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Belgique - Page 50

  • Messe en souvenir du roi Baudouin – 17 septembre à Laeken

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    Messe en souvenir du roi Baudouin – 17 septembre à Laeken

    Église Notre-Dame de Laeken  17 septembre à 11h00

    Comme chaque année, la paroisse Notre-Dame de Laeken souhaite se souvenir du roi Baudouin (7 septembre 1930 – 31 juillet 1993), cinquième roi des Belges, et oncle du roi actuel, Philippe.

    Le samedi 17 septembre 2022, à 11h, nous prierons et célébrerons l’eucharistie en sa mémoire.

    Cette eucharistie sera présidée par Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, avec la participation de l’ensemble vocal « la Chorale du Mardi » sous la direction de Fabrice van de Putte.

    L’abbé Jean-Jacques Sanza, curé, la paroisse et les membres du comité organisateur sont heureux de vous inviter à cette célébration.

    ORGANISATEUR : Comité organisateur de la messe en souvenir du roi Baudouin

  • Nivelles : l'église du Saint-Sépulcre est à vendre

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    Du site tvcom.be :

    Désacralisée, l'église du Saint-Sépulcre à Nivelles est à vendre 

    26 août 2022

    À la demande de l’archevêque de Malines-Bruxelles, le ministre régional des Pouvoirs locaux a signé, début août, un arrêté qui désaffecte l’église du Saint-Sépulcre et Saint-Paul à Nivelles. Elle est fermée depuis 2019 pour raisons de sécurité. Les travaux de rénovation étaient estimés à deux millions d’euros. Trop coûteux pour la Ville et la fabrique d’église. Voilà pourquoi cet édifice a été désacralisé. Cette église, située en plein centre de la cité aclote, est aujourd’hui mise en vente. Elle est estimée 700.000 euros.

    Voilà qui doit bien décevoir les paroissiens qui s'étaient mobilisés pour sauver leur église...

    L'église Notre-Dame du Saint Sépulcre et Saint Paul au Parvis Notre-Dame, 1400 Nivelles, n'est pas à vendre !

  • 34e Journées du Patrimoine en Wallonie à l’église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    Les samedi 10 et dimanche 11 septembre 2022

    Tous les ans, au deuxième week-end de septembre, le public peut découvrir gratuitement le patrimoine wallon et les organisateurs annoncent une nouveauté cette année : c’est tout le patrimoine qui est ouvert, même si un thème reste proposé pour mettre en lumière cette fois les liens entre le patrimoine et l’innovation.

    C’est en ce sens qu’à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy à Liège, les techniques employées à la restauration en cours de ce joyau de l’art néo-classique seront dévoilées au public, mais ce thème ne concerne pas que les techniques innovantes actuelles :  

    Dans la même église du Saint-Sacrement (dimanche à 14h00) M. Julien MaquetConservateur du Trésor de Liège à la cathédrale Saint-Paul et Maître de conférence à l’ULg  illustrera l’efflorescence de l’architecture à Liège au siècle des Lumières  Le conférencier s’attachera plus particulièrement à l’oeuvre de Jacques-Barthélemy Renoz (1729-1786), constructeur habile et fécond auquel on doit, entre autres ouvrages remarquables, l’église du Saint-Sacrement, dite alors des Augustins (1766), celle de Saint André (1772) et un plan d’embellissement de la ville de Liège.

    Suivra une audition musicale (dimanche à 16h00, au programme: Bach, Haendel, Corelli, Mozart) animée par Patrick Wilwerth, orgue, Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen, violons.  La manifestation se conclura par une réception conviviale (entrée libre).

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  • Ce qu'est devenue la référence au catholicisme dans l'enseignement libre

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    Dans un article de Monique Baus publié sur le site de La Libre ce 19 août, on apprend que le réseau libre a redéfini sa référence à la religion catholique. A la question : "Que signifie encore "enseignement catholique" dans un siècle sécularisé?", il est répondu que "La référence au christianisme est clairement assumée et inscrite dans l'évolution d'un monde en crise."

    Ainsi a-t-il fallu choisir entre quatre scénarios :

    D'abord, celui de la sécularisation. "Les écoles catholiques cesseraient alors de se référer exclusivement au christianisme et à l'Évangile et de se dire chrétiennes dans la définition de leur projet, explique Etienne Michel, le directeur général. Nous n'avons pas retenu cette idée. Dans l'acte d'éduquer se joue quelque chose de la transmission d'une culture, dont la religion est une composante."

    Ensuite le scénario de la reconfessionnalisation. Les écoles catholiques se recentreraient alors sur leur identité confessionnelle sans considération pour le pluralisme des publics qui s'y est développé. "Cette option n'est pas compatible avec un enseignement catholique de masse qui est doté d'un statut de service public fonctionnel. Dans la réalité, le risque serait grand que la sélection selon le caractère confessionnel se confonde avec une sélection selon l'origine sociale." Et d'ajouter qu'elle ne correspondrait pas non plus au mode d'organisation de l'enseignement à partir d'associations issues de la société civile devenue largement pluraliste.

    Un troisième scénario consistant à réduire la référence chrétienne à ce que tout le monde peut en accepter en termes de valeurs (respect du prochain, etc.) est écarté aussi "car il conduirait à la banalisation de la référence chrétienne".

    Reste la voie choisie de la recontextualisation ou de la réinterprétation d'une tradition éducative. "La référence à la tradition chrétienne est mobilisée pour contribuer à la formation de l'identité des élèves dans un contexte de pluralité des convictions, pose Étienne Michel. La référence au christianisme n'est pas banalisée, mais assumée explicitement comme une valeur éducative. On n'attend pas de nous que nous encouragions l'utilitarisme, l'individualisme."

    L'école catholique se réfère à ses sources, mais dans un dialogue avec la société contemporaine. Importante précision : "Il s'agit toutefois de s'interdire tout prosélytisme en encourageant la liberté de penser et la capacité à se forger ses propres opinions."

    Autant dire que, dans les écoles du Libre, la référence au catholicisme a déjà bel et bien disparu de la pratique quotidienne et n'est pas près d'y revenir. Ce langage alambiqué dissimule mal la réalité d'un enseignement pluraliste aligné sur les valeurs de la culture ambiante. Si le sel perd de sa saveur... YW

  • Les églises ciblées par des actes de vandalisme

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    De M.P. sur le site de la Dernière Heure :

    L'église de Buissenal vandalisée: un message laissé sur l'autel

    Les cimetières d'Oeudeghien et de Montrœul-au-Bois ont aussi récemment été victimes d'actes malintentionnés.

    16-08-2022
    "Scandaleux", "Quelle tristesse", "Dans quel monde vivons-nous", voilà quelques commentaires que des citoyens n'ont pas hésité à partager sur les réseaux sociaux face à l'acte irrespectueux commis dans la nuit de dimanche à lundi.

    L'église de Buissenal (Frasnes-lez-Anvaing) a effectivement fait l'objet d'acte de vandalisme. Le ou les auteur(s) s'est (se sont) introduit(s) au sein de l'enceinte et a (ont) notamment détruit les vitraux.

    Plus qu'interpellant, un message a été laissé sur l'autel principal à l'aide de bougies: M**** ou encore EVIL qui signifie mauvais, malveillant. Deux stèles funéraires ont également été dégradées dans le cimetière.

    Actuellement, les débris sont toujours visibles et un panneau en bois été placé à l'endroit des vitraux cassés.

    "C'est une honte", indique Carine de Saint-Martin (MR), bourgmestre de l'entité. "Les cimetières d'Oeudeghien et de Montrœul-au-Bois ont aussi récemment été vandalisés. Nous nous demandons si ce n'est (ce ne sont) pas la ou les même(s) personne(s). La commune de Frasnes-lez-Anvaing a porté plainte contre X. Il sera bien entendu difficile d'identifier le ou les auteur(s) sauf si le voisinage a été témoin d'actes malintentionnés. Nous allons nous montrer prudents et renforcer la sécurité auprès des édifices religieux dans l'entité. La police effectue notamment des patrouilles afin de peut-être, tomber sur l' ou les auteur(s)".

  • Communion interdite sur la langue : des fidèles bruxellois s'adressent à Mgr Kockerols

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    Monseigneur,

    Nous, fidèles de communautés et de paroisses bruxelloises différentes, encouragés par nos prêtres, venons respectueusement vous inviter à reconsidérer vos directives quant à la réception de la communion eucharistique, interdite (par vous) sur la langue, pour des raisons sanitaires. Nous sommes d’abord surpris de constater que votre position n’est pas en accord avec celle de la Conférence Episcopale Belge (qui ne l’interdit pas) dont vous êtes pourtant également membre. Ces contradictions confirment à nos yeux la fragilité des arguments respectifs sur le sujet. Pourquoi devrions-nous donc obéir à ceux qui craignent davantage de contamination virale lorsque le corps eucharistique du Christ est déposé directement sur la langue que s’il est d’abord déposé sur la main du communiant qui la prend d’une autre main pour la déposer dans sa bouche ? Aucune étude scientifique ne vient en effet confirmer cette hypothèse.

    Permettez-nous au préalable de confesser qu’il nous est difficile d’imaginer que la mort pourrait être introduite dans nos corps en recevant avec foi, d’une manière ou d’une autre, Celui qui est la Vie par excellence et la donne en surabondance.

    Pour ceux que la crainte de la contamination et de la mort hante, il est utile de rappeler qu’il n’y a actuellement aucune indication permettant d’affirmer la transmision du covid 19 en lien avec la nourriture. (https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/faq.html#How-COVID-19-Spreads). D’autre part, il est avéré que le covid 19 se transmet par voie aérienne et non par la salive (qui contient par ailleurs un antiseptique naturel, le lysozyme qui est employé comme médicament dans la lutte contre le covid 19).

    Par ailleurs, en partant du constat que les mains sont la partie du corps la plus exposée au virus, d’après le Prof. Filippo Maria Boscia, président national des médecins catholiques d’Italie, la distribution de la communion dans la main est moins sûre sur le plan hygiénique que de déposer l’hostie sur la langue (https://www.lafedequotidiana.it/boscia-medici-cattolici-comunione-sulla-mano-piu-contagiosa-di-quella-sulla-lingua/ . Même si les fidèles se désinfectent les mains en entrant dans l’égise, celles-ci peuvent recueillir, entre ce geste et la réception de la communion, bon nombre de virus par leur contact avec le visage, les vêtements, le mobilier, les feuilles de chants…et les mains fraternellement tendues au ‘baiser de paix’ par nos voisins qui auront recueilli d’autres virus de leur côté ! C’est donc dans cette main ‘hydro gelée’, ayant recueilli bien des bactéries et virus au passage, à commencer par tous ceux qui sont « retenus » derrière nos masques, que sera recueilli en toute sécurité et dignité le saint Corps du Christ ? Autre témoignage : la Conférence épiscopale des Etats-Unis avait commandé une étude scientifique indépendante dont il est ressorti qu’il n’était pas démontré que la communion sur la langue présenterait plus de risques que la réception du Corps du Christ dans la main.

    S’il est vrai que la communion dans la bouche comporte un risque lié au contact, toujours possible, avec la langue ou les lèvres du fidèle, cette manière de distribuer la communion évite par contre les risques liés au contact avec les mains des fidèles bien plus « accueillantes » aux virus que la langue pour les raisons dites plus haut. Il est donc très probable que la communion sur la langue soit plus sûre sur le plan sanitaire que la communion qui passe par un dépôt sur une main puis la prise et mise en bouche par l’autre main.

    N’est-il pas l’occasion pour nos évêques de rappeler que la communion sur la langue est la manière habituelle de communier préconisée par l’Eglise même si Paul VI a concédé aux Conférences Episcopales de tolérer la communion dans la main ?

    Et que dire devant la tristesse de ces visages éteints qui s’avancaient masqués et à distance pour recevoir, mains tendues, le Corps eucharistique du Ressuscité, Le recueillir (parfois bien maladroitement, comme pour les personnes avec handicap ou âgées ou atteintes de la maladie de Parkinson) dans la main et l’introduire dans leur bouche en soulevant un masque… chargé de virus (si l’on admet que le masque retient les virus).

    Rien ne garantit donc que vos directives en termes de communion eucharistique soient plus sûres du point de vue sanitaire. Que du contraire. Elles amènent et troublent les fidèles pour qui recevoir le Corps eucharistique du Christ directement sur la langue est la manière qui s’accorde le mieux à cet acte sacré. Elles amènent en outre des divisions et des tensions non seulement entre paroissiens mais chez les prêtres : certains refusent de manière autoritaire de déposer la sainte Hostie sur la langue de qui se présente ainsi, allant jusqu’à forcer de la recueillir dans la main. D’autres ne la refusent nullement à qui le souhaite ainsi. D’autres la donnent « en privé » devant le tabernacle, après la messe. Tous sont tenaillés ou tiraillés par leur vœu d’obéissance. Certains dénoncent un abus de pouvoir de votre part, car vous n’êtes pas institué comme agent sanitaire. Des prêtres rappellent qu’ils ne sont nullement tenus par leur voeux d’obéissance sur ce plan, n’ayant pas fait vœux d’obéir à des agents sanitaires mais à des évêques qui les envoyaient proclamer l’Evangile. Vos pressions pour les contraindre et nous contraindre à poser un « acte de charité » (selon les termes du pape François) et de solidarité en se (nous) laissant injecter un produit expérimental -aux composantes inconnues- les (nous) ont profondément heurtés. Combien regrettent d’avoir obéi aveuglement à vos appels, après avoir enterré de jeunes paroissiens à peine vaccinés, ou ayant souffert eux-mêmes des effets secondaires de ce qui était sensé leur éviter la contamination redoutée, ou constatant leur santé fragilisée depuis lors.

    Pour ces raisons sanitaires et plus spirituelles, et pour permettre aux fidèles de communier librement, de la manière qui leur semble la plus respectueuse de leur foi, pouvons-nous vous inviter à reconsidérer rapidement votre position sur ce sujet délicat ?

    Monseigneur, pouvons-nous vous inviter à déployer vos efforts pour le soin de nos âmes, mais à ne plus vous soucier de notre ‘santé mentale’ comme vous l’évoquez dans les protocoles sanitaires imposés dans nos églises par temps de covid mais à laisser les fidèles prendre soin de leur corps (et de leur santé mentale), comme ils l’entendent et avec les professionnels ad hoc (que ne sont pas plus les politiciens).

    Cet appel se veut d’autant plus déterminé que la crise sanitaire s’annonce sans fin même si les experts les plus angoissés reconnaissent qu’elle est actuellement sans graves conséquences. En ces temps où la santé des corps est devenue un dogme qui supplante celle des âmes et où les profits financiers poussent à des politiques sanitaires insensées, retrouverons-nous un jour la liberté d’exercer librement notre culte spirituel jusque dans la manière dont nous souhaitons communier intimement avec notre Seigneur ? N’est-il pas là, le temps favorable, pour « remettre nos églises au milieu de nos villages » et le Christ au cœur de ce monde angoissé ?

    Concrètement, nous espérons que la messe – et la communion sur la langue- ne sera plus jamais interdite, que nos églises ne se fermeront plus jamais en temps d’épidémie, que leurs portes seront plus largement ouvertes pour appeler le secours, la protection et la miséricorde de Celui qui seul tient la clé de nos vies entre ses mains : « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » Mtt 6,27.

    Que Dieu vous éclaire afin que chacune de vos décisions servent le bien des âmes.

    Nous vous confions à sa bienveillance.

    Cette lettre ouverte est le fruit d’échanges de paroissiens (et de prêtres) de divers clochers bruxellois. Ils souhaitent ne pas s’identifier car il sera vite fait de les stigmatiser (« ce sont des tradis », des «  chrétiens de droite », etc) et dans l’Eglise actuelle de la synodalité, on sait le sort qui leur est réservé…

  • Le pape François a donné sa bénédiction à l’évêque de Liège

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    Lu sur « Cathobel » , site web des diocèses francophones de Belgique (Publié le 28 juillet 2022 par Redaction - Modifié le 29 juillet 2022 -  3 minutes) :

    « Lundi 4 juillet , le pape François a reçu Mgr Jean-Pierre Delville. Lors de cette audience privée, l’évêque de Liège a réédité son invitation au Pape à se rendre en pèlerinage à Banneux. Il lui a aussi présenté divers documents produits par son diocèse et par la Conférence épiscopale belge. Le Pape les a tous approuvés.

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    Mgr Delville sort de son sac à dos les documents qu’il va présenter au Pape © Vatican Media

    « C’est avec quelques semaines de délai que l’évêché de Liège annonce cette entrevue personnelle que le pape François a accordé à Mgr Delville, le lundi 4 juillet.

    L’évêque de Liège a profité de cette entrevue pour présenter à l’évêque de Rome quelques documents récents du diocèse de Liège : l’Annuaire diocésain, le Directoire des curés, les éléments du Pontificale romanum de 1595-1962 sur le diaconat des femmes, la synthèse diocésaine de la démarche sur la synodalité, les lignes directrices du vicariat pour l’accompagnement des prêtres et des autres acteurs pastoraux. Plus sensible: il lui a aussi présenté les documents du service diocésain des couples et des familles sur la préparation au mariage et sur l’accueil des couples homosexuels. Début 2021, le diocèse a en effet réalisé une brochure (disponible sur demande) concernant ce sujet délicat. Enfin, il lui a fait part de l’appel adressé, fin mai, par les évêques de Belgique intitulé « N’oublions pas les sans-papiers ».

    « Le pape a appuyé sans réserve ces documents et ces initiatives », souligne l’évêché de Liège. « Il a approuvé la dimension missionnaire présente dans la pastorale des périphéries, dans l’engagement social, catéchétique ou écologique. »

    Mgr Delville a également offert un cadeau au Pape: il s’agit d’une statue artisanale en céramique représentant Notre-Dame de Banneux et réalisée par les bénédictines de Liège. Dans la foulée, il lui a redit qu’il serait heureux de l’accueillir en pèlerinage, à la Vierge des pauvres.

    Fin août, le cardinal Jozef De Kesel est attendu à Rome, en vue de participer au consistoire au cours duquel de nouveaux cardinaux seront créés. Une réunion se tiendra également à ce moment-là, consacrée à la nouvelle Constitution apostolique sur la Curie romaine, Praedicate Evangelium.

    Enfin, après avoir été reportée à plusieurs reprises, la visite ad limina des évêques de Belgique est attendue pour le mois de novembre. »

    Ref. Texte : Service de Presse et Communication de l’Evêché de Liège / Titre : CathoBel
    Images : Vatican Media

    Plusieurs sièges épiscopaux belges, dont le siège archi-épiscopal, sont actuellement en jeu : la smumafa bianca des nominations: plausible avant la fin de l’année ? JPSC.

  • Quand Wallonie rime avec ignominie

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    Quand la Région wallonne fait de l'avortement un droit fondamental et se croit autorisée à faire la leçon aux Etats-Unis d'Amérique en déniant aux Etats qui les constituent le droit de protéger démocratiquement la vie des enfants à naître... Décidément, la pratique de l'avortement inscrite dans nos législations est bien le signe de la Bête immonde qui fait de nos Etats des entités complices du Mal, dressées contre la Loi divine.

    Lu sur le site de la Libre :

    Fêtes de Wallonie: Elio Di Rupo a annoncé au gouverneur de Louisiane, initialement invité d'honneur, qu'il n'était plus le bienvenu

    Contrairement à ce qui était prévu, l'État américain de Louisiane ne sera pas l'invité d'honneur des Fêtes de Wallonie en septembre, a annoncé samedi Elio Di Rupo sur RTL INFO.

    16-07-2022

    Le ministre-président wallon a signifié au gouverneur de Louisiane qu'il n'était plus le bienvenu, à la suite de la décision de cet État d'interdire l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Le choix de la Louisiane était celui de 2020, mais il n'avait pu se concrétiser en raison de la crise sanitaire. Or le 24 juin dernier, dans une volte-face historique, la très conservatrice Cour suprême des États-Unis a enterré un arrêt qui, depuis près d'un demi-siècle, garantissait le droit des Américaines à avorter. Pour l'instant, sept États américains bannissent totalement les IVG. Des batailles légales retardent l'échéance en Louisiane notamment, mais, à terme, l'accès à l'avortement devrait disparaître dans la moitié du pays.

    Pour Elio Di Rupo (PS), "il est inconcevable pour la Wallonie d'accorder le titre d'invité d'honneur à un État qui ne respecte pas ce que nous considérons comme loi fondamental (sic). Et l'IVG est un droit fondamental !"

    "Chaque femme doit pouvoir disposer librement de son corps sans risque d'être poursuivie pénalement. Avec l'abolition du droit à l'avortement aux États-Unis, de nombreuses femmes vont se retrouver dans des situations de détresse. Elles seront obligées de mener à terme leur grossesse non désirée ou pire mener à terme des grossesses qui sont le fruit d'un viol ou d'un inceste. La révocation du droit à l'IVG par la Cour suprême américaine est un véritable scandale pour nos démocraties occidentales. Ceci est à l'opposé des valeurs défendues par la Wallonie", a commenté le ministre-président wallon auprès de la chaîne privée.

    Aucune décision n'a été prise à ce stade sur le choix éventuel d'un nouvel invité d'honneur, indiquait-on cabinet Di Rupo.

  • Notre-Dame d'Avioth : une merveille à découvrir aux portes de la Lorraine belge

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    Du site de l'émission "Le Jour du Seigneur" :

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    cliquer sur l'image pour accéder à la video

    "L’église d’Avioth sort tout droit du Moyen Âge. Ni les guerres ni les révolutions n’ont eu de prise sur elle. Elle est joyeuse et modeste comme on aime à se représenter la Vierge qu’elle célèbre. Elle est simplement ce qu’elle est, un sanctuaire pour les gens d’ici et que les gens d’ici ont construit de leurs mains et de leurs deniers, y mettant toutes les fleurs de leur campagne."

  • Ils se sont dit oui à l'église...

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    Lu sur le site de la Dernière Heure () :

    Liège : Luca et Jordan se sont dits "oui" à l'église !

    Germain Dufour a accepté de marier religieusement les amoureux

    7 juillet 2022

    En franchissant le cap du mariage, Luca et Jordan posaient d'abord un acte d'amour et de foi. "Nous avons décidé de nous marier, d'unir nos deux familles et notre amour. Et il était important de sceller cet amour par un engagement et d'avoir une cérémonie religieuse pour donner une dimension spirituelle à notre union."

    Changer les mentalités

    Mais derrière cette cérémonie qui s'est tenue à l'Eglise Saint-Servais à Liège, il y avait aussi une dimension militante. "Les mariages homosexuels sont rares dans nos églises et nous le déplorons. En Wallonie il n'y a que cinq prêtres qui acceptent d'unir les couples de même sexe. Pour se marier dans une église, il faut être hétéro, pas divorcé et tiré à quatre épingles… Les réactions que provoque notre mariage ne viennent pas de la population mais surtout de l'Eglise catholique de Belgique, réputée conservatrice (?!). C'est en préparant ce genre de cérémonie que nous avons le plus souvent été confrontés à l'homophobie de nos institutions !", explique le couple.

    "Nous ne voulons pas nous faire les ambassadeurs d’une communauté, mais nous avons envie de souligner l’importance pour notre société de célébrer l’amour avec un grand A. Que nos instances religieuses prennent conscience que nous existons, nous les couples homosexuels !"

    Le frère Germain Dufour peut-il continuer, pour la énième fois, à officier de cette façon, en contradiction avec l'enseignement de l'Eglise, sans blâmes ni sanctions ? Les personnes qui ont assisté à cette cérémonie n'ont-elles pas le droit d'être détrompées étant donné qu'il n'y a pas eu, dans ces circonstances, de célébration sacramentelle valide ? On peut espérer que les autorités diocésaines compétentes interviendront de façon adéquate.

    Lire également :

    Les prêtres de l’Église catholique ne peuvent pas bénir les unions entre personnes de même sexe

  • L’Eglise catholique poursuit le chemin « synodal » tracé vers ses états généraux de 2023 : où est la foi dans tout cela ?

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    L’enthousiasme ne semble pas vraiment à l’ordre du jour des cahiers de doléances transmis à Rome. Lu, entre autres, dans « La Libre Belgique », sous la signature de Bosco d’Otreppe, responsable des pages « Débats » :

    « De nombreux croyants se disent perdus face à leurs contemporains

    Le Pape a invité les catholiques à penser l’Église de demain à l’occasion d’une réflexion mondiale. Beaucoup de Belges aiment leur Église, mais déplorent qu’elle soit “formaliste et éloignée de la vie des gens”. Si la gouvernance de l’Église sera discutée,  François ne pourra pas répondre à toutes les demandes “du terrain”.

    Deux éléments sont assez marquants dans la synthèse belge qui sera transmise à Rome.

    Avant tout, les catholiques semblent perdus. Ils reconnaissent ne pas avoir "la compréhension, le langage, la formation ou la foi nécessaires pour entrer en dialogue avec les autres". "Dans les écoles, l'annonce est difficile […]. Dans le contexte paroissial, nous ne savons pas comment nous adresser aux personnes qui ne font pas partie de notre propre cercle." De tels constats ont été très régulièrement entendus.

    À cela s’ajoute une difficulté de taille pour les catholiques : pour la première fois depuis le IVe siècle, leur confession est minoritaire au sein de la société nord-occidentale. L’Église doit donc trouver une nouvelle posture. Entre deux extrêmes (le repli identitaire ou la "dilution" dans l’esprit du temps), la voie est difficile à trouver, et cela crée de nombreux remous et de doutes au sein d’une Église qui est elle-même marquée par la crise des institutions. Il n’y a pas d’impasse : des initiatives discrètes naissent ou poursuivent leur chemin dans les paroisses, dans des communautés, et cherchent à articuler le soin aux autres et un véritable enracinement dans la vie de prière. Mais cette question de la posture que l’Église doit adopter dans le monde contemporain hante les catholiques et le synode en a porté le témoignage.

    Le souhait d’une réforme de structure

    Deuxièmement, on remarque que les participants au synode n’ont pas évoqué en premier lieu la dimension spirituelle de l’institution, ni même la manière dont elle peut les aider à creuser leur vie de prière et de foi.

    Bien entendu, l'objectif du synode était de discuter de l'organisation de l'Église. De surcroît, on lit que les jeunes sont en attente de "témoins", que les célébrations doivent être davantage soignées et que certains souhaitent trouver de nouveaux lieux "pour vivre des expériences de foi". La dimension spirituelle ne fut donc pas absente des discussions.

    Néanmoins, ce thème de la spiritualité et de la prière demeure peu présent quand sont abordées les questions de fond : l'essentiel des attentes exprimées est que l'Église s'adapte et rejoigne chacun dans son vécu, sans morale, ni condamnation. Comme si elle devait moins "montrer les chemins du Ciel" que se pencher avant tout sur chacun, là où il en est.

    C’est un fait à considérer avec prudence, et qui mériterait d’être étudié. Sans doute correspond-il à une évolution interne à l’Église, tout autant qu’à une évolution sociétale.

    Il y a encore 60 ans, en effet, l’Église insistait sur ce qu’elle appelait "les fins dernières". Le catholique devait conformer sa vie en fonction du paradis qui lui était promis. Depuis quelques décennies, le ton a changé : l’Église encourage non plus tant le chrétien à rejoindre l’éternité qu’à faire advenir le "Royaume de Dieu" ici et maintenant, par des actes concrets. Le catholique doit donc œuvrer dans l’aujourd’hui, panser les plaies, accueillir et réconforter.

    Les deux appels se sont toujours conjugués, l’un fut toujours lié à l’autre, mais la tendance est celle-là. L’Église (qui ne se définit plus comme l’unique voie d’accès au "Salut") cherche donc avant tout à accompagner chacun ici-bas, dans ses pérégrinations et dans sa recherche du bien-être au cœur de son quotidien. D’où la volonté première qu’elle s’adapte à son siècle.

    Dans le même temps, la société est devenue plus individuelle. La soif de spiritualité n’a pas disparu, mais chacun désire tracer son chemin personnel ; on ne conçoit plus que ce soit une institution qui le balise, note Stanislas Deprez qui a porté le synode dans le diocèse de Tournai. Ceci explique sans doute pourquoi les catholiques attendent avant tout l’Église sur le terrain du social.

    "La société est plus individualiste, regrette plus sévèrement une chrétienne engagée. Dans ce synode, chacun a donc rêvé l'Église à partir de lui-même, ses désirs et ses attentes. S'est-on vraiment demandé : que Dieu souhaite-t-il pour son Église ? Le sens de la transcendance disparaît, même chez les catholiques."

    Ces questionnements sur ce que doit être l'Église et sur ce qu'elle peut offrir sont la meilleure preuve que le synode est utile, notent beaucoup d’observateurs » conclut poliment « La Libre ».

    Ref. « De nombreux croyants se disent perdus face à leurs contemporains

    JPSC

  • Le maigre résultat de la consultation synodale en Belgique

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    Anne-Françoise de Beaudrap, sur cathobel.be, rend compte des résultats de la consultation synodale organisée par les diocèses belges. Une bien piètre moisson récoltée auprès de personnes dont la représentativité s'avère douteuse et organisée dans des structures qui s'apparentent à des soviets d'Eglise peuplés d'apparatchiks sur le déclin... :

    L’Eglise de Belgique publie ce jour la synthèse nationale du processus synodal

    Après les diocèses, c’est à l’échelle interdiocésaine que les réponses au synode ont été synthétisées. « Il y a du beau dans l’Eglise », mais aussi des défis à relever!

    Comme tant d’autres, une paroisse du Hainaut a pris le temps de répondre aux questions du pape François (c) Diocèse de Tournai

    De 2.000 à 4.000 personnes ont participé au synode sur la synodalité selon les diocèses, relève la synthèse nationale communiquée ce jour. « On sent qu’il se passe quelque chose, qu’un nouvel équilibre se cherche« , indique le communiqué. Même les personnes qui avaient « un jugement très négatif sur le synode » ont répondu aux questions, ce qui est « apprécié ». La synthèse fait état de la méthode utilisée pour consulter le plus largement possible. Au passage, ce synode voulu par François a permis de belles rencontres interconvictionnelles, soulignant « les attentes […] d’une Eglise qui se laisse interpeller par les autres confessions et religions« .

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