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Débats - Page 256

  • Année saint Joseph : Comment sortir du trouble par rapport au pape François et resserrer les rangs autour de son pontificat

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    D'Arnaud Dumouch :

    Année saint Joseph : Comment sortir du trouble par rapport au pape François et resserrer les rangs autour de son pontificat (30 mn) 

    https://youtu.be/qC3zBS5EYQI 

    En cette année saint Joseph, un premier bilan du Pontificat du pape François :  

    Le pontificat du pape François a été fragilisé et attaqué selon cinq axes :  

    1° L’affaire Vigano est terminée. Monseigneur Vigano a montré sa fragilité par sa croyance aux vastes théories du complot, comme celles du vaccin et de la 5G. 

    2° Les communications imprudentes du pape François avec un journaliste falsificateur. 

    3° La faute des médias maintream et des médias anti-maintream : l’absence de lecture en direct des textes. 

    4° Les prophéties (saint Malachie, La Salette) mal comprises et répandues par des prophétesses d’Internet (Maria de la miséricorde, Fabienne Guerrero). Sur le secret de la Salette : "Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist", qui ne figure pas dans l’original retrouvé par l'abbé Corteville au début des années 2000. 

    5° Le vrai trouble est venu des positions pastorales du pape François, mal comprises par les théologiens de la doctrine universelle : Or il a canonisé Jean XXIII et Jean-Paul II ensemble pour expliquer son pontificat. Quelques propositions problématiques :  

    « C’est une sage volonté de Dieu qu’il y ait plusieurs religions ». 

    « La peine de mort n’est plus admissible en aucun cas ».  

    « Un chrétien pourrait volontairement choisir de violer une loi divine connue de lui sans commettre un péché mortel » 

    Devenons-nous adhérer au revenu universel, aux "unions" civiles homosexuelles, à la suppression de la peine de mort et aussi de celle de l'enfermement à vie à laquelle le Pape s'est montré opposé ? Devons-nous ouvrir de larges voies pour l'immigration, en particulier musulmane, à laquelle le Pape François est favorable ? Devenons-nous considérer comme le dit le Pape qu'il faut "toujours faire passer la sécurité personnelle [des migrants] avant la sécurité nationale", que "chaque pays est aussi celui de l'étranger" ? S'agit-il de considérations politiques, ou d’interdits impératifs moraux posés par le Pape ?  

  • Qui le Parlement européen offense-t-il en célébrant dignement Noël ?

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    De Francis Vassallo* en opinion sur le Times of Malta :

    Qui le Parlement européen offense-t-il en célébrant dignement Noël ?

    J'ai lu récemment que la députée européenne espagnole Isabel Benjumea a tenté d'organiser l'installation d'une crèche au Parlement européen pendant les festivités de Noël. Après avoir écrit aux plus hautes autorités, elle a finalement été informée que la décision devait venir du service qui s'occupe de l'entretien du bâtiment du Parlement européen. Elle a reçu plus tard une réponse de ce service disant que le Parlement européen n'a pas pour politique d'installer une crèche, qui célèbre la naissance du Christ, car cela pourrait "offenser les autres".

    Puis-je poliment demander qui sont ces autres personnes qui seraient offensées par l'installation d'une crèche au Parlement européen ?

    L'Europe, jusqu'à présent, est chrétienne et le Parlement européen devrait représenter les valeurs chrétiennes.

    Je suis tout à fait conscient qu'il y a aujourd'hui en Europe des personnes de différentes races et religions mais, pour autant que je sache, la majorité est encore censée être de foi chrétienne, même si beaucoup de ceux qui sont censés être chrétiens ne pratiquent pas du tout leur foi car le matérialisme a malheureusement pris le dessus dans de nombreux secteurs de notre société. Là encore, je pose la question : qui est offensé ?

    Si quelqu'un doit être offensé, qu'il s'exprime et ne profite donc pas des jours fériés en Europe et ne travaille pas le jour de Noël.

    Alors pourquoi installons-nous toutes ces décorations de rue dans le monde entier en décembre ? Est-ce parce que nous célébrons le mois de l'électricité ?

    Le 25 décembre est le jour où notre Seigneur Jésus-Christ est né et le monde chrétien célèbre ce jour non seulement comme une fête mais aussi comme une fête religieuse.

    L'éclairage de nos rues et les décorations que nous installons ont pour but de célébrer la naissance du Christ, mais l'image la plus symbolique de cet événement est la crèche, qui nous enseigne et nous rappelle, à nous chrétiens, la naissance du Christ.

    Jusqu'à présent, l'Europe est chrétienne et le Parlement européen devrait représenter les valeurs chrétiennes
    Le mot lui-même, Noël, signifie le Christ.

    Pourquoi, alors, nous donnons-nous des cadeaux les uns aux autres à Noël ? Cela symbolise les cadeaux que les trois rois mages offraient : l'or, qui représente la royauté sur terre, l'encens, symbole de la divinité, et la myrrhe, une huile d'embaumement, symbole de la mort.

    Il est donc assez ironique que, lors de la célébration de l'anniversaire du Christ, nous offrions des cadeaux à tout le monde, sauf à l'enfant dont c'est l'anniversaire, le Christ lui-même. Nous essayons même d'oublier qu'il existe en refusant de célébrer son anniversaire.

    Je ne m'attends pas à voir de telles décorations et une crèche dans un pays non chrétien, mais à ce que notre propre Parlement européen prétende que la raison pour laquelle on ne veut pas de crèche pour ne pas offenser une minorité est offensante pour la majorité.

    Il est évident que le Parlement européen est absolument sans pitié. J'invite le président du Parlement européen à reconsidérer une décision aussi offensive et à changer de politique. Il devrait également s'excuser d'avoir offensé la majorité d'entre nous, chrétiens, en refusant d'exposer un berceau.

    Puis-je demander combien il y a de députés européens non chrétiens ? Je suis sûr que la réponse serait une minorité certaine.

    Si c'est exact, alors le Parlement européen est prêt à faire plaisir à cette minorité et à offenser la majorité.

    Il s'agit donc d'une nouvelle définition de la "démocratie" !

    Je reconnais tout à fait que mon argument tombera dans l'oreille d'un sourd car les seuls députés européens qui pourraient lire mon article sont les Maltais qui sont chrétiens.

    Je leur demande donc de protester contre cette question car, bien que nous ne soyons qu'une minorité, il semble que les minorités soient plus respectées au Parlement européen que la majorité.

    Je leur suggère également, comme beau geste, que chaque gouvernement des États membres de l'Union européenne fasse don d'une crèche au Parlement européen pour montrer que l'Europe est une affaire de valeurs chrétiennes.

    * Francis Vassallo, ancien gouverneur de la Banque centrale de Malte

  • N'oubliez pas de vous inscrire au webinaire de l'Institut Européen de Bioéthique (7 janvier)

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    En ce début d'année 2021, l'IEB vous propose une conférence en ligne consacrée aux enjeux actuels de la bioéthique en Belgique :

    • Qu'est-ce que la procréation médicalement assistée, et comment est-elle pratiquée dans notre pays ?
    • Où en sont les discussions parlementaires sur l'extension de l'avortement ?
    • La gestation par autrui est-elle autorisée et pratiquée en Belgique ?
    • Que penser des opérations transgenres chez les mineurs ?
    • L'euthanasie, où en sommes-nous et où allons-nous ?

    Profitez de ce webinaire, gratuit et ouvert à tous, pour vous former et faire le point sur l'agenda bioéthique belge.

    Rendez-vous le 7 janvier 2021 sur Zoom, de 20h à 21h30.

    Je m'inscris au webinaire


  • Vous avez dit : "complotiste"?

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    Complotiste / complotisme / complosphère / conspirationnisme / conspirationniste : Les termes «complotisme» et «complotistes» sont très utilisés dans les médias, notamment lors de la sortie du film Hold Up. Mais également lors de la défaite difficilement reconnue par Donald Trump. Le terme «complosphère» est, quant à lui, un peu plus récent, on en trouve des usages dès 2015. Enfin, notez que les termes «conspirationniste» et «complotiste» sont souvent confondus. Le «complotiste» remet en cause la version officielle. Le «conspirationniste» utilise la vision du monde des «chiens de garde»: le Nouvel Ordre Mondial oppose l’utilisation des «faibles» par les «puissants». Plus alarmant, la confusion entre «complotiste» et «sceptique»: faire preuve de scepticisme en interrogeant la qualité des discours ambiants est pourtant un acte critique nécessaire.

    (source : «Complotisme», «Black Block», «OK Boomer»... Quels mots ont marqué les débats de l’année 2020?)

    D'Olivier Bonnassies sur La Sélection du Jour :

    A PROPOS DE COMPLOTISME

    « Faites-vous partie de ces 80% de français qui croient au moins à une théorie du complot ? » Appuyée sur un sondage IFOP, voilà la question absurde posée par la voix off dans les deux épisodes du documentaire « Complot : vérité ou mensonge » de Jean-Luc Genest, programmé récemment sur W9.

    N’y aurait-il donc jamais de complots ?
    Et serait-il aberrant de croire qu’il peut y en avoir ?

    Dernièrement, la sortie tumultueuse du film documentaire Hold up, les aventures de Trump et les confidences de Macron ont vu la presse et les médias reprendre comme un seul homme (y-a-t-il un titre qui ne l’ait utilisé ?) ce mot de « complotisme » qui a marqué l'année et qui permet de stigmatiser à peu de frais en évitant tout débat sur le fond, comme les bonnes vieilles accusations classiques (nazisme, fascisme, racisme, antisémite) ou nouvelles (homophobie, islamophobie, populisme).

    Dans ce monde nouveau où ce sont maintenant les journalistes qui coupent les hommes politiques (avant c'était l’inverse !), les bisounours aux commandes voudraient nous faire croire que les complots - qu’on peut définir comme la coordination secrète d’un petit groupe de gens puissants planifiant et entreprenant dans leur intérêt une action affectant le cours des événements - n’existent pas.

    Ah bon ?

    Est-ce qu’il n’y a pas eu sans cesse dans l’Histoire des formes de complot pour acquérir du pouvoir, de l’argent, des soumissions, des relations, des postes, des études scientifiques, des contrats ou des avantages ? Est-ce que tout le monde est toujours transparent, honnête et est-ce que la corruption, les pots-de-vin, les sociétés secrètes, les révolutions, les coups d’Etat et les coups tordus n’existent pas ? 

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  • Le pape ne devrait pas retourner dans sa patrie

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Argentine: un obstacle au voyage du pape François dans sa patrie

    Approbation de la loi sur l’avortement

    Beaucoup de milieux argentins avaient souligné, rappelle Rubin dans « Valores religiosos » que l’urgence n’était pas de légiférer sur l’avortement, mais de lutter contre la pandémie qui a fait plus de 42 000 décès, avec un système de santé sous tension et la moitié de la population sombrant dans la pauvreté, avec des millions de chômeurs.

    Pour Rubin, le président, élu en décembre 2019 avec l’IVG parmi ses promesses de campagne, a exercé de fortes pressions « sur les sénateurs et même les gouverneurs ». Et les catholiques sont d’autant plus choqués qu’une loi contre la vie humaine ait été adoptée dans le temps de Noël.

    Selon  le biographe du pape, Alberto Fernández a sous-estimé la réaction de l’Église. Premièrement, parce qu’il a ignoré que « la majorité des Argentins sont contre la légalisation de l’avortement », selon presque tous les sondages. Un point que souligne aussi Radio Vatican: la politique s’éloigne des sentiments du peuple. Deuxièmement, parce que cela « fait mal à François » que l’avortement ait été approuvé dans sa patrie.

    On se rappelle pourtant que lors de sa visite du 31 janvier 2020 (voir ICI), le président argentin avait demandé et obtenu l’aide du pape pour la renégociation de la dette avec le Fonds monétaire international, ainsi que l’intense coopération de l’Église dans les quartiers populaires – les « villas » et grâce aux curés « villeros » dont le pape est proche – face à l’aggravation de la crise sanitaire et sociale.

    Mais pour Sergio Rubin, l’Eglise d’Argentine n’a pas dit son dernier mot: elle « encouragera les ONG et les particuliers à poser des recours dans tout le pays », en faisant appel à la Constitution, à la Convention relative aux droits de l’enfant et au Code civil. La question continuera d’être « un front ouvert », notamment en vue des élections législatives et provinciales (2021). La prochaine présidentielle est prévue en 2023.

  • Le président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Bätzing, appelle à des changements dans le catéchisme!

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    De Kath.net :

    Photo d'archive de l'évêque Bätzing (c) diocèse de Limbourg

    Le président de la Conférence épiscopale allemande, Bätzing, appelle à des changements dans le catéchisme!

    28 décembre 2020

    Bätzing est pour les "bénédictions" des couples divorcés et homosexuels remariés, peut-être même sans reconnaissance du Vatican - il prône l'ordination des femmes comme diacres et prêtres

    Bonn-Freiburg (kath.net) Le président de la Conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing, considère qu'il est de plus en plus difficile de justifier l'interdiction de l'ordination diaconale et sacerdotale des femmes dans l'Église catholique. L'évêque de Limbourg s'est exprimé dans un entretien avec le "Herder Korrespondenz". Dans ce contexte, étonnamment, il n'a pas parlé de la possibilité d'une ordination épiscopale pour les femmes. Les arguments en faveur de l'ouverture de la fonction sacramentelle aux femmes sont de plus en plus convaincants, a-t-il affirmé. Il évoque l’ordination diaconale comme étant la première étape avant l'ordination sacerdotale. 

    Bätzing préconise également des changements dans le catéchisme dans l'enseignement sur l'homosexualité: "Nous avons besoin de solutions pour cela qui ne soient pas seulement efficaces en privé, mais qui aient également une visibilité publique - mais qui indiquent clairement qu'aucun mariage n'est établi." Cela pourrait alors aussi bénéficier aux personnes divorcées remariées. De telles bénédictions peuvent être possibles sans la reconnaissance du Vatican.

    En outre, le président de la DBK (Conférence épiscopale allemande) a défendu le controversé «Ensemble à la table du Seigneur - Perspectives œcuméniques pour célébrer la Cène et l'Eucharistie du Seigneur» du Groupe de travail œcuménique (ÖAK). En même temps, il a critiqué les objections de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. "Il est irritant que cette critique ne soit venue que quelques jours avant le début de la réunion plénière d'automne de la DBK."

    En ce qui concerne la Voie synodale et les limites des réformes paroissiales et de la restructuration interne de l'Église, Bätzing a affirmé qu'il y avait des réserves au Vatican "contre nous, les Allemands et la façon dont nous abordons les choses". Bätzing essaie de comprendre cela et soupçonne qu'on est "sous une grande pression" à Rome, "comment on peut maintenir ensemble l'Église universelle de si différentes origines culturelles". Ici, il espère des solutions plus décentralisées et plus de liberté afin que des réponses puissent être données qui soient «applicables au contexte culturel respectif et qui permettraient que l'écart entre l'Évangile et la culture respective ne se creuse pas». Bien que le Pape soit l'autorité finale sur des questions de foi clairement définies, le collège des évêques fait également partie de la direction de l'Église mondiale,

    Les déclarations du président de DBK Bätzing et la volonté de changer le catéchisme provoquent des discussions animées et de l'indignation parmi les catholiques. Une réponse du cardinal Walter Brandmüller à ceci exclusivement sur kath.net:

    Excellence, vous avez été accusé d'avoir fait des déclarations dans la presse qui, si elles étaient justes, soulèvent de sérieuses questions.

    En contradiction avec la tradition ininterrompue de l'Église, quelle que soit la déclaration finale et infaillible du Pape Jean-Paul II, avez-vous réellement appelé l'ordination des femmes au diaconat et au sacerdoce possible, voire souhaitable?

    Si tel est vraiment le cas, cependant, vous devez vous rappeler qu'avant votre ordination épiscopale, vous avez affirmé votre fidélité à la doctrine et à l'ordre de l'Église par un serment. Sans ce serment, vous n'auriez jamais été ordonné.

    Alors, comment comptez-vous expliquer cette contradiction entre hier et aujourd'hui?

    J'aurais certainement préféré vous poser cette question «à huis clos caritatis - dans une petite pièce tranquille». Mais vous avez vous-même soulevé votre contradiction avec l'enseignement et l'ordre de l'Eglise en public - et vous l'avez fait en tant que président de la Conférence épiscopale allemande. Une réponse publique était également requise.

    Je demande aux saints Boniface et Petrus Canisius leur intercession pour l'Église en Allemagne!

    Avec des salutations fraternelles

    Walter Cardinal Brandmüller

  • Vaccin : la Commission Covid-19 du Vatican publie 20 repères pour un monde plus juste et plus sain

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    De Vatican News :

    Vaccin équitable pour tous: 20 repères pour un monde plus juste et plus sain

    La Commission Covid-19, créée par le Pape François au printemps dernier afin de répondre aux défis posés par la pandémie, a rendu publique ce mardi une note en 20 points sur les enjeux éthiques posés par le vaccin.

    29 décembre 2020

    «Le Covid-19 est en train d’intensifier une triple menace de crises simultanées et interconnectées au niveau sanitaire, économique et écologico-sociale, avec de graves répercussions sur les plus pauvres et les plus vulnérables», indique en préambule cette Commission qui fait partie du Dicastère pour le Service du Développement humain intégral. Ce document, rédigé en collaboration avec l’Académie pontificale pour la Vie, rappelle qu’entreprendre «les actions immédiatement nécessaires pour répondre à la pandémie» implique d’avoir à l’esprit «aussi ses effets sur le long terme». Ce texte rappelle que les vaccins sont un outil essentiel pour vaincre la pandémie.

    Une autre note, rendue publique le lundi 21 décembre, par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi avait démontré la licéité morale du recours aux vaccins, même quand ils sont issus de recherches ayant impliqué des fœtus avortés, s’il n’existe pas d’alternatives. Cet autre document s’attarde plutôt sur la dimension sociale des campagnes de vaccination qui ont débuté le week-end dernier au sein de l’Union européenne, et qui avaient déjà été amorcées auparavant dans d’autres pays comme les États-Unis, la Chine, la Russie et le Royaume-Uni. 

    Ce texte fait écho au récent Message de Noël Urbi et Orbi du Pape François. Les leaders mondiaux sont appelés à résister à la tentation d'adhérer à un «nationalisme des vaccins», et les États nationaux sont appelés à coopérer. «Aujourd'hui, en cette période d'obscurité et d'incertitude due à la pandémie, plusieurs lueurs d'espoir apparaissent, comme les découvertes de vaccins. Mais pour que ces lumières illuminent et apportent de l'espoir au monde entier, elles doivent être accessibles à tous», avait souligné le Pape.

    Pour un vaccin accessible à tous

    Le premier point abordé, conformément au souhait exprimé par le Pape lors de l’audience générale du 19 août dernier, c’est la diffusion de «vaccins disponibles et accessibles pour tous». Cette logique entre en cohérence avec les principes fondamentaux de la Doctrine sociale de l’Église, comme la dignité humaine, l’option préférentielle pour les pauvres, la solidarité, la subsidiarité, le bien commun, le soin de la maison commune, la justice et la destination universelle des biens. Cela s’inscrit également dans les principes de santé publique, comme la lutte contre la souffrance.

    Une attention est portée également au «cycle de vie» du vaccin, c’est-à-dire à sa production, sa validation par les autorités compétentes, sa distribution et son administration aux patients. Toutes ces étapes impliquent des arbitrages politiques qui doivent être assumés dans une logique d’accès équitable et universel de tous aux vaccins.

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  • Euthanasie : un témoignage poignant

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    Le témoignage d'une jeune femme qui autorise à ce que sa lettre soit diffusée :

    Remplie de douleur et de colère, je viens vous confier mon cri et mes larmes : mon papa, J., s'est fait euthanasier il y a moins d'un mois chez lui. Il a voulu mourir après 16 ans d'une maladie génétique neuro-dégénérative. Je suis d’ailleurs moi aussi atteinte de cette maladie dont les symptômes se sont manifestés dès mes 17 ans. J’ai aujourd’hui 27 ans.

    Dans les lignes qui suivent je voudrais vous livrer mon témoignage mais aussi vous interpeller car j'ai besoin de votre Lumière et de vrais témoins du Christ. J’ai besoin d’être soutenue dans mon OUI prononcé en faveur de la vie.
    Cette ouverture du cœur ne sera peut-être qu'une goutte d'eau, mais elle aura eu le mérite d'être POUR Jésus, POUR l'Amour et d'être aussi une flamme de Vie et d'Espérance dont on a TOUS tant besoin. Au cœur des ténèbres, la Lumière est toujours plus forte !

    Oui, mon cœur saigne.
    Papa, ma famille, l'Église... tellement de coups !

    A travers mes joies et mes peines, à travers mes combats parfois intolérables, j’ai en moi une soif immense de vivre... Découvrir et goûter que je suis une fille tant aimée du Père, quelle libération, quelle paix et quelle joie saintes.

    Comme de nombreux enfants, jusqu'à mes 11 ans j'ai beaucoup reçu. Par après, j'ai fait mon chemin seule dans la foi. Tant au niveau familial (4 frères et sœurs et ma maman) qu'amical, les provocations sont très nombreuses (Lc 12,51-53). Ces confrontations, souvent épuisantes et régulières, ont eu le mérite de maintenir ma foi vivante et de faire du Christ mon plus grand confident, ma Lumière et mon Espérance.

    Tant de fois, je demande à Jésus de transformer tous mes jugements en Amour (Luc 6,37). Je ne sais que trop comme le désespoir peut être grand et puissant.

    Aussi, souvent, je crois, les "médecins" qui recourent à l’euthanasie sont animés d'un désir d'amour, d'écoute et de respect. Mais la mort n'est pas une solution. Ne devrions-nous pas justement être un témoignage d'espérance et de vie ? Croire qu'un chemin est toujours possible ! La résurrection nous le montre.

    Avant la demande d'euthanasie de mon papa, j’étais comme la plupart des catholiques : je faisais partie de ceux qui ne sont ni pour ni contre car, « il faut respecter le choix de chacun, ne pas brusquer ». Aujourd’hui, l'ayant vécu de près, je rejette ce compromis et cette fadeur d’antan. Cette tolérance me glace !

    Oui, la souffrance est souvent si dure et intolérable, et personne n’est épargné ! Mais la Croix, toute la Passion me montre une invitation réelle à l'accueillir ! Jésus, la sachant, n'a rien rejeté...

    Aujourd’hui, l’euthanasie m’apparaît comme un horrible crime. Et c’est sans doute de là que naît ce désir de faire bouger les choses, de secouer les cœurs endormis comme le mien a été réveillé. C'est trop important !

    Depuis le déclenchement de ma maladie, je me bats à chaque instant pour choisir de vivre, choisir de croire, choisir d'aimer. Tant de fois, je tombe et n’y arrive pas. Le désespoir, le découragement, les peurs, l'orgueil sont tellement présents... La Vie est un combat quotidien. C'est si dur de choisir de croire, de choisir d'aimer ! CETTE AUDACE DE LA VIE !

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  • Vaccination : des menaces sur la vie privée ?

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    De Grégoire Ryckmans sur le site de la RTBF :

    "Passeport sanitaire" ou registres des personnes refusant la vaccination : l’épineuse question du respect de la vie privée

    29 décembre 2020

    Le traitement des données liées à la vaccination est l’un des enjeux clés alors que des campagnes de vaccination contre le Covid-19 démarrent aux quatre coins du monde et notamment en Belgique. Le débat sur l’opportunité de créer un "passeport sanitaire" ou un "passeport vaccinal" commence à se faire de plus en plus présent. Un recensement les personnes ayant reçu le vaccin est également un élément important pour assurer un suivi sanitaire optimal. Mais la récolte et l’utilisation de ces données posent aussi des questions en termes de droits à la vie privée et posent des risques d’une potentielle discrimination sur des critères de santé.

    En Espagne, le ministre de la Santé a annoncé ce lundi que le pays tiendrait un registre des personnes qui ont refusé de se faire vacciner. "Ce qu’on va faire, c’est un registre qui, de plus, sera partagé avec d’autres pays européens", a-t-il poursuivi, précisant qu’il se référait "aux personnes auxquelles on l’aura proposé (de se faire vacciner, NDLR) et qui, tout simplement, l’auront refusé". Pour rappel, la vaccination contre le coronavirus n’est pas obligatoire en Espagne et chaque citoyen a le droit de refuser de se faire administrer le vaccin.

    Des données pour avoir une vision claire de la situation

    Mais ce n’est pas tout, le registre devrait également référencer les doses administrées aux personnes vaccinées, notamment parce que six des vaccins approuvés par l’Union européenne nécessitent plusieurs doses. Il n’a cependant pas précisé si une sorte de carte de vaccination sera introduite. Connaître précisément le taux de vaccination au sein d’une population et la situation en temps réel est capital pour optimiser l’approvisionnement en produits mais aussi pour prendre des mesures adéquates. Ces données seront partagées avec leurs homologues européens.

    Question sensible cependant, le ministre Salvador Illa a tenté de rassurer les citoyens espagnols concernant le respect de leur vie privée : "Il ne s’agit pas d’un document qui sera rendu public", a-t-il déclaré, ajoutant que le registre serait élaboré "avec le plus grand respect pour la protection des données".


    ►►► À lire aussi : Coronavirus : le vaccin pour le Covid-19 est-il dangereux ? Quels sont les arguments des anti-vaccins ?


    L’utilisation de ces données est donc à la fois importante pour aider les autorités dans la gestion de la pandémie actuelle mais elle pourrait aussi avoir un impact direct sur la façon dont chaque citoyen pourra vivre dans les mois qui viennent. Des autorités gouvernementales pourraient exiger aux voyageurs souhaitant entrer sur leur territoire une preuve de vaccination. Pouvoir faire savoir de façon officielle que l’on est vacciné pourrait permettre à ceux qui se sont fait administrer le vaccin de voyager plus facilement ou de participer à certains évènements comme un festival.

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  • Jour de deuil : le pays du pape adopte la loi autorisant l'avortement

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    Du site du Figaro :

    Argentine : les sénateurs approuvent la légalisation de l'avortement

    Plusieurs milliers d'Argentins se sont rassemblés à proximité du Parlement pour exprimer leur soutien ou leur rejet du texte, avec force banderoles, musique et des écrans géants transmettant les débats en direct.

    L'Argentine est devenue le premier grand pays d'Amérique latine à légaliser l'avortement mercredi 30 décembre après le vote du Congrès en faveur d'un projet de loi autorisant la procédure jusqu'à la 14e semaine de grossesse, après plus de douze heures de débat, a annoncé la présidente du Sénat Cristina Kirchner.

    La session parlementaire a débuté mardi à 16h00 locales (19h00 GMT). Quelques sénateurs étaient présents dans l'hémicycle, mais la plupart participaient par visio-conférence en raison de la pandémie de Covid-19. Selon la présidente de la Chambre haute, l'ex-présidente (2008-2015) et actuelle vice-présidente Cristina Kirchner, 67 sénateurs sur 72 participent à la session.

    Le vote pourrait intervenir mercredi matin après de longues heures de débat, 58 orateurs étant inscrits à l'ordre du jour. Déjà approuvé par les députés le 11 décembre, le texte autorise l'interruption volontaire de grossesse (IVG) jusqu'à 14 semaines de grossesse. Jusqu'à présent, l'avortement n'était permis qu'en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère, selon une loi datant de 1921. Alors que les députés ont adopté le texte par 131 voix pour, 117 contre et 6 abstentions, tous les regards étaient tournés vers le Sénat, réputé plus conservateur. Finalement, 38 sénateurs ont voté pour tandis que 29 étaient contre, dont une abstention. Des milliers de partisans du «oui» ont manifesté leur joie devant le Sénat à l'issue du vote.

    En 2018, il avait rejeté par sept voix un texte similaire dans un pays encore très catholique et profondément divisé sur la question. «Cette loi n'oblige pas à avorter, elle ne promeut pas l'avortement, elle lui donne seulement un cadre légal», a déclaré au cours des débats le sénateur membre de la majorité Sergio Leavy. Au moins deux sénateurs qui avaient voté contre en 2018 ont annoncé qu'ils voteraient cette fois pour, ce qui donnerait un léger avantage au camp du oui. Le président de centre gauche Alberto Fernandez, au pouvoir depuis fin 2018, avait promis pendant sa campagne de soumettre à nouveau la légalisation de l'IVG aux parlementaires. «Je suis catholique, mais je dois légiférer pour tous, c'est un sujet de santé publique très sérieux», a fait valoir récemment le chef de l'État. Mais tous les sénateurs de sa majorité ne sont pas favorables au texte.

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  • Une nouvelle étude de fond de l'ECLJ : « Liberté éducative et droits de l’homme »

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  • Ils étaient 77 dans une synagogue

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    Het Laatste Nieuws rapporte que 77 juifs ont été verbalisés à la synagogue d'Anvers ce soir (26 décembre) pour s'y être trouvés à plus de 15.
     
    Loin de garder leur langue en poche, les israélites se défendent en se référant à l'arrêt du conseil d'état du 22/12, qui selon eux réaffirme le droit de se trouver plus nombreux que 15 dans une maison de prière, pourvu que les participants s'y rendent à titre individuel, portent le masque et gardent leur distance.
     
    Le plus beau, c'est qu'ils ont juridiquement entièrement raison. Les requérants catholiques avaient en effet observé que des croyants pourraient se trouver potentiellement en nombre à l'intérieur d'une église pour y contempler une exposition de crèches, visiter un musée intégré à l’Église, voire simplement pour y prier à titre individuel sans enfreindre le mesures corona. Ils seraient forcés de quitter l'église si une eucharistie y était célébrée.
     
    Le Conseil d'Etat avait rejeté l’argument, car selon lui, il existe une différence entre une activité "de groupe" comme une cérémonie religieuse pouvant favoriser les rassemblements, et une activité exercée individuellement, même si cette dernière mène plusieurs centaines de personnes dans un grand magasin... ou des croyants pour prier dans une église. Les 77 juifs d'Anvers sont donc juridiquement entièrement dans leur droit, s'ils ne participaient pas à une cérémonie religieuse.
     
    Une illustration flagrante des invraisemblable contorsions des pouvoirs exécutifs et juridiques pour maintenir l'interdiction inconstitutionnelle du culte...