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Economie - Page 6

  • Après l'émission "Complément d'enquête" (France 2) : des précisions et des rectifications

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    Du site de l'Eglise catholique en France :

    Éléments d’explication au sujet des ressources de l’Église et du travail des instances de reconnaissance et de réparation qu’elle a mises en place.

    20 janvier 2023

    France 2 a diffusé ce jeudi 19 janvier 2023 une émission « Complément d’enquête » consacrée à l’indemnisation des personnes victimes de violences sexuelles dans l’Église. Ce reportage met gravement en cause la compétence des personnes engagées dans les instances de reconnaissance et de réparation mises en place par l’Église, et la réelle détermination de l’institution à œuvrer à cette réparation, en particulier dans sa dimension financière. Nous souhaitons apporter les précisions et les rectifications suivantes au sujet du travail de ces deux instances et des chiffres avancés.

    Avant cela, nous pensons à toutes les personnes victimes troublées, heurtées ou déroutées par cette émission ou par ce qu’on a pu y entendre : celles qui ont été aidées, confortées, par leur accompagnement par l’INIRR ou la CRR et voient cette démarche discréditée ; celles qui doivent être entendues par ces instances et qui pourraient ne plus être en confiance ; celles qui sont sorties déçues de l’accompagnement vécu avec le sentiment de ne pas avoir été assez entendues. Nous voulons leur redire notre soutien et notre mobilisation pour avancer avec elles sur ce chemin de vérité, de justice et de réparation.

    Certains propos ont pu susciter incompréhension et scandale, et nous le comprenons, même si ceux-ci ne reflètent pas la disposition intérieure et la qualité des membres de ces instances, qui ont été nommés pour leur expertise professionnelle reconnue par leurs pairs (magistrats, spécialistes des droits de l’enfants, psychologues, avocats…). Conscients des progrès qui restent à faire, nous redisons notre confiance aux personnes qui travaillent au sein de ces instances indépendantes.

    Ces instances indépendantes ont été créées à la demande des personnes victimes afin de proposer un chemin de reconnaissance et de réparation individualisé à toute personne ayant subi des agressions sexuelles en milieu ecclésial (ecclésial étant entendu dans son acception la plus large), quelle que soit l’ancienneté des faits et sans tenir compte du principe de prescription prévalant dans la justice française. Ce dispositif, nouveau et inédit, ne remplace en aucun cas la procédure judiciaire, mais met à disposition de celles et ceux qui le souhaitent une démarche différente et supplémentaire.

    L’approche de l’INIRR et de la CRR repose en particulier sur trois fondements sans précédent au sein de la justice civile ou pénale : la confiance a priori dans la parole de ces personnes ; la seule vraisemblance des faits ; et sans limitation par les règles de prescription de la justice, pour les faits passés.

    Au service des personnes victimes, nous n’aurons de cesse de nous améliorer et d’ajuster nos procédures, l’accueil et l’écoute de chacun, le suivi des situations, afin d’offrir – autant qu’il est possible – à toutes celles et tous ceux qui ont souffert dans l’Église un accompagnement et un soutien qui puissent participer à leur chemin de reconstruction.

    INIRR, CRR : quelles sont ces instances ? Par qui et pourquoi ont-elles été créées ?

    Le 8 novembre 2021, les évêques réunis en Assemblée plénière décident, à la suite du rapport de la CIASE, de mettre en place l’INIRR : l’Instance Nationale de Reconnaissance et de Réparation, qui sera officiellement installée deux mois plus tard, en janvier 2022 (soit un an d’existence au moment de la publication de cet article).

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  • Lavaux Ste-Anne, 18 février : Journée Laudato Si

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    Bonjour à tous,

    Le samedi 18 février dès 9h15 et jusqu’à 17h, nous aurons la joie de nous retrouver à la Fraternité de Tibériade qui nous accueillera à Lavaux Ste-Anne, pour une nouvelle Journée Laudato Si.

    L’invité « phare » de cette rencontre sera Martin STEFFENS, philosophe et enseignant à Metz. Auteur de nombreux livres, il énonce clairement les défis du monde actuel et nous appelle à nous (r)éveiller. Son intervention aura comme titre :

    « Préparer aujourd’hui pour réparer demain ».

    Réflexions libres et philosophiques pour nous conscientiser à l’enjeu des crises.

    Le mot “réparer” est à la mode. On parle de réparer le monde, la nature, l’océan, le travail… Tout est-il donc cassé ? En panne ? Certaines choses le sont en effet, et il est bon de comprendre ce qui suscite aujourd’hui tant de peur et de souffrance.

    Mais redémarrer l’avenir ne se peut sans s’émerveiller et puiser la force dans des liens déjà existants - à commencer par ceux qui nous réuniront ce jour !

    L’intervention de Martin Steffens sera suivie du témoignage de David, qui avec sa femme Hélène et leurs 3 enfants, a fait le choix d’une vie simple mais remplie de l’essentiel. Engagés 7 ans dans les prisons pour mineurs à Madagascar, il nous témoignera du travail de « Grandir Dignement » l’ONG qu’ils ont fondée.

    Après le repas (auberge espagnole), vous pourrez choisir 1 atelier parmi les 5 qui vous sont proposés :

    1. Comment utiliser les Huiles essentielles dans la pharmacopée familiale ? Avec Jean-Philippe Vandenschrick
    Inscriptions par ici.

    2. Découverte de quelques plantes sauvages comestibles avec Etienne Marchot
    Promenade-cueillette avec passage sur/sous clôtures de prairies - prendre ses bottes et un sac en papier pour les plantes. Inscriptions par ici.

    3. Principes clés qui permettent de s’organiser au mieux pour devenir acteurs d’un nouvel avenir : comment créer des communautés [de laïcs] pour contribuer à la transition ? animé par Jean-François Berleur. Inscriptions par ici.

    4. Choix éthique dans les moyens de communications, se libérer de la surveillance numérique et des GAFAM ? Eric Feillet et Erick Mascart. Inscriptions par ici.

    5. Économie et Finance : la fin d’un système ? Découverte du concept de la Monnaie Libre, Carine Brochier. Ouverture d’un compte membre et processus de certification, Anne Snyers. Inscriptions par ici.

    La journée se clôturera vers 16h45, et pour ceux qui le souhaitent, par la célébration de l'Eucharistie avec la Communauté à 17h.

    Intéressé par cette journée ? Que vous reste-t-il à faire ?

    1. Cliquez sur le lien de l’atelier auquel vous souhaitez participer. (1 formulaire par participant). Le nombre de participants par atelier étant limité pour permettre à chacun d’en retirer un maximum, ne tardez donc pas à vous inscrire…
    2. Bloquez la date dans votre agenda.
    3. Partager cette invitation à vos amis et connaissances. Le changement se joue aussi avec les autres !

    En route vers un « nouveau monde »,

    Paix et Joie,

    A bientôt !

    Eric et Violaine, Nicolas et Agneszka, Fr. Cyrille, François et Carine.

    P.S. 1. D’autres précisions pratiques pour la journée seront envoyées à chaque participant, quelques jours avant la rencontre.

    P.S. 2. Et si vous le voulez, il y a aussi le lendemain, le dimanche, une occasion de prolonger nos rencontres et partages car la Fraternité de Tibériade organise son « Dimanche autrement » à la suite de la journée Laudato Si. (pas d’inscriptions pour le Dimanche voir site pour repas)

  • La population diminue en Chine : une bonne nouvelle ?

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    DÉMOGRAPHIE ET SOCIÉTÉ
    Chine, la population diminue. Mais ce ne sont pas de bonnes nouvelles

    18-01-2023

    Pour la première fois en 60 ans, la Chine voit sa population diminuer de 850 000 personnes. Il s'agit là de l'effet à long terme des politiques strictes de contrôle des naissances, mais la crise démographique pourrait ouvrir la voie au désastre social et économique auquel le régime chinois s'efforce aujourd'hui de répondre. La crise chinoise est cependant le miroir de la crise des pays occidentaux, qui suivent les mêmes principes qui mènent à la ruine.

    Le fait que, pour la première fois en 60 ans, la population chinoise ait diminué de 850 000 personnes en 2022 par rapport à l'année précédente aura été salué comme une bonne nouvelle par beaucoup, compte tenu du "confinement" de la Chine, tant politique que démographique. En réalité, les chiffres publiés hier par le Bureau national des statistiques de Pékin ne sont que la partie émergée de l'iceberg d'un désastre démographique chinois qui a également de graves répercussions sur la sécurité mondiale. Après tout, même si le nombre de la population chinoise peut être effrayant (1,412 milliard de personnes), il n'en reste pas moins que la densité en Chine est de 137 habitants au kilomètre carré, bien en dessous de la densité en Italie, par exemple, qui est de 189 habitants au kilomètre carré.

    Les chiffres indiquent toutefois que les naissances sont passées pour la première fois sous la barre des 10 millions, tandis que le pourcentage de naissances pour mille habitants a atteint un nouveau record négatif à 6,77 (il était de 7,52 en 2021), un chiffre encore plus significatif si l'on considère qu'à la fin des années 1980, la Chine comptait encore 23 naissances pour mille habitants (aux États-Unis, il est aujourd'hui de 11,06 et au Royaume-Uni de 10,08).

    La situation démographique de la Chine, en fait, retrace ce qui s'est déjà produit en Occident (aujourd'hui, la Chine a le même taux de fécondité que l'Italie, soit 1,2 enfant par femme), mais cela s'est produit beaucoup plus rapidement en raison de la "politique de l'enfant unique" imposée de manière inflexible en 1979 et avec des niveaux de protection et d'assistance sociale beaucoup plus faibles que dans les pays développés. Ce qui signifie que les répercussions de la crise démographique se feront également sentir plus rapidement et avec plus d'impact, avec le risque de troubles sociaux difficilement contrôlables. Le "coup de semonce" du gouvernement chinois est arrivé bien trop tard : en 2016, le deuxième enfant a été autorisé et en 2021 le troisième, mais la réalité est qu'entre-temps, les jeunes en âge de se marier n'ont plus pour priorité la famille et les enfants. Par conséquent, bien que le dirigeant chinois Xi Jinping, lors du dernier congrès du parti communiste en octobre dernier, ait fait de l'augmentation du taux de natalité une priorité du gouvernement, il ne lui sera pas facile d'atteindre cet objectif. 

    Dans le même temps, la Chine connaît une crise dramatique des mariages, qui ont pratiquement diminué de moitié en dix ans : en 2013, ils étaient 13,5 millions, en 2021 ils sont tombés à 7,6 millions, et une nouvelle baisse de 10 à 15% est estimée pour 2022. Bien qu'il faille également tenir compte de l'impact des blocages de Covid pour les deux dernières années, la tendance est très claire : les jeunes Chinois se marient de moins en moins, et en tout cas beaucoup plus tard. L'impact de la crise du mariage sur le taux de natalité est énorme : en Chine, seulement 1 % des enfants naissent hors mariage ; à titre de comparaison, ce taux est de 40 % en Italie et de plus de 50 % dans les pays scandinaves.

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  • Mgr Paglia devrait-il démissionner ?

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    De Francis X. Maier sur The Catholic Thing :

    16 décembre 2022

    Le 14 décembre, Le Pillar rapportait ce qui suit : l'archevêque Vincenzo Paglia a détourné des centaines de milliers d'euros alloués au soutien d'œuvres missionnaires et caritatives alors qu'il était président du Conseil pontifical pour la famille. Paglia a utilisé une grande partie de l'argent pour financer des projets de construction à Rome, y compris la rénovation de son appartement personnel. Selon de multiples sources indépendantes ayant connaissance des événements, Mgr Paglia a confirmé dans un mémo de 2015 aux responsables financiers du Saint-Siège que des centaines de milliers d'euros avaient été versés à un entrepreneur de construction italien au lieu d'être affectés à des projets missionnaires et caritatifs visant à soutenir les familles pauvres et les orphelins. Si Paglia a affirmé avoir remboursé une partie de l'argent détourné des fonds caritatifs, des sources affirment qu'il l'a fait avec d'autres dons au conseil pontifical, et non avec de l'argent spécifiquement prévu pour la restitution.

    On pourrait raisonnablement être surpris par une telle nouvelle ; mais non.  Et voici pourquoi.

    J'ai été l'assistant principal et l'assistant spécial de l'archevêque Charles Chaput pendant vingt-trois ans, d'abord à Denver, puis à Philadelphie.  Je mentionne ceci comme contexte pour ce qui suit.

    Au début de 2012, le pape Benoît XVI a contacté l'archevêque pour lui demander si l'Église de Philadelphie serait disposée à accueillir la huitième rencontre mondiale des familles, prévue pour 2015.  Mgr Chaput était arrivé comme archevêque de Philadelphie quelques mois auparavant.  Il y avait été envoyé pour faire face à des problèmes juridiques et financiers paralysants, à l'hostilité du public à l'égard de l'archidiocèse et à la baisse du moral des prêtres résultant, en partie, de multiples affaires historiques d'abus sexuels.

    Chaput a néanmoins dit "oui" à Benoît XVI.  Avec l'aide des chefs d'entreprise et des dirigeants civiques de Philadelphie, ainsi que de grands donateurs, il a entrepris de réunir quelque 50 millions de dollars pour financer la Rencontre mondiale des familles, qui incluait une visite papale du successeur de Benoît XVI, le pape François.  Lorsque la poussière est retombée en septembre 2015, que les 800 000 personnes qui s'étaient massées dans les rues de Philadelphie sont rentrées chez elles et que François a repris son avion pour retourner au Vatican, l'événement a affiché un résultat net positif soigneusement vérifié de plusieurs dizaines de milliers de dollars.  Ces "bénéfices" sans but lucratif ont ensuite été distribués à divers ministères sociaux liés à la famille.

    En bref, la huitième rencontre mondiale des familles a été un succès remarquable.  Son seul problème chronique, aux yeux de l'équipe de Philadelphie chargée du travail, avait un nom : l'archevêque Vincenzo Paglia.

    Paglia était impliqué car, à l'époque, il dirigeait l'organisation qui accueillait officiellement la Rencontre mondiale des familles, le Conseil pontifical pour la famille.  La liaison Philadelphie-Rome n'a jamais été un mariage facile.  Dans les mois qui ont précédé la rencontre de Philadelphie, les procureurs italiens ont enquêté sur Paglia sur des allégations de détournement de fonds et de fixation des prix, d'association de malfaiteurs et de fraude, pour des actions survenues lors de son service antérieur en tant qu'évêque du diocèse de Terni.

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  • Un pontificat houleux

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    De Francesco Peloso sur domani.it,

    2/12/2022

    Les crises qui pèsent sur le pontificat de François

    À quelques mois du dixième anniversaire de son élection, le pape François se retrouve à la tête d'une Église traversée par des motivations et des impulsions radicalement différentes. Des visions opposées sur l'avenir du catholicisme émergent parmi les évêques et les conférences épiscopales, la discussion se développe davantage par opposition que dans la recherche de médiations possibles. 

    À cet aspect général s'ajoutent d'autres faits critiques dans la vie de la Curie romaine, comme le long procès pour le scandale concernant l'achat de la propriété londonienne de Sloane Avenue avec des fonds de la secrétairerie d'État. L'affaire, qui a entraîné une perte de plus de 100 millions d'euros pour le Vatican, a incité François et ses collaborateurs à accélérer certains chapitres de la réforme financière (la secrétairerie d'État, entre autres, ne pourra plus gérer seule les ressources économiques), mais elle a également mis en lumière un maquis de mauvaise gestion, d'amateurisme et de structures de pouvoir, grandes et petites, alors qu'après des dizaines d'audiences, on ne sait même pas quels types de crimes ont été commis et par qui. 

    L'implication du cardinal Angelo Becciu, ancien substitut pour les affaires générales à la Secrétairerie d'État, dans divers volets de l'enquête n'a fait que nuire davantage à l'image d'une curie déjà sérieusement compromise par les scandales et les événements judiciaires du passé récent. En ce sens, la longueur de la procédure et la succession des révélations liées au procès sont des éléments qui ne semblent pas favoriser la résolution de l'affaire et la manifestation de la vérité.

    Entre-temps, François a réussi à faire passer la réforme de la curie, ce qui n'est pas un mince exploit si l'on considère que cet objectif était à la base du mandat qu'il a reçu en conclave de la part de la grande majorité des cardinaux qui l'ont élu. La nouvelle constitution apostolique Praedicate evangelium n'est en vigueur que depuis quelques mois, et ses effets seront certainement visibles dans le temps. Il convient de noter, entre autres, que tous les éléments de la réforme financière promulguée ces dernières années par le pape au moyen d'un motu proprio, tels que la transparence des budgets, la fin de la discrétion absolue des dépenses des différents départements du Vatican, les règles d'embauche, la création d'organes de contrôle et de planification des investissements, le rôle des différents dicastères économiques, font désormais partie du nouveau cadre institutionnel. Les problèmes ne sont toutefois pas terminés, comme en témoigne la toute récente décision prise par François de commissionner Caritas Internationalis, l'organisme qui regroupe les plus de 160 organisations caritatives de l'Église catholique dispersées dans le monde et placées sous le contrôle du Vatican. Il s'agit d'une décision qui touche à la fois la capacité de gestion interne du personnel et l'organisation du travail, qui font manifestement défaut, et la nécessité de rendre l'organisme plus apte à intervenir de manière adéquate dans les nombreux scénarios de crises humanitaires qui s'ouvrent dans le monde. Il est un fait que le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, désormais ancien président de Caritas Internationalis et préfet du dicastère pour l'évangélisation, a également fait les frais de cette opération. Parallèlement, le rôle du cardinal jésuite canadien Michael Czerny, chef du dicastère pour le service du développement humain intégral - le super ministère pour les questions sociales et écologiques créé par le pape - " compétent en ce qui concerne Caritas Internationalis ", s'accroît. D'autre part, on ne peut passer sous silence le fait qu'un autre jésuite, Juan Antonio Guerrero Alves, préfet du Secrétariat à l'économie, a démissionné de son poste pour "raisons personnelles" le 30 novembre, et qu'à sa place a été nommé le secrétaire du même dicastère, le "Dr Maximino Caballero Ledo", c'est-à-dire un laïc, expert en gestion financière, espagnol de naissance et américain d'adoption. Et cela aussi est une petite révolution par rapport aux normes du Vatican ; un laïc à la tête des finances de l'Oltretevere, en effet, est un événement impensable il y a seulement quelques années.

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  • Le wokisme serait-il devenu la nouvelle morale des entreprises occidentales ?

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    De l'Institut Thomas More sur youtube :

    Vidéo de la Rencontre de l’Institut Thomas More du mercredi 9 novembre 20220, à Rixensart (Belgique), avec Anne de Guigné, grand reporter au quotidien français Le Figaro, chargée des questions de politique économique, auteur de Le capitalisme woke. Quand l’entreprise dit le bien et le mal (Presses de la Cité, 2022)

  • Avortement, genre, euthanasie : quand des entreprises misent sur ce qu’elles croient être les nouvelles « valeurs »

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    De gènéthique magazine :

    « Tout est beauté » : une enseigne de mode fait la promotion de l’euthanasie

    21 novembre 2022

    Les entreprises se positionnent toujours plus sur les questions de société. Le dernier exemple se trouve au Québec.

    Simons, une enseigne de mode québecoise a proposé une campagne de communication peu ordinaire[1]. Dans une vidéo intitulée « Tout est beauté »[2] disponible sur son site internet, on peut écouter Jennyfer Hatch partager sa vision de la fin de vie. Cette britannique de 37 ans est décédée le 23 octobre après avoir eu recours à l’euthanasie.

    Atteinte du syndrome d’Ehlers Danlos, elle aurait voulu « “éveiller la conscience des gens” sur l’importance de mourir d’une “manière humaine” ». Le film a été rendu public le lendemain de sa mort.

    Des valeurs pour créer de la valeur ?

    « Je pense que le monde de l’entreprise a perdu quelque chose aujourd’hui : comprendre que les privilèges s’accompagnent de responsabilités et d’un engagement dans la communauté », déclare Peter Simons, le responsable de l’entreprise (cf. Faire du profit ou changer le monde ? Des entreprises choisissent les deux). Parmi les « valeurs » qu’elle entend promouvoir : la « compassion » [3].

    Peter Simons a rencontré Jennyfer dans le cadre du programme canadien d’« aide médicale à mourir », alors qu’il cherchait à réaliser « un film unique ». « Nous avons vraiment pensé – après tout ce que nous avons vécu ces deux dernières années et ce que tout le monde a vécu – qu’il serait peut-être plus pertinent de faire un projet moins orienté vers le commerce et plus axé sur l’inspiration et les valeurs qui nous sont chères », justifie-t-il.

    Des marques qui affirment défendre l’environnement ou l’avortement (cf. L’avortement pour faire marcher l’économie ?), des spots publicitaires qui mettent en scène des enfants prétendument transgenres (cf. Transgenre : « nous sommes devenus nous-mêmes le produit que nous devons conquérir »), et maintenant l’euthanasie : les entreprises misent sur ce qu’elles croient être les nouvelles « valeurs ». Au consommateur de faire son choix.

     

    [1] CBC, Why Quebec fashion retailer Simons is tackling medical aid in dying on its shopping website, Rachel Watts (09/11/2022)

    [2] « All is beauty »

    [3] https://www.simons.ca/imc/blog/spotlight/beauty-is-everywhere/

  • Congo : Fayulu, la solution pour ramener la paix ?

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    Fayulu-2022-1-1024x633.jpg

    « Afrikarabia : La situation sécuritaire continue de se dégrader à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) en dépit de l’état de siège instauré depuis mai 2021 en Ituri et au Nord Kivu. Les ADF continuent leurs attaques, et les combats ont repris entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, qui contrôlent depuis plus de 150 jours la ville de Bunagana. Quelles seraient vos mesures pour ramener la paix à l’Est du Congo ?

    Martin Fayulu : La première mesure est d’équiper et de former correctement l’armée congolaise pour combattre, ce que Félix Tshisekedi n’a jamais fait après 4 années de pouvoir. C’est l’armée qui assure l’intégrité territoriale du pays. Dans mon programme électoral des 100 jours, j’avais annoncé que je déplacerai le camp militaire Kokolo de Kinshasa à Beni pour renforcer notre présence militaire à l’Est. Je mettrai aussi en place des unités de surveillance des frontières dans cette région. La deuxième mesure est d’aller dénoncer à l’ONU l’attaque de notre pays par le Rwanda, mais aussi par l’Ouganda. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit condamner ces pays et demander à ce qu’ils ramènent leurs militaires chez eux. La troisième mesure est de demander aux Congolais de rester aux aguets pour défendre l’intégrité territoriale du pays, comme le prévoit l’article 63 de la Constitution.

    Afrikarabia : Des négociations ont été engagées avec le Rwanda, sous l’égide de Luanda, mais aussi à Nairobi avec les groupes armés. Doit-on dialoguer avec le M23 ?

    Martin Fayulu : Il faut continuer les négociations de Luanda, mais il ne faut pas dialoguer avec le M23. On ne dialogue pas avec une force supplétive d’un gouvernement d’un pays voisin. Il faut discuter avec ce gouvernement, avec le Rwanda, mais aussi avec l’Ouganda et le Burundi, sous médiation angolaise. Je suis d’accord avec ça. Il faut que le Rwanda et l’Ouganda disent ce qu’ils reprochent au Congo, et que nous disions ce que nous reprochons à nos voisins.

    Afrikarabia : Que cherche le Rwanda selon vous ?

    Martin Fayulu : Paul Kagame veut une partie du territoire congolais. Il envahit le Congo, déplace les populations, et replace des Rwandais. Paul Kagame veut également les richesses du Congo : l’or, le Coltan… Le Rwanda n’a pas d’or sur son territoire, mais possède une raffinerie et exporte de l’or congolais. Le président ougandais, veut lui aussi tirer les avantages du commerce avec l’Ituri, et cherche à profiter des nappes pétrolifères seul. Nous reprochons à ces deux pays de nous déstabiliser pour profiter de nos ressources naturelles. L’intégration de la RDC dans la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) fait également partie de cette stratégie. L’Est du Congo représente un important marché de 40 millions d’habitants très lucratif pour les pays d’Afrique de l’Est.

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  • Congo : les évêques craignent de voir le pays éclater

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Les évêques congolais craignent l’éclatement du pays

    Soeur Marie-Sylvie Vakatsuraki, de la Congrégation de la Présentation de Notre-Dame au Temple à Butembo est morte dans l’attaque de cet hôpital, détruit par un groupe rebelle.

    « La situation est grave. Notre nation est en danger », dénoncent les évêques : « Si nous ne faisons pas attention, nous nous réveillerons un matin avec un pays balkanisé ». La déclaration constitue le document final d’une Assemblée générale extraordinaire, qui a eu lieu du 7 au 9 novembre à Kinshasa, et qui est signée par 42 évêques et administrateurs apostoliques.

    Les évêques notent que depuis juillet, les rebelles d’un groupe appelé M23 occupent de nouveau certaines parties du Nord-Kivu, dans l’Est du pays. Les insurgés semblent bénéficier du soutien militaire du Rwanda ou de l’Ouganda. Il y a dix ans, en 2012, ce même groupe a envahi Goma, la capitale régionale de l’Est, et la population craint que cela ne se reproduise. En plus des pertes en vies humaines dans les rangs de l’armée congolaise et de la population civile, l’occupation de ces zones a entraîné un déplacement massif de la population, note le communiqué.

    La douleur cachée de décennies de souffrance

    Maxime François-Marsal, chargé des projets de l’AED en République démocratique du Congo, s’est rendu dans le pays il y a quelques mois. Il confirme l’inquiétude suscitée par la situation dans le pays, notamment dans la province d’Ituri, au Nord-est, ainsi qu’au Nord-Kivu, où le nombre de décès augmente malgré les mesures prises par les autorités : « Lors de notre voyage à Goma au Nord-Kivu, à Bukavu au Sud-Kivu et à Maniama à Kindu, nous avons pu constater les souffrances de cette région marquée par plus de deux décennies de conflit larvé. »

    « Chez toutes les personnes que nous avons rencontrées pendant notre voyage, se cachait une souffrance indicible liée à une de ces attaques qui constituent ce que l’on appelle « l’instabilité » de la région mais qui est bien plus que cela et qui se traduit par des viols, des vols, des meurtres d’innocents et une grande misère », explique François-Marsal.

    Les évêques attirent également l’attention sur le conflit intercommunautaire relatif aux litiges fonciers dans les territoires de Kwamouth et de Bagata, dans l’Ouest du pays. Ce conflit oppose les groupes ethniques Teke aux non Teke et a fait de nombreuses victimes. Ils dénoncent également le grave problème de la vente illégale de terres à des étrangers non identifiés dans la région du Congo central. En raison des deux conflits, de nombreuses personnes ont été déplacées de force, voyant leurs maisons détruites et leurs cimetières profanés.

    La complicité internationale

    Camp de déplacés de Goma. Depuis avril 2022, le conflit entre l’armée et le M23 a forcé 340 000 personnes à quitter leur domicile.

    Citant dans leur déclaration le dicton « Aide-toi et le ciel t’aidera », les évêques appellent à l’action. « Malheureusement », commentent les évêques, «la communauté internationale et les organisations régionales qui disposent des leviers pour faire justice au Peuple congolais affichent une attitude hypocrite qui révèle une certaine complicité ».

    Selon les évêques, la responsabilité de la communauté internationale inclut les entreprises multinationales. Il est important, écrivent les évêques, d’éviter les alliances avec ceux qui ont développé une forme de « mercantilisme militaire » ayant comme vraies motivations le pillage des ressources naturelles de la RDC et l’occupation de ses terres, détruisant l’intégrité et la souveraineté du pays.

    4 décembre, jour de prière

    Les évêques invitent tous les chrétiens et les personnes de bonne volonté à jeûner, prier et à poser des gestes de solidarité envers les nombreuses personnes déplacées dans le pays, et invitent la population à participer à une marche pacifique nationale le 4 décembre.

    François-Marsal conclut : « Il est important de soutenir l’effort des évêques pour la paix et l’unité dans le pays, et j’espère que de nombreuses personnes de bonne volonté dans le monde entier se joindront à la journée de prière du 4 décembre pour intercéder en faveur de nos frères et sœurs qui souffrent et sont si oubliés à ce moment particulier de leur histoire »

  • Combattre les migrations forcées en assurant un véritable développement dans chaque pays

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    Extrait du DISCOURS DE SA SAINTETÉ LE PAPE FRANCOIS AUX MEMBRES DE LA FÉDÉRATION DES ORGANISATIONS CHRÉTIENNES POUR LE SERVICE VOLONTAIRE INTERNATIONAL (FOCSIV)

    14 novembre 2022

    "Chaque personne, chaque peuple, a besoin des conditions de base pour une vie digne ; outre la paix, le logement, les soins de santé, l'éducation, le travail, le dialogue et le respect mutuel entre les cultures et les croyances. La promotion humaine reste un engagement auquel nous devons nous consacrer avec volonté, vigueur, créativité et avec les outils appropriés. Seul un développement intégral - de la personne et du milieu dans lequel elle vit - permet l'épanouissement d'une vie bonne, à la fois personnelle et sociale, sereine et ouverte sur l'avenir. Mais pensez à combien de jeunes sont aujourd'hui contraints de quitter leur patrie à la recherche d'une existence digne ; à combien d'hommes, de femmes et d'enfants affrontent des voyages inhumains et des violences de tout type, à la recherche d'un avenir meilleur ; à combien d'autres continuent de mourir sur les routes du désespoir, tandis que nous discutons de leur destin ou que nous nous détournons ! Les migrations forcées - pour fuir les guerres, la faim, les persécutions ou les changements climatiques - sont l'un des grands maux de notre époque, que nous ne pourrons combattre à la racine qu'en assurant un véritable développement dans chaque pays..."

  • Ursula von der Leyen considère-t-elle que le gaz de Bakou justifie de se taire face à l’horreur?

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    De Simon Abkarian sur le site du Figaro via artofuss :

    Simon Abkarian: «Madame Ursula von der Leyen, le gaz de Bakou justifie-t-il de se taire face à l’horreur?»

    13/10/2022

    TRIBUNE – Le cinéaste, comédien et metteur en scène, Français d’origine arménienne, dénonce les actes de barbarie perpétrés par des soldats azéris sur des soldats arméniens faits prisonniers, atrocités filmées par leurs auteurs avec leurs téléphones portables et diffusées sur internet. L’artiste proteste contre l’attitude des dirigeants européens qui détournent les yeux et ménagent l’Azerbaïdjan d’Aliyev en raison de la crise de l’énergie.

    Chère Madame, les artistes ne peuvent rester sourds aux fracas du monde. Comme vous, qui occupez le poste prestigieux de présidente de la Commission européenne, nous sommes tenus, à notre manière, de dire si possible l’origine de ses convulsions afin de le soulager autant que nous le pouvons. Un cinéaste ou une cinéaste qui filme des scènes de violence s’interroge forcément sur la forme et le fond. Il lui faut en saisir la source, pour ensuite la transposer à l’écran. Se posent alors les questions de l’écriture, du filmage, de la lumière, du son, de la valeur du cadre de la justesse des actrices et des acteurs. Comment transposer l’horreur? Lorsque les soldats de l’armée régulière azerbaïdjanaise violent, mutilent et démembrent Gayané Abgaryan, la soldate arménienne, ils ne se posent pas la question de la valeur du plan, ni de la lumière, ni du cadre, ni de l’impact de leurs «images». Ils ne se posent aucune question d’ailleurs.

    Un soldat filme. Il a le soleil dans le dos. Son ombre se projette sur le cadavre couché et mutilé de Gayané. Les bras de la soldate sont entravés dans sa vareuse au-dessus de sa tête. On ne voit pas ses mains. Torse nu, on dirait une prêtresse qui se cambre en brandissant un calice invisible vers d’antiques dieux. Des écritures au feutre noir souillent sa peau blanche. Un caillou est enfoncé dans l’orbite de son œil gauche, sûrement parce qu’il osait les prendre pour cible. L’ombre du «caméraman» s’éloigne, élargit le plan, se promène sur d’autres cadavres. Cette fois ce sont des hommes, des militaires arméniens. Ils sont méconnaissables. C’est un Golgotha. Puis l’homme qui filme revient sur le cadavre de Gayané qu’il semble affectionner. Elle est la «pièce maîtresse» de cette œuvre macabre. Sa peau de marbre irradie ce triste spectacle.

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    Un léger coup de botte fait bouger ses seins dénudés. Dans sa bouche dépasse un doigt qui se termine par un ongle manucuré, rose pâle. Le sien, celui de Gayané. Où sont les autres? Sous la vareuse? Ce doigt manucuré enfoncé dans sa bouche, était-ce celui qui appuyait sur la gâchette de son fusil de précision? Est-ce pour cela qu’ils l’ont coupé? Pour la punir?Gayané était tireuse d’élite. J’éteins la vidéo. Puis je me dis: «Pourquoi ses jambes sont-elles enterrées jusqu’à son vagin?». Je visionne de nouveau la vidéo, et je vois ce que je n’ai pas voulu voir la première fois. Ses jambes ne sont pas enterrées, mais ont été découpées à la hauteur de son bassin. Elles ne sont plus là, ses jambes. Une Vénus de Milo à l’envers, une «œuvre» contre nature. Pourquoi lui couper les jambes? J’essaie de comprendre. Est-ce parce qu’elle repoussait de ses pieds ses agresseurs, qui tentaient de la violer? Je m’imagine la taille de la lame qui mène à l’horrible scène puis je tombe sur le regard éperdu de Gayané et je renonce.

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  • L’enfant trans, un nouveau produit marketing ?

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    « L'enfant trans est devenu le nouveau produit marketing »

    Pauline Quillon, journaliste à Famille Chrétienne est l'auteur de Enquête sur la dysphorie de genre. Bien comprendre pour aider vraiment les enfants (Mame).

    Comment l’idéologie transgenre peut-elle connaître aujourd'hui un tel succès, alors que le fait existait de façon très marginale dans le débat public ?

    La marche progressiste de nos sociétés en faveur de la reconnaissance du droit qu’auraient les enfants à « autodéterminer » leur genre est un phénomène mondialisé. Non seulement elle se produit dans tout le monde occidental, mais elle répond de surcroît à une volonté explicite des organisations internationales. En 2006, un groupe d’experts des droits humains réunis en Indonésie a signé les vingt-neuf principes de Jogjakarta qui portent sur les normes juridiques internationales non contraignantes auxquelles tous les États devraient idéalement se conformer en ce qui concerne l’orientation sexuelle et l’« identité de genre » et dont s’inspirent les institutions internationales (l’ONU, le Conseil de l’Europe) qui, à leur tour, les recommandent aux pays du monde.

    Sous quelle autorité ?

    Ces experts n’ont aucun mandat, aucune autorité, mais leurs principes servent de référence juridique et de boussole morale. En 2017, ce groupe y a ajouté dix principes et obligations des États, qui portent sur « l’expression de genre ». On y trouve l’obligation d’accepter le changement de prénom et de sexe à l’état civil à tout âge (principe 31), l’obligation de protéger le droit de tout enfant à l’autodétermination (principe 32), ou de « veiller à ce que toutes les écoles et autres institutions offrent des installations sanitaires sûres » (principe 33). À savoir, les recommandations mêmes de la circulaire Blanquer.…

    Sait-on tout de même qui, exactement, tire les ficelles de ce phénomène mondialisé ?

    Un lobbying intense serait présent au sein des institutions européennes. En 2020, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), ONG chrétienne conservatrice dirigée par Gregor Puppinck, a étudié la Cour européenne des droits de l’homme, et notamment le « pedigree » de ses quarante-sept juges. Cette étude, révélée par l’hebdomadaire Valeurs actuelles en février 2020, démontre que cette Cour est infiltrée par des juges qui sont liés à l’Open Society Foundations du milliardaire américano- hongrois George Soros. Sur les cent juges qui y ont siégé entre 2009 et 2019, l’ECLJ en a compté vingt-deux.

    Qu’est-ce que cette Open Society ?

    L’Open Society milite activement pour le droit des personnes trans à changer légalement de sexe. En 2014, elle a produit un rapport, « License To Be Yourself », qui se présente comme un texte ressource pour les activistes du monde entier œuvrant pour les droits des personnes trans et pour l’évolution des législations en faveur du changement de sexe à l’état civil, y compris pour les enfants.

    Il est étonnant cependant que le mouvement trans ait obtenu en quelques années seulement une visibilité et des conquêtes législatives telles qu’il a fallu plusieurs décennies pour les mouvements de défense des femmes et des homosexuels pour en obtenir de comparables.…

    Michael Biggs, professeur de sociologie à Oxford, a creusé la question. La raison, selon lui, tient au soutien financier massif d’une poignée de milliardaires. Parmi eux, George Soros, que je viens d’évoquer, dont l’OSF est le principal donateur des causes trans. L’OSF a ainsi accordé des subventions d’une valeur de 3,07 millions de dollars pour 2016-2017 ! ONG, partis politiques, institutions internationales sont nombreux à recevoir de l’argent de la part de milliardaires ou de compagnies pharmaceutiques.

    Quelles sont leurs motivations à donner ces sommes faramineuses ?

    Contrairement aux autres mouvements de défense des minorités, le lobby trans ne semble pas émaner d’une minorité opprimée, mais bien plutôt d’une petite minorité ultra-capitaliste qui pourrait trouver un intérêt financier à promouvoir l’idéologie transgenre et à banaliser la transformation des corps par la chirurgie et les produits chimiques. Se promeut une figure qu’elle présente sous le masque séduisant de la réalisation de soi et du courage.

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