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Actualité - Page 450

  • Le Bien commun, questions actuelles et implications politico-juridiques

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    Le nouveau département Hora Decima des éditions de l'Homme Nouveau est fier de vous présenter son premier livre : "le Bien commun, questions actuelles et implications politico-juridiques".

    Ce livre comble un manque. Il s’avère, en effet, que la conception classique du bien commun a été déformée et sa compréhension obscurcie. Sa nature est devenue extrêmement floue, le terme vidé de tout sens précis. C’est donc à l’impérieuse nécessité d’un travail de définition, d’exhumation historique et philosophique, que les textes réunis dans ce volume cherchent à répondre en s’attachant à retrouver la conception traditionnelle du bien commun, à mettre en évidence les idéologies qui l’ont dénaturée et, enfin, à expliquer les conditions de sa mise en œuvre. Avec une préface exceptionnelle de Guillaume Bernard

    Il est en précommande jusqu'au 15 août sur le site de l'Homme Nouveau. https://hommenouveau.aboshop.fr/commo...

    Les 100 premiers exemplaires seront numérotés !

    Hora Decima est un département des Editions de l'Homme Nouveau conçu pour un public exigeant, soucieux de découvrir des essais, des livres d'histoire, de théologie politique ou des productions universitaires accessibles, en écho aux problématiques d'aujourd'hui.

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  • La Fondation Gates prévoit de consacrer 2,1 milliards de dollars aux contraceptifs et à l'égalité des sexes

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    De la Catholic News Agency :

    La Fondation Gates prévoit de consacrer 2,1 milliards de dollars aux contraceptifs et à l'égalité des sexes

    Washington, D.C. Salle de presse, 3 juil. 2021

    La Fondation Bill et Melinda Gates commencera à faire pression en faveur d'un accès accru aux contraceptifs au cours des cinq prochaines années, dans le cadre de son nouveau projet de 2,1 milliards de dollars visant à promouvoir l'"égalité des sexes".

    "Nous savons que lorsque les femmes contrôlent leur corps et leur avenir, elles déclenchent un cycle d'autonomisation qui se répercute sur les générations à venir", a écrit Melinda Gates dans un message publié sur le site web de la fondation.

    Au cours des cinq prochaines années, la fondation dépensera en moyenne environ 420 millions de dollars par an. Le financement vise également à promouvoir "l'autonomisation économique des femmes, à renforcer la santé et le planning familial des femmes et des filles, et à soutenir le leadership des femmes."

    "Nous réaffirmons également notre engagement de 20 ans en faveur du planning familial en soutenant nos partenaires pour développer des technologies contraceptives nouvelles et améliorées et répondre aux besoins des femmes et des filles en matière de soins de haute qualité", a écrit Gates.

    Selon le Wall Street Journal, la Fondation Gates vise à aider les femmes à obtenir davantage de possibilités de travail rémunéré, à rendre les contraceptifs plus disponibles et à améliorer les services financiers et l'accès aux services de garde d'enfants.

    La fondation vise à "élever les femmes" à des postes de direction grâce à des "services de planification familiale", selon le WSJ. Le WSJ a indiqué que la fondation a dépensé 296 millions de dollars pour des initiatives de planification familiale en 2018. 

    Gates a promis 1 milliard de dollars en 2019 pour "l'égalité des sexes".

    Avec son mari, Gates a formé la Fondation Bill et Melinda Gates, l'une des plus grandes fondations philanthropiques au monde. Depuis sa création en 1997, l'organisation a toujours défendu et donné de l'argent pour l'avortement et les contraceptifs.

  • Le pape se remet d'une opération du colon

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    Lu sur le site du Parisien :

    Opéré d’une inflammation du colon, le pape François va «bien», assure le Vatican

    Le pape « a bien réagi à l’opération menée sous anesthésie générale », a indiqué le Vatican, peu avant minuit. Le souverain pontife subissait dans l’après-midi une intervention chirurgicale pour une inflammation du colon.

    4 juillet 2021

    Le pape François, 84 ans, a subi dimanche à Rome une intervention chirurgicale pour une inflammation du colon. Il est arrivé vers 15 heures à la polyclinique A. Gemelli de la capitale italienne où il a subi « une intervention chirurgicale programmée pour une sténose diverticulaire symptomatique du colon », selon un communiqué du Vatican.

    « L’intervention est terminée. Le Saint-Père a bien réagi à l’opération menée sous anesthésie générale et réalisée par le professeur Sergio Alfieri », a indiqué juste avant minuit, le directeur du Bureau de presse du Vatican, Matteo Bruni, rapporte La Repubblica.

    L’opération concernait une inflammation potentiellement douloureuse des diverticules, hernies ou poches qui se forment sur les parois de l’appareil digestif et dont la fréquence augmente avec l’âge. Une des complications possibles de cette affection est la sténose, c’est-à-dire un rétrécissement de l’intestin. Le pape, qui devrait passer la nuit dans une chambre du 10e étage de l’hôpital, était au bloc opératoire en début de soirée.

    Covid-19 : peu inquiet pour lui-même

    Né le 17 décembre 1936 en Argentine, François s’est fait enlever le lobe supérieur du poumon droit à l’âge de 21 ans. Il souffre de problèmes à une hanche et d’une «douloureuse sciatique». Ces dernières années, il a dû annuler quelques apparitions et marche parfois avec difficulté.

    Depuis le début de la pandémie, qui a durement frappé l’Italie en février 2020, il était paru peu inquiet pour sa propre santé, se déplaçant souvent sans masque, même s’il a dû renoncer à ses habituels bains de foule pendant l’audience du mercredi. A part un rhume qui l’avait obligé à annuler des rendez-vous au tout début de l’épidémie, sa santé n’a pas suscité de préoccupation particulière.

    Le pape François a annoncé ce dimanche qu’il se rendrait en Slovaquie du 12 au 15 septembre, après un passage rapide dans la Hongrie de Viktor Orban où il devrait se contenter de célébrer une messe.

  • Le Pape sera en Hongrie et en Slovaquie en septembre

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    De Vatican News :

    4 juillet 2021

    Le Pape officialise son voyage en Hongrie et en Slovaquie en septembre

    Après l’avoir déjà évoqué de façon informelle lors de son vol de retour de l’Irak en mars dernier, le Pape François a officialisé son voyage en Europe centrale du 12 au 15 septembre prochains.

    «Je suis heureux de vous annoncer que du 12 au 15 septembre prochain, si Dieu le veut, je me rendrai en Slovaquie pour une visite pastorale. Les Slovaques sont heureux!», a souri le Pape en apercevant des pèlerins brandissant des drapeaux slovaques sur la Place Saint-Pierre.

    Il a donc lui-même confirmé, à la fin de l'Angélus de ce dimanche 4 juillet sur la place Saint-Pierre, le voyage du 12 au 15 septembre prochain dans ce pays d'Europe centrale et orientale, expliquant que le dimanche 12 septembre, avant de se rendre à Bratislava, il concélébrera à Budapest, en Hongrie, la messe de clôture du Congrès eucharistique international. «Je remercie sincèrement ceux qui préparent ce voyage et je prie pour eux. Prions tous pour ce voyage et pour les personnes qui s'organisent pour le préparer», a-t-il expliqué.

    Le Pape à Bratislava et dans trois autres villes slovaques

    Le voyage en Slovaquie ne comprendra pas seulement une visite à Bratislava, mais aussi à trois autres villes, comme l'a confirmé le directeur du Bureau de presse du Vatican, Matteo Bruni, dans une déclaration: «Comme l'a annoncé le Saint-Père dans l'Angélus de ce matin, à l'invitation des autorités civiles et des conférences épiscopales, le dimanche 12 septembre 2021, le Pape François sera à Budapest à l'occasion de la messe de clôture du 52e Congrès eucharistique international ; ensuite, du 12 au 15 septembre 2021, il se rendra en Slovaquie, visitant les villes de Bratislava, Prešov, Košice et Šaštin. Le programme du voyage sera publié en temps utile», a-t-il précisé.

    Le Pape ne s'arrêtera donc pas seulement dans la capitale, mais visitera trois autres lieux : Prešov, la troisième ville de Slovaquie, avec un grand prestige culturel, surplombant la rivière Torysa; puis Košice, la deuxième ville la plus peuplée du pays, à la frontière orientale, près de la Pologne, de l'Ukraine et de la Hongrie, sur la rivière Horná ; enfin, Šaštin, dans la région de Trnava.

    Il s’agira de la troisième visite d’un Pape dans ce pays indépendant depuis le 1er janvier 1993. Jean-Paul II s'était rendu à deux reprises en Slovaquie, en 1995 et en 2003. Le Pape polonais a aussi visité deux fois la Hongrie, peu après la sortie du communisme, en 1991 et en 1996.

    La réaction du Primat de Hongrie

    Le cardinal Péter Erdő, archevêque d'Ezstergom-Budapest et Primat de Hongrie, a déclaré après l’annonce: «La communauté des fidèles catholiques attend avec beaucoup de joie et d’amour l’arrivée du Saint-Père. Nous prions pour que sa visite soit un signe d’espérance et de nouveau départ pendant cette période d’atténuation de la pandémie.»

    Il a souligné l'importance de la participation personnelle du Pape à la messe de clôture, puisque habituellement c’est un légat pontifical qui représente le Saint-Père aux congrès eucharistiques. Ce fut le cas lors du dernier congrès à Cebu où le Pape François avait envoyé un message vidéo. La dernière participation personnelle d'un Pape à un congrès eucharistique remonte au Grand Jubilé de l'an 2000, mais il ne s'agissait pas d'un voyage: Jean-Paul II avait assisté à cet événement mondial qui s’était tenu alors à Rome.

    Concernant la visite des Papes en Hongrie, le cardinal Erdö rappelle qu'en 1996, Jean-Paul II n'avait fait que transiter par Budapest, les destinations de son voyage étant Pannonhalma et Győr. La clôture du Congrès eucharistique donnera donc lieu à la première messe pontificale dans la capitale hongroise depuis 30 ans.

    Les attentes en Slovaquie

    Mgr Stanislav Zvolensky, archevêque de Bratislava et président de la Conférence épiscopale slovaque, s'est réjoui de cette annonce en invitant la population à «se préparer intérieurement pour bien écouter le message du Pape François. C'est un message de sensibilité envers ceux qui souffrent, ceux qui sont aux marges de la société, ceux qui sont dans le besoin, dans la sphère matérielle comme dans la sphère spirituelle», a-t-il expliqué.

    Il a souligné aussi la grande préoccupation du Pape «pour le bien de la famille, sa grande sensibilité pour les besoins des jeunes. Ces thèmes feront certainement partie de la visite du Pape François en Slovaquie. Je pense que nous pouvons nous attendre à un grand renfort spirituel», a déclaré Mgr Zvolensky.

    La présidente de la Slovaquie, Zuzana Caputova, a pour sa part diffusé une déclaration en vidéo, dans laquelle elle déclare: «Je suis très heureuse que le Pape François ait accepté l'invitation et ait confirmée aujourd'hui sa visite en Slovaquie en septembre de cette année. Quand je l'avais rencontré en décembre au Vatican, il m'avait dit combien la Slovaquie lui tient à coeur. Ses paroles sont confirmées par le fait qu'il a l'intention de rester plus longtemps en Slovaquie. Je crois que la présence du Pape François sera un message de réconciliation et d'espérance pour nous tous dans les temps difficiles que nous sommes en train de vivre.»

  • La chute de la natalité et celle à venir de la population mondiale représenteront le phénomène majeur du XXIe siècle

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    « La planète va se vider de sa population, changeons nos idées reçues »

    Pour Darrell Bricker et John Ibbitson, la chute de la natalité et celle à venir de la population mondiale représenteront le phénomène majeur du XXIe siècle. L’enjeu majeur du XXIe siècle ne sera pas la surpopulation, mais le déclin de l’humanité. Dans le passionnant Planète vide (publié aux Arènes), les Canadiens John Ibbitson, grand journaliste au Globe and Mail (quotidien de tendance libérale et progressiste), et Darrell Bricker, PDG d’Ipsos Public Affairs, montrent que la natalité est déjà en chute libre sur presque tous les continents, et que cela aura des conséquences vertigineuses sur les plans géopolitique, économique ou de l’immigration. Depuis la parution de leur livre en 2019, les données ou l’épidémie du Covid-19 n’ont fait que confirmer cette thèse qui bouleverse toutes nos idées reçues. Extraits d’un entretien de ces deux auteurs paru dans L’Express.

    — Dans un monde moderne et technologique, n’avons-nous pas tendance à sous-estimer l’importance de la démographie ?

    Darrell Bricker — Comme l’a dit Auguste Comte, « la démographie, c’est le destin ». Plus jeune dans ma carrière, en tant que sondeur, j’ai sous-estimé son influence, en pensant que le plus important était les comportements et les opinions des personnes. Mais si vous changez la structure de la population, cela bouleverse tout. J’ai ainsi compris que Comte était en avance sur son temps. Un grand nombre d’événements historiques peuvent s’expliquer à travers la démographie. Pourquoi les pays font-ils la guerre ? Eh bien, il y a une forte corrélation entre le bellicisme d’une nation et le fait d’avoir une population jeune, à l’image de la France de Napoléon. [Voir Gunnar Heinsohn : jeunesse de la population et index de belligérance] Pourquoi y a-t-il aujourd’hui moins de conflits sur la planète ? Parce que nous n’avons plus autant de jeunes hommes pour combattre…

    — Vous rappelez par exemple que le conflit israélo-palestinien est aussi une bataille démographique, les deux populations ayant des taux de fécondité identiques et élevés de 3,1…

    D.B. — En plus, le taux naturel fait qu’il y a en moyenne près de 105 garçons qui naissent pour 100 filles. Quand une population a une moyenne d’âge peu élevée, cela renforce la frustration des jeunes hommes, comme on peut le voir en Palestine. Ce n’est bien sûr pas le seul facteur, mais c’est une des explications.

    Quant à Israël, il a le taux de fécondité le plus élevé des pays du monde développé, le double de la majorité des nations occidentales. C’est même le seul pays à ma connaissance qui a réussi à remonter ses taux de fécondité, passant de 2,70 enfants par femme au début des années 1990 à plus de 3 aujourd’hui. [Note du carnet : la fécondité en Algérie est passée de  2,4 enfants par femme en 2000 à 3,1 enfants par femme en 2015. Cela s’explique généralement par la réislamisation de la société alors que les conditions économiques ne sont, paradoxalement, pas améliorées pour former des ménages et accueillir plus d’enfants.] 

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  • Fin de l’enquête sur l’immeuble de Londres : dix personnes seront jugées au Vatican dont le cardinal Becciu

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    De Vatican News :

    Fin de l’enquête sur l’immeuble de Londres, dix personnes seront jugées au Vatican

    Un procès aura lieu à l’encontre de Mgr Carlino, Enrico Crasso, Tommaso Di Ruzza, Cecilia Marogna, Raffaele Mincione, Nicola Squillace, Fabrizio Tirabassi, Gianluigi Torzi, René Brülhart et le cardinal Angelo Becciu.

    3 juillet 2021

    L'enquête, longue et complexe, a été menée par le Promoteur de Justice Gian Piero Milano et les magistrats Alessandro Diddi et Gianluca Perrone. Une enquête qui s'est déroulée grâce aux investigations de la gendarmerie vaticane dirigée par le commandant Gianluca Gauzzi Broccoletti et qui a conduit à l'examen d'une grande quantité de documents, d'appareils électroniques saisis chez les suspects, ainsi qu'à la confrontation de témoins.

    Le président du Tribunal de la Cité du Vatican, Giuseppe Pignatone, a ordonné l’inculpation de dix personnes, suite à la demande présentée par le Bureau du Promoteur de Justice, rapporte un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège ce samedi 3 juillet. L’acte d’accusation, déposé ces derniers jours, conclut la première phase de l'enquête : les documents recueillis jusqu'à présent seront examinés par la Cour lors de l'audience publique qui opposera l'accusation à la défense. La première audience est prévue pour le 27 juillet.

    Les personnes suivantes seront jugées : René Brülhart (ancien président de l’AIF, Autorité d’Information Financière) à qui l'accusation reproche le délit d'abus de pouvoir ; Mgr Mauro Carlino (ancien secrétaire du Substitut de la Secrétairerie d'État) accusé d'extorsion et d'abus de pouvoir ; Enrico Crasso (l’intermédiaire gestionnaire pendant des décennies des investissements de la Secrétairerie d'État), accusé des délits de détournement de fonds, corruption, extorsion, blanchiment d'argent et auto-blanchiment, fraude, abus de pouvoir, faux en écriture publique commis par un particulier et faux écriture privé ; Tommaso Di Ruzza (ancien directeur de l’AIF) accusé de détournement de fonds, d'abus de pouvoir et de violation du secret professionnel.

    Egalement sur les bancs de la justice : Cecilia Marogna (qui a reçu des sommes considérables de la Secrétairerie d'État pour mener des activités de renseignement) accusée de détournement de fonds ; Raffaele Mincione (l’intermédiaire qui a fait souscrire à la Secrétairerie d'État d'importantes parts du fonds possesseur de l'immeuble londonien du 60 Sloane Avenue, utilisant l'argent reçu pour ses investissements spéculatifs), accusé de détournement de fonds, fraude, abus de pouvoir, détournement de fonds et auto-blanchiment ; Nicola Squillace (avocat impliqué dans les négociations) accusé de fraude, détournement de fonds, blanchiment d'argent et auto-blanchiment ; Fabrizio Tirabassi (un assistant, employé du Bureau administratif de la Secrétairerie d'État qui a joué un rôle de premier plan dans l'affaire) accusé de corruption, extorsion, détournement de fonds, fraude et abus de pouvoir ; Gianluigi Torzi (l’intermédiaire appelé pour aider le Saint-Siège à sortir du fonds de Raffaele Mincione qui se fait octroyer jusqu'à 15 millions pour rendre l’immeuble à ses propriétaires légitimes) accusé d'extorsion, détournement de fonds, fraude, blanchiment d'argent et auto-blanchiment.

    La demande de citation à comparaître a également été présentée à l'encontre des sociétés suivantes : HP Finance LLC, d’Enrico Crasso, accusée de fraude ; Logsic Humanitarne Dejavnosti, D.O.O., de Cecilia Marogna, accusée de détournement de fonds ; Prestige Family Office SA, d’Enrico Crasso, accusée de fraude ; Sogenel Capital Investment, désignée par Enrico Crasso, accusée de fraude. Certains délits sont également considérés comme ayant été commis en « complicité ».

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  • Très peu d'ordinations (6) en Belgique cette année

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    Nous avons dénombré 6 ordinations en Belgique cette année; une à Liège : celle de Cocou Ignace Ametonou de Cotonou (Benin); une à Bruxelles : celle d'Antonio Luque Benitez de Cordoue (Espagne); une à Namur : celle d'Isaac Torres d'Aragon (Espagne); deux à Bruges : celles de Gildas Cambia (Benin) et de Dave Vannieuwenhuyze (Torhout); une à Gand : celle de Jef Van der Gucht (Temse). Nous n'avons rien vu à Tournai, ni à Anvers, ni à Hasselt, mais peut-être nos investigations ont-elles été incomplètes.

    Cela ne sera évidemment pas suffisant pour assurer la relève d'un clergé plus que vieillissant et dont les rangs sont de plus en plus clairsemés en raison des décès mais aussi des départs (cfr ICI). En leur temps, les initiatives de Monseigneur Léonard semblaient porter leurs fruits; on ne peut en dire autant pour ceux qui ont aujourd'hui en charge la pastorale des vocations. On peut aussi se demander où sont les familles chrétiennes susceptibles de susciter des vocations en leur sein. Il ne faut pas non plus compter sur les milieux éducatifs jadis catholiques (écoles, mouvements de jeunesse) - aujourd'hui très déchristianisés - pour encourager des jeunes à s'engager dans le sacerdoce ou la vie religieuse...

  • "L’Union européenne ne s’assume pas comme puissance et se renie comme civilisation" (Boualem Sansal)

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    Du site du Figaro via artofuss.blog :

    Boualem Sansal: «Où va l’Europe?»

    TRIBUNE – Le grand écrivain algérien, réputé pour son indépendance d’esprit, et qui vit en Algérie envers et contre tout, est tourmenté par le destin du Vieux Continent. L’Union européenne ne s’assume pas comme puissance et se renie comme civilisation, juge-t-il.

    2 juillet 2021.

    Auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages, Boualem Sansal a été révélé par Le Serment des barbares (Gallimard, 1999) et a ensuite publié, notamment, Le Village de l’Allemand ou Le Journal des frères Schiller (Gallimard, 2008), couronné par quatre prix, 2084. La Fin du monde (Gallimard, 2015), grand prix du roman de l’Académie française, et Le Train d’Erligen ou La Métamorphose de Dieu (Gallimard, 2019). Dernier roman paru: Abraham ou La Cinquième alliance (Gallimard, coll. «Blanche», 2020, 288 p., 21 €).


    Avant de chercher cela, demandez-vous d’abord: qui la pilote? Comme j’ai eu moi-même à le constater, vous ne tarderez guère, chers amis de là-bas, à découvrir que personne autour de vous ne le sait et ne sait même comment le trouver pour apprendre de lui ce qu’il voudra bien vous révéler: quel est son nom, qui l’a mandaté, où vous mène-t-on et s’il le sait lui-même, qu’il le dise: c’est quoi l’Europe et à quoi elle sert dans le schéma mondial dominé par l’équipe gagnante du millénaire, les onze vraies grandes puissances: les USA, la Chine, l’Allemagne, la Russie, le Royaume-Uni, Israël, la Turquie, l’Iran, le Qatar, l’Arabie, la Corée du Nord. La volonté de puissance et de domination est un cardinal essentiel de leur personnalité.

    Les questions sont ainsi, une fois lâchées, elles se hèlent les unes les autres avec une urgence fiévreuse dans le ton.

    À un certain niveau d’ignorance et de déception, on est condamné à imaginer le pire et le pire n’a pas de fin. Dans ce territoire perdu situé entre le Maroc et la Tunisie, d’où je vous adresse cette alerte, je peux vous le dire, le pire est passé par-là et n’a rien laissé derrière lui, rien. Chacun doit au moins savoir cela pour sa gouverne: c’est quoi, le pire chez lui et à quel stade il est?

    On peut en disputer encore et encore mais à un moment il faut s’arrêter et reconnaître la réalité: l’Europe a toutes les apparences d’une chose qui n’existe pas, n’a jamais existé, comme Europe, la déesse aux grands yeux de la mythologie grecque qui lui a donné son nom. Soit dit en passant, Arès, le dieu de la guerre, eût été tout désigné pour l’accompagner, il aurait transmis un peu de vigueur aux enfants de la belle. La guerre et la gloire, il n’y a que ça de vrai et tout l’art du guerrier est de ne la faire que pour gagner, et en cas de doute quant à son issue, la rendre impossible jusqu’à ce que le vent tourne à son avantage.

    C’est rageant de s’être tant questionné pour au final se voir moins avancé qu’au départ où au moins on avait des illusions et le plaisir d’y croire.Dans ce territoire perdu situé entre le Maroc et la Tunisie, d’où je vous adresse cette alerte, je peux vous le dire, le pire est passé par-là et n’a rien laissé derrière lui, rien. Chacun doit au moins savoir cela pour sa gouverne : c’est quoi, le pire chez lui et à quel stade il est ?

    Oublions cette Europe, la mythique, enlevée et abusée par Zeus puis offerte en cadeau de mariage à un mortel qui n’avait rien de fameux, le roi de Crète, et l’historique, trahie par les siens et livrée au moloch de Wall Street, et regardons un peu cette chose pénible, bien réelle elle, l’Union européenne, une colonie marchande inféconde, sans peuple ni mythologie mais avec un drapeau et un hymne, des institutions dans tous les coins et des démembrements à tous les étages, le tout actionné à hue et à dia par des officiers de la coloniale insipides et arrogants: «Je vous administre de loin, je n’ai pas à venir vous visiter et manger le même pain que vous.» Avez-vous entendu cela? Moi, si, et ça m’a rappelé un temps que les moins de 20 ans…

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  • Le message du président de la Conférence des évêques de France aux nouveaux prêtres de la Communauté Saint-Martin

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    De Famille Chrétienne :

    Ce que Mgr de Moulins-Beaufort a dit aux nouveaux prêtres de la communauté Saint-Martin

    Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr de Moulins Beaufort, présidait pour la première fois la messe d’ordinations sacerdotales de la Communauté Saint-Martin à Evron. Il a adressé un message fort et exigeant aux 26 nouveaux prêtres de la communauté cette année.

    <p>Mgr de Moulins-Beaufort présidait la messe d'ordinations de 13 des 26 nouveaux prêtres de la communauté Saint-Martin à Evron, le 25 juin 2021. </p>

    Mgr de Moulins-Beaufort présidait la messe d'ordinations de 13 des 26 nouveaux prêtres de la communauté Saint-Martin à Evron, le 25 juin 2021. 

     - Communauté Saint-Martin, Facebook

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    Et d’ajouter : « ce qui me donne de l’espérance, c’est de voir que Dieu continue d’appeler et que des jeunes y répondent ! Dans notre société, chaque vocation est un miracle. » Et donc pour Saint-Martin, 26 miracles sur un total de 130 prêtres ordonnés cette année pour le pays.

    « Ne prétendez pas aimer mieux que les autres »

    L’archevêque de Reims ne s’est pas contenté de tresser des lauriers à cette communauté au succès florissant. Il a aussi lancé plusieurs défis à ses prêtres, souvent jeunes« Dieu nous oblige à vivre autre chose que ce que nous vivions naguère avec un curé dans chaque village. Les fidèles ne doivent pas s’imaginer que grâce à la Communauté Saint-Martin, nous allons revenir à l’époque d’un curé par village. Peut-être qu’on y reviendra plus tard, dans quelques années, et ça serait tant mieux ! Mais pour l’instant, il nous faut accepter que Dieu nous appelle à autre chose et que le ministère sacerdotal s’exerce différemment. »

    Dans son homélie du 24 juin, il a donné « une recommandation » aux 13 prêtres ordonnés (les 13 autres ont été ordonnés le 25 juin) : « Gardez vous de trop dire mes brebis, mes ouailles, mes fidèles, et pas davantage ma paroisse, car ce sont les brebis et les agneaux et les fidèles, et les frères et les sœurs de Jésus à qui vous êtes envoyés ou qui vous sont confiés. Et chacun réclame de vous un respect infini ». « Ne prétendez pas aimer mieux que les autres, acceptez que si les autres ne reçoivent pas Jésus, c’est que votre amour et celui de tous les chrétiens avec vous n’est pas assez vrai, assez patient, assez persévérant. » Mgr de Moulins Beaufort est revenu sur la mission particulière du prêtre dans les années à venir, éveillant au fait que les communautés vont changer : « De plus en plus, votre ministère sera un ministère d’accompagnement. » Dans son échange avec les séminaristes, il les a exhortés à « aller chez les gens », pour leur « redonner envie, plus tard, de revenir dans nos églises ». Comme remède face à l’orgueil, Mgr de Moulins-Beaufort les a exhortés à agir « avec les seuls moyens de Jésus ».

    Anticipant les découragements du sacerdoce, le président de la CEF a souligné : « Parfois, ne vous faites pas d’illusions. Vous chercherez à mesurer ce que vous avez fait, à vérifier votre existence, en tachant de prendre en mains ce que vous aurez créé, et vous souffrirez peut-être d’avoir bien peu à aligner à côté de ce que les humains autour de vous pourront présenter. […] Ne doutez pas que Dieu, lui, attend, espère, œuvre secrètement par son Esprit-Saint, et consentez que vos renoncements et les rebuffades que vous essuierez contribuent aussi, si vous les portez de bon cœur dans le Seigneur crucifié, à la percée qu’Il veut opérer dans les cœurs. »

    Quand accueillera-t-on des prêtres de la Communauté Saint-Martin en Belgique ? Cela dépend du bon vouloir de nos évêques qui feraient bien de s'inspirer de l'attitude de leurs homologues d'Outre-Quiévrain.

  • Décolonialisme: l’université de Kisangani s’insurge contre la « falsification de l’histoire »

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    De Marie-France Cros sut le site web de La Libre Afrique :

    Stan 64 9a67c8188c822b79a6eb12eeeebd6cfc.jpg"La polémique en Belgique au sujet du “décolonialisme” – mouvement d’effacement des œuvres coloniales porté par des organisations antiracistes à la suite des protestations, aux États-Unis, contre l’assassinat du noir Georges Floyd par un policier blanc – se nourrit d’une participation inattendue. L’Université de Kisangani – ex-Stanleyville – s’inquiète, en effet, de la stigmatisation des para-commandos belges qui, le 24 novembre 1964, mirent fin aux exactions des rebelles Simbas dans cette ville.

    En juillet 2020, sept associations d’anciens para-commandos et officiers belges ayant servi en Afrique avaient protesté auprès du Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren au sujet de la nouvelle présentation d’une des sculptures de l’époque coloniale ornant la grande rotonde de l’établissement. L’œuvre d’Arsène Matton, “La Belgique apportant la sécurité au Congo” représente la Belgique protégeant dans les plis de son drapeau un homme et un enfant endormi. À cette statue (comme aux quinze autres de la grande rotonde) est maintenant superposé un voile semi-transparent, où est imprimée une image post-coloniale censée créer “un choc visuel et sémantique, permettant une lecture nouvelle d’un lourd patrimoine”.

    Ce voile représente un militaire en arme, avec le texte : “Un para-commando belge à Stanleyville en 1964, lors de l’écrasement des rebelles Simba. L’indépendance formelle du Congo en 1960 est loin d’avoir sonné le glas des interventions étrangères”. La première phrase a fait tiquer les associations plaignantes, qui avaient écrit une lettre ouverte au directeur général du musée, Guido Gryseels, y voyant une “atteinte à l’honneur et à la réputation des para-commandos belges”.

    Plainte en justice

    Ayant opté pour une vision “décoloniale” de son travail, ce dernier avait refusé de changer quoi que ce soit au dispositif. En janvier dernier, les associations de paras avaient donc cité à comparaître devant le tribunal de première instance francophone de Bruxelles, Pierre-Yves Dermagne (PS), du cabinet du ministre du Travail et de l’Économie et compétent pour la Politique scientifique, et le secrétaire d’État Thomas Dermine (PS), qui a la Politique scientifique dans ses attributions.

    L’affaire n’a pas encore été jugée. Mais les paras belges ont reçu un appui inattendu de six chercheurs en histoire du Droit et professeurs de l’Université de Kisangani – nouveau nom de Stanleyville.

    Dans un ouvrage collectif sous la direction du professeur Ursil Lelo di Makungu, vice-doyen à la faculté de Droit de cette université, les auteurs soulignent “la grande difficulté” de “la transmission de la vérité vécue d’un peuple à une certaine période bien précise”. Et d’ajouter que “si la colonisation ne peut pas être considérée comme une valeur, elle ne peut pas non plus être considérée comme une permission pour la falsification de l’histoire”. Et de mettre en garde contre “la falsification de l’histoire par les mouvements antiracistes et décoloniaux en Belgique et en Europe”.

    Les auteurs estiment que l’opération “Dragon Rouge” du 24 novembre 1964 était “une intervention d’humanité”. Et de rappeler que le gouvernement – rebelle à Léopoldville (ancien nom de Kinshasa) – de Christophe Gbenye retenait des centaines d’otages européens à Stanleyville. Lorsque les parachutistes belges prirent la ville, le 24 novembre,  ils “libérèrent environ 2.000 Européens, dont une centaine furent massacrés”, selon l’historien Isidore Ndaywel. Le 26 novembre, une opération de même type avait été menée à Paulis, où d’autres otages européens étaient prisonniers des Simbas. La défaite du gouvernement Gbenye ramènera Stanleyville et sa région dans le giron de l’État central.

    “L’unanimité de l’histoire orale”

    Les auteurs observent une “tension” à l’Onu entre les principes d’intervention humanitaire et de respect de la souveraineté d’un État. Mais assurent que le voile dénigrant l’opération “Dragon Rouge” qui a été déposé sur la statue du Musée de Tervuren “pose problème aussi pour les Stanleyvillois” parce qu’il “frise une contre-vérité face à l’unanimité de l’histoire orale racontée par les anciennes générations […] mais également les survivants de la guerre des rébellions, qui ne cessent de considérer cette opération comme essentiellement une opération d’humanité”.

    Les auteurs insistent : les Boyomais (NDLR : habitants de Stanleyville/Kisangani) “considèrent cette révision volontaire et fantaisiste (NDLR : de l’histoire) comme un manque de respect considérable envers les morts et rescapés bénéficiaires de l’opération “Dragon Rouge”, un acte de mépris envers les otages, les victimes et les morts des graves massacres des rebelles Simbas, qui sont restés impunis”.

    Rappelons que les rebelles Simbas avaient tué plusieurs dizaines d’Européens, missionnaires et civils, et des milliers de Congolais. Le consul de Belgique à Stanleyville, Patrick Nothomb (futur père de l’écrivain Amélie Nothomb) a fait une description saisissante de ces jours de peur dans son livre “Dans Stanleyville”, où il raconte la plus grande prise d’otages du XXè siècle".

    Ref. Décolonialisme: l’université de Kisangani s’insurge contre la « falsification de l’histoire »

    Quand les Congolais du Congo disent non aux falsifications « indigénistes » de leur histoire nationale : à verser au dossier des idéologues du Musée de Tervuren et de la Commission parlementaire belge qui prétendent rectifier l'histoire du Congo. Sur le même thème voir aussi notre écho à la parution de la trilogie  « Le Roi génial et batisseur de Lumumba » et singulièrement le troisième tome: Le Congo, 135 ans et +  publié voici peu par Marcel Yabili, avocat congolais de Lubumbashi (Elisabethville)

    JPSC

  • Chine : le 100ème anniversaire du parti qui a tué plus de 50 millions d'êtres humains

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    De Massimo Introvigne sur Bitter Winter :

    PCC : 100e anniversaire du parti qui a tué 50 millions de personnes

    07/01/2021

    Faut-il féliciter le Parti communiste chinois d'avoir tué plus d'êtres humains que quiconque dans l'histoire ?

    Enfin, nous y sommes. La fête du Parti commence, et ce que les médias chinois ont appelé la célébration la plus mémorable de l'histoire moderne salue le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCC).

    Même certains dirigeants occidentaux félicitent le Parti. Ils avancent comme excuse que le PCC a remporté des succès remarquables dans la lutte contre la pauvreté ou, comme ils l'ont dit, "a sorti des millions de Chinois de la faim." Les universitaires ont prouvé que les statistiques sur les merveilleux succès de la Chine dans l'éradication de la pauvreté sont largement fausses ou gonflées. Personne ne nie les progrès économiques de la Chine, mais d'autres pays ont obtenu des résultats similaires ou meilleurs sans tuer un grand nombre de leurs propres citoyens dans le processus.

    Il n'y a qu'un seul record mondial que le PCC détient sans conteste, un record dont nous devrions tous nous souvenir aujourd'hui dans nos méditations et nos prières. Aucune organisation dans l'histoire de l'humanité n'a tué plus d'êtres humains que le PCC. Ni l'Allemagne nazie, ni la Russie soviétique, ni même les invasions mongoles. (...)

    Nous sommes également conscients du débat en cours sur le Livre noir du communisme français de 1997 (qui a été publié en anglais en 1999 par Harvard University Press), et des critiques selon lesquelles certains chiffres auraient été surestimés dans le cadre des efforts déployés par les auteurs pour parvenir au chiffre rond de 100 millions. Nous avons comparé les données du Livre noir avec d'autres sources. Cependant, nous ne sommes pas d'accord avec la critique selon laquelle les victimes de famines causées par l'homme, comme l'Holodomor en Russie ou le Grand Bond en avant, ne devraient pas être comptées. Ces famines n'auraient pas eu lieu sans le comportement criminel des régimes qui les ont provoquées.

    How the CCP killed (at least) 50 million Chinese.
    Comment le PCC a tué (au moins) 50 millions de Chinois.

    Pour la Chine, notre estimation de 50 millions de victimes est extrêmement prudente. D'autres pensent que le chiffre est plus proche de 80 millions. Pendant la guerre civile, les communistes ont tué quelque 3 millions de civils, souvent pour la seule raison qu'ils étaient perçus comme des "ennemis de classe". (Les nationalistes ont également tué de nombreux civils, bien sûr). Dans les années qui ont suivi la prise du pouvoir, le PCC, sous la direction du président Mao, a exécuté au moins un million de Chinois qualifiés d'"ennemis de classe" ou de "contre-révolutionnaires". Il y a également eu des famines créées par l'homme avant 1958, qui ont fait 500 000 victimes supplémentaires. Le Grand Bond en avant et sa conséquence, la Grande famine chinoise, se sont déroulés de 1958 à 1962 et sont largement considérés comme la plus grande catastrophe d'origine humaine de l'histoire. Là encore, les estimations des victimes varient et, en utilisant notre méthode consistant à trouver une moyenne entre différents chercheurs fiables, nous avons compté 38,5 millions de victimes (d'autres pensent que le nombre est beaucoup plus élevé). Un chiffre moins controversé indique que 1,5 million de personnes ont été exécutées pendant le Grand Bond en avant pour se débarrasser des opposants et des dénonciateurs. 2 millions est une estimation prudente des personnes tuées pendant la Révolution culturelle. Les spécialistes estiment qu'en excluant les périodes du Grand Bond en avant (1958-1962) et de la Révolution culturelle (1966-1976), les victimes de 1950 à Tiananmen (1989) qui ont été soit exécutées, soit tuées de manière extrajudiciaire, soit tuées pendant la répression des manifestations, soit affamées ou épuisées dans des camps de travail, étaient au moins 3 millions. En comptant 500 000 victimes de l'ère post-Tiananmen, nous considérons que certains comptes "minimalistes" d'universitaires concernant les décès au Tibet et au Xinjiang restent fidèles à notre méthode, même si nous soupçonnons que le PCC a été beaucoup plus meurtrier ces dernières années.

    Nous sommes conscients que le résultat total, 50 millions, est une estimation très prudente. Le regretté Rudolph J. Rummel, que le PCC et certains historiens occidentaux aiment critiquer mais qui était un universitaire américain respecté à la carrière académique irréprochable, avait initialement estimé les victimes du PCC jusqu'à l'année 1987 (évidemment, le PCC a continué à tuer après cette date) à 38,7 millions mais, à mesure que de nouveaux documents faisaient surface, notamment sur le Grand Bond en avant, il a révisé son estimation à 76,7 millions.

    Laurel wreaths at the Victims of Communism Memorial, including Bitter Winter’s.
    Couronnes de laurier au Mémorial des victimes du communisme, y compris celle de Bitter Winter.

    Qu'il s'agisse de 50 ou de 76,7 millions de personnes, chaque unité de cette statistique correspond à un être humain, qui a vécu, aimé, espéré, a eu des parents et des amis, et a cru en un avenir que le PCC a cruellement détruit. Si nous devons célébrer quelque chose le 1er juillet, nous devons célébrer les victimes. Bitter Winter l'a fait le 11 juin, lorsque nous avons offert une couronne de laurier au monument aux victimes du communisme de Washington DC, en mémoire de ceux qui ont été assassinés par le PCC, lors d'une cérémonie internationale organisée par la Fondation pour la mémoire des victimes du communisme, une organisation autorisée par une loi unanime du Congrès américain en 1993. Physiquement ou métaphoriquement, préparez votre couronne de laurier aujourd'hui et versez une larme pour les 50 millions (au moins) de victimes de l'organisation la plus criminelle qui se soit jamais consacrée au meurtre de masse dans l'histoire de l'humanité.

  • Chine : le 100ème anniversaire du parti qui a tué plus de 50 millions d'êtres humains

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    De Massimo Introvigne sur Bitter Winter :

    PCC : 100e anniversaire du parti qui a tué 50 millions de personnes

    07/01/2021

    Faut-il féliciter le Parti communiste chinois d'avoir tué plus d'êtres humains que quiconque dans l'histoire ?

    Enfin, nous y sommes. La fête du Parti commence, et ce que les médias chinois ont appelé la célébration la plus mémorable de l'histoire moderne salue le 100e anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois (PCC).

    Même certains dirigeants occidentaux félicitent le Parti. Ils avancent comme excuse que le PCC a remporté des succès remarquables dans la lutte contre la pauvreté ou, comme ils l'ont dit, "a sorti des millions de Chinois de la faim." Les universitaires ont prouvé que les statistiques sur les merveilleux succès de la Chine dans l'éradication de la pauvreté sont largement fausses ou gonflées. Personne ne nie les progrès économiques de la Chine, mais d'autres pays ont obtenu des résultats similaires ou meilleurs sans tuer un grand nombre de leurs propres citoyens dans le processus.

    Il n'y a qu'un seul record mondial que le PCC détient sans conteste, un record dont nous devrions tous nous souvenir aujourd'hui dans nos méditations et nos prières. Aucune organisation dans l'histoire de l'humanité n'a tué plus d'êtres humains que le PCC. Ni l'Allemagne nazie, ni la Russie soviétique, ni même les invasions mongoles. (...)

    Nous sommes également conscients du débat en cours sur le Livre noir du communisme français de 1997 (qui a été publié en anglais en 1999 par Harvard University Press), et des critiques selon lesquelles certains chiffres auraient été surestimés dans le cadre des efforts déployés par les auteurs pour parvenir au chiffre rond de 100 millions. Nous avons comparé les données du Livre noir avec d'autres sources. Cependant, nous ne sommes pas d'accord avec la critique selon laquelle les victimes de famines causées par l'homme, comme l'Holodomor en Russie ou le Grand Bond en avant, ne devraient pas être comptées. Ces famines n'auraient pas eu lieu sans le comportement criminel des régimes qui les ont provoquées.

    How the CCP killed (at least) 50 million Chinese.
    Comment le PCC a tué (au moins) 50 millions de Chinois.

    Pour la Chine, notre estimation de 50 millions de victimes est extrêmement prudente. D'autres pensent que le chiffre est plus proche de 80 millions. Pendant la guerre civile, les communistes ont tué quelque 3 millions de civils, souvent pour la seule raison qu'ils étaient perçus comme des "ennemis de classe". (Les nationalistes ont également tué de nombreux civils, bien sûr). Dans les années qui ont suivi la prise du pouvoir, le PCC, sous la direction du président Mao, a exécuté au moins un million de Chinois qualifiés d'"ennemis de classe" ou de "contre-révolutionnaires". Il y a également eu des famines créées par l'homme avant 1958, qui ont fait 500 000 victimes supplémentaires. Le Grand Bond en avant et sa conséquence, la Grande famine chinoise, se sont déroulés de 1958 à 1962 et sont largement considérés comme la plus grande catastrophe d'origine humaine de l'histoire. Là encore, les estimations des victimes varient et, en utilisant notre méthode consistant à trouver une moyenne entre différents chercheurs fiables, nous avons compté 38,5 millions de victimes (d'autres pensent que le nombre est beaucoup plus élevé). Un chiffre moins controversé indique que 1,5 million de personnes ont été exécutées pendant le Grand Bond en avant pour se débarrasser des opposants et des dénonciateurs. 2 millions est une estimation prudente des personnes tuées pendant la Révolution culturelle. Les spécialistes estiment qu'en excluant les périodes du Grand Bond en avant (1958-1962) et de la Révolution culturelle (1966-1976), les victimes de 1950 à Tiananmen (1989) qui ont été soit exécutées, soit tuées de manière extrajudiciaire, soit tuées pendant la répression des manifestations, soit affamées ou épuisées dans des camps de travail, étaient au moins 3 millions. En comptant 500 000 victimes de l'ère post-Tiananmen, nous considérons que certains comptes "minimalistes" d'universitaires concernant les décès au Tibet et au Xinjiang restent fidèles à notre méthode, même si nous soupçonnons que le PCC a été beaucoup plus meurtrier ces dernières années.

    Nous sommes conscients que le résultat total, 50 millions, est une estimation très prudente. Le regretté Rudolph J. Rummel, que le PCC et certains historiens occidentaux aiment critiquer mais qui était un universitaire américain respecté à la carrière académique irréprochable, avait initialement estimé les victimes du PCC jusqu'à l'année 1987 (évidemment, le PCC a continué à tuer après cette date) à 38,7 millions mais, à mesure que de nouveaux documents faisaient surface, notamment sur le Grand Bond en avant, il a révisé son estimation à 76,7 millions.

    Laurel wreaths at the Victims of Communism Memorial, including Bitter Winter’s.
    Couronnes de laurier au Mémorial des victimes du communisme, y compris celle de Bitter Winter.

    Qu'il s'agisse de 50 ou de 76,7 millions de personnes, chaque unité de cette statistique correspond à un être humain, qui a vécu, aimé, espéré, a eu des parents et des amis, et a cru en un avenir que le PCC a cruellement détruit. Si nous devons célébrer quelque chose le 1er juillet, nous devons célébrer les victimes. Bitter Winter l'a fait le 11 juin, lorsque nous avons offert une couronne de laurier au monument aux victimes du communisme de Washington DC, en mémoire de ceux qui ont été assassinés par le PCC, lors d'une cérémonie internationale organisée par la Fondation pour la mémoire des victimes du communisme, une organisation autorisée par une loi unanime du Congrès américain en 1993. Physiquement ou métaphoriquement, préparez votre couronne de laurier aujourd'hui et versez une larme pour les 50 millions (au moins) de victimes de l'organisation la plus criminelle qui se soit jamais consacrée au meurtre de masse dans l'histoire de l'humanité.