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Belgique - Page 163

  • Chiffres et pratique de la procréation médicalement assistée (PMA) en Belgique

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Chiffres et pratique de la Procréation Médicalement assistée en Belgique

    Dossier de l'IEB

    Depuis 1978, année de naissance du premier bébé né par fécondation in vitro, le nombre d’enfants conçus de cette manière s’élève à 5,4 millions dans le monde entier. La grande majorité des traitements de PMA est réalisée en Europe. En 2014, il y eut 707.171 cycles entrepris sur le continent, donnant lieu à 146.232 naissances.

    Les techniques de procréation médicalement assistée se sont beaucoup développées depuis 40 ans en Belgique, pays pionnier dans la pratique. Il compte aujourd’hui 18 centres de Procréation Médicalement Assistée (PMA), soit un par hôpital universitaire et un centre non-universitaire par province et 16 banques d’ovocytes et de sperme.

    En 2014, 33.790 cycles de PMA ont été entrepris, ce qui a conduit à 5.774 naissances, soit 4,6% du total des naissances. En comparaison, aux Etats-Unis, les enfants conçus en 2015 par FIV représentent 1,7% du nombre total des naissances6, soit 67.818 nourrissons. Au Japon, ce chiffre atteint 5% des naissances !

    A l'heure où la France se questionne sur la PMA pour toutes les femmes, ce nouveau Dossier de l'IEB aborde différents aspects de la PMA: juridiques, économiques, éthiques et psychologiques.

    Il ne fait pas l'impasse sur des données sensibles telles que le nombre d'embryons détruits, donnés, congelés chaque année et aborde aussi l'aspect budgétaire et les coûts que représentent ces techniques de procréation.

    D’après l’INAMI, la totalité des dépenses liées à la PMA aurait coûté à la sécurité sociale 72.969.000€ pour la seule année 2013.

    Télécharger le Dossier : ICI

  • Un essaimage des Clarisses de Bujumbura à Liège

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    clarisses.jpgLa Communauté des Carmélites du Mont Cornillon à Liège (photo) disparaît, faute de vocations, mais le monastère subsistera  grâce à un essaimage des Clarisses de Bujumbura dont l’installation officielle a eu lieu le dimanche 8 octobre dernier. L’administrateur-délégué de l’asbl du Sanctuaire de Cornillon nous rappelle la genèse de cette  nouvelle fondation (extrait):

    "La genèse

    Voici l’arbre de fondation. En 1471, fondation du Monastère de Chambéry par la duchesse Yolande épouse du Bienheureux Amédée IX de Savoie.

    Rapidement :

    • En 1478: Chambery fonde Grenoble (anéanti par la Révolution française.)
    • En 1621 : Grenoble avait fondé Romans et 1878 : Romans revient fonder Grenoble.
    • En 1891, Grenoble fonde Bordeaux-Talence.
    • Le 7 août 1901, Bordeaux-Talence cherche refuge en Belgique et fonde Mons qui fut détruit en 1940.
    • C’est le 16 juillet 1930 que des sœurs de Mons fondent Hannut avec pour objectif de prier pour les prêtres et de fonder en Afrique.

    Fondation en Afrique

    C’est ainsi qu’en 1957, est entrée une certaine Murundikazi (*) qui se sent appelée à la vie des clarisses. A sa prise d’habit, le 27 août 1958, elle avait invité son cousin le Père Gabriel BARAKANA Jésuite qui est venu avec l’abbé Michel NTUYAHAGA alors étudiant à Lumen Vitae, à Bruxelles. En la fête de la Nativité de Marie le 8 septembre 1959, Sœur Claire Marie a fait sa profession et le 11 octobre, à l’époque, on fêtait la maternité de Marie, l’Abbé Michel NTUYAHAGA a été sacré premier Évêque au Burundi.

    Le 8 décembre 1962, fidèles à leur souhait de fonder en Afrique, les sœurs liégeoises Marie-Françoise, Marie-Agnès et la sœur d’origine burundaise Claire-Marie arrivent à l’aéroport de Bujumbura et furent accueillies avec grande joie par les sœurs blanches (Missionnaires de Notre Dame d’Afrique) et la famille de sœur Claire-Marie. Cette fondation au Burundi fut faite sur invitation de Mgr Michel NTUYAHAGA et correspondait au souhait de la communauté de Hannut en Belgique.

    Crainte des persécutions

    Par crainte des persécutions, en 1988, les clarisses fondent à Uvira, au Congo (Sud Kivu) à 30 km de Bujumbura. La fondation fut d’abord un refuge. Monseigneur Jérôme Gapangwa accueillit un petit groupe de sœurs dans une maison du Diocèse puis à l’ermitage Sainte-Claire. Les craintes étant passées, la jeune fondation continua pour répondre aux souhaits de la population locale mais, en 1995, Les troubles au Congo, obligèrent les Clarisses à quitter une maison pillée et en ruines.

    En 1993 : Implantation à Maramvya, dans les collines, à 150 km de Bujumbura. Le but était de procurer à la communauté de Bujumbura, un gîte de fraîcheur, avec une bonne terre à blé, bananes et légumes. Ce fut la Foresta, construction typique de bois et d’herbe, rappelant l’Ombrie franciscaine. Les premiers troubles d’octobre 1993 mirent fin au projet, tandis qu’un premier groupe de novices échappait miraculeusement au massacre.

    Entre 1993 et 2000, exil et fondation du Monastère de l’Annonciation à Ggaba, sur une colline de Kampala. A la suite des troubles ethniques de 1993, les Clarisses durent s’expatrier en Uganda, d’abord à Kisubi, chez les sœurs de Saint-Pierre-Claver, pendant un an, puis à Namagunga, grâce à Monseigneur Wamala, archevêque de Kampala qui bientôt, en 1998, les voulut aussi dans son diocèse. Ainsi débuta le 25 mars 2000, le monastère de l’Annonciation, tandis que la formation des aspirantes se poursuivait à Bujumbura et à Hannut, selon l’idéal de Sainte Claire.

    Retour en Belgique et à Cornillon

    Cornillon.jpg

    C’est en 2002 que plusieurs clarisses sont revenues sur le monastère fondateur de Hannut au numéro 23, rue de Villers-le-Peuplier pour plusieurs motivations : continuité de la vie contemplative, formation des jeunes sœurs, accueil des gens selon leurs besoins. Les premières occupantes sont : les sœurs Marie-Françoise, Marie-Agnès et Claire-Marie auxquelles s’ajoutent les jeune sœurs Claire-Agapè, Claire-Ancilla, Claire-Antonia, Claire-Assunta, Claire Isabelle, Claire-Pascal.

    Il y a actuellement 11 clarisses à Hannut et 41 au Burundi, pour une moyenne d’âge d’environ 35-40 ans. 6 Clarisses occuperont le monastère de Cornillon dès le 11 août 2017 et leur installation a lieu le dimanche 8 octobre 2017 en présence de Mgr Jean-Pierre Delville. »

    Spiritus ubi vult spirat. L’Esprit souffle d’où il veut parmi les tribulations de l’histoire : même à Liège, où les Religieuses venues du Burundi sont accueillies avec reconnaissance.

    (*) Petite précision linguistique: sauf erreur, murundikazi n’est pas un nom propre, il signifie simplement femme du Burundi. Bienvenue donc aux barundikazi (ou abarundikazi) amon nos’ôtes.

    JPSC

     

  • Il n’y a pas de place pour l’euthanasie dans les institutions des Frères de la Charité

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    Euthanasie chez les Frères de la Charité ?

    par le Frère René Stockman, Supérieur général des Frères de la Charité

    Les derniers mois, on a beaucoup débattu de la question de savoir si l’euthanasie sera permise ou non dans les institutions de santé mentale des Frères de la Charité en Belgique. Jusqu’à présent, ils avaient appliqué la règle stricte de prendre au sérieux chaque demande d’euthanasie, de tout faire pour accompagner le malade qui le demande et d’essayer de lui offrir de nouvelles perspectives de vie. Mais si la question d’euthanasie restait présente et si toutes les conditions concernées étaient présentes, l’euthanasie ne serait pas appliquée dans les murs de l’institution, mais avec le patient et sa famille on chercherait un autre lieu où l’euthanasie pourrait être réalisée. Avec ce mode de travail, ils n’agissaient pas contre la loi et en même temps ils restaient conformes à la vision de l’Église catholique qui désapprouve l’euthanasie, parce que la vie doit être défendue dans toutes les circonstances de manière absolue. Certains qualifiaient cette méthode de travail comme ambiguë et hypocrite, parce que les patients sont enlevés à leur environnement familial afin de subir l’euthanasie hors des institutions des Frères de la Charité. Nous ne trouvions cela ni ambigu, ni hypocrite, car dès le début, il est clairement communiqué au patient et à sa famille que l’euthanasie ne serait pas appliquée à l’intérieur des institutions des Frères de la Charité, mais que nous ne jugeons pas la décision éventuelle du patient. Nous demandions en d’autres mots que le patient et la famille respectent notre vision en tant qu’institution catholique. Il s’agissait dès lors d’un acte de respect mutuel.

    Nous savons que cette vision et cette méthode de travail ont été critiquées de l’extérieur, surtout par ceux qui sont partisans fervents de l’euthanasie, mais aussi par l’organisation des hôpitaux catholiques, qui désapprouve l’euthanasie en principe mais l’admettait dans certains cas. En même temps, nous savons que dans différents hôpitaux soi-disant catholiques l’euthanasie est admise comme si de rien n’était, tandis que dans d’autres hôpitaux des procédures claires ont été développées pour gérer la question de l’euthanasie, sans exclure l’euthanasie radicalement. Mais aussi à l’intérieur de la propre organisation Frères de la Charité nous n’étions pas toujours épargnés par la critique, bien que la grande majorité des psychiâtres partageait la vision selon laquelle l’euthanasie pour des patients non-terminaux se trouvant dans une situation médicale sans issue, n’était pas appropriée. Que certains politiciens ne cachaient pas leur critique mais allaient ouvertement et souvent à la charge, cela est connu.

    Est-ce que, avec tout cela, les institutions des Frères de la Charité se plaçaient sur une hauteur solitaire ? Peut-être que oui. Mais est-ce que cela était une bonne raison pour modifier la vision et élaborer une vision qui met bien l’accent sur l’agir prudentiel lors de la demande d’euthanasie, mais laisse néanmoins la porte entrouverte pour l’exécution de l’euthanasie entre les murs de l’institution ? Je ne pense pas. Peut-être qu’il est mieux que, dans une société pluraliste, la diversité soit et reste présente, où des organisations comme la nôtre gèrent d’une manière consciencieuse cette loi, dans le cadre législatif qui est créé autour de l’euthanasie et conforme à l’image chrétienne de l’homme, comme organisation catholique, tout comme pour les soignants individuels: ouvertes à la demande, ouvertes à l’accompagnement, mais pas ouvertes à appliquer et exécuter effectivement l’euthanasie. Pour mentionner une citation d’une interview avec le professeur Willem Lemmens : « Je trouvais remarquable que Othman El Hammouchi, un jeune philosophe musulman, ait dit que l’Église ne doit pas plier pour des « évolutions » sociales, mais qu’elle doit être une source de stabilité au milieu de ces changements. Cela, les Frères de la Charité auraient pu le faire : utiliser le ‘momentum’ pour expliquer leur refus ».

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  • "L'Europe en question": un débat avec P. Defraigne et A. Steinherr organisé par l'Union des étudiants catholiques de Liège: ce mardi 10 octobre (18h00) à l'Ulg

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    lunch_debat_oct2017.jpg

    Voir ici : l’Europe en question

    Pour s’inscrire,  cliquer ci-dessous : 

    l’Union monétaire et question & l’Europe dernier recours de la démocratie face aux transformations du monde 

    ou téléphoner là: 04.344.10.89

    JPSC

  • Nos ancêtres au confessionnal

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    De Paul Vaute sur son blog "Le Passé belge" :

    Nos ancêtres au confessionnal

    Selon les données recueillies dans les années 1840, à peine 1 % des habitants du diocèse de Bruges "ne faisaient pas leurs Pâques" et n'allaient donc pas se confesser au moins une fois sur l'année. Encore le précepte pascal ne constituait-il que le minimum minimorum. Une fréquence de quatre confessions par an semble avoir été courante. Elle était d'application dans beaucoup d'établissements scolaires. Après le recul sensible des premières années du régime révolutionnaire français, de nombreux prêtres s'étant trouvés alors dans l'impossibilité d'exercer leur ministère, la pratique était rapidement revenue à son niveau du XVIIIè siècle. Le sacrement aujourd'hui le plus en crise dans le monde occidental était fréquenté par presque toute la population des Pays-Bas méridionaux, où Elwin Hofman (FWO, KULeuven) voit "une des grandes success-stories de la Contre-Réforme[1].

    PASBEL20171007a.JPG

    Aux sources ecclésiales que constituent les manuels pour prêtres ou pour pénitents, les recueils de sermons, les procès-verbaux de visites pastorales (de doyens ou d'évêques)…, l'historien a ajouté des témoignages rencontrés au cours de ses recherches dans les dossiers judiciaires. Ces derniers risquent cependant de refléter des personnages plutôt atypiques. Mais sans surprise, l'étude conforte la représentation commune d'une religiosité très épaulée par le conformisme et le contrôle social – le fameux qu'en-dira-t-on –, sans qu'on puisse pour autant la réduire à un pur formalisme. Des indices probants à cet égard sont fournis par les comportements observés dans des contextes ou chez des individus hors d'atteinte de la pression collective en faveur de la norme. Ainsi voit-on, à Bruxelles en 1791, une foule en colère décidée à lyncher un partisan d'une faction ennemie permettre d'abord celui-ci d'aller se confesser auprès d'un moine. Même certains assassins se montrent soucieux du salut de l'âme de leurs victimes. En 1807, Pierre de Cuypere et sa maîtresse Godelieve de Ceuninck, jugés en cour d'assises de Flandre occidentale pour avoir empoisonné la femme de Pierre, ont d'abord demandé à celle-ci si elle s'était bien confessée: ils "avioent voulu s'assurer de mettre préalablement Eugénie Vantyghem en état de grace".

    Lire la suite sur le blog "Le Passé belge"

  • Bruxelles : le 5e centenaire de la Réforme sera fêté dans la Cathédrale Saints Michel et Gudule

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    Lu dans le Vif (Olivier Rogeau), p.51 :

    Un anniversaire dans le fief des catholiques ! 

    Le 28 octobre, à 16 heures, l'Eglise protestante unie de Belgique (Epub) organise un culte pour la commémoration des 500 ans de la Réforme. Il aura lieu dans la cathédrale Saint-Michel, " navire amiral " de l'Eglise catholique ! …  "Ironie de l'histoire, l'église a subi, au XVIe siècle, la colère destructrice des iconoclastes protestants, rappelle l'historienne de l'ULB Monique Weiss. Des statues et des vitraux ont été cassés, des reliques ont été volées et la châsse de sainte Gudule a été brisée."

    "Le fait que l'Eglise catholique ait mis sa cathédrale à notre disposition envoie un signal oecuménique fort, estime Steven H. Fuite, président de l'Eglise protestante unie de Belgique. D'autant que le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, souhaite assister et participer activement au culte, avec d'autres chefs religieux et responsables de la laïcité." Différence notable avec les commémorations des siècles passés, le 500e anniversaire de la Réforme est donc un événement oecuménique, en Belgique comme ailleurs. Le 31 octobre 2016, le pape François et l'évêque Munib Younan, président de la Fédération luthérienne mondiale (FLM), ont célébré un service oecuménique à Lund, en Suède. Ils ont prié pour le pardon et la cicatrisation des blessures que les confessions se sont infligées mutuellement au fil des siècles.

  • Bruxelles, 8 octobre : "Aimer en vérité", conférence par l'abbé Pierre-Hervé Grosjean

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    Photo de Paroisse Notre Dame de Stockel.

    Aimer en Vérité

    Conference par l'Abbé Grosjean

    dimanche 8 octobre à 20:00 - 22:00

    Paroisse Notre Dame de Stockel

    25 rue Vandermaelen, 1150 Woluwe-Saint-Pierre

    Une conférence par l'abbé Pierre-Hervé Grosjean qui reprend les idées fortes du livre "aimer en vérité". Depuis des années l'abbé Grosjean rencontre et écoute des jeunes et il les connaît bien. De son expérience d'accompagnement et de ses conférences, il a recueilli le meilleur pour répondre à toutes leurs questions sur la construction d'un amour vrai. Ni cours de morale, ni code de conduite, il veut transmettre aux jeunes de 15 à 22 ans des convictions qui font grandir et encouragent, pour se préparer à aimer. Son propos est également pour tous ceux qui veulent donner à leurs ados et leurs aînés une vision juste et constructive de l'amour. L'abbé Pierre-Hervé Grosjean est prêtre du diocèse de Versailles. Ordonné en 2004, il est aujourd'hui curé de paroisse à Saint-Cyr-l'école. Aumônier de lycée, il accompagne également beaucoup de jeunes, dans le cadre du scoutisme ou des Universités d'été « Acteurs d'Avenir » qu'il a fondées. Il anime Padreblog.fr avec deux autres confrères.
     
    De Christian Laporte sur le site de la Libre :

    L’abbé Grosjean lancera l’année à Notre-Dame de Stockel ce 8 octobre.

    C’est déjà une tradition ! Notre-Dame de Stockel organise bon an, mal an une grande conférence afin de lancer la nouvelle année paroissiale. Avec, chaque fois, une personnalité qui peut utilement éclairer l’actualité.

    La paroisse de la place Dumon a ainsi déjà eu la joie d’accueillir Tim Guénard dont, pour paraphraser le titre de son livre, toute l’existence a montré que l’amour peut être plus fort que la haine ou encore Mgr Pascal Gollnish, le responsable de l’Œuvre d’Orient.

    "Ces conférences font chaque fois le plein, explique Sophie Lafontaine. Cette année, nous recevons ce dimanche à 20 h l’abbé Pierre-Hervé Grosjean."

    Ce 8 octobre, l’abbé Grosjean donnera une conférence sur le thème "Aimer en Vérité". Un titre choisi à dessein car c’est en fait une reprise de son livre sur l’amour qui a fait un carton. On pourra du reste encore se le procurer : une séance de dédicaces en partenariat avec l’UOPC clôturera en effet la conférence.

    Un grand communicateur

    Pierre-Hervé Grosjean est un spécialiste de la communication; habitué à parler en public, il est très présent dans les médias français, de Canal Plus au "Figaro". Très aimé du public français, il commence à être connu en Belgique aussi. "Depuis des années qu’il rencontre et écoute des jeunes, l’abbé Grosjean les connaît bien, poursuivent les organisateurs. De son expérience d’accompagnement et de ses conférences, il a recueilli le meilleur pour répondre à toutes leurs questions sur la construction d’un amour vrai. Ni cours de morale, ni code de conduite, il veut transmettre aux jeunes de 15 à 22 ans des convictions qui font grandir et encouragent, pour se préparer à aimer." Le prêtre français avait déjà fait un passage très remarqué lors de la rencontre nationale des Equipes Notre-Dame à Maredsous en 2016.

  • Les prochaines séances des "Samedis Philo" à Bruxelles

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    Pour s'inscrire : http://www.jeunespourlavie.org/accueil/samedis-philo-le-programme-du-premier-semestre-2017-2018

  • Le Vatican donne une dernière chance à l'Organisation belges des Frères de la Charité

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE 02.10.2017

    Le vendredi 29 septembre 2017, le Frère René Stockman, Supérieur général des Frères de la Charité, a fait un rapport auprès des autorités compétentes du Vatican sur la situation actuelle du dossier concernant l’application oui ou non de l’euthanasie dans les établissements des Frères de la Charité en Belgique.

    Étant donné que l’Organisation des Frères de la Charité a décidé, lors de sa réunion du 11 septembre dernier, de ne pas modifier son texte d’orientation sur l’application de l’euthanasie et veut donc permettre l’euthanasie sous certaines conditions dans leurs établissements, et par cela s’oppose à la demande du Vatican de se conformer à la doctrine catholique, et vu que les efforts de parvenir à une concertation en Belgique n’ont pas obtenu le résultat souhaité, l’Organisation des Frères de la Charité sera invitée par le Vatican à s’exprimer sur leur vision, après quoi une décision définitive sera prise.

    Par là, une chance ultime est donnée à l’Organisation des Frères de la Charité en Belgique pour se conformer à la doctrine de l’Église catholique. Le Vatican fait toutefois savoir qu’il n’enlève rien de sa demande initiale de respecter la vie de façon absolue en toutes circonstances, conformément à la doctrine catholique.

    Fr. René Stockman Supérieur general Frères de la Charité

  • Belgique : l’Église investit dans un avenir respectueux du climat

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    Communiqué de presse

    L’Église investit dans un avenir respectueux du climat

    Dans l’Accord sur le climat conclu à Paris, les dirigeants mondiaux se sont mis d’accord pour maintenir l’augmentation de la température à moins de 2°. L’Eglise catholique de Belgique veut y apporter sa contribution. Dans une déclaration rendue publique ce jour, les évêques de Belgique demandent aux institutions financières avec lesquelles ils travaillent de remplacer leurs investissements en énergies fossiles par des investissements dans des entreprises et energies durables.

    Un signal fort d’un choix positif

    La lutte contre le réchauffement climatique comme l’accord sur le climat de Paris en 2005 le prévoit, ne peut se faire que si on arrête l’utilisation d’énergies fossiles, et si plus de 80 % des réserves de charbon, pétrole et gaz restent enfouis, déclare Karles Malfliet, collaborateur à la direction de Ecokerk, créé en partenariat avec les évêques catholiques et le Réseau Justice et Paix néerlandophone.  Malfliet se réjouit de l’engagement  des évêques de Belgique, qui répondent ainsi positivement à l’appel de Ecokerk et Oikocredit, la plus grande organisation sociale chrétienne d’investissement.  Cette décision est un signal fort d’un choix positif pour donner forme à une meilleure vie en société pour les prochaines années, selon Malfliet.

    Concrètement, les évêques de Belgique ont décidé de demander aux institutions financières avec lesquelles ils travaillent de donner la priorité dans leurs investissements  à  des entreprises qui s’engagent à davantage utiliser les sources d’énergie renouvelables ; à des entreprises et des projets qui diminuent la demande d’énergie et qui favorisent une utilisation efficiente de l’énergie.

    Dans les années à venir les investissements dans l’exploration et l’extraction d’énergies fossiles doivent entièrement faire place à des investissements dans le développement durable, les énergies renouvelables et la transition vers une économie faiblement émettrice en Co².

    Global Catholic Climate Movement

    Un certain nombre d’organisations liées à l’Eglise catholique ont décidé de rejoindre l’appel et de prendre le même engagement que les évêques de Belgique.  Ils s’agit de Broederlijk Delen, Welzijnszorg, Pax Christi Vlaanderen, Vicariaat Vlaams-Brabant Mechelen, les mIssionnaires de Scheut, l’abbaye ND de Nazareth,  les soeurs de la Barmhartigheid Jesu, Gasthuiszusters Augustinessen de Louvain, et le Réseau Justice et Paix. Ils rejoignent la campagne internationale de divestment/investment  du Global Catholic Climat Movement qui publiera le 4 octobre, en la fête de st François d’Assise, une liste des institutions catholiques qui ont pris les mêmes décisions ces derniers mois.

    « La gouvernance éthique des investissements des ces institutions catholiques devient ainsi un levier pour que la technologie basée sur les énergies fossiles fortement polluantes soit sans délai remplacées sans délai. (Encyclique Laudato Si’ 165), conclut Johan Elsen, le directeur de Oikocredit Belgique. »

    Ecokerk et Oikocredit expriment l’espoir que beaucoup d’autres organisations liées à l’Eglise catholique suivront  ce mouvement.

  • Dimanche dernier (1er octobre) : le traditionnel pèlerinage de Foy

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    Sans titre.jpgLu sur le blog de la Fraternité Saint-Pierre :

    Pèlerinage de Foy | Dimanche 1er Octobre 2017

    Un temps incertain, mais pas une goutte de pluie durant toute cette journée: les prières des pèlerins auront porté leur fruit pour cette vingt-quatrième édition du pèlerinage de Foy-Notre-Dame.

    Une journée qui commence par la découverte d’un nouveau visage: celui de Monsieur l’Abbé Jakub Kaminski, jeune prêtre polonais récemment nommé à Herstal en remplacement de l’abbé Marchand, reparti sur ses terres natales du Canada.

    Dans sa brève allocution de bienvenue, l’abbé souligne qu’un pèlerinage est toujours un sacrifice. Sacrifice que l’on apporte de sa maison, en rapport avec les diverses intentions, et puis l’effort physique d’une longue marche. Un pèlerinage implique de faire pénitence, une chose dont on n’a pas jamais envie! Pourtant, il y a beaucoup de joie, conformément aux paroles du Christ: « Quand tu jeûnes, quand tu fais une pénitence, oins ta tête et lave ton visage. C’est le Bon Dieu uniquement, pas ton prochain, qui verra ta pénitence. »

    Faire un pèlerinage, c’est aussi la joie de se retrouver entre amis et connaissances. Par exemple, les prêtres de nos trois apostolats (Bruxelles, Namur et Herstal) se retrouvent ici, dans la joie de l’unité. Enfin, un pèlerinage, c’est aussi la joie de marcher vers notre Mère, Marie, parce qu’Elle est Celle qui nous conduit vers le Christ. Et selon la parole de Saint Jean-Paul II, c’est aussi le Christ qui nous conduit vers sa Mère, qui nous montre sa Mère et qui nous dit, comme à Saint Jean au pied de la Croix: « Voici ta Mère! ».

    Après le chant du Veni Creator, le cortège démarre sa marche vers Foy, non sans un arrêt pour la consécration à Marie des familles « domus christiani ». Au gré du chemin sinueux s’égrènent non seulement les Pater et Ave du rosaire, mais également les enseignements en rapport avec le centenaire des apparitions de Fatima, dont nous fêtons cette année le centenaire, et qui ont inspiré le thème de cette journée: « Mon Coeur Immaculé triomphera! »

    Lire la suite sur le blog de FSSP.be

     
  • Liège : Renouveau au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon; Installation des sœurs clarisses ce dimanche 8 octobre

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    Renouveau au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon
    Installation des sœurs clarisses ce dimanche 8 octobre

    La célébration d’installation de la communauté des sœurs clarisses au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon aura lieu le dimanche 8 octobre 2017 à 15h00 et sera présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège.

    Cette fête est fixée au premier dimanche suivant la fête de saint François d‘Assise, ami de sainte Claire, fondatrice des clarisses à Assise vers 1220.

    Pour la célébration du 8 octobre :
    Réponse souhaitée pour le 3 octobre : Tél 04 343 64 54

    Une belle solidarité Liège-Burundi

    Les clarisses du monastère de « Hannut-Bujumbura » sont déjà présentes et très appréciées dans le diocèse de Liège. Le monastère de Bujumbura a été co-fondé en 1962 d’une part, par deux sœurs clarisses liégeoises, Mère Marie-Agnès Baré et mère Marie-Françoise Wagelmans, et d’autre part par la jeune sœur d’origine burundaise Claire-Marie, entrée dans l’ordre en Belgique en 1957. Après 40 années, c’est suite aux troubles que plusieurs clarisses sont revenues sur le monastère fondateur de Hannut en 2002, pour plusieurs motivations : continuité de la vie contemplative, formation des jeunes sœurs, accueil des gens selon leurs besoins.

    Le père Patrick Bonte, osc, commissaire apostolique du Sanctuaire de Cornillon dit : « La communauté compte actuellement une douzaine de clarisses en Belgique et une quarantaine au Burundi et en Uganda, pour une moyenne d’âge d’environ 35-40 ans. La plupart de ces religieuses belgo-burundaises habitent en Belgique depuis plus de 10 ans suite aux évènements dans leur pays et leur couvent de Bujumbura fut co-fondé par deux clarisses liégeoises. C’est un beau signe de solidarité entre religieuses originaires de deux continents. »

    Contemplation et fabrication des hosties

    En priorité, les sœurs clarisses poursuivront la vie de prière contemplativedes carmélites dans ce très haut-lieu spirituel d’où s’est diffusée la Fête-Dieu au Moyen-Âge à l’instigation de sainte Julienne. La messe quotidienne se poursuivra chaque jour à 8 heures du matin et reste ouverte au public. Les sœurs poursuivent la fabrication de plus de 2.000.000 d’hosties par an pour le diocèse de Liège et au-delà. Enfin, elles géreront la petite hôtellerie de quelques lits pour les retraitants et les pèlerins, par exemple de plus en plus nombreux sur les chemins de saint Jacques de Compostelle. Il est intéressant de constater que de nombreux liégeois ont déjà trouvé ce nouveau chemin pour porter des œufs à sainte Claire !

    Les sœurs clarisses sont à Liège depuis 1340

    En deux implantations : d’une part le couvent des clarisses en Île à l’emplacement duquel fut construite l’Athénée Royal Liège 1 en 1839, dans l’actuelle rue des Clarisses et d’autre part le couvent de Sœurs clarisses urbanistes, des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire, mais suivant la règle adoucie par le pape Urbain IV. Le couvent de ces dernières fut remplacé en 1895 par Académie royale des Beaux-Arts de Liège, près du Cadran.

    Béguinage contemporain

    Par ailleurs, le projet de nouveau béguinage contemporain évolue très bien. Il accueillera dès 2018 des laïcs et des familles répartis dans huit unités autonomes de logement. Ils associeront un beau cadre de vie sécurisée tout en participant, modestement et à leur mesure, au renouveau de ce haut-lieu, poumon spirituel au cœur de la ville. Ce projet de vie semi-communautaire contribue à la revitalisation des quartiers d’Amercoeur et de la Chartreuse.

    Informations pratiques pour le 8 octobre

    Dimanche 8 octobre 2017, 15h00, premier dimanche suivant la fête de saint François d‘Assise, ami de sainte Claire, messe d’installation des clarisses, à l’église Sainte-Julienne de Cornillon,
    rue de Robermont 2, 4020 Liège.

    L’eucharistie sera présidée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, en présence du père Patrick Bonte, osc, vicaire épiscopal à pour la vie religieuse et pour les mouvements spirituels, commissaire apostolique délégué du Vatican pour le sanctuaire.

    Animation par la chorale Saint-François d’Assise.

    Plus d’informations sur les clarisses et Cornillon
    Dossier de presse
    Histoire des clarisses à Liège puis Hannut-Bujumbura
    Installation des clarisses à Cornillon
     
    Contacts
    Pour la célébration du 8 octobre :
    Réponse souhaitée pour le 3 octobre : Tél 04 343 64 54
    Email : lessoeursclarisses@gmail.com
    Pour la presse, la gestion de l’ASBL du sanctuaire et le projet de béguinage contemporain :
    Père Patrick Bonte, osc, vicaire épiscopal à pour la vie religieuse et pour les mouvements dans le diocèse de Liège, commissaire apostolique délégué du Vatican pour le sanctuaire.
    Jacques Galloy, administrateur-délégué de l’ASBL - cornillon@saintejulienne.org