Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 834

  • GPA : une majorité des députés belges au Parlement Européen y sont favorables

    IMPRIMER

    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Les députés belges au Parlement européen en majorité pour la GPA...

    La grande majorité des députés belges au Parlement européen ne pensent pas que la GPA soit contraire aux droits de l’homme, à la dignité de la femme et à l’interdiction de traffic d’enfants. 

    Parmi ces députés figurent Philippe Lamberts (Greens/EFA), Guy Verhofstadt et Louis Michel (ALDE), et Tom Vandenkendelaere (EPP). (Voir la liste complète des votes ici ), qui tous, se sont en fait opposés à un  amendement qui mettait en cause la pratique des mères porteuses.

    La Résolution sur le rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde 2017 et la politique de l’UE en la matière a finalement été adoptée le 12 décembre 2018, sans condamnation quelconque de la GPA.

    En Belgique, la pratique des mères porteuses est tolérée, mais le droit de la filiation constitue un obstacle à son développement. Par conséquent, la mère porteuse est tenue d’abandonner l’enfant. Après quoi, le couple commanditaire peut introduire une procédure d’adoption plénière de l’enfant abandonné. En conjuguant procréation médicalement assistée et adoption, la GPA belge détourne ainsi l’institution de l’adoption, créant volontairement une situation d’abandon de l’enfant (Voir dossier de l’IEB).

    Tant au niveau national qu’international, la Belgique semble donc décidée à nourrir un silence sur la GPA, encourageant ainsi une pratique manifestement contraire aux droits de l’homme.

    Et pourtant, l'Espagne vient de réaffirmer son opposition à la GPA : « La pratique de la gestation pour autrui est contraire à la déontologie médicale, étant considérée comme une atteinte à la dignité de la femme et au bien supérieur de l’enfant », énonce la version provisoire du nouveau Code de déontologie médicaleespagnol. Une pratique que le Dr. Jacinto Batiz, secrétaire de la Commission centrale de déontologie de l’OMC (Comision Medica Colegial), juge inadmissible du point de vue éthique et déontologique : « Ce n’est pas un acte totalement libre, mais influencé par une prestation économique qui conditionne la décision et le consentement. » Il rappelle que la GPA se distingue du don d’organes ou de tissus car elle suppose « de vivre neuf mois avec un nouvel être qui dépend d’une femme à chaque minute, avec les conséquences affectives et émotionnelles que cela implique ».

    Pour rappel, les contrats de GPA, à titre gratuit ou onéreux, sont considérés comme nuls en Espagne.

    Sources : médicosypacientes.com, Word Youth Alliance

  • Mauvaise Année aux méchants !

    IMPRIMER

    Macaire 6a00d83451619c69e201bb086ab4ba970d-250wi.jpgIl n’est pas trop tard pour 2019: les vœux  imprécatoires de Mgr Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France, valent le détour: pour les bonnes résolutions, que chacun s’examine.  Lu sur le site web « riposte catholique »  :

    « Cette année, je le dis et je le souhaite, ne sera ni bonne ni bénie pour les méchants. La Parole de Dieu est suffisamment limpide sur ce point : le Seigneur garde les pas de ses fidèles, MAIS Il se lève contre l’engeance des méchants (Is 31,2), Il les fait disparaître (1Sam 2,9), les retranche du pays (Pr 2,22 ; 10,3), les extirpe (Ps 37,9), met fin à leur agitation (Jb 3,17) et à leur arrogance (Is 13,11), Il brise leur bâton (Is 14,5), les fait trébucher (So 1,3) chanceler, succomber (Ps 27,2) et les écrase sur place (Jb 40,12). Ces paroles ne sont pas tendres pour un début d’année et pour des vœux. Mais elles ont le mérite d’être claires sur les vœux que le Seigneur lui-même formule pour son peuple depuis la nuit des temps.

    Inutile de souhaiter à tout va « bôn’ané bôn’santé, amouréréussite, fwa en JéziKri » car nous savons bien que l’année ne sera bonne ni pour les riches, ni pour les bien-portants, ni pour ceux qui réussiront, ni même pour les amoureux ou les croyants, s’il n’y a pas, dans notre pays, davantage de fraternité, de bonté, de vérité, de pardon, de douceur, de solidarité, de guérison, sans parler du souci du Bien-Commun, de la prière, du silence, de l’écoute, de la générosité, ou encore de la chasteté, de la politesse et de la bienveillance.

    Qui peut être heureux, qui peut passer une Bonne Année, quand on se sent menacé partout par la méchanceté, le mépris, l’individualisme, les complots, les propos venimeux, le mensonge, la vanité, l’orgueil, la luxure, les divisions, la violence, le vacarme … ?

    Ce disant, je ne parle pas que des païens. C’est à mes frères chrétiens de toutes confessions, et en particulier aux catholiques pratiquants et engagés, que je m’adresse. Certains d’entre nous se laissent aller à des attitudes mauvaises, non seulement dans leur famille ou leur vie sociale, mais aussi au sein de l’Église ou lorsqu’ils la représentent devant d’autres. Des fidèles sont parfois capables de se montrer d’autant plus violents et méchants que leur responsabilité dans la communauté chrétienne et leur fréquentation de leur Église leur donne bonne conscience, se montrant d’autant plus arrogants qu’ils se croient légitimés par une certaine supériorité… Malheur ! Ont-ils oublié que la prière des méchants est une abomination pour le Seigneur (Pr 15,8) !?

    Même s’il se trouve de « bonnes » justifications humaines pour manquer à la charité, un chrétien qui se montre violent, méprisant et distant avec ses collègues est un hypocrite : « celui qui n’aime pas son frère qu’il voit ne saurait aimer son Dieu qu’il ne voit pas » (1Jn 4,20). Une personne de l’Église qui se montre violente au cours d’un conflit de voisinage, alors qu’elle proclame la Parole de Dieu, commet un blasphème autant qu’une abomination : « tu ne prononceras pas à tort le nom de ton Dieu » (Ex 20,7). Un croyant qui, pensant être dans son bon droit, critiques sans cesse les autres et colporte des médisances et des calomnies, n’est pas quelqu’un qui craint Dieu : « ne jugez pas pour ne pas être jugés » (Mt 7,1). Un responsable d’Église qui, du haut de sa fonction, traite les autres fidèles avec mépris, est un « sépulcre blanchi » (Mt 23,27) : etc… Tous ceux-là seront jugés plus durement que les habitants de Sodome et Gomorrhe.

    On peut duper un évêque, un curé ou un pasteur par une attitude mielleuse, mais on ne trompe pas Dieu ! Les baptisés qui n’imitent pas Jésus Christ ne seront pas excusés parce qu’ils prient et servent l’Église H24 : bien au contraire, cela ne rendra que plus sévère leur condamnation. Comment le Seigneur pourrait-il accorder sa grâce à ceux qui ajoutent le scandale au péché, contristent l’Esprit-Saint et empoisonnent le Corps du venin de la méchanceté ?! Je le répète : « le jugement sera sans Miséricorde pour qui n’a pas fait Miséricorde » (Jc 2,13). Travailler à faire passer aux autres une très mauvaise année 2019, c’est se préparer pour soi-même une très mauvaise éternité.

    Que 2019 soit donc une année de guérison de nos méchancetés. « La cognée est à la racine » (Mt 3,10), mais il est encore temps : convertissons-nous !

    Ref .Mauvaise Année aux méchants !

    JPSC

  • Le cardinal Philippe Barbarin : Famille Chrétienne dresse le portrait d'un homme de foi dans la tourmente

    IMPRIMER

    De Samuel Privot sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Cardinal Barbarin : portrait d'un homme de foi dans la tourmente

    La tempête médiatique qui gronde sur l’archevêque de Lyon est-elle proportionnelle aux erreurs de gouvernance commises et reconnues ? Portrait d’un homme de foi dans la tourmente.

    Le cardinal Philippe Barbarin

    Né en 1950, il est ordonné en 1977 pour le diocèse de Créteil. Nommé évêque de Moulins en 1998, il devient primat des Gaules en 2002. Il manifeste contre le mariage pour tous et soutient les chrétiens d’Orient en visitant Mossoul en 2017.

    « Je ne peux pas me défiler », a martelé le cardinal face aux juges en assumant sa charge de primat des Gaules. À la barre, il n’a pas cherché à esquiver les questions qui pleuvaient sur lui comme des flèches. Il est resté debout au sens propre comme au figuré. Entre deux audiences, il passe pour certains pour un nouveau saint Sébastien, criblé par les perches des micros et les flashs crépitants des photographes.

    Mais comment résister à un tel assaut médiatique ? Il endure une pression énorme qui le fait descendre, depuis le printemps 2015, bien en dessous des limites normales où un homme peut garder la tête froide. Interrogé sur Radio Notre-Dame, en novembre dernier, il expliquait : « Le Bon Dieu me garde en paix. Plein de gens prient pour moi... Je fais l’objet d’attaques considérables venant de toutes parts et qui ne peuvent être raisonnées. C’est possible que je m’effondre demain matin en faisant un burn-out ou une dépression... »

    Cela dit, Philippe Barbarin n’est pas Calimero. Rien à voir avec ce gentil poussin de bande dessinée qui passe son temps à répéter que c’est « vraiment trop injuste ». Il souffre, mais en silence. « Je le sens profondément révolté par les agissements des prêtres pédophiles », confie François Morinière, ancien patron du quotidien L’Équipe. Ce proche était présent pour le soutenir pendant les heures difficiles du procès. « Il est face au mystère du mal. »

    Face à ses propres limites aussi. Le 18 novembre 2016, le cardinal a fait son mea culpa dans la primatiale Saint-Jean : « Je demande pardon devant Dieu et devant tout notre diocèse de n’avoir pas pris les devants pour enquêter comme il aurait fallu dès qu’un premier témoignage m’était parvenu, pardon de ne pas avoir sanctionné immédiatement un prêtre pour ses actes anciens, très graves et clairement indignes de son ministère, pardon de mes erreurs de gouvernance qui ont occasionné un tel scandale. » Jamais le cardinal n’a prétendu avoir agi à la perfection. Ni ses avocats, comme Me Jean-Félix Luciani : « Imaginez, une seconde, être à sa place. Il a reconnu des erreurs de gouvernance, mais cela valait-il vraiment d’être accusé de la sorte ?! »

    Lire la suite sur le site de Famille Chrétienne

  • Le choix du Panama comme hôte des prochaines Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) montre la “considération” du pape François pour ce pays

    IMPRIMER
    De Xavier Le Normand sur le site d'I.Media :

    JMJ : “Le soutien et l'accompagnement que le pape François vient apporter à la pastorale des jeunes d'Amérique latine marqueront l'histoire”, estime l’ambassade du Panama près le Saint-Siège (ENTRETIEN)

    Le choix du Panama comme hôte des prochaines Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) montre la “considération” du pape François pour ce pays, explique-t-on à l’ambassade panaméenne près le Saint-Siège en réponse aux questions d'I.MEDIA. En participant au rassemblement du 23 au 28 janvier 2019, le pape pourra offrir une “consolation” à ce pays marqué par l’immigration.

    Qu’attend le Panama de ces JMJ et de la visite du pape François ?

    Pour le Panama, le plus important de cette rencontre est la grande opportunité offerte à l’isthme centraméricain, aux pays des Caraïbes et aux nations les plus proches d’Amérique du Sud, de vivre une Journée mondiale de la jeunesse, opportunité jusqu’à présent limitée de la région. Les jeunes de la région auront l’occasion magnifique de rencontrer d’autres jeunes du monde – et le Saint-Père – pour parler de leurs souffrances et de leurs espoirs. Il en va de même pour les jeunes des Caraïbes. Par exemple, plus de 450 jeunes Cubains participeront à ce grand rassemblement mondial.

    En ce qui concerne les paroles que le pape François adressera aux jeunes et au monde entier, nous attendons sa consolation concernant les problèmes liés à la migration forcée en Amérique latine et dans d'autres régions du monde qui sont harcelées par l'intolérance. Nous savons aussi que le pape François a beaucoup à nous dire au sujet de la protection de la maison commune, mais aussi sur la situation des femmes et de la famille en Amérique latine. Le soutien et l'accompagnement que Sa Sainteté vient apporter à la pastorale des jeunes d'Amérique latine marqueront l'histoire. Nous savons qu'après le synode sur les jeunes, cette illumination du pape sur la jeunesse sera très inspirante.

    Lire la suite

  • Humana communitas : la lettre du pape à l’occasion du 25e anniversaire de l'Académie pontificale pour la Vie

    IMPRIMER

    Message du Saint-Père le 15 janvier 2019 Humana communitas, La communauté humaine. Lettre au président de l’Académie pontificale pour la vie à l’occasion du XXVe anniversaire de son institution. (source)

    La communauté humaine est le rêve de Dieu même avant la création du monde (cf. Ep 1,3-14). C’est en elle que le Fils éternel engendré de Dieu a pris sa chair et son sang, son cœur et ses relations affectives. Dans le mystère de l’engendrement la grande famille de l’humanité peut se retrouver. En effet, l’initiation familiale à la fraternité entre les créatures humaines peut être considérée comme un véritable trésor caché, en vue du réaménagement communautaire des politiques sociales et des droits de l’homme, dont on ressent aujourd’hui une forte nécessité. C’est pour cela que nous devons être de plus en plus conscients de notre commune origine de la création et de l’amour de Dieu. La foi chrétienne confesse l’engendrement du Fils en tant que mystère ineffable de l’unité éternelle de « faire être » et d’« aimer » qui réside dans l’intimité de Dieu Un et Trine. L’annonce renouvelée de cette révélation négligée peut ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de la communauté et de la culture humaines, qui invoquent aujourd’hui – alors qu’elle « gémit et souffre les douleurs de l’enfantement » (cf. Rm 8,22) – une nouvelle naissance dans l’Esprit. Dans le Fils Unique se révèle la tendresse de Dieu et sa volonté de rédemption de chaque humanité qui se sent perdue, abandonnée, rejetée et condamnée sans rémission. Le mystère du Fils éternel, qui s’est fait un de nous, scelle une fois pour toute cette passion de Dieu. Le mystère de sa Croix – « pour nous et pour notre salut » – et de sa Résurrection – comme « le premier-né d’un grand nombre de frères » (Rm 8,29) – nous dit jusqu’à quel point cette passion de Dieu s’adresse à la rédemption et à l’accomplissement de la créature humaine.

    Nous devons rendre évidente cette passion de Dieu pour la créature humaine et pour son monde. Elle a été faite par Dieu à son « image » – « homme et femme » il la créa (cf. Gn 1,27) – comme créature spirituelle et sensible, consciente et libre. La relation entre l’homme et la femme constitue le lieu éminent dans lequel la création entière devient interlocutrice de Dieu et témoin de son amour. Notre monde est la demeure terrestre de notre initiation à la vie, le lieu et le temps en lesquels nous pouvons déjà commencer à goûter la demeure céleste à laquelle nous sommes destinés (cf. 2 Co 5,1), où nous vivrons en plénitude la communion avec Dieu et avec tous. La famille humaine est une communauté d’origine et de destination, dont la réussite est « cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,1-4).

    Lire la suite

  • Etats-Unis : défiance record à l'égard des religieux

    IMPRIMER

    De Pierre Sautreuil sur le site du journal La Croix :

    Défiance record des Américains envers les religieux

    D’après un sondage effectué par l’institut Gallup, la confiance des Américains envers l’Église catholique aurait atteint en 2018 son niveau le plus bas depuis 1977.

    La confiance des Américains envers le clergé, toutes confessions confondues, est à son plus bas niveau depuis 1977, selon un rapport publié en décembre par l’institut de sondage américain Gallup. D’après cette étude, seuls 37 % des Américains considèrent que les religieux ont, dans leur ensemble, un niveau éthique élevé ou très élevé.

    Réalisé du 3 au 12 décembre 2018 auprès de 1 025 personnes, ce sondage s’inscrit dans la continuité des études réalisées d’année en année par Gallup, et qui ont illustré une érosion sans discontinuer de la confiance des Américains dans leurs clergés depuis 2009.

    Cette tendance est d’autant plus notable chez les catholiques américains, qui ne sont que 31 % à considérer que les religieux ont un niveau éthique élevé ou très élevé. Les protestants, à l’inverse, sont 48 % à accorder leur confiance au clergé.

    Scandales d’abus sexuels

    « La perception publique de l’honnêteté et de l’éthique du clergé continue de décliner suite à une année marquée par les scandales d’abus sexuels au sein de l’Église catholique », peut-on lire dans les conclusions de l’étude. De nombreux scandales d’abus sexuels visant l’Église catholique ont émergé au cours de l’année 2018 dans divers pays, principalement aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe.

    En août 2018, le grand jury de Pennsylvanie a publié un rapport de 1 300 pages révélant qu’au moins 300 prêtres auraient abusé de plus d’un millier d’enfantsdepuis les années 1950 dans six diocèses de l’État, et que ces « prêtres prédateurs » auraient été protégés par leur hiérarchie. La parution de ce rapport avait conduit en septembre à la démission de Mgr Donald Wuerl, archevêque de Washington.

    Le pape accepte la démission du cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington

    Plus tôt dans l’année, en mai 2018, la totalité des 32 évêques chiliens avaient remis leur démission, geste sans précédent, après leur gestion calamiteuse des scandales d’abus sexuels.

    Le pape François avait reconnu le 11 avril 2018, avoir commis « de graves erreurs dans l’évaluation et la perception de la situation » au Chili, après avoir pris connaissance des conclusions d’une enquête sur des abus sexuels commis par le clergé.

  • Chine : la persécution des catholiques clandestins se poursuit

    IMPRIMER

    Du site "Bitter Winter" :

    Et la persécution des catholiques clandestins se poursuit...

     

    Le gouvernement chinois continue d’utiliser l’accord de principe avec le Vatican pour obliger toutes les églises clandestines à rejoindre celles approuvées par l’État.

    En dépit de l’accord avec le Vatican, le Parti communiste chinois (PCC) renforce la répression et la persécution des églises catholiques clandestines et de ses fidèles. Cet accord conclu il y a près de quatre mois était censé apaiser des tensions qui duraient depuis plusieurs décennies au sujet de la nomination des évêques.

    Dans le cadre de l’accord Vatican-Chine de 2018, le pape François a reconnu la légitimité de sept évêques nommés par le gouvernement chinois qui, n’ayant pas été choisis par le Vatican, avaient été excommuniés. À son tour, Pékin a enfin reconnu l’autorité du pape de manière formelle.

    « La Chine et le Vatican continueront à maintenir la communication et à faire avancer le processus d’amélioration des relations entre les deux parties », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères dans un communiqué publié alors.

    Et pourtant, le PCC va à l’encontre de cette déclaration : il ne fait qu’empirer ses relations avec les églises du pays.

    Début décembre, des agents d’un poste de police du comté de Taining, dans la ville-préfecture de Sanming, dans la province de Fujian, au sud-est de la Chine, ont fait irruption dans un lieu de réunion clandestin de l’Église catholique dans le but d’arrêter le prêtre et les religieuses de l’église. Quand leur mission a échoué, les agents ont menacé un fidèle âgé : « Si on ne trouve pas le prêtre, on vous emmènera tous ».

    Catholicisme en Chine,Église catholique clandestins,L’accord entre le Vatican et la Chine
    Le dortoir de l’église catholique du comté de Taining. Ce jour-là, la police a utilisé une échelle pour entrer illégalement dans le bâtiment afin de retrouver et d’arrêter le prêtre.

    Lire la suite

  • L’évolution, théorie scientifique ou dogme scientiste ? Bruxelles, conférence de Stéphane Mercier le 19 février

    IMPRIMER
    image.jpg« L’évolution » | Conférence de Stéphane Mercier : 19 février

    Bienvenue à la prochaine conférence de Stéphane Mercier :

    L’évolution, théorie scientifique ou dogme scientiste ?

    Platon déjà notait que ceux qui emploient les mêmes mots en leur donnant un sens différent s’engagent inéluctablement dans un dialogue de sourds.
    De quoi parle-t-on quand on évoque l’évolution ? L’évolution est-elle l’antithèse de la création ? Et d’ailleurs, croire en la Création et être « créationniste », est-ce la même chose ?
    Le plus intriguant, philosophiquement parlant, est le dogmatisme passionné qui semble interdire tout débat en la matière, comme s’il était dangereux de seulement poser des questions et d’attendre des réponses convaincantes…


    Inscriptions ici : http://bit.ly/philoBXL-in 
    ENTRÉE LIBRE - Parking gratuit

    ADRESSE
    Maison du Roy d’Espagne - Grand-Place 1, 1000 Bruxelles - Salle à l’étage

    Prochaines dates :
    - 19 février: L’évolution
    - 12 mars : Moïse ou Platon ?
    - 23 avril : Les goûts et les couleurs
    - 21 mai : Mauvais genre
    - 18 juin : «  Vous serez comme des dieux »
    ---
    Twitter : https://twitter.com/philoBXL 
    Facebook : https://www.facebook.com/event[…]12836255443438/ 
    S’inscrire à notre canal : https://www.youtube.com/channe[…]asTSYYUUhclWbfQ

  • Elections en RDC : Les évêques congolais expliquent au Conseil de Sécurité de l’Onu les balokuta du régime Kabila

    IMPRIMER

    Ambongo 2017-01-01t064403z_1213149357_rc1ebb7721b0_rtrmadp_3_congo-politics_0.jpgLa Conférence épiscopale congolaise (CENCO) a expliqué au Conseil de sécurité des Nations unies comment elle avait organisé son observation des élections présidentielle et législatives du 30 décembre, observation menée dans le cadre de « l’engagement socio-politique de l’Eglise ». Lu sur le site web de la « Libre Afrique » :

    La Cenco a formé 41.026 observateurs et obtenu l’accréditation de 40.850 d’entre eux, a expliqué Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale. Les 176 observateurs qui n’ont pas obtenu l’accréditationont servi « à l’observation des incidents en dehors des centres de vote ». Les 959 observateurs prévus pour les circonscriptions de Beni, Beni-ville, Butembo-ville et Yumbi n’ont pas été déployés puisque ces circonscriptions ont été privées de vote pour diverses raisons.

    Ce sont donc 39.824 observateurs formés par la Cenco qui ont été déployés, à hauteur de 1 à 2 par bureau de vote et au moins 1 dans chacun des 21.784 centres de vote du pays, « soit une couverture globale de 100% des bureaux de vote prévus par la Ceni » (Commission électorale nationale indépendante).

    600 téléphones satellitaires

    On sait que les autorités congolaises ont coupé la transmission des SMS après le vote. Au moment de la coupure, « la Cenco avait déjà reçu au moins 43% des données ». Une partie de ses observateurs détenaient 600 téléphones satellitaires Thuraya pour les zones non couvertes par la téléphonie mobile et utilisés également « pendant la coupure des SMS ».

    Les observateurs de la Cenco ont travaillé « en synergie » avec ceux de l’Eglise du Christ au Congo (protestants) et de la Symocel (Synergie des missions d’observation électorales citoyennes).

    La mission d’observation de la Cenco disposait d’un Centre de collecte et de traitement des données, dotée d’un call center où travaillaient 408 agents.

    71,5% des suffrages collectés

    Toutes ces dispositions ont permis à la mission d’observation de la Cenco de collecter 13.110.999 suffrages exprimés, sur un total de 18.329.318, soit 71,5% des suffrages.

    Deux systèmes de comptage ont donné les mêmes tendances, qui ont permis à la Cenco de conclure que « les résultats de l’élection présidentielle, tels que publiés par la Ceni, ne correspondant pas aux données collectées » par sa mission d’observation. La conférence épiscopale a donc prié le Conseil de sécurité de demander « à la Ceni de publier le plus vite possible les procès verbaux des centres (de vote) pour donner aux candidats la possibilité de comparer leurs données à celles de la Ceni » en vue « d’enlever les doutes ».

    Ref. Comment l’Eglise a obtenu ses résultats électoraux?

    Cause toujours : il eût été plus avisé de faire pression sur le conseil de sécurité avant les élections en exigeant que, dans le climat menaçant qui prévalait, celles-ci se déroulent en présence d’une mission internationale de contrôle plutôt que de vouloir confier maintenant à la Ceni un exercice supplémentaire de tripatouillage post-électoral.

    A part quelques gesticulations, a posteriori il n’y a rien à attendre des enceintes internationales: d’autant plus que le leurre Tshisekedi semble fonctionner dans l’opinion congolaise elle-même (du moins pour l’instant) …  

    JPSC

  • Il faut être nostalgique, aujourd’hui, pour que l’avenir reste humain

    IMPRIMER

    Une chronique littéraire de Louis Cornellier sur le site canadien "Présence-Info.ca" :

    La nostalgie de Bellamy

    Avec Demeure. Pour échapper à l’ère du mouvement perpétuel (Grasset, 2018), le Français François-Xavier Bellamy signe un élégant réquisitoire contre une modernité qui a fait de la fuite en avant son idéologie.

    Ce qui définit le progressisme actuel, écrit le philosophe, ce n’est pas l’idée que nos sociétés ont des défauts qui doivent être corrigés; c’est plutôt la conviction que le changement est toujours préférable à la stabilité, que le mouvement vers l’avant vaut toujours mieux que l’immobilisme. «Et c’est précisément par là, écrit Bellamy, qu’il constitue un sophisme dangereux: croire par principe dans la supériorité de l’avenir, c’est ignorer qu’il y a dans l’héritage de l’histoire, et dans la réalité du présent, des biens infinis qui méritent d’être admirés, d’être protégés et transmis. Nous enjoindre sans cesse d’aller toujours de l’avant, c’est déprécier du même coup tout ce que nous avons en partage, ici et maintenant.» Cet optimisme de principe est, n’hésite pas à conclure Bellamy, «un nihilisme: il décrète que ce monde ne vaut rien, puisque tout autre monde sera meilleur».

    La charge, qui brille par son raffinement stylistique et par sa profondeur philosophique, fait mouche. Pendant des décennies, les choses, croyait-on, étaient claires: la gauche se réclamait du progressisme et la droite était assimilée au conservatisme. La réalité, cependant, brouille les cartes. Depuis des décennies, la droite capitaliste se nourrit de «destruction créatrice», de changement et d’évolution technique. La gauche de tendance socialiste, en revanche, résiste à ce rouleau compresseur et défend des droits sociaux qui n’ont rien de nouveau. Plus récemment, une certaine gauche, au nom du progressisme, a tourné le dos à de vieux idéaux en rejetant les idées de nation et en faisant de toutes les minorités, et non plus des pauvres et des travailleurs, son nouveau prolétariat. La droite capitaliste et la nouvelle gauche se rejoignent donc, notamment, dans le principe du sans-frontiérisme.

    Gauche et conservatisme

    Je me suis toujours défini, à tort, diront certains, comme un homme de gauche et je n’ai pas eu de scrupule, pendant des années, à me dire progressiste. Je prends toutefois conscience, aujourd’hui, en lisant Bellamy, plutôt identifié à la droite, et après avoir lu les essais du cinéaste Bernard Émond, clairement identifié à la gauche, que cette dernière étiquette ne me convient pas parce qu’elle désigne une idéologie que je rejette.

    La modernité s’est d’abord opposée à ce que le philosophe anglais David Hume appelait le «sophisme naturaliste», c’est-à-dire l’idée selon laquelle ce qui est doit être. Cette opposition était une manière d’affirmer que la tradition, en elle-même, n’a pas de valeur, que ce qui est ne devrait peut-être pas être. Cette critique moderne du conservatisme représentait une avancée de la liberté de juger. Or, constate Bellamy, nous sommes désormais aux prises avec le sophisme contraire, qui affirme que «ce qui va arriver est forcément meilleur que ce qui existe déjà». Jadis, le passé nous écrasait en s’imposant sans autre forme de procès. Aujourd’hui, passé et présent sont souvent méprisés et rejetés sous prétexte que «l’innovation est forcément un bien» et que le monde sera nécessairement meilleur demain.

    Lire la suite

  • Où en est la célébration de la messe traditionnelle dans le monde ?

    IMPRIMER

    Du site "Paix liturgique" :

    SITUATION DE LA LITURGIE TRADITIONNELLE DANS LE MONDE A LA FIN DE L’ANNÉE 2018

    Paix liturgique a entrepris de publier chaque année un bilan du développement de la messe traditionnelle dans me monde : ce bilan que nous présentons aujourd’hui pour la première fois comprendra trois parties

    - La première partie présentera la situation des célébrations dans le monde

    - La seconde sera consacrée aux prêtres qui célèbrent cette liturgie

    - La troisième essayera de fournir des éléments sur les fidèles qui sont favorables à ces célébrations

    Nous avons demandé à Christian Marquant, qui a présenté ce travail à la 5éme journée Summorum Pontificum, qui s’est tenu à Rome le 29 octobre 2018, de répondre à nos questions


    Q –Nous allons évoquer dans ce premier entretien les messes traditionnelles qui sont célébrées de par le monde : que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

    Christian Marquant - Avant de vous répondre je désire faire deux remarques indispensables sur la précision de ce que je vais dire.

    Tout d’abord ce que nous commençons cette année n’a jamais été réalisé d’une manière aussi complète, aussi, malgré la rigueur qui a été la nôtre dans la réalisation de ce travail, il est tout à fait possible que nous ayons fait des erreurs ou oublié certains éléments.

    De ce fait, nous remercions par avance toutes ceux qui le pourront de nous faire part de leurs remarques et corrections, notre désir étant de publier à la fin de l’année 2019, pour les 50 ans de la publication du nouvel Ordo Missæ un bilan plus complet et plus exact que celui que nous présentons pour 2018.

    Pour revenir à votre question je ferais remarquer tout d’abord que 49 ans après la prétendue interdiction de la messe traditionnelle, celle-ci est désormais célébrées, et régulièrement, sur les 5 continents En Europe et en Amérique bien sûr mais aussi en Asie, en Afrique et en Océanie : un tel développement n’était pas même envisageable il y a un demi-siècle.

    Lire le suite sur "Paix liturgique"

  • En 2018, 245 millions de chrétiens ont été persécutés en raison de leur foi

    IMPRIMER

    https://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens

    De Thomas Oswald sur le site aleteia.org :

    Un chrétien sur neuf est persécuté dans le monde 

    L'association protestante Portes Ouvertes publie ce 16 janvier son Index mondial 2019 de persécution des chrétiens. Il met en évidence une aggravation des atteintes à la liberté religieuse.

    Michel Varton, directeur de Portes Ouvertes France commente la sortie de l’Index mondial de persécution des chrétiens 2019 : « Les persécutions contre les chrétiens s’aggravent pour la septième année consécutive ! Si l’on devait les comparer à un lac, il se serait à la fois élargi et approfondi ». D’après cet indes, en 2018, quelque 245 millions de chrétiens auraient été « fortement persécutés » en raison de leur foi, soit un chrétien sur neuf. Globalement, l’indice de persécution établi par l’ONG augmente de 2,7% entre 2018 et 2019.

    Aggravation rapide en Afrique

    Le « lac » dépasse manifestement ses frontières habituelles notamment en Afrique, où de plus en plus de pays sont touchés par l’extension d’un islam radical et intolérant. C’est notamment le cas au Mali, au Niger et en Centrafrique. Le Nigeria, quant à lui, connaît une explosion de violence dans un contexte de conflit entre éleveurs peuls musulmans et agriculteurs chrétiens.

    3.731 chrétiens ont été tués en raison de leur foi en 2018, contre 2.000 en 2017. Encore ces nombres ne concernent-ils que les faits attestés et vérifiables, prévient l’équipe de Portes Ouvertes présentant l’Index. En effet, le nombre de chrétiens assassinés en raison de leur foi serait supérieur.

    Dans beaucoup de pays abonnés aux places de cancres de l’Index annuel, les organismes internationaux rencontrent de grandes difficultés à chiffrer les exactions. À commencer par la Corée du Nord, où résideraient entre 200.000 et 400.000 chrétiens, toujours selon Portes Ouvertes. Numéro un des pays les plus répressifs depuis 18 ans, il ne connaît pas d’ouverture sur le plan intérieur, malgré les récents échanges encourageants avec la Corée du Sud.

    Chine et Inde, leviers de la persécution religieuse

    Mais les deux pays qui « creusent le lit du lac » continue Michel Varton sont les deux plus peuplés au monde, l’Inde et la Chine. Le christianisme y est vu comme un élément étranger à l’identité nationale, qu’il convient de réprimer, voire d’éradiquer. Portes Ouvertes dit avoir cessé de présenter les visages des chrétiens indiens qui témoignent sur son site web.

    Le gouvernement indien, géré par les nationalistes hindous du parti BJP, emploie d’après elle le traçage biométrique pour retrouver les chrétiens. Les prochaines élections, en mai-juin 2019, apportent peu d’espoir de changement, puisque le parti au pouvoir est en tête des sondages. Sans compter que des chrétiens constatent avoir été gommés des listes électorales.

    Il y aurait pourtant une façon optimiste de lire cet Index alarmant, à savoir que si beaucoup de chrétiens sont persécutés en raison de leur foi, c’est parce qu’ils sont de plus en plus nombreux. Cette argumentation pourrait par exemple se fonder sur les étonnantes réussites des Églises protestantes en Iran et en Algérie où des dizaines de milliers d’anciens musulmans se tournent vers le Christ.

    Des signes d’espoir

    Pourtant, prévient Claire Lacroix, la responsable de l’information de Portes Ouvertes France, « cette vision optimiste est démentie par plusieurs exemples, comme celui de la Somalie. Ce pays, que nous classons à la troisième place de notre Index, derrière l’Afghanistan et la Corée du Nord, ne connaît aucune augmentation du nombre de chrétiens, mais ils sont encore plus persécutés qu’auparavant ! »

    Toutefois, des signes d’espoirs viennent, d’une façon inattendue, du Moyen-Orient. En Egypte et en Irak, la situation des chrétiens s’est sensiblement améliorée, selon les évaluations des équipes de Portes Ouvertes. Mais comme le conclut Claire Lacroix : « Le meilleur espoir ne réside pas dans des chiffres, mais dans des témoignages tels que celui de Samiha Tafik ». Cette Copte a été défigurée par l’explosion d’une bombe au Caire, mais elle parcourt le monde pour délivrer son message de paix : « Je ne veux pas me venger. Je prie pour les responsables de cette explosion, que Dieu leur montre le chemin. »