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Belgique - Page 276

  • Enthanasie des mineurs : vous avez dit "démocratie" ?

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    De Jean-Jacques Durré, dans Dimanche (via Euthanasie STOP):

    De la légitimité du vote parlementaire...

    La loi autorisant l'euthanasie des enfants a été votée à la Chambre. C'est la démocratie, diront certains. Vraiment ?

    Je n'en suis pas sûr. Ce projet n'était pas au programme du gouvernement et encore moins dans celui des partis politiques qui se sont présentés aux suffrages des électeurs.

    Qu'on nous montre un programme de campagne datant de 2010 – année des élections qui ont conduit à la formation du gouvernement di Rupo, après 541 jours de crise – stipulant clairement que tel ou tel parti souhaitait faire adopter cette loi ! Au risque d'être traité de poujadiste, d'iconoclaste ou que sais-je encore, je défie quiconque de le faire. Loin de moi l'idée de vouloir dénigrer le fonctionnement démocratique de l'Etat. Mais dans ce dossier, il y a bien eu tromperie de l'électeur.

    Pouvais-je savoir que l'élu sur lequel mon vote s'est porté était, oui ou non, en faveur d'une telle loi ? Ceux qui sont sensés représenter la population n'ont pas été dignes de la confiance qui leur est faite. Les élus chrétiens de la majorité ont manqué de courage : il eût été facile de faire de l'euthanasie une affaire de gouvernement, à quelques mois du scrutin du 25 mai, puisque ce dossier ne figurait pas au programme de l'équipe di Rupo.

    Au contraire, ils se sont contentés de jouer les « Ponce Pilate » et d'accepter une majorité de rechange, la conscience tranquille puisqu'ils ont voté contre la loi. Vous direz que je suis virulent. Non, je suis amer. Amer de voir que devant l'absence de débat, qu'en dépit d'une réaction de pédiatres s'interrogeant sur l'utilité de la loi, mais aussi face au constat que cette loi était « mal ficelée » et pleine de zones d 'ombre, personne n'a eu le courage, dans la majorité de mettre son véto dans la balance. Une loi n'est démocratique que lorsqu'elle est votée par les élus, soutenus par le vote des citoyens, parfaitement informés au moment du scrutin sur ce que les candidats ou leur parti la soutenait ou la proposait.

    Si elle engage la société et son avenir, elle n'est légitime que si tout a été fait pour entendre les avis, les experts, même si cela prend du temps. Alors, oui, j'ose l'écrire, la loi sur l'euthanasie des enfants est indigne parce qu'elle a été votée sans véritable débat démocratique, dans la précipitation, sans tenir compte des oppositions et de ce qui les motivaient. Une loi n'est jamais immuable. Une autre majorité peut la changer ou l'améliorer. C'est la force d'une démocratie. Et j'y crois. N'oublions pas que lorsqu'on touche à la vie, ce sont les fondements même de notre société et de notre morale qui sont mis en cause !

  • Retour sur "l'euthanasie des enfants" avec le Professeur Ghins

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    Une interview du Professeur Michel Ghins (UCL) parue sur Euthanasie STOP :

    Le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?

    Prof. Michel Ghins - La loi du 28 mai 2002 ouvre l'accès de l'euthanasie aux adultes atteints d'une maladie incurable qui est la cause de souffrances physiques ou psychiques insupportables et inapaisables. L'extension de cette loi aux enfants, quel que soit leur âge, ajoute les restrictions suivantes : le décès de l'enfant est prévu à brève échéance, seules les souffrances physiques sont prises en considération, un pédopsychiatre ou psychologue (dont il n'est pas précisé que ce dernier doit être un spécialiste des enfants) doit attester que l'enfant est capable de discernement au moment de sa demande d'euthanasie, l'accord des parents est requis.

    Prévoit-elle l'objection de conscience?

    Oui, aucun médecin n'est obligé d'accéder à une demande d'euthanasie. Seul un médecin est autorisé à pratiquer une euthanasie.

    La loi est-elle passée en force, en dépit du dissentiment de l'opinion publique, et la réaction a-t-elle été insuffisante?

    Il est difficile de se prononcer sur l'état de l'opinion publique. Beaucoup de gens confondent l'euthanasie (qui consiste à mettre intentionnellement fin à une vie à la demande du patient) et la désescalade thérapeutique (l'arrêt progressif des soins curatifs). De plus, peu savent que toutes les souffrances peuvent à présent être soulagées par des soins palliatifs appropriés et, dans des cas rares, par le recours à un endormissement profond, réversible, la sédation palliative. Depuis 2002, les soins palliatifs ont fait de grands progrès. La grande majorité des pédiatres qui soignent des enfants en fin de vie sont opposés à cette loi.

    La loi a été votée au Sénat et des experts y ont été consultés. Mais à la Chambre, en commission de la justice, aucune nouvelle audition d'expert n'a été acceptée, alors que plusieurs partis le demandaient. La commission de la santé n'a pas été consultée. Aucun avis n'a été demandé au Conseil d'Etat. Il est vrai que certains partis, principalement les socialistes et les libéraux flamands ont fait le forcing pour que la loi soit votée rapidement, avant les élections du 25 mai.

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  • La prière pour les nuls – L’adoration : vous allez être transfigurés

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    Un dossier à lire dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    La prière d’adoration est un face-à-face entre l’homme et son Créateur. Cette relation nous transforme, et le monde avec nous. Explications avec Sœur Delphine, qui fait partie du monastère de l’Adoration réparatrice.

    adoration 2334.jpgCliquer ici :

     

    Les fruits de l’adoration

    La prière d’adoration, c’est quoi ?

    Comment adorer Jésus dans l’Eucharistie ?

    Le coin des enfants

     

     

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  • Droit de vote à 16 ans : l'argument à cent balles

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    L'argument avancé par un partisan du droit de vote à 16 ans coule évidemment de source (dans lalibre.be) :

    A 16 ans, dispose-t-on du discernement nécessaire pour poser un geste aussi important que celui de voter ?

    En Belgique, le débat sur cette question devient caduc dès lors qu’on a adopté l’idée de pouvoir décider de sa mort avant 16 ans. Si la société est capable d’accepter quelque chose d’aussi fondamental et important, l’acte de poser un bulletin dans une urne n’a aucune commune mesure.

    cqfd...

  • Belgique : interdire aux hôpitaux et maisons de repos catholiques de refuser la pratique de l’euthanasie dans leurs murs ?

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     L’extension de l’euthanasie aux mineurs d’âge donne déjà des idées aux partisans de la nouvelle moralité publique : par exemple, celle d’interdire aux hôpitaux et maisons de repos catholiques de refuser la pratique de cette mort « heureuse » selon les préceptes du meilleur des mondes. Les ministres fédéraux de la santé ont posé la question au comité consultatif de bioéthique. Annick Hovine rend compte de l’avis de ce comité dans « La Libre » d’aujourd’hui :

    « Le Comité de bioéthique a rendu son avis sur les aspects éthiques de l’application de la loi.

    Un hôpital ou une maison de repos peut-il(elle) interdire dans ses murs la pratique de l’euthanasie ou ajouter, dans ses règlements, des conditions supplémentaires à celles prévues par la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie sous conditions ? La question a été posée au Comité consultatif de bioéthique par Laurette Onkelinx (PS), ministre fédérale de la Santé, et par son homologue flamand, Jo Vandeurzen (CD&V). La réponse ? Ni oui, ni non, ni blanc, ni noir… Comme souvent, s’agissant du Comité consultatif de bioéthique. "C’est notre fierté d’aller au fond des analyses" , commente le professeur Michel Dupuis, vice-président du Comité. Tant pis pour les parlementaires, qui devront faire leur boulot : "Nous ne sommes pas dans une république d’experts."

    Lire la suite ici : Le patient doit savoir "à temps" que son médecin dit non à l’euthanasie

    JPSC

  • Au monastère maronite Saint-Charbel de Bois-Seigneur-Isaac

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  • Marche pour la Vie, à Bruxelles le dimanche 30 mars 2014 à 14 heures

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    Les Liégeois affrètent un car:

    Un car « VOYAGES COLLIGNON » fera le ramassage selon l’itinéraire suivant:

    -Départ de VISÉ, 11 heures, place de la COLLEGIALE;

    -Arret à HERSTAL, 11 h 20 , place LICOURT ;

    -Arrêt à LIEGE GUILLEMINS, 11 h 40, rue du PLAN INCLINÉ, le long du parking SNCB,

    -Arrêt à ANS, 12 heures, parking CARREFOUR. rue J. JAURES (face à la sortie d’autoroute)

     et…en route pour Bruxelles !

    Renseignements et inscriptions : fb834290@skynet.be ou tél. 04.263.59.44 

  • Des échos de l'enquête réalisée en Belgique en vue du prochain synode sur la famille

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    On sait qu'un questionnaire a été adressé aux conférences épiscopales en vue d'une consultation de leurs ouailles en vue du prochain synode sur la famille. Le "Rapport de synthèse de la Conférence épiscopale de Belgique sur le questionnaire en vue du synode 2014 : Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation" est consultable ICI. Soulignons que cette enquête où les "répondants" sont à 70% francophones ne prétend aucunement fournir une image représentative de "l'Eglise qui est en Belgique".

    La lecture de ce rapport de synthèse (3000 personnes représentées) n'a rien de tonifiant et nous renvoie à la situation de délitement moral et spirituel dont nous constatons chaque jour l'ampleur et la gravité. Qui s'étonnera que les gens connaissent si peu et si mal l'enseignement de l'Eglise? que l'idéal proposé soit jugé hors de portée ou éloigné des réalités vécues? que l'Eglise soit priée de "revoir sa copie" pour proposer quelque chose qui s'harmoniserait avec les situations telles qu'elles se vivent de plus en plus courramment aujourd'hui? que soit dénoncé un "moralisme étouffant" qui serait même contraire à l'Evangile? Bref, que l'Eglise soit priée de s'aligner sur les "nouveaux standards" de la vie du couple et des "familles de fait"?

    Cela correspond assez avec les échos que l'on peut avoir des résultats de la même enquête dans des pays semblables au nôtre. On pourra se réjouir que l'Eglise ne s'identifie heureusement pas à la situation telle qu'elle existe dans la vieille Europe malade d'une crise généralisée de toutes les valeurs qui l'ont constituée jadis, mais pour nous qui y vivons, c'est une maigre consolation. Reste à voir ce qui va se passer lors de ce prochain synode et comment le grain récolté par cette vaste enquête y sera moulu...

    extraits :

    "La distance grandissante entre la famille sous toutes ses formes telle que nous la connaissons aujourd’hui et l’enseignement de l’Eglise sur le mariage et la famille, forme selon l’enquête, la principale préoccupation des répondants. Des relations trop tendues entre foi et famille compliquent dangereusement la confession de foi dans la vie quotidienne. Les répondants demandent donc que l’Église fasse mieux coïncider son enseignement et plus souvent l’interprétation pastorale qui en est faite, avec la réalité vécue. Parallèlement, ils signalent ne pas marquer leur accord en tant que chrétiens, à plusieurs évolutions dans la société belge, elles aussi à l’origine de cette tension. Il est donc demandé à l’Eglise de réduire une série de tensions entre foi et famille. Ils demandent aussi à l’Eglise de soutenir la famille pour qu’elle puisse se situer face aux évolutions sociétales inconciliables avec une vision chrétienne de la famille. Cette double question est sans conteste le sujet principal qui ressort de ce rapport."

    "La connaissance de l’enseignement de l’Eglise est majoritairement faible, seules quelques personnes intéressées sont mieux au courant. Des répondants indiquent cependant que l’enseignement peut intervenir indirectement par son vécu au sein de la famille et de la société. Mais on se heurte ici à un point d’achoppement. Sur certains éléments de la doctrine de l’Eglise concernant le mariage et la famille, on n’est majoritairement pas d’accord avec le magistère et il est devenu difficile si pas impossible, de vivre cet enseignement au sein de la famille et de le défendre en société. Ces points sont connus : la contraception dite artificielle, la position des divorcés remariés, la condamnation des actes homosexuels, la sexualité en dehors du mariage dans diverses circonstances … Les gens s’étendent longuement sur cette question et motivent principalement de trois manières, la difficulté par rapport à l’enseignement de l’Eglise. Premièrement: quelques positions ecclésiales sont condamnées par plusieurs répondants, comme contraire à l’esprit de l’évangile. De plus, on considère l’enseignement comme dépassé, détaché de la réalité, témoignant d’une incompréhension de la famille actuelle et l’on se pose des questions concernant la compétence de l’Eglise sur des questions médicales complexes. Troisièmement, on indique que ce qui est peut-être un idéal s’avère inaccessible en raison des tendances sociales, ce qui complique terriblement le ‘vivre en chrétien’ dans notre société. Néanmoins, les répondants estiment qu’il faut protéger la famille et le mariage et que cette protection est une tâche prophétique pour l’Eglise. Une minorité se dit partisane de l’intégralité de l’enseignement de l’Eglise et insiste particulièrement sur la nécessité de grandir dans la foi et la grâce pour apprendre à vivre de cet enseignement..."

    "Une majorité demande que l’Eglise reconnaisse les relations homosexuelles, aussi sous une forme juridique plus stable et sans rejet moral. Mais il est clair qu’un doute subsiste parmi les répondants concernant le terme mariage et sur l’alignement de telles relations avec ce dernier. De nombreux répondants demandent à l’Eglise de ne pas renoncer à son opposition à ce sujet."

  • Ethique sociale : une initiative de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège à l’Ulg

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    Durant ces trente dernières années, les sociétés occidentales se sont profondément libéralisées. Cette libéralisation a rendu possible de réels progrès sociaux, mais elle s’est également accompagnée d’une perte de confiance dans l’Etat, d’une instabilité financière et d’une dilution du lien social, ainsi que d’un affaiblissement de la solidarité interpersonnelle et d’un sentiment de perte de sens. Cette face sombre de la libéralisation nourrit aujourd’hui l’émergence de phénomènes réactifs dont témoigne la recrudescence des replis « identitaires » de type nationaliste, populiste et autres.

    Vouloir poursuivre le mouvement de progrès social nécessite par conséquent de repenser le sens que doit avoir aujourd’hui le politique. La philosophie politique dominante dans les principaux partis de gauche comme de droite, le libéralisme politique, doit être dépassée au profit d’une conception humaniste de la nature, de la raison et de la conscience, comme l’a justement montré le pape Benoît XVI dans son discours mémorable au Bundestag à Berlin le 22 septembre 2011:  

     Plus de détails, cliquez ici:

    Université de Liège, le 12 mars 2014 : écologie de la nature et écologie de l’homme

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à L’AVANCE par TEL. 04.344.10.89 ou e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org


    RSVP avant le
     7 mars 2014 
     

  • Euthanasie des enfants en Belgique : l’agence Zenit a interviewé le Professeur Ghins (Ucl) :

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    14b26801bddc5e5ec22628f61f7feb41.jpeg et le professeur Michel Ghins répond avec sa clarté d’esprit habituelle. Un bon résumé de l’état de la question :

    "L’euthanasie est toujours un homicide et donc un acte violent, et ne peut certainement pas être considéré comme un soin palliatif", explique le prof. Michel Ghins, à l'origine d'euthanasiestop et président de l'association Action pour la Famille. Il fournit quelques clefs de lecture sur la loi belge sur l'euthanasie d'enfants en fin de vie. Il estime que "la vie des enfants très malades n’est plus suffisamment protégée en Belgique" et qu'une fois la "digue" rompue, il est "impossible d’arrêter l’extension de l’euthanasie à des couches de plus en plus larges de personnes".

    Zenit- Professeur Ghins, le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?

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  • Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

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    Un rapport de l'ONU humilie l’Église en glorifiant l'actuel souverain pontife. Qui ne réagit pas et garde le silence même après la légalisation par la Belgique de l'euthanasie des enfants. Les risques de la stratégie du silence adoptée par le pape Bergoglio : une réflexion de Sandro Magister sur son blog  « Chiesa ». Extraits :

    Dans les premières homélies matinales qu’il a prononcées en tant que pape, Jorge Mario Bergoglio mentionnait souvent le diable. Et ce genre de propos plaisait, on trouvait cela touchant.

    Mais un matin, celui du 19 novembre, au lieu de parler du diable, il s’en est pris à la "pensée unique, fruit de la mondanité", qui veut tout soumettre à une "uniformité hégémonique". Une pensée unique, a-t-il poursuivi, qui domine déjà le monde et légalise même "les condamnations à mort", même les " sacrifices humains" à grand renfort de "lois qui les protègent". Et il a cité l’un de ses romans préférés, l'apocalyptique "Le maître de la terre" de Robert H. Benson (…).

    Il n’est pas facile de pénétrer dans la pensée du pape Bergoglio. Ses propos sont comme les tesselles d’une mosaïque dont on ne perçoit pas immédiatement le dessin. Il dit des choses parfois fortes, parfois rudes, mais il ne les dit jamais à un moment où elles pourraient générer un conflit.


    (…) Il n’a pas pris la parole lorsque, tout récemment, en Belgique, l’euthanasie des enfants a été autorisée par la loi. Il est resté à l’écart des millions de citoyens de toutes croyances qui, en France et dans d’autres pays, s’opposent à la dissolution du concept de la famille composée d’un père, d’une mère et d’enfants. Il est resté silencieux après l'affront inouï qu’a constitué le rapport de l'ONU. En se comportant ainsi, il se propose d’émousser les armes de l’ennemi. De le vaincre grâce à l’immense popularité que lui donne sa figure de pasteur de la miséricorde de Dieu.

    Il y a contre l’Église, et pas uniquement en France, une attaque de type jacobin qui vise simplement à la chasser de la société civile. Mais il y a également une attaque plus subtile, qui se donne les apparences d’un accord avec une Église refaite à neuf, mise à jour, en harmonie avec son temps. On trouve aussi cela dans la popularité de François, un pape "comme il n’y en avait jamais eu auparavant", enfin "l’un de nous", fabriqué en réalisant un copier-coller de ses phrases ouvertes, polyvalentes.

    Cette ruse mondaine ne pouvait pas être mise en œuvre contre son prédécesseur, le doux Benoît XVI, qui préférait le combat en terrain découvert, avec le courage du oui qui est un oui et du non qui est un non, "opportune et importune", comme lorsque, à Ratisbonne, il avait dévoilé les racines théologiques du lien entre la foi et la violence dans l'islam, ou encore à propos des questions "non négociables". Voilà pourquoi le monde a été tellement féroce avec lui. Avec François, c’est différent….

     Réf. Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

    JPSC 

  • Confession : le pape tape sur le clou

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    th (1).jpgLors de l'audience du mercredi à la place Saint-Pierre, le Pape François a encouragé les fidèles à fréquenter le sacrement du pardon, la confession: "N’ayez pas peur de la confession", “Ne perdez plus un jour, soyez courageux et allez-y" ,“Quand me suis-je confessé pour la dernière fois ? "

     « Cité du Vatican, 19 février 2014 (VIS). 

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au sacrement de la pénitence et de la réconciliation: Nous ne pouvons pas, a-t-il dit, "nous administrer le pardon de nos propres péchés. Le pardon ne peut être le fruit de nos efforts car il ne peut venir que de l'Esprit, qui nous enveloppe de la miséricorde et de la grâce qui sourdent perpétuellement des blessures du Crucifié. C'est seulement en nous laissant réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur que nous pouvons trouver la paix véritable". 

    Confession individuelle

    Ce sacrement, a ensuite rappelé le Pape, "est passé d'une forme publique à celle, privée, que nous connaissons. La confession auriculaire ne saurait toutefois faire perdre la valeur ecclésiale du sacrement, qui demeure vitale. En effet la communauté chrétienne est l'espace dans lequel l'Esprit rénove les coeurs dans l'amour de Dieu et des frères, dans lequel il fait de nous tous une chose seule en Jésus-Christ. 

    La honte et l'humilité

    C'est pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur par nous mêmes, et qu'il est nécessaire de recourir humblement à la confession de nos péchés devant un ministre de l'Eglise". Par ailleurs, "le sacerdoce représentent Dieu et la communauté à la fois. Si quelqu'un pense pouvoir se confesseur directement à Dieu, il devrait savoir que ses péchés ont été commis contre ses frères et contre l'Eglise, auxquels il est nécessaire de demander le pardon, même si on a honte. La honte est bienvenue car elle porte à l'humilité... Le prêtre reçoit la confession avec amour et il pardonne au nom de Dieu. Humainement il est bon de parler avec le frère qu'est le prêtre et lui confier ce qu'on a sur le coeur. »

     Toujours bienvenus

    Se confesser devant Dieu, avec l'Eglise, avec un frère, qu'y a-t-il de meilleur?". Puis le Pape a interpellé l'assemblée en demandant à chacun quand il s'était confessé pour la dernière fois: "Ne perdez plus de temps et vous verrez que Jésus, qui est encore meilleur que les prêtres, vous accueillera avec un grand amour. Soyez courageux et allez vous confesser!... Recourir au sacrement de la réconciliation signifie recevoir une chaleureuse accolade, celle de l'infinie miséricorde du Père... Allons donc tous de l'avant dans cette direction".

    Réf. sur le blog du « Suisse Romain » : Plaidoyer du Pape François pour la confession

    Rappelons aux Liégeois  qu’à Liège-Centre une permanence de confesseurs a été rétablie à l’église Saint-Denis tous les matins du lundi au vendredi(de 10h à 12h, avec la Messe à 11h30) et tous les après-midis du lundi au vendredi (de 15h à 17h). Place Saint-Denis et Rue Cathédrale, 66, 4000 Liège. Citons  aussi l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy 132 à 4000 Liège, confessions tous les mardis de 17h à 18h45 (avec l’adoration eucharistique de 17h00 à 19h00). JPSC