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Belgique - Page 377

  • Quel avenir pour la loi belge sur l’euthanasie ?

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    Raphaëlle d’Yvoire nous rappelle dans le journal « La Croix » que cette législation mortifère,  votée par la coalition laïque au pouvoir en 2002,  a aujourd’hui dix ans. Et que le cap  des mille cas annuels déclarés a été franchi en 2011. Extraits :

    Début 2002, le Parlement belge a adopté une série de « lois relatives à la fin de vie » . En plus d’une « loi sur les droits du patient » – permettant notamment de refuser l’acharnement thérapeutique – et d’une autre sur les soins palliatifs, députés et sénateurs ont voté cette année-là la loi sur l’euthanasie, en dépit de l’opposition, réitérée, de la Conférence des évêques de Belgique (…).Au terme de plusieurs années de débats, des balises avaient donc été placées : un texte n’ouvrant pas un « droit à l’euthanasie » mais « un droit à la demande d’euthanasie » et une dépénalisation concernant un geste pratiqué uniquement par un médecin, après avis d’un confrère indépendant, sur un patient majeur ou mineur émancipé, conscient, se trouvant dans une situation médicale sans issue, faite de « souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et inapaisables », ou sur un patient irréversiblement inconscient, mais ayant rédigé une « déclaration anticipée » depuis moins de cinq ans.La loi a mis également en place une commission fédérale de contrôle et d’évaluation chargée de vérifier, sur la base des déclarations obligatoires des médecins, la conformité des procédures suivies et, en cas d’irrégularité, de demander des précisions, voire de transmettre le dossier à la justice.

    80 % des cas en Flandre

    Dix ans plus tard, les statistiques concernant les déclarations qui sont parvenues à la commission font état d’une progression régulière du nombre d’actes. Le cap des 1 000 cas annuels a été franchi l’an dernier : 1 133 cas enregistrés, soit 1 % du total des décès en Belgique en 2011.

    Les déclarations, rédigées en néerlandais dans plus de 80 % des cas, montrent que l’euthanasie est surtout pratiquée en Flandre. Mais certaines zones d’ombre subsistent : en dix ans, la commission de contrôle n’a pas transmis un seul dossier au parquet et elle précise, dans ses rapports réguliers aux chambres législatives, qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées » .(…)

    Respect de la volonté des patients

    « Avec la législation actuelle, le curseur n’est plus fixé sur le respect de la vie mais sur “le respect de la volonté des patients” qui souhaitent évidemment mourir avec le moins de souffrances possible. À partir de là, chaque unité de soins palliatifs a un peu sa philosophie », explique le docteur Isabelle de Bock, un des quatre médecins de l’unité de soins palliatifs des Cliniques de l’Europe, à Bruxelles.(…) S’appuyant sur des enquêtes qui estiment que seules 50 % des demandes d’euthanasie sont accordées, certains médecins demandent désormais à aller plus loin, envisageant, par exemple, la prise en charge de patients qui ne seraient pas en phase terminale. Plusieurs propositions visant à élargir le champ d’application de la loi ont été déposées au Parlement depuis 2002. Les trois dernières datent de l’automne 2010 ; elles proposent d’étendre la loi aux mineurs et aux personnes devenues démentes ou incapables de s’exprimer.(…). L’article est ici : La loi belge sur l’euthanasie pose toujours question

    L’élargissement de cette loi n’est apparemment pas à l’ordre du jour. Ni son contraire d’ailleurs : un  plus grand respect de la vie et un renforcement des contrôles, sur lesquels il y aurait beaucoup à dire, si tant est qu’il faille « réformer » une loi intrinsèquement mauvaise.

  • Les scouts sans Dieu : réaction du CJC

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    On a déjà pu lire les timides réactions de Mgr Kockerols, l’évêque « référendaire  pour la  pastorale  de la jeunesse » et le théorème du P. Delhez s.j. tendant à démontrer que contrairement aux apparences le cercle est aussi un carré. Voici un autre son de cloche publié sur « Cathobel » (extraits) :

    « Le Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC) a tenu a réagir aux récentes décisions de la Fédération des Scouts Baden-Powell de Belgique. Julien Bunckens, le secrétaire général, prend position et revendique l’identité chrétienne, qu’il considère comme « une force face à nos missions d’éducation »

    « La place de l’Eglise institutionnelle dans la vie des Belges ou le rapport qu’ils ont à la religion ont considérablement changé au cours des décennies précédentes, tout comme les autres dimensions de la vie en société d’ailleurs. Pour autant, « l’Eglise » ou la « foi » ne sont qu’une partie d’une « identité chrétienne » qui reste largement répandue dans la société. Cette identité a marqué et marque encore le rapport des gens entre eux, dans leurs rapports individuels et institutionnels. Pour en pointer quelques éléments, relevons que cette identité passe par une attention particulière à l’autre, à l’impact des actes que nous posons sur les autres, par l’empathie et l’altérité. Elle suppose également une reconnaissance de l’unicité et de l’importance de chaque personne, quelles que soient ses caractéristiques.  Elle se caractérise par une vision de la construction de la personne qui passe par le groupe, par le fait d’intégrer l’identité de ceux avec lesquels on vit, au-delà de nos seules expériences personnelles. Elle se traduit par le choix d’une éthique solidaire, vécue en priorité avec les plus pauvres et précarisés. Elle passe par un rapport aux institutions qui vise à rapprocher le plus possible l’action publique de la réalité de vie des gens, des entités et niveaux de pouvoirs proches d’eux, ce qu’on appelle la subsidiarité. (…)

    Cette identité « chrétienne » concerne évidemment aussi, mais donc pas seulement, le rapport à la religion, à Dieu, à la spiritualité et au sens. Sur ces dimensions, le CJC et ses membres ont une position totalement libre, critique et franche. Le choix d’une approche chrétienne de ces dimensions signifie faire le choix de poser la question de Dieu à partir de l’Evangile tout en acceptant des réponses différentes à la question; le choix d’un rapport non possessif à la vérité qui permette d’être davantage chercheurs que détenteurs de celle-ci. (…)

    Le choix d’une identité chrétienne dans nos organisations de jeunesse nous pousse à aborder ces questions et à les traiter au regard de l’apport de la tradition chrétienne. Il ne s’agit pas de dire ce qui est vrai et ce qui est faux mais d’interroger, avec force et ténacité, le Bon, le Beau, le Bien, le Juste ou encore la Responsabilité. Il s’agit de chercher ce qui transcende l’homme pris individuellement pour mettre des mots sur ce qui fait la particularité de l’Homme et de sa destinée à travers les millénaires. (…) Nous sommes convaincus que la tradition chrétienne, au-delà de la question de la foi, est riche d’enseignements dans la construction de nos identités individuelles, collectives, politiques et sociales. Nous sommes également convaincus que vivre cette tradition chrétienne aujourd’hui laisse le libre choix et ouvre l’esprit. »

    http://www.cjc.be/ 

  • Troisième Marche pour la vie à Bruxelles : un appel convaincant de l’Association pour la Famille

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    Action pour la famille soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 25 mars à 14h du Mont des Arts (près de la statue du roi Albert I) à Bruxelles. Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be

    Malgré les campagnes en faveur de l’usage des contraceptifs et des cours d’éducation affective et sexuelle dans les écoles, le nombre d’avortements ne cesse de progresser en Belgique. Selon les chiffres du dernier rapport de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse, nous sommes passés de 13 474 avortements en 2003 à 19 421 en 2009, alors que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est en diminution constante. Plus inquiétant encore : la proportion de jeunes femmes (moins de 25 ans) qui subissent une IVG ne cesse d’augmenter.

    Ne nous voilons pas la face : que l’on soit pro-choice ou pro-life, nous devons admettre qu’il y a un problème de l’avortement en Belgique. Plusieurs décennies d’utilisation de plus en plus répandue et efficace de méthodes contraceptives nous montrent qu’elles sont impuissantes à enrayer cette tendance à la hausse.

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  • "C à dire-zeg maar K" : pour porter la voix de l'Eglise où elle a du mal à se faire entendre

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    Une information parue sur Zenit.org

    Le diocèse de Malines-Bruxelles distribue le premier magazine mensuel gratuit, lancé le 15 février 2012 : « C à dire-zeg maar K ». Ce magazine trilingue – français, néerlandais et anglais – a pour dessein d’« ouvrir à la spiritualité » en rejoignant notamment des personnes éloignées de l’Eglise.

    « C à dire-zeg maar K », qui se veut « grand public », explique un communiqué du diocèse, invite à un « regard différent » sur la ville de Bruxelles, multilingue et multiculturelle. Ce magazine, précise Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, dans une vidéo adressée aux animateurs pastoraux, est voulu pour porter la voix de l’Eglise dans les lieux « où elle a parfois bien de la peine à faire entendre son message ». 

    Les chrétiens bruxellois ont accueilli l’initiative avec enthousiasme, la trouvant « pleine d’audace », confie Claire Jonard, responsable des services de communication des Vicariats de Bruxelles et du Brabant wallon, contactée par Zenit : « Proposer une revue dans des lieux où l’Eglise n’est pas présente a été souligné comme une initiative qui manquait ».

    Le premier numéro, déposé sur 230 présentoirs de lieux publics – musées, cinémas, théâtres, restaurants, bibliothèques… – ainsi que dans 14 lieux de passage de l’Eglise catholique à Bruxelles – églises, chapelles – témoigne d’une volonté d’accessibilité à tous : 16 pages colorées au design attirant, où l’on trouve de l’information, des anecdotes pour éveiller la curiosité, des sujets de fond pour inviter à réfléchir, des nouvelles de l’Eglise, des coups de projecteurs sur des jeunes artistes méconnus.

    D’ores et déjà, rapporte Claire Jonard, « C à dire-zeg maar K » a reçu de nombreux encouragements de personnes qui « apprécient l’accessibilité, les photos et l’équilibre de la revue ». Bien qu’il soit encore trop tôt pour des retours pertinents sur la distribution dans les lieux publics, elle note que « dans les 14 lieux de passages choisis par l’Eglise, les revues sont parties très vite ».

    Le magazine, qui est entièrement conçu par les membres des services communication de l’Eglise catholique à Bruxelles et des collaborateurs bénévoles, compte 8 pages en français, 6 en néerlandais et 2 en anglais – à usage des fonctionnaires européens. « Le « trilinguisme » a été salué ! », déclare à ce propos la responsable de la communication du diocèse. « Les articles des différentes langues ne sont pas traduits, précise-t-elle, ils abordent les mêmes thèmes mais sont traités de manière différente par des auteurs différents. »

  • Deux évêques marcheront pour la vie

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    On nous annonce que l'évêque de Gand, Mgr Van Looy, et l'évêque de Tournai, Mgr Harpigny, participeront à la Marche pour la Vie, le dimanche 25 mars. Espérons que leurs confrères leur emboiteront le pas.

  • Un débat sur l'avortement à la radio

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    Un débat radio sur la RTBF sera diffusé sur La Premiere de 11h a 12h, le dimanche 18 mars (émission "Et Dieu dans tout ça")
     
    Les intervenants seront :
    •  Dr Françoise Kruyen, gynécologue, pionnière de la lutte pour la dépénalisation de l'avortement ;
    • Julia Laot, porte-parole de la Plateforme pour l'avortement ;
    • Carine Brochier, membre de l'Institut Européen de Bioéthique ;
    • Antony Burckhardt, président de « Génération pour la vie »

  • Défendre la femme, est-ce promouvoir l'avortement ?

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    La "Journée de la Femme" est surtout prétexte à des discours féministes outranciers, en particulier en ce qui concerne ce "droit inaliénable" qu'est l'accès à l'avortement. La RTBF, qui n'est jamais en reste, en remet une couche ce matin, profitant de la parution d'un éditorial en Suisse pour s'étendre longuement sur le sujet. Vous avez dit "matraquage"?

  • Frigide Barjot à la Cathédrale de Bruxelles

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    voici_20ans_frigide_barjot_1_.jpgDans le cycle "CHEMINS de CONVERSION",

    en différé sur RCF-Bruxelles depuis la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles,

    le témoignage de Frigide Barjot à écouter ici

     

  • BXL, 8 mars : le témoignage des parents de Giulia

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    image001.jpgGiulia est une enfant de 8 ans qui, d’après les pronostics et conseils médicaux, n’aurait pas dû naître. Elle n’aurait dû être qu’un « végétal », comme on entend trop souvent.

    Par leur adhésion libre au projet de la Vie, ses parents ont entamé avec elle un chemin d’espoir, parfois de souffrance, mais surtout de découverte d’un dessein qui les dépasse et les transporte vers plus haut.

    Frappée d’un handicap psycho-moteur très sévère, Giulia manifeste sa présence avec joie et ténacité en souriant à la vie. Autour d’elle, chaque jour offre son lot de surprises et de rencontres extraordinaires.

    Celle qui, par définition, devait mener une existence incertaine et imparfaite, devient alors facteur de certitude et de grâce.

      Vous êtes cordialement invités à partager cette chance en venant rencontrer ses parents lors de la conférence :

     « Vivants »

     qu’ils donneront ce jeudi 8 mars à 20.30 au Fanal, rue Joseph Stallaert 6, à 1050 Bruxelles.

     Merci de diffuser cette information autour de vous !

  • Marche pour la Vie : des départs organisés

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    429789_2938993366420_1608735732_2547513_1404835066_n.jpgDes rendez-vous :

    • à Ciney (départ à 11h45 devant la gare)
    • à Namur (12h30 : cathédrale Saint-Aubain) 

    Prix aller-retour : 7 euros. Inscription auprès de Marie-Claude de Witte. Tel : 083/699797. Gsm : 0477/498997. Email : marieclgrim@gmail.com

    • à Liège - gare des Guillemins, à 12h45 (afin de prendre le train de 13h pour Bruxelles)
    • à Verviers - devant la gare, à 12h15 (afin de prendre le train de 12h37 pour Bruxelles)

    Communiquez-nous vos rendez-vous... Il doit s'en organiser partout, grâce à vous! (belgicatho@gmail.com)

  • L'avenir du patrimoine religieux en Belgique francophone

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    A titre informatif - et sans nous prononcer sur le contenu des communications - nous reproduisons (en y étant autorisés) le compte-rendu de la conférence « Quel avenir pour le patrimoine religieux en Belgique francophone ? ». Ce compte-rendu n'a pas un caractère "officiel"; il est l'oeuvre d'une étudiante qui y a assisté (grâces lui soient rendues).

    « Quel avenir pour le patrimoine religieux en Belgique francophone ? »

    Conférence organisée par la TIARE (foi, raison et société – www.latiare.be) et le kot-à-projet « l’Amandier »

    Intervenants annoncés

    • Raphaël COLLINET (vicaire épiscopal),
    • Thomas COOMANS (professeur à la KUL)
    • Paul FURLAN (le ministre wallon, mais il sera probablement remplacé)
    • Pierre-Yves KAIRIS (historien de l’art, IRPA),
    • François MOENS (sociologue, UCL-Mons),

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  • Le permis de tuer serait-il en péril ?

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    A lire le texte de cette invitation envoyée par le "centre librex" pour une soirée-débat consacrée au thème de "la dépénalisation de l'avortement en péril", on pourrait le croire. Y aurait-il "le feu au lac"?

    "En 1990, la Belgique adoptait, non sans peine, la loi relative à l’interruption de grossesse, portée par le sénateur socialiste Roger Lallemand, qui marqua la victoire du droit pour chaque femme de disposer librement de son corps. Vingt ans plus tard, et devant le regain des courants rétrogrades (!) de tous horizons, la législation pourtant fondamentale fait l'objet d'attaques régulières de la part du mouvement Pro-Life de plus en plus actif."