Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 64

  • Liège, 7 août : fête de sainte Julienne de Cornillon en union avec sainte Claire

    IMPRIMER

    Liège - Fête de Sainte Julienne en union avec sainte Claire

    La communauté des soeurs clarisses, les membres de l’ASBL du sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon et les habitants du béguinage contemporain vous invitent cordialement à venir fêter ensemble nos deux saintes patronnes :

    Eucharistie solennelle le samedi 7 août 2021 à 18h00

    présidée par Monseigneur Aloys JOUSTEN, évêque émérite de Liège,
    et animée par le choeur mixte St-Apollinaire de Bolland, sous la direction de Gilbert Lesoinne

    Pour cette fête publique du sanctuaire le 7 août, jour de la sainte Julienne, nous avons la joie d'associer nos deux saintes patronnes vu leurs multiples proximités. Notez qu'une messe solennelle pour sainte Claire sera aussi célébrée le mercredi 11 août à 8h00 du matin, sans réception.

    Une collecte spéciale aura lieu pour soutenir le monastère et la fabrication des hosties durement impactés par la suspension des messes durant le confinement. Voyez aussi plus bas pour faire un don.

    Après la messe du 7 août, verre de l'amitié sur l'esplanade Urbain IV, visites des derniers appartements du béguinage contemporain, et sur rendez-vous préalable, rencontre de soeurs clarisses au parloir. N'oubliez pas votre masque svp.

    Une réponse est souhaitée avant le 3 août s'il vous plaît: 04 343 64 54 ou cornillon@saintejulienne.org

    Voici quelques informations sur la vie du sanctuaire avec quelques intéressantes activités à venir.

    La suspension des messes durant la crise du Covid-19 impacte fortement les ventes d'hosties, principale ressource du sanctuaire. Nous vous sollicitons afin de faire face à nos engagements:  
    IBAN BE07 0682 0174 4566
    Informations

    Nous accueillons François qui a tout perdu avec les inondations. Visitez les derniers appartements disponibles (à partir de 600 EUR) en lien avec la charte de vie chrétienne du béguinage contemporain.

    L’Eglise ou l’Etat ? Agir en chrétien ou en citoyen ? Ce choix est dépassé. Dialoguer, inclure, relever ensemble les enjeux de l'humanité, développer le bien commun. Avec le p. Francesco Brancaccio les 27 & 28 août 2021. Informations.

    Découvrez les 15 activités proposées autour de sainte Julienne pour le thème "Femme et Patrimoine" des Journées du Patrimoine 2021. Réservez les samedi 11 et dimanche 12 septembre. Informations.

    Avez-vous déjà vu le vieux puits redécouvert lors des travaux ? Témoin du 1er hôpital de Liège, l'eau fraîche y arrive encore.
    Plus fort encore : "Jésus dit: celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif," Jean 4:14

    La chapelle est ouverte pour la prière. Vous pouvez venir allumer une bougie et pourquoi pas demander l'intercession de sainte Julienne (7 août) ou de sainte Claire (11 août).

  • Les inondations frappent, la solidarité s’organise (Caritas International)

    IMPRIMER

    De CaritasInternational.be :

    Les inondations frappent, la solidarité s’organise

    Caritas International Belgique Les inondations frappent, la solidarité s’organise
    © Antoine Sottiaux 2021 - C'est toute la région liégoise qui a été frappée ce jeudi 15 juillet. Ici, les dégats à Pepinster
    20/07/2021

    Au fur et à mesure que l’eau se retire, les personnes survivantes des inondations retrouvent les morceaux de leur vie. En ce jour de deuil national, pensons aux victimes, aux personnes décédées ou portées disparues, à leurs proches et à leur famille. L’entraide s’organise aussi avec le nettoyage, la nourriture et le logement comme priorités. Vous aussi, vous pouvez aider avec un don sur BE 88 0000 0000 4141 ou via notre plateforme de dons en ligne.

    UNE JOURNÉE CAUCHEMARDESQUE

    “Jeudi 15 juillet matin vers 11h, nous avons reçu l’ordre des pompiers de quitter les bureaux rue des Prémontrés car le débordement de la Meuse était jugé imminent.”, témoigne Stephan Lux de l’équipe locale de Caritas à Liège. “Nous avons pris à ce moment la décision d’évacuer deux familles habitant au rez-de-chaussée en bord de Meuse. Heureusement, nous avons pu les reloger dans deux autres logements vides sur les hauteurs de la ville. On a dû rajouter quelques matelas, de l’huile de bras et un peu de logistique. Tout s’est passé dans le calme et la bonne humeur.”

    “La nuit a été longue… mais la Meuse n’est pas sortie de son lit dans le centre de Liège, ni dans le quartier Saint-Léonard. Nos familles n’ont finalement pas été impactées et on a pu les réinstaller chez elles ce vendredi vers 13h. Pas mal de collègues en revanche sont touché-e-s personnellement. Des dégâts heureusement matériels, mais pour certains importants. Les habitants et habitantes du centre ont dû (comme les familles) déménager leur intérieur et quitter les lieux, d’autres ont malheureusement été touché-e-s par l’eau de plein fouet.”

    L’équipe et les familles ont été formidables, calmes, disponibles, efficaces. Top. De plus, nous avons été aidés par des jeunes MENA dans cette aventure.

    - Stephan Lux de l’équipe locale de Caritas à Liège

    L'ÉQUIPE LOCALE ET SES (EX-)BÉNÉFICIAIRES EN RENFORT

    “L’équipe et les familles ont été formidables, calmes, disponibles, efficaces. Top. De plus, nous avons été aidés par des jeunes MENA dans cette aventure.” Et la solidarité continue de s’organiser. L’équipe locale, accompagnées d’(ex-)bénéficiaires se rendent cette semaine dans les zones les plus touchées pour prêter main forte. Au programme : nettoyage et distribution de nourriture. Caritas a également mis un bâtiment à disposition de personnes sinistrées.

    Vous aussi, aidez. Faites un don pour les survivant-e-s sur BE 88 0000 0000 4141 avec la communication « 4013 – Inondations » ou via notre plateforme de dons en ligne.

    JE FAIS UN DON
    Une question ? Contactez-nous

  • Discours de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la Fête Nationale

    IMPRIMER

    Discours de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la Fête Nationale

    20 juillet 2021

    Mesdames et Messieurs,

    Une catastrophe naturelle sans précédent a frappé une grande partie de notre pays. Nos pensées sont auprès des familles et des proches des victimes et de tous ceux qui sont dans la détresse. Le bilan humain est très douloureux.

    Les inondations ont provoqué d’énormes dégâts dans nos villes et nos villages. Beaucoup ont tout perdu. Souvent le travail de toute une vie, balayé en quelques heures. La Reine et moi n’oublierons jamais nos échanges avec les habitants de Pepinster, de Chaudfontaine, de Rochefort et d’autres communes lourdement touchées.

    Mais dans l’adversité, notre population fait preuve d’une immense solidarité. De tout le pays abonde une aide spontanée aux sinistrés, et d’innombrables volontaires se dévouent sans compter. Je veux leur dire notre gratitude, tout comme à nos partenaires européens venus en soutien.

    Je remercie également toutes les autorités sur le terrain ainsi que les services de secours, les pompiers et l’armée qui ont œuvré sans relâche. Je sais que tous les moyens seront mis en œuvre pour la reconstruction.

    Mesdames et Messieurs,

    Cette tragédie s’ajoute à la longue période de pandémie.

    Ces derniers dix-huit mois, notre pays a traversé une rude épreuve. Nous avons payé un lourd tribut. Nombre d’entre nous ont vécu un drame familial ou professionnel. Nos conditions de vie bouleversées ont eu des conséquences sur la santé mentale de la population, surtout des jeunes. Beaucoup ont souffert de solitude et d’isolement.

    Nous avons dû abandonner nos certitudes, et nous avons dû parfois nous satisfaire de solutions imparfaites. Mais nous avons montré que nous disposons d’une capacité d’adaptation insoupçonnée. 

    La Reine et moi avons été témoins de magnifiques exemples de résilience. Ils méritent toute notre reconnaissance.

    Je salue ici spécialement le personnel soignant qui s’est surpassé durant trois vagues successives de la pandémie – et qui retrouve maintenant toutes les charges accumulées reportées dans l’urgence.

    Mesdames et Messieurs,

    Notre modèle de société, construit sur le socle de la démocratie, s’est révélé être solide et fertile en projets créatifs.

    Nous avons pris conscience de la nécessité de collaborer davantage à tous les niveaux. Car seul, aucun individu, aucun niveau de pouvoir, aucune institution ne peut faire face et s’adapter aux grands changements qui nous attendent.

    Nous avons aussi redécouvert le rôle indispensable de l’Etat et de la fonction publique. Leur étroite collaboration avec les entreprises et la société civile est une des clés du succès de la gestion de la crise sanitaire actuelle.

    Je pense ici plus particulièrement à la production et à la distribution des vaccins.

    Et, grâce aux efforts coordonnés avec tous ces remarquables bénévoles, notre programme de vaccination est une vraie réussite.

    Mesdames et Messieurs,

    Pour construire notre avenir, nous avons nos savoir-faire et notre créativité. Nous avons aussi des valeurs humaines faites de solidarité, de générosité, d’empathie et de courage, toutes ces si belles qualités que nous avons montrées ces derniers mois, ces derniers jours, ces dernières heures.

    J’ai confiance en cette capacité que nous avons de rebondir. Si nous avons pu tenir tout au long des difficultés, c’est grâce à un sursaut d’humanité. C’est là un acquis précieux, à préserver. Il nous permettra d’affronter les défis. Pour notre société. Pour notre planète. C’est cette conviction que je vous partage à l’occasion de la fête nationale.

  • En Belgique, les paroisses traditionalistes pourront continuer à célébrer la messe en latin

    IMPRIMER

    De Bruno d’Otreppe sur le site de « La Libre Belgique » ce 19 juillet 2021 :

    Motu proprio HE6K76NLXNHGXH5XMLKXMP6IVI.jpg« Un motu proprio du pape François, publié le vendredi 16 juillet, restreint la possibilité de célébrer des messes "en latin".

    Vendredi, le pape François a annoncé vouloir encadrer de manière plus stricte la possibilité de célébrer la messe "en latin", à savoir la messe dite selon la liturgie qui avait cours dans l'Église avant le Concile Vatican II. Ce faisant, François est revenu sur un décret de 2007 de son prédécesseur Benoît XVI qui avait largement permis que cette messe soit de nouveau célébrée.

    L'Argentin Jorge Bergoglio estime en effet, dans une lettre explicative, que les concessions accordées par Benoît XVI aux traditionalistes, dans un souci d'unité de l'Eglise, ont été utilisées de manière abusive en méprisant les réformes liturgiques issues du Concile Vatican II. En bref, que le fait d'avoir largement permis que cette messe puisse être dite a renforcé "les différences" et "les oppositions" au sein de l'Église.

    Dans son nouveau "motu proprio" (décret) de ce vendredi, le pape François précise que les évêques des diocèses auront désormais la compétence exclusive d'autoriser les messes des traditionalistes, en déterminant l'église et les jours de célébration. L'évêque devra en outre veiller à ce que ces groupes "n'excluent pas la validité et la légitimité de la réforme liturgique, des écrits du Concile Vatican II et du magistère pontifical". Les lectures faites au cours de la messe devront en outre se faire "en langue vernaculaire" (locale), selon des traductions approuvées. Un célébrant, délégué par l'évêque, sera même chargé de vérifier l'opportunité de maintenir de telles célébrations selon l'ancien missel dans son diocèse. En outre, selon le décret publié vendredi, l'évêque "veillera à ne pas autoriser la création de nouveaux groupes" souhaitant célébrer des messes d'avant le Concile Vatican II.

    Contacté par La Libre, Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique, a précisé que les rares paroisses qui célèbrent la messe en latin en Belgique pourraient continuer à le faire, celles-ci ne posant pas de problèmes tels que ceux évoqués par le pape François. »

    En Belgique, les paroisses traditionalistes pourront continuer à célébrer la messe en latin

    JPSC

  • Inondations : le communiqué de l'évêque de Liège

    IMPRIMER

    2021_07_16_09_03_53_Greenshot.png

    Diocèse de Liège – Communiqué de l’évêque

     

     

    Chers Frères et Sœurs,

     

    Les inondations de plus en plus catastrophiques de ces derniers jours ont provoqué de grandes souffrances dans la population de notre province. De nombreux endroits sont inondés, comme les centres-villes d’Eupen-bas, de Verviers, de Spa, de Theux, de Chaudfontaine, de Chênée, d’Angleur. La ville de Liège est menacée aussi. Nous déplorons le décès de plusieurs personnes. Nos autorités font le maximum pour venir en aide à chacun, nous les en remercions de tout cœur. Elles sont évidemment limitées dans leurs moyens par la violence des éléments naturels. Merci aussi à tous les bénévoles qui s’emploient à secourir leurs proches.

    L’angoisse étreint beaucoup de familles au vu des dégâts dus aux eaux et sous la menace d’une crue plus forte encore. C’est pourquoi nous invitons chacun à la solidarité avec ses proches et avec les personnes dans le besoin. Les locaux paroissiaux ou les églises peuvent être mis à la disposition des personnes nécessiteuses s’ils sont protégés contre les eaux. Malheureusement de nombreuses églises sont inondées à leur tour.

    Que cela ne nous empêche pas de nous porter mutuellement dans la prière. Vous trouverez ci joint un texte de prière préparé par l’abbé Pierre Hannosset, curé de l’UP Notre-Dame des Sources – Chaudfontaine-Trooz, et disponible sur le site http://www.ndds.be/images/Annoncer/meditations/2021-07-14b.pdf. Merci à lui de nous aider à prier en ces temps pénibles, à garder espoir et confiance dans l’épreuve. Soyons confiants dans la force du Seigneur, communiquée à nous par son Esprit-Saint. Prions par l’intercession de Marie, la Vierge des Pauvres, elle qui nous a précédés dans la voie des épreuves et qui nous protège dans l’adversité.

    Courage à tous !

    Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    Liège, jeudi 15 juillet

     

    Et aussi : Inondations en Belgique : le card. Jozef De Kesel appelle à la solidarité

  • RDC : Décès de Mgr Monsengwo, la disparition d’un pilier du Congo

    IMPRIMER

    Mgr-Monsengwo.jpgLu ce jour sur le site web de la Libre Afrique, cet éloge funèbre très mérité du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa, un Congolais de premier plan dont la mémoire honore son cher Pays et la Belgique à laquelle l’unissaient aussi tant de liens :

    "Une des plus grandes figures du Congo indépendant s’est éteinte ce dimanche 11 juillet à Paris. Mgr Laurent Monsengwo, 81 ans, avait été évacué de Kinshasa vers l’Europe le 5 juillet pour des soins. Si des difficultés de santé l’avaient éloigné, ces dernières années, des prises de position publiques, il reste, pour de nombreux Congolais, une référence morale primordiale.

    Ce brillant intellectuel fut le premier Africain docteur en exégèse (1971). Le premier Africain secrétaire spécial d’un synode des évêques (2008). En 2012, il copréside avec Benoît XVI le synode sur la nouvelle évangélisation. Membre de diverses sociétés savantes, il parlait sa langue maternelle, le kisakata, ainsi que le lingala (lingua franca de l’ouest du Congo), le swahili (idem pour l’est), le français, l’italien, l’allemand, l’anglais, le néerlandais, l’hébreu moderne, l’espagnol et le portugais ; il avait aussi “appris l’hébreu ancien, le grec, l’araméen, le syriaque et le latin” (1). Il a composé une dizaine de pièces pour orgue mais se défendait d’être, pour les jouer, autre chose qu’“un dilettante quelque peu formé” ; ce goût pour la musique classique européenne ne l’empêchait pas d’apprécier les grandes vedettes de la musique populaire congolaise – Rochereau, Franco, Kabasele ou Simaro.

    Mgr Monsengwo : « Félix Tshisekedi aurait dû reconnaître sa claire et nette défaite »

    Ses capacités intellectuelles et sa rigueur morale lui donnaient une sûreté de soi qui faisait défaut à nombre de ses interlocuteurs, hommes de pouvoir dont la plupart n’étaient, à ses yeux, que “des invertébrés”, girouettes reniant leur signature avant que l’encre ait séché sur le document. Elles ont contribué à donner à ce prélat à la voix douce, démentie par un visage sévère, un rôle politique essentiel pour le pays.

    Une famille de chefs du Maï Ndombe

    Laurent Monsengwo est né le 7 octobre 1939 près d’Inongo (Maï Ndombe, ex-Bandundu, ouest du pays), dans une famille de chefs des Basakatas “connus pour leur endurance et leur obstination” (1). Son père était charpentier et menuisier à la Forescom, une entreprise belge, et accroissait ses revenus en construisant des meubles après le travail. De quoi subvenir aux besoins de la famille, très chrétienne, qui comptera huit enfants, dont six garçons ; “nous étions une famille heureuse”, dira le prélat.

    Il fait ses études secondaires au petit séminaire de Bokoro et trois années de philosophie au grand séminaire de Kabwe, après lesquelles ce brillant élève est envoyé à Rome étudier la théologie ; il y est ordonné prêtre en 1963. Il deviendra le fils adoptif de Gaston Leysen et son épouse, des Anversois chez qui le jeune Congolais logera pendant ses études, dans les années 60.

    En 1980, Jean-Paul II le fait évêque et, huit ans plus tard, Mgr Laurent Monsengwo est archevêque de Kisangani ; il deviendra celui de Kinshasa en 2007, charge qu’il laissera à Mgr Fridolin Ambongo en 2018. En 2010, Benoît XVI le fait cardinal.

    Laurent Monsengwo a aussi été secrétaire général puis, par deux fois, président de la Conférence épiscopale du Zaïre ; président du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar ; président de Pax Christi International. Il représentait l’Afrique dans le collège des neuf cardinaux nommés par le pape François pour travailler à la réforme de la Curie.

    Hors du Zaïre, toutefois, c’est son irruption sur la scène politique qui le fera connaître du grand public.

    À partir des communautés ecclésiales de base

    En 1990, l’archevêque de Kisangani est la cheville ouvrière du mémorandum de l’Église adressé au président Mobutu et demandant, en définitive, un changement de régime. Les prélats jugent en effet de leur devoir de prendre position “lorsqu’un système de gouvernement est entaché dans ses principes ou traduit, dans ses structures et moyens d’action, des normes contraires au bien commun et aux droits de l’Homme”. L’Église en est venue à ces positions en développant, depuis quelques années, notamment sous l’impulsion de Laurent Monsengwo, les communautés ecclésiales de base – confiées à des laïcs locaux – pour approfondir la foi des chrétiens et organiser la solidarité dans les villages.

    Lire la suite

  • La meilleure bière du monde est fabriquée par des trappistes belges

    IMPRIMER

    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Les mythiques bières de l’abbaye de Westvleteren

    • être brassée au sein d’une abbaye de l’ordre cistercien de la stricte observance,
    • par les moines ou au moins sous leur supervision,
    • et enfin, les bénéfices doivent être utilisés pour le monastère et le surplus donné à des œuvres caritatives ou sociales

    Tout est en ordre à Westvleteren !

    Les moines de Westvleteren, dans la brasserie de leur monastère – ©Abbaye de Westvleteren

    Lire la suite

  • Que faire de nos églises désertées ?

    IMPRIMER

    De Mélanie Geelkens sur le site du Vif :

    Coût des cultes: les Eglises sont vides et peinent à ressusciter

    11 juillet 2021

    Chaque année, quelques dizaines d'églises sont désaffectées, et certaines mises en vente, les communes refusant d'investir de trop importants montants dans leur rénovation. Déjà que les cultes leur coûtent pas mal d'argent... Mais que faire des édifices désacralisés? La piste des logements est à l'étude.

    Neuf cents mètres carrés, belle hauteur sous plafond, vaste crypte aménageable, vitraux simple vitrage: faire offre à partir de 790 000 euros. Depuis sa mise en vente en 2019, des amateurs se sont manifestés, imaginant y ouvrir tantôt un restaurant, tantôt une maison de repos, voire une mosquée. L'agent immobilier imaginait même de l'escalade sur la tour. L'église Notre-Dame de Lourdes au Bouhay, à Bressoux (Liège), a finalement été vendue en 2020 et son affectation reste à déterminer. Peut-être du logement.

    D'autres se sont transformées en hôtel (à Malines), en restaurants (à Anvers, Gand et Marche-en-Famenne), en discothèque (à Bruxelles)... Les projets de reconversion ne peuvent devenir que de plus en plus nombreux. En Belgique, on recense pas moins de 4 296 églises, selon le décompte officiel effectué en 2018. Mais quelques dizaines sont désaffectées chaque année (31 en 2018, 26 en 2019). Elles sont, dans de rares cas, attribuées à d'autres cultes chrétiens. Sinon laissées vides.

    Et, même lorsqu'elles ne sont plus fréquentées, elles engendrent des frais. De réparations urgentes, de sécurisation... Ce sont alors les communes qui déboursent, toutes historiquement obligées qu'elles sont de devoir assumer les déficits des fabriques d'église depuis un décret datant de... 1809 (mais aussi ceux des cultes protestant, israélite et anglican, tandis que les provinces se chargent de ceux des cultes orthodoxe et musulman). En moyenne, le financement annuel global des cultes au niveau des communes wallonnes représente 40,1 millions d'euros au budget ordinaire et 51,2 millions à l'extraordinaire. Soit environ 1% du budget communal. Ou, plus concrètement, quasi 26 euros par habitant.

    Pour des pouvoirs locaux souvent en déficit structurel, ça pèse lourd. D'autant que les églises sont souvent vides, ou en tout cas trop nombreuses sur un territoire communal par rapport aux besoins des habitants. A Nivelles, il y en a dix (huit catholiques et deux protestantes). Dont coût annuel en 2021 de 3,4 millions d'euros (budgets ordinaire et extraordinaires confondus). L'un de ces édifices, Saint-Sépulcre, est fermé au public depuis 2019. Trop délabré, trop risqué. "Le coût d'une rénovation serait de 2,2 millions au minimum minimorum, détaille Colette Delmotte, présidente du CPAS en charge des cultes et du patrimoine (MR). La commune a dit non, et la fabrique d'église pense à la vendre depuis un petit temps, étant donné aussi qu'il y a de moins en moins de paroissiens." Cette année, bien que fermée, Saint-Sépulcre a continué à coûter plus de 31 000 euros. Si elle est un jour vendue, les caisses communales ne toucheront pas un centime.

    Même si un bien devait être vendu pour l'euro symbolique, il est peu probable qu'un investisseur privé assume les rénovations et y trouve une rentabilité.

    Mais dès l'annonce d'une possible mise en vente, un comité de soutien s'est organisé, "Les amis du Spluc". Même désertée, une église ne disparaît que rarement sans protestation, sans doute en raison des liens affectifs qu'elle suscite. Le lieu d'un mariage, d'une communion, d'un baptême, pour plusieurs générations. "Ces riverains s'imaginaient qu'avec des goûters, des soupers, ils pourraient sauver les lieux, constate Colette Delmotte. Mais il faut rester réaliste, il y a des normes à respecter, et la Ville a d'autres priorités."

    A Liège, c'est la basilique de Cointe qui est à vendre depuis des temps immémoriaux. Plusieurs investisseurs privés s'étaient manifestés, aucun projet n'a réussi à se concrétiser. "C'est difficile, car nous ne sommes pas propriétaires fonciers, explique l'échevine en charge des cultes Christine Defraigne (MR). La Ville ne peut que souhaiter lui donner un avenir." Le territoire liégeois compte pas moins de 57 édifices, dont 48 catholiques. Qui nécessitent un budget annuel de 545 000 euros. "Nous respectons bien sûr nos obligations. Mais vu notre état d'impécuniosité, et étant donné la chute évidemment drastique de la fréquentation, nous avons demandé aux représentants de réfléchir à des formules de rationalisation."

    Lire aussi: Coût des cultes: l'impôt qui fait vivre les Eglises en Allemagne

    Des fidèles aux locataires?

    Rationaliser, c'est aussi ce que propose aux communes l'intercommunale immobilière Ecetia. Et si aucune église n'était déjà construite, combien seraient érigées pour répondre aux besoins? "On pourrait alors envisager une nouvelle affectation, totale ou partielle, aux autres", expose son directeur, Bertrand Demonceau, qui raconte avoir été régulièrement consulté par des bourgmestres en quête de solutions de reconversion. "Souvent, on imagine de les transformer en bibliothèques et centres culturels. Mais quand bien même, les communes ont-elles besoin de cinq de chaque sur leur territoire? Ce qui leur manque, le plus souvent, ce sont des logements, surtout des appartements. On pourrait imaginer soit l'intervention d'agences immobilières sociales, soit des promotions immobilières classiques." Les communes tiennent parfois à proposer une emphytéose plutôt qu'une vente réelle. On ne sait jamais, qu'un jour les fidèles reviennent en masse...

    Ecetia est en contact avec plusieurs communes, et deux dossiers sont plus particulièrement avancés (une étude économique a été réalisée): concernant les églises de Tignée et du Heusay, toutes deux en périphérie liégeoise. Mais ce genre de reconversion ne peut être que complexe, d'abord car les pouvoirs publics ne sont pas toujours eux-mêmes propriétaires et ne peuvent que suggérer les choses. "Le constat que l'on a tiré, poursuit Bertrand Demonceau, c'est qu'il devrait de toute façon y avoir un coût public, pour certains frais de réparation ou de rénovation. Même si un bien devait être vendu pour l'euro symbolique, il est peu probable qu'un investisseur privé assume les rénovations et y trouve une rentabilité." Peut-être certains subsides régionaux pourraient-ils aider mais, à nouveau, l'investissement public sera difficilement épargné.

    "Le sujet est complexe,conclut- il. Et parfois émouvant car le fait même que cette question de l'avenir des églises se pose, à une aussi grande échelle et sans doute pour la première fois depuis la christianisation de l'Europe au Haut Moyen Age, témoigne d'un changement de paradigme. Du passage d'une époque à une autre."

  • Dimanche 15 août 2021 à 15h : pèlerinage à l’Enfant Jésus de Prague présidé par le Père Abbé de Maredsous

    IMPRIMER

    Dimanche 15 août 2021 à 15h :

    Pèlerinage à l’Enfant Jésus de Prague, présidé par Dom Bernard Lorent, Père Abbé de Maredsous

    Du 15 août 2021 au 15 août 2022, nous allons fêter le 10ème anniversaire du Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague de Horion-Hozémont. Ce sera l’occasion de rendre grâce à l’Enfant Jésus pour tous les pèlerins que nous avons rencontrés tout au long de ces années. Nous sommes dans l’émerveillement pour tant de signes et de miracles dont nous avons été les témoins directs. Nous revoyons tant de visages... Nous nous souvenons de tant de pèlerins qui ont trouvé la paix en se confiant le petit Roi.

    unnamed (1).jpg
    unnamed (2).jpg
     
     
  • Participez aux Journées Mondiales de l’Eucharistie à Budapest du 5 au 12 septembre 2021

    IMPRIMER

    Vivre la joie des JMJ dans une formule pour adultes et avec le pape pour la messe finale !

    Participez aux JME, les Journées Mondiales de l’Eucharistie à Budapest du 5 au 12 septembre 2021.

    unnamed.jpg

    Venez rencontrer Jésus à Budapest.

    « Toutes mes sources sont en Toi » Ps 87 :7

     Saviez-vous que ces journées ont été initiés en Belgique vers 1900 et ont rassemblé 2 millions de personnes à Cebu aux Philippines en 2016 ?

    La conférence épiscopale belge souhaite renouer avec cette dynamique missionnaire. Une double route belge, présidée par Mgr Jousten, évêque émérite de Liège, entouré d’une équipe, est organisée pour y participer : « route Danube » et « route Express ».

    Choix entre 2 formules :
    - Soit la semaine congrès-découverte sur la

    « Route Danube », environ 1.000 EUR incl. avion.

    - Soit les 3 derniers jours sur la « route express », environ 600 EUR, incl. avion.

    Avec des participants de plus de 60 pays, approfondissez le sens et l’expérience de l’Eucharistie.

    Combinez cela avec la découverte de la splendide ville de Budapest et de la Hongrie, traversée par le beau Danube bleu.

    Confions cette relance inespérée des Journées Eucharistiques de Budapest au bienheureux Carlo Acutis, ce « geek » italien, décédé à 15 ans d’une leucémie foudroyante en 2006, après avoir lancé un site internet et une exposition sur les miracles eucharistiques.

    Voyez plus de détails dans la lettre en annexe

    Infos et inscriptions pour la route belge : https://eucharistiebuda2020belgium.wordpress.com
    Places limitées, il s’agit de s’inscrire et de verser sa participation avant le 15 août. Profitez surtout du tarif avantageux avant le 31 juillet.

    Pour toute question, écrivez à eucharistie.budapest.belgium.2020@gmail.com

    Rejoignez le groupe Facebook belge

    Cordialement,

    Le comité belge délégué par la conférence épiscopale

    Mgr Aloys Jousten
    Chanoine Eric de Beukelaer
    Jacques Galloy

    Site officiel de l’évènement : https://www.iec2020.hu/en

  • Port du voile : faut-il faire évoluer des valeurs fondamentales au nom de l’évolution démographique ?

    IMPRIMER

    Du site de 7 sur 7 :

    “Comment décline-t-on la séparation de l’Église et de l’État avec un changement démographique?”: la sortie d’Ihsane Haouach fait bondir le MR et DéFi

    Les propos d’Ihsane Haouach, commissaire du gouvernement auprès de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, tenus dans le journal Le Soir ce week-end, ne passent pas auprès du MR et de DéFi. Les deux partis, favorables à une neutralité exclusive, comptent interpeller la Secrétaire d’État à l’Égalité des chances Sarah Schlitz.

  • Reconnaissance des études et du diplôme de l'Institut Docteur Angélique, par Monseigneur Léonard

    IMPRIMER

    21 juin 2021 : Reconnaissance des études et du diplôme de l'Institut Docteur Angélique, par Monseigneur Léonard

    En 2015, à l'heure où les Instituts de formation philosophique et théologique déclinaient en Belgique, le vicaire épiscopal de l'enseignement de Namur, l'abbé Henri Ganty, avait participé à la fondation et reconnu par un acte canonique le diplôme d'un nouvel institut sur Internet.  

    http://visitationpourlavie.free.fr/ReconnaissanceParAbbeGanty.jpg 

    La formation qu'il propose est dans la ligne de la pensée de Benoît XVI et du pape François, unissant un grand amour pour la tradition théologique (autour de saint Thomas d'Aquin) et pour les apports doctrinaux du Concile Vatican II. Il unit cette rigueur de la vérité au souci pastoral des personnes et de leur cheminement qui est l’apport du pape François.  

    http://docteurangelique.free.fr/institut_docteur_angelique.html 

    Le 21 juin 2021, par un acte significatif au plan moral, Monseigneur André Léonard, vient de reconnaitre la qualité des études et la valeur du diplôme de cet institut.  

    Pour lire cette reconnaissance : 

    http://docteurangelique.free.fr/fichiers/MgrLeonardIDA.pdf   

    Citation du document : 

    « La qualité des cours philosophiques et théologiques proposés par l'Institut Docteur Angélique force l'admiration. Ils sont inspirés par la conviction que la science et la foi doivent marcher de concert, ce qui rejoint une intuition centrale de saint Thomas d'Aquin.  

    En philosophie, les cours s'inspirent de l'interprétation du thomisme développée par le Père Marie-Dominique Philippe, mais en y incorporant des approches complémentaires : psychologie, sociologie, sciences modernes et même l'intérêt, pleinement justifié, pour les EMI (Expériences de mort imminente). 

    En théologie, fidèle à Thomas d'Aquin, l'Institut Docteur Angélique, suit l'interprétation donnée par Benoît XVI dans Spe Salvi, § 47, et applique néanmoins aussi au moment de la mort de l'individu ce que Thomas réservait pour l'eschatologie générale. 

    Pape Benoît XVI, décembre 2007 encyclique « Spe Salvi, 47 : « Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le Christ [dans le passage de la mort] est l'acte décisif du Jugement [individuel]. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes". 

    Je considère donc que les étudiants ayant suivi le cursus proposé par l'Institut Docteur Angélique ont effectué l'équivalent de deux années de philosophie et de deux années de théologie.  

    Sur cette base, J'encourage les Institutions dispensant un enseignement philosophique et théologique à tenir compte des résultats obtenus auprès de l'Institut Docteur Angélique et à accueillir les étudiants voulant poursuivre des études en la matière. 

    Monseigneur André Léonard, archevêque émérite de Malines-Bruxelles »