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Belgique - Page 45

  • Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

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    Lu sur le site web "

    Mukwege SONGBI2QVZFDVF7AQMVN7VVEEE-690x450.jpgLa Libre Afrique" ce 18 octobre 2022 :

    « Vous avez des outils diplomatiques, économiques et militaires qui peuvent arrêter cette souffrance ». Le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, a plaidé mercredi devant la commission des Relations extérieures de la Chambre pour que la Belgique fasse des propositions au niveau international, tant au sein de l’UE que de l’ONU, afin de faire cesser la guerre qui endeuille l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) depuis 25 ans. Il a appelé la Belgique à soutenir la mise en place d’un tribunal pénal international. Le Prix Nobel de la Paix a ainsi appelé à lutter contre « la culture de l’impunité », encourageant la Belgique à mettre en place une conférence internationale en faveur de la mise en place d’une « justice transitionnelle », évoquant le « droit des Congolais à la justice, la vérité et la garantie de non-répétition des atrocités commises ces 25 dernières années et qui se poursuivent aujourd’hui. » À ce titre, le Dr Mukwege a dit encourager la résolution déposée par Ecolo-Groen visant à demander un tribunal pénal spécial pour poursuivre les crimes contre l’humanité.

    « J’invite aussi les députés à soutenir l’initiative des députés de la RDC visant à identifier et sécuriser les sites des massacres afin que des équipes d’enquêteurs internationaux soient déployés pour exhumer nombreuses fosses communes et prélever les éléments de preuves de crime de guerre, de crime contre l’humanité, voire de crime de génocide », a-t-il ajouté.

    Prenant au mot le discours prononcé en septembre par le Premier ministre Alexander De Croo devant l’assemblée générale des Nations unies, le gynécologue et militant des droits humains a aussi appelé à « repenser la mission des Nations Unies » (Monusco) sur place. À ses yeux, celle-ci devrait se concentrer à aider la RDC à réformer son armée afin qu’elle puisse assurer la sécurité des biens et des personnes.

    Le Dr Mukwege a également appelé à « appuyer notre gouvernement en vue d’une une bonne gouvernance du secteur minier. « Le pourrissement de la situation s’explique par le fait que l’on ne s’est jamais attaqué aux causes structurelles : l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles. » « Les directives sur le devoir de diligence, la traçabilité, la certification des diamants sont des initiatives vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes. Ces textes ne sont pas contraignants à tous les maillons de la chaîne », a-t-il relevé, citant le cas de la Chine.

    Enfin, le gynécologue a appelé la communauté internationale à soutenir « un processus électoral digne d’une démocratie » en RDC. Il a aussi plaidé pour l’isolement diplomatique du Rwanda. Selon lui, il existe une « similarité entre l’agression russe en Ukraine et l’agression rwandaise en RDC. »

    Denis Mukwege a dénoncé le manque d’intérêt « politique, humanitaire et médiatique » à propos de ce conflit. Il faut « mettre fin à l’indignation sélective et à la politique du double standard qui mine la crédibilité et la force du droit international. »

    Réf. Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

  • Pourquoi le Père Abbé de Maredsous porte - parfois - le col romain

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    Le Père Abbé de Maredsous (Bernard Lorent) :

    Pourquoi porter l'habit ?

    "Je ne le porte pas toujours. Mais parfois il est important de s'afficher. Je pense qu'aujourd'hui, nous devons manifester notre présence, même discrètement. Ici, à l'abbaye, j'aime le revêtir. En ville, je suis 'en civil'. Parfois, je porte le col romain. Je me souviens d'une conversation, dans un train, avec un mannequin qui travaillait pour Karl Lagerfeld : nous avons parlé pendant tout le voyage. Si j'avais été en col roulé, j'aurais lu mon journal, lui, le sien. En 1982, quand je suis entré, on nous disait : N'agressez pas les gens en vous habillant en prêtre.' Il fallait se fondre. Après Vatican II, certains voulaient une Église plus enfouie, plus discrète. Mais quand on se cache, finalement, on ne vous voit plus…"

    https://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/2022/10/16/maredsous-les-150-ans-dune-abbaye-FVSVFICKGZCURLYPIH6J6SXLLQ/

  • Philo à Bruxelles - Saison 2022/2023 : Promenades philosophiques au cœur des vertus

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    Philosophie à Bruxelles à la Grand-Place

    Stéphane Mercier nous présente le nouveau cycle 2022-2023

    Video de présentation : saison 2022-2023

    Voici le programme des 9 conférences :

    ­C’était, dit-on, l’habitude d’Aristote d’enseigner la philosophie en se promenant, ou de dispenser ses leçons dans un lieu désigné pour la promenade, et c’est à ce type de promenades philosophiques que nous vous convions pour la saison 2022/2023 de Philo à Bruxelles.

    Des promenades, donc, pour l’esprit, car vous pourrez les suivre en demeurant assis, à moins que vous ne préfériez les écouter en replay en vous promenant véritablement, pour un bénéfice double du corps et de l’esprit !

    Nous vous proposons, cette année, neuf conférences sur des sujets qui tendent ensemble à explorer les conditions d’un agir vertueux animé par l’amour de la sagesse.

    Nous commencerons, dans la première conférence de ce cycle, par porter un regard sur la pensée contemporaine, pour découvrir l’imprégnation kantienne de nos esprits. Oui, nous sommes tributaires de Kant, et c’est chez Kant qu’il faut aller chercher non la source unique, mais l’une des racines de l’agnosticisme contemporain. Prendre la mesure du mal, c’est en même temps éprouver le besoin du remède, de sorte que ce diagnostic porté sur l’agnosticisme hérité de Kant, nous invitera, une fois encore, à renouer avec saint Thomas d’Aquin.

    À ce premier exposé succédera une deuxième conférence, où saint Thomas viendra couronner une antique réflexion du monde grec sur les vertus cardinales. Après avoir parlé, l’an dernier, des péchés capitaux, il n’est en effet pas inutile de déployer l’histoire des vertus qui structurent une vie équilibrée et aussi humainement réussie que peut l’escompter la nature.

    Cette centralité de la vertu nous suggérera la matière d’une troisième conférence : si la vertu est au cœur de la philosophie, c’est que la théorie n’est pas et ne doit surtout pas être déconnectée de la pratique. Le fossé entre théorie et pratique n’a pas cessé de s’approfondir depuis des siècles alors que la pensée grecque non seulement envisageait la philosophie dans sa dimension spéculative, mais considérait aussi la grave nécessité de traduire dans la pratique son enseignement. Cette idée d’une philosophie comme mode de vie est également au cœur de ce que l’on peut désigner, à l’autre extrémité du continent eurasiatique, comme la pédagogie morale inscrite au cœur de la tradition confucianiste. Cette troisième conférence proposera donc de croiser les perspectives entre Occident et Orient lointaine.

    L’idée tellement grecque d’une philosophie conçue comme mode de vie orienté vers l’acquisition de la sagesse permet de mieux comprendre, comme nous le ferons dans une quatrième conférence, pourquoi ceux qu’on a appelés les Pères apologistes, ces écrivains chrétiens du deuxième siècle, se sont efforcés de montrer et de démontrer que le christianisme, loin d’être imputable au dérèglement d’un quarteron de forcenés factieux, réalisait supérieurement l’objectif de la philosophie comme amour de la sagesse : au lieu d’une sagesse humaine, trop humaine, le christianisme est en effet l’amour de la Sagesse éternelle, de Dieu lui-même, maître et origine de toute chose.

    Parmi les philosophies antiques qui connaîtront une fortune remarquable en régime chrétien, une en particulier met l’accent sur la pratique : c’est le stoïcisme. La cinquième conférence nous permettra de suivre les étapes de cette intégration de la pensée et de la discipline stoïciennes dans le monde chrétien depuis la fin de l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne.

    La conscience occidentale, au milieu du dix-septième siècle, est revenu quelque peu de sa fascination pour l’antique philosophie, pour se montrer volontiers sceptique. C’est à l’aspect le plus stimulant de ce recul, de cette prise de distance, que sera consacrée la sixième conférence. Suivant le mot de Pascal : « se moquer de la philosophie, c’est vraiment philosopher » : nous parlerons de la place de l’humour, du rire ou du sourire, et certainement de la détente en philosophie.

    Dans la septième conférence, nous aborderons le problème du mal chez saint Augustin en particulier, mais, renouvelant la perspective comparatiste qui nous avait servi dans la troisième conférence, nous ferons le lien entre Augustin et Xunzi, l’un des plus remarquables et des principaux représentants de l’antique pensée confucianiste. Lui aussi, soucieux d’affronter la question du mal dans une perspective certes très différente certes de la perspective occidentale, jette sur elle un éclairage bien digne d’intérêt.

    S’agissant d’un problème de première importance, le mal nous occupera encore dans la huitième conférence, où cette fois nous verrons comment la Révélation de l’Ancien Testament, et du livre de Job en particulier, s’intègre au contexte culturel du Proche-Orient ancien pour en dépasser les antiques perspectives comme plus tard la pensée chrétienne sera le levain dans la pâte culturelle du monde gréco-romain.

    La philosophie, la pensée, la Révélation : autant d’événements qui se produisent dans le temps et nous invitent à réfléchir sur la nature du temps. Nous reviendrons à saint Augustin pour nous servir de guide dans la neuvième conférence, la dernière de ce cycle : qu’est-ce que le temps ? le temps de l’homme et celui des hommes, le temps de mon histoire personnelle, et celui de l’Histoire avec une majuscule. Les vicissitudes du temps, son passage et les modalités de son déroulement nous invitent à voir dans le temps un tremplin vers l’éternité, à suspendre le cours du temps au présent éternel et immuable de Dieu. Et cette suspension du temps nous signifiera opportunément qu’il est temps, avec cet exposé, d’achever la promenade de ce cycle pour l’année 2022-2023.

    Au plaisir de vous retrouver le mardi 18 octobre, à 19 h 30 pour entreprendre la première de ces promenades philosophiques !

    Regarder la courte vidéo de présentation­

    Retrouvons-nous le mardi prochain,
    18 octobre, à 19 h 30, pour la
    Conférence de rentrée avec Stéphane Mercier sur le thème

    Kant, marâtre de l’agnosticisme contemporain.

    Adresse
    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

    ­­­Je m’inscris­­

    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    ­Kant, marâtre de l’agnosticisme contemporain­­­

    Kant, marâtre de l’agnosticisme contemporain

    ou : Comment conserver la santé mentale avec une belle-mère métaphorique, mais néanmoins encombrante ?

    De quoi sera-t-il question ? D’un sujet grave et sérieux, pour commencer, et strictement philosophique celui-là.

    Qui d’entre nous a lu Kant ? Moi certes un peu, quand je le devais et que je parvenais à garder les yeux ouverts devant le dénuement glacé et l’accablante technicité de sa prose, que j’avoue cependant ne connaître que par traduction interposée. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir lu Kant pour être kantien : ce sera le sujet de notre première conférence. Pour le dire d’un mot, Kant est la marâtre de l’agnosticisme contemporain, l’éminence grise qui, en coulisses, rend compte d’un état d’esprit largement répandu chez nous, Occidentaux, qui, à cause de Kant, nous sommes si universellement murés dans un scepticisme qui ne nous empêche pas de dogmatiser.

    De Dieu, diront en effet beaucoup de nos contemporains avec l’aplomb de ceux qui détiennent un savoir certain, de Dieu nous ne pouvons pas dire s’il est ou s’il n’est pas. Dogmatisme et scepticisme. S’agit-il de deux postures contradictoires ? Pas du tout : nous verrons, en effet, comment la pensée de Kant explique la catastrophe agnostique contemporaine. Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir ; et nous sommes, nous, beaucoup plus kantiens que nous ne l’imaginons. Heureusement, on peut sortir de l’impasse kantienne par le haut, en particulier avec l’aide de saint Thomas : le Docteur d’Aquin, le « génie intelligent » (pour reprendre l’expression du P. dominicain Charles-Damien Boulogne), nous prescrira le remède qui nous permettra de ne pas étouffer en demeurant confinés avec l’envahissante marâtre de Königsberg.

    Quand ?       Mardi 18 octobre à 19 h 30

    ?            À la Bécasse Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles Salle à l’étage

    Séance de questions & réponses à la fin de la conférence, sur place. Pour les téléspectateurs, envoyez vos questions par chat, en direct sur YouTube ou par SMS, Telegram, Signal, emailformulaire de contact etc.)

    Mardi 15 novembre : Petite histoire des vertus cardinales, de Platon à saint Thomas.

    Mardi 13 décembre : Progrès spirituel et discipline de vie en Orient et en Occident : perspectives croisées.

    Agenda - Philo à Bruxelles

  • Belgique : retour sur l'euthanasie de la jeune Shanti

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    De Stefano Chiappalone sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    L'euthanasie de l'espoir : le "cas Shanti" révèle l'abîme des droits civils

    11-10-2022

    Après avoir survécu à une attaque terroriste de l'organisation Etat islamique, Shanti De Corte, une Flamande de 23 ans, a été traumatisée au point de demander l'euthanasie, avec le consentement de ses parents. Il y avait des alternatives, selon un neurologue. Mais sans perspective de vie après la mort, on finit par rejeter la réalité, également constituée de drames, et par s'échapper par tous les moyens, y compris la mort.

    Le 7 mai, Shanti De Corte, une jeune Flamande de 23 ans, est décédée par euthanasie, entourée de ses parents qui ont suivi son choix. La nouvelle s'est répandue ces jours-ci, alors que même la Cour européenne des droits de l'homme, qui a approuvé l'euthanasie pour les personnes dépressives, a dû déplorer le laxisme de la Belgique en matière de contrôle a posteriori des procédures d'euthanasie et les conflits d'intérêts entre ceux qui devraient contrôler et les militants de la "mort douce".

    Shanti a demandé à mourir non pas à cause d'une maladie physique incurable, mais à cause d'un mal plus caché qui la rongeait de l'intérieur, qui a éclaté après le tragique attentat d'Isis à l'aéroport de Bruxelles le 22 mars 2016, dans lequel elle a également perdu des camarades de classe, en plus du choc de l'événement lui-même. La jeune fille avait survécu, mais - déjà éprouvée par des problèmes antérieurs, eux aussi de nature psychologique - elle n'avait pas pu se remettre depuis.

    Depuis, Shanti a vécu un calvaire de six ans, comprenant des hospitalisations, des médicaments et même une tentative de viol à l'hôpital. En 2020, elle a tenté de mettre fin à ses jours. Elle se sentait "comme un fantôme qui ne peut plus rien ressentir". Sa mère a raconté que c'était "une bataille qu'elle ne pouvait pas gagner". Elle était tellement limitée par la peur qu'elle ne pouvait plus faire ce qu'elle voulait. Elle vivait dans une peur constante et avait complètement perdu son sentiment de sécurité. Chaque fois que Shanti sortait, elle était toujours sur le qui-vive. Ne suis-je pas en danger ? Est-ce que quelque chose pourrait arriver ?".

    Jusqu'à la décision extrême : "Après une grave tentative de suicide, elle s'était retrouvée aux urgences. C'était la première fois qu'elle me demandait : "Pourquoi je ne peux pas mourir ?". Sa mère a répondu qu'elle ne voulait pas la perdre mais qu'elle comprenait en quelque sorte sa demande. Être là et la soutenir "est la seule chose que vous pouvez faire en tant que mère", a-t-elle confié, "vous continuez à espérer que ça va marcher, mais en même temps, j'ai senti dès le début que c'est ce qu'elle voulait vraiment". Enfin, la décision de Shanti était aussi la sienne : "J'ai réalisé que Shanti devrait passer ses dernières années à survivre, et qu'il n'était pas possible pour elle de continuer à vivre comme ça".

    Une décision prématurée, cependant, selon le neurologue Paul Deltenre, de la clinique Brugmann à Bruxelles, qui a exprimé les préoccupations médicales et éthiques soulevées par cette affaire et, en général, par la loi permissive sur l'euthanasie en Belgique. Alors que la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie s'est retranchée derrière la rectitude formelle, déclarant que "la jeune fille était dans un tel état de souffrance psychique que sa demande était logiquement accordée", selon le neurologue Deltenre, l'affaire n'aurait pas dû être poursuivie, car ce n'était de loin pas la seule solution. Sur son rapport, la justice anversoise a ouvert une enquête.

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  • Le discours du pape aux jeunes catholiques belges reçus en audience le 10 octobre 2022

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    Le Pape François a reçu en audience près de 300 jeunes catholiques Belges en salle Clémentine du Palais apostolique, lundi 10 octobre. Dans le sillage de son exhortation apostolique post-synodale aux jeunes, Christus Vivit, parue en mars 2019, le Souverain pontife a exhorté la jeunesse catholique belge à ne pas craindre la vulnérabilité et à être porteurs de joie et d’Évangile, dans un contexte de sécularisation croissante. (vaticannews.va)

    DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS AUX JEUNES CATHOLIQUES DE BELGIQUE

    source 

    Chers amis,

    je suis très heureux de vous accueillir et de vous rencontrer. Je vous salue avec affection et, à travers vous, j’exprime ma proximité spirituelle aux jeunes engagés dans leurs communautés chrétiennes et leurs paroisses de Belgique.

    J’admire l’audace de votre foi, votre engagement et votre témoignage chrétien dans une société qui, nous le savons, est de plus en plus sécularisée. Comme c’est beau de voir des jeunes de votre âge prêts à se dépenser dans des projets d’évangélisation et à vivre le message évangélique au milieu de vos occupations quotidiennes. Vous êtes non seulement l’avenir de l’Église, non, non pas seulement ça, mais surtout et surtout le présent, car elle a besoin de vous, parce que l’Église est jeune : elle a besoin de votre générosité, de votre joie, de votre volonté de construire un monde différent imprégné de valeurs de fraternité, de paix, de réconciliation et d’ouverture.

    Vous faites l’expérience de la joie, de l’enthousiasme mais parfois aussi de la peur, de difficultés, de blessures, de confrontation à ses limites, de remises en cause. N’aie pas peur des crises, car les crises nous font grandir. Ils te mettent devant diverses situations et tu dois aller de l’avant et résoudre des problèmes. Ne confonds pas crise et conflit : le conflit te ferme, la crise te fait grandir. C’est pourquoi votre relation avec le Christ doit être solide. Il est l’Ami fidèle qui ne déçoit jamais. La rencontre avec Jésus vous permet de porter un regard neuf sur vos situations, de trouver des réponses à vos questions, de vous découvrir capables de prendre des responsabilités, d’avancer dans la vie et de consolider votre foi par un échange réciproque sur vos convictions. Aussi, n’ayez pas peur d’accepter votre vulnérabilité, votre faiblesse, et cela, le faire avec humilité : “ce sont mes limites, mais allons de l’avant”. “Père, je suis un névrosé, ou je suis une névrosée...”. Réjouis-toi d’être névrosée et avance, sans crainte. Vous n’avez pas besoin d’être des super héros mais plutôt de personnes sincères, vraies et libres dont les autres ont besoin.

    Comme ambassadeurs de la jeunesse belge pour les préparatifs des Journées Mondiales de la jeunesse au Portugal en 2023, je vous invite à cultiver la proximité à tous les jeunes, particulièrement à ceux qui vivent dans des situations précaires, aux jeunes migrants et réfugiés, aux jeunes de la rue, sans oublier les autres, surtout ceux qui font l’expérience d’une vie de solitude et de tristesse.

    Je sais que vous avez soif d’une Église vraie et authentique constituée d’hommes et de femmes ayant une foi vivante et contagieuse. Alors posez-vous la question : qu’est-ce que j’apporte personnellement à cette fin, quelle est ma contribution pour une communauté chrétienne joyeuse ? La joie doit toujours être là, parce que, vous savez, les chrétiens avec des visages de funérailles ne vivent pas, ils ne sont pas chrétiens. Si tu es chrétien, tu auras la joie.

    Cher jeune, une chose très importante : laisse-toi éclairer par les conseils et le témoignage des anciens. En effet, « là où les jeunes parlent avec les personnes âgées, il y a un avenir ; si ce dialogue n’existe pas entre les personnes âgées et les jeunes, l’avenir ne s’entrevoit pas clairement » (Audience générale, 17 août 2022). Dialoguer avec les racines, avec les personnes âgées, avec ceux qui nous ont précédés, et nous, aller de l’avant. C’est en grandissant sous le regard bienveillant et attentionné des anciens que nous nous forgeons une personnalité solide pour les luttes quotidiennes et, de plus, ils nous transmettent la foi et leurs convictions religieuses. Chers jeunes, l’une de ses luttes est celle pour la paix. Vous le savez bien, nous vivons des moments difficiles avec notre humanité qui est en grand péril.  Nous sommes en grave péril. Alors vivez-la autour de vous et en vous. Soyez donc des ambassadeurs de la paix pour que notre monde redécouvre la beauté de l’amour, du vivre ensemble, de la fraternité, de la solidarité. Je te rappelle que ta vie « est un engagement concret, à partir de la foi, pour la construction d’une société nouvelle, elle consiste à vivre au milieu du monde et de la société, pour faire grandir la paix, la cohabitation, la justice, les droits humains, la miséricorde, et étendre ainsi le Règne de Dieu dans le monde » (Christus vivit, n. 168).

    Face à tous ces défis, vous pouvez vous décourager, vous sentir incapables, sans armes et impuissants, c’est vrai. N’ayez pas peur ! N’ayez pas peur ! Soyez créatifs, soyez inventifs ! Relevez la tête ! Faites face au défi de la vie ! Chers amis, comblés des grâces du Seigneur et sous l’action de l’Esprit Saint, « n’attendez pas demain pour collaborer à la transformation du monde avec votre énergie, votre audace et votre créativité » (ibid., n. 178).

    Chères filles et chers garçons, je vous en prie : ne vous lassez jamais d’être les porteurs de l’Évangile partout où vous allez. Je sais que vous êtes généreux, je sais que vous êtes pleins d’enthousiasme et prêts à conquérir le monde. Ne vous laissez pas distraire par les choses futiles de la vie, et elles sont nombreuses ! Concentrez-vous sur l’essentiel qui découle de l’amitié profonde avec Jésus-Christ.

    Je vous encourage et vous félicite pour le travail que vous faites dans les communautés chrétiennes et les paroisses. Vous confiant à la sollicitude maternelle de la Vierge Marie, Notre Dame du Rosaire, et à l’intercession des jeunes saints, je vous accompagne tous avec ma bénédiction, ainsi que vos familles et toute la jeunesse belge. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi, j’en ai besoin. Merci !

  • Liège : les Jeunes musiciens du Judd School (Kent, UK) vous invitent à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège) le samedi 22 octobre 2022 à 17h00. Entrée libre.

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    Liège

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    Un concert pour toutes les familles, le samedi 22 octobre 2022 à 17 heures:

    Musique classique et chorale par les jeunes musiciens de la Judd School du Kent (U.K.)

    Oeuvres de Bach, Vaughan, Williams, Poulenc, Strauss

     Entrée libre 

    Plus de renseignements :

    sursumcorda@skynet.be  Tel 04 344 10 89 •

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  • Bien joué !

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    Bien joué !

    Retraçons le film des évènements.

    Dans un diocèse accueillant à l’égard de la cause homosexuelle, une (innocente ?) exposition intitulée « famille aux mille visages » est proposée du 21 septembre au 13 octobre par le Service diocésain des Couples et des Familles de Liège au (rare) public qui fréquente le cloître de la cathédrale. Sur les panneaux, des clichés photographiques présentent une série de portraits illustrant « la riche diversité » des réalités familiales d’aujourd’hui, dont celles de l’homoparentalité, bien entendu. Calme plat autour de l’évènement qui ne soulève pas l’enthousiasme des foules…

    Mais voilà qu’un quidam, nourri au lait de la doctrine de l’Eglise catholique sur le couple, le mariage et la famille, s’émeut de la présence d’un cliché présentant une « famille » homoparentale (un enfant avec deux papas). Son sang ne fait qu’un tour et, avec un marqueur, il a tôt fait d’inscrire sur le cliché litigieux le message suivant : « Le modèle de la famille, c’est un homme et une femme, ensemble, ils donnent la vie ». Quelle impudence !

    L’occasion est trop belle ! L’acte du quidam est converti en « attentat homophobe » inqualifiable. Le lobby LGBT s’en empare. Les médias sont mobilisés : la presse écrite, la radio, la télévision répercutent l’évènement. Tout le monde ou presque ignorait cette exposition sans grand intérêt ; voilà qu’à présent, elle fait la une et que tout un chacun est invité à s’indigner de cet horrible acte iconoclaste !

    Les gogos entrent dans la danse, à commencer par Lambert Wers, doyen du chapitre de la cathédrale. Son intervention lors de l’homélie du dimanche suivant est annoncée. Elle sera filmée et présentée au JT de 19H30 de la RTBF le 9 octobre. Le brave chanoine s’y émeut de cet acte scandaleux et présente des excuses ! Les paroissiennes interviewées ne peuvent cacher leur émotion devant ce « refus des différences ». Le pape (« Qui suis-je pour juger »), les évêques flamands qui viennent de proposer une formule de bénédiction des unions homosexuelles… sont invoqués.

    La déferlante est puissante et celui qui voudrait aller contre ce courant risquerait gros. D’ailleurs, l’évêque se tait. Le landerneau ecclésiastique liégeois est à l’unisson pour condamner l’acte de vandalisme dénoncé par un communiqué officiel du diocèse.

    Bien joué !

    Il ne restera plus, quand on l’aura trouvé, qu’à exécuter le coupable contre lequel une plainte a été déposée. Ce sera un moment qui rassemblera les militants de la cause LGBT et les  braves gogos communiant dans un même élan de ferveur.

  • Bruxelles, 20 et 21 octobre : "Vous serez comme des dieux", pièce de théâtre de Gustave Thibon par les Compagnons de la Toison d'Or

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    Vous Serez Comme Des Dieux

     La troupe de théâtre 

    Les Compagnons de la Toison d'Or 

    vous invite à assister à son interprétation de

    " Vous serez comme des dieux "

    de Gustave Thibon.

    Mise en scène par Valérie de la Rochefoucauld

    Imaginez un temps où la mort est abolie par les exploits techniques humains et où les êtres autorisés à vivre sont ceux fabriqués en laboratoire.

    L'héroïne de cette pièce, Amanda, malgré l'amour sincère et partagé avec Helios, refuse ce monde parfait où le bonheur sans angoisse est imposé à tous.

    Elle réussit à déjouer intérieurement les effets du sérum de persuasion et mène ceux qu'elle aime sur le seul chemin qui lui semble vivable, souhaitable et juste.

    Plongez dans cet univers à l'aide d'un répertoire mystique très fort dont se saisissent les jeunes comédiens que ces thèmes n'intimident pas, de par la force même de leur jeunesse.

    Teaser - Vous serez comme des dieux 20-21/10/2022

    Informations pratiques

    Jeudi 20 octobre 2022

    18h30 Apéro-dinatoire

    20h Représentation

    Vendredi 21 octobre 2022

    18h30 Apéro-dinatoire

    20h Représentation

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    Réservez vos places en envoyant un e-mail à l'adresse suivante :

    vousserezcommedesdieux@gmail.com

    Vous recevrez un e-mail de confirmation de votre réservation.

    Participation aux frais : 10€ 

    Paiement sur place en espèce ou à l'avance par virement:

    Bénéficiaire : Les Compagnons de la Toison d'Or

    IBAN : BE20 0689 4474 4156

    Communication : Prénom Nom + date de la représentation + nombre de places réservées

  • Belgique : Shanti (23 ans) s'est fait euthanasier

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    Du HuffPost :

    Attentats de Bruxelles : une victime choisit l’euthanasie face à ses souffrances psychologiques

    Shanti De Corte, jeune étudiante flamande, faisait partie des victimes de l’un des attentats survenu le 22 mars 2016 à l’aéroport de Bruxelles National.

     
    Incapable de se remettre du traumatisme vécu durant l’attentat de l’aéroport de Bruxelles, Shanti De Corte a eu recours à l’euthanasie. (Photo d’illustration)

    BELGIQUE - C’est un récit éprouvant mais important qui émane de la presse belge ce mercredi 5 octobre. Âgée de seulement 23 ans, Shanti De Corte, a décidé de recourir à l’euthanasie, après un long parcours thérapeutique et hospitalier pour tenter de se remettre de l’attentat survenu sous ses yeux dans le hall des départs de l’aéroport de Bruxelles National.

    Comme le raconte la RTBF, la jeune flamande a choisi de mettre un terme à sa vie, entourée de sa famille le 7 mai 2022, près de six ans après avoir été témoin de l’un des attentats survenu à Bruxelles le 22 mars 2016, à l’aéroport de Bruxelles National. Sortie indemne de cette attaque terroriste ayant causé la mort de 18 personnes (dont deux terroristes) et fait au moins 92 blessés, la jeune femme a suivi un long parcours pour se remettre de cet épisode traumatisant, en vain.

    Questionnée par le média belge, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie explique que la loi a bien été respectée et que la « jeune fille était dans une souffrance psychique telle que sa demande a été logiquement acceptée ». Toujours selon le journal, une information judiciaire concernant cette euthanasie a été ouverte au parquet d’Anvers, sans que l’information ne puisse être confirmée pour l’heure.

    « De sérieux troubles psychologiques avant l’attentat »

    Lors de ce jour de mars 2016 décisif dans la vie de Shanti De Corte, elle devait prendre l’avion pour un séjour scolaire à Rome. Un voyage qu’elle n’effectuera jamais et qui se transformera en long chemin de croix pour la Flamande, sortie traumatisée de l’attentat.

    « Il y a certains élèves qui réagissent plus mal que d’autres à des événements traumatisants. Et pour l’avoir eue deux fois en entretien, je peux vous dire que Shanti De Corte faisait partie de ces élèves fragiles. Pour moi c’est clair, elle avait déjà de sérieux troubles psychologiques avant l’attentat. Je l’ai donc aiguillée vers la psychiatrie », raconte à la RTBF la psychologue de l’école ayant pris en charge les élèves après l’attentat revendiqué par l’État islamique.

    Rapidement, Shanti est hospitalisée dans une structure psychiatrique pour soigner ses souffrances psychologiques. « Avec tous les médicaments que je prends, je me sens comme un fantôme qui ne ressent plus rien. Il y avait peut-être d’autres solutions que les médicaments », écrivait-elle alors sur son mur Facebook, déjà habituée à ce type de séjour en psychiatrie avant même l’attentat de l’aéroport.

    « Je vais maintenant partir en paix »

    La convalescence de Shanti De Corte prend une autre dimension entre 2018 et 2020. Victime d’une tentative d’agression sexuelle par un patient de l’hôpital où elle est internée, cela ne l’empêche pas de prendre la parole pour témoigner de son parcours. Des hauts et des bas qui conduiront finalement la jeune fille à tenter de se donner la mort en 2020, avant d’enchaîner « plusieurs demandes d’euthanasie pour souffrance psychique inaltérable », toutes refusées.

    C’est en avril 2022 que Shanti dépose une nouvelle « demande d’euthanasie pour souffrance psychiatrique irrévocable ». Une demande finalement acceptée avant sa mise en œuvre début mai. Mettant un terme définitif à ses profondes souffrances.

    « J’ai ri et j’ai pleuré. Jusqu’au tout dernier jour. J’ai aimé et j’ai eu le droit de ressentir ce qu’était le véritable amour. Je vais maintenant partir en paix. Sachez que vous me manquez déjà », livre-t-elle comme ultime message sur son compte Facebook qui lui servait aussi de journal de bord dans sa vie.

    Un recours à l’euthanasie qui suscite toutefois quelques débats en Belgique, après le refus de Shanti de participer à une semaine thérapeutique organisée à Ostende par une autre victime de l’attentat de 2016. « Il n’y avait rien à perdre à accepter l’offre de soin proposée par l’équipe thérapeutique ostendaise » estime le neurologue au CHU Brugman Paul Deltenre, lié au dossier médical de Shanti.

  • « Et si Dieu existait ? » : grande Conférence et public rayonnant hier jeudi 6 octobre à 20h à l’Université de Liège

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    Hier, jeudi 6 octobre, s’est tenue la Grande conférence « Et si Dieu existait ? » dans la prestigieuse salle académique de l’Université de Liège. Les deux conférenciers Olivier Bonnassies et Michel-Yves Bolloré sont les co-auteurs du best-seller « Dieu, la science, les preuves », vendu à plus de 200.000 exemplaires.

    D’entrée de jeu, le modérateur, Emmanuel Tourpe, a fait référence aux critiques formulées contre le livre, et a demandé s’il était judicieux d’utiliser l’expression « preuve de l’existence de Dieu ». Les auteurs insistent sur la signification du vocable ‘preuve’ : un ensemble d’arguments concordants et convaincants. Contrairement aux preuves absolues existant dans des sciences abstraites comme les mathématiques, les preuves relatives à la vie réelle laissent une marge de liberté pour se laisser convaincre ou non.

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    Bolloré 221006-les-deux-conférenciers.jpgOlivier Bonnassies cite Louis Pasteur (et Francis Bacon) : « Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène ». Parmi les cent citations de savants, du chapitre douze du livre, Michel Bolloré lit celle du Prof. George Wald (de Harvard), prix Nobel de médecine en 1967 : « Il n’y a que deux façons d’envisager l’origine de la vie ; l’une est la génération spontanée se poursuivant par l’évolution, l’autre c’est une création surnaturelle, œuvre de Dieu. Il n’y a pas deBolloré 221006-Tourpe-devant-conférenciers.jpg troisième possibilité. La génération spontanée de la vie à partir de la matière inerte a été scientifiquement infirmée par Pasteur et d’autres, il y a 120 ans. Ceci nous laisse avec la seule conclusion que la vie a été créée par Dieu. Cela, je ne l’accepterai pas pour des raisons philosophiques, parce que je ne veux pas croire en Dieu. En conséquence, je choisis de croire en ce que je sais être scientifiquement impossible : la génération spontanée conduisant à l’évolution. »

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    Le public, composé de 275 personnes, était rayonnant devant les arguments de haut vol, mais pédagogiques, brillamment proposés par les conférenciers, tous deux ingénieurs et philosophes. Il y avait Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, et le chanoine Jean-Pierre Pire, doyen de Liège. Toutes les tranches d’âge étaient bien représentées.

    La soirée était l’initiative conjointe de cinq associations liégeoises : L’Union (Cercle royal des étudiants catholiques de Liège), RCF, Île-de-Meuse, Sursum Corda, Calpurnia. Une belle expérience de réflexion sur la question de l’existence d’un Dieu créateur ! L’enregistrement audio et visio sera accessible via la page internet : https://iledemeuse.be/et-si-dieu-existait/

    Contact :

    Jean-Paul Pinon, info@iledemeuse.be  0497 52 77 51

  • L'évêché de Liège est-il favorable à l'adoption par des couples homosexuels ?

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    A chacun de s'en faire une opinion...

    Et l'évêque de Liège, qu'en pense-t-il ? Pourrait-il nous rappeler quel est l'enseignement de l'Eglise en la matière ? Que disent les actes émanant du magistère concernant les unions homosexuelles et l'adoption d'enfants par des personnes du même sexe ? Monseigneur est-il d'accord pour que des expositions soient organisées dans la cathédrale pour y jeter la confusion en présentant toutes les formes de couples et d'assemblages "familiaux" comme autant d'expressions équivalentes de l'amour ?

  • Une église de Tournai accueille des festivités très peu catholiques autour de la mort

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    Puede ser una imagen de texto que dice "15 OCT. FESTIVAL autel des morts mexicain participatif MORT ateliers tout public concerts projections installations procession spectacle bouffe mexicaine visites QUI QUITUE maquillages spectacles lectures atelier d'écriture apéroooo fiesta! Tournai 1er NOV. achtli 20 22 SRE RE GA RA GE TAAT EVITRINE MômA LA GROTTE DEL'ESCAUT mufim"

    Puede ser una imagen de texto que dice "Durant plusieurs jours et dans différents lieux de Tournai, découvrez diverses propositions artistiques autour de la mort. Célébrez la vie en pensant a vos morts! Au centre du festival l'élaboration d'un autel des morts participatif dans la tradition mexicaine à l'église St Nicolas. Comment participer Mer. 26 Jeu. 27+ Vend. 28 OCT. 2022 àl'église Saint-Nicolas de 17Ha20H 20H On vous reçoit pour récolter ph de vos défunts, des bougi des fleurs, des crănes, des papel picado, des objets qu'ils ont aimé manger, boire, fumer, etc. pour les place sur l'autel ls puissent se servir tiendrons pour vous"

    Cet évènement aura lieu dans une église du XIIIème siècle, l'Eglise Saint-Jacques de Tournai, Belgique. Cette église est toujours en fonction pour la messe dominicale etc. Dans le cadre de la période qui précède la Toussaint, nous avions Halloween depuis plusieurs années malheureusement mais maintenant, voici qu'arrive le culte mexicain de la Santa Muerte. L'Eglise catholique condamne fermement ces pratiques, les qualifiant de "culte du diable". En 2009, elle a décrété que toute prière adressée à Santa Muerte était un pêché. Le gouvernement mexicain a refusé d'accorder au culte le statut de religion officielle, et les fidèles de Santa Muerte sont souvent assimilés à des hors-la-loi et trafiquants de drogue. Malgré cela, la dévotion populaire envers la sainte macabre ne cesse de croître.

    On pourrait espérer que l'évêque du lieu fasse preuve de plus de discernement avant d'autoriser la tenue de pareilles festivités dans une église.