Le Belge sorti du tombeau ? De Christian Laporte dans « La Libre » :
« Qui disait donc que la N-VA avait mis au frigo les questions linguistico-communautaires ? Chassez le
naturel, il revient parfois très vite au galop. Victime de son ire : le cardinal Désire-Joseph Mercier, depuis toujours la bête noire des flamingants parce qu’au début du XXe siècle ce prélat - qui fut le primat de l’Eglise de Belgique de 1906 à 1926 - avait résolument soutenu notamment le développement de l’UCL à Louvain sous toutes ses facettes linguistiques. Puis il n’envisageait pas la Belgique autrement que dans l’orbite culturelle francophone, ce qui fit rugir les radicaux flamands. Cela a laissé des traces.
A Lierre - la ville de la fameuse Tour Louis Zimmer et du grand écrivain flamand Felix Timmermans -, les nationalistes ont fait fort en imposant, à la hussarde, voici quelques jours, le changement de nom d’une place au seul motif que le prélat s’était opposé à la néerlandisation de l’enseignement en Flandre.
Cordon sanitaire rompu
Pour ce faire, ils ont non seulement fait fi de leur alliance politique locale avec l’Open VLD mais ont en outre brisé le cordon sanitaire puisqu’ils ont pu bénéficier de la voix du seul élu du Vlaams Belang pour imposer leur motion…
Plus comique (si on ose dire) : la place devrait porter les noms de Philippe et Jeanne - in ‘t Nederlands bien sûr - en hommage à Philippe le Beau et Jeanne de Castille, les parents de Charles Quint qui ont cependant élevé celui-ci en français…

Plain-chant, diaphonies et faux-bourdons sur le Boulevard d’Avroy à Liège, le samedi 11 juin prochain, à l’abbaye des Bénédictines (Bd d'Avroy, 54, 16h00) et à l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy,18h00), avec les élèves de l’Académie de chant grégorien (dir. Maurice Besonhé), l’Ensemble vocal parisien « Livre Vermeil » (dir. Alicia Santos) et Thomas Deserranno (orgue). Au programme : Messe et Vêpres grégoriennes de la Vierge Marie, Extraits de Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s), motets médiévaux et proses gallicanes. Entrée libre et réception ouverte à tous à l’issue de la manifestation. 
A l’occasion de la Fête-Dieu 2016 à Liège, l’évêque du diocèse, Mgr Jean-Pierre Delville, s’est rendu le samedi 28 mai à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, où il a célébré la Solennité de la Fête selon la forme extraordinaire du rite romain. Plus de trois cents fidèles ont pris part à cette messe festive que rehaussaient les chants grégoriens de la Schola « Clamaverunt iusti » de Varsovie, dirigée par Michal Slawecki, chef du chœur de l’université polonaise Cardinal Stefan Wyszyński . Son homologue du chœur universitaire de Liège, Patrick Wilwerth, lui fit écho à la tête de l’Ensemble vocal liégeois« Praeludium » qui interpréta des motets polyphoniques anciens dédiés à l’Eucharistie. La célébration s’est terminée par la bénédiction du Saint-Sacrement et la vénération des reliques de sainte Julienne de Cornillon, suivies d’un vin d’honneur auquel Mgr Delville a pris part en parcourant la foule des participants. Au cours de l’homélie de la messe, axée sur le thème de l’eucharistie miséricordieuse, l’évêque de Liège a bien voulu souligner en ces termes la pertinence de l’action entreprise par la communauté de l’église du Saint-Sacrement : « L’évangile de la multiplication des pains se termine par : « on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers ». Douze: le chiffre des tribus d’Israël, le chiffre des disciples, le symbole de l’Église. C’est dans la communion ecclésiale que la communion au Christ donne ses fruits. Nous avons célébré ici dans cette église du Saint-Sacrement, où la communauté a voulu garder la richesse de la liturgie ancienne et la beauté des chants latins. Ainsi cette église est comme l’un des douze paniers qui composent l’Église et qui alimentent l’humanité ! »








