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Belgique - Page 6

  • "Un des défis majeurs, c’est évidemment qu’il y ait des entrées au séminaire !" (abbé Joël Spronck)

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    De zenit.org (Anne Van Merris) :

    Abbé Joël Spronck © youtube.com /cathobel.be

    Abbé Joël Spronck © Youtube.Com /Cathobel.Be

    Abbé Joël Spronck : « La vocation est la foi débordante des communautés chrétiennes »

    Interview du recteur du Grand séminaire francophone de Belgique

    24 juin 2025

    À quelques jours de la solennité des saints Pierre et Paul, et dans le cadre de l’Année sainte, l’Église catholique célèbre ces jours-ci à Rome trois jubilés dédiés aux séminaristes, aux évêques et aux prêtres. À cette occasion, Zenit – Le monde vu de Rome a interviewé l’abbé Joël Spronck, originaire du diocèse de Liège et recteur depuis 2019 du Grand séminaire francophone de Belgique.

    Situé à Namur, en Wallonie, ce séminaire accompagne et forme les futurs prêtres des quatre diocèses francophones du pays.  

    Zenit : Quel est le profil des séminaristes accueillis à Namur, au Grand séminaire francophone de Belgique ?

    Abbé Joël Spronck : Le séminaire est sous la responsabilité de l’évêque du diocèse de Namur, Mgr Pierre Warin. Il accueille tous les séminaristes francophones de Belgique, y compris ceux des diocèses de Liège, Tournai et Malines-Bruxelles. Grand séminaire francophone de Belgique © seminairedenamur.be

    Au cours des dernières années, il est apparu important de regrouper la formation des futurs prêtres pour avoir une communauté de vie suffisamment dynamique. Le regroupement à Namur s’est fait en plusieurs étapes et, depuis 2011, les quatre diocèses de Belgique francophone travaillent ensemble.

    Il y a actuellement 21 séminaristes diocésains, dont certains appartiennent à des communautés comme l’Emmanuel ou le Chemin néo-catéchuménal, ainsi que 4 religieux. Ils sont parfois très jeunes, mais la majorité ont entre 25 et 30 ans. Nous accueillons aussi des laïcs qui se destinent à devenir professeurs de religion ou assistants paroissiaux. Ils suivent certains cours avec les séminaristes.

    C’est un petit nombre, il faut le dire, mais qui correspond à la situation de minorité dans laquelle se trouve l’Église catholique aujourd’hui. Les vocations en Belgique ont baissé comme partout en occident depuis quelques années. Ceci dit, il y a plus ou moins une dizaine d’ordinations en Belgique chaque année.

    Au niveau des origines culturelles, il y a une grande diversité parmi les jeunes de notre communauté : des Belges, un Vietnamien, deux Africains et un séminariste de rite chaldéen. C’est une bonne chose parce que l’Église est ainsi. Et elle appelle à l’unité par-delà les différences de cultures et de profils sociaux.

    Zenit : Dans quel « berceau » naissent aujourd’hui les vocations sacerdotales ?

    Abbé J. Spronck : Depuis quelques décennies, le berceau vocationnel n’est plus nécessairement la famille. Certains de nos jeunes viennent de milieux éloignés de toute vie ecclésiale ou paroissiale, dont les parents peuvent être opposés à la vocation de leur fils. C’est quand même assez nouveau car auparavant, une vocation sacerdotale était vue comme une bénédiction par les familles. Et j’admire franchement les séminaristes qui doivent parfois lutter pour pouvoir entrer au séminaire.

    Beaucoup de nos jeunes ont aussi été portés par des groupes ou des mouvements en Belgique, et d’autres ont été marqués par le témoignage de leurs grands-parents, dont le rôle dans la transmission de leur foi a été important. Enfin, la plupart de nos séminaristes ont vécu de grands événements d’Église, comme les Journées mondiales de la jeunesse.

    Zenit : Comment faites-vous actuellement pour discerner et accompagner les vocations ?

    Abbé J. Spronck : J’insiste toujours sur l’importance d’une « triple écoute » pour enraciner et discerner la vocation. Premièrement, l’écoute de la Parole de Dieu, qui est l’écoute fondamentale du Seigneur, de son dessein.

    Ensuite, il y a l’écoute du cœur et des désirs profonds du jeune, qui doit apprendre à bien se connaître. Pour cela, l’aide d’un accompagnateur spirituel est essentielle, ou parfois même l’aide d’un psychologue. Car au niveau humain, le jeune a aussi besoin d’être éclairé.

    En pèlerinage à Ars avec un groupe de séminaristes, octobre 2024 © Abbé Joël Spronck

    À Ars avec un groupe de séminaristes, octobre 2024 © Abbé Joël Spronck

    La troisième écoute, c’est l’écoute du monde, l’écoute de l’Église et l’écoute des pauvres. Une tendance aujourd’hui serait d’oublier que c’est l’Église qui appelle et qui reconnaît la vocation du jeune. Lors d’une messe d’ordination, l’Église présente les candidats à l’évêque pour qu’ils soient ordonnés. Il ne suffit donc pas de venir au séminaire et de dire « J’ai la vocation », il faut encore que ce soit reconnu par l’Église.

    Une vocation est toujours appelée à être au service des communautés et à être enracinée dans le monde. Nous ne sommes pas du monde mais nous sommes envoyés dans le monde. Jésus le dit : « Je ne te demande pas, Père, de les ôter du monde, mais de les garder du Mauvais. » (Jn 17,15) Nous ne devons jamais oublier que l’Église existe pour annoncer l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui.

    Cette triple écoute est donc très importante. Mais bien sûr, au niveau du discernement, on essaie de mettre en œuvre tout ce qui est demandé par l’Église dans les dimensions à la fois humaine, spirituelle, intellectuelle et pastorale. Il faut aussi veiller à l’équilibre humain, affectif et relationnel du jeune !

    Je pense aussi qu’une vocation naît au contact de chrétiens, de prêtres ou de religieux qui essaient eux-mêmes de vivre au mieux leur vocation. Le cardinal Godfried Danneels disait : « Quand le lait bout, il déborde. » La vocation, c’est en effet la foi des communautés chrétiennes qui déborde. Pour qu’il y ait une vocation, il faut un milieu porteur et que les communautés elles-mêmes soient appelantes.

    L’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Luc Terlinden, a relancé le centre national des vocations, en lien avec les services pour les vocations dans chaque diocèse. Nous travaillons évidemment en partenariat avec eux. Mais la pastorale des vocations n’est pas non plus l’apanage d’un service diocésain. Elle concerne toutes les communautés chrétiennes et a fortiori tous les prêtres aussi, qui doivent être des relais de l’appel du Seigneur.

    Zenit : La formation des séminaristes a-t-elle évolué avec le contexte de la société actuelle ?

    Abbé J. Spronck : Oui. On essaie d’équilibrer les sept années de formation sur le plan humain et spirituel. Chaque séminariste a son histoire, ses forces et ses faiblesses. L’important est qu’il puisse travailler sur lui-même et bien se connaître.

    Audience avec le pape François le 25 janvier 2025, dans le cadre de la rencontre des recteurs de séminaire © Vatican Media

    Audience avec le pape François le 25 janvier 2025 © Vatican Media

    En plus des cours classiques de philosophie ou de théologie, ils reçoivent d’autres formations comme des cours de psychologie, de sociologie, de gestion des conflits ou de gestion de réunions ainsi qu’une formation à l’écoute.

    Ils ont évidemment des sessions de formation sur les abus de toutes sortes, sur l’affectivité et le célibat. Et ils ont également des formations à la pastorale des personnes endeuillées, des migrants, des communautés étrangères, des détenus en milieu carcéral, ainsi que sur l’accompagnement pastoral et spirituel.

    Zenit : Quels seraient les défis à relever pour les séminaristes et les jeunes prêtres ?

    Abbé J. Spronck : Je dirais d’abord que la jeune génération a des convictions profondes, une certaine radicalité dans l’engagement, dans la vie de foi et de prière. Nos séminaristes ont une soif de Dieu assez forte ainsi qu’un grand désir de fraternité. Et cela portera des fruits.

    Un des défis majeurs, c’est évidemment qu’il y ait des entrées au séminaire ! Il est aussi important de bien accompagner le passage entre la vie au séminaire et l’exercice effectif du ministère. Car ce passage n’est pas toujours facile. Le séminaire est un lieu de forte vie communautaire et assez protégé. Une fois ordonnés, ils se retrouvent en paroisse et cela peut être rude. Il s’agit donc de cultiver la vie fraternelle dans le ministère pour pouvoir partager ce que l’on vit. Être un jeune prêtre aujourd’hui, c’est quand même un peu sportif !

    Un autre défi serait de vivre aujourd’hui le ministère presbytéral en lien avec les autres ministères, comme le diaconat ou les ministères institués, et en collaboration avec les laïcs engagés dans les paroisses. Chacun a sa place, son rôle, son identité, mais une identité qui est articulée : une identité synodale, pour prendre des termes assez récents !

    Abbé Joël Spronck : « La vocation est la foi débordante des communautés chrétiennes » | ZENIT - Français

  • Beauraing, 28-29 juin : Pèlerinage des Sacrés Coeurs de Jésus et Marie

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    https://pelesacrescoeurs.be/

  • Aucun séminariste ne sera ordonné prêtre cette année à Namur

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    De Christine Gosselin sur Cathobel :

    18 juin 2025

    Ce mois de juin, qui célèbre les 23 et 24 le jubilé des séminaristes, ne verra aucune nouvelle ordination presbytérale dans notre diocèse. Voilà une situation inédite à Namur, qui n’avait plus connu cela depuis des décennies ! Ce constat, bien qu’il puisse susciter une forme d’inquiétude ou de tristesse, mérite aussi d’être entendu autrement : comme une invitation à la réflexion, à l’espérance active, et à la gratitude.

    Si aucune ordination n’a lieu cette année, cela ne signifie pas que la vie ecclésiale s’est arrêtée. Au contraire. L’Église demeure bien vivante et en chemin. La richesse de la formation au séminaire, le sérieux du discernement vocationnel, la profondeur de la vie spirituelle de jeunes en quête de sens : tout cela se poursuit, fidèlement et patiemment. Le recteur du Grand Séminaire francophone de Belgique, l’abbé Joël Spronck, tient d’ailleurs à rappeler que « si aucun séminariste n’est ordonné prêtre cette année à Namur, il y aura, si Dieu le veut, des ordinations dans le diocèse de Liège et l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. »

    Cette pause apparente invite aussi à poser une question courageuse : pourquoi le sacerdoce attire-t-il moins au jourd’hui ? Non pour céder à la nostalgie, mais pour ouvrir un dialogue profond. Et si le Seigneur continuait d’appeler, mais que notre monde avait désappris à écouter ? Ou que les formes de l’appel avaient changé ? Et si c’était à nous, Église tout entière, de faire résonner à nouveau la beauté, la fécondité et la pertinence de cette vocation ?

    À ce titre, d’autres signes d’espérance méritent d’être mis en lumière. L’abbé Spronck souligne ainsi la croissance significative des vocations au baptême parmi les adultes. « Être baptisé ne va plus de soi aujourd’hui… », remarque t-il. Et pourtant, le nombre d’adultes baptisés par l’Église catholique en Belgique a triplé ces dix dernières années annonçait un communiqué de la Conférence épiscopale.

    « Aujourd’hui, le point de départ de la pastorale des vocations passe par la reconnaissance que l’Église est par nature vocationnelle », poursuit encore l’abbé Spronck. « Par le baptême, chaque membre de l’Église est appelé à la sainteté, à suivre le Christ dans une vie de foi, d’espérance et de charité. L’Église entière a pour mission d’aider chacun à grandir comme disciple et d’y discerner ensuite une vocation plus spécifique à un ministère, par exemple. »

    Dans ce contexte, le jubilé des séminaristes prend une tonalité particulière. Le Grand Séminaire francophone de Belgique ne se rendra pas à Rome ces 23 et 24 juin. À la sortie des examens, et en amont du jubilé des jeunes en juillet — auquel quelques séminaristes prendront part, notamment autour de la canonisation de Pier Giorgio Frassati —, il a semblé que ce déplacement serait « excessif ». D’autant qu’un pèlerinage à Rome, Assise et Turin est déjà prévu en octobre auquel se joindra le Séminaire Redemptoris Mater. C’est donc en Belgique, à l’église jubilaire de Lobbes, en Hainaut, que les séminaristes vivront ce jubilé qui se conclura par un temps fraternel au barrage de l’Eau d’Heure. D’autres étapes viendront encore nourrir leur cheminement prochainement comme la retraite de rentrée qui aura lieu cette année à Lisieux, à l’occasion du centenaire de la canonisation de sainte Thérèse.

    Une année sainte de prière et de gratitude pour ceux qui ont répondu hier, une année de mobilisation joyeuse, sous le signe de l’espérance, pour accompagner ceux qui pourraient répondre demain.

  • Pour la 779ème fois, les Liégeois ont bien fêté Dieu

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    Du site de RCF :

    Pour la 779ème fois, les liégeois ont bien fêté Dieu.

    Un article rédigé par Jacques Galloy - 1RCF Belgique, le 20 juin 2025

    La paix ! Cette 779e édition de Liège Fête-Dieu de ce jeudi 19 juin était placée sous le signe de la paix. Depuis presque 8 siècles, la plus ancienne fête liégeoise - devenue mondiale - est célébrée le jeudi correspondant au 60ème jour après Pâques. Depuis une dizaine d’années, sous l’impulsion de Jean-Pierre Delville, évêque de Liège et d’un comité de prêtres et laïcs motivés, la Fête-Dieu s’est régénérée et fédère largement.

    Procession de la Fête-Dieu à LiègeProcession de la Fête-Dieu à Liège

    Un intérêt croissant

    Plus de 1.200 personnes ont participé à tout ou partie du triptyque du jeudi de la Fête-Dieu à Liège. C’est sans doute un record pour cette fête qui gagne en popularité chaque année. Il y avait beaucoup plus d’étudiants, de jeunes professionnels et de jeunes couples que d’habitude. Plusieurs groupes ont d’ailleurs rejoint l’évènement en autocar. “Vu l’intérêt suscité par cette belle Fête-Dieu, nous avons facilement rempli un autocar de la région de Herve”, raconte l’abbé Fabrice de Saint-Moulin, doyen de Herve qui fêtait d’ailleurs son anniversaire d’ordination ce jour-même. La célébration de 19h s’est déroulée à la basilique saint-Martin, suivie par la procession des peuples du monde qui a rejoint la cathédrale saint-Paul où a eu lieu la NightFever “1.000 bougies pour la paix”. La Fête a duré légèrement au-delà de minuit.

    “Donnez-leur vous-mêmes à manger”

    Dès 19h, la célébration à saint-Martin a bénéficié du splendide cadre de cet édifice gothique décoré depuis le XIIIe siècle en l’honneur de la Fête-Dieu. Il était illuminé par la lumière traversant les vitraux de ce vaisseau millénaire. Commentant l’Evangile de la multiplication des pains, Monseigneur Jean-Pierre Delville a médité sur le sens de l’Eucharistie, coeur de la Fête. Comme la foule qui suivait Jésus dans le désert, les fidèles se rassemblent pour célébrer le sacrement du Corps et du Sang du Christ. Jésus ne rejette pas la foule mais l’instruit, la nourrit, et responsabilise ses disciples en leur disant : «Donnez-leur vous-mêmes à manger». Malgré le peu de moyens (cinq pains, deux poissons), le partage avec foi fait surgir l’abondance. Ce geste annonce l’Eucharistie : Jésus partage le pain et le vin, signes de sa vie livrée. Il ne fuit pas la souffrance mais transforme la pauvreté en source de vie. L’Eucharistie devient ainsi un acte de communion et de mission. “Comme sainte Julienne de Liège, servante des malades, même des lépreux, et promotrice de cette fête du Saint-Sacrement ou Fête-Dieu, l’Église est appelée à nourrir l’humanité. La communion au Christ se prolonge dans la solidarité et la marche ensemble, comme un des «douze paniers» pleins qui symbolisent l’Église”, conclut-il. Au terme de l’office, alors que le saint-Sacrement était exposé sur l’autel après un petit temps de recueillement silencieux, les participants ont entonné tous ensemble le célèbre “Tantum ergo”, titre de l’hymne de la Fête-Dieu depuis 1264.

    Mgr Jean-Pierre Delville

    En marche avec saint Augustin

    Vers 20h30, les pèlerins se sont mis en route pour la procession de la Fête-Dieu, avec les “peuples du monde”, accompagnés par les cors de chasse du “bien aller”. Le cortège a descendu le Publémont puis a traversé la place des bons enfants, la place saint-Lambert, l’opéra (qui est l’ancien couvent dominicain) et la Vierge de Del’Cour en Vinave d’île. Des prêtres du diocèse de Liège se sont relayés pour porter le saint-Sacrement. Des enfants dispersaient des pétales de fleurs sur le passage. L’accueil des passants était très largement positif comme on peut d’ailleurs le constater au travers des nombreuses publications sur les réseaux sociaux. S’inspirant de la pensée de saint Augustin, grande source d’inspiration du nouveau pape Léon XIV, l’évêque de Liège a invité les participants à prier pour une intention à chaque étape : la paix à Gaza et en Ukraine, les persécutés pour leur foi, l’unité dans la diversité, la solidarité avec l’humanité. De nombreux passants ont rejoint le joyeux cortège en cours de route.

    Procession

    1.000 bougies pour la paix

    En entrant dans la cathédrale Saint-Paul, la procession a été accueillie au son des cors de chasse puis par les grandes orgues. La cathédrale était bondée. “Nous n’avons jamais vu autant de monde dans la cathédrale, de tous les âges, en particulier des jeunes”, dit Guy Balaes, doyen du chapitre de la cathédrale de Liège. La soirée s’est poursuivie par la NightFever “1.000 bougies pour la paix” dans la cathédrale illuminée de façon exceptionnelle pour cette occasion, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En effet, la cathédrale est une des rares cathédrales européennes à ne pas encore bénéficier d’un éclairage public permanent. Les étudiants et jeunes professionnels de la messe des jeunes de Cornillon, du SDJ et de nombreux amis ont animé la prière et les chants, plutôt méditatifs à l’intérieur et plus festif sur le parvis. “C’était impressionnant de voir le nombre de personnes, surtout des jeunes, qui rentraient spontanément et qui prenaient le temps de rédiger une intention de prière, allumaient une bougie pour la paix et prenaient le temps de se recueillir. Cela a duré au-delà de minuit”, raconte Marie Delvaux, membre de l’équipe d’accueil.

    NightFever Liège Fête-Dieu

    Jusqu’au lever du soleil

    La soirée s’est transformée en une nuit de prière et d’adoration dans la cathédrale, jusqu’au lever du soleil. Dès le début de la journée, les chanoines de la cathédrale ont chanté les laudes suivies par la messe ordinaire du vendredi. Plus de 60 personnes y ont participé.

    Poursuite des festivités et des deux expositions

    Cette 779è édition de la Fête-Dieu a réjoui les participants, d’autant que la météo était très favorable. Les appels à la paix ont résonné tout au long de l’évènement. Les festivités se poursuivent à Liège et partout en Belgique, puisque la célébration de la fête est reportée dans les paroisses au dimanche qui suit, soit le 22 juin.

    Il est encore possible de visiter les deux expositions jusque début juillet. L’exposition internationale sur les miracles eucharistiques conçue par le jeune bienheureux Carlo Acutis, jusqu’au dimanche 6 juillet 2025, en 4 haut-lieux de Liège: Cathédrale saint-Paul, Sanctuaire de sainte-Julienne de Cornillon, Basilique saint-Martin, église saint Nicolas d’Outremeuse. L’exposition sur « Le rayonnement clandestin de l’Eucharistie dans l’enfer des camps de déportation et des geôles totalitaires » se poursuit à l’église du Saint-Sacrement jusqu’au 15 juillet.

    De nombreuses scènes de ce film sur "Bonhoeffer, l'espion de Dieu" ont été tournées à Liège

    En clôture du festival aura lieu la projection du film « Dietrich Bonhoeffer, l’espion de Dieu ». Alors que le monde est au bord de l’anéantissement, le pasteur Dietrich Bonhoeffer est plongé au cœur d’un complot visant à éliminer Hitler. Peut-il assassiner un homme pour espérer en sauver des millions ? Sa vie et sa foi sont en jeu. De nombreuses scènes de ce film ont été tournées à Liège mais le film n’a bizarrement pas été sorti sur les écrans belges francophones début 2025. Voici donc une belle opportunité de découvrir un grand témoin inspirant. Mardi 24 juin 2025 à 20h00, Grande salle du collège saint-Louis, Entrée rue Villette 28, 4020 Liège, 80 places de parking dans la cour, Veuillez acheter vos billets à la Librairie Siloë ou sur billetweb via ce lien : https://www.billetweb.fr/bonhoeffer-lespion-de-dieu-cine-debat

    Bonhoeffer, l'espion de Dieu

    Toutes les informations sur Liège Fête-Dieu : https://liegefetedieu.be

  • La Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement (Liège)

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  • Réouverture de la maison natale du saint père Damien De Veuster : un phare de foi et de service

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    De

    Réouverture de la maison natale du saint Père Damien : un phare de foi et de service

    La maison natale restaurée de saint Damien De Veuster à Tremelo, en Belgique, ouvre ses portes avec une nouvelle exposition permanente célébrant la vie de « l'apôtre des lépreux ».

    Une photographie du père Damien De Veuster prise peu avant sa mort orne la tapisserie de canonisation de saint Damien dans le musée de sa ville natale.
    Une photographie du père Damien De Veuster prise peu avant sa mort orne la tapisserie de canonisation de saint Damien au musée de sa ville natale. (photo : Thomas P. Reiter)

    Dans la paisible ville belge de Tremelo, en Flandre, une modeste maison porte l'héritage extraordinaire d'un homme devenu un symbole universel de compassion et de sacrifice. Le 24 mai, la maison natale de saint Damien De Veuster – connu dans le monde entier sous le nom de Père Damien – a rouvert ses portes après d'importants travaux de restauration, offrant aux visiteurs un aperçu renouvelé de la jeunesse de l'un des saints missionnaires les plus appréciés du catholicisme.

    Né Jozef De Veuster en 1840, le futur saint grandit dans cette même maison avant d'entreprendre un voyage qui le mènera des terres agricoles belges jusqu'à l'île hawaïenne reculée de Molokai. Là, il consacrera sa vie à soigner les lépreux (maladie de Hansen), contractant lui-même la maladie et mourant en 1889 à l'âge de 49 ans.

    L'histoire du Père Damien résonne particulièrement fort aux États-Unis, où il est commémoré non seulement comme un saint catholique, mais aussi comme une figure héroïque de l'histoire hawaïenne. Son chemin vers la sainteté a été marqué par des étapes importantes : il a été béatifié par le pape Jean-Paul II en 1995 et canonisé par le pape Benoît XVI en 2009. La même année, une statue lui a été érigée dans le National Statuary Hall du Capitole des États-Unis, représentant l'État d'Hawaï. Sa fête est célébrée le 10 mai et il est le saint patron des lépreux et, officieusement depuis les années 1980, des personnes atteintes du sida.

    Un symbole vivant de la foi en action

    « Cette maison est plus qu’un bâtiment historique », a déclaré le père Juan Carlos Tinjaca de la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie lors de la cérémonie de réouverture. 

    C'est un symbole vivant, un lieu de mémoire et d'inspiration. C'est là que débuta le chemin de foi et de vie d'un homme qui allait devenir, au-delà des frontières de la Belgique, l'Église, et même la religion elle-même, un symbole universel de compassion humaine.

    Le Père Damien appartenait à la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, aussi connue sous le nom des Pères de Picpus, dont la spiritualité est centrée sur l'Eucharistie et l'amour incarné de Dieu en Jésus-Christ. Pour saint Damien, l'Eucharistie était sa source de force. Même à Molokaï, dans les circonstances les plus pénibles, il trouvait chaque jour un moment d'adoration. Devant le tabernacle, il trouva le courage, la compassion et la foi de se donner entièrement à ceux que personne d'autre n'osait approcher.

    Un trésor soigneusement restauré

    La restauration de la maison natale de Saint Damien, classée au patrimoine depuis 1952, a été entreprise avec le plus grand soin, en collaboration avec l'Agence belge du Patrimoine et le gouvernement flamand. Cette rénovation complète comprenait la réfection de la toiture, la restauration des façades, la rénovation des boiseries intérieures et extérieures, ainsi qu'une attention particulière portée aux vitraux et à la chambre natale de Damien à l'étage.

    Extérieur du musée Saint-Damien
    Plaque extérieure de la maison natale de saint Damien De Veuster, récemment restaurée et rouverte au sein du musée. (Photo : Thomas P. Reiter)

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  • Bruxelles (Abbaye de la Cambre) 20 juin : Grande procession des enfants pour la Fête du Saint-Sacrement

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    Procession du St Sacrement annuelle des enfants et familles à l'Abbaye de La Cambre.
    Rendez-vous dans l'Abbaye dès 17h30. Départ 18h.
    La procession aura lieu dans les jardins de l’Abbaye avec beaucoup de chants grâce aux chorales d’adultes et d’enfants.
    Après la procession, grand goûter convivial avec glaces et frites!
    Tout le monde est le bienvenu 
  • Liège (église Saint-Jacques) 21 juin : chant grégorien par l'ensemble "Les Pérégrines" (Paris)

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  • Des évêques se tournent vers le pape Léon XIV alors que la Cour européenne envisage l'annulation d'actes de baptême

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    D'Hannah Brockhaus et Angela Ambrogetti sur CNA :

    Des évêques se tournent vers le pape Léon XIV alors que la Cour européenne envisage l'annulation d'actes de baptême

    6 juin 2025

    Un groupe d'évêques européens s'est tourné vers le pape Léon XIV et le Saint-Siège pour obtenir de l'aide alors que la Cour de justice de l'Union européenne examine une affaire judiciaire belge concernant l'annulation de noms dans les registres de baptême.

    Lors d'une audience au Vatican le 23 mai, le pape Léon XIV « nous a dit qu'il considérait cette question comme très importante. Il l'a évoquée dès le début. Il a dit : "Je veux vraiment connaître votre avis" », a déclaré Alessandro Calcagno , avocat et secrétaire général adjoint de la Conférence des évêques de l'Union européenne (COMECE), à ACI Stampa, le partenaire d'information en italien de CNA.

    La Cour de justice de l'Union européenne examine actuellement une affaire portée par la Cour d'appel de Bruxelles, qui a demandé des éclaircissements sur la question de savoir si le refus de l'Église catholique d'effacer les noms des registres de baptême lorsque cela est demandé constitue une violation du règlement général sur la protection des données de l'Union européenne.

    Cette règle régit le traitement des données personnelles au sein de l'Union européenne depuis mai 2018. La décision de la Cour européenne est attendue fin 2026 ou en 2027.

    Calcagno a expliqué à ACI Stampa que lorsqu'un catholique baptisé demandait à être radié d'un registre, une note était généralement inscrite en marge du document, mentionnant « l'apostasie formelle de la foi ». Le fait que le baptême ait eu lieu demeurait un fait historique. 

    Mais fin 2023, dans le diocèse de Gand en Belgique, quelqu'un a demandé que toutes ses données soient complètement supprimées du registre, ce à quoi le diocèse s'est opposé.

    Il y a déjà eu des cas similaires en Europe en 1995, a déclaré Calcagno, mais tous avec des décisions de justice nationales favorables à l'Église.

    Aujourd'hui, a-t-il déclaré, « c'est la première fois que de petites tentatives sont faites pour saper cette tendance positive. Jusqu'à présent, la jurisprudence stipulait que le jugement visait à ajouter une mention, mais soudain, l'idée de l'annulation [des données] est apparue. »

    La question de savoir comment résoudre ce problème est ouverte et fait l’objet d’un bras de fer juridique entre les autorités et l’Église.

    « En Belgique comme aux Pays-Bas, les tribunaux civils laïcs tentent d'interpréter le droit canonique pour plaider en faveur de l'annulation », a noté Calcagno. « C'est un grand danger, car si l'on s'engage dans une loi qui n'est pas la sienne, on commence à la manipuler. »

    La COMECE travaille avec le Saint-Siège pour défendre la position de l'Église sur la question des registres de baptême.

    Le rôle de la COMECE a été de « rassembler des réflexions et des arguments juridiques lorsque certains cas se présentent au niveau de l'Union européenne », a déclaré M. Calcagno, et d'organiser des rencontres avec divers juristes des conférences épiscopales nationales.

    « Nous avons recueilli de nombreux arguments qui ont ensuite été utilisés », a-t-il déclaré. « Plusieurs États membres sont intervenus dans la procédure, et les Églises ont également travaillé au niveau local. De plus, une étroite collaboration a été instaurée avec le Saint-Siège, et une note a été publiée le 17 avril 2025 , spécifiquement sur les radiations des registres de baptêmes, et nous avons travaillé très intensément avec le Saint-Siège à ce sujet. »

    La note du Dicastère pour les textes législatifs affirme que « le droit canonique ne permet pas la modification ou l'annulation des inscriptions faites dans le registre des baptêmes, sauf pour corriger d'éventuelles erreurs de transcription. Ce registre a pour but d'assurer la certitude quant à certains actes, permettant ainsi de vérifier leur existence réelle. »

    La question est suivie depuis des années et des solutions que la Cour européenne acceptera sont recherchées. Il convient toutefois de préciser, selon Calcagno, que « la Cour ne fait que rédiger une réponse aux questions posées par une juridiction nationale. Il ne s'agit pas d'une initiative de l'Union européenne contre l'Église. Il s'agit d'une réponse aux clarifications demandées au niveau national. »

    La réponse prendra quelques années, a-t-il expliqué, car « il faut une audience publique, puis un avocat général donne des orientations, appelées conclusions, et ensuite le jugement arrive ».

    Selon un rapport annuel de 2023 , 1 270 catholiques en Belgique ont demandé que leur nom soit retiré du registre des baptêmes, en grande partie en raison des profondes retombées et de l'indignation publique suscitées par la gestion des scandales d'abus sexuels.

  • Le bienheureux Edouard Poppe (10 juin)

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    De Dom Antoine Marie, abbé de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval (Lettre mensuelle du 15 novembre 2000 reproduite ici avec l'aimable autorisation de son auteur) :

    «N'avez-vous pas remarqué quel nimbe de lumière enveloppe les saints prêtres et illumine tout autour d'eux? Quelles transformations ils suscitent par la silencieuse prédication de leur sainte vie! Que d'imitateurs ils attirent à leur suite, les entraînant dans leur idéal sacerdotal! Puisse Jésus nous faire la grâce d'entrer en contact avec un tel prêtre!» L'auteur de ces lignes, l'abbé Édouard Poppe (1890-1924) – que le Pape Jean-Paul II a béatifié le 3 octobre 1999 –, ne se doutait pas que ses paroles allaient s'appliquer à sa propre histoire.

    Édouard Poppe est né le 18 décembre 1890, dans une famille flamande profondément catholique. Son père, Désiré, et sa mère, Josefa, habitent une modeste maison dans la petite ville de Temse, près de Gand (Belgique). Boulanger de son métier, Désiré travaille dur pour faire vivre les siens. Dans les épreuves, il a coutume de dire: «Il faut toujours être content de la volonté de Dieu». Josefa met dans son ménage une chaude affection en même temps qu'une ferme discipline. Elle assiste chaque jour à la Messe, autant qu'elle le peut, car la famille s'agrandit rapidement. Onze enfants viendront réjouir le foyer: trois mourront en bas âge, les deux garçons deviendront prêtres, cinq filles seront religieuses, une seule restera auprès de sa mère.

    Un enfant espiègle et têtu

    Dès ses premières années, Édouard manifeste un naturel aussi heureux que remuant. Mais il n'est pas un enfant facile: il bouscule tout, au risque de casser bien des choses et de se faire mal. Espiègle et têtu, il ne peut laisser ses soeurs en paix. Celles-ci prennent leur revanche lorsqu'elles le surprennent en train de se peigner devant une glace, prenant alors plaisir à le décoiffer. Édouard va volontiers à l'école, mais préfère tout de même rester à la maison où son exubérance peut plus facilement se donner libre cours. Gourmand, comme beaucoup d'enfants, Édouard s'attaque fréquemment aux friandises de la boulangerie. Cependant, on remarque en lui franchise et gaieté. À douze ans, il fait sa première Communion, puis reçoit la Confirmation. Alors, sous l'influence bienfaisante des sacrements, Édouard devient plus sérieux: farces et taquineries se raréfient.

    Au printemps 1904, M. Poppe s'ouvre à Édouard de projets d'agrandissement de son commerce; il souhaite le voir entrer en apprentissage de pâtissier. Édouard reste tout d'abord muet, car il a résolu de devenir prêtre. Il répond finalement à son père qu'il ne veut pas être boulanger. Quelques temps après, un prêtre ami exprime à M. et Mme Poppe un avis favorable sur la vocation d'Édouard. M. Poppe dit à son épouse: «Je préfère ce que Dieu veut. D'ailleurs ne soyons pas égoïstes. Dieu ne nous a pas donné nos enfants pour nous». C'est ainsi qu'à l'automne, le garçon part pour le Petit-Séminaire Saint-Nicolas à Waas.

    Le 10 janvier 1907, M. Poppe meurt d'épuisement. Édouard, qui a 16 ans, envisage de renoncer pour un temps aux études et de prendre en mains la boulangerie, mais sa mère lui dit: «Papa m'a fait promettre avant de mourir de te laisser poursuivre tes études. Je veux tenir ma promesse».

    En septembre 1910, Édouard est appelé au service militaire, dans la Compagnie universitaire, où il pourra commencer ses études de philosophie. À la caserne, on apprend bientôt son désir du sacerdoce, ce qui lui attire moqueries et provocations. La trivialité et la débauche de ses compagnons lui deviennent insupportables, un «enfer», dira-t-il. De plus, il ne peut assister à la Messe et communier en semaine. Cette privation lui coûte beaucoup. En revanche, l'expérience de la vie militaire l'éclaire sur la misère humaine, et lui sera utile lorsqu'en 1922 on lui confiera le soin des séminaristes et des religieux tenus au service militaire. Après quelques mois, il retrouve la sérénité et puise dans l'Eucharistie, qu'il peut recevoir à nouveau, la force pour transformer l'épreuve en occasion d'apostolat. Il comprend mieux maintenant la vie et les difficultés des soldats et se met au service de tous. Il constate combien les fortes têtes ont besoin d'amitié; grâce à sa gentillesse, à sa serviabilité et à sa bonne humeur, il réussit à ouvrir les coeurs et à porter les âmes à la vie spirituelle.

    Un jour, il découvre la vie de sainte Thérèse de Lisieux: «Ce livre, écrira-t-il, m'a donné plus de plaisir et de profit que n'importe quel ouvrage de philosophie; j'y ai appris des choses que des années d'étude ne m'auraient pas fait découvrir». Ce qui le charme chez la jeune Carmélite, c'est sa façon d'entendre la contemplation, qui correspond si bien à ses goûts: une prière toute simple, familière, pratique, épousant les contours de tous les événements et de toutes les occupations, faisant corps avec la vie, devenue elle-même la vie et sanctifiant tout. Ainsi disparaît le conflit entre prière et travail. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apporte le sourire maternel de Marie, mais il semble que le saint préféré de l'abbé Poppe soit saint François d'Assise, à cause de son amour pour la Croix de Jésus.

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  • Billboard Chris arrêté à Bruxelles pour avoir voulu parler d'idéologie du genre

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    De  sur Brussels Signal :

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    Billboard Chris arrêté à Bruxelles pour avoir voulu parler d'idéologie du genre

    Chris Elston, alias Billboard Chris, qui militait pour la protection des enfants contre « l'idéologie du genre », a été arrêté dans le centre de Bruxelles pour ne pas avoir retiré une pancarte qu'il portait pour encourager la discussion sur le transgenrisme.

    Lois McLatchie, de l'Alliance Defending Freedom International (ADF), a également été arrêtée à ses côtés pour la même raison.

    Chris et McLatchie se promenaient dans le quartier de la Bourse de Bruxelles le 5 juin, portant des pancartes indiquant : « Les enfants ne naissent jamais dans le mauvais corps », cherchant à avoir des conversations avec les gens sur le sujet.

    Ils se sont retrouvés face à une foule en colère d’agitateurs de gauche qui les ont encerclés.

    Plutôt que de s'en prendre à la foule, la police a arrêté McLatchie et Billboard Chris.

    Brussels Signal a pu parler avec McLatchie au téléphone après sa libération.

    Elle a déclaré que c'étaient eux qui avaient appelé la police, se sentant menacés par la foule en colère.

    Un grand nombre d'agents sont arrivés, mais plutôt que d'affronter la foule, ils ont exigé qu'elle et Chris retirent leurs pancartes, ce qu'ils ont refusé de faire.

    Vers midi, le 6 juin, ils ont mis en ligne la vidéo complète des événements.

    Par conséquent, ils ont été arrêtés pour avoir prétendument troublé l'ordre public et ont été emmenés à un poste de police où ils ont été fouillés à nu, selon McLatchie.

    Elle a déclaré qu'ils avaient été libérés sans inculpation après plusieurs heures.

    Leurs pancartes ont été confisquées et probablement détruites par la police.

    Selon McLatchie, leurs droits ne leur ont pas non plus été communiqués, malgré le fait qu'en vertu des lois en Belgique, la police est tenue d'informer les suspects de leurs droits. Cela concerne notamment l'accès à l'assistance juridiqueavant et pendant les interrogatoires.  

    Sur les réseaux sociaux, Billboard Chris a déclaré que l'incident était un abus d'autorité et équivalait à une censure sanctionnée par l'État, ajoutant que c'était  « l'expérience la plus folle que j'ai vécue dans la rue en près de cinq ans ».

    « Nous n’avons pas le droit de parler du plus grand scandale de maltraitance d’enfants de l’histoire de la médecine moderne. »

    McLatchie a déclaré qu’elle ne pouvait pas croire qu’ils aient été considérés comme les « méchants » dans cette situation.

    Dans une vidéo décrivant l'incident, Billboard Chris a déclaré qu'il poursuivrait en justice car, selon lui, il s'agissait d'une violation de leurs droits.

    Brussels Signal a contacté la police bruxelloise. Son porte-parole a indiqué qu'il évaluait la situation et travaillait à une réponse, mais que celle-ci ne serait disponible que plus tard dans la journée.

    Le 3 juin, Billboard Chris et McLatchie avaient parlé avec Brussels Signal de leur voyage à Bruxelles.

    Ils se promenaient également dans les rues de Bruxelles et se heurtaient à une réaction hostile. À un moment donné, un jeune homme miteux lança un verre lourd vers Billboard Chris, qui lui tournait le dos, manquant de peu une jeune fille.

    Chris et McLatchie étaient dans la capitale de l'UE pour discuter des dangers des bloqueurs de puberté avec les membres du Parlement européen.

    L'affaire a attiré l'attention du Département d'État américain qui, selon le média américain The Daily Wire , a déclaré « examiner la question ». Un porte-parole a ajouté : « Le Département d'État soutient fermement la liberté d'expression pacifique pour tous. »

    Paul Coleman, directeur exécutif d'ADF International, un groupe de défense juridique chrétien conservateur basé aux États-Unis, a déclaré : « Les autorités belges n'ont pas seulement failli au droit fondamental de s'exprimer librement, elles ont retourné le pouvoir de l'État contre ceux qui exerçaient pacifiquement leurs droits, à la demande d'une foule.

    « C’est le type d’autoritarisme que nous contestons dans d’autres parties du monde, et il est profondément troublant de le voir ici, au cœur même de l’Europe.

    « Bien que nous soyons reconnaissants que notre collègue ait été libérée en toute sécurité, nous sommes profondément préoccupés par le traitement qu’elle subit aux mains de la police à Bruxelles.

    « Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que des citoyens pacifiques sont criminalisés pour avoir exprimé leur opinion sur des questions vitales, en particulier lorsque la sécurité et le bien-être des enfants sont en jeu », a ajouté Coleman.

    L'ADF international a également été impliqué dans une action en justice contre un maire de Bruxelles l'année dernière, alors qu'il aurait tenté de fermer illégalement la Conférence nationale du conservatisme.

    Quelques heures avant l'arrestation de Billboard Chris et McLatchie, l'ambassade américaine à Bruxelles avait partagé un tweet citant le vice-président américain JD Vance disant : « Les démocraties européennes sont nettement moins fragiles que beaucoup de gens le craignent apparemment et permettre à tous vos citoyens d'exprimer leur opinion les rendra encore plus forts. »

  • Election de Léon XIV : un "plantage" en direct sur la RTBF

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    Lu sur Linkedin :

    Un échec en direct, devant des millions de gens.

    Le 8 mai dernier, vers 19h, le monde entier regarde la télévision pour savoir qui va être le nouveau pape.

    Cela fait déjà près d'1h que la fumée blanche est sortie. À la RTBF comme sur toutes les chaînes de télé du monde, on est dans les starting blocks.

    Si la tension est importante, la formule est rituelle : un cardinal va annoncer en latin le prénom de naissance du nouveau pape, quelques instants avant de donner son nom de famille.

    Du coup, si on est bien préparé, la seule annonce du prénom permet de révéler qui est le pape élu, avec quelques secondes d'avance sur tous les autres médias.

    19h14, le cardinal chargé de l'annonce arrive au micro : "habemus papam".

    Tension maximale. Et craquage en direct sur la RTBF !

    Quand vient le moment de dire le prénom du pape, le cardinal dit "Robertum Franciscum". Le journaliste belge traduit "Robert François". Jusque là, on est bons.

    Pourtant, ça part en vrille. Quelqu'un en plateau chuchote "Américain. Burke". Le cardinal Burke existe, il est américain et c'est l'antithèse du pape François. Chouchou des conservateurs, il n'a jamais eu aucune chance d'être élu. Stupeur et tremblements. "C'est une catastrophe" dit quelqu'un (il semble que ce soit Gabriel Ringlet, le chouchou de la RTBF ndB).

    Tout à la surprise de cette élection imprévisible, en plateau on commente péniblement l'élection du cardinal Burke sans écouter l'annonce du nom de famille du "cardinalem Prevost" faite à la tribune de Saint-Pierre. Dommage, cela aurait permis de se corriger tout de suite.

    En l'occurence, il faudra 2 (très) longues minutes pour que quelqu'un (l'évêque de Liège) corrige : "Il s'agit de Robert François Prevost". "Ah, c'est mieux !"

    Les pauvres ! 

    La vidéo (sur X) : https://x.com/HendroM/status/1927089223938568361