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Belgique - Page 62

  • Beaucoup d'enfants pour fêter HolyWins à Liège

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    Lumière sur la 13ème HolyWins, fête familiale autour des saints

    Liège, 1 novembre 2021. "Holywins, c'est bien mieux et surtout plus lumineux que les histoires de sorcières. C'est comme la Toussaint, c'est la lumineuse fête de tous les saints et les saintes." "Nous préférons la bonne soupe au potiron de grand-mère que les horribles araignées de la sorcière." Grand succès pour cette 13ème HolyWins avec plus de 150 participants ce 31 octobre 2021 au Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. Plus de 100 enfants sont venus avec leurs parents ou leur groupe de catéchisme d’un peu partout en Wallonie : Liège, Verviers, Namur, Louvain-la-Neuve, Bruxelles, Mons.

    Initiée en 2008 en Belgique, la fête de HolyWins pour les enfants redonne tout son sens à la fête de la Toussaint qui prend un peu d’ombre avec la fête d’Halloween venue des Etats-Unis et qui envahit nos magasins. Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels morbides et macabres. C’est pourquoi HolyWins met en valeur la fête de tous les saints. Elle rappelle que la mort est habitée par l’Espérance. A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.

    Jean, co-organisateur, dit : « Cette 13ème édition de Holywins a regroupé enfants, parents et grands-parents sous un beau soleil. Nous avons heureusement échappé à la pluie. Les participants étaient invités, s’ils le souhaitaient, à venir déguisés en saints ou saintes, voire en anges avec leurs grandes ailes blanches. C’était très coloré. L’accueil s’est fait près du vieux puits de Cornillon, signe que le site fut une léproserie au Moyen-Âge et devint ainsi le premier hôpital de Liège. Après un grand jeu par équipe à la découverte de belles figures de saintes et de saints, les enfants ont résolu une énigme qui les a menés devant la grande statue de saint Joseph dans l’église du sanctuaire. Ils étaient ainsi en phase avec l’année spéciale dédiée à saint Joseph décidée par le pape François. »

    Laurence, co-organisatrice, poursuit : « Les participants ont ensuite été invités à vivre un petit temps de prière adapté aux enfants, avec des chants, des prières, des histoires et des bougies. Enfin, la belle après-midi festive s’est clôturée par un délicieux goûter avec gaufres, crêpes et chocolat chaud préparé par des volontaires et les sœurs clarisses. Toute la compagnie s’est régalée ! Merci à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette belle après-midi. » 

    Aline, maman participante, dit : « en tant que chrétienne catholique, je trouve que c’est important d’honorer nos saints, on n’a pas besoin de squelettes ni de sorcières. Nous avons besoin de lumière pour que cette lumière puisse briller dans nos vies. »

    Cette fête familiale de #HolyWins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, notamment au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, au Panama, aux Philippines, en France, en Italie et en Belgique.

    HolyWins pour les enfants est une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon.

    Pour en savoir plus : https://blog.egliseinfo.be/holywins-fetons-les-saints/

  • Liège, 31 octobre : 13ème édition de HolyWins, fête familiale autour de tous les saints

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    En avant les enfants, fêtons les saintes et les saints !

    13ème édition de HolyWins, fête familiale autour de tous les saints

    Communiqué – Liège, le 17 octobre 2021.

    Enfants, parents et grands-parents se préparent à fêter la 13è édition d’HolyWins à Liège. Ce joyeux évènement a été initié en 2008 en Belgique afin de redonner un sens à la fête de la Toussaint. L’édition de 2019 avait regroupé plus de 170 enfants et adultes. L’édition 2021 aura lieu le dimanche 31 octobre 2021 de 14h00 à 18h00 au Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège.

    Après un grand jeu à la découverte de belles figures de saintes et de saints, les participants sont invités à vivre un petit temps de louange et d’adoration adapté aux enfants. S’en suivra un goûter avec gaufres, crêpes et chocolat chaud ! Les enfants sont invités, s’ils le souhaitent, à venir déguisés en saints ou saintes, voire en anges avec leurs grandes ailes blanches.

    Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels morbides et macabres. C’est pourquoi HolyWins en valeur la fête de la Toussaint et rappeler qu’elle est habitée par l’Espérance. A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.

    Laurence, co-organisatrice explique: « Holywins est une initiative de familles de la Communauté de l’Emmanuel impliquées dans leurs paroisses de la région liégeoise. Depuis 13 ans, nous organisons cette petite fête pour nos propres enfants, nos amis et tous ceux que cela intéresse. Nous nous réjouissons qu’elle grandisse d’année en année. Des centaines d’enfants ont déjà participé à cette belle fête durant la semaine des congés de la Toussaint. » Edel, co-organisatrice, dit: « C’est une grande joie de fêter les saints avec nos enfants. Je viens à Holywins avec mon enfant pour qu’il apprenne la vie des saints qui sont un modèle sur nos chemins. Ce genre d’activités ouvre le coeur. » Pierre-Yves, participant en 2019, déclare: « Cela me semble important de vivre une après-midi sur le thème de la sainteté, de la lumière, surtout à un moment où certains célèbrent la mort et les ténèbres, car je crois que la mort est un passage vers la lumière. »

    Cette fête familiale HolyWins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, aux Philippines, en France, en Italie … et en Belgique.

    Détails:
    Dimanche 31 octobre 2021 de 14h00 à 18h00
    Inscriptions : https://bit.ly/holywins-liege
    Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, Rue de Robermont 2, Liège
    Site : https://www.saintejulienne.org/holywins/
    Page Facebook : https://www.facebook.com/HolyWinsBelgique
    Page Youtube : HolyWins

  • L'honneur bafoué des para-commandos qui sautèrent sur Stanleyville en 1964

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    De Marc Welsch sur le site de Lavenir.net :

    Les para-commandos qui sautèrent sur Stanleyville en 1964 sont mécontents du musée de Tervuren

    Nombre d’anciens para-commandos estiment que leur honneur est bafoué au musée de Tervuren. Ils rappellent avoir sauvé des vies à Stanleyville fin 1964.

    Ils ont été acclamés, fêtés par des dizaines de milliers de Belges dans les rues de Bruxelles, à leur retour de Stanleyville, le 1er décembre 1964. Les para-commandos venaient, après une opération humanitaire d’une petite semaine, de libérer 2 375 otages de la rébellion Simba. Les anciens de ce raid, comme François de Radiguès, Joël De Decker ou encore Luc Vandenbemben, sont encore très proches aujourd’hui. Ils se réunissent une fois par an à Wavre. «L’an dernier, explique Luc Vandenbemden, ce ne fut pas possible à cause du Covid, mais nous remettrons le couvert le 24 novembre prochain, jour anniversaire de notre parachutage sur Stanleyville (NDLR: aujourd’hui Kisangani), mais ce sera avec un drôle de goût dans la bouche…»

    Il veut parler de l’amalgame qui se fait entre la campagne de décolonisation en cours et la mission qui fut celle des paras belges en 1964. Pire: au musée royal d’Afrique centrale de Tervuren, parmi les seize statues de la grande rotonde qui ont été voilées, le visiteur peut faire face à celle d’un para-commando, avec ce commentaire: «Un para-commando belge à Stanleyville en 1964, lors de l’écrasement des rebelles Simba. L’indépendance formelle du Congo en 1960 est loin d’avoir sonné le glas des interventions étrangères.»

    Ce commentaire, ils l’estiment tendancieux et ne l’acceptent pas. «Notre régiment, dit Joël De Decker, a sauté sur Stanleyvillele 24 novembre 1964. Deux jours plus tard, nous étions parachutés sur Paulis(NDLR: aujourd’hui Isiro). Nous avons risqué notre vie là-bas lors d’une mission dépourvue d’objectifs militaires. Sauver des vies était notre but. Quand on nous tirait dessus, nous étions en état de légitime défense. Ce qui se passe au musée de Tervuren, pour moi, c’est un blasphème.»

    Luc Vandenbemden: «Nous avons fait notre travail dans des conditions difficiles, car les balles sifflaient à nos oreilles à Stanleyville et à Paulis. Patrick Nothomb, qui était à l’époque consul détaché à Stanleyville et faisait partie des otages, a bien précisé que si nous n’étions pas intervenus, les otages auraient tous été massacrés.»

    Sept associations d’anciens (liste ci-dessous) ont demandé que le commentaire lié à la statue du para-commando soit retiré. Sans succès. Elles ont donc décidé d’emprunter la voie judiciaire. Leur cause sera plaidée en décembre.

    Les associations ou cercles qui demandent réparation: Amicale nationale para-commando Vriendenkring, Association belge des vétérans et compagnons de l’Ommegang, Cercle de la coopération technique militaire, Cercle royal des officiers para-commandos, Cercle royal des anciens officiers des campagnes d’Afrique, Fédération royale des chevaliers avec glaives, Union royale des fraternelles coloniales.

  • “Ik wil een kind” (“Je veux un enfant“) sur VTM : « une pratique honteuse dans le cadre d’une course à l’audience et au profit »

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

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    « Je veux un enfant » : le nouveau concept de la télé-réalité flamande

    15 Oct, 2021
     

    En Belgique, la chaîne flamande VTM va diffuser le 18 octobre prochain une émission intitulée “Ik wil een kind” (“Je veux un enfant“). Le concept : « la “co-parentalité consciente”, ou co-parentalité programmée ». En d’autres termes, l’émission propose de mettre en relation « des personnes qui veulent un enfant mais qui ne peuvent pas en avoir, pour des raisons médicales ou sociales ». Elles « pourront éventuellement mettre un bébé au monde, pour ensuite l’élever conjointement ».

    Les futurs « parents » pourront être deux. Ou trois. Ou quatre. Par exemple, « un couple et une personne célibataire, ou encore de deux couples homosexuels ». Et « quel que soit leur nombre, tous deviendront parent de l’enfant à venir, même ceux qui n’ont pas de lien biologique ». Des « formes de famille » absentes de la législation belge que la chaîne VTM veut « mettre en lumière », déplorant un « vide juridique » (cf. Colombie-Britannique : trois parents pour un enfant ; Co-parentalité : un enfant juste pour le week-end ? ).

    Et l’enfant dans tout ça ?

    Les candidats seront accompagnés par des « spécialistes » qui « devront les guider dans leur processus, et établir aussi des modalités pour protéger le futur enfant et pour éviter de potentiels conflits ». Comme avec « un accord préalable sur le lieu de vie des différents parents, ou sur les bénéficiaires de mesures telles que les allocations familiales et le congé parental » (cf. GPA, prime à la naissance et discrimination).

    Parmi les voix qui se sont élevées contre cette émission, celle du ministre flamand de la Jeunesse, Benjamin Dalle. « Avoir un enfant n’est pas la même chose qu’acheter une maison ou trouver un partenaire de vie », a-t-il rappelé. « Un enfant n’est pas un objet dont on a droit, mais bien un sujet qui a lui-même des droits », a appuyé Caroline Vrijens, commissaire aux droits de l’enfant. De son côté, le socialiste Bert Anciaux a dénoncé « une pratique honteuse dans le cadre d’une course à l’audience et au profit ».

    Source : RTBF, Joyce Azar (13/10/2021)

  • Et si l'Eglise de Belgique, pour retrouver sa liberté, renonçait d'elle-même aux droits, privilèges et subsides dont elle bénéficie ?

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    Un ami nous fait part de ces réflexions :

    Le moment n'est-il pas venu de répondre enfin à cet appel du Concile Vatican ll qui affirme que l'Eglise "ne place pas son espoir dans les privilèges offerts par le pouvoir civil. Bien plus, elle renoncera à l'exercice de certains droits légitimement acquis s'il est reconnu que leur usage peut faire douter de la pureté de son témoignage ou si des circonstances nouvelles exigent d'autres dispositions." (1)

    L'Eglise de Beigique ne pourrait-elle, pour préserver son âme de toute compromission, ne serait-ce que par son silence, entendre cet appel du Concile et renoncer d'elle-même à ces droits et privilèges acquis légitimement? Ce geste prophétique garantirait la pureté de son témoignage, un geste profondément évangéiique rendant à César ce qui revient à César. En même temps, elle ne paraîtrait plus ce qu'elle n'est pas, c'est-à-dire une religion ou une idéologie parmi d'autres. (2)

    Personneliernent, je pense que si I'Eglise catholique craint de prendre ainsi son indépendance pour être tout à fait libre de parler, il serait souhaitable que les instances pubiiques aillent jusqu'au bout de leur laicisme et lui enlèvent ses avantages. Vaut mieux une Eglise pauvre, soutenue par ses fidèies et libre de parole qu'une Eglise entretenue de fonctionnaires bâillonnés.

    J'inviterais prêtres et laïcs à méditer ce témoignage d'un dominicain français (3) qui écrivait récemment: "Aujourd'hui, la diplomatie vaticane est partout respectée parce qu'elle ne sert plus aucune hégémonie politique ni économique. De façon plus quotidienne, le fait que les prêtres français dépendent des oboles des fidèles et ne soient plus des appointés de l'Etat (conme dans les régimes concordataires de type germanique (ou belge) ), évite de faire d'eux des notables. Pour l'annonce évangélique, c'est un avantage. [...] Les catholiques savent-ils toujours profiter de cette liberté? Parfois ils restent aussi légitimistes avec l'Etat que s'il eût continué à rester chrétien. (...) Pourtant le droit de protester est intact. L'ordre établi n'est digne de respect que s'il est juste. Pas s'il est seulement établi ni ordre." Et en note, l'auteur renvoie au Catéchisrne de I'Eglise catholique: "L'autorité ne s'exerce légitimenent que si elle recherche le bien commun du groupe considéré et si, pour l'atteindre, elle emploie des moyens moralement licites. S'il arrive aux dirigeant d'édicter des lois injustes ou de prendre des mesures contraires à l'ordre moral, ces dispositions ne sauraient obliger les consciences. "En pareil cas, l'autorité cesse d'être elle-même et dégénère en oppression". (Jean XXlll, Pacem in terris, 51)".

    Aristote déjà constatait que la démocratie qui ne se bâtit pas sur le bien mais sur le simple vivre ensemble est une "contrefaçon". (4)

    Clairement, plusieurs de nos lois sont radicalement contraires au bien commun et le pouvoir politique, au nom d'un vivre ensemble nourri de compromissions, cherche à étouffer les voix trop discordantes avec parfois la complicité de ceux-là même qui devraient être les premiers gardiens du bien commun. Si ceux-ci se taisent, et d'abord particulièrement ceux qui ont la charge de sanctifier, d'enseigner et de gouverner et qui sont "les sarments par lesquels se transmet la semence apostolique" (5), s'ils se taisent, comme dit Jésus, les pierres crieront (6), elles crieront vengeance (7).

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    (1) Constitution pastorale Gaudium et Spes, 76,5.

    (2) Jouissent d'un financement public, ies cultes catholique, orthodoxe, évangélique et islamique auxquels s'ajoutent la "confession phitosophique organisée) et bientôt sans doute le bouddhisme.

    (3) TH.-D. HUMBRECHT, Eloge de !'action politique, parole et Silence,2015, p. 157. * N" 1903.

    (4) Aristote, Les potitiques, lll, 9.

    (5) Cf. Constitution dogmatique Lumen gentium, n" 23,.

    (6) Luc, 19,40.

    (7) Ha 2, 13.

  • Cinq métisses contre la Belgique: ce qu'on "oublie" de dire

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    Ce jeudi ont eu lieu, devant le tribunal civil de Bruxelles, les plaidoiries dans le procès qui oppose cinq métisses à la Belgique, qu'elles accusent de "crime d'Etat non avoué". Nées au Congo belge entre 1948 et 1953 d’une mère noire et d’un père blanc qui n'a pas assumé ses responsabilités, elles furent éloignées de leur mère et envoyées dans des institutions religieuses, par décision de l'autorité coloniale. On se souviendra des excuses présentées à ce propos par le Premier ministre Charles Michel en 2019 et par l'Eglise catholique belge dès 2017. Malheureusement et une fois de plus, les médias mainstream ne nous présentent qu'une partie de la vérité...

    Les métis de parenté partiellement inconnue ont, de fait, posé un véritable cas de conscience, et ce dans tous les régimes coloniaux.  Mais il faut savoir que si les cinq plaignantes du procès ont été élevées en Belgique, c'est une conséquence de la décolonisation. Il faut savoir en outre que les sang-mêlé ne sont pas les seuls à avoir été concernés par les différentes formes d'acculturation hors de la communauté d'origine: adoptions, familles d'accueil, domesticité, orphelinats, internats ou externats... On peut déplorer, à cette époque où la jeunesse était considérée comme le vecteur de la modernisation du pays, l'emprise des théories éducatives qui partaient du principe érasmien selon lequel "on ne naît pas homme, on le devient".  Mais le sentiment existait aussi d'agir pour le bien des petits autochtones en les préservant de l'ignorance, du paganisme et des us et coutumes les plus oppressants des adultes, voire d'un régime d'esclavage. Faut-il rappeler la pratique africaine courante des cadeaux, qui faisait des enfants des monnaies d'échange entre les tribus pour réparer des torts ou rétablir l'équilibre des forces ? Des réalités sur lesquelles les discours humanitaires actuels font l'impasse...

    Le hasard m'a fait retrouver un magazine, "Ons Volk", de 1960, dans lequel un article montre l'arrivée en Belgique d'enfants du Ruanda-Urundi (Rwanda et Burundi aujourd'hui), appelés à une vie nouvelle dans des familles adoptives ou des homes. Pour quelles raisons ? C'est, lit-on, parce qu'ils sont nés d'un père blanc qui a disparu et d'une mère noire qui, à la suite d'un mariage avec un époux noir, "veut être délivrée" de ce gosse désormais encombrant. Dans le cas contraire, ajouterai-je, que serait-il devenu au milieu de frères et sœurs "ethniquement purs", sinon le… mouton noir du foyer, si pas du village ? Ainsi les responsabilités dans la politique des "éloignements forcés" peuvent-elles avoir été très partagées. Mais il y a peu de chances que nos cinq métisses intentent un procès contre les chefs coutumiers - ou leurs héritiers - qui mettaient les métis au ban. Les seuls procès dignes d'intérêt, comme on le sait, sont ceux où l'homme blanc occidental et chrétien est présumé coupable.

    Paul Vaute

  • Quand une église devient une salle d'escalade ou la "bonne manière de reconvertir les églises"

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    Lu sur La Capitale de ce 12 octobre (p. 6) :

    Forest : On pourra grimper dans l’église St-Antoine 

    "Une partie de l’église forestoise va être désacralisée pour permettre d’y aménager des structures grimpables. Le bâtiment accueillera une salle de bloc et une salle de corde. La commune soutient le projet. ... La particularité de ce projet est qu’il conservera une partie dédiée au culte tandis que le reste sera désacralisé pour laisser place aux sportifs. « La partie dédiée au culte sera dans le narthex [le vestibule de l’église] », confie Thierry Claessens, adjoint de l’évêque pour les questions temporelles à l’archevêché de Malines-Bruxelles. « Il y aura une séparation entre l’espace de prière et la zone d’escalade. Le projet fera en sorte que la beauté du lieu soit respectée. Il faudra également porter attention aux aspects acoustiques. » « À la commune, nous avons beaucoup insisté pour que le projet soit respectueux du patrimoine et que le projet soit ouvert à tous et avec des prix accessibles au quartier », développe Alain Mugabo (Ecolo). L’échevin de l’Urbanisme juge que c’est une bonne manière de reconvertir les églises, « une problématique à laquelle on sera certainement de plus en plus confronté dans les années à venir »."

    Effectivement... surtout si le financement des cultes est revu à la baisse comme le souhaite aujourd'hui la Région bruxelloise :

  • Waterloo, 17 octobre : concert des jeunes talents de la Musica Mundi School au profit de KTO Belgique

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    Nicole Verhaeghe de Naeyer est heureuse de vous inviter au concert des
    jeunes talents de la Musica Mundi School
    au profit de KTO Belgique
    le dimanche 17 octobre à 15 h 30
    Rue de la Croix 21a à 1410 Waterloo
    (dans l’ancien bâtiment du monastère de Notre-Dame de Fichermont)
    Une réception sera offerte à l’issue du concert, de 17 h à 18 h.

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    Réservation pour le 15 octobre. Nombre de places limité.
    Par mail : lambertine.debethune@ktotv.com ou par téléphone 0485 71 83 79.
    Adultes : 40 € — de 6 à 25 ans : 20 € — moins de 6 ans : gratuit
    Virement à KTO Belgique ASBL BE04 7360 3279 2431 avec en communication :
    « Nom, prénom, nombre de places adultes / enfants »
    Le montant total récolté ira intégralement à KTO Belgique.
    Durée du concert : 1 h. Parking aisé.

    Musica Mundi School est une école primaire et secondaire d’enseignement musical professionnel et d’études générales destinée à des jeunes talents venant du monde entier. L’école a ouvert ses portes en 2018 dans les bâtiments de l’ancien monastère de Notre-Dame de Fichermont.
    Plus d’informations sur musicamundischool.org

    KTO vit de votre générosité et ne reçoit  aucune aide, ni de l’Église, ni de l’État. Merci pour votre soutien !

    Les dons faits à KTO Belgique ne sont pas déductibles.

    Belgique : dons sur le compte IBAN BE04 7360 3279 2431

    ou en ligne

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    KTO Belgique ASBL

    Avenue de la Belle Alliance 1 - 1000 Bruxelles

    Tél. 0485 71 83 79 - belgique@ktotv.com

  • Déboulonner la statue du Père Damien ?

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    C'est sans doute ce que l'on fera bientôt en Flandre où la parution d'un livre consacré à l'histoire des missionnaires trouve de larges échos dans la presse. Selon Het Nieuwsblad (6 octobre, p. 6) :

    "Le Père Damien était lui aussi pris dans un système d'exclusion"

    Le missionnaire le plus connu dans la rue flamande est - sans surprise - le Père Damien. Il a reçu des éloges internationaux pour son aide aux lépreux de Molokai, a été proclamé le plus grand Belge et a également été canonisé. Cette semaine, le livre Missionnaires est sorti : Histoire, mémoire, décolonisation, dans lequel l'historien Idesbald Goddeeris a recensé tous les "marqueurs" (statues, noms de rues, plaques commémoratives, etc.) des missionnaires. Sur les 323, 59 sont pour Damien. ... Selon Goddeeris, la vénération du Père Damien est également trop unilatérale pour cette raison. "Nous le connaissons comme l'homme qui a vécu parmi les lépreux pendant des années au risque de sa propre vie. C'est vrai, il les a soutenus et a fondé des hôpitaux. Mais la vérité historique est qu'il faisait en même temps partie d'un système d'exclusion qui opprimait la population locale et ne permettait pas, par exemple, la construction d'hôpitaux dans le reste du pays. Il n'était pas non plus seul sur Molokai. Il recevait de fréquentes visites, même de la reine et du premier ministre d'Hawaï, et se rendait régulièrement dans la capitale, Honolulu, où il était reçu comme une célébrité." (...)

    La culture woke a trouvé dans le Nord du pays une terre d'élection où de très nombreux esprits lui sont acquis d'avance...

  • D'après la Sûreté de l'État, la mosquée du président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique est liée à l'extrémisme

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    La Sûreté de l'État relie la mosquée du président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique à l'extrémisme: "Des déclarations infondées", estime le principal intéressé

    La mosquée de Heusden-Zolder, dirigée par Mehmet Üstün, le président de l'Exécutif des musulmans de Belgique, joue un "rôle important" dans la propagation d'idées extrémistes dans le Limbourg, écrit la Sûreté de l'État dans un rapport que le programme "Pano" de la VRT a pu se procurer.

    à lire sur La Libre

  • Un nouveau décret risque de compliquer l'existence de l'Eglise en Flandre

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    De Matthias Verbergt sur De Standaard :

    Catholiques et libéraux s'affrontent comme toujours sur la religion

    5 Oct. 2021

    Page 2

    "Depuis le début de l'année 2017, la Flandre ne reconnaît officiellement aucune communauté religieuse locale. Une cinquantaine de mosquées mais aussi des lieux de culte juifs, orthodoxes et protestants attendent une telle reconnaissance. Ce n'est pas obligatoire, mais c'est nécessaire, entre autres, pour le financement par l'État des salaires des ministres du culte, par exemple. Actuellement, seuls 27 mosquées sont reconnues en Flandre, contre 1.588 églises catholiques romaines. Le précédent et l'actuel gouvernement flamand de centre-droit ont estimé que les conditions de la reconnaissance étaient trop peu contraignantes et pas suffisamment applicables, En conséquence, les problèmes de sécurité tels que la radicalisation n'ont pas pu être suffisamment surveillés.

    Le ministre flamand de l'Intérieur Bart Somers (Open VLD) a préparé un nouveau décret de reconnaissance plus strict depuis presque un an. Aujourd'hui, le texte est à l'ordre du jour de la commission compétente au sein du Parlement flamand. Les nouvelles règles sont basées sur le rapport d'un comité dirigé par le professeur de droit ecclésiastique Rik Torfs (KU Leuven), déposées à la fin de l'année 2018. L'accent est mis sur la transparence et l'élimination des influences étrangères. Il y aura également un une période d'attente de quatre ans pour "construire une relation constructive". Toute personne qui s'oppose à notre modèle de société perdra sa reconnaissance", déclare le président de la Commission.

    "Ceux qui s'opposent à notre modèle de société perdront leur reconnaissance", peut-on lire dans l'explication du décret. Les communautés religieuses locales qui y prennent part sont nos alliées. Il y aura également un tout nouveau "Service flamand d'information et de dépistage", qui devra vérifier les conditions et qui disposera de pouvoirs étendus et en partie des pouvoirs de police. Par exemple, les inspecteurs seront autorisés à entrer dans les salles (de prière), à demander les cartes d'identité, à confisquer les documents, forcer les gens à coopérer et filmer les contrôles. Leurs conclusions sont valables jusqu'à preuve du contraire. Actuellement, la seule sanction est le retrait de la reconnaissance en cas de "manquements graves". Il y aura désormais un système de sanctions graduelles.

    Des paroisses trop petites

    Le point principal du décret de Somers est l'égalité de traitement de toutes les communautés religieuses locales, quelle que soit la religion à laquelle elles appartiennent et quel que soit le moment où elles sont reconnues. Cela signifie que même les lieux de culte reconnus, tels que les centaines d'églises, doivent remplir toutes les conditions requises pour leur reconnaissance. A l'exception d'une règle, ils ont un an à compter de l'entrée en vigueur du décret pour le faire.

    M. Somers voulait que le décret, l'un des plus cruciaux et symboliques de son portefeuille, soit approuvé avant l'été. Mais il s'est ensuite heurté à une demande d'audience de la part du CD&V, qui a eu lieu. L'Église catholique y a déjà émis une série d'objections, mais ce n'est que le mois dernier que l'Église a commencé à faire pression sur les chrétiens-démocrates pour qu'ils s'opposent à ces règles, par l'intermédiaire de l'évêque d'Anvers, Johan Bonny.

    Les griefs de l'Église catholique sont divers. Tout d'abord, de nombreuses petites paroisses n'atteignent pas le minimum requis de 200 personnes. Les paroisses qui indiquent qu'elles veulent fusionner bénéficient d'un sursis par rapport au décret, mais l'Église veut effectuer l'opération à son propre rythme. L'Église s'oppose également à l'imbrication de l'implantation d'une église (qui gère les bâtiments) et de la paroisse (qui se concentre sur les religieux) que le décret impose. L'Église considère que la transparence financière obligatoire (également pour les "structures connexes") et l'administration qui l'accompagne sont "dans de nombreux cas irréalisables". Qu'en est-il des revenus provenant des mariages et des enterrements, ou des concerts et des conférences ? Et qu'en est-il des dons ? Ceux de plus de 500 euros doivent être déclarés, mais ils sont souvent faits de manière anonyme. Le décret stipule également que tous les lieux de culte doivent disposer d'un certificat de la brigade des pompiers, ce que de nombreuses églises n'ont pas et ce qui confronterait de nombreuses églises à la perspective de méga-investissements. Bonny n'a pas souhaité faire de commentaire hier.

    Le CD&V estime que l'Église catholique est injustement visée par les questions de sécurité qui se posent ailleurs. C'est exagéré", dit le président Joachim Coens. En l'état, nous ne pouvons approuver ce décret. Il s'agit d'histoire et de tradition, nous ne pouvons pas prendre cela à la légère. M. Coens remet en question le principe de base du décret et se demande si les règles ne pourraient pas s'appliquer uniquement aux communautés religieuses nouvellement reconnues. Mais d'autres membres du CD&V citent des avis juridiques selon lesquels une telle chose est irréalisable.

    Les grandes lignes du décret ont déjà été convenues dans l'accord de coalition et ont été approuvées à plusieurs reprises par le "gouvernement flamand", répond Somers. Il est toutefois ouvert à un "réglage fin". Hier soir, une consultation sur la question a eu lieu au sein de l'Assemblée flamande. dans l'espoir de pouvoir approuver le décret aujourd'hui. La question est incroyablement sensible", déclare un membre de la Commission qui est impliqué.

  • Un quart des Belges voudraient la fin de notre démocratie parlementaire

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    "Ce sondage de la RTBF révèle que plus de la moitié des Belges trouvent que la démocratie parlementaire fonctionne mal. La particratie belge est à bout, il faut du renouveau, ce système ne s'oxygène plus suffisamment. Cela fait des années que le constat est là mais rien ne change..." (Etienne Dujardin sur twitter)

    Du site de la RTBF :

    Sondage RTBF : un quart des Belges veulent la fin de notre démocratie parlementaire

    Comment les Belges voient-ils la démocratie ? La RTBF a commandé une étude auprès de l’institut de sondages Kantar pour prendre le pouls auprès des citoyens. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils remettent sérieusement en question le fonctionnement de la démocratie en Belgique.

    Moins d’un Belge sur cinq est satisfait de la manière dont notre système démocratique marche. Plus de la moitié de la population trouve que notre démocratie parlementaire fonctionne mal mais reste le meilleur système. Et pour finir, près d’un Belge sur quatre estime que notre système démocratique doit être supprimé et remplacé par un autre.

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    Le niveau d’éducation des personnes interrogées influence la confiance dans le système démocratique : les personnes qui ont un diplôme d’études supérieures sont beaucoup moins nombreuses à vouloir supprimer ce système (16,4% contre une moyenne de 24%).

    De leur côté, plus de 60% des pensionnés estiment que notre démocratie va mal, sans pour autant trouver d’alternative.

    Dictature vs démocratie

    La situation politique actuelle ressemble plutôt à une dictature ou à une démocratie ? Pour répondre à cette question, les personnes interrogées ont donné une réponse sur une échelle allant de 0 (la dictature) et 10 (la démocratie).

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    En moyenne, deux Belges sur trois considèrent qu’ils vivent dans une démocratie. Ici, les personnes de plus de 65 ans et les diplômés de haute école/université font largement partie de ce groupe. De l’autre côté, plus d’un citoyen sur quatre trouve que notre situation politique se rapproche d’une dictature.

    En croisant les données, on peut d’ailleurs voir que, plus une personne est convaincue de vivre dans une dictature, plus elle souhaite changer de système.

    Changer le système ? Mais comment ? Dans le sondage, les citoyens devaient aussi répondre à cette affirmation : " Notre société serait mieux gérée si le pouvoir était concentré dans les mains d’un seul leader. " Résultat ? Plus d’un Belge sur trois approuve cette affirmation.

    Parmi les sondés, 37,4% des Belges estiment qu’ils sont d’accord voire totalement d’accord avec le fait que la société serait mieux gérée si le pouvoir était concentré dans les mains d’un seul leader.

    Et ce sont surtout les jeunes, les inactifs, les ouvriers et les personnes avec un diplôme de primaire ou de secondaire inférieur qui veulent un régime fort. L’un des chiffres marquants de ce sondage RTBF est en effet le pourcentage des jeunes de 25 à 34 ans qui marquent leur accord sur cette affirmation. Près de 47% de ces jeunes sont d’accord ou totalement d’accord. Un sur deux !

    Ce que révèlent aussi ces différentes données, lorsqu’on croise les réponses avec la 1ère affirmation de notre sondage, c’est que ceux qui estiment que notre système démocratique doit être supprimé sont beaucoup plus nombreux, par rapport à la moyenne, à être favorable à un pouvoir fort et centralisé.

    Une différence est également perceptible entre les régions sur la question : près de 43% des Wallons veulent qu’un seul leader ait le pouvoir contre 35% des Flamands et 32% des Bruxellois.

    En 2018, la VRT publiait par ailleurs un sondage qui révélait qu’un quart des jeunes électeurs (entre 18 et 23 ans) ne croyaient plus en la démocratie et préférerait un leader autoritaire.

    Qui influence votre quotidien ?

    Le monde politique, les personnes les plus riches, la police et l’armée… Qui prend les décisions qui influencent votre quotidien ? Les 1004 personnes interrogées pour cette étude menée du 20 au 27 septembre avaient le choix entre sept catégories. Pour chacune d’entre elles, ils devaient mettre une cotation en pourcentage. Au final, les citoyens considèrent que le monde politique, les marchés financiers / les banques et les médias sont les acteurs qui influencent le plus leur vie quotidienne.

    Même si les citoyens pointent clairement l’influence du monde politique dans leur vie, la majorité des Belges (60%) estiment que ces mêmes politiques n’ont plus de réelles capacités d’améliorer leur quotidien et qu’ils ne peuvent quasi rien changer.

    À l’échelon local, les bourgmestres n’ont pas vraiment la cote : 44% des Belges trouvent que leur bourgmestre est le responsable politique qui répond le mieux à leurs besoins et attentes. La confiance est beaucoup plus marquée chez les seniors et chez les personnes qui estiment que la démocratie fonctionne bien.

    Conséquence ou non de la crise du coronavirus, plus de 7 Belges sur 10 trouvent que l’Etat améliore leur niveau de vie grâce au système de soins de santé. Des différences sont néanmoins à noter entre les régions : moins de 70% des Flamands sont d’accord avec cette affirmation, contre 83% des Bruxellois.

    Télécharger ci-dessous davantage d’éléments à propos du sondage RTBF KANTAR

    Télécharger