A propos de http://www.belgicatho.be/archive/2014/04/22/christian-laporte-lance-un-brulot-contre-la-fraternite-des-s-5352683.html :
conférences, spectacles, manifestations - Page 114
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Qui veut faire taire Mgr Léonard et le P. Zanotti-Sorkine ?
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1er mai : Forum chrétien de la vie sociale
Envie d'un 1er mai pas comme les autres ?
Désir de réfléchir avec d'autres au sens de son travail ?
Vouloir comprendre notre temps pour construire un avenir meilleur ?
Expérimenter comment la foi est source de transformation
pour soi-même et pour le monde ?Cliquez ici pour découvrir la bande-annonce
du prochain Forum du 1er mai ! -
Manuel Valls et l’Eglise : le chat et la souris ?
(...) Ce sera l’un de ses premiers déplacements officiels : Le 27 avril, Manuel Valls se rendra au Vatican pour représenter la France lors de la messe de canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II. L’information, dévoilée le lundi 14 avril, a été confirmée par l’entourage du chef du gouvernement et des sources diplomatiques au Saint-Siège. Un retour en terre romaine donc presque trois mois jour pour jour après la visite de François Hollande au pape François en janvier, à laquelle l’ancien ministre de l’Intérieur et des Cultes avait pris part, avec un intérêt non dissimulé.
Manuel Valls n’en est pas à sa première cérémonie pontificale. Moins de six mois après sa prise de fonctions place Beauvau, le 22 septembre 2012, le ministre de l’Intérieur avait fait le déplacement à Troyes pour la béatification du Père Louis Brisson (1817-1908) puis, un mois plus tard, s’était rendu à Rome, à la demande de Jean-Marc Ayrault, pour la canonisation du missionnaire Jacques Berthieu, premier saint de Madagascar.(…)
Manuel Valls – bercé par le catholicisme dans sa jeunesse –, n’a pas choisi d’assister à la canonisation du pape polonais par hasard. En novembre 2007, alors maire d’Évry, il avait décidé de baptiser le petit square situé face à la cathédrale de la Résurrection du nom de « Jean-Paul II ». Le député socialiste de l’Essonne avait alors fait l’éloge du défunt pape, venu en 1997 prononcé un discours dans cette cathédrale d’Évry. « Si nous avons décidé d’associer à ce site le nom de Jean-Paul II, c’est […] pour insuffler à ce lieu un esprit et des valeurs », avait-il déclaré dans son discours, voyant dans la proximité entre le square Jean-Paul-II et la place des Droits de l’Homme « une continuité et un dialogue permanent – qui n’exclut pas certaines confrontations – entre les valeurs universelles de l’Église et celles émanant de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. » (…)
Le jour de l’inauguration, Manuel Valls avait assumé sa vision positive de la laïcité. « D’aucuns ont pu trouver que la mise en valeur d’un homme d’Église par une institution publique était une atteinte au principe de laïcité. Rien n’est plus faux, affirmait-il sans réserve. La laïcité n’implique pas la négation du phénomène religieux. Le religieux a structuré nos sociétés, il en est une des racines. Le rejeter, l’oublier, c’est se nier soi-même. » (…).
En se rendant au Vatican, le nouveau Premier ministre, déjà aux prises avec l’aile gauche de sa majorité très à cheval sur les questions de laïcité, entend-il faire passer un message aux catholiques de France ? Ce déplacement se veut-il un geste de pacification après des mois de tensions sur les questions de société ? L’initiative est en tout cas interprétée dans ce sens par les observateurs politiques, qui soulignent la volonté d’apaisement réitérée par Manuel Valls dans son discours de politique générale. « Apaisement », ce mot était aussi dans la bouche de la nouvelle secrétaire d’État à la famille, Laurence Rossignol, qui déclarait au Journal du dimanche dans son édition du 13 avril : « Une société ne peut vivre durablement dans le conflit sur ce qui est justement commun à tous [la famille, NDLR]. Et je souhaite l’apaisement ».
« Manuel Valls a un certain désir d’apaisement. Il l’a dit à plusieurs reprises », confiait le cardinal Philippe Barbarin, en marge de l’assemblée plénière des évêques à Lourdes, du 8 au 11 avril. « Maintenant que ces lois sont faites, il aspire au calme. » En septembre 2012, au tout début de la mobilisation contre la loi Taubira, Manuel Valls avait estimé que « le cardinal Barbarin a le droit et peut-être le devoir de dire ce qu’il dit », jugeant « normale » la confrontation d'idées sur ce sujet.
L’épiscopat français n’en reste pas moins « vigilant vis-à-vis du gouvernement de combat de Manuel Valls », tempère pour sa part un responsable de la conférence des évêques de France. Malgré ce déplacement, les opposants au mariage homosexuel, dont les veilleurs, ne digèrent toujours pas la répression sourde et l'opprobre qui s'abattent toujours sur eux. « Manuel Valls aura "les bonnes places" à Rome tandis que ceux qu’il a fait matraquer et asperger de gaz lacrymogène l’année dernière piétineront dans la foule », fait ainsi remarquer Julie Graziani, porte-parole du collectif Ensemble pour le bien commun, dans une tribune accordée à Famille Chrétienne. « Ceux qui viennent à Rome, non par calcul politique, mais par tendresse pour la mémoire de Jean-Paul II (...) regarderont le symbole d’une féroce répression politique, confortablement installé, feindre un recueillement de circonstance. Il y a de quoi être amer ». Le chemin de Manuel Valls jusque Rome risque donc d'être insuffisant pour apaiser les tensions."L’article ici :Quand Manuel Valls louait l’action de Jean-Paul II
JPSC
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A propos des frontières de la Russie
La question ukrainienne a remis en lumière celle des frontières de la Russie. Sur le site web « Liberté politique », Michel Pinton tente d’y répondre (extraits) :
« Il y a un peu plus de vingt ans, le système communiste s’effondra et l’Union soviétique disparut. Aussitôt, des nations que l’on croyait disparues ont resurgi. La résurrection la plus surprenante de toutes a été celle de la Russie. Pour en comprendre la réalité et la portée, j’eus l’honneur de conduire à Moscou, au nom du Parlement européen, une délégation de responsables politiques et religieux, d’universitaires et d’éditorialistes, venus débattre d’un projet ambitieux : examiner sur quelles bases l’Union européenne tout juste née et la Russie revenue à la vie pouvaient établir des relations stables, étroites et confiantes.Qu’est-ce qu’être Russe ?
(…) Nos interlocuteurs de Moscou étaient hantés par une interrogation qui dépassait le cadre de nos discussions : qu’est-ce que la Russie à notre époque ? Ou en termes plus concrets : qui est Russe et comment cette affirmation identitaire peut-elle se manifester au XXIe siècle sur le triple plan politique, social et religieux ?
Après avoir été enfermée dans une tombe pendant plus de soixante-dix ans, la nation revenue à la lumière était absorbée par cette question existentielle (…). Un problème particulièrement compliqué et douloureux fut évoqué plusieurs fois devant nous : celui de l’espace russe. Tous nos interlocuteurs étaient d’accord pour considérer que la République née trois ans plus tôt était enfermée dans des frontières artificielles. Elles avaient été tracées par Lénine et Staline de façon arbitraire, dans le but avoué d’effacer tout sentiment d’appartenance nationale.
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BXL, 8 avril : Schuman's Dream and the Future of Europe

Conference:
“Schuman's Dream
and the Future of Europe”
By Dr Gary Wilton (former Archbishop of Canterbury's Representative to the EU), Jeff Fountain (Director of the Schuman Institute NL) and Victoria Martin de la Torre (Press Counsellor in the EU Parliament, author of Europe: A Leap into the Unknown).
Tuesday/Mardi 08.04.2014, 19:00
It has been over sixty years since the Schuman Declaration was penned, and in light of the European elections, it is an appropriate time to reflect on the foundations and future of Europe. Come and join the conversation, as we delve into the influences surrounding the creation of Europe and the lasting impacts as we step into the future.
The Conference will be held in English and followed by a reception
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D'après les organisateurs, la "Marche Pour La Vie" aurait rassemblé 3500 personnes à Bruxelles
Communiqué de Marche pour la Vie :La "Marche Pour La Vie" rassemble 3500 personnes à Bruxelles
Ce dimanche 30 mars, 3500 personnes se sont rassemblées au centre de Bruxelles à l'occasion de la 5ème "Marche pour la vie". En raison de la visite du président chinois à proximité des lieux, la police a d'abord reçu l'ordre d'empêcher tout déplacement des manifestants selon le parcours prévu, avant de laisser la marche parcourir un itinéraire réduit.
Lancée en 2010, la "Marche Pour La Vie" s'oppose à l'avortement et revendique "qu'on respecte la vie des enfants dans le ventre de leur mère", demandant la mise en valeur de solutions différentes pour les mères en situation de grossesse non désirée, telles que l'adoption et le développement de mesures d'aide et d'information sur les alternatives possibles. Le mouvement a voulu mettre à l'honneur cette année le thème de la fin de vie, des soins palliatifs et de l'accompagnement des malades "jusqu'à leur mort naturelle", réaffirmant son rejet de l'euthanasie, considérée comme "un acte de mort, pas un acte thérapeutique". Les manifestants affichant le slogan "ni acharnement thérapeutique ni euthanasie", entendaient protester en particulier contre la nouvelle loi belge qui étend l'euthanasie aux mineurs.
Les manifestants de la "Marche Pour La Vie" affirment vouloir alerter la population sur d'autres projets en cours, comme l'idée de la Ministre Laurette Onkelinx de permettre dans certains cas des euthanasies sans consentement du malade ou en cas de démence. Autre revendication portée par l'événement: le droit à l'objection de conscience pour tous les médecins et l'ensemble du personnel médical et paramédical. "Un État qui oblige à tuer sous peine de poursuites judiciaires perdrait toute sa légitimité", ont déclaré plusieurs intervenants assimilant l'euthanasie à une façon déguisée de tuer un malade et faisant également référence à l'avortement.
"On est là pour faire voir au monde et à notre société, qu’on désire trouver des alternatives à l’avortement et à l’euthanasie." explique Maïté, étudiante en économie et porte-parole des organisateurs.
L'événement s'est déroulé à la date prévue malgré plusieurs menaces d'interdiction : après avoir déclaré la "Marche Pour La Vie" 2014 selon les formes un an à l'avance, les organisateurs ont été avertis il y a un mois par la Ville de Bruxelles que la marche ne pourrait pas avoir lieu à cause de la visite du Président chinois Xi Jinping. Mais coup de théâtre il y a quelques jours : la Ville de Bruxelles accepte une contre-manifestation organisée par la FGTB à la même heure, Place Poelaert, là où la "Marche Pour La Vie" devait se terminer. Cette contre-manifestation défendant "le droit à l'avortement" a rassemblé une bonne cinquantaine de personnes. Les manifestants "pro-vie" revendiquent quant à eux l'organisation d'un événement "de solidarité avec les plus faibles". Parmi les marcheurs, on notait la présence de l'archevêque Mgr Léonard, absent lors de l'édition précédents, ainsi que de plusieurs professeurs d'université.
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Impressions d'un "Marcheur pour la Vie"
Alors que nos médias ne soufflent mot de ce rassemblement qui a eu lieu hier à Bruxelles, un participant nous confie ses impressions :
"Nous devions être plus d’un millier, rassemblés sur l’esplanade du Mont des Arts, munis d’un ballon blanc, exhortés par de jeunes animateurs débordant d’enthousiasme et de spontanéité. La bonne nouvelle, c’est que ce public était largement constitué de représentants de la nouvelle génération et aussi de couples emmenant leur progéniture. Il y avait également des soutanes, des habits religieux, des « vétérans » du combat pour la Vie, et la présence courageuse de notre archevêque qui n’a pas craint de s’exprimer avec force et simplicité pour redire l’importance de ces mobilisations que d’autres projets de lois à venir rendront bien nécessaires. L’ambiance était bon enfant et conviviale : rien d’agressif ni d’excessif dans les comportements ou les slogans affichés ; beaucoup de bonne humeur sur des visages exprimant le simple plaisir d’être là, de se retrouver entre amis, de manifester sans détour un solide attachement à la Vie et au respect qui lui est dû, de refuser paisiblement mais résolument les dérives d’une société qui banalise l’élimination du petit d’homme en gestation et de l’être humain en fin de vie lorsque tout devient trop difficile… C’est dans ce climat que les manifestants se sont résignés sans mauvaise humeur à faire une marche symbolique de quelques centaines de mètres qui les a ramenés à leur point de départ. Telles étaient les limites imposées par la police chargée d’appliquer les restrictions justifiées par la présence dans la capitale du Président chinois qui a pourtant consacré son après-midi à visiter les pandas installés à Pairi Daiza. Hasard ou coïncidence : les organisateurs de la Marche pour la Vie avaient précisément placé cette manifestation sous le signe de ces sympathiques plantigrades qui lui ont conféré un caractère gentiment « bisounours ». Les ballons se sont envolés et nous nous sommes quittés en nous promettant de nous retrouver le 29 mars 2015 pour la prochaine Marche pour la Vie, s’il plaît à Dieu."
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Liège, 18 avril (Vendredi Saint) : Chemin de Croix dans les rues

Suivi de : Office du vendredi saint à Saint-Jacques à 19h 30
+ temps libre pour les confessions jusque 21h 30
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Le "Magnifique succès de la Marche Pour la Vie à Bruxelles"
... le silence des médias n'en serait-il qu'une confirmation?et le rendez-vous est déjà donné pour l'année prochaine:
le 29 mars 2014! -
Banneux, 25-27 avril : Retraite de la Miséricorde Divine

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Louvain-la-Neuve, 1er mai : 2e Forum chrétien de la Vie sociale
Le 1er mai 2014 à Louvain-la-Neuve
2e Forum chrétien de la vie sociale
Madame, Monsieur,
Chers Amis,Pour la deuxième année consécutive, un Forum chrétien de la vie sociale sera organisé le 1er mai prochain, à Louvain-la-Neuve.
Encouragés par le succès de notre premier Forum, l'an dernier, nous vous invitons à nous rejoindre à nouveau ce 1er mai 2014 !
Chacun sait combien sont importants les défis que nous avons à relever pour construire le monde de demain, un monde qui puisse s’approcher toujours davantage de la civilisation de l’amour.
Tout homme et toute femme, chaque citoyen, est appelé à un tel engagement social.
Mais, dans un monde souvent désenchanté, les chrétiens n'y sont-ils pas davantage encore conviés, en raison de l’espérance que leur procure la foi ?
Pourtant, tout ne se passe-t-il pas comme si les chrétiens, particulièrement en Belgique, étaient de plus en plus marginalisés dans la sphère publique ?
Dès lors, en complément des belles initiatives de sensibilisation qui existent déjà, un travail d’approfondissement, de réflexion, de formation et de débat est nécessaire pour pouvoir construire peu à peu un engagement de fond qui puisse devenir levain dans la pâte du monde.
C’est dans ce but qu’est organisé ce nouveau Forum du 1er mai !
C’est pour cela que nous que nous vous invitons à participer à cette journée !
"Il n’est de richesse que d’hommes"
Le Forum de cette année permettra d’approfondir un des thèmes les plus importants de l’enseignement social chrétien, à savoir qu’il n’est de véritable richesse… que d’hommes.C’est la personne humaine, la dignité de l’être humain, qui constituent le fondement et le pivot de toute société se voulant authentiquement humaine, heureuse, prospère.
Une évidence, pensera-t-on ?
Eh bien, précisément… ce n’est pas si sûr !Certes, chacun se revendique de l’humanisme et des grandes valeurs de liberté, d’égalité, de justice sociale, etc. Mais le tout est de voir ce que l’on met précisément derrière ces termes, souvent utilisés dans des perspectives bien différentes, voire opposées, selon les courants de pensée.
D’où l’importance d’une réflexion plus précise sur ces sujets si déterminants pour le monde que nous voulons contribuer à édifier.
Pour découvrir de façon plus détaillée la réflexion que nous vous proposons, voyez le programme du Forum 2014 sur le site www.forumdu1ermai.beToutes les informations pratiques sur le Forum s’y trouvent aussi, de même que les vidéos, photos, actes du Forum de l'an dernier.
Bien cordialement, en espérant vous rencontrer le 1ermai prochain,
L’équipe d’animation du Forum
Pour vous inscrire au Forum du 1er mai : inscription en 1 clic ici
Vous souhaitez plus d'informations ? Visitez le site du forum : www.forumdu1ermai.be -
Entre 150.000 et 300.000 personnes à la Marche pour la Vie
... à Lima (Pérou) :
Pérou : la plus grande marche pro-vie d’Amérique latine (source : médias-presse.info)Pour la troisième année, Lima a accueilli la grande Marche pour la vie et cette année, les Péruviens sont entrés dans l’histoire en réalisant probablement la plus grande manifestation pro-vie de l’histoire de l’Amérique latine avec la participation de 150.000 à 300.000 personnes.
Des enfants, des jeunes, des adultes ont marché dès 9h du matin le samedi 22 mars. Ils se sont réunis au croisement des avenues Brasil et Javier Prado et ont marché jusqu’au Campo de Marte .
Les photos sont impressionnantes mais cela n’a pas empêché des articles défavorables comme celui de l’agence Andina, qui titrait ridiculement « Une centaine de personnes se sont mobilisées dans les rues de Lima ».
Les photos aériennes nombreuses qui peuvent se voir sur le site Facebook des organisateurs ne sont pas reprises dans la majorité des journaux péruviens qui ont minimisé la participation et utiliser des photos de petits groupes.
Aujourd’hui 25 mars, jour de l’enfant à naître, fête reconnue par l’état péruvien depuis 2002, sont également organisées des marches à Piura, Trujillo, Iquitos, Huancayo et Arequipa.
Au contraire de ce qui se passe en Europe et même en Espagne, où les évêques ne se font plus voir en public dans des manifestations depuis 2005, le cardinal de Lima est monté sur le podium pour parler à la foule immense et a encouragé à respecter la vie : « Le Pérou dit oui à la vie et non à l’avortement » a dit le cardinal
Au Pérou, l’avortement est illégal dans la pratique. Le ministre de la Santé, Midori de Habich, a annoncé le jeudi 19, que le gouvernement approuverait d’ici juin un guide technique qui régulera l’avortement thérapeutique. En réalité, il s’agira d’une manipulation pour que la loi actuelle, très stricte et efficace, se transforme en passoire.
Les groupes pro-vie du Pérou ont pris conscience de la nécessité d’agir et de s’organiser depuis 2009 quand le pays à légaliser la pilule du lendemain, une pilule qui a des effets abortifs.
Les lobbies pro-avortement prétendent qu’il y aurait au Pérou 370.000 avortements illégaux par an. Ces chiffres sont tronqués. Par comparaison, l’Uruguay, qui a déjà soufflé son triste premier anniversaire de légalisation de l’avortement, a indiqué 6.600 avortements par an pour un pays plus urbain, petit, et très déchristianisé. Le Pérou a dix fois la population de l’Uruguay : s’il était aussi déchristianisé et urbanisé, on atteindrait les 60.000 avortements. Mais, comme le pays reste plus conservateur et religieux, a une population rurale importante avec de mauvais moyens de communications, et étant donné que l’avortement est illégal et socialement mal perçu, les chiffres réels ne doivent pas excéder les 20.000, peu-être moins. Trop déjà d’un point de vue pro-vie mais pas l’épidémie que décrivent les pro-avortement pour obtenir la légalisation de ce crime.






