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Débats - Page 718

  • Et Pie XII lui dit : "Sois fier d'être juif!"

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    Après un appel lancé sur facebook, plusieurs ami(e)s se sont proposés pour contribuer à enrichir ce blog. C'est ainsi qu'une amie - que nous remercions - a accepté de traduire cet article d'Andrea Tornielli paru sur le site du Vatican Insider, intitulé : "Et Pie XII lui dit, "sois fier d'être juif".

    "Le chercheur William Doino publie un nouveau témoignage sur le Pape Pacelli : il donne un nom et un visage au personnage du récit anonyme publié pendant la guerre sur le « Palestinian Post ».

    Le témoignage a été ressorti il y a quelques années après un examen minutieux des documents du « Palestinian Post » devenu « Jérusalem Post ». Un juif qui avait fui l’Allemagne, avait pu approcher le Pape Pie XII lors d’une audience pontificale au Vatican pendant la guerre.  A l’époque les audiences pontificales étaient ouvertes à tout le monde et les couloirs de la salle des audiences étaient remplis de participants qui souhaitaient approcher le Pape et lui adresser la parole.

    Le 28 avril 1944, sur le « Palestinian Post », on pouvait lire un article intitulé « Audience papale en temps de guerre ».  Un jeune Juif racontait que trois ans plus tôt, il avait pu rencontrer le Pape grâce à l’aide d’un prêtre Allemand.

    En 1941, après avoir pu fuir l’Allemagne, et malgré la présence de militaires allemands à l’audience, il avait pu parler quelques minutes avec le Pape Pie XII, et lui raconter les conditions dans lesquelles vivaient quelques cinq-cents réfugiés juifs prisonniers sur l’île de Rhodes, aux mains de l’armée italienne qui devait les livrer aux Allemands.

    Le Pape lui répondit :  « Tu as bien fait, mon ami juif, de venir me parler de ce qui se passe dans les îles. J’ai entendu parler de cette situation.  Peux-tu écrire un rapport et le confier à mon Secrétaire d’Etat qui s’occupe particulièrement du problème des réfugiés?  Maintenant je te dis, mon jeune ami, tu es Juif, je sais ce que cela représente par les temps qui courent. J’espère que tu pourras toujours être fier d’être Juif. » Haussant le ton afin que ceux qui étaient proches puissent l’entendre clairement, le pape dit : « Mon fils, si tu vaux plus que les autres, seul Dieu le sait, mais, crois-moi, devant Dieu tu vaux autant que tous les autres êtres humains qui peuplent la terre. Et maintenant, mon ami juif, va en paix avec la protection de Dieu Tout-Puissant et n’oublie jamais : sois fier d’être Juif ! »

    L’érudit Américain William Doino, auteur de plusieurs essais et livres à propos de Pie XII a pu donner un nom et un visage à l’auteur de ce témoignage (http://moynihanreport.itvworking.com/author/billdoin); il s’agit du Juif d’origine allemande HEINZ WISLA.  Il avait 21ans à l’époque des faits. Dans ses écrits des années 1941-1942, Wisla affirme que c’est grâce à l’intervention du Pape que la Croix Rouge intervint pour sauver les Juifs internés sur l’île en les évacuant vers l’Italie.
    Voilà un énième témoignage qui prouve l’attitude et l’implication du Pape que certains tiennent à tort comme antisémite.

  • Catholique ou Franc-Maçon : Questions et Compatibilité

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    Une rencontre abordera  ce sujet le mercredi 25 janvier 2012 de 18h00 à 20h00 à l’Université de Liège dans le bâtiment du Rectorat (place du XX  août 7). Elle est organisée par le Groupe de réflexion « Ethique sociale » et l’Union des étudiants catholiques de Liège dans le cadre d’un cycle de « lunch-débats »  sur le thème « Neutralité ou Pluralisme ».

    conférence 23 novembre 031.JPGEntre liberté des consciences et marché libre de la pensée, quelle est la place légitime des religions et des idéologies dans l’espace public ? Entre neutralité et pluralisme, quelle doit être l’attitude des institutions de l’Etat ? Ce thème soulève beaucoup de questions de principe ou d’actualité introduites par huit orateurs spécialisés.

    Le mercredi 23 novembre et le lundi 5 décembre 2011, le Chanoine Éric de BEUKELAER, Doyen de l’Unité pastorale « Rive Gauche » de Liège, auteur du livre « Credo politique » et  Laurent de BRIEY, professeur aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur et Directeur du CEPESS, ont abordé, respectivement, le rapport des catholiques à la politique et l’analyse de trois courants de la pensée économique et sociale : libéralisme, socialisme, humanisme.

    Le mercredi 25 janvier 2012, c’est Philippe DEITZ, ancien fonctionnaire public fédéral et membre de la Grande Loge Régulière de Belgique (GLRB), qui sera soumis au feu des questions concernant le rôle de la franc-maçonnerie, la compatibilité de celle-ci avec le christianisme et ses rapports tumultueux (qu’une récente controverse médiatique belge vient encore d’illustrer) avec l’Eglise catholique. 

    La rencontre, intitulée QUESTIONS ET COMPATIBILITÉ ENTRE CHRISTIANISME ET FRANC-MAÇONNERIE  se tient à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20-Août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h. P.A.F. : 10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail adressé à info@ethiquesociale.org ou par tél. 04.344.10.89

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  • Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

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    Walter_Crane04.jpgSœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

    Selon Jean-Marie Guénois, directeur adjoint du Figaro (les "gras" sont de belgicatho)

    « le cinquantième anniversaire du Concile Vatican II qui va être célébré dans l'Eglise catholique en 2012 pourrait paradoxalement marquer le crépuscule de..."l'esprit du Concile" qui fut pourtant sa grande promesse (…).

    "L'esprit du Concile", c'était "La" signature du Concile Vatican II, son caractère propre. Il fut le moteur de ce que l'on a appelé le "progressisme" dans l'Eglise depuis un demi siècle. Un récent débat sur "les derniers des Mohicans" animé par Mgr Daucourt évêque de Nanterre donne une illustration assez juste de cet état d'esprit et de ses limites (…).

    Une sorte de fermeture de l'ouverture se profile. Vue de l'esprit ? Pas vraiment. Il suffit d'étudier, pour le réaliser, la "note avec indications pastorales pour l'Année de la foi" qui a été publiée, à Rome, le samedi 7 janvier, par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Ce texte donne la ligne de "l'année de la foi", lancée par Benoît XVI (…) Cette "note" est toutefois beaucoup plus qu'une note car elle n'est rien d'autre que la mise en forme programmatique d'une politique que Benoît XVI avait annoncée dès 2005. La politique de son pontificat.(…) Ce n'est plus un voeu pieux mais un programme désormais organisé qui a pour objet de réaliser une réforme interne de l'Eglise, lente mais certaine. Il remet à l'heure les pendules doctrinales dans l'Eglise catholique. Et siffle la fin d'une certaine "récréation doctrinale" où tout et son contraire était possible dans la grande maison catholique.

    Ce programme sera-t-il suivi ? Il sera d'abord copieusement critiqué : dans les milieux progressistes comme le fossoyeur du "vrai concile" ; dans les milieux intégristes comme le complice d'un "faux concile". C'est dur, le métier de Pape !

    Au delà de cette dialectique simpliste il ne faut pas se tromper sur l'évolution de fond qui traverse aujourd'hui l'Eglise catholique. Pour le coup, cette vision épouse l'esprit de cette note et l'anime. Certains y voient un simple retour de balancier, il s'agit plutôt d'un axe stratégique : L'Eglise catholique commence à réagir à son déclin occidental. Le nouveau consistoire qui verra la création de 22 nouveaux cardinaux le 18 février prochain, confirme cette orientation. Si "l'esprit du Concile" se meurt, serait-ce "l'esprit catholique" qui revient ? »

    Tout l’article ici : Fin de la récréation doctrinale dans l'Eglise catholique ?

    « Une réforme lente et incertaine » est peut-être la formule à retenir, car nombreux restent  ceux qui, scrutant leur horizon quotidien comme Sœur Anne guettait ses frères, n’aperçoivent encore que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie…

  • Le prochain consistoire : Sandro Magister remet les montres à l'heure

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    "À la suite de l'annonce par Benoît XVI du consistoire des 18 et 19 février, les réactions critiques n’ont pas manqué, dans les médias italiens et dans ceux d’autres pays, y compris de la part d’observateurs pourtant loin d’être hostiles au pontificat actuel. Ces critiques ont surtout porté sur le poids qu’aurait eu, dans le choix des nouveaux cardinaux, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’état. Mais, objectivement, elles atteignent également le pontife régnant...."

    Lire la suite ici : Trop de cardinaux italiens à la curie ?

  • Actualité de la question de Dieu

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    Les derniers progrès scientifiques effectués en direction des origines de l'univers mettent en évidence de telles complexités et de telles zones d'inexpliqué que certains n'hésitent pas à réintroduire la question de Dieu, tant il est vrai, comme disait Pascal, qu'un peu de science éloigne de Dieu et que beaucoup de science y ramène. Un article du Point publié en août 2010 dressait un état de la question : "Dieu existe-t-il ? L'idée de Dieu n'est plus taboue chez les scientifiques. Les dernières découvertes les poussent à s'interroger. Enquête."

    "Si la majorité des scientifiques sont convaincus que la science ne pourra jamais prouver l'existence ou la non-existence d'un principe créateur, beaucoup, notamment parmi les physiciens et astrophysiciens, n'hésitent plus à s'interroger ouvertement."

    Lire l'article ici : http://www.lepoint.fr/

  • Vatican II : non à l'herméneutique de la discontinuité et de la rupture

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    Nous avons mis en ligne une synthèse des orientations pastorales pour l'Année de la Foi réalisée par le Vatican Information Service (V.I.S.) Il vaut la peine d'y ajouter ce passage qui n'a sans doute pas paru essentiel au VIS et qui revêt à nos yeux la plus grande importance :

    "Depuis le début de son pontificat, le Pape Benoît XVI s’est engagé fermement en faveur d’une juste compréhension du Concile, repoussant comme erronée la dénommée « herméneutique de la discontinuité et de la rupture » et promouvant celle qu’il a lui-même appelée « l’"herméneutique de la réforme", du renouveau dans la continuité de l’unique sujet-Église, que le Seigneur nous a donné ; c’est un sujet qui grandit dans le temps et qui se développe, restant cependant toujours le même, l’unique sujet du Peuple de Dieu en marche ».

    Le texte intégral de la "Note avec indications pastorales pour l'Année de la foi" se trouve ici : http://www.zenit.org/article-29836?l=french

  • Les propos inacceptables de Laurette Onkelinx

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    media_xl_4092586.jpgMadame Onkelinx s'est crue autorisée, lors de l'émission "Controverses" (sur RTL), à déclarer, à propos du Primat de l'Eglise de Belgique :  "Les croyants de notre pays mériteraient d'avoir un autre représentant".

    Ces propos sont tout à fait déplacés dans la bouche d'une vice-première ministre; ils constituent une immixtion inacceptable dans une institution qui n'a que faire de ses états d'âme. Evidemment, elle préfèrerait se trouver en face d'un personnage plus accommodant du style de Gabriel Ringlet que l'on sait très apprécié par les frères de la Loge.

    La politicienne préfèrerait un archevêque qui serait à la botte du pouvoir et est irritée par la critique que fait Mgr Léonard des dérives du parlementarisme. Pourtant, comme le souligne Ricardo Gutierrez dans le Soir (les gras sont de belgicatho) :

    "...le prélat est, ici, dans la droite ligne de la doctrine vaticane.La Commission théologique internationale, à Rome, mène intensivement campagne, depuis 2009, pour affirmer la primauté de la loi naturelle (celle qui découle de la nature humaine ; à commencer, dit l’Eglise, par la « défense de la vie ») sur toute loi positive (les normes juridiques établies par les élus du peuple). L’Eglise défend, à ce titre, la reconnaissance du droit à l’objection de conscience, voire le devoir de désobéissance, face aux lois civiles qui heurteraient les convictions des catholiques.

    André Léonard applique les recommandations vaticanes à la lettre. Il ne s’en prend pas au Parlement, mais invite les chrétiens à y exprimer leurs convictions, « car ce serait une grave erreur de les exclure de la vie publique, comme si seuls les athées et les agnostiques avaient droit à la parole »."

    Bien sûr, on ne lirait pas cela dans La Libre, mais le chroniqueur religieux du Soir fait preuve ici de stricte objectivité. Aux yeux de la grande prêtresse de la démocratie, l'archevêque "a blasphémé"! Il a refusé de sacrifier au dieu de la religion séculière. César n’est pas content. Encore un petit effort, et on pourrait créer un délit de blasphème d’un nouveau genre (il suffit d’une majorité au parlement) pour attraire l’archevêque devant les tribunaux, comme au temps heureux des démocraties « populaires » en Europe de l’Est, et puis nommer les évêques comme en Chine communiste.

    Mais de quelle démocratie parle-t-on? Comme disaient nos amis congolais en 1960, « dis-moi, Mundele, cette démocratie qui va venir, qui est-ce,  un homme ou une femme ? »  Une femme apparemment.

  • Que penser : évolution, création, dessein intelligent ?

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    Que faut-il penser lorsqu'on nous présente l'attitude croyante, censée souscrire à une vision créationniste, en opposition avec l'attitude scientifique qui présenterait l'évolutionnisme comme la seule théorie qui tienne? Récemment encore, la Libre proposait à ses lecteurs une fiche "philo" sur le thème "créationnisme contre évolutionnisme". Le philosophe Jean Borella défend la position selon laquelle l'évolutionnisme ne constitue pas, au sens propre, une véritable théorie scientifique, alors que Jean-Paul II, en 1996, avait affirmé que la théorie de l'évolution est plus qu'une simple hypothèse. Nous avons découvert, sur le site de diocèse de Lyon, une synthèse accessible consacrée à "Evolution, création, dessein intelligent" et sous-titrée : "y-a-t-il une querelle entre l’oeuvre des lois de la nature et l’oeuvre du Créateur ?"

    Sans doute y trouvera-t-on à redire mais elle nous semble constituer un survol sérieux de la question : http://lyon.catholique.fr/?Evolution-creation-dessein

  • Un nouvel abus clérical découvert par Christian Laporte

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    laporte_jpg_h170_jpg_280.jpgCommentant aujourd’hui un livre paru, voici peu, aux éditions « Fidélité », le journaliste titre dans la « Libre » de ce jour : « Mgr Léonard s’en prend au Parlement » et poursuit :

    « L’archevêque veut inciter les chrétiens à mieux se défendre en politique. Ce n’est qu’un livre de 117 pages mais "Agir en chrétien dans sa vie et dans le monde" de Mgr Léonard va à coup sûr (re)susciter des débats passionnés (…)

    Jeudi, Mgr Léonard présentait la version flamande à Malines. Son objectif ? "Montrer qu’une morale attentive à la loi naturelle, soit laïque ou catholique, embrasse toutes les dimensions de l’existence. Car la vie morale est dynamisée par la recherche inlassable du bonheur et habitée par l’espérance."

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  • Débaptisation : la grâce demeure

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    Radio Vatican (Manuella Affejee) s'entretient avec Bernard Callebat sur la débaptisation :

    "La débaptisation est un sujet qui est revenu à la une de l'actualité en France, suite à « l’Affaire de Coutances ». Dans cette bataille juridique, le diocèse de Coutances (en Normandie) s'oppose à René Lebouvier, libre-penseur, militant depuis 2001 pour que son nom soit définitivement rayé du registre de baptême dans lequel il figurait depuis près de 70 ans. Mgr Stanislas Lalanne, évêque du lieu a fait appel de la décision du Tribunal de Coutances, qui le sommait de rayer le nom du plaignant du registre, au nom des principes garantissant la vie privée. Ils seraient environ un millier en France à demander chaque année la débaptisation, une manière pour beaucoup de se dissocier des prises de position de l’Eglise sur le préservatif, la contraception ou l’homosexualité. Quelles sont les conséquences religieuses de cette démarche ? La mention du baptême constitue-t-elle effectivement une atteinte à la vie privée ?

    Éléments de réponse avec Bernard Callebat, professeur de droit civil et de droit canon, vice-doyen de la faculté de droit canonique de Toulouse à écouter ici : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=551940

    Des propos recueillis par Manuella Affejee"

  • Quand l’Agence interdiocésaine « Cathobel » dénonce les dérives autoritaires de la constitution hongroise

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    Elle cite pêle-mêle, à côté d’un certain nombre de mesures d’ordre  politique, économique et social, les dispositions éthiques considérant  les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme, la réduction des communautés religieuses reconnues  de 300 à 14 (pour mémoire la loi belge n’en reconnaît que six ou, disons, sept avec la laïcité) « renforçant l’Église chrétienne (sic) au détriment des minorités religieuses » et, horresco referens, la mention explicite de Dieu en ces termes « Dieu bénisse les Hongrois ».  C’est ici : Dérive autoritaire en Hongrie

    delville.jpgCurieux amalgame pour une agence de presse catholique. Elle s’est d’ailleurs attirée cette remarque pertinente, émanant de l’abbé Jean-Pierre Delville (photo), professeur à la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Louvain et desservant de l’église Saint-Barthélemy à Liège :

    « Dans cet article de Cathobel il est écrit: « Sur le plan éthique, la nouvelle Constitution considère les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et estime qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme (…). Dans le même sens, elle fait désormais explicitement référence à Dieu. » Ces éléments vont dans le sens même de la foi chrétienne et devraient être appréciés par Cathobel. Alors pourquoi ajouter de suite après une critique sur toute la Constitution en écrivant : « Cette dérive autoritaire est évidemment dénoncée par l’opposition de gauche et écologique, ainsi que par de nombreux mouvements de la société civile » ? Dans un article aussi politique, Cathobel devrait faire un minimum d’analyse et de distinctions. »

  • Au menu de l'Eglise en 2012...

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    Jean-Marie Guénois a mis en ligne sur "religioblog" une note dans laquelle il pointe ce qui sera mis en avant durant l'année entamée. Bien sûr, il y a l'âge de Benoît XVI qui prêtera à des commentaires et à des spéculations d'autant que le prochain consistoire précisera la tendance du collège électoral chargé d'élire un jour son successeur, il y aura le voyage du pape en Amérique Latine et son possible voyage au Liban, mais il y aura surtout l'ouverture de l'"année de la foi" à l'occasion du cinquantième année de la réunion du concile Vatican II. A ce propos, le chroniqueur religieux du Figaro relève que "le Pape veut poser à l'Eglise la question de sa foi" :

    "L'année, écrit-il, sera aussi largement occupée dans l'Eglise catholique par la célébration du cinquantenaire de l'ouverture du Concile Vatican II (11 octobre 1962). Mais ces fastes seront curieusement contrariés, dans un sens comme dans l'autre, par le résultat de la négociation toujours en cours - et à l'issue incertaine en raison même du Concile Vatican II - entre les disciples de Mgr Lefebvre et le Saint-Siège.

    Si elles échouent, c'est la politique de réconciliation et de continuité avec "la tradition", voulue par Benoît XVI pour justement "interpréter" le Concile Vatican II qui sera décriée comme un échec. Si elles réussissent, ce sera l'héritage de "l'esprit du Concile" qui sera considéré comme miné par un danger mortel.

    La célébration de l'avénement du Concile Vatican II est paradoxalement complétée par un synode mondial des évêques prévu en octobre prochain et consacré à la « nouvelle évangélisation ». La tâche est considérée comme « urgente » comme si les résultats du dit Concile Vatican II laissaient à désirer. 

    L'anniversaire du Concile est aussi complété par une "année de la foi" du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013. Lancée à l'échelle mondiale par Benoît XVI cette année entend "revitaliser" cette foi qui est à la base de l'édifice catholique et que le pape juge en crise... au sein de l'Eglise."