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Débats - Page 675

  • Les grands ennemis de l'Union Européenne aujourd'hui

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    A la question : "Quels sont les grands ennemis de l’Union aujourd’hui ?", le Baron Philippe de Schoutheete de Tervarent, ancien Ambassadeur et haut fonctionnaire aux Affaires étrangères, un des meilleurs spécialistes de l’UE, répond :

    "Je dirais avant tout la montée de sentiments identitaires, provoqués par la crise économique et bancaire. Nous voyons, aux quatre coins, de l’Europe, en France, en Flandre, en Italie, en Grande-Bretagne, des droites nationalistes se faire de plus en plus entendre. Tout mouvement nationaliste finit par s’affirmer anti-européen, par refus de cession de souveraineté. Nous assistons au « détricotage » du marché interne bancaire. Chacun y va de la nationalisation de ses banques. Ce repli de chaque pays sur son système bancaire est dangereux.

    Il y a, à mes yeux un deuxième danger pour l’UE : le protectionnisme. On en voit déjà les conséquences dommageables, notamment dans l’attitude des banques qui refusent d’aider la Grèce. J’ai déjà fait allusion à la perte de contact de l’Union avec l’opinion, par excès de technocratie, déficit de pédagogie et par absence d’une vision ambitieuse. À mon sens, la télévision est pour beaucoup dans l’érosion du politique : on ne peut pas expliquer l’Europe en quatre-vingts secondes ! Les débats télévisés ne sont pas propices à la conscientisation des citoyens. Cette situation est dangereuse pour la démocratie, pour le fonctionnement politique de nos sociétés, les mouvements populistes s’en nourrissent. Le déficit communicationnel induit une perte de crédibilité de l’Europe que l’on ne parvient pas à redresser. Et la perte de crédibilité est générale : une enquête a révélé, par exemple, qu’en Grande-Bretagne, le milieu politique partage avec le monde bancaire la caractéristique d’inspirer le moins de confiance aux citoyens. Tout ceci conduit à l’euroscepticisme, un mélange de nationalisme et d’incompréhension."

    source : academieroyale.be

  • Italie : Monti ne fait pas l'unanimité parmi les catholiques

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    Le Forum de Todi annulé, les catholiques prendraient ils leur distance avec Mario Monti? (Radio Vatican)

    Le forum de Todi lui avait porté son gouvernement technique sur les fonts baptismaux, il ne bénira pas son “ascension en politique”. En octobre 2011, les associations catholiques italiennes s’étaient réunies pour signifier l'urgence d'un renouvellement de leur engagement social et politique. Les scandales à répétition tant de mœurs que de corruption liés au Cavaliere avait semé le trouble parmi les fidèles. Il était urgent de clore la saison du berlusconisme et s'engager, avec plus de visibilité, dans un projet commun. 

    Le mois suivant, Mario Monti faisait son entrée à Palazzo Chigi sous le regard bienveillant de l’Eglise italienne. Un nouveau forum de Todi devait se réunir ce 10 janvier dans un hôtel romain. L’invité principal devait être l’actuel président du conseil salué par l’Osservatore Romano, quotidien du Vatican, comme « l’expression la plus élevée et noble de la politique ». Tout était donc prêt pour célébrer ce soutien du monde catholique à la candidature de Mario Monti. Mais à l’avant-veille du rendez vous tout est annulé et des indiscrétions dans la presse italienne assurent que le principal intéressé apprenant son invitation avec surprise, n’aurait pas témoigné d’un enthousiasme débordant.

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  • Familles monoparentales et échecs scolaires

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    enseignons.be se fait l'écho d'une étude parue en France sur les facteurs qui provoqueraient le redoublement; parmi ceux-ci, la structure familiale joue un rôle non négligeable, même si l'on évite (bien sûr! et pour rester politiquement et culturellement correct) de porter des jugements de valeur qui pourraient avoir une connotation moralisatrice :

    "...la structure familiale, qui a en effet une influence déterminante dans le parcours et la réussite scolaire des enfants. Pour Laurette Cretin, du Bureau des études statistiques sur les élèves, toutes les enquêtes sur les familles monoparentales – menées aux États-Unis et aux Pays-Bas – laissent penser qu’elles pourraient être associées à un risque plus grand d’échec scolaire. « Les écarts de réussite entre les enfants vivant avec un seul parent et ceux vivant avec leurs deux parents seraient assez importants et subsisteraient quel que soit le milieu social. » Mais attention : si les enfants de parents divorcés ou séparés rencontrent plus de difficultés scolaires que les autres, il est en revanche difficile d’en déduire une relation causale : l’impact négatif pourrait être le fait de la conflictualité existant dans un couple avant sa séparation.

    LA PRÉCARITÉ EST UN ÉLÉMENT ESSENTIEL DE LA DIFFÉRENCIATION DES FAMILLES MONOPARENTALES

    Mais à quoi les études d’études associent-elles la moindre réussite scolaire des enfants de familles monoparentales? Au fait que ces familles peuvent mobiliser moins de ressources que les autres. On parle ici de différences de revenus, de conditions de logement, de la possibilité de profiter d’activités extrascolaires, etc. Intéressant car cela nous permet de distinguer ici l’économique (niveau de vie) du (capital) culturel.

    Il est en effet établi par ailleurs que ces élèves appartiennent à des milieux sociaux moins favorisés que les autres familles et que la monoparentalité est en relation avec d’autres facteurs qui influent sur la scolarité, tels que le capital culturel, la taille de la fratrie ou encore les conditions de logement.

    De plus, l’implication des parents isolés dans la scolarité de leur enfant est moins importante que lorsque le père et la mère vivent encore ensemble, même s’ils sont un peu plus nombreux à solliciter un entretien avec un enseignant en cours d’année. L’aide est aux devoir est également réduite. Mais est-ce décisif quant à la réussite ou non des petites têtes blondes? Peut-être…

    Il est difficile de répondre de manière convaincante à cette question car, si le degré d’implication des parents est dépendant des ressources qu’ils peuvent mobiliser, du fait de leurs diplômes ou de leur statut socio-économique, il n’est pas non plus indépendant du niveau de réussite scolaire de l’enfant : ainsi, plus celui-ci rencontre de difficultés, plus l’aide au travail scolaire et les demandes de rendez-vous avec les professeurs s’intensifient.

    Faut-il donc incriminer davantage des ressources économiques amoindries pour les parents isolés plutôt qu’un moindre contrôle scolaire exercé par ces parents en cas de séparation? Sans doute. Et on en revient à l’environnement socio-économique moins favorable… Encore!

  • France : le mariage pour tous provoque la division de tous

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    Analyse sur radinrue.com (Michel Montielle) :

    A quelques jours d’une grande manifestation nationale contre le projet de loi socialiste de dénaturer le mariage, de plus en plus de voix s’élèvent contre la propagande des lobbys homosexuels et la promotion du mariage gay largement revendiquée par le gouvernement. Les ministres quant à eux, comme Peillon, n’hésitent pas à s’attaquer aux valeurs catholiques, allant même jusqu'à tenter de faire la leçon à l’Enseignement Catholique !

    Alors que la dénaturation du mariage est largement revendiqué par les socialistes français, le débat qui a dès le départ était « civiquement » interdit, a laissé la place à la colère et aux attaques.

    Ainsi, face à cette situation devenu fatigante, François Bayrou, président du MoDem, a mis en garde mardi contre une « exaspération des oppositions » autour du mariage homosexuel. Expliquant ainsi sur i-Télé que « Le gouvernement a une responsabilité importante », selon lui il peut « répondre à l’attente » des couples, des associations « qui demandaient reconnaissance et droits », « sans porter atteinte à ce que des millions de Français considèrent comme très précieux, cet héritage que le mariage représente pour eux ». Et de proposer « une union reconnue, et pas le mot de mariage qui signifie tout à fait autre chose ».

    Enfin Bayrou a pointé « une exaspération des oppositions au sein du pays », et « ceci est très malsain pour un peuple et spécialement pour un peuple en crise ». Sur les attaques inadmissibles qui sont tentées par les socialistes contre l’école catholique, Bayrou les a résumé en un comportement « excessif et blessant ». « La solution existe pour qu’on fasse prévaloir la compréhension réciproque et pas l’antagonisme et l’affrontement perpétuels, dans lesquels un pays en crise ne peut pas triompher de ses difficultés », a-t-il insisté.

    Un autre politique, l’ancien ministre Chatel a répondu également aux attaques de Peillon à l’encontre de l’Ecole Catholique : « François Hollande, qui avait déclaré vouloir apaiser et rassembler les Français, est en train de les diviser sur un sujet majeur », a déploré le député-maire de Chaumont (UMP) sur LCI, en poursuivant : « Ce qui s’est passé ces derniers jours, en particulier sur l’enseignement catholique, est très regrettable. On a le sentiment de raviver la guerre scolaire, de raviver des tensions qui n’existent plus ».(…) « Je veux l’application stricte des textes, a poursuivi le vice-président délégué de l’UMP. La loi Debré est très claire. Elle prévoit un contrat d’association avec l’Etat et aussi un caractère propre : le fait que, dans ces établissements, on transmet un certain nombre de valeurs ». (…) « En s’immisçant dans ce caractère propre, le ministre prend une responsabilité risquée de revenir sur l’existence-même de ces établissements d’enseignement privé ».

    Radinrue.com

  • Un nouveau site qui mérite le détour

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    Grâce à une note parue sur le blog de l'abbé de Beukelaer, nous découvrons "les chroniques philosophiques d'une sexologue newyorkaise". En voici la recommandation faite par le chanoine liégeois :

    "L’univers des blogs cathos (du moins ceux que je connais) est un peu trop masculin à mon goût. De plus, le monde chrétien manque de jeunes voix pour aborder avec compétence et autorité, le délicat sujet de la sexualité. C’est donc de bonne grâce que je relaie l’info: Thérèse Hargot et son mari François Jacob habitent New-York. Pour 2013, la sexologue belge – qui est aussi maman – a décidé d’ouvrir un blog: www.theresehargot.com à visiter, lire, commenter, partager, suivre…  L’auteure explique: « L’objectif est d’y réunir mes chroniques, mes lectures, mes opinions, mes réponses à vos questions pour partager et échanger au-delà de tout ce qui nous sépare. Voici pour aujourd’hui un nouvel ARTICLE publié sur French Morning. J’en profite pour vous souhaiter une très belle année 2013! »

    Je vous conseille de suivre ce blog. Thérèse Hargot se dévoile dans une écriture intelligente, vive, joyeuse, voire même taquine. Et la mise en page par son petit mari, renvoie mon propre blog au Moyen Age. En cette semaine qui suit l’Epiphanie, voici donc une nouvelle étoile à suivre…"

  • France : "Manif pour tous" et rapprochement interreligieux

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    Lu sur Eecho.fr : 

    Défendre l’idée « d’égalité » ou l’humanité elle-même ? - Edouard-M. Gallez

    _____Sans nul doute, la « manif-pour-tous » répondant au projet Hollande de « mariage pour tous » fera plus pour rapprocher les personnes de bonne volonté d’horizons très divers que les prétendus « dialogues interreligieux » et spécialement « islamo-chrétiens » (1). Pourquoi ?

    _____Contrairement à l’Espagne ou à la Grèce, la population française est encore anesthésiée par les médias globaux et ses discours à l’eau de rose ; elle commence seulement à comprendre que le gouvernement poursuit des objectifs qui n’ont rien à voir avec son bien. La « manif pour tous » joue ici un certain rôle de déclencheur, notamment parce qu’elle va rassembler des Français d’horizons et de convictions diverses, y compris religieuses : des chrétiens d’Occident et d’Orient, des musulmans, des juifs, des agnostiques et d’autres encore. Une petite équipe autour de Frigide Barjot, Béatrice Bourges, Lionel Lombroso et en particulier Camel Bechikh a concrétisé cette prise de conscience commune encore floue : nous sommes manipulés, et par des intérêts supranationaux qui sont des ennemis de l’humanité.

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  • France : une ancienne secrétaire d’Etat socialiste à la famille ira manifester contre la loi Hollande sur le mariage gay

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    34690_georgina-dufoix-essentiel_440x260.jpgGeorgina Dufoix a été secrétaire d'Etat à la famille (1981-84), ministre des Affaires sociales et de la solidarité nationale (1984-86), ministre chargée des questions familiales (1988), sous la présidence de François Mitterrand. Elle s'est convertie au protestantisme évangélique au début des années 90. Cette femme courageuse et engagée prend position contre le mariage pour tous et ira manifester le 13 janvier. Olivia Elkaïm l’ a interviewée  pour “La Vie”

    “Pourquoi apportez-vous votre soutien aux manifestants contre le mariage pour tous ?

    François Hollande a annoncé pendant sa campagne qu'il souhaitait établir un mariage pour les homosexuels. Les Français ont voté pour lui, et donc en faveur de cette mesure. Mais il n'avait pas dit qu'il allait transformer le mariage tel qu'il est instauré. Sa proposition ne remplaçait pas les notions de père et de mère par une notion neutre qui change la vie de tous les Français.

    Dans quelle mesure cela pose-t-il problème ?

    Les statuts de mère et de père ont un impact dans l'intime de notre être. Il ne s'agit pas seulement d'un statut juridique. Ce sont des notions profondes et délicates qui nous structurent individuellement, dans le rapport aux autres, à la fois entre le père et la mère eux-mêmes, et dans la relation aux enfants et à la société dans son ensemble. Si François Hollande avait posé la question suivante : êtes-vous d'accord pour supprimer les mots père et mère du droit civil français et des codes qui régissent la famille, les Français s'y seraient opposés. Nos concitoyens n'ont pas compris que derrière le mariage des homosexuels, c'est la théorie du genre qui est insufflée dans la société française. Cette théorie qui vient des Etats-Unis estime qu'homme et femme sont interchangeables.

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  • Le Ministre français de l’Education met l’enseignement catholique au rapport

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    Pourtant réputée pour sa prudence de sioux, soucieux de respecter la «liberté de conscience» inscrite dans la loi Debré, la direction de l'Enseignement catholique de France est en effet sortie du bois le 12 décembre en envoyant une lettre aux 8500 chefs des établissements catholiques sous contrat. Rappelant «des références sociales aussi fondamentales que le mariage, union d'un homme et d'une femme», le texte invite chaque établissement à «prendre les initiatives qui lui paraissent localement les plus adaptées pour permettre à chacun l'exercice d'une liberté éclairée à l'égard des choix aujourd'hui envisagés par les pouvoirs publics». Si certains y voient un appel à peine déguisé à participer à la manifestation du 13 janvier contre le mariage gay, Éric Delabarre, le secrétaire général de l'enseignement catholique s'en défend, mettant en avant le débat qui doit enfin s'ouvrir «en conscience et avec clairvoyance».

    Dans une lettre adressée à tous les recteurs de France  le ministre français de l'Éducation nationale a décidé aujourd'hui de recadrer l'enseignement catholique au sujet du mariage gay. Il appelle à «la plus grande vigilance à l'égard des conditions du débat légitime qui entoure le mariage pour tous (...) notamment dans les établissements privés sous contrat d'association. Le caractère propre de ces établissements ne saurait leur permettre de déroger au strict respect de tous les individus et de leurs convictions». Interviewé par Le Monde, le ministre est allé plus loin, évoquant «une faute» de l'enseignement catholique.

    imagesCA8X7OS1.jpgDans une interview accordée aujourd’hui au « Figaro » Laurent Wauquiez (photo) s'insurge contre les propos «scandaleux» du ministre de l'Éducation. Député (UMP) de la Haute-Loire, Laurent Wauquiez a été ministre chargé des Affaires européennes puis ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Conseiller politique de l'UMP depuis 2009, il a fondé La Droite sociale, un club de réflexion de parlementaires voué à faire entendre la sensibilité sociale au sein de la droite :

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  • Des livres...

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    image002.jpg

    Notamment :

    ·        Le père Roger-Thomas Calmel, Père Jean-Dominique Fabre, 24 €

    ·        Alessandro Valignano, un jésuite au Japon,  Vittorio Volpi, 24.50 €

    ·        Jean Anouilh, une biographieAnca Visdei, 22 €

    ·        Karl Lueger, le maire rebelle de la Vienne impériale, Laurent Glauzy, 18 €

    ·        Ripostes au politiquement correct – Tome 2Christophe Lacroix, 19 €

    ·        Petit catéchisme des Cons, François de Kehl Karjan, 7 €

    ·        Bourrasques, Hubert Le roux, POUR SOUTENIR LES VOCATIONS SACERDOTALES , 10 €

    ·        Vatican II en débat, Questions disputées autour du XXI° concile œcuménique, Abbé Gleize, 15 €

    ·        Aymar de Foucauld, de Saint-Cyr au Mexique… itinéraires d’un officier de cavalerie… E. Dufour, 27 €

    ·        Rues Barbares, Survivre en ville, Piero San Giorgio & Vol West, 21 €

    etc.

    http://www.livresenfamille.fr/

  • Mgr Aillet sur KTO

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    La vidéo est accessible : http://www.ktotv.com/

    Présentation :

    "À l'extrême sud-ouest de la France, terre où se joignent les Pyrénées et l'Atlantique, le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron a accueilli fin 2012 le colloque pour la Vie. Si cet événement a eu un retentissement international, cette attention à la vie n'est pas la seule priorité du diocèse. Ainsi, nous nous rendrons dans la paroisse Notre-Dame-de-l'Assomption pour y observer comment la nouvelle évangélisation y est mise en oeuvre avec dynamisme. Autre point d'attention : les jeunes, qui pour certains trouvent dans l'Institut Samuel un lieu où discerner l'appel de Dieu dans leur vie, tant vocationnel qu'humain. Mgr Marc Aillet sera notre invité."

  • Le dialogue interreligieux à la lumière du concile

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    imagesCA6MTDQ9.jpg…Vatican II, of course. Voici comment la docte Commission Théologique  Internationale (CTI), instituée par le Saint-Siège en 1969, développe le message conciliaire confronté au paradigme traditionnel : « extra ecclesiam, nulla salus » : hors de l’Eglise point de salut. L’expression est de saint Cyprien de Carthage (IIIe siècle), interprétant en ce sens la double sentence de Jésus à Nicodème, dans l’Evangile selon saint Jean, chapitre 3 :  « Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (verset 17) ; « mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (verset 18) :

    A titre documentaire (et non scientifique) nous reproduisons ci-après quelques extraits d’une lecture cursive de l’exposé de la CTI, figurant dans les publications vaticanes officielles  (tous les développements ici  CTI 1997. ) :

    « L’appréciation théologique des religions a été rendue pendant longtemps impossible à cause du principe « extra Ecclesiam nulla salus », entendu dans un sens exclusiviste. Avec la doctrine sur l’Église comme « sacrement universel du salut » ou « sacrement du Royaume de Dieu », la théologie essaie de répondre à la nouvelle manière de poser le problème

    La question première aujourd’hui n’est plus de savoir si les hommes peuvent atteindre le salut même s’ils n’appartiennent pas à l’Église catholique visible ; cette possibilité est considérée comme théologiquement certaine. La pluralité des religions… nous interroge sur la possibilité de parler encore de la nécessité de l’Église pour le salut, et sur la compatibilité de ce principe avec la volonté salvifique universelle de Dieu…

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  • Quand cinq recteurs d'université taclent l'UCL

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    Cinq recteurs (ULB, ULg, UNamur, UMONS, Saint-Louis - Bruxelles) adressent une Lettre ouverte au recteur de l’UCL dans laquelle ils critiquent son attitude et son analyse des impacts du projet de réforme.

    Après une carte blanche commune publiée sur le site internet du Soir le 6 décembre dernier, cinq recteurs (Didier Viviers ULB, Bernard Rentier ULg, Yves Poullet Université de Namur, Calogero Conti UMONS et Jean-Paul Lambert Université Saint-Louis - Bruxelles) prennent position collectivement sur l’avant-projet de décret « définissant le paysage de l’Enseignement Supérieur et l’organisation académique des études ». Ils le font pour la première fois et de manière exceptionnelle sous la forme d’une Lettre ouverte adressée au recteur de l’UCL, Bruno Delvaux, qui, avec quelques Hautes Ecoles du réseau catholique, mène une campagne de dénigrement contre le projet de réforme du paysage de l’enseignement supérieur.

    Les cinq signataires prennent aujourd’hui très officiellement la parole et expriment avec vigueur leur désaccord vis-à-vis de ce qui leur apparaît comme « une stratégie de pure désinformation ». Les recteurs ont, en effet, pu prendre pour la première fois connaissance « en détail malgré nos fréquentes demandes d’explication et nos appels au débat » des arguments justificatifs de cette opposition dans la dernière édition du magazine de l’UCL, La Quinzaine (numéro spécial, décembre 2012, consultable en ligne http://www.uclouvain.be/430891.html).

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