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Belgique - Page 3

  • Le bienheureux Edouard Poppe (10 juin)

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    De Dom Antoine Marie, abbé de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval (Lettre mensuelle du 15 novembre 2000 reproduite ici avec l'aimable autorisation de son auteur) :

    «N'avez-vous pas remarqué quel nimbe de lumière enveloppe les saints prêtres et illumine tout autour d'eux? Quelles transformations ils suscitent par la silencieuse prédication de leur sainte vie! Que d'imitateurs ils attirent à leur suite, les entraînant dans leur idéal sacerdotal! Puisse Jésus nous faire la grâce d'entrer en contact avec un tel prêtre!» L'auteur de ces lignes, l'abbé Édouard Poppe (1890-1924) – que le Pape Jean-Paul II a béatifié le 3 octobre 1999 –, ne se doutait pas que ses paroles allaient s'appliquer à sa propre histoire.

    Édouard Poppe est né le 18 décembre 1890, dans une famille flamande profondément catholique. Son père, Désiré, et sa mère, Josefa, habitent une modeste maison dans la petite ville de Temse, près de Gand (Belgique). Boulanger de son métier, Désiré travaille dur pour faire vivre les siens. Dans les épreuves, il a coutume de dire: «Il faut toujours être content de la volonté de Dieu». Josefa met dans son ménage une chaude affection en même temps qu'une ferme discipline. Elle assiste chaque jour à la Messe, autant qu'elle le peut, car la famille s'agrandit rapidement. Onze enfants viendront réjouir le foyer: trois mourront en bas âge, les deux garçons deviendront prêtres, cinq filles seront religieuses, une seule restera auprès de sa mère.

    Un enfant espiègle et têtu

    Dès ses premières années, Édouard manifeste un naturel aussi heureux que remuant. Mais il n'est pas un enfant facile: il bouscule tout, au risque de casser bien des choses et de se faire mal. Espiègle et têtu, il ne peut laisser ses soeurs en paix. Celles-ci prennent leur revanche lorsqu'elles le surprennent en train de se peigner devant une glace, prenant alors plaisir à le décoiffer. Édouard va volontiers à l'école, mais préfère tout de même rester à la maison où son exubérance peut plus facilement se donner libre cours. Gourmand, comme beaucoup d'enfants, Édouard s'attaque fréquemment aux friandises de la boulangerie. Cependant, on remarque en lui franchise et gaieté. À douze ans, il fait sa première Communion, puis reçoit la Confirmation. Alors, sous l'influence bienfaisante des sacrements, Édouard devient plus sérieux: farces et taquineries se raréfient.

    Au printemps 1904, M. Poppe s'ouvre à Édouard de projets d'agrandissement de son commerce; il souhaite le voir entrer en apprentissage de pâtissier. Édouard reste tout d'abord muet, car il a résolu de devenir prêtre. Il répond finalement à son père qu'il ne veut pas être boulanger. Quelques temps après, un prêtre ami exprime à M. et Mme Poppe un avis favorable sur la vocation d'Édouard. M. Poppe dit à son épouse: «Je préfère ce que Dieu veut. D'ailleurs ne soyons pas égoïstes. Dieu ne nous a pas donné nos enfants pour nous». C'est ainsi qu'à l'automne, le garçon part pour le Petit-Séminaire Saint-Nicolas à Waas.

    Le 10 janvier 1907, M. Poppe meurt d'épuisement. Édouard, qui a 16 ans, envisage de renoncer pour un temps aux études et de prendre en mains la boulangerie, mais sa mère lui dit: «Papa m'a fait promettre avant de mourir de te laisser poursuivre tes études. Je veux tenir ma promesse».

    En septembre 1910, Édouard est appelé au service militaire, dans la Compagnie universitaire, où il pourra commencer ses études de philosophie. À la caserne, on apprend bientôt son désir du sacerdoce, ce qui lui attire moqueries et provocations. La trivialité et la débauche de ses compagnons lui deviennent insupportables, un «enfer», dira-t-il. De plus, il ne peut assister à la Messe et communier en semaine. Cette privation lui coûte beaucoup. En revanche, l'expérience de la vie militaire l'éclaire sur la misère humaine, et lui sera utile lorsqu'en 1922 on lui confiera le soin des séminaristes et des religieux tenus au service militaire. Après quelques mois, il retrouve la sérénité et puise dans l'Eucharistie, qu'il peut recevoir à nouveau, la force pour transformer l'épreuve en occasion d'apostolat. Il comprend mieux maintenant la vie et les difficultés des soldats et se met au service de tous. Il constate combien les fortes têtes ont besoin d'amitié; grâce à sa gentillesse, à sa serviabilité et à sa bonne humeur, il réussit à ouvrir les coeurs et à porter les âmes à la vie spirituelle.

    Un jour, il découvre la vie de sainte Thérèse de Lisieux: «Ce livre, écrira-t-il, m'a donné plus de plaisir et de profit que n'importe quel ouvrage de philosophie; j'y ai appris des choses que des années d'étude ne m'auraient pas fait découvrir». Ce qui le charme chez la jeune Carmélite, c'est sa façon d'entendre la contemplation, qui correspond si bien à ses goûts: une prière toute simple, familière, pratique, épousant les contours de tous les événements et de toutes les occupations, faisant corps avec la vie, devenue elle-même la vie et sanctifiant tout. Ainsi disparaît le conflit entre prière et travail. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort lui apporte le sourire maternel de Marie, mais il semble que le saint préféré de l'abbé Poppe soit saint François d'Assise, à cause de son amour pour la Croix de Jésus.

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  • Billboard Chris arrêté à Bruxelles pour avoir voulu parler d'idéologie du genre

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    De  sur Brussels Signal :

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    Billboard Chris arrêté à Bruxelles pour avoir voulu parler d'idéologie du genre

    Chris Elston, alias Billboard Chris, qui militait pour la protection des enfants contre « l'idéologie du genre », a été arrêté dans le centre de Bruxelles pour ne pas avoir retiré une pancarte qu'il portait pour encourager la discussion sur le transgenrisme.

    Lois McLatchie, de l'Alliance Defending Freedom International (ADF), a également été arrêtée à ses côtés pour la même raison.

    Chris et McLatchie se promenaient dans le quartier de la Bourse de Bruxelles le 5 juin, portant des pancartes indiquant : « Les enfants ne naissent jamais dans le mauvais corps », cherchant à avoir des conversations avec les gens sur le sujet.

    Ils se sont retrouvés face à une foule en colère d’agitateurs de gauche qui les ont encerclés.

    Plutôt que de s'en prendre à la foule, la police a arrêté McLatchie et Billboard Chris.

    Brussels Signal a pu parler avec McLatchie au téléphone après sa libération.

    Elle a déclaré que c'étaient eux qui avaient appelé la police, se sentant menacés par la foule en colère.

    Un grand nombre d'agents sont arrivés, mais plutôt que d'affronter la foule, ils ont exigé qu'elle et Chris retirent leurs pancartes, ce qu'ils ont refusé de faire.

    Vers midi, le 6 juin, ils ont mis en ligne la vidéo complète des événements.

    Par conséquent, ils ont été arrêtés pour avoir prétendument troublé l'ordre public et ont été emmenés à un poste de police où ils ont été fouillés à nu, selon McLatchie.

    Elle a déclaré qu'ils avaient été libérés sans inculpation après plusieurs heures.

    Leurs pancartes ont été confisquées et probablement détruites par la police.

    Selon McLatchie, leurs droits ne leur ont pas non plus été communiqués, malgré le fait qu'en vertu des lois en Belgique, la police est tenue d'informer les suspects de leurs droits. Cela concerne notamment l'accès à l'assistance juridiqueavant et pendant les interrogatoires.  

    Sur les réseaux sociaux, Billboard Chris a déclaré que l'incident était un abus d'autorité et équivalait à une censure sanctionnée par l'État, ajoutant que c'était  « l'expérience la plus folle que j'ai vécue dans la rue en près de cinq ans ».

    « Nous n’avons pas le droit de parler du plus grand scandale de maltraitance d’enfants de l’histoire de la médecine moderne. »

    McLatchie a déclaré qu’elle ne pouvait pas croire qu’ils aient été considérés comme les « méchants » dans cette situation.

    Dans une vidéo décrivant l'incident, Billboard Chris a déclaré qu'il poursuivrait en justice car, selon lui, il s'agissait d'une violation de leurs droits.

    Brussels Signal a contacté la police bruxelloise. Son porte-parole a indiqué qu'il évaluait la situation et travaillait à une réponse, mais que celle-ci ne serait disponible que plus tard dans la journée.

    Le 3 juin, Billboard Chris et McLatchie avaient parlé avec Brussels Signal de leur voyage à Bruxelles.

    Ils se promenaient également dans les rues de Bruxelles et se heurtaient à une réaction hostile. À un moment donné, un jeune homme miteux lança un verre lourd vers Billboard Chris, qui lui tournait le dos, manquant de peu une jeune fille.

    Chris et McLatchie étaient dans la capitale de l'UE pour discuter des dangers des bloqueurs de puberté avec les membres du Parlement européen.

    L'affaire a attiré l'attention du Département d'État américain qui, selon le média américain The Daily Wire , a déclaré « examiner la question ». Un porte-parole a ajouté : « Le Département d'État soutient fermement la liberté d'expression pacifique pour tous. »

    Paul Coleman, directeur exécutif d'ADF International, un groupe de défense juridique chrétien conservateur basé aux États-Unis, a déclaré : « Les autorités belges n'ont pas seulement failli au droit fondamental de s'exprimer librement, elles ont retourné le pouvoir de l'État contre ceux qui exerçaient pacifiquement leurs droits, à la demande d'une foule.

    « C’est le type d’autoritarisme que nous contestons dans d’autres parties du monde, et il est profondément troublant de le voir ici, au cœur même de l’Europe.

    « Bien que nous soyons reconnaissants que notre collègue ait été libérée en toute sécurité, nous sommes profondément préoccupés par le traitement qu’elle subit aux mains de la police à Bruxelles.

    « Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que des citoyens pacifiques sont criminalisés pour avoir exprimé leur opinion sur des questions vitales, en particulier lorsque la sécurité et le bien-être des enfants sont en jeu », a ajouté Coleman.

    L'ADF international a également été impliqué dans une action en justice contre un maire de Bruxelles l'année dernière, alors qu'il aurait tenté de fermer illégalement la Conférence nationale du conservatisme.

    Quelques heures avant l'arrestation de Billboard Chris et McLatchie, l'ambassade américaine à Bruxelles avait partagé un tweet citant le vice-président américain JD Vance disant : « Les démocraties européennes sont nettement moins fragiles que beaucoup de gens le craignent apparemment et permettre à tous vos citoyens d'exprimer leur opinion les rendra encore plus forts. »

  • Election de Léon XIV : un "plantage" en direct sur la RTBF

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    Lu sur Linkedin :

    Un échec en direct, devant des millions de gens.

    Le 8 mai dernier, vers 19h, le monde entier regarde la télévision pour savoir qui va être le nouveau pape.

    Cela fait déjà près d'1h que la fumée blanche est sortie. À la RTBF comme sur toutes les chaînes de télé du monde, on est dans les starting blocks.

    Si la tension est importante, la formule est rituelle : un cardinal va annoncer en latin le prénom de naissance du nouveau pape, quelques instants avant de donner son nom de famille.

    Du coup, si on est bien préparé, la seule annonce du prénom permet de révéler qui est le pape élu, avec quelques secondes d'avance sur tous les autres médias.

    19h14, le cardinal chargé de l'annonce arrive au micro : "habemus papam".

    Tension maximale. Et craquage en direct sur la RTBF !

    Quand vient le moment de dire le prénom du pape, le cardinal dit "Robertum Franciscum". Le journaliste belge traduit "Robert François". Jusque là, on est bons.

    Pourtant, ça part en vrille. Quelqu'un en plateau chuchote "Américain. Burke". Le cardinal Burke existe, il est américain et c'est l'antithèse du pape François. Chouchou des conservateurs, il n'a jamais eu aucune chance d'être élu. Stupeur et tremblements. "C'est une catastrophe" dit quelqu'un (il semble que ce soit Gabriel Ringlet, le chouchou de la RTBF ndB).

    Tout à la surprise de cette élection imprévisible, en plateau on commente péniblement l'élection du cardinal Burke sans écouter l'annonce du nom de famille du "cardinalem Prevost" faite à la tribune de Saint-Pierre. Dommage, cela aurait permis de se corriger tout de suite.

    En l'occurence, il faudra 2 (très) longues minutes pour que quelqu'un (l'évêque de Liège) corrige : "Il s'agit de Robert François Prevost". "Ah, c'est mieux !"

    Les pauvres ! 

    La vidéo (sur X) : https://x.com/HendroM/status/1927089223938568361

  • Plus de 45 000 personnes à Bruges pour la Procession du Saint-Sang

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    De Thomas Philipp Reiter sur KN.NL :

    Bruges honore une relique vieille de plusieurs siècles avec une impressionnante procession du Saint-Sang

    2 juin 2025

    Des milliers de croyants et de visiteurs ont défilé dans le centre-ville de Bruges le jour de l'Ascension pour la procession annuelle du Saint-Sang. Cette procession historique se déroule depuis 1304 en l'honneur d'une relique datant de l'époque des Croisades.

    Plus de 45 000 personnes ont rempli les rues de Bruges jeudi et ont participé à la Procession du Saint-Sang, qui a lieu chaque année le jour de l'Ascension depuis le 3 mai 1304. La procession tourne autour d'une relique du Saint-Sang du Christ qui a été apportée dans la ville flamande occidentale après les croisades.

    Scènes bibliques et historiques

    L'organisation est assurée par la « Confrérie du Saint-Sang » et, cette année, quelque 1 800 participants ont assisté au spectacle. Ils ont représenté 53 scènes bibliques et historiques.

    Le cortège traverse le centre-ville médiéval de Bruges, déclaré site du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000.

    Participant bien connu

    Outre l'évêque brugeois Lode Aerts, l'un des participants les plus marquants de cette année était le cardinal Dominique Mathieu. Ce clerc belge a été nommé archevêque de Téhéran-Ispahan par le pape François en 2021 et admis au Collège des cardinaux en décembre 2024.

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     Photo : CNA - Thomas Philipp Reiter

    Mathieu parle six langues, dont l'arabe, et est membre de l'Ordre des Frères Mineurs Franciscains. Né dans la province belge du Luxembourg, il a grandi à Damme, près de Bruges.

    Reconnaissance mondiale

    En 2009, la Procession du Saint-Sang a été inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l'humanité de l'UNESCO. Cette reconnaissance mondiale intervient exactement 700 ans après que le pape Clément V eut officiellement autorisé la vénération du Saint-Sang à Bruges en 1310, par la bulle papale Licet .

    Selon la tradition, lors d'une croisade en 1150, Thierry d'Alsace, comte de Flandre, rapporta quelques gouttes du sang du Christ de Jérusalem. Depuis, la relique est conservée dans la chapelle du Saint-Sang de Bruges, qui attire chaque jour pèlerins et touristes du monde entier.

  • Belgique : une timide reprise de la pratique dominicale mais...

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    De Luke Coppen et Brendan Hodge sur The Pillar :

    Belgique : la fréquentation des messes augmente de près de 4 % en un an

    Les évêques belges estiment qu'il est « trop tôt pour parler d'un véritable changement de tendance », mais que les communautés religieuses dynamiques dans les zones urbaines « exercent une attraction supplémentaire ».

    La fréquentation des messes en Belgique a augmenté de près de 4% entre 2023 et 2024, selon les chiffres publiés mardi.

    De nouvelles statistiques annuelles, généralement publiées en novembre mais compilées plus tôt que prévu cette année, indiquent que 173 335 personnes ont assisté à la messe un dimanche moyen en 2024, soit 3,6 % de plus qu'en 2023, lorsque la fréquentation moyenne était de 167 360.

    La conférence épiscopale belge a déclaré le 27 mai qu'« il est encore trop tôt pour parler d'un véritable changement de tendance, qui pourrait ou non se poursuivre ».

    « La croissance de la fréquentation semble être un phénomène concentré principalement dans les zones urbaines, où les communautés religieuses dynamiques exercent une attraction supplémentaire », a-t-il commenté.

    Un facteur possible de cette hausse est la visite du pape François en Belgique en septembre 2024 , qui a bénéficié d'une large couverture médiatique. La fréquentation annuelle des messes est estimée à partir du décompte du nombre de personnes assistant aux messes dans tout le pays le troisième dimanche d'octobre, qui a diminué peu après la visite papale. Cependant, la conférence épiscopale n'a pas cité le voyage du pape comme raison de la croissance de la fréquentation des messes.

    Un autre facteur pourrait être l’augmentation des baptêmes d’adultes.

    Le nombre d'adultes demandant le baptême en Belgique a presque doublé en une décennie, passant de 186 en 2014 à 362 en 2024. Le nombre de baptêmes d'adultes devrait augmenter à nouveau pour atteindre 536 cette année, soit une augmentation de près de 50 % par rapport à 2024.

    La Belgique est un pays de la taille de l'État américain du Maryland, bordé par les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg et la France. Environ la moitié des quelque 12 millions d'habitants du pays sont catholiques.

    Malgré la tendance à la hausse en 2024, la fréquentation des messes en Belgique reste bien en deçà des niveaux d'avant la pandémie, lorsque plus de 200 000 personnes assistaient à la messe dominicale.

    D’autres statistiques publiées cette semaine seront moins encourageantes pour les dirigeants de l’Église belge.

    Les baptêmes d’enfants sont passés de 34 826 en 2023 à 29 769 en 2024, soit une baisse de près de 15 % sur un an.

    Cathobel.be, un site d'information pour les catholiques francophones de Belgique, a déclaré que « même si la tendance reste à la baisse, elle semble ralentir », notant que les baptêmes d'enfants ont diminué de 19,6 % entre 2022 et 2023.

    La Belgique affiche un taux de fécondité total de 1,4, bien inférieur au seuil de remplacement de 2,1. Cependant, la population globale augmente régulièrement en raison de l'immigration. Selon le Dicastère pour le service du développement humain intégral du Vatican, la majorité des migrants sont européens et comptent probablement un nombre important de catholiques.

    Les premières communions ont également diminué en Belgique, passant de 33.853 en 2023 à 30.523 en 2024, soit une baisse de près de 10 %.

    De même, les confirmations sont passées de 29 580 en 2023 à 27 458 en 2024, soit une baisse de 7 %.

    On a également constaté une baisse de 7 % des mariages catholiques, passant de 5 241 en 2023 à 4 896 en 2024.

    Cathobel.be a suggéré que le taux de déclin ralentissait, étant donné qu'il y a eu une baisse de 24 % des mariages catholiques de 2022 à 2023. Le chiffre de 2022 était particulièrement élevé en raison de la reprise des mariages après l'assouplissement des restrictions liées au COVID-19.

    Les funérailles catholiques ont poursuivi leur baisse constante, passant de 37 207 en 2023 à 35 515 en 2024, soit une baisse de près de 5 % en un an.

    Les statistiques publiées cette semaine n’incluent pas le nombre de demandes de « débaptisation » en 2024.

    Lorsqu'un catholique demande à être « débaptisé » en Belgique, la demande est notée en marge du registre des baptêmes de l'Église, mais l'inscription du baptême n'est pas supprimée.

    L'Église catholique enseigne que « le baptême scelle le chrétien de la marque spirituelle indélébile de son appartenance au Christ ». Bien qu'une personne puisse abandonner la pratique de la foi, voire y renoncer complètement, il est impossible d'inverser les effets du baptême.

    Un nombre record de 14.251 personnes ont demandé une « débaptisation » en Belgique en 2023, dernière année pour laquelle des chiffres sont disponibles.

    Alors que les militants ont fait appel à la Cour européenne de justice pour forcer l'Église à effacer leurs noms des registres de baptême, le Dicastère pour les textes législatifs du Vatican a publié une lettre plus tôt cette année réitérant qu'il n'est « pas permis de modifier ou de supprimer » des entrées dans les registres sacramentels parce qu'ils enregistrent des « faits historiques fondamentaux » qui doivent être documentés avec précision.

    Cette hausse reflète l’impact de la série documentaire « Godforsaken », qui a provoqué un tollé lors de sa diffusion en Belgique en septembre 2023. La série, qui mettait en lumière les abus et les dissimulations du clergé, a déclenché une enquête parlementaire.

    Les statistiques de cette semaine n'incluent pas non plus les chiffres de 2024 concernant les pèlerinages vers les quatre grands sanctuaires mariaux de Belgique : Banneux Beauraing Oostakker et Scherpenheuvel .

    Les quatre sites ont accueilli un nombre croissant de pèlerins depuis la pandémie. Banneux a accueilli 220 000 pèlerins en 2022 et 350 000 en 2023, tandis que Scherpenheuvel a vu son nombre passer de 600 000 en 2022 à 800 000 en 2023.

  • Beauraing, 28-29 juin; Jubilé 2025 : convergeons vers Beauraing  et les Sacrés Cœurs de Jésus et Marie

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    Pèlerinage des Sacrés Cœurs

    « C'est un feu que je suis venu mettre sur la terre »

    (Lc, 12, 49)

    Pèlerinage

    5km familles - 15km - 25km

    28 - 29 Juin 2025

    Jubilé 2025 : convergeons vers Beauraing et les Sacrés Cœurs de Jésus et Marie

    Genèse du projet

    Ce projet est une initiative de laïcs catholiques belges impliqués dans l’organisation du Congrès Mission et répond à un appel que nous avons ressenti de nous mettre en mouvement pour la fête du Sacré Cœur.

    Nous cherchions un évènement de piété populaire sans trop savoir quelle formule proposer, ressentant un élan spontané vers le Sacré Cœur de Jésus sans le connaitre vraiment. Puis au fur et à mesure des discussions, nous nous sommes rendus compte que tout convergeait vers Beauraing et le cœur d’or de Marie.

    A l’occasion de ses apparitions, les enfants lui ont posé la question: « Pourquoi venez-vous ici ? » Elle répond : « Pour qu’on vienne ici en pèlerinage »
    Après leur avoir confié ces secrets, la Vierge déclare : « Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux ; priez toujours, adieu. » Puis elle promet encore : « Je convertirai les pécheurs. »

    Comme une évidence, il n’y avait plus qu’à organiser un pèlerinage, nous savions que la Sainte Vierge s’occuperait du reste.
    Je participe

    Pèlerinage

    Nous organisons un week-end pélé à Beauraing à l’occasion du jubilé, qui combine les feux de la St Jean, la fête du Sacré Cœur et la dévotion au Cœur immaculé de Marie les 28 et 29 juin 2025. Ceci intervient exactement 40 ans après la venue de Jean-Paul II dans ce foyer marial.

    L’objet de ce pèlerinage est de donner à l’Église l’occasion de se rassembler au pied des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie. Nous désirons un week-end où l’on puisse réunir des gens de diverses sensibilités, de différentes régions (Belgique, France), de divers âges et faire Église pour allumer un grand feu de prière en communion avec Marie!
    Les piliers de cet évènement sont : adoration et eucharistie - réconciliation - rencontre - conversion du cœur.

    Ce pèlerinage a lieu sur un jour et demi 

    Marche le samedi, plusieurs groupes convergent vers Beauraing
    Procession, grand banquet et nuit d’adoration
    Enseignements puis messe le dimanche matin.
     

    Je participe

    https://pelesacrescoeurs.be/

  • Saint Servais, évêque de Tongres (13 mai)

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    De Joseph Grandjean sur un site consacré à l'histoire de la principauté de Liège :

    Saint Servais

    Après la mort de St Materne, évêque de Cologne, vers 328, son diocèse fut démembré en plusieurs autres dont ceux de Cologne, Tongres et Cambrai. En érigeant le nouveau diocèse de Tongres, on lui donna pour limite la circonscription civile de la cité et c’est vers 344 que St Servais occupa pour la première fois son siège. Des documents authentiques nous révèlent en lui un homme de premier plan, un pasteur qui ne se contentait pas de régir son troupeau, mais se préoccupait des intérêts de l’Eglise universelle, il fut un défenseur acharné de la vraie doctrine. C’est dans les controverses ariennes que St Servais se distingua car il y  joua un rôle essentiel.

    Rappelons que le Concile de Nicée, de 325, qui définissait la divinité de la seconde personne de la Trinité, condamna formellement les théories d’Arius. Mais les Eusébiens, appelés ainsi du nom du principal évêque arianisant, Eusèbe de Nicomédie, arrachent à l’empereur  Constantin le rappel d’Arius, exilé, et la proscription du champion de l’orthodoxie nicéenne, Athanase, évêque d’Alexandrie. C’est notamment  lors de son exil qu’Athanase fit à Trèves, un séjour resté célèbre.

    Après la mort de Constantin, en 337, son empire est divisé entre ses trois fils Constantin II, Constance et Constant. Constantin II est assassiné rapidement ; Constant, partisan de l’orthodoxie défendue au concile de Nicée devient empereur d’Occident, tandis que Constance, fervent de la doctrine d’Arius, est nommé empereur d’Orient.

    En 339, au synode d’Antioche, les évêques orientaux déposent Athanase. Mécontent, Constant, réclame à son frère Constance, la réunion d’un nouveau concile des deux Eglises afin de confirmer les conclusions de Nicée.  Ce concile eut lieu à Sardique (Sofia), en 343 et, malgré l’opposition des Eusébiens, le symbole de Nicée y fut confirmé et Athanase y fut absous et rétabli sur son siège. St Servais, évêque de Tongres, assista à ce concile en compagnie de Maximin de Trèves et d’Euphrate de Cologne. Il figure également sur la liste des 282 évêques favorables à la cause d’Athanase.

    Après le concile de SardiqueVincent de Capoue et Euphrate de Cologne sont chargés par l’empereur Constant de se rendre chez son frère afin d’obtenir de lui la fin de la persécution contre les catholiques en Orient. Ils réussirent dans leur mission, cependant Euphrate, après son retour, est accusé lui-même d’arianisme et déposé par le concile de Cologne, en 346. A cette assemblée, St Servais aurait déclaré, avec d’autres évêques, qu’Euphrate n’était plus digne de l’épiscopat.

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  • Vendredi 9 mai 2025, à 18:00 à la Cathédrale de Liège - Messe de grâce pour l'élection du pape Léon XIV

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    Vendredi 9 mai 2025, à 18:00 à la Cathédrale de Liège - Messe de grâce pour l'élection du pape Léon XIV

    Ce vendredi 9 mai 2025 à 18:00, Monseigneur Jean-Pierre Delville vous invite à participer en la cathédrale Saint-Paul de Liège  à une célébration d'action de grâce pour l'élection de notre nouveau pape Léon XIV.

    Bienvenue à tous.

  • Procession le 18 mai 2025 à Horion-Hozémont (Liège)

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    Procession le 18 mai 2025 à Horion-Hozémont (Belgique)

    Comme chaque année, le Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague de Horion-Hozémont organise une procession le troisième dimanche du mois de mai. Je vous invite à participer à cet événement.

    Dimanche 18 mai 2025

    10h00 : Messe suivie de la procession
    12h30 : Pique-nique ou petite restauration
    14h00 : Présentation du Sanctuaire
    15h00 : Pèlerinage à l’Enfant Jésus de Prague et bénédiction des enfants (remise de la médaille).

    Puis-je vous demander de diffuser cette invitation auprès de vos amis et de vos contacts (Facebook, journaux, bulletins paroissiaux…) ? Sur demande, je peux aussi vous envoyer des affiches et des tracts par la poste.

    Vidéo

    Procession au Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont. N’hésitez pas à partager cette vidéo atour de vous !

    Adresse

    Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague
    Place du Doyenné
    4460 Horion-Hozémont (Belgique)
    0032 (0) 4 / 250.10.64
    Accueil des pèlerins (Sœurs Amantes de la Croix) : 0032 (0) 4 / 384.40.73
    jesusdeprague.be
    contact@jesusdeprague.be

    Bien à vous et que l’Enfant Jésus de Prague vous garde dans la paix !

    Abbé P. Kokot
    Recteur du Sanctuaire

  • L'Institut Thomas More poursuit Paul Magnette en justice pour diffamation

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    Du site de la Libre :

    "Des propos ignorants, mensongers, insultants" : l'Institut Thomas More poursuit Paul Magnette en justice pour diffamation

    Les faits remontent au 10 avril dernier.
     
    Publié le 28-04-2025, mis à jour le 29-04-2025

    Le 10 avril dernier, alors qu'il était invité dans l'émission "Bonsoir le Club" de Maxime Binet sur LN24, Paul Magnette a été interrogé sur l'EVRAS. Pour remettre en contexte, le président du PS était questionné sur des propos tenus par Martin Casier, député PS à la Fédération Wallonie Bruxelles.

    Ce dernier s'est offusqué suite à une réponse donnée par la ministre Glatigny en charge de l'enseignement. Il s'est inquiété de la possibilité d'inviter des personnalités très critiques sur l'EVRAS, mentionnant une "offensive réactionnaire". La question posée par le journaliste était donc la suivante : "Martin Casier n'a-t-il pas été trop loin ?".

    Suite à ces propos, l'Institut Thomas More a annoncé poursuivre Paul Magnette en justice pour diffamation. On peut lire dans un communiqué de presse : "Les propos tenus par Paul Magnette sont ignorants, mensongers, insultants et portent gravement atteinte à la réputation de l'Institut Thomas More. L'Institut Thomas More est un ardent défenseur des libertés démocratiques fondamentales, notamment la de liberté d'expression, d'autant plus lorsque cette liberté est exercée par des responsables politiques qui relaient les demandes et aspirations des citoyens. Toutefois, la liberté d'expression n'est pas illimitée et ne peut tomber dans l'indécence et l'irresponsabilité totale."

    Le communiqué se poursuit en revenant sur le contexte de l'évènement mentionné par le président du PS : "Paul Magnette faisait référence à une conférence organisée uniquement par l'Institut Thomas More le 26 mars dernier à propos de l'avancée de l'islamisme au sein des écoles. Les orateurs étaient notamment le président du Mouvement Réformateur, Georges-Louis Bouchez, et les journalistes Laurence D'Hondt et Jean-Pierre Martin. À l'issue de cette conférence, une discussion a en effet eu lieu à propos du guide relatif à l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) avec plusieurs intervenants dont Georges-Louis Bouchez, comme cela a été publié par l'Institut Thomas More sur les réseaux sociaux."

    L'institut Thomas More dénonce un jeu politique : "Dans un contexte politique tendu avec des négociations bruxelloises qui patinent, il apparaît évident qu'à travers l'Institut Thomas More, les propos de Paul Magnette visaient surtout à égratigner un adversaire politique en la personne de Georges-Louis Bouchez. Pour autant, l'attaque politique ne permet pas l'insulte et l'irresponsabilité dans le chef d'une personnalité politique de premier plan."

    Ainsi, une action en justice a été intentée contre Paul Magnette : "l'Institut Thomas More a pris la décision d'intenter une action en responsabilité civile contre Paul Magnette et de lui réclamer des dommages et intérêts pour le dommage réputationnel que ses propos ont incontestablement causé à l'Institut Thomas More."

  • « Surrexit Dominus vere »

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    Mgr Léonard.pngLa résurrection selon la chair, juste un symbole ? Monseigneur Léonard répond :

    « Il me paraît très important de souligner le réalisme de la résurrection. Ce n’est pas un réalisme naïf. Quand on parle de résurrection physique, je n’entends pas tomber non plus dans un anthropomorphisme presque grossier qui suscite des questions incongrues. Quel est le statut du corps de Jésus ressuscité ? Combien pèse-t-il ? Combien mesure-t-il ? C’est le genre de questions aussi idiotes que celle que l’on a posée sur l’eucharistie : comment Jésus, homme adulte, peut-il tenir dans l’hostie ? Ces questions indiquent bien que l’on comprend la réalité de la résurrection, comme celle de la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie,  uniquement sur le mode de nos réalités terrestres. A mon sens, le corps de Jésus ressuscité est un corps réel, mais non plus au sens habituel d’un corps humain réel, en vieillissement, et s’acheminant vers la mort. Il doit présenter un certain rapport avec le corps du Christ que ses contemporains ont connu avant sa crucifixion mais, puisque Jésus ressuscité ne meurt plus, sa condition humaine réelle, incarnée, n’est plus tout à fait la même que la nôtre. Je considère le corps de Jésus comme réel, mais je ne le situe pas dans le cosmos. S’il est présent dans notre cosmos, c’est par la présence eucharistique. Le mystère a sa part dans la condition présente, mais tous nous recevons les lumières nécessaires à faire un acte de foi, à dire oui à Dieu. Ce oui à Dieu, c’est peut-être avant tout un acte de foi en la résurrection du Christ. Le christianisme sans la résurrection du Christ, sans le Christ vraiment ressuscité, ce n’est plus le christianisme, ce n’est plus qu’une idéologie parmi d’autres. Perdre cela, c’est perdre tout le contenu du message. Insinuer cette réduction dans le cœur des croyants, c’est un grand malheur et un grand méfait. C’est sortir de la foi chrétienne et pénétrer sur le terrain de l’hérésie. L’hérétique, c’est une personne qui retient de la foi chrétienne ce qui lui convient et laisse tomber le reste. Cette attitude réduit le croyant à la dimension d’un partisan. L’hérésie provient toujours d’une étroitesse d’esprit. Incapable d’accueillir toute la réalité de la Révélation, on nie le reste. On laisse tomber ce que l’on n’est pas capable d’intégrer dans sa raison trop courte, et on le transpose sur un mode acceptable ».

    Extrait de : Monseigneur Léonard, un évêque de plein air, éd. Omer Marchal, 1994, p.266

    JPSC

  • La Résurrection est nôtre

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    Introït de la Messe du saint Jour de Pâques 

    Resurrexi et adhuc tecum sum, alleluia : posuisti super me manum tuam, alleluia : mirabilia facta est scientia tua, alleluia, alleluia.

    Je suis ressuscité et me voici encore avec vous, alleluia : tu as pour jamais posé ta main sur moi, alleluia : merveilleuse est apparue ta sagesse, alleluia, alleluia.

    Ps. Domine, probasti me et cognovisti me. Tu cognovisti sessionem meam et resurrectionem meam

    Tu m’as éprouvé, Seigneur et tu m’as connu. Tu as connu mon coucher et ma résurrection (Ps. 138)

    LA RESURRECTION EST NÔTRE 

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    Le chrétien fidèle à son incorporation au Christ par le baptême ressuscitera pour le rejoindre au lumineux bonheur du Ciel.

    La perception de notre mortalité, qui s’impose à chacun de nous au quotidien, et parfois bien lourdement, peut certes venir se dresser comme un écran bien sombre faisant obstacle à notre foi en cette vérité : ainsi s’en trouve-t-il, malheureusement en trop grand nombre, de ces disciples rachetés par le Christ, qui vivent dans l’affliction, comme ceux qui n’ont pas d’espérance (cf. 1 Th 4, 12). Et quant à ceux qui professent au moins en théorie une vraie espérance, ils ne l’ont pas toujours bien chevillée au cœur, de sorte qu’elle ne produit plus chez eux les heureux fruits de souriante paix dont elle regorge en fait.

    Or, pour peu que l’on examine le fondement de ce point qui sert en quelque sorte de charpente à notre vie d’ici-bas, il se révèle on ne peut plus assuré. Osons cette image, dont nous pensons que l’argumentation proposée un peu plus bas montrera la pertinence : il ne s’agit pas d’un simple vernis laqué, mais de ce que les gens de métier appellent une coloration dans la masse, une couleur indissociable du matériau auquel elle donne éclat. Expliquons-nous.

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