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Débats - Page 722

  • Retour sur la fête du Christ-Roi

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    imagesCAS5PB4J.jpgUn « post » récent l’a bien montré sur ce blog ( La fête du Christ-Roi, un changement de perspective et de signification? ), la tentation post-conciliaire est de renvoyer le sens de cette fête du Christ «  Roi de l’Univers » aux cieux et à la terre nouvelle du monde eschatologique. Or, si cette dimension n’est pas fausse elle n’est sûrement pas exclusive de l’autre comme une re-visitation moderniste de la fête tend à le faire croire. Et, comme le montre le Père Michel Gitton, c’est Jean-Paul II qui a sans doute le mieux rééquilibré le fléau de la balance en rappelant ceci :

    « Comment soutenir, à l’heure de la laïcité et de la démocratie, que le Christ est « roi» des sociétés humaines, et que celles-ci devraient le reconnaître sous peine de perdre toute dignité  ? Pourtant, l’institution de la fête par le Pape Pie XI ne laissait pas de doute sur ce sujet et la prière d’ouverture qui est toujours celle de la messe de ce jour est restée fidèle à cette orientation  : Dieu éternel, tu as voulu fonder toutes choses en ton Fils bien-aimé, le Roi de l’univers  ; fais que toute la création, libérée de la servitude, reconnaisse ta puissance et te glorifie sans fin…

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  • "Encadrer" les blogueurs catholiques ?

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    Jean-Marie Guénois (http://blog.lefigaro.fr/religioblog) se penche sur les problèmes de communication que rencontre l'Eglise. Il déplore notamment le caractère pesant du style de l'exhortation "Africae munus" peu susceptible d'être accessible à un large public alors que les messages du pape lors de son voyage au Bénin sont clairs et directs. Il revient également sur la journée consacrée à la "com" au Vatican avec la participation de cinq journalistes et où les responsables du Vatican ont passé au crible de la critique le mode de communication durant les trente dernières années. C'est bien nécessaire quand on se souvient de plusieurs circonstances où, faute de communication adéquate, des déclarations ou des décisions de Rome se sont heurtées à l'incompréhension, sinon à l'hostilité, générale. Enfin, le journaliste du Figaro fait écho à une déclaration assez surprenante du Père Gagey (Institut catholique de Paris) lors de la dernière Assemblée des évêques de France à Lourdes concernant les blogueurs catholiques qu'il conviendrait de "former". Laissons la parole à Jean-Marie Guénois qui, mieux que nous pourrions le faire, défend l'indépendance des blogueurs en question :

    "Parmi les multiples sujets de cette assemblée, un groupe de travail, « Internet et l'Eglise », était particulièrement intéressant.

    Mais les conclusions de la conférence de l'expert théologique, le P. Henri-Jérôme Gagey de l'institut catholique de Paris m'ont laissé perplexe quand il a affirmé et confirmé en conférence de presse, qu'il convenait « de former les blogueurs catholiques ».

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  • Pays-Bas : quand l'euthanasie s'étend

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    Xavier Mirabel sur "Alliance Vita" s'en émeut :

    Les Pays-Bas poursuivent leur course vers l’eugénisme, en toute bonne conscience. Ce n’est pas la première fois que des malades souffrant de la maladie d’Alzheimer sont euthanasiées en Hollande, comme en Belgique. Mais, jusqu’à présent, c’étaient des personnes au stade de début de la maladie qui étaient mises à mort sur leur demande.

    Alors, pourquoi le puissant lobby de l’euthanasie néerlandais s’est-il réjoui la semaine dernière ? Parce qu’une femme de 64 ans qui souffrait d’une phase avancée de démence a été euthanasiée en mars dernier. Et les différentes commissions en charge de la surveillance de l’euthanasie n’y ont finalement rien trouvé à redire.

    Lire la suite ici : http://www.alliancevita.org

  • Un nouveau responsable de presse et de communication pour les évêques belges

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    Le Vif. be titre : Les évêques retrouvent une voix

    Un an après la démission fracassante de leur porte-parole, les évêques de Belgique lui ont enfin trouvé un successeur : le père Tommy Scholtes, jésuite.

    Voir l'information ici : http://www.levif.be/

    Nous lui souhaitons bonne chance dans cette tâche qui n'est pas évidente, en espérant que les pressions médiatiques, politiques et "sociétales" ne contraindront pas le nouveau responsable de la communication à se limiter à des propos qui ne font pas de vagues...

  • Les évêques orthodoxes de France invitent les auteurs d’œuvres artistiques, à respecter le « rapport à la foi » qui est celui des croyants de toutes les religions !

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    Lors de leur réunion périodique de novembre, les évêques orthodoxes de France ont pris position à l'égard des productions "culturelles" qui ont agressé la foi chrétienne :

    "Les évêques condamnent et regrettent toute utilisation des référents et/ou symboles chrétiens, à des fins commerciales, publicitaires ou autres. Ils regrettent de même les manifestations artistiques ici et là, qui pourraient porter atteinte aux référents essentiels de la foi chrétienne, sans vouloir pour autant juger ou préjuger des intentions de leurs auteurs. Les évêques orthodoxes comprennent l’émotion, le trouble, voire la blessure, que peuvent susciter dans la conscience des fidèles, de telles manifestations. Ils invitent néanmoins les chrétiens à continuer à témoigner du Christ au cœur de la Cité, d’une manière digne et irénique, selon les préceptes de l’Evangile. La réponse chrétienne, à toute forme d’adversité, ne peut ainsi se situer dans la violence verbale, encore moins physique, ni dans des attitudes d’intolérance, de rejet ou d’exclusion. Face à l’incompréhension du monde et sa recherche spirituelle, les chrétiens doivent être, et demeurer, des témoins audacieux et intelligents du Christ, dans une attitude de dialogue tournée vers le monde, nourrie des valeurs de tolérance et d’amour qu’enseigne l’Evangile. Sans vouloir porter atteinte de quelque manière que ce soit à leur liberté d’expression et de création artistique, les évêques invitent ainsi les auteurs de telles œuvres, à respecter le « rapport à la foi » qui est celui des croyants de toutes les religions. Plus généralement, de telles manifestations qui peuvent contenir à des degrés divers des formes de provocation, posent la question du « rapport culturel au sacré » dans nos sociétés d’aujourd’hui mais aussi, la question de la limite de la dérision que ce soit dans le rapport au sacré ou dans le rapport au politique, au culturel, à la société etc. Elles appellent de la part de toutes les composantes de la société, une réflexion profonde à laquelle les chrétiens devront prendre part avec esprit, audace et intelligence."

    source : http://www.aeof.fr/

  • Peut-on tout accepter ? Ethique personnelle et objection de conscience en démocratie

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    picture-rencontreitm-bruxelles05122011-copie.jpg

    Peut-on tout accepter ? Ethique personnelle et objection de conscience en démocratie

    Nouvelle Rencontre de l’Institut Thomas More,

    lundi 5 décembre 2011, 18h-20h, Bruxelles (Parlement européen).

    Intervenants : François de LACOSTE LAREYMONDIE et Daniel van STEENBERGHE.

    En partenariat avec l'Association pour la Fondation de Service politique.

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  • Le désamour à l'égard des partis politiques gagne du terrain

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    L'enlisement actuel ne contribue pas à redorer le blason des hommes politiques. En cause, la particratie et l'absence de souci réel du bien commun. C'est ce que dénonce une jeune élue flamande, Ann Brusseel. Le Vif s'en fait l'écho :

    "La charge est surprenante. D'autant plus percutante qu'elle fuse de l'intérieur. Les propos osés se bousculent, accusateurs : « La particratie bloque la politique » ; « On voit que les partis sont un obstacle à notre démocratie » ; « Beaucoup de politiciens sont devenus plus dépendants de leur parti que de la logique démocratique. » Le réquisitoire verse dans la séance d'autoflagellation. Ce n'est pourtant pas pour le plaisir de se faire mal qu'Ann Brusseel se lâche ainsi. « Cela me fait mal au coeur d'en arriver à devoir cracher dans la soupe », confesse au Vif/L'Express ce petit bout de femme volontaire. Mais l'envie de faire passer le message l'emporte sur le principe de précaution. Ou l'instinct de survie."

    la suite est ici : http://www.levif.be/info/actualite/belgique/

  • « Catholiques, indignez-vous ! »

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    Source : Famille chrétienne n° 1765

    Pasteur et artiste, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul à Marseille, réagit devant les « œuvres » récentes qui blessent la foi de l’Eglise et touchent le visage du Christ.

    Comment réagir sans violence pour ne pas ressembler aux incendiaires de Charlie Hebdo ?

    Marie et Jean au pied de la Croix nous donnent le bon exemple à suivre, sous le bois, au milieu des soldats, avec la prière entre les dents.

    Que la jeunesse ardente continue donc de prier et de s’exprimer de cette façon-là – pacifiquement, c’est essentiel – pour crier leur amour envers la Beauté éternelle ! Avec dans le cœur la volonté d’aimer le Christ par-dessus tout, mais aussi l’Eglise en ses pasteurs qu’ils jugent parfois pusillanime et compromise avec l’esprit du monde, les artistes et les créateurs qui ne sont pas tous à jeter à la Seine.

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  • Le Père Daniel Ange adresse une "Lettre ouverte aux auteurs, acteurs et promoteurs de Golgota Picnic"

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    « Nous devons subir en silence les absurdités de ceux qui dénigrent, déforment, ridiculisent nos convictions… Faudrait-il se laisser égorger en silence ?

    Est-ce faire de la politique que de crier son désarroi devant la terreur ? »

    (Pierre Claverie, évêque d’Oran, assassiné le 1.09.96)

    J’ose être franc avec vous. Permettez-moi quelques questions. Je le fais au nom d’un grand nombre. Pourquoi ? Mais pourquoi donc ce déchaînement de christianophobie ? Ce besoin irrationnel de détruire le christianisme par le biais de la dérision, du cynisme, de l’ironie.

    Peut-être n’est-ce pas du tout votre intention explicite. Peut-être n’en n’avez-vous pas conscience. Mais que vous le vouliez ou non, vos œuvres sont tellement provocantes qu’une multitude en est heurtée, blessée, bouleversée. Des chrétiens biens sûr, toutes églises confondues, mais aussi des croyants d’autres religions et simplement des hommes et des femmes, souvent non croyants, mais qui gardent encore un certain sens du respect, de l’honnêteté, de la dignité humaine. Et même des artistes, qui savent encore ce que signifie l’art.

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  • Hurler contre le catholicisme, une lâcheté confortable

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    Sur Atlantico.fr, Benoît Rayski signe un artcle intitulé "Non, tous les intégrismes ne se valent pas". Sa conclusion :

    "Pour tout dire je trouve qu’il y a une lâcheté confortable à hurler aujourd’hui contre le catholicisme. Une rhétorique qui n’obéit à rien d’autre qu’à un conformisme petit-bourgeois, pépère et peinard. Les églises se vident : elles ne sont plus, depuis longtemps, dangereuses. Les mosquées, elles, se remplissent… Mais quand on est bête à manger du foin, on trouve du plaisir à traiter le Christ de tous les noms. Comme on dit, ça ne mange pas de pain. C’est sans aucun risque. Et sans aucune conséquence. Et c’est ainsi qu’on est adoubé « défenseur de la liberté d’expression ». Chacun ses batailles, chacun ses gloires… Jouer aux soldats de plomb en croyant qu’on participe à la victoire d’Austerlitz ou de Stalingrad constitue certainement le comble de l’imposture.

    Mais il est vrai que les contre-manifestants, et un grand nombre de moutons dont ils ne sont que l’avant-garde active, se disent opposés à « tous les intégrismes ». Donc aux intégrismes islamique, chrétien et juif. Toutes les religions même combat ! À bas toutes les religions ! Là on n’est même plus dans l’hypocrisie qui témoigne quand même d’une forme d’intelligence, fût-elle cynique. On est dans la bêtise dont seul le néant peut approcher de la notion de l’infini. On lapide, on tue, on fouette, on égorge au nom d’Abraham et de Jésus ? Mais pour les pauvres d’esprit, réduits à répéter des mots sans contenu et sans sens, tout se vaut, tout est pareil. Je livre à leur méditation cette formule de Lévi-Strauss : « Si toutes les valeurs se valent, alors le cannibalisme est juste une question de goût. »

  • Se faire débaptiser : un défi au bon sens

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    C'est en tout cas l'avis de Henri le Barde qui nous livre ces réflexions sur son blog :

    "En ces temps troublés pour la cathosphère et dans la morosité grisâtre d’un lundi de novembre en apesanteur liturgique entre Christ-Roi et Avent, il est bon de prendre un peu de hauteur et, pour cela, la physique nous l’enseigne, la légèreté constitue un recours efficace.

    La bonne farce de jour m’a été fournie par Fikmonskov qui a partagé l’article suivant sur son mur (Facebook). Vous connaissiez tous, à n’en point douter, le mouvement de ceux qui veulent se faire débaptiser. Rien que la sémantique est savoureuse. Il rejoint la longue cohorte des combats essentiels et fondamentaux pour l’humanité, preuves que les Français disposent encore de bien trop de temps libre pour ce qu’ils en font..."

    Lire la suite ici : http://henrylebarde.letempsdypenser.fr/

  • Ne pas confondre "indignés" et "indignés"...

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    Sur certains sites et blogs, on s'étonne - ou on feint de s'étonner - que l'indignation des catholiques face à des manifestations culturelles qui heurtent leur foi ne soit pas acceptée au même titre que l'indignation de ceux qui occupent divers lieux pour protester contre les injustices, les inégalités et autres abus du système capitaliste et libéral.

    L'indignation selon Hessel ("Indignez-vous) est dans l'air du temps et participe à cet état d'esprit moderne où l'individu revendique ses droits mais ne veut absolument pas souscrire à un ordre social et politique qui contraindrait sa liberté.

    L'indignation catholique en appelle aux pouvoirs publics pour que soient interdits des spectacles, des affichages, etc, qui porteraient atteinte aux réalités de la foi chrétienne. Il s'agirait donc de limiter la liberté d'expression qui, selon la mentalité moderne, devrait être absolue. En se référant à une Vérité révélée qui devrait être respectée dans la société et dans la culture, les chrétiens s'inscrivent dans une logique qui n'a plus droit de cité dans les temps que nous vivons. En effet toute référence à une vérité quelconque est aujourd'hui considérée comme une atteinte à la liberté de l'individu.

    Il faut lire l'ouvrage de Chantal Delsol, "l'Âge du renoncement", pour comprendre cette évolution qui aboutit à renoncer à l'idée même de vérité pour se limiter à la recherche d'une "sagesse de vie", en excluant ainsi la question du "pourquoi vivre" pour ne s'intéresser qu'au "comment vivre". C'est ce qui fait qu'il est devenu presqu'inconvenant de faire référence à sa foi en société, et même dans nos cercles familiaux.

    Inutile donc de feindre l'étonnement. Etre chrétien aujourd'hui est plus que jamais être dissident; reste à savoir comment cette dissidence doit s'exprimer (tant qu'on lui en laisse encore la possibilité) pour donner un témoignage qui donne envie d'adhérer à cette Vérité qui, nous le croyons, rend vraiment libre.