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Débats - Page 305

  • Même âgé ou handicapé, le malade ne doit jamais être abandonné

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de Famille Chrétienne :

    « Il ne faut jamais abandonner le malade », déclare l’Académie pontificale pour la vie

    03/04/2020

    fin de vie hôpital malade soignant euthanasie personne âgée

    Dans une longue note intitulée « Pandémie et fraternité humaine » datée du 30 mars, cette institution vaticane formule plusieurs enseignements qu’elle tire de l’épidémie de Covid-19 et fournit quelques critères sur les soins à apporter aux malades en situation d’urgence.

    « En tout état de cause, nous ne devons jamais abandonner la personne malade, même lorsqu’il n’y a plus de traitement disponible », déclare l’Académie pontificale pour la vie dans une note d’analyse datée du 30 mars intitulée « Pandémie et fraternité universelle ». « Soins palliatifs, traitement de la douleur et accompagnement sont une exigence à laquelle nous ne pouvons pas nous soustraire », indique l’Académie, et ce y compris dans les cas extrêmes où il ne serait pas possible d’apporter à certains patients les traitements indispensables. Elle appelle aussi à porter une attention particulière « aux personnes les plus fragiles, notamment les personnes âgées et les handicapés. »

    « L’âge ne peut pas être considéré comme le seul critère de choix automatique »

    Dans sa note, l’Académie évoque le fait que « les conditions d’urgence dans lesquelles beaucoup de pays se trouvent peuvent conduire à contraindre les médecins à des décisions dramatiques et déchirantes de rationnement des ressources, limitées et qui ne sont pas disponibles pour tous de manière simultanée ». Rappelant qu’il faut d’abord avoir « fait tout ce qui est possible en termes d’organisation pour éviter ce rationnement », la note indique que la décision ne peut se fonder sur l’idée qu’il y aurait une « différence de valeur » entre certaines vies humaines. Elle évoque notamment la question de l’âge des personnes : celui-ci ne peut en aucun cas être considéré comme un « critère unique et automatique de choix ». Une telle approche traduirait une attitude « discriminatoire à l’égard des anciens et des plus fragiles ».

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  • Réviser le financement des cultes en Belgique ?

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    De NousCitoyens :

    Faut-il réviser le financement des cultes en Belgique ?

    Le système actuel de financement des cultes est bétonné dans la Constitution. Il n’assure pas une égalité de traitement entre les différents courants philosophiques. Il y a un déphasage grandissant entre la répartition du gâteau et la distribution statistique de la population entre les différentes obédiences. Le système est sous pression. Le législateur va-t-il se contenter de corriger le système actuel (au risque de le compliquer davantage) ou réformer de fond en comble le financement des cultes ? Sous la dénomination de « système italien élargi » nous présentons un système qui applique la démocratie participative.

  • Les paroissiens de La Cambre réagissent à une décision incompréhensible de l'évêque de Bruxelles

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    On connaît la décision surprenante qui va conduire les chanoines prémontrés de La Cambre à devoir quitter leur ministère. Face à une criante absence d'explications et dans l'espoir de concilier les visions de toutes les parties prenantes, des paroissiens se sont organisés pour composer la lettre ci-dessous, à l'attention de Mgr Kockerols. Ils lui demandent plus de clarté quant à cette incompréhensible décision qui ne tient aucun compte des besoins des fidèles, ainsi qu'un éclairage quant à ses projets pour la paroisse de La Cambre.

    Ils proposent à tout le monde de prier le chapelet ce samedi 4 avril à cette intention.

    CARITAS IN VERITATE!

    On peut, si on le désire, cosigner cette lettre et la proposer à d'autres paroissiens intéressés qui n'en auraient pas connaissance. Pour signer la lettre, il suffit simplement d'envoyer ses prénom, nom, adresse et e-mail à: lettrelacambre@gmail.com

    à Monseigneur Kockerols, Evêque auxiliaire de Bruxelles

    Bruxelles, le 3 avril 2020

    Monseigneur,

    Ne pouvait-il y avoir meilleur moment que le temps de confinement, où il n'y a plus de célébrations liturgiques ni de rencontres rassemblant les paroissiens, pour que ceux-ci ne puissent apprendre que par un communiqué de Cathobel la décision prise à propos du départ de leurs pasteurs? S'il s'agissait d'une convention qui liait l'Évêché et le Monastère des Prémontrés, il ne s'agissait pas moins du sort d'une paroisse vivante autour du charisme des Pères, de leur liturgie et spiritualité.

    Nous sommes nombreux à les avoir rejoints dans une louange commune, dans un partage commun : jeunes ménages avec des enfants, couples, veufs, célibataires, hommes et femmes à la recherche d'un pôle de vie spirituelle et de prière. Nous étions heureux de nous retrouver le dimanche, car les chanoines avaient réussi à créer une communauté où on se connaissait de plus en plus, c'est avec joie que nous nous engagions dans la pastorale : la catéchèse pour les enfants que nous rencontrions chaque semaine les entraînant dans un chemin de foi, la préparation au mariage menée conjointement par les pères et des couples engagés, la liturgie de la parole pour les enfants lors des célébrations eucharistiques où nos enfants participaient de plus en plus, chacun à leur manière dans les assemblées du dimanche où résonnaient l'orgue et le piaillement des petits. Les événements spirituels et les fêtes paroissiales montées grâce à l'enthousiasme de nombreux paroissiens étaient autant de façons de faire rayonner la Parole et de bâtir la communauté. Voir l'Abbaye revivre avec un rythme de prière, comme la source d'eau vive qui dans la Bible coule du côté du temple, voir des chanoines qui sont là pour vous écouter, vous accueillir dans les moments de joie, de détresse, vous accompagner, vous porter dans la prière c'est tellement nécessaire. Cette permanence de l'accueil et de l'écoute, de la prière : c'est si rare, tellement beau !

    Pourquoi, mais pourquoi les voir partir, pour quelle raison? Ils nous ont partagé récemment qu'ils n'étaient que vicaires et nous apprenons aujourd'hui que notre paroisse dépend directement de notre évêque, mais avez-vous jamais rencontré le conseil paroissial? Lui avez-vous jamais expliqué ce que vous attendiez de l'Abbaye de la Cambre? Êtes-vous venu récemment vivre la ferveur et l'intensité de ce qui se vit à la Cambre? C'est comme si nous, paroissiens, n'existions pas... Et comme si la décision du départ des chanoines fut prise comme si elle ne nous concernait pas.

    Monseigneur, je crois que vous n'avez pas réalisé le choc que vous provoquez. Nous le ressentons comme si vous ne teniez pour rien la vie pastorale qui a animé le lieu, comme si vous ne réalisiez pas ce puits de grâce d'une communauté qui prie.

    Ainsi nous osons vous demander de vous rencontrer ici à l'Abbaye de la Cambre pour que nous voyions ensemble le projet pastoral que nous avons vécu et construit et voir avec vous comment poursuivre cet élan pastoral avec nos pasteurs.

    Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de notre respectueuse considération.

    Les Paroissiens de la Cambre

  • La pratique de l'avortement contrariée par le coronavirus ?

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    Vu de France...

    De Nicolas Bauer sur aleteia.org :

    Le coronavirus va-t-il limiter les avortements ?

    03 avril 2020
  • La pandémie de Covid-19 : un signe des temps et une occasion d'interpréter ce que Dieu dit ?

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    Parole d'évêque ! de Dieu, on ne se moque pas ! Mgr Ramón Castro évêque de Cuernavaca,

    Source

    2 Avril 2020

    Morelos vive el peor momento de su historia en materia de ...

    Des membres de la communauté LGBTTI demandent à l'évêque Ramón Castro Castro d’arrêter son message de haine.  !!!!  

    Ce n'est pas la première fois que l'évêque dit que la pandémie doit être lue comme faisant partie des signes des temps et apprendre à les interpréter.  "Lire les signes des temps, c'est prendre en considération le fait que Dieu est présent avec nous dans l’histoire." La pandémie de Covid-19 est un signe des temps" et pour l'évêque, c'est l'occasion d'interpréter ce que Dieu dit.
     
    Toute l'humanité, sans distinction de race, de couleur de peau, de condition sociale ou de religion, "s'arrête" pour réfléchir à cause de la pandémie mondiale qui touche tout le monde. "Face à cela, que nous le voulions ou non, nous arrêtons... un tout petit virus vient dire à l'humanité qu'elle est fragile : "vous êtes vulnérables... ni votre succès ni votre pouvoir ne vous aideront, réalisez qui vous êtes, ne jouez pas avec  Dieu", en insistant sur les faits qui ont mis en danger la vie humaine en la relativisant ou en écartant les faibles.
     
    L'évêque  a fait appel à ce que l'Église catholique a toujours prêché en termes de défense de la vie et de respect de la dignité humaine. Aujourd'hui, elle en est venue à "déterminer qui vit" et a rappelé le nombre d'avortements commis au cours de l'année écoulée. "Regardez, 50 millions d'avortements et l'être humain proclamant sa pseudo-liberté, c'étaient les enfants de Dieu, nous les avons tués ».
     
    L'évêque  a également évoqué la corruption, la violence, les vols, l'euthanasie des personnes âgées et des enfants... comme étant les fruits de cette cécité : "Nous nous sommes habitués à tout cela..." et il a même mentionné les changements d'identité sexuelle des écoliers dans d'autres pays, de sorte que "Dieu nous crie : 'Vous allez au fond du gouffre...' et j'ai toujours donné un exemple très clair : quand quelqu'un souffre d'une crise cardiaque, il est frappé fort sur la poitrine pour que le cœur réagisse.
     
    Il  n'a pas manqué une occasion de rappeler les mesures drastiques prises pour empêcher la propagation du coronavirus, y compris dans les églises en suspendant les messes publiques pour le bien de tous. "Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'ai été dénoncé  pour prendre ces décisions... tout comme je vous ai défendu contre les gouvernements corrompus, aujourd'hui je veux vous défendre de cette situation pour votre propre bien... Cela apporte la paix à notre conscience ».
     
    Il a rappelé que pour la journée du 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, les autorités espagnoles ont déclaré que la liberté des femmes était plus importante que celle de coronavirus...!
  • "Catholiciser" l'écologie ?

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    De l'abbé Claude Barthe dans Res Novae sur le site de l'Homme Nouveau :

    La « conversion écologique », une énième tentative <br>de se concilier le monde [fr, eng, it]

    La « conversion écologique », une énième tentative de se concilier le monde

    Depuis qu’ils sont confrontés au monde né de la Révolution, les catholiques ont souvent mis en œuvre des tentatives dite de « contournement » ou de conciliation, consistant à adopter des thématiques propres à des idéologies laïques et à les « baptiser ». Ceux qui s’y livrent espèrent désarmer en quelque manière l’hostilité du monde et ainsi légitimer vis-à-vis de lui le message propre de l’Église, au risque, souvent assumé, d’affaiblir ce message. Dans l’article « Pour une Église verte », l’abbé Perrot analyse l’une des dernières en date, qui pousse fort loin l’atténuation de la spécificité évangélique.

    Auparavant, Jean-Paul II, comme le rappelle Jean-Marie Perrot, avait tenté de catholiciser les droits de l’homme. Dans une perspective un peu semblable, il avait aussi présenté une défense risquée de l’encyclique Humanæ vitæ, s’inscrivant dans le courant de la pensée personnaliste, en développant une « théologie du corps » (1). 

    On pourrait énumérer bien d’autres exemples plus anciens, comme celui de ces prêtres et évêques – pas nécessairement les plus « progressistes » de l’époque (2) – qui en 1848, animés d’une pieuse illusion, bénissaient les arbres de la liberté en expliquant avec une naïveté confondante que la devise républicaine de « liberté, égalité, fraternité » était d’abord chrétienne.

    La période contemporaine présente cependant une caractéristique qui aggrave considérablement ce phénomène de conciliation : il est en somme devenu un être nouveau pour le catholicisme. En effet, les textes fondateurs de ce qu’on a appelé « l’esprit du Concile », à savoir la déclaration Dignitatis humanæ sur la liberté religieuse, le décret Unitatis redintegratio sur l’œcuménisme et la déclaration Nostra ætate sur les religions non chrétiennes laissent entendre que les sociétés religieuses autres que l’Église bénéficient d’une certaine existence surnaturelle imparfaite, voire très imparfaite, mais réelle.

    Ces conciliations sont mortifères : ce sacrifice au relativisme moderne (qui se voulait cependant « modéré »), s’est accompagné logiquement d’un relativisme interne. Par l’abandon de la « rigidité » des formulations du Credo au profit d’un enseignement pastoral, c’est le mode même de penser la foi qui a été ébranlé dans ses fondations. Et tout naturellement, de la liberté religieuse posée en principe ad extra, on en est venu à la résurgence interne de ce que Léon XIII avait condamné dans la lettre Testem benevolentiae (1899), à savoir l’introduction « d’une certaine liberté dans l’Église » sur le modèle de la « liberté moderne ». Car en acceptant comme légitime le fondement de la société moderne (« Il faut observer la règle générale de la pleine liberté dans la société, selon laquelle on doit reconnaître à l’homme le maximum de liberté et ne restreindre celle-ci que lorsque c’est nécessaire et dans la mesure où c’est nécessaire »Dignitatis humanae n. 7), l’Église ne peut pas le refuser à ses membres. 

    De fait, l’indifférence moderne concernant le poids de la vérité a été intériorisé jusqu’à un certain point par le catholicisme. À parler la langue que veulent entendre les hommes, il cesse de parler celle qui pourrait les sauver. Les actes le démontrent : hier, le 27 octobre 1986, la journée d’Assise, où toutes les religions du monde se sont trouvées comme à égalité à prier pour la paix ; aujourd’hui, le 15 octobre 2020, le rassemblement à Rome de tous les participants d’un « pacte éducatif mondial », vague entreprise humaniste, sans référence chrétienne, pour « une éducation plus ouverte et plus inclusive, capable d’une écoute patiente, d’un dialogue constructif et d’une compréhension mutuelle », dans le but de former des personnes « capables de surmonter les morcellements et les oppositions, et recoudre le tissu des relations en vue d’une humanité plus fraternelle ». Humanisme ou néant verbal ?

    Car non seulement l’histoire de ces tentatives de « contournement » a été une longue histoire d’échecs, mais elle débouche logiquement dans l’insignifiance, ce dont on pourrait se réjouir si le message de l’Évangile n’en était pas, par le fait, rendu insignifiant.

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    1. Laurent Jestin, « Tentative de conciliation. Les catéchèses sur la “théologie du corps” » (Tu es Petrus, printemps 2018, n. XVIII, pp. 3-10), lequel, parmi les difficultés soulevées par cette tentative, relève ce sophisme : « l’antériorité instrumentale (l’union charnelle donnant la procréation) est transformée en priorité de valeur, de fin. Là encore, la méthode descriptive montre ses limites. Elle rend plus difficile de définir la hiérarchie des fins du mariage : engendrement et éducation des enfants (fin première), soutien mutuel des époux, et grâce du sacrement qui permet aux époux de vaincre les mouvements désordonnés de la chair dans son exercice (fin seconde). »

    2. Le futur cardinal Pie, grand vicaire de Chartres, a appelé à bénir l’arbre de la liberté de cette ville.

  • Bruxelles : le nouveau dézingage d'une communauté religieuse pour d'obscures raisons

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    Une nouvelle étape va être franchie dans le processus de désertification spirituelle de Bruxelles avec le départ d'une communauté qui animait un des hauts lieux du patrimoine religieux de la capitale. C'est ce que rapporte un article paru hier sur cathobel qui ne dit rien sur les raisons concrètes qui ont conduit à cette décision :

    La communauté des Prémontrés va quitter La Cambre

    Installée depuis sept ans à l’abbaye de la Cambre, les chanoines Prémontrés quitteront celle-ci vers la fin de l’été.

    Dans un communiqué conjoint, Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, et le Père Abbé de l’Abbaye de Leffe, Benoît Carniaux O. Praem, ont annoncé ce jour la nouvelle. Ils rappellent qu’il y a sept ans, la communauté des Chanoines Prémontrés de l’abbaye Notre-Dame de Leffe avait répondu favorablement à la demande de l’Eglise de Bruxelles d’envoyer quelques-uns de ses membres à la Cambre. « C’était une façon de réinstaurer une vie religieuse régulière dans ce site incomparable. C’était aussi une façon originale d’inscrire cette église dans la dynamique de l’Unité pastorale de Ste Croix, avec ses autres clochers : Ste Croix, S. Boniface et S. Adrien », stipule le texte..

    « C’est ainsi que les PP. Hugues Bada et Tanguy Rivière sont venus vivre et prier à la cure de l’abbaye et ont animé avec beaucoup de cœur la pastorale locale. Les célébrations ont attiré de plus en plus de personnes », précisent encore Mgr Kockerols et le Père Abbé de Leffe.  Mais ils ajoutent: « Il était cependant devenu de plus en plus difficile, vu les défis pastoraux de l’Eglise de Bruxelles d’une part, et les enjeux propres à l’abbaye de Leffe d’autre part, de maintenir telle quelle cette présence. »

    Face à cette situation, une réflexion conjointe a eu lieu avec les principales personnes concernées. Et même si des alternatives ont bien sûr été envisagée, le constat a été qu’au terme de cette réflexion, la collaboration telle que mise en œuvre depuis sept ans, ne pouvait plus se poursuivre. Une décision qui a été prise « avec infiniment de peine et de regret » tant du côté de l’abbaye de Leffe que de l’Eglise de Bruxelles.

    Dès lors les Chanoines Prémontrés de Leffe quitteront la Cambre vers la fin de l’été. « Nous savons combien ce départ suscitera de l’émoi et de la tristesse. Mais nous vous invitons surtout à rendre grâce pour tous les fruits reçus de Dieu et partagés ensemble », concluent le Père Abbé Benoît Carniaux O. Praem et Mgr Jean Kockerols, qui se confient à la prière des fidèles, ajoutant: « Il n’est pas facile d’exercer une responsabilité dans l’Eglise en ces temps exigeants. Nous avons d’autant plus besoin de votre soutien et de votre collaboration. Que le Seigneur nous guide et nous accompagne ».

    Lire le communiqué officiel

     

    Cette décision a suscité de vives réactions dont celle-ci :

    Communication de la part de paroissiens de La Cambre

    Une nouvelle congrégation religieuse, à savoir les Prémontrés, vient d’être mise à la porte de Bruxelles ce mercredi 1er avril. Deux de ses membres animaient avec zèle l’église de la Cambre depuis leur arrivée il y a sept ans. Les chanoines avaient vite fait exploser le nombre de leurs fidèles, ces derniers étant très heureux de retrouver de vrais pasteurs dans une atmosphère de prière, avec une liturgie de toute beauté et un soin pastoral hors pair.

    Mais pour Mgr Kockerols, « il était cependant difficile , vu les défis pastoraux de l’Eglise de Bruxelles, d’une part, et les enjeux propres à l’abbaye de Leffe d’autre part, de maintenir telle quelle cette présence ». 

    Pourtant, nous savons de bonne source que l'abbaye de Leffe n'avait pas d'objection à ce que les chanoines continuent à animer l'Église de La Cambre. 

    Alors, que penser?

    On entend dire qu'en réalité, ces pasteurs ne convenaient plus à l'Evêque auxiliaire parce qu'ils "s'intégraient mal" dans la nouvelle structure d'Unités Pastorales. En effet, le nouveau système des "UP" veut que les prêtres n'aient plus de paroisse propre, mais circulent dans un certain nombre de paroisses regroupées. 

    Or, les Pères Prémontrés, avec leur vocation de vie régulière de prière, avec la liturgie des heures, assuraient une présence quasi constante sur place, alors que l'Evêque aurait aimé les dépêcher à sa guise aux quatre coins de l'Unité Pastorale. Cependant, c'est justement grâce à cette présence que les chanoines avaient établi une véritable Communauté à la Cambre. Quel cadeau en effet pour les fidèles, assurés des prières continues de leurs pasteurs, connus personnellement pour presque chacun d'entre eux, émerveillés de retrouver une liturgie magnifique, et de former une réelle communauté vivante! Il fallait voir l'atmosphère familiale et joyeuse à La Cambre lors des nombreux événements organisés de main de maître par les Pères! Combien n'ont pas retrouvé la foi à l'écoute des homélies sublimes ou émerveillés par la beauté des offices? Combien n'ont pas trouvé une oreille constante, présente jour après jour, et un réconfort dans les peines? Combien n'ont pas retrouvé tout simplement la joie d'appartenir à une Communauté ouverte et tournée vers le chemin du Ciel?

    On entend dire aussi que notre Evêque auxiliaire préférerait donner une vocation plus culturelle et moins cultuelle à la Cambre. Il nous semble que la culture doit être au service des Communautés et non le contraire. Une église n'est-elle pas d'abord un lieu de prière? L'art dans une église a-t-il pour objectif de soutenir la prière ou de prendre la place des chrétiens en les jetant dehors?

    S'agit-il aussi, comme on l'entend, d'une question immobilière? 

    Ne vivons-nous pas ici un exemple désolant de ce cléricalisme tant décrié par le Pape François? Ne voyons-nous pas notre Evêque auxiliaire essayer de formater notre Église de Bruxelles selon son opinion et son idéologie plutôt que de laisser s'épanouir une diversité voulue par le Seigneur et permettant au plus grand nombre de retrouver chacun sa sensibilité? 

    Ne s'agit-il pas par ailleurs d'un écrasant abus de pouvoir, d'une décision affectant la vie spirituelle de milliers de paroissiens, et prise sans aucune consultation de ceux-ci?

    En tant que paroissiens, nous sommes complètement anéantis par cette décision qui tombe comme un couperet. Les Pères Hugues et Tanguy étaient de vrais pasteurs, de bons pasteurs. Ils étaient un immense soutien pour la plupart d'entre nous. Nous sommes complètement désemparés, comme des enfants ayant perdu leur père, comme des brebis sans leur berger et repensons au chagrin de Jésus qui, "voyant la foule, fut pris de pitié pour elle, parce qu'elle était fatiguée et abattue, comme des brebis qui n'ont pas de berger."

    En quoi ces "défis pastoraux" sont-ils réglés en expulsant deux prêtres de leur église bondée? Quels sont les défis pastoraux d'une Eglise, si ce n'est pas d'annoncer le Christ, de convertir à l'Evangile le plus grand nombre, et de faire grandir la foi? 

    Au contraire, nous sommes dans notre diocèse les témoins impuissants de cette « sentence de mort » qu'une fois de plus, l’évêque auxiliaire dit prendre « avec peine et regret ». Celle-ci ne semble être qu'un maillon d'une politique active de diminution du nombre de prêtres, de messes, de sacrements, d’églises, de fidèles. Nous voyons congédier les une après les autres les communautés vivantes qui portent du fruit. On dit que notre Evêque souhaiterait habituer les fidèles à ce qu'il n'y ait plus de prêtres. 

    Tout cela semble être le fruit d'une idéologie morbide et absurde, voulant imposer un modèle et détruire ce qui ne s'y accorde pas, dans une logique irrémédiable de déclin. Nous refusons ce modèle programmé de destruction de l'Église. Après la Fraternité des Saints Apôtres, les Fraternités de Jérusalem, les Prémontrés, qui seront les prochains à être expulsés? 

    Les paroissiens de La Cambre réagissent à une décision incompréhensible de l'évêque de Bruxelles

  • Quand la mort d'Henri Tincq nous éclaire sur les affinités des journalistes vaticans

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    Le journaliste Henri Tincq vient de mourir du coronavirus. Qu'il repose en paix. Il ne serait ni correct ni décent de régler des comptes au moment de son départ. Son engagement d'homme de gauche, chroniqueur au Monde, son progressisme avéré dans la ligne d'un Vatican II en rupture avec la Tradition, son antipathie à l'égard de tout ce qui se réclamait de cette Tradition, son éloignement par rapport aux combats menés pour les valeurs non négociables (vie, mariage, famille), étaient manifestes. Ce qui est surprenant, c'est de lire sur le site de Vatican News (sous la plume d'Olivier Bonnel) cette chronique nécrologique en forme d'hommage appuyé rendu au journaliste disparu et qui en dit long sur les véritables affinités doctrinales et idéologiques des journalistes attitrés du Vatican :

    Mort du vaticaniste français Henri Tincq, emporté par le coronavirus

    Le journaliste, "plume" respectée de l'information religieuse en France, est décédé le 29 mars du coronavirus, à l'âge de 74 ans.

    Olivier Bonnel-Cité du Vatican

    La nouvelle de sa disparition a provoqué une vive émotion dans la presse catholique française et même au-delà. Henri Tincq est mort le 29 mars à l'âge de 74 ans, après avoir contracté le coronavirus. Spécialiste de l'information religieuse au quotidien Le Monde, de 1985 à 2008, ce fils d'un menuisier et d'une institutrice né en 1945 près de Lens dans le Pas-de-Calais avait d'abord commencé sa carrière journalistique à La Croix, en 1972, dont il avait été tour à tour chef du service politique et rédacteur en chef adjoint. 

    C'est en 1985 qu'il rejoint Le Monde comme chroniqueur religieux puis responsable de la rubrique "religions". Il est reconnu pour être un des observateurs les plus avisés du pontificat de Jean-Paul II, qu'il a souvent suivi lors de ses voyages. Proche du cardinal Jean-Marie Lustiger, à qui il a d'ailleurs consacré une biographie (Le cardinal prophète, publié chez Grasset), Henri Tincq était connu pour sa grande capacité de travail.

    Auteur d'une quinzaine d'ouvrages, il avait pris sa retraite en 2008 mais continuait de collaborer à plusieurs publications comme Le Monde des Religions ou le site Slate. Dans son dernier ouvrage paru en octobre dernier (Vatican, la fin d'un monde, au Cerf), Henri Tincq se faisait le choniqueur inquiet d'une Église traversée par les tempêtes et secouée par les scandales, mais dressait des pistes de réformes qui portaient une espérance chrétienne qui l'a toujours habité.

    Bataille des idées

    Durant sa carrière, Henri Tincq eut aussi la passion des idées et n'hésita pas à croiser le fer avec des responsables de l'Église catholique ou des confrères journalistes, mais toujours en cherchant à rester honnête intellectuellement. «Henri Tincq trempait souvent sa plume dans le vinaigre. Nous avons eu des discussions et des divergences. Mais il avait un vrai coeur de croyant. Lors de notre dernière rencontre, malade, il m’a demandé de prier pour lui. Qu’il repose en paix» a confié Mgr Matthieu Rougé, l'évêque de Nanterre, sur son compte Twitter.

    De santé fragile, il a été emporté par le Covid-19 à l'hôpital de Villeneuve Saint-Georges, dans le Val de Marne. Compte-tenu des restrictions sanitaires, une cérémonie dans la plus stricte intimité aura lieu. Un hommage public ultérieur devrait avoir lieu dans sa paroisse de Saint-Maur après la levée du confinement. 

  • À tu et à toi avec la mort. Comment annoncer la nouvelle que le monde ne veut pas entendre

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    Lu en traduction sur le site « diakonos.be » cet article publié par Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    «  (S.M.) Je reçois et je publie.  Le professeur Leonardo Lugaresi est un spécialiste du Nouveau Testament et des Pères de l’Église très apprécié des lecteurs de Settimo Cielo, qui retrouveront au bas de cet article les liens vers toutes ses précédentes interventions.

    Cher M. Magister,

    La lettre du prêtre français qui se gausse de l’angoisse « médiévale » qu’il attribue au professeur Pietro De Marco et qui lui oppose la petite leçon de son christianisme « moderne » (« la religion n’est pas le lieu de transfert de ses angoisses ») touche bien malgré lui, et je le crains à l’insu de son auteur, au cœur même du problème.

    Le monde d’aujourd’hui est effectivement en proie à une angoisse de mort.  La pandémie de Covid-19 qui est en train de terroriser le monde entier n’est pas la première cause de décès en absolu et ne le sera probablement pas à l’avenir, malgré son développement inquiétant.  Sur notre planète, les hommes meurent davantage pour toute une série d’autres raisons, chaque année par dizaines de dizaines de millions.  Mais cela ne nous angoisse pas parce qu’il s’agit, pour ainsi dire, de la mort des autres.

    La mort due au coronavirus, en revanche, c’est notre mort à nous.  Celle qui pourrait me tomber dessus à moi à tout moment quelles que soient les précautions que je pourrais prendre.  Le virus invisible et omniprésent fait apparaître, comme possibilité universelle, la constante imminence de ma propre mort.  C’est-à-dire précisément ce que la modernité avait soigneusement programmé d’évacuer de son horizon.

    Ce qui nous est insupportable à nous, hommes modernes, c’est en fait de découvrir subitement la condition d’impuissance dans laquelle nous nous trouvons.  Le recours, instinctif et généralisé, à la métaphore de la guerre pour représenter la condition présente de l’humanité trahit aussi notre besoin inconscient d’avoir des armes en main. Et nous les aurons probablement, sans doute dans un futur proche, mais pas tout de suite.

    Mais cette condition, toute abhorrée qu’elle soit par la modernité, appartient essentiellement à la vie humaine dans son rapport avec la mort, et cela il faut le dire aussi.

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  • Covid-19 : quand des prêtres bénissent leur paroisse ou leur ville

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    De Clémence Houdaille sur le site du journal La Croix :

    Coronavirus : des prêtres bénissent leur paroisse et leur ville

    En ces temps de maladie et de confinement, de nombreux prêtres et évêques bénissent, depuis le parvis ou le toit de leur église, les habitants. À Bourges, Mantes-la-Jolie ou Argenteuil, ils expliquent leur démarche.

    27/03/2020

    Avant que le pape, ce vendredi 27 mars, ne donne une bénédiction urbi et orbi exceptionnelle depuis la place Saint-Pierre, de nombreux prêtres et évêques ont, depuis le début du confinement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, béni depuis le parvis ou même le toit de leur église leur paroisse, leur ville ou le diocèse.

    « C’est dans la tradition lyonnaise d’exprimer ainsi sa confiance en Dieu et son espérance », explique Mgr Michel Dubost, administrateur apostolique du diocèse de Lyon, qui a, mercredi 25 mars, béni la ville et le diocèse avec le Saint-Sacrement, depuis la colline de Fourvière.

    Depuis le XVIIsiècle, époque à laquelle la Vierge aurait protégé la ville d’une épidémie de peste, les Lyonnais la remercient chaque année lors du renouvellement du vœu des Échevins le 8 septembre. Certes, « on a aujourd’hui des connaissances sur la propagation de la maladie que n’avaient pas nos prédécesseurs au XVIIe siècle, et on ne demande pas les choses de la même façon, mais il s’agit d’exprimer la confiance des Lyonnais au Christ », poursuit Mgr Dubost.

    À Argenteuil (Val-d’Oise), c’est chaque jour depuis le début du confinement, à midi, que le recteur de la basilique sort sur le parvis de son église. Là, muni d’un petit reliquaire contenant quelques fils de la tunique du Christ conservée dans l’édifice, le père Guy-Emmanuel Cariot récite la litanie des saints, dit une petite oraison et bénit le parvis, « quasiment vide ».

    « Ce cri vers Dieu, quand on est chrétien, on doit le porter au nom de tous les hommes »

    « La Sainte tunique, c’est dans l’ADN de la ville d’Argenteuil, au-delà de la paroisse, confie-t-il. Elle est présente sur les armes de la ville, on sait qu’Argenteuil a été dotée de certaines infrastructures par le roi de France à cause de la Sainte tunique… » Aussi, le père Cariot demande la bénédiction de Dieu « au nom de tous les Argenteuillais, ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, car ce cri vers Dieu, quand on est chrétien, on doit le porter au nom de tous les hommes. »

    Il s’agit d’un « acte de foi, en demandant au Seigneur de nous protéger de ce fléau de l’épidémie, explique-t-il. On prie pour les soignants, pour les personnes âgées, les familles confinées… On ne peut pas faire de procession, ça ne serait pas très sérieux sur le plan sanitaire, mais cela n’empêche pas de prier et de se tourner vers Dieu ! » « Dieu n’est pas derrière ce virus, poursuit le père Cariot. Mais à partir de la mort de son fils, il peut faire la Résurrection. Ça nous apprend aussi à ne pas attendre d’être dans ce genre de circonstance pour se tourner vers lui. »

    À Bourges (Cher), c’est à l’occasion du quatrième dimanche de Carême, le 22 mars, que le père Stéphane Quessard, curé de la cathédrale Saint-Étienne, du haut de la grande tour (75 mètres) de l’édifice classé au patrimoine mondial de l’Unesco, a béni la ville. « Nous avons composé une prière à cette occasion, soulignant le caractère exceptionnel de cette pandémie, car on n’avait pas ça dans le rituel des bénédictions », raconte le père Quessard.

    Le curé, qui entendait ainsi soutenir le personnel de santé, et les personnes confinées, a reçu des messages de remerciement des fidèles, qui l’ont vu depuis leur balcon ou ont suivi cette bénédiction en direct sur Internet, mais aussi du maire, et d’habitants de la ville. « J’ai eu beaucoup de retours de personnes touchées par ce geste », confie de son côté le père Bruno Lefebvre Pontalis, curé de la paroisse Saint-François-Xavier à Paris, qui, lui aussi, est monté sur le toit de son église, le 19 mars, jour de la fête de saint Joseph, pour bénir les habitants, en « signe de protection et de proximité, d’attention du pasteur pour ses brebis. »

    Un « acte de foi, de prière, et de communion »

    Un « acte de foi, de prière, et de communion », c’est aussi le sens de la bénédiction donnée à Mantes-la-Jolie par le père Matthieu Williamson, qui a gravi mercredi 25 mars les 309 marches menant en haut de la tour de la collégiale gothique, ostensoir en main. « Les gens sont très isolés les uns des autres, explique-t-il. Il faut trouver tous les moyens pour les rejoindre. Je prends des nouvelles par téléphone, nous postons des vidéos… Mais on a aussi la chance d’avoir une très grande église, visible de tout le Mantois. » Le rendez-vous avait donc été donné à midi pour cette bénédiction. « C’était très émouvant de voir les gens à leur fenêtre ou à leur balcon, confie le père Williamson. D’autres, trop loin, m’ont dit qu’ils étaient en communion de prière ». Le curé de Mantes le constate, les fidèles « souffrent de ne pas pouvoir vivre les sacrements, et envoient beaucoup d’intentions de prières ».

    « Alors qu’ils sont privés de l’eucharistie, c’est d’une certaine manière le Seigneur qui les rejoint chez eux, poursuit-il. Les liens se tissent et on essaie d’imaginer comment vivre la semaine sainte et fête de Pâques ». Une question taraude le père Williamson. « Est-ce qu’on arrive à rejoindre tout le monde ? », s’interroge-t-il. Un souci de proximité que porte aussi le père Cariot, en bénissant chaque jour les Argenteuillais. « Après le coronavirus, il faudra faire de gros efforts pour vivre plus de fraternité en paroisse », assure-t-il.

  • L'épidémie de la peur, cette hystérie qui nous submerge

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    Au delà des discussions concernant les origines et des conséquences du coronavirus, des mesures pour l'éradiquer, du confinement des populations, une constatation s'impose : le coronavirus s'accompagne d'une autre épidémie : LA PEUR, dans une quasi hystérie collective. Comment cette seconde épidémie, irréfléchie, incontrôlée, a-t-elle pu arriver ? A qui profite-t-elle ? Qui l'a causée ? Pourquoi connaît-elle une si grande expansion ?

  • Le chant d'un rossignol qu'on préfèrerait ne pas entendre

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    CORONAVIRUS ET IVG : LAURENCE ROSSIGNOL DEMANDE L'EXTENSION DES DÉLAIS D'AVORTEMENT

    23 mars 2020

    « Les services d’orthogénie constatent que les restrictions de circulation à l’intérieur et à l’extérieur du territoire français combinées aux bouleversements de l’activité hospitalière fragilisent les conditions d’accès à l’IVG et renforcent les inégalités territoriales », stipule un amendement au projet de loi urgence covid-19.

    Alors que la France traverse une crise sanitaire sans précédent et « que de nombreux professionnels de santé, quelles que soient leurs spécialités, sont mobilisés en priorité pour prendre en charge les malades touchés par le coronavirus », Laurence Rossignol, sénateur et ancienne ministre socialiste, a déposé un amendement au projet de loi urgence covid-19  pour demander au gouvernement « d’allonger de deux semaines les délais légaux d’IVG » et aussi de « supprimer l’exigence d’une deuxième consultation pour les mineures ». L’objectif étant de favoriser une ultime extension des conditions d’accès à l’avortement. « Etonnant sens des priorités… »

    La semaine dernière déjà, un décret publié au Journal officiel permet aux pharmaciens de délivrer les pilules contraceptives aux patientes « dans le cadre de la posologie initialement prévue » et sur présentation de l’ancienne ordonnance. La mesure prise depuis dimanche 15 mars devrait être effective jusqu'au 31 mai.

    Olivier Véran, ministre de la santé, et Murielle Pénicaud, ministre du travail ont « toutefois émis leur désaccord » concernant l’avortement. Ils ne semblent pas vouloir aménager les conditions d’accès à l’IVG pendant la crise sanitaire.

    Sources: Valeurs actuelles (21/03/2020) - France info (18/03/2020)

    Ces curieuses priorités qui tendent coûte que coûte à sauvegarder la pratique de l'élimination d'enfants à naître sont également présentes en Belgique où les centres de planning familial s'organisent pour poursuivre l'accueil des femmes en demande d'avortement. Le fait que le fléau du coronavirus frappe des pays qui ont perdu tout sens moral et ont inscrit dans leurs législations des lois contraires au respect de la vie ne semble pas faire réfléchir grand monde. On assiste par ailleurs à un rush vers les sites porno. La route vers une remise en cause des dérives éthiques de nos sociétés promet d'être encore longue...