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Belgique

  • Un cortège de plusieurs centaines de marcheurs a défilé pour la vie dimanche dernier dans Bruxelles

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    De cathobel.be (Clément Laloyaux) :

    Marche pour la Vie : Ils étaient plusieurs centaines à battre le pavé bruxellois ce dimanche

    Marche pour la Vie : Ils étaient plusieurs centaines à battre le pavé bruxellois ce dimanche

    Beaucoup de jeunes étaient présents dans le cortège. © Clara Life / Marche pour la Vie

    22 avril 2024

    Les organisateurs annoncent 700 marcheurs. La presse généraliste francophone avance plutôt le nombre de 400. Quoi qu'il en soit, c'est bien un cortège composé de plusieurs centaines de marcheurs qui a défilé "pour la vie" ce dimanche dans Bruxelles. Mais quelles étaient concrètement leurs revendications ?

    Ce dimanche 21 avril, à l’appel de l’association Clara Life, plusieurs centaines de manifestants ont participé à la Marche pour la vie dans les rues de Bruxelles. Le cortège, particulièrement hétéroclite en termes d'âge, a démarré à 14h de la Place Poulaert ; avant de la rejoindre à nouveau, sur le coup de 16h. L'objectif des marcheurs était de sensibiliser le public "à la promotion d’une culture de vie en Belgique" et "à la dignité intrinsèque à toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle".

    Pour mieux partager leur message, les manifestants étaient munis d'affiches et de banderoles aux slogans évocateurs : "Protégeons la vie des plus fragiles""Mourir dans la dignité, c'est mourir accompagné""Si on aime, on ne tue pas" ou encore "Hier l'avortement, aujourd'hui l'euthanasie, demain... toi !"

    "L'avortement érigé en solution unique"

    Dans un communiqué, publié dans la foulée de la Marche, Clara Life déplore que, "l’avortement soit aujourd’hui érigé de fait en solution unique pour de nombreuses femmes en proie à des difficultés financières, affectives ou professionnelles". Et ce, alors qu' "il est avéré qu’un tiers des avortements engendre une dépression post-abortive" avance l'association belge pour la défense de la vie humaine.

    Le 8 mars dernier, le droit à l'avortement a été ancré dans la Constitution française. Cet acte historique, une première dans le Monde, a de ce fait relancé le débat chez nous de la constitutionnalisation de l'IVG. Un débat enclenché en juin 2022 par certains partis politiques belges, suite à l’onde de choc suscitée par la révocation du droit à l’IVG par la Cour suprême américaine.

    Evitant de prendre parti politiquement, les organisateurs de la Marche tiennent à rappeler à tous que "l’enfant à naître constitue un être humain à part entière et qu’il est, comme tel, revêtu d’une dignité humaine". Ils ajoutent "qu’occulter l’humanité de cet enfant à naître constitue un refus d’assumer les conséquences morales de l’avortement, que toute société civilisée se devrait pourtant de regarder en face."

    Supprimer la souffrance. Pas la personne souffrante.

    Le second combat porté par la Marche pour la Vie, édition 2024, était le droit de mourir dans une vraie dignité.

    Dans le viseur des marcheurs : le plaidoyer sur l'euthanasie des personnes "fatiguées de la vie" tenu récemment par Luc Van Gorp, le président de la "christelijke mutualiteit", dans la presse flamande. Dans son communiqué, Clara Life dit "refuser de voir l’extension du recours à l’euthanasie devenir une fatalité et une alternative aux soins palliatifs". Au contraire, l’association plaide pour un développement accru de ces soins, "afin que la souffrance physique et psychique des patients en fin de vie soit réellement prise en charge".

    "Ainsi, ce dimanche 21 avril, plus de 700 manifestants ont appelé la société civile à refuser le dogmatisme qu’un certain « progressisme » bien mal nommé lui impose depuis des décennies" écrit l'organisateur de la Marche pour la Vie.

    En conclusion, Clara Life assure que "non une société dite civilisée ne s’honore pas en facilitant toujours davantage l’euthanasie de ses membres les plus faibles, quand elle pourrait développer les soins palliatifs et une prise en charge emprunte d’humanité."

  • Notre-Dame est réellement apparue à Banneux et son message est vital pour l'Église et pour les chrétiens

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    De Thomas Philipp Reiter sur le Tagespost (traduction DeepL) :

    Le Recteur du Sanctuaire : « Ce n’est pas ainsi que Dieu a voulu le monde »

    Léo Palm, recteur du Sanctuaire de Banneux, considère la « Vierge des Pauvres » comme une militante contre le nationalisme.

    19 avril 2024

    Monsieur le Recteur du Sanctuaire, que fête-t-on exactement à Banneux cette année ?

    En 2024, nous célébrerons le 75e anniversaire de la reconnaissance des apparitions mariales. Cela faisait seize ans que l'Église disait : "Vous pouvez être sûr qu'il n'y a pas eu d'absurdités à Banneux, mais que Notre-Dame est réellement apparue et que le message est vital pour l'Église et pour les chrétiens."

    Ce qui est intéressant, c'est que Notre-Dame est apparue à Banneux et à Beauraing, distants de seulement 120 kilomètres - et plus ou moins en même temps. Comment expliquez-vous celà?

    En effet : Notre-Dame est d'abord apparue à Beauraing. Elle s'est montrée 33 fois à cinq enfants. Parfois 20 000 personnes étaient présentes. Les journaux de l’époque regorgeaient d’articles à ce sujet. Les apparitions ont eu lieu entre le 29 novembre 1932 et le 3 janvier 1933. Il est bien sûr très surprenant que douze jours plus tard seulement, Notre-Dame apparaisse à nouveau en Wallonie, ici à Banneux. Cela n'a pas arrangé les choses, car les gens ont d'abord pensé que Mariette Beco, qui a vu Notre-Dame ici, ne faisait que copier. Surtout parce que les journaux regorgeaient de reportages sur Beauraing, les gens soupçonnaient que la jeune fille imaginait tout. Mais ce n'est pas la seule liaison entre Beauraing et Banneux. Il existe une autre référence importante.

    Laquelle ?

    Le curé qui travaillait ici à Banneux fit un pèlerinage à Beauraing le 31 décembre 1932. Il avait entendu parler des prétendues apparitions là-bas et il était donc effectivement présent le soir de l'une d'elles, en compagnie de son frère, qui était également prêtre et professeur dans une école. Les deux hommes sont même restés sur place lorsque 165 médecins et psychologues ont interrogé les enfants à qui Notre-Dame était apparue ce soir-là. 

    Que s'est-il passé là-bas ?

    Bien sûr, les opinions divergeaient énormément. Certains ont dit qu’il y avait peut-être quelque qui s'était produit, d’autres ont dit que c’était absurde. Lorsque les deux frères sont rentrés chez eux, ils ont fait rapport aux gens du quartier. En guise de message final, Notre-Dame dit à l'un des petits voyants de Beauraing : « Je convertirai les pécheurs ». Alors les gens de Banneux ont eu la glorieuse idée qu'il y aurait ce signe si un pécheur se convertissait ici, parce qu'ils étaient assez nombreux. Ils furent même assez téméraires pour choisir un pécheur. Une jeune femme de Banneux était entrée dans les ordres, même si son père s'était battu bec et ongles contre cette vocation. On disait alors que si ce père avait une approche un peu plus positive de la vocation de sa fille, alors on considérait cela comme une conversion. Eh bien, nous ne savons pas ce qu'est devenu ce père. Mais lorsque le curé a entendu parler d'apparitions dans le jardin de la famille Beco, le lundi 16 janvier 1933, il n'y a pas cru car il voulait voir un signe. Il n’en avait parlé à personne, mais il avait déjà traversé une crise de foi très profonde. Finalement, ce prêtre ici s’est converti. Il demanda à Mariette de demander un signe à la belle dame si elle lui réapparaissait. Et c'est ce qui s'est passé le 15 février. La Vierge a répondu à cette demande : « Croyez en moi, je croirai en vous ». Ces paroles sorties de sa bouche touchèrent et même choquèrent si profondément le prêtre que tous ses doutes disparurent soudain et que sa foi fut renforcée. Le jour de sa mort, il déclara que le plus grand miracle de Banneux était sa propre conversion.

    Que peut nous apporter aujourd’hui un site d’apparition mariale ?

    En 1933, la situation économique et sociale était relativement compliquée. Il n'y avait pas de sécurité sociale : ceux qui n'avaient pas de travail étaient pauvres. Alors Notre-Dame apparaît soudain ici à Banneux et répond à la question de Mariette « Qui es-tu, belle dame ? » « Je suis la Vierge des Pauvres ». Un nom complètement nouveau qui n’avait jamais été donné à Notre-Dame auparavant. Elle se donne ce nom et se tient donc résolument du côté des pauvres. Je pense que c'est très important, du moins tant qu'il y aura de la pauvreté. Malheureusement, je crains que la pauvreté ne soit jamais éradiquée.

    Quel rôle joue aujourd’hui la Vierge des Pauvres ? 

    Peut-être que nous, Belges, ne sommes pas aussi mal lotis que beaucoup d'autres, mais ce nom de "Vierge des Pauvres" touche les cœurs, surtout dans les régions les moins développées du monde, les pays dits émergents. Depuis Banneux, nous avons déjà envoyé plus de 7 000 statues de la Vierge Marie en cadeau dans le monde entier car beaucoup de gens n'ont pas la possibilité de venir chez nous. Et comme c'est injuste, il a été dit : Si vous ne pouvez pas venir à la Vierge des Pauvres, alors elle viendra à vous. Il y a aussi ceux qui ont pris des statues d'ici. Bien sûr, nous avons la chance de pouvoir trouver des personnes qui nous soutiennent financièrement. La Vierge des Pauvres, c'est une chose. Mais il y a aussi la source : elle est pour les malades, a dit Notre-Dame. Malheureusement, il y aura des malades jusqu’à la fin des temps. Et elle a ajouté : Cette source est destinée à toutes les nations. Elle a dit cela le mois où Adolf Hitler est arrivé au pouvoir en Allemagne. Elle s'est donc opposée à toute forme de nationalisme et a déclaré : Non, ce n'est pas ainsi que Dieu a voulu le monde. Il ne veut pas qu’un peuple soit au-dessus des autres peuples, qu’une race s’élève au-dessus des autres races, qu’une langue devienne arrogante. Dieu veut rassembler tous les peuples en un seul peuple de Dieu. « Trempez vos mains dans l'eau de la source », dit-elle. Pour moi, c'est simplement un rappel du baptême. Jésus dit : « Allez vers toutes les nations, vers tous les peuples, et baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » La source nous rappelle simplement le baptême. Et aujourd’hui, des chrétiens du monde entier viennent ici. Vous pouvez voir quels projets Dieu a pour notre monde. Il ne veut certainement pas du nationalisme, mais il veut que toutes les nations s'unissent dans la justice et la paix. Il s’agit bien sûr d’un projet qui a encore beaucoup de travail à faire.

    Qu'est-ce qui attend les pèlerins qui viennent à Banneux ces jours-ci ? 

    Les apparitions de Beauraing ont été officiellement reconnues le 2 juillet 1949. Pour nous à Banneux, c'était le 22 août 1949. Parce qu'il y a ce lien temporel, nous aimerions le célébrer ensemble. L'été est plus approprié que l'hiver. Nous célébrerons donc les reconnaissances entre le 15 et le 31 août. Le 15 août, la fête de l'Assomption de Marie au Ciel est célébrée avec des pèlerins dans les deux lieux. Mais il existe deux autres occasions disponibles. Le 22 août a lieu à Beauraing la grande célébration du Couronnement de Marie au Ciel, car Notre-Dame y est apparue avec une couronne et elle a également montré son cœur d'or. « Je suis la Vierge Immaculée », dit-elle. Ce jour-là nous ferons donc le pèlerinage en bus d'ici à Beauraing.

    Le 31 août est la fête de Marie Médiatrice. C'est une fête mariale typiquement belge. Lorsque, à cause des apparitions de Banneux, un cardinal de Rome tenta d'imposer cette fête dans l'Église universelle, cela ne devint pas un nouveau dogme, mais le Pape permit à nous, Belges, de la célébrer. C'est ainsi que nous le célébrons ici le 31 août, ce qui est tout à fait approprié. Ce jour-là, nous attendons ici des pèlerins de Beauraing. Mais nous espérons aussi que beaucoup d’autres viendront célébrer avec nous ici ce matin une fête internationale. Quand je dis internationale, il s'agit en réalité d'une messe belge car nous la célébrons dans les trois langues nationales : le français, le flamand et l'allemand. Et nous avons la chance que le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, Luc Terlinden, préside la messe. L'après-midi, il bénira les malades, également dans les trois langues. Le soir, nous organisons une procession aux chandelles.

  • Huy (Sarte) 23 avril : Conférence-débat sur l'euthanasie avec Constance du Bus et Aude Brochier

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    Conférence – Débat “Euthanasie

    23 avril à 14 h 00 – 16 h 00

    L’Unité Pastorale de Huy et l’Équipe des Visiteurs de malades vous invitent à une Conférence-Débat sur le thème de l’Euthanasie, sujet d’une grande pertinence et d’une profonde complexité. Ils aborderont les questions que les Visiteurs peuvent se poser lorsqu’ils sont confrontés à une personne en fin de vie qui souhaite demander l’euthanasie. La conférence est ouverte à tous !

    Intervenants :

    – Constance du Bus, juriste, chargée d’études à Institut Européen de Bioéthique (IEB)

    – Aude Brochier, responsable d’un service d’aumônerie en milieu hospitalier

    Elles apporteront des réponses juridiques, éthiques et religieuses.

    Contact : Aude Charpentier : 0477 46 59 73

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    Eglise Notre-Dame de la Sarte

    Plaine du Mont Mosan de la Sarte, 20
    4500 Huy

    085 21 20 05

  • Petite réflexion sur une conférence à Bruxelles (cardinal Müller)

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    Du cardinal Müller sur kath.net/news :

    Petite réflexion sur une conférence à Bruxelles

    « Les militants fascistes de gauche ont vivement salué le retrait du droit fondamental à la liberté de réunion des organisateurs, des participants et des orateurs du congrès multiculturel Nat-Con, qui étaient en grande partie juifs. » Par Gerhard Card. Muller, Rome

    19 avril 2024

    Rome-Bruxelles (kath.net) La réaction névrotique compulsive des idéologues hostiles à la réunion de la Conférence nationale du conservatisme à Bruxelles (17 avril 2024), organisée par la Fondation Edmund Burke et l'Institut Herzl, était prévisible. Les militants fascistes de gauche ont vivement salué le retrait du droit fondamental à la liberté de réunion des organisateurs, participants et orateurs de ce congrès international et multiculturel, qui étaient en grande partie juifs.

    Dans leur frénésie victorieuse face aux quelques centaines de visiteurs qu'ils ont qualifiés de « de droite » et de « nazis », ils ont négligé le fait que le maire local responsable de l'instrumentalisation illégale de la police avait lui-même été expulsé du parti socialiste parce qu'il aurait - comme le rapportent les médias - nié le génocide arménien et aurait des relations floues avec les groupes terroristes en Turquie.

    Concernant ma part, il faut dire que je n'ai pas été invité en tant qu'homme politique et que je ne me serais pas exprimé de manière partisane, mais en tant que théologien pour discuter publiquement de l'idée d'une Europe chrétienne avec un professeur de philosophie de l'Université. de Cambridge. Quiconque n'est pas aveuglé par l'idéologie totalitaire dans sa perception de la réalité, mais reconnaît plutôt la dignité de l'homme à l'image de Dieu comme mesure et limite de la politique, devrait savoir que la tradition judéo-chrétienne de l'Europe est le meilleur remède contre le l'attaque contre les droits humains fondamentaux le glissement des démocraties pluralistes vers un système de gouvernement totalitaire (cf. les études de Hannah Arendt et de l'historien israélien Jacob Leib Talmon sur l'alternative entre démocratie libérale et totalitaire).

    Le maire de quartier susmentionné et ses camarades d'extrême gauche ont involontairement révélé leur rechute idéologique dans l'étatisme absolutiste lorsque, dans un accès d'autodérision consternant, ils ont proclamé Bruxelles zone de non-droit. Les instances judiciaires compétentes et de nombreux représentants des États de droit européens ont condamné ses actions comme antidémocratiques. En effet, le titulaire d'un mandat dans une communauté démocratique n'est pas le maître et le propriétaire de son territoire selon le principe de l'absolutisme des débuts de l'ère moderne, "à qui appartient la terre, à qui appartient la religion/confession" (cuius regio - eius religio), c'est-à-dire que le détenteur du pouvoir politique a le droit d'imposer par la force sa propre confession religieuse aux citoyens, aux sujets et aux serfs. C'est à cela que correspondent aujourd'hui les idéologues fascistes, nationaux-socialistes, communistes, gender-wokistes (c'est-à-dire hostiles au mariage et à la famille) et infanticides (c'est-à-dire favorables à l'avortement), qui veulent dicter à tous les habitants du territoire qu'ils dominent ce qu'ils doivent penser et ce qu'ils doivent manger ou comment ils doivent parler et s'habiller. Ils estiment qu'ils ont autant le droit de punir leurs concitoyens marqués comme dissidents par leurs idées fixes en les marquant au fer rouge, en les bannissant, en les privant de liberté et en les privant de leurs biens (blocage des comptes bancaires) que les souverains absolutistes d'autrefois et que les dictateurs politiques et d'opinion totalitaires d'aujourd'hui, dont le manque abyssal d'éducation est la plus grande torture pour tous ceux qui savent se servir de leur intelligence donnée par Dieu.

  • Belgique : une atteinte grave à la liberté d'expression et de réunion

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    Lu sur LifeSiteNews (Andreas Wailzer) :

    Un maire socialiste belge ordonne à la police de fermer un événement auquel participaient le cardinal Müller, Orbán et Farage

    Ce qui vient de se passer à Bruxelles cet après-midi est une honte", a écrit M. Farage sur X, anciennement Twitter. Le fait que le maire et la police aient fermé un événement politique pacifique me convainc plus que jamais du bien-fondé du Brexit".

    16 avril 2024

    BRUXELLES, Belgique(LifeSiteNews) - La police a reçu l'ordre de fermer la Conférence du conservatisme national à Bruxelles sous le prétexte de garantir la "sécurité publique".

    La conférence accueille de nombreux invités de marque tels que le cardinal Gerhard Müller, le premier ministre hongrois Victor Orban, l'initiateur du Brexit Nigel Farage, l'ancien premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, l'ancien candidat à la présidence française Eric Zemmour et l'ancienne ministre de l'Intérieur britannique Suella Braverman.

    Emir Kir, le maire socialiste de Saint-Josse-ten-Noode, la commune où se déroule l'événement, a ordonné à la police de mettre fin à la conférence, prétendument pour "garantir la sécurité publique".

    "À Etterbeek, à Bruxelles-Ville et à Saint-Josse, l'extrême droite n'est pas la bienvenue. L'extrême droite n'est pas la bienvenue", a ajouté M. Kir.

    Ironiquement, Kir, qui est le fils d'immigrés turcs, a été expulsé du Parti socialiste belge en 2020 pour avoir rencontré des politiciens turcs du parti "d'extrême droite" Nationalist Movement Party (NHP), qui, selon ADF International, soutiennent le gouvernement Erdogan en Turquie "responsable de la répression de la liberté religieuse et de l'expulsion des résidents chrétiens du pays".

    Selon Politico, un officier de police a dit à l'un des organisateurs que "les autorités ont décidé de mettre fin à l'événement en raison de la possibilité de troubles à l'ordre public".

    Anthony Gilland, directeur du think tank conservateur MCC et l'un des organisateurs locaux, a déclaré à Politico que l'une des raisons invoquées par la police pour justifier l'arrêt de la manifestation était que des contre-manifestations étaient prévues dans l'après-midi et que la police ne pouvait pas garantir la sécurité des participants.

    Paul Coleman, directeur exécutif d'ADF International, qui a fourni des conseils juridiques à la NatCon, a partagé une traduction anglaise de l'ordre de la police sur X. Le document, émis par le maire Kir, cite également la position "éthiquement conservatrice" adoptée par les orateurs de la NatCon, "par exemple, l'hostilité à la légalisation de l'avortement, aux unions homosexuelles, etc.

    Au cours des derniers jours, les organisateurs ont déjà dû changer deux fois le lieu de la conférence, les deux lieux précédents ayant annulé l'événement sous la pression des autorités locales.

    Mardi après-midi, l'événement se déroulait toujours au Claridge, mais la police a bloqué l'entrée et empêché quiconque d'y pénétrer. Les organisateurs ont indiqué que le service de restauration avait été annulé et que les participants n'avaient qu'un accès limité à l'eau et à la nourriture, la police empêchant l'acheminement des fournitures.

    Vers 16 heures, heure locale, la NatCon a annoncé que M. Zemmour s'était vu refuser l'entrée sur le site par la police et que son discours principal devrait être reporté, voire annulé.

    "Ce qui vient de se passer à Bruxelles cet après-midi est une honte", a écrit M. Farage sur X, anciennement Twitter. "Le fait que le maire et la police aient fermé un événement politique pacifique me rend plus convaincu que jamais du Brexit".

    Yoram Hazony, principal organisateur de la National Conservatism Conference (NatCon) et président de la Edmund Burke Foundation, a déclaré que le 12 avril, le Concert Noble, qui avait accueilli la NatCon en 2022, avait annulé l'événement à la suite d'une "intervention" de Philippe Close, le bourgmestre socialiste de Bruxelles.

    "Hier (lundi), le lieu de remplacement, le Sofitel Brussels appartenant au groupe Accor, a rompu son contrat écrit, citant les objections des personnes impliquées dans le Conseil de l'Union européenne qui allaient séjourner à l'hôtel", a poursuivi M. Hazony. "Le bourgmestre d'Etterbeek Vincent de Wolf (MR) s'est vanté hier au Brussels Times d'être à l'origine de l'annulation du Sofitel.

    "Bruxelles s'est enrichie grâce à la présence des institutions européennes dans cette ville", a-t-il écrit. "Les politiciens locaux sont prêts à tout pour protéger l'establishment politique qui garantit la manne. À moins de deux mois des élections parlementaires européennes très disputées, la dernière chose qu'ils souhaitent, c'est que 50 des conservateurs nationaux les plus éminents d'Europe s'opposent à l'UE contrôlée par les gauchistes.

    M. Orban, qui doit s'exprimer demain à la NatCon, a réagi à la situation sur X en déclarant : "Je suppose qu'ils n'en pouvaient plus de la liberté d'expression".

    "La dernière fois qu'ils ont voulu me faire taire avec la police, c'était lorsque les communistes me l'ont imposée en 1988", a-t-il ajouté. "Nous n'avons pas abandonné à l'époque et nous n'abandonnerons pas cette fois-ci non plus !

    Vers 18 heures, heure locale, le Premier ministre belge pro-UE Alexander De Croo a condamné les mesures prises par la police locale. Il a écrit sur X :

    "Ce qui s'est passé au Claridge aujourd'hui est inacceptable. L'autonomie municipale est une pierre angulaire de notre démocratie, mais elle ne peut jamais annuler la constitution belge qui garantit la liberté d'expression et de réunion pacifique depuis 1830. Interdire les réunions politiques est anticonstitutionnel. Un point c'est tout."

    L'organisateur a annoncé qu'il contesterait juridiquement l'ordre de la police émis par le maire.

    "L'ADF International soutient un recours juridique d'urgence contre l'ordre du maire d'interrompre la conférence, arguant qu'il est contraire aux droits fondamentaux à la liberté d'expression et à la liberté de réunion - les piliers des sociétés véritablement démocratiques", a déclaré M. Coleman, avocat et conférencier invité à la NatCon.

    M. Coleman a qualifié la répression de la NatCon par les autorités belges de "moment décisif" qui a montré que "la véritable crise de la censure en Europe est en train de s'étaler au grand jour".

    Lire également : Nous ne nous laisserons pas faire (Rod Dreher)

  • Belgique : le malaise des soignants confrontés à l’acte euthanasique

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    Lu sur Aleteia (Sylvie-Marie Clerget) :

    En Belgique, le malaise des soignants confrontés à l’acte euthanasique

    16/04/24

    Infirmière française dans une unité de soins palliatifs à Bruxelles où l’euthanasie est pratiquée, Sylvie-Marie Clerget témoigne du malaise des soignants écartelés entre le respect de la volonté des patients qui demandent la mort et leur conscience qui s’y oppose, de manière parfois confuse. Interrogée par Aleteia, elle dénonce le "débat truqué" sur l’humanisme de l’acte euthanasique.

    Aleteia : Comment définissez-vous l’esprit dans lequel travaille une unité de soins palliatifs ?

    Sylvie-Marie Clerget : Les soins palliatifs constituent une philosophie du “care”, une véritable culture qui demande à s’étendre à tous les domaines du soin. Aujourd’hui, cette culture s’applique à la fin de vie, plus précisément lorsque le patient a demandé l’arrêt des traitements curatifs de sa maladie qui, il le sait, va le conduire à court ou moyen terme, à la mort. Cette personne a accepté sa finitude et, plus ou moins sereinement, la perspective inéluctable toute proche à présent pour elle, de quitter ce monde. La mission des soins palliatifs est de prendre soin de ces derniers temps, d’être aux petits soins pour cette personne. C’est la volonté d’offrir une qualité de vie aux jours qui restent quand la quantité n’y est plus.

    Quelle est votre approche de la personne en fin de vie ?

    La prise en charge d’une personne humaine en fin de vie est dite holistique, c’est-à-dire qu’elle s’intéresse à toutes les dimensions de la personne : physique bien sûr, avec en priorité la gestion de la douleur et des symptômes inconfortables tels la dyspnée, les vomissements, l’anxiété ou les hémorragies, mais aussi, de façon positive, en apportant du bien-être à ce corps qui n’est parfois plus que souffrance, peut-être en vue d’une réconciliation, d’une réappropriation… Mais nous mettons sur le même plan le corps et les aspects psychologique, socio-familial et, ce n’est pas le moindre, cet élan de transcendance qui habite tout homme, que l’on désigne par le terme “spirituel”. En sachant que dans les derniers moments, il n’y a souvent plus qu’une présence silencieuse, une main que l’on tient, bref une communion d’amour dont on pressent que c’est la seule chose qui compte. Que dire en effet à quelqu’un qui n’est déjà plus tout à fait là, qui cherche à se libérer des dernières entraves le retenant encore en ce monde et qui se situe dans une réalité que nous ne connaissons pas, au-delà de la nôtre ? À ce stade, seule l’humilité et cette perméabilité à l’autre peuvent nous dicter l’attitude juste.

    Lire la suite sur Aleteia

  • 6 - 11 mai : retraite de Saint Ignace pour femmes (FSSP)

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    Retraite de Saint Ignace pour femmes (Belgique)

    L’Œuvre des Retraites du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre

    organise encore cette année en Belgique

    une retraite selon les Exercices spirituels de Saint Ignace :

    pour femmes (du lundi 6 mai au samedi 11 mai 2024)

    à la Maison Marie Médiatrice de toutes grâces de la Communauté des Béatitudes,

    à Thy-le-Château (environ 20km de Charleroi).

    Informations et inscriptions sur le site de l’Œuvre des Retraites.

    Ne tardez pas à vous inscrire !

  • L'homme est plus que de la chair sensible

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    De Herman De Dijn sur le site du Morgen :

    L'homme est plus que de la chair sensible

    Herman De Dijn est professeur émérite de philosophie à la KU Leuven. Il est l'auteur de Het Rooms-katholicisme, een ongelooflijke godsdienst et répond aux idées radicales de Luc Van Gorp sur la fatigue de vie. 'Qu'il existe une perspective différente sur la vie humaine, y compris la vie des personnes qui, jeunes ou âgées, n'ont plus rien d'intéressant à en attendre, sont chroniquement malades ou démentes, est apparemment devenu totalement incompréhensible.'

    11 avril 2024

    Luc Van Gorp, président du CM, veut résoudre les problèmes prévisibles liés au vieillissement de la population en élargissant la possibilité d'euthanasie aux cas de lassitude de la vie ou de sentiment de vie achevée. Les critiques formulées à l'encontre de sa proposition "radicale" concernaient principalement le lien entre les deux questions, plutôt que son plaidoyer en faveur de l'élargissement de l'euthanasie. Je me concentrerai principalement sur sa vision sous-jacente de l'humanité.

    Mais d'abord, ceci. Pour mettre en évidence sa vision, M. Van Gorp a brossé un tableau complètement unilatéral des soins actuels aux personnes âgées : ils sont axés sur la quantité, sur le maintien de la vie le plus longtemps possible (en d'autres termes, sur l'intraitabilité thérapeutique) et sur le profit. Selon lui, les personnes âgées sont essentiellement considérées comme une "montagne de viande" que les médecins et les hôpitaux maintiennent en relative bonne santé aussi longtemps qu'ils le peuvent ; et lorsque cela n'est plus possible, la viande trop dégradée est jetée dans la fosse des wc. Il est déconcertant que le président d'une grande mutuelle de santé décrive ainsi ses partenaires en matière de soins de santé et leur vision.

    La solution proposée par Van Gorp repose sur quelques idées qui, elles-mêmes, ne sont pas nouvelles. 1. Ce n'est pas la quantité mais la qualité de la vie qui doit être au centre des préoccupations ; et lorsqu'elle n'est plus là, des formes douces d'euthanasie doivent apporter un soulagement. 2. Le choix de mourir ne doit pas être considéré comme un suicide mais, et c'est un euphémisme, comme un "retour à la vie".

    Ces idées sont largement répandues aujourd'hui et ont donc été accueillies favorablement par de nombreux commentateurs. Cependant, la vision humaine qui sous-tend ces idées est aussi réductrice que celle que Van Gorp trouve et critique chez ses opposants. La recherche et le respect de la quantité biologique (maintenir en vie une "montagne de viande" le plus longtemps possible) doivent être remplacés par la recherche et le respect de la qualité émotionnelle de la vie.

    CHAIR PARESSEUSE ET SENSIBLE

    Ici, l'homme n'est pas seulement de la viande, mais de la viande sensible. C'est également ainsi que l'organisation de défense des droits des animaux Gaia voit l'animal : comme une viande sensible qui peut être protégée. Le fait que Van Gorp fasse référence à Gaia dans son interview n'est pas un hasard. Ce qui donne de la valeur à la vie humaine, ce qui fait qu'elle vaut la peine d'être vécue, c'est le fait de se sentir bien. Lorsqu'il n'y a plus d'expériences intéressantes à attendre, lorsqu'il n'y a plus que le sentiment d'être un fardeau pour soi et pour les autres, la "chair" renonce au mieux à la vie.

    Qu'est-ce que cela signifie, sinon la réduction des humains (et des animaux) à de la chair sensible ou, exprimé différemment, à des machines d'expérience ? Qu'il existe une perspective différente sur la vie humaine, y compris la vie des personnes qui, jeunes ou âgées, n'ont plus rien d'intéressant à attendre, sont malades chroniques ou démentes, est apparemment devenu totalement incompréhensible.

    L'idée réductrice de Van Gorp sur la dignité humaine n'a plus rien de chrétien. Il ne semble même pas connaître l'idée originale

    C'était pourtant l'idée originelle de la dignité humaine : toute vie humaine, quelles que soient ses qualités ou ses réalisations, est digne de respect. C'était la base éthique des soins, qui visaient principalement à soulager la douleur et la souffrance, non pas de la chair sensible, mais de l'autre unique qui nous est confié. L'idée réductionniste de Van Gorp sur la dignité humaine n'a plus rien de chrétien. Il ne semble même pas connaître l'idée originale.

    Le fonds de santé chrétien d'antan s'appelle depuis quelques années CM Health Fund. Qu'est-ce qui se cache derrière ce changement de nom ? L'objectif de l'organisation n'est plus de fournir des soins aux malades ou aux handicapés dans une vision chrétienne de la dignité humaine. Il s'agit de prendre en charge de manière professionnelle l'ensemble de la vie d'une personne, malade ou en bonne santé, afin d'en améliorer la qualité. Un outil a même été conçu à cet effet : le plan CM bonheur, destiné à "augmenter votre forme mentale et votre bonheur". Cette vision tout à fait utopique a été et est encore propagée en fanfare par le nouveau CM.

    Van Gorp est le grand prêtre d'une nouvelle religion, purement laïque, dans laquelle le salut des êtres humains consiste à maximiser la qualité de la vie et à pouvoir y mettre fin, si on le souhaite, avec un soutien médical. L'euthanasie douce devient la dernière pièce de la politique de santé de la CM. Van Gorp ne sort pas des sentiers battus et ne va pas à l'encontre des idées reçues. Il se contente de suivre servilement la vision idéologique de l'homme et de sa dignité qui prévaut dans notre société actuelle.

    Entre-temps, Van Gorp a répondu à ses détracteurs ici mercredi. On l'a mal compris, il n'avait pas l'intention de gronder qui que ce soit, mais il ne retire rien. En outre, il répète encore une fois, avec beaucoup de bruit, le mantra populaire selon lequel tout tourne autour de l'expérience et de la recherche de la qualité de vie.

    Sa réflexion sur le sens et les valeurs est, comme nous l'avons déjà mentionné, tout simplement réductrice. Les expériences positives ou négatives ne constituent pas en elles-mêmes ce qui est vraiment significatif ou précieux et ce qui ne l'est pas. Une expérience de sens profond peut reposer sur une auto-illusion ; une expérience douloureuse (dans la culpabilité, par exemple) peut néanmoins révéler une valeur. Le service d'étude du CM doit y réfléchir de manière approfondie et radicale.

  • "Philo à BXL", 23 avril : "la Métaphysique d'Aristote" avec Stéphane Mercier

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  • Bruxelles (Chant d'Oiseau), 17 avril : conférence "Comment naissent les vocations?"

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  • Les évêques de Belgique sont consternés par la proposition d’euthanasie des personnes « fatiguées de la vie »

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    UNE SOCIÉTÉ HUMAINE OPTE TOUJOURS POUR LA VIE

    05/02/2024

    – Les évêques de Belgique sont consternés par la proposition d’euthanasie des personnes « fatiguées de la vie ».

    C’est avec stupéfaction et déception que les évêques de Belgique ont pris connaissance de la proposition du président de la "christelijke mutualiteit" (MC) de rendre l’euthanasie possible pour les
    personnes lassées de la vie.

    Cete proposition va à l’encontre de ce qui relève du cœur même d’une société humaine et de l’histoire de la civilisation humaine, à savoir le respect fondamental de la vie humaine, et en premier lieu, celle des plus vulnérables. Que cete proposition qui met en cause ce fondement émane du président d’une grande organisation chrétienne de soins est à proprement parler incompréhensible.

    Le président de la mutualité chrétienne a aussi évoqué les coûts liés au vieillissement de la population et à la recherche du personnel soignant nécessaire. Les défis en la matière sont effectivement considérables, les moyens financiers ne sont pas illimités, et sans aucun doute, il y a des décisions difficiles à prendre.

    Cependant, dans une société véritablement humaine, ces choix ne peuvent être faits aux dépens de ceux qui ont besoin de soins, encore moins en y incluant l’option de l’euthanasie proposée comme solution. Les évêques de Belgique sont vraiment consternés par « cete solution » proposée par le président des mutualités chrétiennes.

    La dignité humaine est sacrée et constitue le pilier essentiel de toute société humaine digne de ce nom.

    Bruxelles, le 11 avril 2024

    Le Service de Presse des Evêques de Belgique – Tommy Scholtes sj GSM +32 475 67 04 27

  • L'église du Saint-Sacrement à Liège fait appel aux donateurs en vue de sa restauration

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    À Liège, lancement des chantiers 2024 pour la restauration de l'église du Saint-Sacrement : appel aux dons fiscalement déductibles

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