aussi pour but de rappeler que les chrétiens, même s’ils représentent une petite minorité avec 2,3 % de la population indienne, ont contribué « largement à la construction de la nation, en particulier pour l’accès des pauvres à l’éducation et à la santé ».

    « Le christianisme fait partie intégrante de l’histoire de l’Inde »

    Pour Shibu Thomas, fondateur de l’association Persecution Relief, qui enregistre les cas de persécution contre les chrétiens en Inde, cette journée nationale est une « initiative formidable » parce qu’elle « nous aide tous à renforcer notre unité ». « Cela nous aide à raviver l’héritage de saint Thomas, le disciple de Jésus. Cela nous aidera aussi à donner nos vies pour Jésus s’il le faut », ajoute-t-il. « Cette journée a permis de briser les barrières de nos différences confessionnelles, et elle nous donne l’espoir que nous soyons un, en mettant de côté toutes nos différences », poursuit-il. « Le christianisme fait partie intégrante de l’histoire de l’Inde depuis près de 2 000 ans, et il a donné naissance à de nombreuses formes indigènes de vie chrétienne. »

    Les programmes publics de cette première journée nationale ont été limités en raison de la pandémie et des restrictions en vigueur. Les responsables chrétiens expliquent qu’ils veulent sensibiliser les communautés chrétiennes sur la nécessité de mettre en avant leurs racines culturelles indiennes en tant que chrétiens, pour contrer ceux qui veulent déformer l’histoire en les présentant comme issus d’une culture étrangère. Les minorités chrétiennes indiennes subissent souvent diverses formes d’attaques et de harcèlement, en particulier dans les zones rurales, à cause de certains groupes qui les accusent de suivre une religion opposée à l’hindouisme.

    « Les missionnaires chrétiens qui sont venus de l’étranger n’ont jamais œuvré contre les intérêts de notre nation, mais ils nous ont guidés vers une vie meilleure », affirme au contraire Mgr Cornelio. « Cette journée nous aidera à nous souvenir de nos racines et à nous rassembler en nous efforçant de devenir de meilleurs chrétiens, quelles que soient nos différences. » Les groupes nationalistes hindous qui projettent de faire de l’Inde une nation exclusivement hindoue continuent de s’opposer aux chrétiens et à leur travail missionnaire. Ils estiment que leur travail est « antipatriotique » et qu’il est destiné à convertir les pauvres au christianisme. Au moins sept États ont voté des lois pénalisant les conversions religieuses, alors que la Constitution indienne garantit le droit de chaque citoyen à suivre et pratiquer la religion de son choix.

    (Avec Ucanews)

  • Le Bien commun, questions actuelles et implications politico-juridiques

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    Le nouveau département Hora Decima des éditions de l'Homme Nouveau est fier de vous présenter son premier livre : "le Bien commun, questions actuelles et implications politico-juridiques".

    Ce livre comble un manque. Il s’avère, en effet, que la conception classique du bien commun a été déformée et sa compréhension obscurcie. Sa nature est devenue extrêmement floue, le terme vidé de tout sens précis. C’est donc à l’impérieuse nécessité d’un travail de définition, d’exhumation historique et philosophique, que les textes réunis dans ce volume cherchent à répondre en s’attachant à retrouver la conception traditionnelle du bien commun, à mettre en évidence les idéologies qui l’ont dénaturée et, enfin, à expliquer les conditions de sa mise en œuvre. Avec une préface exceptionnelle de Guillaume Bernard

    Il est en précommande jusqu'au 15 août sur le site de l'Homme Nouveau. https://hommenouveau.aboshop.fr/commo...

    Les 100 premiers exemplaires seront numérotés !

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  • La Fondation Gates prévoit de consacrer 2,1 milliards de dollars aux contraceptifs et à l'égalité des sexes

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    De la Catholic News Agency :

    La Fondation Gates prévoit de consacrer 2,1 milliards de dollars aux contraceptifs et à l'égalité des sexes

    Washington, D.C. Salle de presse, 3 juil. 2021

    La Fondation Bill et Melinda Gates commencera à faire pression en faveur d'un accès accru aux contraceptifs au cours des cinq prochaines années, dans le cadre de son nouveau projet de 2,1 milliards de dollars visant à promouvoir l'"égalité des sexes".

    "Nous savons que lorsque les femmes contrôlent leur corps et leur avenir, elles déclenchent un cycle d'autonomisation qui se répercute sur les générations à venir", a écrit Melinda Gates dans un message publié sur le site web de la fondation.

    Au cours des cinq prochaines années, la fondation dépensera en moyenne environ 420 millions de dollars par an. Le financement vise également à promouvoir "l'autonomisation économique des femmes, à renforcer la santé et le planning familial des femmes et des filles, et à soutenir le leadership des femmes."

    "Nous réaffirmons également notre engagement de 20 ans en faveur du planning familial en soutenant nos partenaires pour développer des technologies contraceptives nouvelles et améliorées et répondre aux besoins des femmes et des filles en matière de soins de haute qualité", a écrit Gates.

    Selon le Wall Street Journal, la Fondation Gates vise à aider les femmes à obtenir davantage de possibilités de travail rémunéré, à rendre les contraceptifs plus disponibles et à améliorer les services financiers et l'accès aux services de garde d'enfants.

    La fondation vise à "élever les femmes" à des postes de direction grâce à des "services de planification familiale", selon le WSJ. Le WSJ a indiqué que la fondation a dépensé 296 millions de dollars pour des initiatives de planification familiale en 2018. 

    Gates a promis 1 milliard de dollars en 2019 pour "l'égalité des sexes".

    Avec son mari, Gates a formé la Fondation Bill et Melinda Gates, l'une des plus grandes fondations philanthropiques au monde. Depuis sa création en 1997, l'organisation a toujours défendu et donné de l'argent pour l'avortement et les contraceptifs.

  • Le pape se remet d'une opération du colon

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    Lu sur le site du Parisien :

    Opéré d’une inflammation du colon, le pape François va «bien», assure le Vatican

    Le pape « a bien réagi à l’opération menée sous anesthésie générale », a indiqué le Vatican, peu avant minuit. Le souverain pontife subissait dans l’après-midi une intervention chirurgicale pour une inflammation du colon.

    4 juillet 2021

    Le pape François, 84 ans, a subi dimanche à Rome une intervention chirurgicale pour une inflammation du colon. Il est arrivé vers 15 heures à la polyclinique A. Gemelli de la capitale italienne où il a subi « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du colon », selon un communiqué du Vatican.

    « L’intervention est terminée. Le Saint-Père a bien réagi à l’opération menée sous anesthésie générale et réalisée par le professeur Sergio Alfieri », a indiqué juste avant minuit, le directeur du Bureau de presse du Vatican, Matteo Bruni, rapporte La Repubblica.

    L’opération concernait une inflammation potentiellement douloureuse des diverticules, hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif et dont la fréquence augmente avec l’âge. Une des complications possibles de cette affection est la sténose, c’est-à-dire un rétrécissement de l’intestin. Le pape, qui devrait passer la nuit dans une chambre du 10e étage de l’hôpital, était au bloc opératoire en début de soirée.

    Covid-19 : peu inquiet pour lui-même

    Né le 17 décembre 1936 en Argentine, François s’est fait enlever le lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans. Il souffre de problèmes à une hanche et d’une «douloureuse sciatique». Ces dernières années, il a dû annuler quelques apparitions et marche parfois avec difficulté.

    Depuis le début de la pandémie, qui a durement frappé l’Italie en février 2020, il était paru peu inquiet pour sa propre santé, se déplaçant souvent sans masque, même s’il a dû renoncer à ses habituels bains de foule pendant l’audience du mercredi. A part un rhume qui l’avait obligé à annuler des rendez-vous au tout début de l’épidémie, sa santé n’a pas suscité de préoccupation particulière.

    Le pape François a annoncé ce dimanche qu’il se rendrait en Slovaquie du 12 au 15 septembre, après un passage rapide dans la Hongrie de Viktor Orban où il devrait se contenter de célébrer une messe.