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Belgique - Page 48

  • «Être proche pastoralement des personnes homosexuelles» : un document qui révèle les faiblesses de l’Eglise flamande

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    Vous ne pouvez pas le rater, ce 20 septembre, les évêques néerlandophones ont publié un retentissant document intitulé « Être proche pastoralement des personnes homosexuelles – Pour une église hospitalière, qui n’exclut personne.» Se basant sur une argumentaire pastoral disons très « large », les evêques flamands proposent notamment un « temps de prière » où les couples homosexuels chrétiens invoquent la bénédiction de Dieu sur leur engagement.

    Un document dont le contenu n’étonnera guère, tant il vient en quelque sorte légitimer ce qui se passe largement dans beaucoup de paroisses flamandes, dont probablement la mienne.

    Un document qui, après lecture attentive, mérite cependant qu’on s’y attarde. Pas tellement pour son contenu qui n’est guère surprenant ni d’une intelligence transcendantale, mais parce qu’il révèle en fait bien involontairement les faiblesses de l’Eglise flamande, et les raisons profondes qui l’amènent à émettre cette recommandation.

    Vous ne serez certainement pas surpris d’apprendre que le document n’insiste en rien sur l’importance de vivre la continence pour les personnes homosexuelles. C’est même un but implicite, voire carrément avoué d’abandonner cet objectif. Sur kerknet, le nouveau coordinateur « Foi et Homosexualité » du centre interdiocésain pour la pastorale familiale ne s’en cache pas la moins du monde. Commentant les objectifs centraux du texte, il déclare ainsi :

    Seksuele beleving is ook voor holebi’s een recht als het kadert binnen een trouwe, duurzame relatie.*

    Outre une clarification bienvenue pour qui entretiendrait le moindre doute sur le sujet, cette phrase met en lumière de manière saisissante le vrai fond du problème : la vision de la sexualité qu’entretient l’épiscopat flamand, et ce problème va bien au-delà de la question homosexuelle.

    Ainsi la sexualité n’est pas vécue comme le don intime de soi merveilleusement décrit par Saint Jean-Paul II mais un « droit » (« recht »). Elle n’est pas l’union sexuelle mais une « expérience » (« beleving ») sexuelle vécue pour elle-même, dissociation implicite des fins du mariage. Elle n’est pas vécue dans et comme une union sacramentelle mais « dans le cadre d’une relation fidèle et durable ». Il semble même partir du principe que les couples Hommes-Femmes vivent aussi (« ook ») des « expériences sexuelles » dans « le cadre d’une relation fidèle et durable ». Le degré de durabilité n’étant pas précisé.

    Il n’est donc en fin de compte guère étonnant voire logique, si telle est la vision de la sexualité de l'épiscopat flamand, qu’il leur soit insupportable d’en « exclure » les personnes homosexuelles, sodomie comprise. (Veuillez m’excuser d’appeler un chat un chat).

    Le deuxième point qui saute aux yeux se trouve dans le déroulé-type du « moment de prière d’amour et de fidélité » que proposent les évêques flamands. On observe bien-sûr que le texte évite soigneusement de franchir une ligne rouge supplémentaire et ne propose pas de bénédiction explicite par l’Eglise de leur union homosexuelle. Ce sont les personnes homosexuelles elles-mêmes qui invoquent la bénédiction de Dieu sur leur couple. Concession minimale et probablement indispensable à l’Enseignement de l’Eglise, mais concession néanmoins.

    Mais ce qui frappe bien plus encore, c’est la profonde mièvrerie du texte. Ainsi les « époux » se promettent « d’être là l’un pour l’autre », de « travailler à notre bonheur respectif », « approfondir notre engagement » etc… tandis que l’assemblée prie que « leur maison soit remplie de patience et de tolérance ». Un consternant succédané de formule nuptiale ou le kitsch le dispute à la bisounourserie.

    On pourrait s’amuser du sentimentalisme de ces formules non moins sincères. Ce serait malvenu mais manquerait également l’essentiel, qui est un problème bien plus large que la délicate pastorale des personnes homosexuelles. Ces médiocres formules qui réduisent l’église à ce que Paul Vaute appelle « une officine de bon sentiments » correspondent à la vision du mariage largement répandue en Flandre et ailleurs. Le mariage n’y est que rarement vécu comme un sacrement, l’union sacrée, éternelle, complémentaire et féconde d’un homme et d’une femme et de Dieu, mais comme l’occasion d’officialiser une relation devant famille et amis et d’exprimer de manière plus ou moins heureuse ses sentiments sous une forme vaguement sacralisée. Il n’est donc guère étonnant une fois de plus que le non-sens d’un engagement homosexuel échappe à l’église flamande dans son désir de ne point hiérarchiser les sentimentalismes ni de faire de vagues.

    Bien plus qu’un défi lancé à l’enseignement de l’Eglise ou une querelle théologique, ce texte n’est en fait que révélateur d’un état d’esprit général en matière de pastorale familiale, et dont ce texte n’est qu’un avatar somme toute parfaitement logique. Le mal est profond et la solution ne saura être qu’exigeante ! Pour survivre, l’Eglise flamande devra renoncer à la pratique sociologique et se tourner résolument vers l’évangélisation… dut-elle pour ça tourner le dos définitivement à la place qu’elle a longtemps occupée et se résoudre au martyre, médiatique pour commencer.

    Joseph (vit en Flandre avec sa famille)

    *On passera l’évidente et cocasse contradiction dans les termes mêmes de la phrase (Comment une personne « bi » pourrait-elle avoir « une » relation fidèle et durable ?) en supposant qu’elle n’est pas l’intention de l’auteur en utilisant le terme « holebi » (HOmo-LEsbian-BIsexual), qui est un terme générique en Flandre pour désigner les personnes homosexuelles.

  • L’épiscopat flamand publie une liturgie pour la bénédiction des couples homosexuels

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    Lu sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    L'Eglise de Flandre accorde la bénédiction aux couples homosexuels

    20/09/2022

    Le texte de trois pages proposé par les évêques flamands comporte une structure liturgique et deux prières à destination des conjoints homosexuels et de la communauté. En mars 2021, la Congrégation pour la doctrine de la foi affirmait pourtant que la bénédiction des unions homosexuelles – en tant que relation qui implique une pratique sexuelle hors mariage – ne pouvait être considérée comme licite.

    Le communiqué des évêques propose le déroulement d’un moment de prière dont « le contenu et la forme » peuvent être modifiés en accord avec un agent pastoral qui accompagne le couple homosexuel. Cette liturgie commence par un mot inaugural, suivi d’une prière introductive, d’une lecture des Écritures puis de deux autres prières. La première est à destination des personnes homosexuelles qui veulent exprimer « leur engagement l’un envers l’autre ». La seconde est à destination de la communauté qui entoure les deux conjoints, qui « prie pour que la grâce de Dieu agisse en elle afin qu’elle prenne soin les uns des autres ».

    Le déroulé liturgique proposé se poursuit avec une prière d’intercession, un Notre Père, une prière finale et, pour conclure, une « bénédiction ». Cette célébration, assure à I.MEDIA Willy Bombeek, à qui les évêques flamands avaient confié la mission de travailler sur la pastorale des personnes homosexuelles, vise à « bénir leur union, cet amour, cette fidélité ».

    Le communiqué, explique un porte-parole de l’épiscopat belge joint par I.MEDIA, découle du rapport que Willy Bombeek a effectué avec une équipe du service interdiocésain de la pastorale familiale en Belgique. Les prélats justifient la démarche en s’appuyant sur l’exhortation du pape François Amoris Laetitia. Dans ce texte datant de 2015, le pape expliquait que toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, doit être « respectée dans sa dignité et accueillie avec respect » (AL 250).

    Les évêques veulent donner « un caractère plus structurel » à la pastorale des personnes homosexuelles qui cherchent à « reconnaître, accepter et à vivre positivement leur orientation ». Tout en soulignant qu’une relation homosexuelle durable « n’est pas un mariage religieux », ils considèrent qu’elle peut être « une source de paix et de bonheur partagé ».

    Sur cathobel : Les évêques flamands avancent dans la reconnaissance des couples homosexuels

  • Monseigneur Léonard se confie après avoir failli mourir

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    Pierre Nizet a rencontré Mgr Léonard et l'a interrogé; sur SudInfo.be :

    Ainsi, nous apprenons que Mgr Léonard va mieux après s'être vu mourir. Il a contracté le covid et a été hospitalisé après un triple infarctus. Mais il a retrouvé la forme et repris ses activités : tâches paroissiales à Savines et dans tout le doyenné d’Embrun, missions pastorales au Sanctuaire du Laus et dans quelques diocèses français.

    Il a mis la dernière main à la rédaction d’un livre, "le dernier sans doute, qui m’a été demandé par les éditions Artège et que j’intitule : « L’Église dans tous ses états ».  Il se dit "très inquiet de la situation du monde, du point de vue économique et social, mais aussi sur le plan des conflits armés en cours, notamment en Ukraine, mais aussi potentiels, spécialement entre la Chine, Taïwan et les ÉtatsUnis."

    La situation de l’Église l’inquiète également. "Je crains qu’à côté de ses aspects positifs de réflexion commune et de dialogue, le « Synode sur la synodalité » (quel charabia que ce titre pour ceux qui ne connaissent pas le grec !) ne débouche sur des attentes, voire des requêtes, que l’Église ne pourra exaucer, si, du moins, elle veut demeurer l’Église catholique, fidèle au Christ et à son Évangile."

    Si, déclare-t-il, "toute l’histoire humaine a été tragique. Et (si) la vie de l’Église, à travers les siècles, a connu bien des crises, parfois plus graves que celles que nous expérimentons présentement, il nous faut toujours retourner à l’essentiel et espérer envers et contre tout, comme l’ont fait les saints et les saintes que nous connaissons et vénérons. La parole de Jésus me réconforte à jamais : « Dans le monde, vous aurez à souffrir, mais gardez courage : j’ai vaincu le monde » (Jean 16, 33). Pour le dire clairement et sans ménagement, les Belges ont surtout besoin de se tourner à nouveau vers le Christ et de vivre de Lui. C’est Lui qui est l’espérance pour le bien de l’humanité entière ! Il n’est de salut qu’en Lui. Il n’est pas trop tard pour se convertir… Mais il est temps !"

    Au sujet du pape, Mgr Léonard confie : "Je ne connais pas bien le Pape François. Je ne l’ai rencontré qu’une fois et n’en garde qu’un souvenir mitigé." "En fait, il est très tourné vers ce qu’il appelle « les périphéries », ce qui peut se comprendre et a un aspect positif." (...)  "Comme François a choisi une foule de cardinaux issus de petits pays, le prochain conclave sera majoritairement composé d’électeurs à son image et à sa ressemblance."

    Revenir en Belgique ne fait pas partie de ses projets : "Revenir en Belgique pour y mourir, ce n’est pas prévu. Je désire être enterré au cimetière des chapelains du Sanctuaire de NotreDame du Laus, dans les HautesAlpes. Les pèlerins belges ou français qui me connaissent pourront y prier pour moi, tandis que les cryptes épiscopales de Namur et de Malines sont pratiquement inaccessibles…"

    A la dernière question : "si c’était à refaire, que changeriez-vous ?", il répond : "Je me changerais surtout moi-même, en gardant ce qui était plus ou moins bon, et en corrigeant ce qui était négatif ou ambigu : trop d’assurance et une carapace me rendant excessivement invulnérable."

  • Saint Lambert, patron du diocèse de Liège (17 septembre)

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    Buste-saint-Lambert.pngSa biographie par Godefroid Kurth (Biographie nationale T. IX pp. 143 et suiv., publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des Beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 1897). (source)

    LAMBERT (Saint) , LANDBERTUS, LANTPERTUS, LANDEBERTUS, naquit à Maestricht pendant le second quart du VIIe siècle. Ses parents, qui étaient riches et chrétiens de longue date, semblent avoir fait partie de l'aristocratie de cette ville. Un remaniement de sa première biographie donne à son père le nom d'Aper, et à sa mère celui de Herisplendis ; mais le texte primitif de ce document ne nous a pas conservé leurs noms.

       Lorsqu'il eut atteint l'âge des études, son père le confia aux soins de saint Théodard, alors évêque de Maestricht, qui, comme tous les prélats de l'époque, dirigeait l'éducation des jeunes clercs de son diocèse. La cour royale siégeait parfois à Maestricht. Lambert eut l'occasion d'y vivre dans l'entourage du roi et d'y être remarqué de lui. On ne sait ce qu'il faut croire de l'assertion d'un écrivain du Xe siècle, d'après lequel son premier maître aurait été un prêtre romain du nom de Landoald (voir ce nom), qui aurait vécu quelque temps avec son disciple à Wintershoven, dans une ferme de ses parents, où des miracles auraient fait éclater les vertus de l'enfant. Ce qui est certain, c'est que, de bonne heure, Lambert paraît avoir eu un rang élevé dans le clergé de Maestricht, et y avoir rallié, grâce à sa famille et à ses qualités personnelles, un grand nombre, de sympathies. Lorsque, en 668 ou 669, saint Théodard périt assassiné dans le pays de Spire, ce fut Lambert qui, au dire de la Vita Theodardi, alla redemander ses ossements aux habitants de cette contrée.

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  • Les maigres effectifs du séminaire de Namur

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    De cathobel.be (14 septembre) :

    Où en est-on dans la formation des futurs prêtres en Belgique francophone ? Quels sont les enjeux et les défis du moment ? L’abbé Joël Spronck, recteur du séminaire, donne quelques chiffres : 16 (peut-être 17) séminaristes diocésains, issus des quatre diocèses francophones de Belgique sont actuellement en formation. Parmi eux, un (peut-être deux) entre(nt) en propédeutique (année de réflexion et de discernement avant la formation proprement dite), tandis que sept sont en dernière année et en stage pastoral.

    Plusieurs séminaristes seront d’ailleurs très prochainement ordonnés diacres en vue du ministère presbytéral. (...)

    En outre, on compte 11 séminaristes diocésains du Chemin Néo-catéchuménal – dont 7 sont en mission pastorale itinérante (mais ces chiffres peuvent encore fluctuer…).

    À côté des séminaristes, on compte aussi une quinzaine de religieux de diverses communautés (Maredsous/Gihindamuyaga, Maredret, Salésiennes de Don Bosco, Franciscains, famille Myriam de Jambes, Assomptionnistes de Bruxelles, Prêtres du Sacré-Cœur de Bxls, d’autres encore…) qui suivent la formation philosophique ou théologique, en tout ou en partie, avec des programmes variés et personnalisés.

    Il reste à souhaiter qu'il n'y ait pas trop de défections dans ces rangs déjà très clairsemés...

  • Bruxelles, samedi 22 octobre : une après-midi pour se rassembler autour de saint Jean-Paul II

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  • Liège, 6 octobre : grande conférence "Et si Dieu existait ?"

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    « Le livre « Dieu, la science, les preuves » est un succès de librairie avec 180.000 exemplaires vendus en neuf mois. Les auteurs ont pour objectif de donner au lecteur les éléments nécessaires pour réfléchir à la question de l’existence d’un dieu créateur. « Notre souhait est qu’au terme de cette lecture, vous puissiez avoir en main tous les éléments pour décider de ce que vous voulez croire, en toute liberté et de manière éclairée.» .

    Inscription via :

    https://www.eventbrite.co.uk/e/billets-conference-et-si-dieu-existait-389684756597

    Ou par tél. 04 344 10 89 ou GSM 0498 334 694

    Ou par email : conference6octobre.liege@gmail.com  

     P.A.F. :

    En ligne, jusqu’au 4 octobre : étudiants 3€, autres 12€

    À l’accueil : étudiants 5€, autres 15€

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  • Invitation à l’inauguration de la Croix de Jeumont (17 septembre)

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    Du site de la Fraternité de Tibériade :

    Invitation à l’inauguration de la Croix de Jeumont

    Le samedi 17 septembre à 16h, le doyen Jules Solot, vicaire épiscopal, célébrera l'Eucharistie et bénira la Croix.

    Quelques témoins partagerons sur l'histoire de la Croix, sa conception, sa mise en œuvre et sa symbolique. Prenez votre parapluie. Pour les plus aînés, prenez une chaise pliante si vous le souhaitez.

    Pour nous rejoindre, deux possibilités :

    Depuis Wellin :

    1– Au rond-point de Wellin prendre la direction de Halma,

    2– Au rond-point de Halma, prendre la rue de Dinant (à gauche). Vous passez devant le grand garage Dozot,

    3– Prendre la deuxième petite route à droite.

    Depuis l'autoroute :

    1– Prendre la sortie 23 [Wellin]

    2– Prendre la rue de Dinant en direction de Wellin

    3– Prendre la première petite route à gauche.

    Les voitures seront garées sur l'ancienne route [des jeunes vous guideront]. Les personnes âgées prendront des voitures relais pour arriver au pied de la colline.

    Aider au financement de la croix

  • Saint Guy d'Anderlecht (12 septembre)

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    Lu sur wikipedia :

    Saint Guidon d'Anderlecht (également connu comme Guy d'Anderlecht), né vers 950 à Anderlecht et mort le 1, parfois surnommé « le pauvre d'Anderlecht », fut sacristain à la chapelle Notre-Dame de Laeken. Il devint marchand, puis pèlerin à Rome et à Jérusalem, avant de revenir enseigner dans son Brabant natal. Liturgiquement il est commémoré le .

    Biographie

    Fils de pauvres paysans brabançons Guidon se fait très tôt remarquer pour sa charité chrétienne, si bien qu'à l'âge de 15 ans, on le surnommait déjà « l'ange du village » (d'Anderlecht). Ce village du duché de Brabant se trouvait à quelques kilomètres à l'ouest de la ville de Bruxelles. Anderlecht est aujourd'hui une commune de Bruxelles.

    D'après des récits dont la valeur historique est incertaine, un riche négociant lui propose, un jour, de le prendre à son service l'assurant qu'avec un travail rétribué il lui serait plus facile d'aider les pauvres. Quelques jours plus tard, la cargaison dont Guy avait la responsabilité est perdue lorsque le bateau qui la transportait coule dans la Senne. Son employeur le chasse.

    Guidon part alors pour un long pèlerinage à Rome, puis à Jérusalem. À Rome, il rencontre le doyen du chapitre d'Anderlecht, Wonedulphe (ou Onulphe), qui le supplie de revenir dans son village pour le faire profiter de ses conseils de piété. Ses compagnons de voyage meurent les uns après les autres au cours du voyage de retour. Guy rentre seul en Brabant.

    Le , Guidon meurt de dysenterie à Anderlecht après de longues années d'enseignement.

    Culte et souvenir

    Dans les années qui suivent sa mort des miracles se produisent sur sa tombe. La vénération des fidèles augmente.

    • Guidon a été canonisé le , sous Odon évêque de Cambrai, ceci explique pourquoi on a fêté longtemps la Saint Guidon le 2, mais liturgiquement il est en fait commémoré le . Les reliques de ce saint homme sont conservées dans la basilique Saint-Servais, à Grimbergen, sous l'autel de saint Servais.
    • Guidon est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins, des célibataires3 et des transporteurs de marchandises. On l'invoque également contre la dysenterie.
    • À Anderlecht, la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon perpétue sa mémoire car elle a donné son nom au quartier populaire du centre d'Anderlecht et à la station de métro qui le dessert.

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    1. Le prénom de Guy se transforme parfois en Guidon.
    2.  Histoire de Saint Guidon [archive]
    3.  « Célibataires, il existe un saint pour vous ! » [archive], sur fr.aleteia.org.
  • Liège, 24 septembre : "Canti e sospiri" par l'ensemble vocal Marignan

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    Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’L'ENSEMBLE VOCAL MARIGNAN sous la direction de Joël Hurard présente Canti e sospiri Motets sacrés italiens du 17e siècle Monteverdi, Gabrieli, Gesualdo, Carissimi... Samedi 24 septembre 2022 à 20h À L'église Sainte-Catherine Rue Neuvice 54, 4000 Liège S Réservations 0498 788 637 Entrée: 12 €/ étud. sans emploi: Province deuoge Avec collaboration la Province de Lièqe de enfant: gratuit Service Culture’

  • Nouvelle saison de formation de "Bâtir sa maison sur le roc"

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    Bâtir sa maison sur le roc. Logo

    D'Oriane et Christophe de Hemptinne :

    Chers amis de "Bâtir sa maison sur le roc",
     
    Nous avons le plaisir de vous signaler qu'une nouvelle saison de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc" démarrera d'ici quelques semaines.

    Comme les années précédentes, deux cycles sont prévus en français, à savoir chez Véronique et Christophe Depreter à Rixensart (première séance le samedi 5 novembre 2022) et chez nous à Bruxelles (première séance le samedi 19 novembre 2022). Un cycle "Je huis op de rots bouwen" en néerlandais, chez Geertrui et Jef Segers à Leuven (Heverlee), démarrera le samedi 22 octobre 2022.

    Nous comptons sur vous pour faire la promotion auprès de vos amis et connaissances! Tous les couples sont les bienvenus, fiancés, mariés ou réfléchissant à un engagement. Ils peuvent tous en tirer profit. Mais les inscriptions allant déjà bon train, qu’ils ne tardent pas à se manifester car le nombre de places est limité.

    Pour toutes informations, y compris les dates des séances des cycles de cette nouvelle saison, nous vous renvoyons à notre site www.batirsamaisonsurleroc.be / www.jehuisopderotsbouwen.be.

    Enfin, nous vous invitons à suivre notre page facebook, sur laquelle vous trouverez de nombreuses publications enrichissantes.

     
    Bien cordialement,
     
    Oriane et Christophe de Hemptinne
  • Euthanasie : un "modèle belge" ?

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    A la question  "Le président Macron a affirmé, en avril dernier : « Je suis favorable à ce qu’on évolue vers le modèle belge ». Que peut-on retenir de l’« exemple » des pays qui pratiquent l’euthanasie ?", Henri De Soos, juriste de formation et auteur de L’Impasse de l’euthanasie répond (source) :

    Parler de « modèle », c’est déjà une façon de valoriser une expérience considérée comme très positive. Le lobby pro-euthanasie s’y emploie au quotidien, en maintenant un véritable black-out sur les conséquences négatives à l’étranger. Mais que se passe-t-il réellement dans les pays ayant légalisé l’euthanasie ? Cet inventaire, que j’ai présenté le mieux possible sur 60 pages dans mon livre, met notamment en évidence :

    • la hausse continuelle du nombre d’euthanasies officielles, qui atteint près de 5% des décès aux Pays-Bas (à titre de comparaison, cela correspondrait à plus de 30 000 euthanasies à faire chaque année en France) ;
    • la persistance de très nombreuses euthanasies clandestines, prouvée par plusieurs études scientifiques en Belgique ;
    • l’absence de contrôle réel, les commissions chargées de cette mission se contentant d’une analyse formelle, a posteriori, des déclarations que les médecins veulent bien leur faire pour être « dans les clous » ;
    • des catégories de plus en plus larges de personnes concernées, soit par interprétation plus laxiste de la loi initiale, soit par de nouvelles lois. La liste se rallonge progressivement et en devient impressionnante : personnes avec une maladie grave et incurable, mais qui ne sont pas en fin de vie ; personnes dépressives, ou atteintes d’Alzheimer ; personnes handicapées ; détenus en prison ; mineurs (en Belgique et aux Pays-Bas) ; personnes invoquant une « polypathologie » (plusieurs problèmes de santé, pas forcément graves, liés à la vieillesse) ; et bientôt, personnes de plus de 70 ans simplement « fatiguées de vivre »…

    La Belgique cumule pratiquement toutes les dérives que je viens d’évoquer. Ce prétendu « modèle » se révèle en réalité un contre-exemple à ne surtout pas imiter ! Mais aura-t-on le courage de voir cette réalité ?