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2 décembre : Veillées pour la Vie à Bruxelles et Namur
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Une nouvelle église à Medellin (Colombie) avec l'aide de l'AED-Belgique
Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :
Colombie – Histoire de réussite : une nouvelle église à Medellin del Ariari
Les fidèles de Medellin del Ariari sont ravis de leur nouvelle église : nos bienfaiteurs ont offert 30.000 euros, et la nouvelle église sera bientôt achevée. Cette paroisse du diocèse de Granada n’a été fondée qu’en 2013. Ce n’est pas une paroisse « normale », car les lieux sont censés devenir un mémorial pour les personnes qui ont été assassinées depuis 1980 en Colombie. Les habitants du village ont vécu dans leur propre chair la souffrance qui a affligé l’ensemble du pays : entre 2002 et 2006, sept-cents familles ont été expulsées sur le territoire de la paroisse actuelle. Une partie d’entre elles est maintenant revenue, mais le tissu social et la confiance dans la vie doivent être reconstruits.
La nouvelle église doit non seulement permettre de se souvenir, mais elle doit aussi devenir un lieu de guérison, de réconciliation et de paix. Ce sont spécialement les proches des victimes qui doivent y être pris en charge pastoralement et psychologiquement. L’accent doit y être mis sur le respect et la protection de la vie, laquelle a été piétinée dans le passé. Les trois prêtres clarétains qui travaillent ici s’engagent de toutes leurs forces pour faire reposer la vie des gens sur des bases durables et pour la protéger.
Le Père Alfonso María Prieto nous a fait part du fait que l’église était déjà achevée à environ 70 pourcents. Ainsi, des messes peuvent déjà y être célébrées. Il nous écrit : « Grâce à votre générosité, nous avons pu faire avancer les travaux sans trop de retard. Ce n’est pas une église luxueuse, mais elle est très belle, car le Seigneur Dieu qui est si généreux avec nous tous le mérite bien. Cette église sera pour la paroisse un magnifique et accueillant sanctuaire spirituel, qui sera en même temps un souvenir vivant des nombreux martyrs et des victimes de la violence d’une époque de tristesse et d’obscurité, mais elle offrira aussi l’espoir d’un avenir de justice et de paix. Merci beaucoup ! »
Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’Aide à l’Église en Détresse. Communication sur votre virement : 214-01-19 Colombie
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Que faire de l'abbaye de Marche-les-Dames ?
Occupée, il y a quelques années, par les moniales de la Fraternité de Bethléem, l’abbaye avait retrouvé une affectation au mois de septembre 2014 en abritant les prêtres et futurs prêtres en formation de la Fraternité des Saints Apôtres. Un des premiers actes du successeur de Mgr Léonard à l’archevêché fut de dissoudre cette Fraternité pour des motifs officiels absurdes, avant de se séparer aussi des Fraternités de Jérusalem pour des motifs non moins obscurs de « restructurations » entreprises par le Vicariat de Bruxelles..
Trouvera-t-on pour ce bijou de l'art mosan une nouvelle affectation dont l'âme du lieu voudrait qu'elle soit religieuse ?
De M.V. sur le site de LaLibre.be :
Quelle affectation pour l'abbaye de Marche-les-Dames?

On a parlé de logements sociaux, puis de centre culturel et enfin d'habitat groupé
Suite à la question de la chef de groupe PS, Eliane Tillieux, sur l’avenir de l’Abbaye de Marche-les-Dames, l’échevin Tanguy Auspert a apporté quelques précisions sur cet édifice qui n’appartient pas à la Ville de Namur mais qui présente pourtant un réel intérêt. Inoccupée depuis plusieurs années, elle n’a toujours pas trouvé de nouvelle affectation. "Il a été question de reconvertir le lieu en logements sociaux mais jusqu'à ce jour, les moyens semblent avoir manqués pour passer de la théorie à la concrétisation", note la conseillère communale.
"Malheureusement, la Ville de Namur n’est pas propriétaire des lieux", précise Tanguy Auspert, échevin du patrimoine. "C’est notamment l’ASBL Notre-Dame du Vivier qui jouit d’un bail emphytéotique émanant du propriétaire de l’abbaye seule : Iproma (Institut de Promotion Artisanale). Dès lors, il est difficile, pour les autorités communales, d’intervenir quand bon lui semble, afin de préserver ce bien."
L’Abbaye de Marche-les-Dames, autrement appelée Notre-Dame du Vivier, est classée depuis le 22 janvier 1969. Elle comprend une église, les jardins et le presbytère, un cimetière et l’abbaye proprement dite. Il s’agit donc là d’un énième site namurois qui figure dans la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie (sauf son orgue). Autant dire que la Ville de Namur lui porte un certain intérêt. En janvier 2017, la fabrique d’église signalait des problèmes au niveau du clocher de l’église dont elle est propriétaire. Selon elle, il menaçait de s’effondrer. La Ville s’est alors rendue sur place, avec la Région wallonne, qui a décrété qu'il n’y avait heureusement pas d’urgence.
L’échevin Tanguy Auspert, attaché comme on le sait aux bâtiments religieux et patrimoniaux, a suggéré une délégation de maîtrise d’ouvrage pour les travaux de restauration du clocher. Ainsi, en octobre 2017, le marché a été attribué à l’entreprise L’Art du Toit pour un montant de 13.500€ TVAC, après la modification budgétaire n°2. Ce marché est subsidié à concurrence de 80% par le SPW.
"Ce genre d’intervention ponctuelle est la seule chose que la Ville de Namur peut se permettre sur ce site qui ne lui appartient pas. Il y a effectivement plusieurs pistes envisagées pour l’avenir de l’Abbaye: espace culturel, habitats groupés... Il faut malgré tout garder à l’esprit que ces pistes doivent agréer toutes les parties. Que ce soit Iproma, l’ASBL, l’Evêché de Namur ou encore la Région wallonne", note-t-il
Actuellement, la seule obligation légale de la Ville est d’assurer l’entretien de la chapelle qui est reconnue comme une paroisse à part entière. Et cela dans le cadre de la charge obligatoire des bâtiments de cultes reconnus.
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Une émission de KTO à revoir : les enjeux du droit canonique
Dans un dialogue de grande qualité, deux éminents canonistes Liégeois ont mis en lumière l’an dernier l’importance d’une discipline dont le rôle est souvent dévalorisé, à tort, dans la mentalité dominant la vie d’une Eglise qui compte aujourd’hui près d’un milliard trois cent mille fidèles: rigueur, clarté et pédagogie pour un exposé à deux voix de haut niveau. JPSC.
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Pourquoi le cours de religion est important dans l’enseignement secondaire
Belgicatho a reproduit le 20 novembre dernier une carte blanche d’Arthur Ghins parue sur le site de l’Echo, sous l’intitulé « Les cours de citoyenneté, un cache-misère ». Comment en est-on arrivé là ?
Bref rappel
Au commencement était la Constitution de la Belgique stipulant que l’enseignement est libre. Historiquement, les établissements publics d’enseignement ont d’abord eu un rôle de suppléance. Et aujourd’hui encore, plus de la moitié des jeunes du pays sont scolarisés dans le réseau des écoles privées catholiques reconnues et subsidiées par les pouvoirs publics.
Mais ces derniers, sous la poussée des gauches philosophiques, ont aussi développé progressivement leurs propres réseaux scolaires non confessionnels, pour offrir une éducation se réclamant du concept de « neutralité ».
Le Constituant les oblige toutefois à proposer aux élèves des cours de morale laïque ou de la religion de leur choix parmi celles qui sont reconnues par l’Etat. Récemment toutefois, il a été jugé par la Cour constitutionnelle que les élèves pouvaient être dispensés de faire le choix auquel ils étaient invités.
Que faire alors des abstentionnistes durant ces heures de cours ?
En Wallonie et à Bruxelles, la Communauté française de Belgique a échafaudé un « compromis à la belge » en instaurant, pour tous les réseaux publics ou privés reconnus, une éducation à la philosophie et à la citoyenneté modalisée comme suit :
Dans l’enseignement organisé par les pouvoirs publics, cette éducation philosophico-citoyenne fait l’objet, pour tous les élèves, d’un cours obligatoire d’une heure par semaine prélevée sur les deux heures attribuées à l’enseignement de la religion ou de la morale et d’une deuxième heure obligatoire pour les élèves ne souhaitant pas suivre le cours de religion ou de morale.
Cerise sur le gâteau du compromis : les professeurs de religion ou de morale des réseaux publics d’enseignement dépossédés d’une heure de cours seront prioritairement recyclés pour prendre en charge les cours philosophico-citoyens. Deuxième bémol : dans l’enseignement confessionnel reconnu, qui regroupe tout de même la majorité de la population scolaire, la nouvelle matière ne doit pas faire l’objet d’un cours spécifique : elle sera « dispersée » à travers les différents cours, y compris les cours de religion existants.
Pourquoi le cours de religion est-il important dans les écoles secondaires ?
Répondant à la question d’un jeune posée dans le cadre d’une conférence- débat organisée à l’Ulg le 17 janvier dernier par l’Union des étudiants catholiques de Liège sur « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe », Monseigneur Jean-Pierre Delville , évêque de Liège, déclarait ceci :« Oui, c'est sûr qu’une dimension comme la citoyenneté, le fait d’être membre d’une société, d’être un citoyen, d’avoir une éthique citoyenne, c'est quelque chose qui est fondamental au christianisme. Aujourd'hui, on vit cela de manière laïcisée. On a été un peu les victimes, en Belgique, d'une poussée laïcisante, demandant de supprimer une heure du cours de religion pour mettre une heure de citoyenneté à la place, il faut bien faire avec, alors que la citoyenneté est déjà éminemment présente dans les cours de religion eux-mêmes.
Mais ce qui est important, pour nous comme chrétiens et en tout cas pour moi comme évêque, comme pour mes collègues, c'est qu’il y ait au moins une heure de religion sauvegardée parce que la Constitution le demande. Qu'une des deux heures soit devenue un cours de citoyenneté, c’était constitutionnel, on n'a pas le droit de s'y opposer. Par contre si on supprimait l'heure de religion, cela deviendrait anticonstitutionnel. Cela demanderait une mobilisation générale contre une telle mesure.
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Euthanasie : les Frères de la Charité face au danger de la "culture de mort"
De Radio Vatican :
Euthanasie en Belgique: les Frères de la Charité face au danger de la "culture de mort"
(RV) Entretien – La congrégation des Frères de la Charité est en conflit depuis deux ans avec l’organisation qui gère ses hôpitaux psychiatriques en Belgique et qui y pratique l’euthanasie. Le frère René Stockman, supérieur des Frères de la Charité, revient sur les derniers développements.
C’est un long dialogue qui s’est instauré entre la direction de la congrégation des Frères de la Charité et l’organisation qui gère ses 15 structures de soin en Belgique. Un long dialogue pour tenter de convaincre le conseil d’administration belge de renoncer à la pratique de l’euthanasie sur les malades mentaux qui sont confiés aux soins de ses hôpitaux. Le frère René Stockman, le supérieur de la Congrégation, est très clair sur ce point : pas d’euthanasie dans les centres qui portent le nom des Frères de la Charité. C’est contraire à la doctrine de l’Église.
L’affaire est bien évidemment embarrassante pour l’Église d’autant qu’elle est régulièrement évoquée par la presse. Le Saint-Siège s’est logiquement intéressé à ce problème qui ne concerne pour l’heure que les structures belges de la congrégation. Une réunion devrait se tenir dans les prochaines semaines au Vatican entre les différentes parties pour tenter de trouver une issue.
Les dernières déclarations du Pape sur la fin de vie, contenues dans une lettre lue lors d’une réunion de l’Association mondiale des médecins, l’AMM, au Vatican, la semaine dernière, et à laquelle participait le frère René Stockman, pourraient peut-être permettre une entente jusqu’alors longue à trouver. L’organisation a rédigé un texte qui devait aplanir le différend mais il met sur un pied d’égalité l’autonomie du malade et le respect de la vie, ce qui est inacceptable pour la direction des Frères de la Charité.
Le frère René Stockman explique cette dérive par le contexte propre à la Belgique où l’euthanasie est légale et où, en conséquence, «la culture de mort» est largement répandue parmi la société, allant jusqu’à influencer les quelques religieux de la congrégation qui font partie du conseil d’administration.
Interrogé par Xavier Sartre, le frère René Stockman revient sur les derniers développements de cette affaire, vécue comme une véritable blessure par l’ensemble de la congrégation des Frères de la Charité
(CV-XS)
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Liège (Saint-Martin), 26 novembre : ordination d'un prêtre syriaque
Le diacre Fikri GABRIEL, sera ordonné comme prêtre pour l'Eglise syriaque orthodoxe Saint-Simon des Oliviers de Liège. Il s'agit de la première ordination d'un prêtre syriaque à Liège.Cette ordination exprime la rencontre de l'Orient et de l'Occident. La tradition ancestrale syriaque s’intègre dans la culture occidentale moderne afin de former un nouvel ensemble harmonieux.
La cérémonie religieuse aura lieu le dimanche 26 novembre 2017 à 13h à la Basilique Saint-Martin à Liège.
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Bruxelles, à partir du 28 novembre : Stéphane Mercier propose des cours d'initiation à la philosophie de saint Thomas d'Aquin
Avec Stéphane Mercier, venez (re)découvrir saint Thomas d’Aquin. C’est une occasion unique de parcourir les grands domaines de la philosophie en compagnie du saint Docteur.Rendez-vous dans la grande salle : Bienvenue à notre première rencontre !Boissons et petite restauration, avant et après, dans un cadre unique, au cœur de Bruxelles. -
Message des évêques de Belgique en vue de l’accueil de réfugiés syriens
J’étais étranger et vous m’avez accueilli (Matthieu 25,34)
Message des évêques de Belgique en vue de l’accueil de réfugiés syriens
Chers Frères et Sœurs,
L’immigration persistante constitue un important défi pour notre société. Nous ne pouvons jamais oublier que « l’étranger » est un être humain, avec tous les droits et devoirs qui en découlent. De même pour les sans-papiers. Nous sommes bien conscients de la complexité de cette situation. Nous ne pouvons cependant pas construire des murs d’indifférence et de peur. De leur côté, les migrants n’échapperont pas à l’obligation de s’intégrer dans la société qui les accueillent. Ne pas nous replier sur nous-mêmes, ne pas rechercher seulement notre intérêt personnel : tel est le chemin d’avenir qui s’ouvre devant nous ; il nous permet de construire notre existence les uns avec les autres et de bâtir une société humaine et conviviale.
Leur espoir est le nôtre
Dans son message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié (le 14 janvier 2018), le Pape François reprend les paroles prophétiques de la Bible: ‘Cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous ; tu l’aimeras comme toi-même ; car vous-mêmes avez été des émigrés dans le pays d'Egypte. C’est moi, le Seigneur, votre Dieu’ (Lévitique 19,34). Cette vision à laquelle le peuple juif - si souvent persécuté, exilé - est parvenu il y a des milliers d'années, n'a rien perdu de son actualité. Inlassablement de nombreuses personnes venant de près ou de loin, cherchent leur salut parmi nous. Allons-nous leur tourner le dos, éteindre cette lueur d'espoir d’une vie meilleure et plus humaine qui brûle dans leurs cœurs? Ou, au contraire, leurs espoirs deviendront-ils les nôtres? Leur tendrons-nous la main pour parcourir ensemble le chemin?
‘J'étais un étranger, et vous m'avez accueilli’ (Matthieu 25, 34). Suite à cette parole de Jésus nous, pasteurs de l'Église catholique de notre pays, voulons continuer à nous investir en vue d’une culture d'accueil et de rencontre, de respect de la dignité de tout être humain sans distinction. Nous croyons en la créativité et en l'enthousiasme de nos communautés de foi, ainsi qu’au dynamisme de nombreuses organisations, d’actions et de mouvements de solidarité, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église. Nous leur témoignons notre reconnaissance et les assurons de notre soutien. Comme le dit si clairement le Pape François : ‘Mettons un terme à la menace d’une globalisation de l’indifférence’.
Collecte spéciale à l’occasion de Noël
Dans les prochaines semaines, nos diocèses accueilleront 100 réfugiés syriens dans le cadre de l'ouverture d'un ‘couloir humanitaire’. C’est pourquoi nous demandons que dans tous les diocèses de Belgique, une collecte spéciale pour l’accueil des réfugiés syriens ait lieu lors de toutes les célébrations de la veille de Noël et du jour de Noël. Le montant de la collecte sera consacré aux plus vulnérables d’entre eux : les familles avec enfants, les personnes âgées et celles avec un handicap ou un problème médical.
Le produit de la collecte de Noël pour l’accueil de réfugiés Syriens peut être versé sur le compte BE 06 7340 1936 2522 / BIC KREDBEBB du Centre Interdiocésain (Rue Guimard 1 1040 Bruxelles), avec la mention: Réfugiés Syriens Noël 2017
En dehors de la collecte, en signe de solidarité, les chrétiens peuvent aussi verser directement une participation sur le compte bancaire mentionné.
Nous comptons sur votre généreux soutien.
Les évêques de Belgique
22 novembre 2017
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Eglise du Saint-Sacrement à Liège, mardi 21 novembre 2017 de 17h00 à 20h00 : « Venite Adoremus »


Pour clôturer l'année liturgique, et en préparation de la célébration de la fête du Christ-Roi, les fidèles, enfants, jeunes et adultes sont invités à prier, à adorer.
Plus d'informations : http://veniteadoremus.be/
Le programme dans chaque diocèse : http://veniteadoremus.be/festival/programme/
Si vous souhaitez communiquer votre programme dans le cadre du Festival Venite Adoremus, vous pouvez soit envoyer un email à info@veniteadoremus.be soit prendre contact par téléphone au +32 (0)476/70.90.12.
JPSC
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Quand une vache crucifiée trône dans une église
Décidément, le diocèse de Hasselt fait parler de lui; après les bizzareries de la célébration de la Virga Jesse, voici à présent qu'une sculpture d'un artiste contemporain exposée dans une église non désacralisée défraie la chronique et suscite le scandale des derniers rares croyants de cette Flandre déchristianisée qui ne sacrifie plus qu'à Mammon et aux démons du nationalisme. La passivité de l'évêque de Hasselt nous paraît vraiment scandaleuse.

Du site du Soir :
Pas de vache à l’église !
Une quinzaine de croyants se sont rassemblés dimanche après-midi dans l’église de Kuttekoven à Looz (Limbourg), dans laquelle l’artiste Tom Herck a installé son œuvre controversée The Holy Cow (La vache sacrée). Ils protestent contre cette peinture représentant une vache crucifiée et veulent « restaurer l’honneur » de l’église. L’action a été organisée par l’ASBL Katholiek Forum. L’église de Kuttekoven n’est pas encore désacralisée mais l’artiste Tom Herck a tout de même pu y installer son œuvre. Il était présent dimanche. « Je suis content que vous soyez venus, a-t-il répondu aux croyants. Chacun a le droit d’avoir sa propre opinion. » Selon lui, son œuvre n’insulte pas la religion catholique mais fait référence au gaspillage dans notre société.
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Les cours de citoyenneté, un cache-misère !
Une "carte blanche" d'Arthur Ghins publiée sur le site de l'Echo :
Le cache-misère des cours de citoyenneté
Le cours de citoyenneté doit faire des jeunes des "citoyens", développer leur esprit critique et les encourager à s'engager dans la vie de la cité. Mais le programme des cours enchaîne les formules creuses: "discours et pièges du discours", "sens et interprétation"...
Arthur Ghins est doctorant et assistant en théorie politique à l'Université de Cambridge et membre du Groupe du Vendredi, plateforme politique pour jeunes d'horizons divers soutenue par la Fondation Roi Baudouin www.groupeduvendredi.be @Friday_Group
Signe des temps: un cours de citoyenneté a été mis à l’agenda de l’enseignement officiel de deux communautés linguistiques du pays. L’idée a fait son chemin dans un contexte où l’incivisme et l’intégration sont devenus des préoccupations quasi quotidiennes, que l’on s’avoue plus ou moins selon sa couleur politique. Le discours officiel est toutefois de faire des jeunes des "citoyens", de développer leur esprit critique, de les encourager à s’engager dans la vie de la cité. On a beaucoup glosé sur la substitution d’un tel cours au cours de religion. Mais, au fond, quel type de citoyens entend-on former, et comment?
Un vide vertigineux
Le cours de citoyenneté a été décrié comme un cours dénué de contenu avant son instauration – un "cours de rien". J’ai voulu me convaincre du contraire en allant aux sources. Mais force est de constater que le sujet glisse effectivement des mains. Les programmes de cours de citoyenneté disponibles sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles enchaînent les formules creuses: "discours et pièges du discours", "diversité des discours sur le monde", "sens et interprétation", "culture(s) et liberté(s)"… En parcourant les documents proposés, on se retrouve vite dans un univers Orwellien où les mots n’ont plus de sens, où l’on se convainc d’avoir raison à force de répéter des formules dans l’air du temps – un paradoxe pour un cours qui prétend apprendre aux élèves à penser par eux-mêmes. Croit-on vraiment que l’on va faire des citoyens à coup d’énoncés creux du type "think out of the box", lesquels sont devenus de tels lieux communs qu’on en fait des slogans publicitaires
L’illusion pédagogiste
On comprend vite que dans de tels cours, la méthode est destinée à pallier le manque de contenu. Si on ne sait pas de quoi on va parler, à tout le moins apprendra-t-on à parler. Mais là aussi, il y a du souci à se faire. Il y a quelques mois, la secrétaire générale du Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces (CECP) déclarait: "Avec le cours de citoyenneté, le prof n’est plus celui qui enseigne une norme. Il devient un coach qui aide les élèves à construire une réflexion commune." Non pas qu’il ne faille jamais chercher à innover dans les manières d’enseigner. Mais dans ce cas précis, le type de pédagogie proposé repose sur l’illusion qu’il suffit de mettre des adolescents autour de la table et de discuter d’un sujet vaguement défini pour que la lumière se fasse dans toutes les têtes. Cette approche procède en fait d’un cruel déni de réalité: comme si une réflexion commune se construisait ex nihilo, sans connaissances préalables, mettant progressivement tout le monde d’accord, au-delà des divergences d’opinions et à l’abri des dynamiques de groupe. Elle est par ailleurs profondément élitiste: il ne faut pas avoir beaucoup enseigné pour se rendre compte que ce type de démarche va bénéficier aux fortes têtes ou aux élèves plus avancés, qui bien vite prendront la main sur les élèves ayant plus de difficultés ou une moins forte personnalité.
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