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Belgique - Page 188

  • A Liège le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures : deux chorales polonaises chantent le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle). A l’orgue : François Houtart.

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    A Liège, le samedi 19 novembre 2016 à 16 heures la chorale « Liquescentes » de Poznań et le « Studium » de Musique sacrée de Lódz chantent  le Petit Office de l’Immaculée (XVe siècle) à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132).

    Le Petit Office de l’Immaculée Conception est  une version populaire condensée des offices de Matines, Prime , Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies de la liturgie catholique. Sa composition est attribuée au franciscain milanais Bernardin de Busto (XVe siècle) mais c’est au jésuite espagnol saint Alphonse Rodriguez ( XVIe  siècle)  qu’on doit surtout sa diffusion  au temps de la Contre-Réforme. Les prières de ce Petit Office ont été approuvées solennellement par un bref du pape Pie IX, dans la foulée de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception (1854).

    L’Ensemble vocal polonais  « Liquescentes »  qui interprète ce Petit Office  avec le « Studium » de musique sacrée de Lódz s’est constitué en octobre 2004, lors de la Semaine de la Culture Chrétienne organisée par les Pères dominicains à Poznań . Il se spécialise dans l’exécution et la propagation du chant grégorien et collabore avec les Pères de l’abbaye bénédictine de Triors en France.

     François Houtart tiendra les parties d’orgue dans cette prestation. Il a été l’élève d’Hubert Schoonbroodt au Conservatoire royal de Bruxelles et a travaillé avec des  maîtres de l’orgue tels que Jean Guillou, Carlo Hommel,  Jean Boyer ou  André Isoir  et poursuivi une carrière internationale qui l’a mené dans quatorze pays enropéens, au Canada et en Amérique latine.

    P.A.F. : libre

    Autres renseignements : tel 04.344.10.89 ou email sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • D'après le chroniqueur religieux de la Libre, Mgr De Kesel aurait répondu à l'interpellation des amis de Sainte-Catherine et de la Fraternité des Saints Apôtres

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    De Christian Laporte sur le site de LaLibre.be :

    Mgr De Kesel: "Il faut rester humble"

    A trois jours de la création à Rome comme cardinal de l’archevêque de Malines-Bruxelles, les Amis de Sainte-Catherine et de la Fraternité (dissoute) des Saints Apôtres ont adressé une lettre ouverte à Mgr Jozef De Kesel "afin qu’il pose un premier geste de justice et de conciliation en tant que cardinal, en réhabilitant en Belgique cette fraternité de jeunes prêtres et séminaristes qu’il a injustement dissoute le 15 juillet".

    Dans cette lettre, les signataires vont plus loin et critiquent les orientations suivies depuis le départ de Mgr Léonard allant jusqu’à voir dans cette politique nouvelle "peut-être le germe d’une réelle et inquiétante dissolution de l’Eglise belge".

    Humble et confessante

    Mgr De Kesel a anticipé ces mises en cause sans en avoir cependant pris connaissance mercredi à la tribune des Grandes Conférences catholiques. Face à une salle plus que remplie - on a dû ajouter des sièges sur la scène -, l’archevêque qui avait été introduit par l’ex-sénatrice CDH Clotilde Nyssens - il avait expressément demandé qu’une femme le présente - a expliqué qu’on ne retournerait, évidemment, plus à l’Eglise dominante et triomphante d’antan mais qu’elle ne disparaîtra pas pour autant. A condition de "rester humble" en se situant dans "une société moderne et sécularisée". Sans doute aussi sera-t-elle plus petite et représentera-t-elle "un point de vue et une possibilité parmi d’autres".

    Mgr De Kesel souhaite "une Eglise plus confessante qui n’a pas peur de sa particularité et de son identité". Mais en même temps, elle doit "rester ouverte comme le veulent le concile et le pape François". Et de préciser pour ceux qui n’auraient pas compris que ce ne serait "pas une Eglise qui se renferme et se replie sur elle-même dans une attitude d’autosuffisance, mais une Eglise ouverte au monde, ouverte à ceux qui cherchent, une Eglise qui les accueille avec bienveillance". Ce ne serait "pas une Eglise qui condamne et vit sur la défensive mais une Eglise solidaire des hommes de ce temps, avec leurs espoirs et leurs joies, avec leurs tristesses et leurs angoisses". Enfin, pour le presque cardinal ce sera aussi "une Eglise qui participe au débat public et qui s’engage pour un monde plus humain et plus fraternel".

     

    Cet article a suscité le commentaite suivant :

    M. Laporte, je ne comprends pas votre article. Comment pouvez-vous associer la lettre ouverte adressée à Mgr de Kesel et sa prise de parole aux Grandes Conférences catholiques alors que vous informez que "Mgr De Kesel a anticipé ces mises en cause sans en avoir cependant pris connaissance mercredi à la tribune des Grandes Conférences catholiques" ? Est-ce Mgr qui vous a mis dans le secret de ses intentions (mais alors je suis surprise qu'il s'adresse de manière voilée à un public qui n'est pas venu pour entendre des mises au point destinées à d'autres) et, dans ce cas, vous omettez de préciser que vous lui reconnaissez des dons de prophète ?

    Je crains que vous donniez comme "information" ce qui ne relève que de votre lecture, fort partisane alors, des propos de Mgr De Kesel et non de ses intentions. Ne trouveriez-vous pas tordu, indigne et stupide d'instrumentaliser les Grandes Conférences catholiques, dont la réputation et la qualité ne sont plus à faire, pour régler ses comptes avec les paroissiens de Sainte-Catherine. Ce serait une attitude de cours de récréation et, qui plus est, aux antipodes de l'Eglise que Mgr De Kesel prône lui-même.

  • Accès des divorcés remariés aux sacrements: "amour et vérité", le point de vue de Mgr Léonard

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    IMG_6912.JPG« Je suis partisan d’une pastorale très chaleureuse et proactive à l’égard des personnes qui se sont remariées civilement après un divorce civil ou qui vivent en concubinage. L’Eglise doit chercher le contact avec ces personnes, comprendre ce qui s’est passé dans leur vie et les aider à assumer leur situation, en conjoignant, comme le fait un psaume, amour et vérité.

    Autrement dit, je décourage les pastorales qui font comme si cette nouvelle union civile ou ce concubinage étaient ou pouvaient être un mariage sacramentel : non. Et il ne faut pas faire des choses qui y ressemblent car c’est autre chose. Oui, il y a, bien sûr, des éléments positifs qui se vivent mais ce ne sont pas des situations qu’il faut demander au Seigneur de bénir sacramentellement.

    Il n’y a que deux manières de répondre à ce que le Seigneur attend. Lorsqu’on se trouve dans une situation qui ne correspond pas à ce qu’il demande, quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvions, pécheurs que nous sommes, il y a toujours un chemin de salut. Mais il n’y a que deux manières tout à fait acceptables, comme chrétiens, de vivre cette situation :

    D’abord, c’est de se dire : au fond, l’homme ou la femme avec qui je vis n’est pas mon conjoint dans le Seigneur puisque mon conjoint, avec lequel je suis marié sacramentellement, est toujours là. Je ne peux pas en avoir deux. Cette seconde union ne peut pas être un signe sacramentel de l’alliance nouvelle et éternelle.

    Alors, première solution possible : j’en tire les conséquences. Je suis un chrétien à part entière, je participe à l’Eucharistie mais au moment d’exprimer sacramentellement, publiquement, objectivement, l’alliance nouvelle et éternelle, librement je m’abstiens de poser le geste sacramentel, parce que celui-ci est un geste objectif que contredit publiquement ma situation objective d’alliance rompue. Et je connais des gens qui font cela en sachant pourquoi, qui le font par amour et qui, dans cette abstention même, communient à la personne du Seigneur avec une intensité qui souvent m’émeut. En voyant cela, je me dis qu’ils communient au Seigneur peut-être plus profondément que moi quand il m’arrive (le plus rarement possible) d’être distrait en communiant et de me rendre compte que j’ai communié au Corps du Seigneur en pensant à ce qui allait suivre dans l’heure prochaine. Et bien, cela, c’est une conclusion qu’on peut tirer : si elle est tirée avec amour, en ayant compris la profondeur de ce geste d’abstention, elle porte du fruit. J’en ai fait l’expérience chez toutes les personnes qui vivent cela.

    Il existe une autre voie possible, plus exceptionnelle et qui n’est pas recommandable sans une grande préparation, mais je la cite parce que cela existe et je connais des couples qui ont en effet tiré cette conclusion : après une conversion, ils se sont dit voilà, je vis avec une personne qui n’est pas mon conjoint dans le Seigneur. Je vais continuer de vivre avec cette personne, car on ne peut pas se séparer, il y a les enfants etc., mais je vais vivre avec mon conjoint une amitié qui s’exprime autrement que si c’était ma femme ou mon mari, qui trouve une autre forme d’expression, une tendresse qui n’est pas typiquement conjugale. Mais pour cela, il faut être bien préparé, bien motivé.

    Être dans d’autres situations qui ne sont pas telles que le Seigneur et l’Eglise le demandent cela ne veut pas dire que l’on est abandonné. Quand je reçois des personnes que ne peuvent vivre aucune des deux choses que j’ai évoquées, je vis avec ces personnes avec respect, car je suis aussi un pécheur et je vis avec elles un chemin de conversion, d’espérance et de supplication adressée à la miséricorde de Dieu dans ma vie. Cela peut aussi se vivre positivement »

     « Toujours, il faut l’amour et la vérité. L’amour sans la vérité flatte les gens mais cela ne les construit pas et la vérité sans l’amour les détruit, les écrase et ce n’est pas bon non plus. Tout l’art dans ces formations, c’est de conjuguer les deux : le coeur et la vérité, avec cela je pense qu’on peut aller loin ».

    Extraits d’une conférence prononcée à l'Ulg par Mgr Léonard un an avant la publication de l’exhortation papale « Amoris laetitia ».

    JPSC

  • Une lettre de Soloviev

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    publiée le 14 novembre 2016 sur son blog, par le P. Simon Noël, moine de l’abbaye bénédictine de Chevetogne :

    « Voici un extrait particulièrement intéressant d'une lettre que Vladimir Soloviev écrivait en mai ou juin 1896 à Eugène Tavernier, un de ses amis parisiens. Elle pourrait bien illustrer ce que j'ai écrit récemment sur l’œcuménisme et sur l'antéchrist :

    Vladimir-Soloviev.jpg"Il n'y a que trois choses certaines attestées par la Parole de Dieu :

    1° L’Évangile sera prêché par toute la terre, c'est-à-dire que la vérité sera proposée à tout le genre humain ou à toutes les nations ;

    2° Le Fils de l'homme ne trouvera que peu de foi sur la terre, c'est-à-dire que les vrais croyants ne formeront à la fin qu'une minorité numériquement insignifiante et que la plus grande partie de l'humanité suivra l'Antéchrist ;

    3° Néanmoins, après une lutte courte et acharnée, le parti du mal sera vaincu et la minorité des vrais croyants triomphera complètement. De ces trois vérités aussi simples qu'incontestables pour tout croyant, je déduis tout le plan de la politique chrétienne.

    Et d'abord la prédication de l’Évangile par toute la terre, pour avoir cette importance eschatologique qui lui a valu une mention spéciale de la part de Notre-Seigneur lui-même, ne peut pas être limitée à l'acte extérieur de répandre la Bible ou des livres de prières et de sermons parmi les nègres et les Papous. Ce n'est là qu'un moyen pour le vrai but, qui est de mettre l'humanité devant le dilemme : d'accepter ou de rejeter la vérité en connaissance de cause, c'est-à-dire la vérité bien exposée et bien comprise. Car il est évident que le fait d'une vérité acceptée ou rejetée par malentendu ne peut pas décider du sort d'un être raisonnable. Il s'agit donc d'écarter non seulement l'ignorance matérielle de la révélation passée, mais aussi l'ignorance formelle concernant les vérités éternelles, c'est-à-dire d'écarter toutes les erreurs intellectuelles qui empêchent actuellement les hommes de bien comprendre la vérité révélée. Il faut que la question d'être ou de ne pas être vrai croyant ne dépende plus des circonstances secondaires et des conditions accidentelles, mais qu'elle soit réduite à ses termes définitifs et inconditionnés, qu'elle puisse être décidée par un pur acte volitif ou par une détermination complète de soi-même, absolument morale, ou absolument immorale.

    Maintenant, vous conviendrez sans doute que la doctrine chrétienne n'a pas atteint actuellement l'état voulu, et qu'elle peut encore être rejetée par des hommes de bonne foi à cause de réels malentendus théoriques. Il s'agit donc :

    1° D'une instauration générale de la philosophie chrétienne, sans quoi la prédication de l’Évangile ne peut être effectuée ;

    2° S'il est certain que la vérité ne sera définitivement acceptée que par une minorité plus ou moins persécutée, il faut pour tout de bon abandonner l'idée de la puissance et de la grandeur extérieures de la théocratie comme but direct et immédiat de la politique chrétienne. Ce but est la justice ; et la gloire n'est qu'une conséquence qui viendra se soi-même ;

    3° Enfin, la certitude du triomphe définitif pour la minorité des vrais croyants ne doit pas nous mener à l'attente passive. Ce triomphe ne peut pas être un miracle pur et simple, un acte absolu de la toute-puissance divine de Jésus-Christ, car s'il en était ainsi toute l'histoire du christianisme serait superflue. Il est évident que Jésus-Christ, pour triompher justement et raisonnablement de l'Antéchrist, a besoin de notre collaboration ; et puisque les vrais croyants ne sont et ne seront qu'une minorité, ils doivent d'autant plus satisfaire aux conditions de leur force qualitative et intrinsèque ; la première de ces conditions est l'unité morale et religieuse qui ne peut pas être arbitrairement établie, mais doit avoir une base légitime et traditionnelle, — c'est une obligation imposée par la piété. Et, comme il n'y a dans le monde chrétien qu'un seul centre d'unité légitime et traditionnel, il s'ensuit que les vrais croyants doivent se rallier autour de lui (Note : c'est Rome dont parle ici Soloviev) ; ce qui est d'autant plus idoine qu'il n'a plus de pouvoir extérieur compulsif et que, partant, chacun peut s'y rallier dans la mesure indiquée par sa conscience. Je sais qu'il y a des prêtres et des moines qui pensent autrement et qui demandent qu'on s'abandonne à l'autorité ecclésiastique sans réserve, comme à Dieu. C'est une erreur qu'il faudra nommer hérésie, quand elle sera nettement formulée. Il faut s'attendre à ce que quatre-vingt-dix-neuf pour cent des prêtres et moines se déclareront pour l'Antéchrist. C'est leur bon droit et leur affaire."

    La dernière phrase citée est forte sans aucun doute ; elle concerne ce mystère de l'apostasie universelle à la fin des temps. La phrase qui précède me semble obscure et je ne vois pas ce que Soloviev entend par cette hérésie dont il parle. Je résume donc ainsi sa pensée : vers la fin des temps nous assisterions à un double mouvement : une apostasie massive dans l’Église et l'unité des vrais croyants en une seule Église, autour du pape de Rome. C'est cette conviction qu'il a voulu illustrer dans son Court récit sur l'Antéchrist.

    Ref. Une lettre de Soloviev

    Commentaire de Pierre-René Mélon sous ce texte : « SI je comprends bien Soloviev, l'hérésie dont il parle c'est de "s'abandonner sans réserve à l'autorité ecclésiastique, comme à Dieu". Il distingue donc Eglise et Dieu : on peut s'abandonner à Dieu, mais pas à l'autorité de Eglise... si elle enseigne un "autre évangile" comme disait S. Paul. Nous avons là une piste intéressante pour qui sait lire les signes des temps...

    JPSC

  • La monarchie, quoi d'autre ?

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    Sur "Le Beffroi", Pascal de Roubaix se fait l'avocat du régime monarchique :

    La Monarchie, what else?

    Je voudrais dire, ici, pourquoi le régime de monarchie constitutionnelle que nous avons la chance de connaître en Belgique est à la fois le plus démocratique, le plus efficace et, surtout, le plus humain de tous les régimes.

    J’ai déjà eu l’occasion à de multiples reprises d’exprimer dans le Courrier du Beffroi, mes craintes et mes joies à propos de divers éléments d’actualité qui touchaient de près ou de loin notre régime monarchique. A l’occasion de l’avènement de notre nouveau Roi, je veux reprendre l’ensemble des éléments qui font de la monarchie constitutionnelle un régime génialement conçu, profondément ancré dans notre histoire, porteur des valeurs qui fondent la véritable liberté, et mieux armé que les autres pour affronter les périls nouveaux qui la menacent à ce jour.

    Un climat délétère.

    La motivation première de cet exercice est le climat délétère imposé par un « air du temps » particulièrement vicié que doivent subir les Belges dès qu’il s’agit du Roi, de ses pouvoirs ou de ses faits et gestes, comme de ceux de chacun des membres de sa famille.

    Depuis des années, mais à un rythme qui s’est accéléré de telle sorte qu’on ne peut plus croire à un libre concours de circonstances, nous assistons à la destruction progressive et systématique de l’image du Roi et de la monarchie dans l’opinion des Belges.

    Nous avons déjà plusieurs fois fait remarquer la curieuse vacuité des attaques de plus en plus odieuses que doit supporter chaque membre de la famille royale depuis ces dernières années. Chacun à son tour est mis en cause par des gens qui se drapent farouchement dans le manteau de la transparence et de la liberté de presse pour justifier l’absurdité de leurs allégations, et surtout l’inconcevable méchanceté de leurs calomnies.  De bons esprits me diront : « Il y aura toujours des putrides pour calomnier, comme des crapauds pour baver ou des hyènes pour mordre ; n’en faisons pas un drame ». Et ils auront raison !

    Moi, ce n’est pas tellement la méchanceté humaine qui m’alarme mais bien l’écho qu’ «on » lui fait. Vous aurez en effet remarqué depuis des mois et des années, qu’au moindre geste, au moindre mot d’un des membres de la famille royale, se trouve, comme par hasard, un esprit tordu pour y voir malice et, instantanément, des journaleux pour y faire écho, gonfler la rumeur en vague calomnieuse,  puis céder le porte-voix à des politiciens de bas étage et à des commentateurs stipendiés. Tous ces gens se font une gloire de salir sans risque la réputation de l’un des membres d’une famille qui a le noble devoir de ne pas se plaindre.

    Ma certitude aujourd’hui est que ces mini-événements sont trop fréquents, trop répétitifs, trop artificiels et privés de fondement pour ne pas être montés de toute pièce. Tous ne sont sans doute pas entièrement orchestrés, mais tous sont exploités avec trop d’empressement opportuniste pour qu’un œil averti puisse croire encore à l’innocence des empressés. Le doute n’est plus permis aujourd’hui, il y a, au sein du monde politico-médiatique et au cœur des partis, une volonté à peine voilée de réduire au plus tôt la monarchie avant de présider plus tard à sa suppression. Il s’agit d’une sorte de coup d’Etat-soft.

    Bien sûr, aujourd’hui les conjurateurs n’ont plus besoin de sang ni même de violence. Le coup d’Etat est larvé (comme le séparatisme qu’ils recherchent est larvé), il est mené pied à pied, par des manœuvres successives  de communications déstabilisantes qui détruisent un à un les liens de sympathie populaires vis-à-vis du Roi et des siens. Ils sapent ainsi le régime tout en prétendant en être les dévoués serviteurs.

    Durant les dernières décennies la particratie s’est installée à tous les niveaux de l’Etat (en le démantelant au passage). Aujourd’hui il lui reste la tête à abattre. C’est ce qu’elle fait très « démocratiquement », sous nos yeux plus ou moins fermés, plus ou moins complices.

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  • 50 paroissiens et amis de Sainte-Catherine et de la Fraternité des Saints Apôtres interpellent Mgr De Kesel

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    Dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres (FSA) …et de l’Eglise de Belgique ?

    Lettre ouverte à notre prochain Cardinal De Kesel *

    Eminence,

    La messe est-elle vraiment dite ? Le rideau est-il définitivement tombé ? Point de notre côté.  Rappelons brièvement les faits. En pleine période de vacances, alors que tous les séminaristes, les prêtres de la Fraternité et les paroissiens de Sainte-Catherine étaient dispersés, le couperet est tombé dans la discrétion la plus totale : un décret de dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres, à dater du 15 juillet, que vous avez signé avec votre évêque auxiliaire Mgr Kockerols, fait suite à votre décision communiquée le 15 juin, de ne plus accueillir cette Fraternité en Belgique.

    Consternation et scandale pour de nombreux catholiques. Entre « ne plus vouloir accueillir » (tout en vous disant prêt à aider la transplantation en France) et « dissoudre », n’y a-t-il pas une marge ?  Si les évêques de Belgique semblaient si prompts à remettre cette Fraternité entre les mains d’un évêque français, par « solidarité épiscopale », c’est qu’ils devaient sans doute en penser beaucoup de bien… Qui aurait en effet l’intention de refiler à ses amis un cadeau empoisonné ? Mais alors pourquoi se priver soi-même de ce grand bien ? D’autre part, la FSA compterait « trop de Français » parmi ses membres, privant ainsi d’effectifs des diocèses français qui en auraient plus besoin. Cet argument, étonnant au cœur de l’Europe, ne fait-il pas fi du droit de chaque candidat au sacerdoce à s’adresser à l’évêque de son choix ? Ne faudrait-il alors pas renvoyer également les 42 séminaristes étrangers à Namur pour ne garder que les 20 Belges (chiffres de la rentrée 2016) ?

    La raison est « de nature structurelle » ? : mais, s’il en était ainsi, pourquoi ne pas modifier tel ou tel point des statuts qui ferait problème ? Dissoudre au lieu d’ajuster n’est-ce pas jeter le bébé avec l’eau du bain ? Il y a peut-être, qui sait, « de gros dossiers à l’encontre des membres » ? Rien de cela, nous assure- t-on en haut lieu. La personnalité du père Zanotti-Sorkine aurait-elle une « emprise exagérée sur ces jeunes » ? A voir chacune de ces personnalités bien affirmées s’épanouir si librement, on a du mal à le croire. « L’encadrement pédagogique qui serait insuffisant » ? Renforçons-le ! Mgr Léonard s’attachait au « nombre des vocations, plutôt qu’à leur qualité » ? Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage… En créant la FSA, « Mgr Léonard aurait joué cavalier seul »? Et si, dans son intuition prophétique, il avait tout simplement obéi à l’Esprit-Saint ? 

    Vous avez bien discerné, nous assure-t-on. Mais comment peut-on bien discerner le chemin de personnes qu’on n’a jamais souhaité rencontrer ? Un pasteur ne devrait-il pas prendre le temps de faire personnellement la connaissance de ses séminaristes et visiter les prêtres dans leur environnement pastoral ? Le fait que les allocations encore dues aux séminaristes aient été coupées près d’un an avant la dissolution de la Fraternité semble d’autre part indiquer que la décision avait été programmée bien avant votre nomination.

    Les accusations portées insidieusement contre la FSA, on le voit, sont soit infondées, soit contestables, soit aisément remédiables. Mais alors, pourquoi tant d’acharnement destructeur contre des jeunes qui ont tout quitté – pays, famille, travail et études, amis et parfois amour – pour se mettre à la suite du Christ (Mt 19,29) ? Pourquoi vouloir éliminer une Fraternité qui suscite un si grand nombre de vocations à l’heure où les fidèles prient tant pour en avoir ? Pourquoi ne pas scruter davantage la clé de cette attraction ? Ne sait-on plus reconnaître l’arbre à ses fruits (Lc 6,44) ? Pourquoi s’en prendre à une Fraternité qui redonne vie à une église menacée de désacralisation, pleine chaque dimanche, que ce soit durant les vacances d’été, les attentats du printemps ou les froids de l’hiver ? Pourquoi vouloir affaiblir des prêtres en les privant du terreau, d’où ils tirent la force pour leur ministère ? 

    Pourquoi ne pas reconnaître la source de cette fécondité apostolique ? Il y a certes la grâce d’une église chargée de prière. Il y a surtout le rayonnement de ces jeunes, servant et célébrant la messe avec ferveur, selon les indications de l’Eglise, unis par un esprit de fraternité qui se communique à une assemblée qui en devient, à son tour, toute fraternelle.

    Ces jeunes appartiennent à une génération de prêtres qui assument leur paternité spirituelle (avant d’être des frères et des amis), refusent de cacher la lumière sous le boisseau (Lc 11,33), portent sans complexe soutane ou clergyman, et témoignent le plus naturellement du monde de l’amour et de la miséricorde de Dieu : ils se font proches des hommes, partageant leur vie, leur table, leurs joies et peines au quotidien (et ce, sans trop s‘encombrer de planifications et de réunions). Et parce qu’ils acceptent d’être pères, ils ont des fils, comme l’attestent les nombreux témoignages de conversion et de vocation que leur apostolat suscite.

    Mais finalement, cette « affaire de la FSA » n’agit-elle pas comme révélateur du problème de fond de notre Eglise belge, où certains veulent une Eglise petite, enfouie, discrète, tandis que d’autres prônent sa présence, sa visibilité et sa croissance (Mt 13,31-32) ? Les uns parlent davantage en termes d’humanisation, les autres d’évangélisation. Les uns plaident pour un pluralisme religieux, les autres veulent prêcher le salut des âmes par le Christ. Les uns établissent des plans de fermeture d’églises, les autres s’engagent à les remplir. Là est la clé de la fracture…, ou peut-être le germe d’une réelle et inquiétante dissolution de l’Eglise belge.

    Certes, les prêtres de la Fraternité dissoute ont été confirmés ensemble, dans les églises Sainte-Catherine et Saint-Joseph à Bruxelles. Nous en sommes heureux et vous en sommes reconnaissants. Ils ont repris peu à peu leur envol, leurs ailes ayant été coupées, privés (temporairement, nous l’espérons) du dynamisme et de l’amitié de leurs frères séminaristes exilés en France, et de leur structure associative.

    Mais les nombreux sympathisants de ces paroisses et de la Fraternité dissoute restent mobilisés. Dans l’attente des suites juridiques aux recours canoniques introduits à Rome pour suspendre et révoquer le décret de dissolution, un appel vibrant s’élève vers vous : puissiez-vous poser un premier acte de justice, de dialogue et de miséricorde, en tant que nouveau cardinal, en réhabilitant au plus vite cette Fraternité au sein de l’Eglise de Belgique comme nous l’avons demandé aussi au Pape, et en invitant tous les séminaristes dispersés à revenir en Belgique, quand ils le voudront, si telle est la volonté de Dieu : et que tous ensemble, après cette année de la Miséricorde, nous reprenions le chemin de l’unité et de l’évangélisation. Que le rideau puisse enfin se relever après cette douloureuse épreuve d’Eglise et que la messe puisse encore et toujours être dite, dans chacune de nos églises !

    *Pardonnez-nous le principe de lettre ouverte mais nous y sommes contraints, n’ayant reçu aucune réponse de votre part suite à nos quelque 320 recours canoniques et 3400 pétitions de l’été.

    Pour les nombreux fidèles, amis de Sainte-Catherine et de la Fraternité des Saints Apôtres :

    Philippe Bègue, Marie-Ange Braconnier, Gérard Cuchet, Anne d’Udekem d’acoz, Mireille Decré, François de Coster, Anne De Lee, Frédéric de Limburg Stirum, René Michel de Looz Corswarem, Catherine et Benoit de Looz Corswarem, Rodolphe de Looz Corswarem, Marie-Ange de Preter, Baudouin de Sonis, , Soline et Nicolas du Chastel, Isabelle et Stéphane de Lovinfosse, Philippe et Pilar Etienne, Maqui et François Fierens, Jacques Franchomme, Véronique et Pierre Hargot, Fabienne et Damien Hennequart , Isabelle et Lambert Isebaert, Leo Kienler, G Kleinerman, Danièle Lardinois, César Lesage, Edith et Marc Moreau, Stéphane Mercier, Julie Milquet, Danièle Paeps, Isabelle et Thomas Parias, Véronique Pascal, Aude et Christophe Plumier, Lucie Retailleau, Geneviève Tsterstevens, Valentina Vallegot, Jean Vandenbrande, Charlotte van den Driessche, Maria et Paul Van Houtte, Marie-Christine Vercauteren.

  • Bruxelles, Sainte-Catherine : Ecole d'Oraison

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    Ecole d’oraison à Ste Catherine – 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016

    Les mercredis 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016                                                                                      

    L’oraison c’est un coeur à coeur avec Dieu mais…comment faire oraison ?
    Thérèse d’Avila : « L’oraison mentale n’est à mon avis rien d’autre qu’un échange intime d’amitié où l’on s’entretient seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé ».

    Jésus : « Si quelqu’un a soif,qu’il vienne à Moi… » (Jn7,37)
    « Venez à Moi, vous tous qui peinez…Je vous soulagerai. »(Mt11,28)

    Le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort (2Co1,3)

    « Plus de gens qu’on ne le croit seraient capables de faire oraison, mais personne ne leur a appris. Or, sans cette intériorité, les baptisés s’essoufflent, leur action devient cymbale sonore et même leur pratique religieuse, quand elle existe, se dessèche. »

    Jean-Paul II, 29 septembre 1982

    Une école d’oraison en 5 soirées

    A la Paroisse Sainte-Catherine
    Rue du Vieux Marché aux Grains, 21
    1000 Bruxelles

    Quand ? les mercredis 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016
    de 20H00 à 21H30

    Programme des soirées
    enseignement – témoignage – questions/réponses- oraison

    Animation

    par une équipe de prêtres et de laïcs
    sous la direction de l’abbé Jean Simonart,
    d’après la pédagogie du père Henri Cafarel

    Il est recommandé de suivre les 5 étapes

     Renseignements : www.oraison.net

  • 18-19 mars : Marche des pères centrée sur "saint Joseph, guide pour l'homme d'aujourd'hui"

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    Marche des Pères des 18 et 19 mars 2017

    La prochaine marche des pères de famille aura lieu les 18 et 19 mars 2017. Cette date est symbolique car elle correspond à la fête de St Joseph le 19 mars. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons lui donner un éclat particulier. Le thème de cette année est en lien avec la date : « saint Joseph, guide pour l’homme d’aujourd’hui. » Notre objectif est de rassembler au moins 200 pères de famille à cette occasion !! Mobilisons-nous tous.

    Le Père Dominique Janthial sera notre prédicateur.

    Il est : Membre de la Communauté de l’Emmanuel et prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles, Docteur en théologie, Curé de la paroisse universitaire S. François de Louvain-la-Neuve, Président de la Commission Nationale Catholique de contact avec le monde Juif (CNCJ), et il enseigne l’exégèse et la théologie biblique à l’IÉT. (Thèse de doctorat : L’oracle de Nathan et l’unité du livre d’Isaïe, Berlin-New-York, de Gruyter, 2004.) Il a publié, entre autres : L’Apocalypse : ce qui doit être engendré bientôt, Paris, Emmanuel, 2012; « Saint Paul, apôtre du Gender ? » in Gender, qui es-tu ?, coll. IUPG, Paris, Ed. de l’Emmanuel, 2012, pp. 259-268; « Le livre d’Isaïe ou la fidélité de Dieu à la maison de David », Cahiers Evangile 142, Paris, Cerf, 2007.

    Informations pratiques pour les pères de famille

    PROGRAMME (susceptible de modifications)

    Samedi 18/03/2017 :

    • 9h30 maximum : Rendez-vous au prieuré des frères de Saint Jean à Banneux (Rue de l’esplanade – 4141 Banneux) pour déposer les grands sacs.*
    • 10h00 : Déplacement vers le départ de la marche.
    • 10h30 :Messe d’envoi à Haute Desnié (4910).
    • 11h30 : Départ de la marche en chapitres.
    • Marche en alternance avec temps de méditation, prière et enseignement (environ 20 km).
    • 18h00-18h30: Arrivée au prieuré des frères de St Jean à Banneux. Installation dans les chambres du prieuré et de l’hospitalité du sanctuaire.
    • 19h00 : Apéritif.
    • 20h00 : Dîner.
    • 21h30 : Veillée, adoration et sacrement de réconciliation.

    Dimanche 19/03/2017

    • 06h45 : oraison
    • 07h30 : laudes
    • 08h00 : petit déjeuner, rangement
    • 09h00 : départ de la marche vers Tancrémont. Marche en alternance avec temps de partage en chapitre et prière (environ 10 km). Enseignement à mi-parcours.
    • 12h00 : Arrivée au Sanctuaire de Banneux
    • 12h30 : Messe avec les familles
    • 13h45 : Bénédiction des familles à la source
    • 14h15 : Repas tiré du sac avec toutes les familles au prieuré St Jean
    • 16h00 : Fin de la Marche des Pères de Famille 2017. Retour dans les foyers.

    EQUIPEMENT ET SAC DU MARCHEUR

    Le climat dans cette région est très changeant en cette époque de l’année. Il neigeait début mars 2016 !!

    Prévoir de bonnes chaussures de marche (pas de tennis, ni de chaussures « bateau ») et de bonnes chaussettes; le petit sac (à dos) pour la marche du samedi avec le pique-nique et boisson pour le samedi midi et pour la marche, de quoi écrire et tout autre document vous aidant à méditer ou à prier. Un carnet d’accompagnement vous sera fourni, un vêtement de pluie, poncho ou autre; gants, écharpe, vêtement chaud sont recommandés;

    Le ‘grand’ sac à dos pour le soir : celui ci sera déposé le samedi matin au prieuré. Vous ne marcherez pas avec. pour le samedi soir : le dîner nous sera préparé chez les frères; de quoi dormir : duvet, affaires de nuit et de toilette; de quoi se changer à l’arrivée de la marche samedi soir (inclure chaussures); repas du dimanche : le petit déjeuner est servi chez les frères. Il est prévu que le repas de dimanche midi sera apporté par les familles et partagé avec les participants. Pour les « célibataires », les frères de saint Jean y pourvoiront.

    Informations pratiques pour les familles

    Les familles qui le veulent rejoignent les pères le dimanche en fin de matinée

    • 12h00 : Arrivée au prieuré saint Jean (rue de l’esplanade). Vaste Parking.
    • 12h30 : Messe au sanctuaire de Banneux.
    • 13h45 : Bénédiction des familles à la source.
    • 14h15 : Repas tiré du sac au prieuré Saint Jean.
    • 16h00 : Départ de Banneux.

    http://marchedesperes.be/marche-des-peres-2107/

     

  • Liège : adoration eucharistique dans le cadre du Festival « Venite adoremus » 2016

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    Du 10 au 18 novembre prochains à Liège, les adorations se succéderont à la cathédrale Saint-Paul, à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy), à la basilique de Chèvremont (crypte Corpus Christi) à l’église du Sacré-Cœur (Robermont) et à l’église des sts Victor et Léonard (Thier à Liège) :

    Affiche-festival venite adoremus2.jpg

    Affiche-festival venite adoremus.jpg

    Plus d’informations :

    www.veniteadoremus.be

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    sursumcorda@skynet.be

    tel. 04.344.10.89

    JPSC

     

  • Bruxelles (UOPC), 17 novembre : présentation de "Mourir, c'est naître" par le Père Henri Boulad

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    Jeudi 17 novembre à 18H30

    à la Librairie UOPC

    Avenue Gustave Demey 14-16 - 1160 Bruxelles

    le Père Henri Boulad s.j.

    Philosophe, écrivain, éducateur

    Actuellement directeur du centre culturel jésuite d’Alexandrie 

    viendra présenter son livre

    « Mourir c’est naître »

    L’amour, la mort et l’au-delà

    Editions Médiaspaul 

    A la question : Pourquoi mourons-nous ?

    Henri Boulad offre une réponse apaisante et lumineuse: « Nous mourons parce que nous ne sommes pas encore advenus à nous-mêmes, aux autres, au monde, et à Dieu. Ces quatre aspects de la mort cachent quatre visages de la naissance »
    L’auteur traite aussi des questions qui intriguent la sensibilité moderne, comme la réincarnation, le jugement, la sexualité dans l’au-delà. Sa réflexion longuement mûrie nous convainc que nous n’avons pas à redouter la mort. Au contraire, nous pourrons dire avec Thérèse de Lisieux : 

    « je ne meurs pas, j’entre dans la Vie ».

     entrée gratuite  -  réservation souhaitée  -  event@uopc.be  -   02/663 00 40

  • Un cardinal dans l'air du temps...

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    D'Anne Kurian sur zenit.org, cette interview d'un prélat qui assurément ne fera pas de vagues; les tenants de la laïcité et de notre "modèle libéral avancé" avec ses pratiques éthiques les plus contestables n'ont vraiment aucun souci à se faire... :

    Belgique: le card. désigné Jozef De Kesel invite à découvrir « la liberté de la foi »

    Il souhaite une Eglise ouverte au monde et solidaire

    « Une Eglise vivante, ouverte au monde » et qui soit « solidaire ». C’est le souhait de Mgr Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), qui sera créé cardinal par le pape François le 19 novembre 2016.

    Dans un entretien accordé à Zenit, le cardinal désigné estime que les chrétiens doivent « accepter de tout cœur la culture dans laquelle nous avons à accomplir notre mission : une culture pluraliste, une société sécularisée ». « Cette culture est aussi une chance » car elle permet de « découvrir la liberté de la foi », ajoute Mgr De Kesel qui rejette les discours anti-modernes.

    Zenit – Eminence, vous attendiez-vous à cette nomination ?

    Mgr De Kesel – Je ne m’y attendais pas du tout. J’étais à Monaco pour la réunion des présidents des Conférences épiscopales européennes. C’était la fin, le dimanche après la messe. J’étais déjà dans le bus pour aller à l’aéroport et tout à coup des évêques sont venus me voir pour me féliciter. Je n’en savais rien. Je ne savais même pas que le pape avait l’intention de publier les noms. Je ne pouvais pas le croire, je n’y avais même pas pensé…

    Comment voyez-vous cette nouvelle mission ?

    La « création » aura lieu le 19 novembre. Je vais voir ce qu’on attend de moi à Rome. Peut-être dois-je devenir consulteur dans une congrégation mais pour le moment je n’en sais rien encore. Cette nomination est un signe de confiance du côté du Saint-Siège, pas seulement pour moi mais aussi pour notre Eglise en Belgique, qui vit certaines difficultés, confrontée à une culture sécularisée.

    Quelles sont vos souhaits d’archevêque pour votre diocèse ?

    Mon souci ici est de revitaliser un peu l’Eglise. Je pense que nous devons accepter de tout cœur la culture dans laquelle nous avons à accomplir notre mission : une culture pluraliste, une société sécularisée. C’est une conviction profonde en moi. Cette culture est aussi une chance, une grâce pour l’Eglise. En effet, auparavant les chrétiens étaient portés par la société elle-même. Ce n’est plus le cas mais cette nouvelle situation permet de découvrir la liberté de la foi. En tant que pasteur, je veux encourager nos communautés chrétiennes, je ne veux pas tenir un discours anti-moderne. C’est notre société, c’est dans cette société que nous sommes appelés à accomplir notre mission. Nous voulons une Eglise vivante, ouverte au monde, et une Eglise qui soit solidaire, même si elle est plus petite qu’auparavant. Les joies, les peines et les angoisses des hommes d’aujourd’hui sont aussi les joies, les peines et les angoisses des disciples du Christ. Je souhaite une Eglise qui a accepté la culture dans laquelle elle vit et qui s’ouvre au monde tout en restant fidèle au trésor qu’elle a reçu du Seigneur dans l’Evangile.

    Avez-vous des priorités pour la pastorale des vocations ?

    La question de la vocation c’est aussi la question de la revitalisation de nos communautés. C’est quand il y a des chrétiens que peuvent surgir des vocations. La pastorale des jeunes a toujours implicitement un pôle des vocations aussi, c’est évident, mais la question des vocations est celle de nos communautés chrétiennes en général.

    Bruxelles, c’est aussi un carrefour européen : est-ce que cela donne un visage particulier à votre mission ?

    Certainement. Peut-être cela a-t-il joué aussi pour le Saint-Père dans sa décision de me créer cardinal. Il y a ici le siège de la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (Comece). Je pense qu’il y aura une certaine mission à y accomplir en tant que cardinal.

    Quel est votre regard sur l’Europe ?

    L’Europe est en crise et il s’agit aussi d’une crise « spirituelle ». Elle n’est pas simplement un marché commun. Dans les années 50, ce qui a inspiré les fondateurs était beaucoup plus profond, beaucoup plus vaste, que maintenant : c’était la question de la paix, de la justice. Aujourd’hui le projet européen est en question, notamment avec la montée des nationalismes. Mais je crois qu’il faut continuer, je crois que c’est un projet très important. Nous avons une riche tradition, l’Europe a quelque chose à donner au monde entier.

    Comment l’Eglise en Belgique intervient-elle sur les questions éthiques ?

    Nous vivons dans une société démocratique, il y a des lois, ce n’est pas l’Evangile ni la Charia ni la Torah qui décident de la loi. Mais l’Eglise est là et participe au débat de société. Elle appartient à la société civile et de ce fait doit faire entendre sa voix. En Belgique ce n’est pas facile pour nous sur nombre de questions éthiques. Il y a d’un côté la société démocratique qui décide et fait les lois et d’autre part la conscience du chrétien. A travers des chrétiens engagés en politique, nous pouvons faire entendre notre voix, être présents et participer à rendre la société plus humaine, plus fraternelle. Pour moi l’éthique englobe aussi la question du pauvre, la question du réfugié.

    Avez-vous déjà rencontré le pape ?

    Je suis allé à Rome le 29 juin dernier pour recevoir le pallium, en la fête des saints Pierre et Paul. J’ai pu échanger avec lui, il connaissait mon nom et est très accessible.

  • Les archives Marcel De Corte sont accessibles à l'Université de Liège

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    Du site de l'Université de Liège (rubrique "culture") :

    Les archives Marcel De Corte accessibles à l'ULg

    MarceldeCorte

    Les archives et la correspondance du professeur Marcel De Corte sont désomais en dépôt à l'Université et peuvent y être consultées. Ces nombreux documents ont fait l'objet d'un inventaire détaillé par le Pr André Motte, qui fut un de ses assistants. Elles  peuvent intéresser non seulement ceux qui désirent mieux connaître Marcel De Corte lui-même et sa pensée, mais aussi les historiens de la philosophie, de la politique belge, de l’Alma mater liégeoise et de la crise qu’a connue l’Église catholique pendant et après le Concile Vatican II.

    Marcel De Corte, philosophe érudit, engagé et «rebelle»

    Marcel De Corte est né à Genappe, village du Brabant wallon (Belgique), le 20 avril 1905. Après de brillantes humanités gréco-latines à l’Athénée de Nivelles et un doctorat en Philosophie et Lettres (Philologie classique) à l’Université libre de Bruxelles, diplôme qu’il obtient, en 1928, avec le plus haut grade et un mémoire sur la composition du corpus aristotélicien, il enseigne, pendant deux ans, les langues anciennes à l’Athénée de Hannut. Après quoi, lauréat du concours universitaire et boursier du Gouvernement belge, il suit des cours à Paris (École Normale, Sorbonne, Institut Catholique), puis effectue une enquête sur les manuscrits d’Aristote dans quatre universités italiennes. Engagé comme assistant à l’Université de Liège en juillet 1932, il est reçu deux ans plus tard, à l’unanimité, Agrégé de l’enseignement supérieur en philosophie avec une thèse sur la doctrine de l’intelligence chez Aristote. Chargé de cours en octobre 1935, il est fait professeur ordinaire le premier janvier 1940 et reçoit une chaire relevant principalement de l’histoire de la philosophie ancienne et de la philosophie morale.

    Durant cette première décennie d’activité scientifique, le jeune universitaire noue de nombreuses relations et s’acharne au travail pour approfondir son premier domaine de recherche, la philosophie grecque, en publiant trois livres et de copieux articles sur Aristote, Platon, Plotin, Jean Philopon, et pour étendre largement son éventail d’intérêts à la philosophie morale, à la philosophie de l’art, à la métaphysique et à la mystique, à l’histoire de la philosophie du Moyen Âge (Thomas d’Aquin), à la philosophie moderne (Descartes, Malebranche, Maine de Biran) et contemporaine (Bergson, Blondel, Marcel, De Coster). Cet apprentissage d’une richesse surprenante se prolongera durant toute sa carrière et sera partagé très généreusement, car il a enseigné la philosophie durant quarante ans (1935-1975) à des milliers d’étudiants, formé une série de disciples et accepté d’innombrables invitations à des conférences et rencontres scientifiques, en Belgique et à l’étranger, en France tout particulièrement où son rayonnement a été considérable. Il a été professeur invité aux universités de Québec et d’Élisabethville, et a bénéficié à plusieurs reprises des accords culturels franco-belges. Il a été doyen de la Faculté de Philosophie et Lettres et secrétaire du Conseil académique. Lecteur assidu, doté d’une immense culture et d’une excellente plume, il a écrit sur mille sujets, laissant une vingtaine d’ouvrages et plus d’un  millier d’articles. Parmi ceux-ci figurent un grand nombre de contributions à des journaux ou à des magazines, belges et français, dont il a été parfois un correspondant assidu. Ce fut notamment le cas de La libre Belgique, et lui ont ainsi valu de nombreux lecteurs et correspondants ses interventions relatives à des événements qui ont marqué le siècle, comme la crise royale, l’indépendance du Congo, le Concile Vatican II et ses suites.

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