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Belgique - Page 2

  • Le rapport complet sur l'état de l'Eglise en Belgique

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    Pour accéder au rapport dans son intégralité et le télécharger, cliquez sur l'image ci-dessous :

     

  • "Sacré Coeur" : 54 séances programmées sur les écrans en Belgique francophone

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    Actuellement, 54 séances sont programmées en Belgique francophone (liste actualisée le 21 octobre).

    Bruxelles

    • Woluwe-Saint-Pierre : Cinéma Le Stockel (infos)
      • Mercredi 22 octobre à 16:10
      • Dimanche 26 octobre à 16:10
      • Mardi 28 octobre à 14:00
      • Jeudi 30 octobre à 18:30

    Brabant wallon

    • Jodoigne : Cinéma l'Etoile (infos)
      • Mercredi 22 octobre à 18:15
      • Samedi 25 octobre à 18:00
      • Dimanche 26 octobre à 16:00
      • Jeudi 30 octobre à 18:00
    • Rixensart : Ciné Centre (infos)
      • Jeudi 23 octobre à 18:10
      • Samedi 25 octobre à 18:15
      • Dimanche 26 octobre à 16:20
      • Mercredi 29 octobre à 18:10
    • Louvain-la-Neuve : Cinéma Pathé (infos)
      • Dimanche 2 novembre à 13:30
      • Dimanche 2 novembre à 16:00
      • Lundi 3 novembre à 13:30
      • Lundi 3 novembre à 19:30
      • Mardi 4 novembre à 13:30
      • Mardi 4 novembre à 19:30

    Namur

    • Couvin : Ciné Couvin (infos)
      • Mercredi 22 octobre à 18:10
      • Samedi 25 octobre à 18:20
      • Dimanche 26 octobre à 16:10
      • Mardi 28 octobre à 18:10
      • Jeudi 30 octobre à 16:00
    • Tamines : Cinéma Caméo (infos)
      • Mercredi 22 octobre à 18:10
      • Samedi 25 octobre à 18:20
      • Dimanche 26 octobre à 16:10
      • Mardi 28 octobre à 20:15
      • Jeudi 30 octobre à 16:00
    • Namur : Pathé Acinapolis (infos)
      • Dimanche 2 novembre à 13:30
      • Dimanche 2 novembre à 15:45
      • Lundi 3 novembre à 13:30
      • Lundi 3 novembre à 19:30
      • Mardi 4 novembre à 13:30
      • Mardi 4 novembre à 19:30

    Liège

    • Stavelot : Cinéma Versailles (infos)
      • Mercredi 22 octobre à 18:15
      • Vendredi 24 octobre à 18:00
      • Samedi 25 octobre à 16:30
      • Dimanche 26 octobre à 15:55
      • Mardi 28 octobre à 20:15
      • Jeudi 30 octobre à 18:15
    • Verviers : Cinéma Pathé (infos)
      • Dimanche 2 novembre à 13:30
      • Lundi 3 novembre à 13:30
      • Lundi 3 novembre à 19:30
      • Mardi 4 novembre à 13:30
      • Mardi 4 novembre à 19:30

    Luxembourg

    • Habay-la-Vieille : Cinéma Le Foyer (infos)
      • Jeudi 23 octobre à 18:15
      • Dimanche 26 octobre à 16:00
      • Mercredi 29 octobre à 18:15

    Hainaut

    • Charleroi : Cinéma Pathé (infos)
      • Dimanche 2 novembre à 13:30
      • Dimanche 2 novembre à 16:00
      • Lundi 3 novembre à 13:30
      • Lundi 3 novembre à 19:30
      • Mardi 4 novembre à 13:30
      • Mardi 4 novembre à 19:30
  • Ce que dit le rapport annuel de l'Eglise de Belgique

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    De Vincent Delcorps sur cathobel :

    L’Eglise belge publie son huitième rapport annuel ce mercredi : tout savoir en huit questions

    Pour la huitième année consécutive, l’Eglise de Belgique publie son rapport annuel. Si les principaux chiffres ont été communiqués plus tôt dans l’année, l’exercice reste utile – tant pour ses membres que pour l’extérieur.

    1. Quelle est la nationalité étrangère la plus représentée parmi les ministres du culte?

    Le terme "ministre du culte" désigne la personne active dans l’Eglise dont le salaire est pris en charge par les autorités fédérales. Il ne s’agit pas seulement de prêtres mais aussi de diacres ou de laïcs ayant suivi une formation spécifique. En Belgique, on comptait 2.172 ministres du culte en 2024, parmi lesquels 542 femmes. Si la grande majorité de ces ministres sont belges, 480 sont de nationalité étrangère. Les trois nations les plus représentées sont la République démocratique du Congo (160), la France (42) et l’Italie (22).

    2. Quel est le sanctuaire marial le plus fréquenté du pays?

    Notre pays compte quatre grands sanctuaires mariaux. Le plus grand d’entre eux est Scherpenheuvel, en Brabant flamand. L’an dernier, il a accueilli environ 700.000 pèlerins. S’ensuivent Banneux (360.000), Oostakker (270.000) et Beauraing (200.000). Les sanctuaires mariaux constituent des lieux clés pour vivre sa foi en Belgique: au total, c’est plus de 1,5 million de personnes qui s’y sont rendues en 2024. 42 équivalents temps plein y travaillent, aux côtés de 288 bénévoles.

    3. Parmi les personnes qui ont été baptisées, quelle est la proportion de catéchumènes?

    On en a déjà parlé à plusieurs reprises sur nos médias: le phénomène du catéchuménat est en pleine croissance dans notre pays. Chaque année, de plus en plus d’adolescents et d’adultes sont baptisés – le plus souvent durant la nuit de Pâques. Il n’empêche, l’immense majorité des baptêmes concerne encore des enfants. En 2024, 29.769 baptêmes ont été célébrés dans nos paroisses. Parmi eux, seuls 362 concernaient des catéchumènes, soit à peine 1,21%. Il y a toutefois fort à parier que cette proportion croîtra significativement dans le courant des prochaines années.

    4. Combien y a-t-il d’unités pastorales en Belgique?

    De longue date, la paroisse est l’unité de base du quadrillage territorial catholique. Mais depuis plusieurs décennies, un mouvement de regroupement s’opère, plus ou moins vite selon les diocèses. Ce mouvement s’explique par la diminution du nombre de prêtres – et de fidèles – mais aussi par l’évolution des besoins et par le développement de pastorales non territoriales. Fin 2024, notre territoire comptait 3.528 paroisses et 427 unités pastorales. L’objectif établi par les diocèses est d’atteindre 507 unités pastorales.

    5. Combien de mariages ont été annulés?

    La pratique reste méconnue – elle est pourtant largement usitée. Si l’Eglise considère que le sacrement du mariage est indissoluble, elle peut pourtant déclarer certains mariages "nuls". L’Eglise ne dissout donc pas l’union; elle considère plutôt que le mariage n’a jamais été valide. Pareille déclaration ne peut se faire qu’au terme d’une procédure et relève d’un tribunal ecclésiastique. Elle interviendra notamment si l’on considère que le consentement d’un époux n’était pas libre ou éclairé, s’il y avait un vice de consentement, une dissimulation volontaire d’information majeure, ou si des règles formelles n’ont pas été respectées. En 2024, 78 déclarations de nullité ont été prononcées en Belgique.

    6. Y a-t-il plus de religieuses ou de religieux en Belgique?

    Les chiffres sont formels: il y a une nette majorité de femmes qui ont opté pour la vie religieuse. L’an dernier, elles étaient en effet 4.626 pour 2.024 hommes, soit 70%. Un élément est évidemment de nature à expliquer cette différence: les femmes ne peuvent opter pour le sacerdoce ou le diaconat permanent. Or, la Belgique compte encore 1.678 prêtres diocésains et 527 diacres permanents – tous des hommes, donc.

    7. Y a-t-il encore des abus sexuels au sein de l’Eglise?

    Des signalements sont en tout cas encore faits chaque année auprès des points de contact de l’Eglise. Le rapport annuel en évoque 112, dont 78% concernent la Flandre. Fait notable: l’immense majorité des faits mis en cause sont anciens. Seuls 6% des crimes ont été commis après l’an 2000. Et ils ne concernaient pas des mineurs. "Il s’agit de comportements sexuels transgressifs entre adultes dont les victimes se trouvaient en situation de vulnérabilité", indique le rapport.

    8. Quelle proportion de personnes décédées a bénéficié de funérailles catholiques?

    L’an dernier, 35.515 cérémonies de funérailles religieuses ont été célébrées dans notre pays. Cela concerne 31,7% des personnes décédées, soit près d’une personne sur trois. Le chiffre diminue toutefois d’année en année. Dans son rapport annuel 2023, l’Eglise indiquait que 36% des personnes décédées avaient reçu des funérailles en 2022.

  • Après avoir "cartonné" en France, Le film « Sacré-Coeur » arrive sur les écrans belges !

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    De Clément Laloyaux sur cathobel :

    Après une sortie triomphale en France, le film « Sacré-Coeur » arrive dans les cinémas belges !

    Retrouvez en fin de cet article les séances programmées en Belgique francophone.

    Sorti début octobre en France, le film Sacré-Cœur rencontre un engouement inattendu. Consacré à sainte Marguerite-Marie Alacoque et à la dévotion du Sacré-Cœur, il a déjà séduit plus de... 120 000 spectateurs ! Plusieurs séances sont prévues dans les cinémas belges.

    Ce jeudi 16 octobre, nous fêtons les "Marguerite" en hommage à la sainte du jour : Marguerite-Marie Alacoque. Religieuse visitandine du XVIIᵉ siècle, elle n’est sans doute pas la sainte la plus populaire du calendrier, mais son héritage spirituel demeure immense : c’est à elle que l’on doit la diffusion du culte du Sacré-Cœur.

    L'histoire d'une jeune religieuse devenue "l'apôtre du Sacré-Coeur"

    A l'âge de 24 ans, Marguerite entre au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial. Elle prononce ses vœux perpétuels un an plus tard, et ajoute Marie à son nom. Si Marguerite-Marie connaît régulièrement des moments de grâce, elle vit entre 1673 et 1675 les expériences les plus transformatrices de sa vie : trois fois, Jésus apparaît à la religieuse pour lui dévoiler son Cœur débordant d’amour pour l’humanité. Ces trois révélations sur le Sacré-Cœur sont aujourd'hui connues sous le nom de "Grandes apparitions".

    Voici comment elle relate l'une de ces apparitions : "Ce Coeur divin me fut représenté, dit-elle, comme dans un trône tout de feu et de flammes, rayonnant de tous côtés, plus brillant que le soleil et transparent comme un cristal. La plaie qu'il reçut sur la Croix y paraissait visiblement. Il y avait une couronne d'épines autour de ce divin Coeur et une croix au-dessus..." C’est à partir de son récit que se dessinera l’iconographie du Sacré-Coeur telle que nous la connaissons aujourd’hui.

    Avec l’aide du jésuite Claude de la Colombière, elle propage le culte du Sacré-Cœur, d’abord au sein de son monastère, puis dans toute l’Église. Le Christ confie également à la jeune mystique le désir de voir instaurée une fête pour son cœur brûlant d'amour. La fête du Sacré-Cœur sera instituée le troisième vendredi après la solennité de la Pentecôte.

    Marguerite Marie meurt le 17 octobre 1690, à 43 ans. Béatifiée par Pie IX en 1864, elle est canonisée par Benoît XV en 1920.

    Refusé dans le métro, acclamé au cinéma : le film Sacré-Cœur cartonne en France !

    Le 1er octobre est sorti dans les salles en France Sacré-Cœur, son règne n'a pas de fin, un docu-fiction sur la dévotion du même nom. La volonté du duo de réalisateurs, Steven J. Gunnell et sa compagne Sabrina Gunnell, était de montrer qu'"aujourd’hui, dans le monde entier, la puissance du Sacré-Cœur transforme encore des vies."

    Le film démarre au XVIIᵉ siècle, avec les premières apparitions de Jésus à la jeune religieuse de la Visitation de Paray-le-Monial. L'occasion, d'abord, de mettre en lumière la vie de Marguerite-Marie Alacoque, une figure qui n’est pas suffisamment connue dans l’Église, regrette le couple Gunnell au micro d'RCF.

    À travers des reconstitutions soignées et des témoignages poignants, le film retrace ensuite comment l’expérience de l’amour du Christ a consolé et converti les cœurs, de 1673 à aujourd’hui.

    Interdit de publicité

    En France, la sortie de Sacré-Coeur au cinéma s'est faite sur fond de polémique. La SNCF et la RATP (régie des transports en commun à Paris) ont refusé la campagne d'affichage du film, jugée trop "confessionnelle et prosélyte". Ironie du sort, cette censure publicitaire s’est transformée en un véritable coup de projecteur. La presse française, en particulier les médias du groupe Bolloré (partenaires du film NDLR), s’est emparée de l’affaire, offrant au film une visibilité bien plus large que prévu.

    Ascension fulgurante au box-office

    Planifié dans seulement 155 salles à sa sortie, le film a connu, contre toute attente, un engouement immédiat. Le bouche-à-oreille a rapidement pris, tandis que la « cathosphère » s’est mobilisée pour en assurer une promotion parallèle. Finalement, la première semaine, ce sont plus de 42 000 spectateurs qui se sont déplacés pour le découvrir au cinéma ! Face à l’affluence, certaines projections ont dû refuser du monde.

    La deuxième semaine, une centaine de salles supplémentaires se sont ajoutés à la liste. Et pour cette troisième semaine à l'affiche, le film compte 366 cinémas supplémentaires, avec plusieurs salles affichant complet.

    Au total, Sacré-Coeur a franchi la barre des 120 000 entrées en trois semaines d'exploitation. Un véritable succès populaire, mais également commercial, si l'on prend en compte son budget de production très modeste.

    "Un miracle !"

    "C'est franchement un miracle", s'est réjoui Hubert de Torcy, distributeur chez Saje Distribution, dans une interview à Paris Match"Ça dépasse tout ce qu'on a vu jusqu'à présent. Normalement on perd 50% après la première semaine, là c'est franchement l'inverse qui se passe. Toute la profession est subjuguée."

    Sur AlloCinéSacré-Cœur récolte une note moyenne de 4,5 étoiles sur 5. Les critiques des téléspectateurs parlent d'un "véritable hymne à l'amour", d'une "expérience cinématographique bouleversante et lumineuse" et d'un "hommage puissant au sacré-coeur du Christ".

    Des projections prévues en Belgique ?

    Actuellement, le site de référence Cinebel affiche huit séances prévues en Belgique francophone (liste actualisée le 16 octobre).

    • Bruxelles : Cinéma Le Stockel, mercredi 22 octobre à 16:10 (infos)
    • Couvin : Ciné Couvin, mercredi 22 octobre à 18:10 (infos)
    • Tamines : Cinéma Caméo, mercredi 22 octobre à 18:10 (infos)
    • Gedinne : Ciné Gedinne, mercredi 22 octobre à 18:15 (à confirmer)
    • Jodoigne : Cinéma l'Etoile, mercredi 22 octobre à 18:15 (infos)
    • Stavelot : Cinéma Versailles, mercredi 22 octobre à 18:15 (infos)
    • Rixensart : Ciné Centre, jeudi 23 octobre à 18:10 (infos)
    • Habay-la-Vieille : Cinéma Le Foyer, Jeudi 23 octobre à 18:15 (infos)

    Clément Laloyaux avec les radios RCF

  • BXL, 22 octobre : avant-première du film "Les chrétiens du Kérala"

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    KTO Belgique a la joie de vous inviter à l'avant-première du film documentaire

    LES CHRÉTIENS DU KERALA

    Un film de Richard Martin Jordan

    Coproduction KTO - Nomade Production

    le mercredi 22 octobre

    à 15h30 ou 19h (séance au choix, sur inscription sur ce lien

    Adresse du jour : Fondation N.A. Heusghem

    Rue de Livourne 129, 1000 Bruxelles

    Le film sera présenté par le père Vincent Kundukulam,

    vice-directeur du séminaire Saint-Joseph à Mangalapuzha, et suivi d’une réception.

    Une plongée dans le Kerala, État indien où le christianisme occupe une place unique, avec 18% de la population, et éclairage sur le dialogue interreligieux.

    Entrée gratuite, don libre.

    Réservation obligatoire sur ce lien

    ou par mail : contact.belgique@ktotv.com

    ou en appelant le 0485 71 83 79

  • 11-15 octobre : 3ème concours de la Librairie Damase

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    3e Concours Damase

    Le concours se déroulera sur cette page, du samedi 11 octobre à 14 h 00
    au mercredi 15 octobre à 20 h 00.

    Il s’agit d’un concours en ligne, où l’on répond à une quinzaine de questions sous forme de Q. C. M.
     

    Des questions ?

    • Les noms des participants seront-ils divulgués ?

    Non. Les noms des participants restent confidentiels. Si vous êtes gagnant, nous vous contacterons pour vous demander si vous acceptez ou refusez que votre nom soit publié.
    Il est d’ailleurs possible de faire usage d’un pseudonyme.

    • Quel sera le prix du gagnant ?

    Le prix sera une lampe de lecture sur pied, sans fil. Il s’avère que cet accessoire est fort utile tant à la maison que durant les voyages.

    Tout concurrent qui atteint la moyenne de 15/20, soit 75 % de réponses justes, reçoit un cadeau surprise.

    • Quand finira le concours ?

    Le concours finira le mercredi 15 octobre 2025, à 20 h 00.

    • Celui qui finit plus vite le concours, gagne-t-il plus de points ?

    Non. Les points ne dépendront que des réponses justes ou fausses. Commencez dès que vous pouvez (samedi 11 octobre à 14 h 00) et prenez votre temps.

    • Que se passe-t-il s’il y a deux gagnants ex æquo ?

    S’il y a deux ou plusieurs gagnants ex æquo, nous relancerons un concours réservé aux gagnants, afin de les départager.

  • Quand deux religieux belges de l’étranger deviennent évêques de Namur et de Tournai; retour sur une nomination surprise

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    De Jacques Galloy et Jean Lannoy sur 1RCF Belgique :

    Nomination surprise : deux religieux belges de l’étranger deviennent évêques de Namur et de Tournai

    6 octobre 2025

    Edition spécialeNomination des nouveaux évêques de Namur et Tournai : édition spéciale RCF

    Le pape Léon XIV crée la surprise en nommant ce lundi 6 octobre deux évêques belges venus de l’étranger. Le père Fabien Lejeusne, Augustin de l’Assomption, prend la tête du diocèse de Namur-Luxembourg, tandis que le spiritain Frédéric Rossignol devient évêque de Tournai. Une double nomination inattendue, très attendue par les fidèles, qui marque un tournant dans la stratégie du Vatican pour l’Église de Belgique. Analyse et portrait.

    Frédéric Rossignol (nouvel évêque de Tournai) et Fabien Lejeusne (nouvel évêque de Namur)Frédéric Rossignol (nouvel évêque de Tournai) et Fabien Lejeusne (nouvel évêque de Namur)

    Ce qu'il faut retenir :

    • Le Vatican nomme deux évêques en Belgique (décision attendue depuis 2023)
    • Le père Frédéric Rossignol, de la Congrégation du Saint-Esprit, pour le diocèse de Tournai (52 ans)
    • Le père Fabien Lejeusne, Augustin de l’Assomption, pour le diocèse de Namur (51 ans)

    Qui sont les nouveaux évêques de Namur et de Tournai ?

    La décision était attendue depuis 2023. Fabien Lejeusne (51 ans) devient évêque du diocèse de Namur-LuxembourgFrédéric Rossignol (52 ans) devient évêque de Tournai

    Ces deux profils peuvent surprendre. De nombreux catholiques belges imaginaient découvrir un nom bien connu dans leur diocèse. En analysant ces deux profils, on peut décoder des éléments intéressants et mieux comprendre la logique de nomination des évêques de l’Eglise universelle. 

    Découvrez nos portraits : 

    Des religieux belges de l’étranger : pourquoi ?

    Dans l’Église catholique, il est très courant qu’un évêque ne soit pas originaire du diocèse qui lui est confié. Cette pratique découle d’une longue tradition ecclésiale : l’évêque est nommé par le pape, non pour représenter une région d’origine, mais pour servir l’Église universelle dans une portion particulière du peuple de Dieu. Ainsi, le critère principal n’est pas la naissance ou l’appartenance locale, mais les qualités pastorales, spirituelles et administratives du candidat, ainsi que les besoins spécifiques du diocèse. Cette mobilité reflète l’universalité de l’Église : chaque évêque, même s’il vient d’ailleurs, est signe de communion entre les différentes Églises locales et l’ensemble du Corps du Christ.

    En Belgique, au cours des dernières décennies, les nouveaux évêques belges francophones ont généralement été issus du clergé diocésain. Or, dans le dernier rapport annuel de l’Eglise catholique 2024, la Belgique compte 1 764 prêtres diocésains et 1 677 prêtres religieux. En effet, il y a environ 7 500 religieux et religieuses en Belgique, répartis dans 357 ordres et congrégations. Il en va de même pour les papes, il y a un équilibre voire une forme d’alternance entre des diocésains (Jean-Paul II, Benoit XVI) et des religieux (François jésuite, Léon XIV augustinien). En somme, tous deux sont prêtres, mais le prêtre diocésain sert une Église locale, tandis que le prêtre religieux vit une vocation communautaire et missionnaire, selon le charisme de son ordre.

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  • Le Collectif pour l’Inclusion et contre l’Islamophobie en Belgique (CIIB) est suspecté par l’État belge de lien avec les Frères musulmans

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    Du site de l'Institut Thomas More :

    Le CIIB · Une association frériste au cœur de Bruxelles

    Fadila Maaroufi et Aymeric de Lamotte

    En collaboration avec Florence Bergeaud-Blackler (CERIF)

    Septembre 2025 • Note 77 •


    Fadila Maaroufi et Aymeric de Lamotte présentent la note en vidéo


    Le Collectif pour l’Inclusion et contre l’Islamophobie en Belgique (CIIB) est suspecté par l’État belge de lien avec les Frères musulmans

    Le 9 juillet 2025, la presse belge francophone a publié des extraits d’un rapport de la Sûreté de l’État qui qualifiait le CIIB de « groupe de pression de tendance Frères musulmans » dont l’activité présente des risques « de subversion des valeurs », « d’ingérence » vis-à-vis des institutions publiques et « d’influence » sur le processus démocratique. Le rapport lie le CIIB aux Frères musulmans dès l’origine, en relevant que parmi ses sept fondateurs se trouvent « un membre des Frères musulmans ainsi qu’un activiste de l’idéologie des Frères musulmans ». L’identité du Frère musulman en question n’est pas précisée. Le rapport conclut que le CIIB « est lié aux Frères musulmans du fait d’antécédents historiques, du soutien ponctuel dont il bénéficie et du narratif qu’il propage »

    Origine, gouvernance et financements du CIIB

    Ses fondateurs l’ont immédiatement présentée « comme le pendant belge du Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF) ». Pour rappel, le CCIF a été dissous par le ministère de l’Intérieur français en 2020. En outre, la Sûreté de l’État qualifie le CIIB de « volet belge du Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) ». Après la dissolution du CCIF, le CCIB prend la précaution de changer son nom en CIIB. L’association est abondamment subventionnée : pour la période 2018-2024, le CIIB a perçu, selon nos recherches, au minimum près de 275 000 euros de fonds publics. Une part importante de son financement vient par ailleurs du privé. À titre d’exemple, le CIIB a reçu près de 575 000 dollars de l’Open Society Foundation de Georges Soros entre 2017 et 2023.

    Une idéologie similaire à celle des Frères musulmans, axées sur la lutte contre « l’islamophobie »

    Ce concept fonctionne comme un instrument politique visant à disqualifier toute critique de l’islam et plus particulièrement toute remise en question des mouvements islamistes et de leurs objectifs sociopolitiques. La société belge cessera d’être islamophobe que le jour où elle permettra l’expression et la pratique intégrale de leur conception de l’islam dans l’espace public. Il s’agit pour la société belge de s’adapter intégralement à leur vision de l’islam et non l’inverse.

    Proximité des personnes impliquées dans le CIIB avec la mouvance frériste

    Mustapha Chairi par exemple, le fondateur et président jusqu’en 2024, s’est affiché à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux réalisant le geste de « Rabia » qui est un signe de ralliement aux Frères musulmans en Égypte. Le second fondateur, Hajib El Hajjaji, a cotisé pendant plusieurs années à la Ligue des Musulmans de Belgique que la Sûreté de l’État considère comme « la branche belge de la confrérie internationale des Frères musulmans ».

    Des indices probants du rattachement du CIIB au tissu associatif frériste

    En effet, des structures fréristes européennes, comme l’ENAR et le FEMYSO, mentionnent explicitement le CIIB comme partenaire sur leur site internet. En outre, le milieu associatif frériste coopère activement (actions, événements, communiqués communs) et propage un discours semblable. À titre d’exemple, en 2017, de nombreuses associations (ENAR, CCIF, CCIB, FEMYSO, MRAX) ont réagi ensemble pour condamner un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne qui autorise les employeurs à interdire les signes religieux visibles dans le cadre d’une politique générale de neutralité.

    Le CIIB a largement pénétré le monde politique et institutionnel, notamment le parti Écolo

    En effet, parmi les sept fondateurs du CIIB, cinq sont des membres actifs de ce parti, investis de responsabilités non négligeables. À titre d’exemple, Hajib El Hajjaji et Farida Tahar sont respectivement parlementaires Écolo au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et au Parlement bruxellois. Habijb El Hajjaji a été longtemps administrateur d’Unia tandis qu’il est toujours administrateur de Myria.

    • Téléchargez la note

    • Les auteurs

    Fadila Maaroufi est anthropologue et militante laïque belgo-marocaine. En 2020, elle cofonde l’Observatoire Européen des Fondamentalismes dont le siège social est à Bruxelles. L’Observatoire se donne pour mission de diffuser et de partager des connaissances théoriques, critique et pratiques, sur les fondamentalismes religieux et ce qui les soutient. Elle a copublié avec notamment Florence Bergeaud-Blackler, Georges Dallemagne, Nadia Geerts et Céline Pina Cachez cet islamisme : voile et laïcité à l’épreuve de la cancel culture (La Boîte à pandore, 2021). Le travail de lanceur d’alerte de Fadila Maaroufi et de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes à propos de l’avancée de l’islamisme a fait l’objet — et fait toujours l’objet — de contestations judiciaires, notamment de la part de la députée bruxelloise Farida Tahar, qui ont toutes été déclarées non fondées jusqu’à présent. Elle est lauréate du Prix international de la Laïcité 2024 par le Comité Laïcité République 

    Aymeric de Lamotte a rejoint l’équipe de l’Institut en 2021 et est directeur général adjoint de l’Institut Thomas More. Il dirige Justitia, le collectif d’avocats de l’Institut Thomas More qui offre une réponse juridique aux nouvelles intolérances. Il est avocat au barreau de Bruxelles depuis 2015. Il défend, entre autres, de nombreuses personnes physiques et morales qui luttent contre le wokisme (décolonialisme, culture de l’annulation, théorie du genre, etc.) et l’islamisme. Il est le conseil de Fadila Maaroufi, de l’Observatoire Européen des Fondamentalismes et de Florence Bergeaud-Blackler en Belgique 

    Florence Bergeaud-Blackler est chargée de recherche au CNRS au sein du laboratoire Groupe Sociétés, Religions, Laïcité et fondatrice du CERIF (Centre européen de recherche et d’information sur le frérisme). Titulaire d’un doctorat en anthropologie et d’une habilitation à diriger des recherches, elle est spécialisée dans l’étude des normativités islamiques dans les sociétés sécularisées, les procédés d’endoctrinement salafiste et le marché halal. Elle a notamment publié Le frérisme et ses réseaux. L’enquête (éditions Odile Jacob, 2023) et Le marché halal ou l’invention d’une tradition (éditions du Seuil, 2017) 

    L’analyse et le diagnostic ont été réalisés par Florence Bergeaud-Blackler. La rédaction finale et les recommandations sont faites par Fadila Maaroufi et Aymeric de Lamotte.

  • Deux nouveaux évêques nommés à Namur et à Tournai

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    Du site de KTO :

    Deux nouveaux évêques nommés en Belgique

    06/10/2025

    Ce lundi 6 octobre 2025, le pape Léon XIV a nommé deux nouveaux évêques en Belgique : Mgr Fabien Lejeusne évêque de Namur et Mgr Frédéric Rossignol évêque de Tournai. Ces nominations font respectivement suite à l’acceptation des démissions de Mgr Pierre Warin et de Mgr Guy Harpigny, tous deux pour raison d’âge.

    Mgr Fabien Lejeusne, nouvel évêque de Namur

    Baptisé adolescent, le père Fabien Lejeusne entre au noviciat des Augustins de l'Assomption en 1997 après avoir travaillé dans la menuiserie. Il prononce ses vœux perpétuels en 2001. Ordonné prêtre en 2003 à Paris et il exerce comme vicaire de paroisse et aumônier de jeunes jusqu’en 2011.

    De 2011 à 2014, il est aumônier national des Scouts et Guides de France et, de 2011 à 2017, directeur du Pèlerinage National de l’Assomption à Lourdes.

    Il assume ensuite diverses responsabilités provinciales, jusqu’à être élu provincial d’Europe des Augustins de l’Assomption en 2023.

    Passionné par l’édition et la presse, il représente sa congrégation au directoire de Bayard, tout en gardant goût pour le travail manuel et les activités sportives avec les jeunes.

    Son prédécesseur, Mgr Pierre Warin, avait remis sa démission après avoir atteint l'âge limite de 75 ans. Il reste administrateur du diocèse jusqu'à l'entrée en fonction de son successeur, dont l'ordination épiscopale et la prise de possession du siège se dérouleront le dimanche 7 décembre à 15h, à la cathédrale Saint-Aubain de Namur.

    Sa devise épiscopale

    « Adveniat regnum tuum » (Que ton règne vienne)

    Biographie

    Né le 28 octobre 1973 à Tournai (Belgique)

    Ordonné prêtre le 25 mai 2003 pour le diocèse de Paris

    1997 : entrée au noviciat des Assomptionnistes à Paris
    24 novembre 2001 : vœux perpétuels
    2003-2011 : vicaire de paroisse et aumônier de jeunes
    2011-2014 : aumônier national des Scouts et Guides de France pour la branche Compagnons
    2011-2017 : directeur du pèlerinage national de l'Assomption à Lourdes
    Depuis 2023 : provincial d'Europe des Augustins de l'Assomption

    Mgr Frédéric Rossignol, nouvel évêque de Tournai

    Le père Frédéric Rossignol, né le 5 janvier 1974 à Berchem-Sainte-Agathe, a suivi sa formation au grand séminaire de Limelette, avant d’étudier la philosophie puis la criminologie à l’université catholique de Louvain.

    Entré chez les Spiritains, il a obtenu un baccalauréat en théologie à l’université catholique de Porto et a été ordonné prêtre en 2005 au Mémorial de Gentinnes (Brabant wallon).

    Envoyé au Vietnam en 2007, il y a exercé plusieurs missions, dont celle de supérieur régional de 2021 à 2023.

    Il a aussi séjourné longuement en Bolivie, aux Philippines et en Italie, et depuis 2024, il était père spirituel du Collège pontifical Saint-Paul à Rome.

    Connaisseur de la culture asiatique, amoureux de la nature et proche du Mouvement des Focolari, il est marqué par une ouverture missionnaire et interculturelle.

    Son prédécesseur, Mgr Guy Harpigny, avait remis sa démission après avoir atteint l'âge limite de 75 ans. Il reste administrateur du diocèse jusqu'à l'entrée en fonction de son successeur, dont l'ordination épiscopale et la prise de possession du siège se dérouleront le dimanche 14 décembre à 15h, à la cathédrale Notre-Dame de Tournai, lors d'une célébration présidée par l'archevêque de Malines-Bruxelles Mgr Luc Terlinden.

    Sa devise épiscopale

    « Mirabilia fecit » (Il a fait des merveilles, Ps 97)

    Biographie

    Né le 5 janvier 1974 à Berchem-Sainte-Agathe (Belgique)
    Ordonné prêtre le 11 décembre 2005 au Mémorial de Gentinnes (Brabant wallon)

    2007 : Mission au Vietnam avec les Spiritains, puis en Bolivie, aux Philippines et en Italie
    2021-2023 : supérieur régional de la Congrégation des Pères Spiritains
    Depuis juillet 2024 : père spirituel du Collège pontifical Saint-Paul à Rome

    Réaction de Mgr Luc Terlinden, président de la Conférence épiscopale belge

    Dans un communiqué, l'archevêque de Malines-Bruxelles Mgr Luc Terlinden exprime sa « joie » et sa « gratitude » à l'annonce de la nomination de ces deux nouveaux évêques. « Leur foi profonde, leur jeunesse et leur riche expérience missionnaire apportent un souffle nouveau à notre Église. Celle-ci s’ouvre ainsi toujours davantage aux dimensions universelles du monde, comme elle le fait déjà grâce à l’apport de nombreux fidèles et prêtres venus rejoindre nos communautés. C’est là une grande richesse et un don que Dieu nous fait », écrit-il, avant d'ajouter : « Nos nouveaux évêques sont également des religieux, ayant consacré leur vie à Dieu et à l’annonce de l’Évangile. Leur engagement constitue un témoignage précieux, pour l’Église comme pour le monde. Je leur suis particulièrement reconnaissant d’avoir accepté de quitter leurs frères de communauté pour se mettre au service de leurs nouveaux diocèses. Ils y découvriront des communautés et des fidèles très heureux d’accueillir leur nouveau pasteur. »

  • Bruxelles : deux ordinations presbytérales et une ordination diaconale ce dimanche 28 septembre

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    De Geert De Kerpel sur Cathobel :

    Ordinations presbytérales et diaconale pour l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles

    8 septembre 2025

    Le 28 septembre 2025, Monseigneur Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, célébrera deux ordinations presbytérales et une ordination diaconale pour l’Archidiocèse. La célébration aura lieu à 15h à la Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles.

    Ordination diaconale de Hugues Libbrecht

    Hugues Libbrecht a 53 ans, est marié depuis 27 ans avec Elisabeth. Ils sont parents de trois grandes filles et sont l’un et l’autre indépendants: Elisabeth est musicienne et Hugues est artisan dans le bâtiment.

    Hugues Libbrecht « M’engager au diaconat, c’est répondre à l’appel de Jésus pour annoncer à mes contemporains que Dieu habite leur vie ordinaire. En marge des liturgies paroissiales, notre quotidien est nourri par l’Esprit Saint et la Vie divine. Jésus m’invite à le dire et le redire ici et maintenant et en particulier aux périphéries de nos communautés, dans des lieux ostracisés, sans visite ou sans liberté, dans l’oubli ou loin des projecteurs. »

    Durant sa formation, Hugues Libbrecht a pu apprendre à approfondir et fortifier son désir du service du Christ. Il y apprit à scruter et à se nourrir des richesses de l’Ecriture, de la beauté et de la bonté des sacrements et de l’histoire mouvementée de l’Eglise.

    Hugues Libbrecht : « Lors de mon stage à l’aumônerie de la prison d’Ittre, j’ai rencontré des visages forts qui m’ont ouvert leur coeur et avec qui j’ai partagé des temps de prière édifiants. Je suis heureux et reconnaissant de pouvoir bientôt me mettre au service de notre évêque pour poursuivre ce chemin des périphéries vers et avec nos contemporains. »

    Ordinations presbytérales de José Alcides et de Andrés Bustamante

    José Alcides, diacre en vue du presbytérat, a 33 ans. Il vient du Salvador, en Amérique centrale. Issu d’une famille de six enfants, il a grandi dans un milieu pauvre, où il a dû lui-même travailler très tôt. Ses parents étant membres d’une communauté du Chemin Néocatéchuménal, à l’adolescence il entre lui aussi dans une de ses communautés où il va être aidé dans une réconciliation profonde avec les souffrances de son histoire personnelle.

    C’est dans ce contexte qu’il se sent progressivement appelé à donner sa vie pour suivre et annoncer le Seigneur. Après un temps de discernement, il donne sa disponibilité pour être envoyé dans n’importe quel séminaire missionnaire Redemptoris Mater dans le monde, et il reçoit Malines-Bruxelles comme destination, où il arrive en 2014. À Limelette, où se trouvait alors le séminaire Redemptoris Mater de Malines-Bruxelles, il apprend le français pendant son année propédeutique, puis il suit la formation en philosophie en théologie au Studium Notre Dame de Namur. En même temps, il va découvrir progressivement la réalité pastorale de l’archidiocèse à travers différents stages : d’abord à Uccle, puis à Ottignies, ensuite à l’UP des Sources Vives. C’est alors qu’il va compléter sa formation missionnaire avec deux expériences différentes : une année en paroisse à San Salvador, la capitale de son pays, puis deux ans avec une équipe d’évangélisation itinérante en Belgique et Luxembourg. José Alcides, actuellement en stage à l’UP de la Woluwe, a été ordonné diacre le 2 mars de cette année.

    Andrés Bustamante, diacre en vue du presbytérat, a 28 ans. Il vient d’Argentine. Issu d’une famille de 7 enfants, il a grandi à San Juan, dans l’ouest du pays. À la suite de ses parents, à l’adolescence, il entre dans une communauté du Chemin Néocatéchuménal, mais ce n’est qu’après la mort de son grand-père qu’il prend au sérieux la vie de la communauté et commence à renoncer à ses attitudes rebelles.

    Il sent alors que le Seigneur l’appelle à tout quitter et à l’âge de 18 ans il donne sa disponibilité pour être envoyé dans n’importe quel séminaire missionnaire Redemptoris Mater dans le monde. Il reçoit Malines-Bruxelles comme destination, et c’est ainsi qu’en décembre 2015 il arrive à Limelette. Après une petite année propédeutique, avec l’apprentissage du français, Andrés va suivre la formation en philosophie au Studium Notre Dame de Namur, puis il fera un an de mission à La Rochelle, en France. À son retour, il entame la théologie à Namur tout en découvrant progressivement la réalité pastorale de l’archidiocèse à travers différents stages, d’abord à Wavre, puis à Forest. L’année dernière il a effectué un deuxième temps de mission en Côte d’Ivoire. Andrés Bustamante, actuellement en stage à l’UP Sainte-Croix d’Ixelles, a été ordonné diacre le 30 mars 2025.

    Cathobel et le Vicariat de Bruxelles ont préparé une interview de José Alcides. Cliquez ici

  • En Europe, le sécularisme persécute la foi chrétienne

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    De Clément Laloyaux sur Cathobel :

    « En Europe, le sécularisme persécute la foi chrétienne »: l’évangéliste Franklin Graham se confie en marge d’une prédication historique à Bruxelles

    Partout où il se rend, le pasteur américain draine les foules. Demain, l'ING Arena (ex-Palais 12) sera pleine à craquer ! Nous avons rencontré le révérend Franklin Graham à la veille de l'évènement.

    Ce samedi 27 septembre, l’ING Arena accueille un grand festival protestant évangélique. Près de 620 Eglises de Belgique et 14.000 participants seront de la partie aux côtés de l'évangéliste américain Franklin Graham. Si personne ne sait encore la teneur de la prédication que prononcera ce pasteur proche de Donald Trump, celui-ci s'est exprimé en conférence de presse sur le "déclin de l’Eglise" en Europe, l’assassinat de Charlie Kirk et d’autres sujets brûlants.

    Ce 27 septembre 2025, 14.000 fidèles provenant de toute la Belgique convergeront vers le Heysel pour un évènement évangélique massif : le Festival of Hope (Festival de l'Espoir). L'ING Arena, anciennement Palais 12, sera remplie jusqu’au dernier siège. Ouvert à tous et entièrement gratuit, le festival débutera à 18h avec des concerts live, avant de se poursuivre par des temps de prière et des prêches.

    Point culminant de la soirée : la prédication du révérend Franklin Graham, évangéliste de renommée mondiale. Le pasteur américain est arrivé il y a deux jours à Bruxelles, entamant son séjour par un peu de tourisme.

    Lire la suite sur Cathobel

  • 1-2 octobre : 31ème pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame

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    Le pèlerinage traditionnel de Foy-Notre-Dame (Rochefort, Belgique) se tiendra les :

    • Samedi 4 octobre 2025 : pèlerinage des jeunes, avec marche, enseignements et messe, pour former la jeunesse à une foi joyeuse et enracinée.
    • Dimanche 5 octobre 2025 : pèlerinage des familles, marqué par la messe traditionnelle et une procession mariale vers le sanctuaire de Notre-Dame de Foy, protectrice des pèlerins depuis le XVIIᵉ siècle.

    Ce pèlerinage est :

    • profondément enraciné dans la Tradition liturgique et spirituelle de l’Église,
    • soutenu par les autorités diocésaines,
    • ouvert à tous, avec un prix volontairement très accessible, afin que jeunes, familles nombreuses et fidèles attachés à la liturgie traditionnelle puissent y participer largement,
    • marqué par une atmosphère joyeuse, fervente et familiale.

    Toutes les informations sont disponibles sur https://www.pelefoy.be