Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 179

  • La pratique de l'avortement contrariée par le coronavirus ?

    IMPRIMER

    Vu de France...

    De Nicolas Bauer sur aleteia.org :

    Le coronavirus va-t-il limiter les avortements ?

    03 avril 2020
  • Coronavirus : quand des médecins invitent leurs patients les plus fragiles à refuser toute tentative de réanimation

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits sur son blog

    Des médecins gallois contraints de s'excuser après avoir invité leurs patients les plus fragiles à refuser toute tentative de réanimation à cause du coronavirus

    Un cabinet de généralistes du Pays de Galles a écrit le 27 mars une lettre à un « petit nombre » de patients souffrant de maladies graves pour leur demander de signer un formulaire « DNACPR » (refus de tentative de réanimation cardio-pulmonaire) et de s’engager à ne pas appeler les services d’urgence en cas de détérioration de leur état, pour éviter de propager le coronavirus.

    Une image de la lettre ayant circulé sur les réseaux sociaux le 1er avril, de nombreux internautes britanniques se sont demandés s’il s’agissait d’un poisson d’avril de fort mauvais goût. Le Guardian de Londres avait pourtant dès la veille confirmé l’information, précisant que le cabinet médical de Llynfi à Maesteg, près de Port Talbot, avait dû s’excuser, tandis que le bureau local du système de santé britannique, NHS, faisait savoir par un porte-parole qu’il n’était pour rien dans cet envoi, précisant que les médecins concernés lui demandaient de faire savoir qu’ils n’avaient pas eu pour intention de « troubler certains de leurs patients » qui avaient reçu la lettre. Les médecins ajoutaient qu’ils prenaient contact avec ces patients pour présenter leurs excuses et répondre à « toute inquiétude » qu’ils pouvaient avoir.

    Il y a avait de quoi.

    En suggérant à leurs patients de renoncer à se faire soigner en cas de symptômes liés au coronavirus ou d’une aggravation de leur maladie chronique, ils leur demandaient en réalité de contresigner leur arrêt de mort.

    « Cette lettre est très difficile à écrire », assuraient ses premières lignes. La lettre précisait que les personnes souffrant d’un cancer incurable, de la maladie de Charcot ou de fibrose pulmonaire sont exposés à des risques très important si elles contractent le COVID-19, et qu’ils n’auraient certainement pas accès à un ventilateur si par extraordinaire ils étaient accueillis par un hôpital.

    Le mieux pour ces personnes, ajoutait la lettre, serait de rester chez elles et d’être entourées par leurs familles… avec le « soutien » du cabinet médical.

    « C’est pourquoi nous aimerions remplir pour vous un formulaire DNACPR que nous puissions partager… ce qui signifiera qu’en cas de détérioration subite de votre état en raison d’une infection COVID-19 ou de l’aggravation de votre maladie les services d’urgence ne seront pas appelés et que des manœuvres de réanimation de votre cœur ou de votre respiration ne seront pas entreprises. »

    Et d’énumérer les « bénéfices » d’une décision de refuser les tentatives de réanimation : « Votre médecin traitant et, plus important encore, vos amis et votre familles sauront qu’il ne faudra pas appeler le 999 ; les maigres ressources ambulancières pourront cibler les jeunes en bonne santé qui ont de meilleures chances de (vaincre) l’infection ; le risque de transmettre le virus aux amis, à la familles et aux intervenants d’urgence au cours de la réanimation cardio-pulmonaire est très important, votre DNACPR permettra de protéger votre famille et les intervenants d’urgence par rapport à ce risque supplémentaire. »

    La lettre ajoutait que les médecins, étant potentiellement porteurs asymptomatiques du coronavirus, préféraient ne pas entrer en contact direct avec les dits malades, et se contenteraient de les appeler au début de la suivante pour discuter des détails. « Nous ne vous abandonnerons pas mais nous devons être francs et réalistes », concluaient-ils.

    On reste pantois.

    lire aussi : http://www.genethique.org/fr/covid-19-des-patients-incites-par-leur-medecin-signer-un-formulaire-ne-pas-reanimer-73281.html#.XobyM4gzaM8

  • Face au coronavirus, il y a urgence de diffuser très rapidement la culture palliative

    IMPRIMER

    CORONAVIRUS : IL EST URGENT DE « DIFFUSER TRÈS RAPIDEMENT LA CULTURE PALLIATIVE »

    31 mars 2020

    L’épidémie de Coronavirus, la dégradation très rapide de la santé des malades et le contexte très particulier de solitude liée au confinement, mais aussi les arbitrages que les médecins sont amenés à opérer entre les personnes qui seront prise en charge en réanimation et celles qui feront l’objet de soins palliatifs, placent des soignants dans une situation inédite.   

    Dans des circonstances extrêmes, il est essentiel d’accompagner les patients « que l’on ne pourra pas réanimer ». Pour Frédéric Guirimand, médecin en soins palliatifs à la maison Jeanne Garnier, « notre devoir est de nous occuper des conditions dans lesquelles ces patients vont mourir ». A l’hôpital, « certains médecins ne savent pas quels produits donner », expliquent Marion Brouke du service des soins palliatifs de l’hôpital Paul-Brousse à Paris. Cette infirmière assure une « permanence pour conseiller tous les soignants » de son établissement qui compte un millier de lits, notamment auprès de ceux qui se relaient auprès « des malades atteints de la forme la plus grave » de la maladie et « qui sont en fin de vie ».

    La situation d’urgence a conduit à la mise en place de « plusieurs services de soins palliatifs » qui ont « vu le jour en quelques heures, à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris par exemple, où une dizaine de lits a été créée ».

    Pour le Dr Bernard Devalois, médecin en soins palliatifs à la maison de santé protestante Bagatelle à Bordeaux, « les repères de l’éthique du soin (…) sont bouleversés » puisqu’il faut « trier entre ceux qu’on va tenter de sauver (dits « réanimatoires ») et ceux pour qui tous les moyens théoriques de sauver la vie ne seront pas mis en œuvre (« non réanimatoires ») ». Le médecin déplore : « Les principales victimes de tri seront les plus vulnérables », une situation qui impose de tenir « au moins » « sur une valeur éthique forte pour les professionnel de santé ». Il faut « aider les patients à ne pas mal mourir quand on ne peut faire autre chose ». Le médecin ajoute : « Il est aussi nécessaire de réanimer ceux qui peuvent l’être qu’accompagner ceux qui doivent l’être ». Le médecin qui vient de mettre en place une « astreinte téléphonique (…) pour permettre aux soignants d’une région de joindre, jour et nuit, un professionnel des soins palliatifs », constate que ses collègues sont « déboussolés par cette horreur ». Certains patients terrassés ne pourront même pas « monter dans les services » et les soignants cherchent à savoir « comment soulager les malades ». Ils ont besoin d’explications, de procédures et de soutien.

    Pour aider le personnel médical « confrontés à des fins de vie difficile », la Société Française d’accompagnement et des soins palliatifs » a publié, à la demande du ministère de la santé, « des fiches pratiques pour diffuser les protocoles » qui doivent aider l’accompagnement des personnes en fin de vie »« Il est essentiel d’aider [les soignants], notamment en leur donnant des éléments pour repérer une détresse respiratoire et la soulager », explique le Dr Claire Fourcade, médecin à la Polyclinique du Languedoc de Narbonne et vice-présidente de la SFAP. Pour elle, il est urgent de « diffuser très rapidement la culture palliative ».

    Sources: La Croix, Loup Besmond de Seneville (30/03/2020) - L’accompagnement de la fin de vie des malades du Covid mobilise les soignants - La Vie (30/30/2020)

  • Nous avons un système qui autorise l’élimination des personnes handicapées avant leur naissance

    IMPRIMER

    « NOUS AVONS TOUS LA MÊME VALEUR ET NOUS DEVRIONS TOUS AVOIR LA MÊME VALEUR »

  • Le chant d'un rossignol qu'on préfèrerait ne pas entendre

    IMPRIMER

    CORONAVIRUS ET IVG : LAURENCE ROSSIGNOL DEMANDE L'EXTENSION DES DÉLAIS D'AVORTEMENT

    23 mars 2020

    « Les services d’orthogénie constatent que les restrictions de circulation à l’intérieur et à l’extérieur du territoire français combinées aux bouleversements de l’activité hospitalière fragilisent les conditions d’accès à l’IVG et renforcent les inégalités territoriales », stipule un amendement au projet de loi urgence covid-19.

    Alors que la France traverse une crise sanitaire sans précédent et « que de nombreux professionnels de santé, quelles que soient leurs spécialités, sont mobilisés en priorité pour prendre en charge les malades touchés par le coronavirus », Laurence Rossignol, sénateur et ancienne ministre socialiste, a déposé un amendement au projet de loi urgence covid-19  pour demander au gouvernement « d’allonger de deux semaines les délais légaux d’IVG » et aussi de « supprimer l’exigence d’une deuxième consultation pour les mineures ». L’objectif étant de favoriser une ultime extension des conditions d’accès à l’avortement. « Etonnant sens des priorités… »

    La semaine dernière déjà, un décret publié au Journal officiel permet aux pharmaciens de délivrer les pilules contraceptives aux patientes « dans le cadre de la posologie initialement prévue » et sur présentation de l’ancienne ordonnance. La mesure prise depuis dimanche 15 mars devrait être effective jusqu'au 31 mai.

    Olivier Véran, ministre de la santé, et Murielle Pénicaud, ministre du travail ont « toutefois émis leur désaccord » concernant l’avortement. Ils ne semblent pas vouloir aménager les conditions d’accès à l’IVG pendant la crise sanitaire.

    Sources: Valeurs actuelles (21/03/2020) - France info (18/03/2020)

    Ces curieuses priorités qui tendent coûte que coûte à sauvegarder la pratique de l'élimination d'enfants à naître sont également présentes en Belgique où les centres de planning familial s'organisent pour poursuivre l'accueil des femmes en demande d'avortement. Le fait que le fléau du coronavirus frappe des pays qui ont perdu tout sens moral et ont inscrit dans leurs législations des lois contraires au respect de la vie ne semble pas faire réfléchir grand monde. On assiste par ailleurs à un rush vers les sites porno. La route vers une remise en cause des dérives éthiques de nos sociétés promet d'être encore longue...

  • Face aux épidémies : préserver la diversité humaine

    IMPRIMER

    PRÉSERVER LA DIVERSITÉ HUMAINE POUR FAIRE FACE AUX ÉPIDÉMIES ?

    20 mars 2020

    « On parle sans cesse de l’importance de préserver la biodiversité pour les oiseaux ou les ours, mais jamais de l’urgence à sauvegarder la diversité humaine. Or cette dernière est en danger, et sans elle, les futures épidémies n'épargneront personne », explique le biologiste Jacques Testart. 

    Alors que la pandémie conduit à des situations inédites, des questions se font jour quant aux conséquences des lois de bioéthique « sur la résistance des humains face aux futures épidémies ».

    En effet, le projet de loi a relancé la question du diagnostic préimplantatoire, un tri qui permet d’éliminer les embryons issus d’une FIV « pour détecter et éliminer ceux porteurs d’une anomalie identifiée chez ses géniteurs », précise Jacques Testart. Alors que le diagnostic prénatal (DPN) « effectué alors que le foetus est dans le ventre de la mère » ne prend en charge qu’un embryon, le diagnostic préimplantatoire (DPI), réalisé en laboratoire, soit avant implantation dans l’utérus, en contrôle de (très) nombreux. Son champ d’action n’a cessé de s’élargir depuis des premières lois de bioéthique en France, en 1994. « Aujourd’hui, on envisage sérieusement de trier les embryons non plus seulement pour des maladies ou des facteurs de risque, mais pour l'ensemble des maladies que l'on connaît », ce qui fait craindre l’émergence d’un « eugénisme à grande échelle ».

    « Concernant la trisomie 21 par exemple, constate Didier Lacombe, Directeur du service de génétique médicale du CHU de Bordeaux, il y a un vrai paradigme éthique : c’est une des déficiences intellectuelles les moins sévères, et une des mieux intégrées dans la société puisque les enfants atteints peuvent suivre une éducation dédiée, bénéficier d’emplois protégés et profiter d’une offre de logements adaptée. Et pourtant, on observe une chasse anténatale à la trisomie 21 ». Demain, avec le DPI, « qui choisira délibérément un embryon présentant des risques de trisomie 21 par rapport à un embryon standard ? »

    Cette sélection n’est pourtant pas sans risques. D’abord parce que notre maîtrise du génome « est très limitée ». Toute modification du génome risque de générer des conséquences en cascade qui ne sont pas maîtrisées. « On connaît depuis longtemps le gène de la résistance au SIDA puisqu’il existe chez un peu moins de 1% de la population. Mais on sait aussi que ce gène favorise la grippe », explique Jacques Testart. Didier Lacombe ajoute : « En Afrique centrale, 30 à 50% de la population est atteinte de la drépanocytose, une maladie des globules rouges. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela correspond aux personnes protégées contre le paludisme ».

    Ensuite, parce que ces techniques vont à l’encontre de la « préservation de la diversité de notre patrimoine génétique » qui est pourtant essentielle.

    Pour Jacques Testart, « avec des techniques comme celle du DPI, on va droit vers la catastrophe génétique ». Il ajoute : « Dans un contexte comme celui-ci, une épidémie comme celle du coronavirus épargnera encore moins de monde. Si demain tout le monde est sensible aux mêmes pathologies, de nouvelles maladies pourraient détruire l’ensemble de l’humanité. Or des nouvelles maladies, nous allons en avoir de plus en plus avec le réchauffement climatique ». Même évidence pour Didier Lacombe : « Quand on étudie le génome de deux individus, on trouve entre 6 et 10% de variations. C’est cette variabilité qui fait richesse de l’espèce humaine et qui fait que certains d’entre nous survivent à des épidémies, et que l’humanité perdure ».

    Il est impératif de « remettre de l’éthique dans la médecine, et prévoir des garde-fous pour éviter les dérives ». Une tendance qui ne semble pas d’actualité dans un monde politique qui, fasciné par la technologie, n’a pas pris la mesure des enjeux.

    « Je suis pour la science et la technologie lentes, explique encore Jacques Testart. Maîtriser une technique, ce n’est pas simplement être capable de faire quelque chose de nouveau et spectaculaire, c’est être capable d’en supporter les conséquences, de les mesurer et d’installer les garde-fous adéquats ».

  • Coronavirus : le pape François recommande la confession de désir

    IMPRIMER

    Pas de souci : un bon acte de contrition récité mentalement suffit à vous rendre blanc comme neige avec la promesse tout aussi mentale de vous confesser à un prêtre dès que les circonstances le permettront. Le pape François vous l’explique en deux mots depuis la chapelle de sa Résidence « Sainte-Marthe » au Vatican.

    JPSC

  • Questions d'éthique : l'actualité

    IMPRIMER

    Bulletin du 19/03/2020

    Comment juger qu'une vie vaut davantage la peine d'être sauvée qu'une autre ? Cette question, qui semblait jusqu'il y a peu encore réservée au passé et à ses champs de bataille, risque pourtant de se poser dans nos propres hôpitaux ces prochaines semaines. Le système de santé de plusieurs pays d'E...

    Lire cet article

    La population néerlandaise est de moins en moins favorable à la création d'embryons humains à des fins de recherche. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par l'Institut Rathenau, situé à La Haye. L'Institut avait déjà sondé la population sur le sujet en 2007. Il présente aujourd'hui de nouvell...

    Lire cet article

    Il y a quelques mois, une étude finlandaise a montré des risques aggravés pour les grossesses survenant après un avortement tardif.

    L'étude a porté sur les données du registre des naissances et du registre des avortements finlandais. Le panel était ainsi constitué de 418 690 femmes ayant accouché...

    Lire cet article

    Par une double décision publiée le 12 mars dernier, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) refuse d'accorder le bénéfice de la liberté de conscience à deux sages-femmes refusant de pratiquer des avortements.

    Ces deux affaires sont intitulées Grinmark et Steen contre la Suède, du nom des ...

    Lire cet article

    La condamnation du Dr Leandro Rodriguez Lastra a été confirmée en appel. Ce médecin avait refusé de pratiquer un avortement sur une femme enceinte de 23 semaines, estimant qu'un tel geste présentait trop de risques pour la santé de la femme. Le médecin écope d'une peine de prison d'un an et deux m...

    Lire cet article

  • Le COVID-19 met à mal les grandes erreurs de ce temps (panthéisme, mondialisme, abandons de souveraineté, attaques contre la vie et la famille)

    IMPRIMER

    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Crepaldi de Trieste évoque le coronavirus – et dénonce le panthéisme, le mondialisme, les abandons de souveraineté, les attaques contre la vie et la famille

    La morale devra changer pour être de nouveau fondée sur autre chose qu'elle-même, et la société devra retrouver le sens de Dieu et de la religion : telle est l'appel à la vérité et au réel lancé par Mgr Giancarlo Crepaldi, évêque de Trieste, à propos de la crise du coronavirus.

    Dans un passionnant article publié en exclusivité par Marco Tosatti sur son blog Stilum curiae, Mgr Crepaldi souligne comment le COVID-19 met à mal les grandes erreurs du temps : le naturalisme qui enseigne la bonté de la nature et notre devoir de « connexion » avec elle, le panthéisme, mais aussi le rejet de la doctrine sociale de l'Eglise et son principe de subsidiarité nié par le mondialisme supranational.

    Et de rappeler aussi que le mot latin « Salus » signifie certes santé, mais aussi salut, et que le salut n'est pas forcément la santé ici-bas comme le savaient bien les martyrs.

    Il est vrai que Mgr Crepaldi fait partie des évêques qui sont sortis de leurs cathédrales pour bénir leurs villes avec le Saint Sacrement alors que les fidèles ne peuvent plus venir à la messe.

    Le texte est revigorant. Je vous en propose ci-desssous, avec l'aimable autorisation de Marco Tosatti, ma traduction. – J.S.

    *

    Plus rien ne sera comme avant

    L'épidémie liée à la propagation de la "COVID-19" a un fort impact sur de nombreux aspects de la coexistence entre les hommes et pour cette raison, elle nécessite également une analyse du point de vue de la Doctrine Sociale de l'Eglise. La contagion est avant tout un événement sanitaire et cela suffit à relie directement à l'objectif du bien commun. La santé en fait certainement partie. En même temps, elle pose le problème de la relation entre l'homme et la nature et nous invite à surmonter le naturalisme qui est répandu aujourd'hui et je rappelle que, en l'absence de gouvernement de la part de l'homme, la nature produit aussi des catastrophes et qu'une nature uniquement bonne et d'emblée exempte de contamination n'existe pas.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • Face au coronavirus : des choix éthiques très délicats

    IMPRIMER

    COVID-19 : DES CHOIX ÉTHIQUES CORNÉLIENS

  • Confinement pour une nouvelle peste venue d’Orient

    IMPRIMER

    unnamed (5).jpgComme les autres calamités, les épidémies sont de tous les temps dans ce monde transitoire et la vitesse de leur expansion aujourd’hui proportionnelle aux progrès des moyens modernes de communication.

    La découverte de virus très pathogènes (VIH, SRAS, Ebola, H5N1…) à la fin du siècle dernier a mis fin aux illusions optimistes des « golden sixties ».  Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une nouvelle maladie infectieuse fait son apparition chaque année dans le monde. Et, en 2012 déjà, un journaliste pouvait écrire que l’humanité subit,  ici et là,  tous les cinq ans une crise majeure due à l’émergence ou la réémergence d’un virus.

    Et voici que, comme jadis pour la peste, la Chine est (du fait de son écologie, de sa démogaphie et, aujourd’hui, de son interdépendance croissante avec le reste du monde) le berceau de l’expansion fulgurante d’un funeste nouveau-né : le « coronavirus ». Les réactions inévitablement anxiogènes répandues à son sujet par les médias auront peut-être leur part d’efficacité pédagogique (« timor Domini, initium sapientiae » disait déjà le psalmiste) pour juguler la pandémie impressionnante qui déferle pour l’instant sur l’Europe.

    Mais, comme chrétiens nous savons aussi que nous n’avons pas, ici-bas, notre demeure éternelle. En ce premier jour de confinement prescrit aux Belges ( après les Espagnols, les Italiens et les Français) je tombe, fortuitement, sur cet « acte d’abandon » contre les angoisses qu’écrivit, au milieu du siècle dernier, un prêtre napolitain, Don Ruolto, mort en odeur de sainteté en 1970 :

    « Pourquoi te confondre en t’agitant ?  S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et se désespérer en m’adressant ensuite une prière. S’abandonner signifie fermer les yeux de l’âme, écarter la pensée des tribulations et s’en remettre à moi pour que moi seul, je te fasse trouver l’autre rive, comme les enfants endormis dans les bras maternels.

    Que de choses je fais lorsque l’âme, dans ses nécessités aussi bien spirituelles que matérielles, se tourne vers moi, me regarde, ferme les yeux et se repose en me disant :

    « Pense-y toi !: »

    Tu obtiens peu de grâce lorsque tu te tourmentes à les produire ; tu en obtiens beaucoup lorsque tu t’en remets à moi par la prière. Dans la douleur, tu pries afin que j’ôte ta douleur, mais pour que je l’ôte comme tu le souhaites… Tu te tournes vers moi, mais tu veux que je m’adapte à tes désirs; tu n’es pas de ces malades qui demandent au médecin un remède, c’est toi qui le lui suggères.

    Ne fais pas ainsi, mais prie comme je te l’ai enseigné dans le Pater :*Que ton nom soit sanctifié*(c’est-à-dire qu’il soit glorifié dans ta requête) : »Que ton règne vienne : » (c’est-à-dire que tout concourre à ton règne, en nous dans ce monde), « Que ta volonté soit faite : »(ce qui est l’équivalent de :« Pense-y toi : »).

    J’interviens avec toute ma puissance et je résous les situations les plus fermées. Le malheur s’acharne contre toi au lieu de disparaître, Ne t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi en toute confiance : »Que ta volonté soit faite, pense-y toi : » Je te dis que j’y pense en intervenant comme médecin et, lorsque cela est nécessaire, j’accomplis aussi un miracle. Tu t’aperçois que le mal s’aggrave ? Ne t’inquiète pas, mais ferme les yeux et dis : « Pense-y toi : ». Je te réponds que j’y pense.

    La préoccupation, l’agitation et le souci des conséquences sont contraires à l’abandon. On peut les comparer à la confusion que font les enfants, lorsqu’ils prétendent que leur mère subvienne à leurs besoins, mais veulent y pourvoir eux-mêmes, entravant ainsi son rôle avec leurs idées et leurs caprices enfantins.

    Ferme les yeux et laisse-toi porter par le courant de ma grâce. Ferme tes yeux et laisse-Moi travailler/faire, en pensant à l’instant présent. Écarte tes pensées du futur, comme d’une tentation. Repose-toi sur moi en croyant en ma bonté et je te jure sur mon amour, qu’en me disant ces paroles :« Pense-y toi », j’y penserai, je te consolerai, je te libèrerai, je te guiderai.

    Et lorsque je te conduirai sur un autre chemin que celui que tu envisages de prendre, je te soutiendrai en te portant dans mes bras, car aucun remède n’est plus puissant que mon amour. Je n’y pense que lorsque tu fermes les yeux.

    Mais tu es « insomniaque », tu veux tout évaluer, tout scruter, penser à tout; ainsi tu t’abandonnes aux forces humaines ou, ce qui est pire, aux hommes, en te fiant à leurs inventions. Voilà ce qui entrave mes paroles et mes projets. Oh! combien je désire ton abandon pour te venir en aide et combien je m’afflige de te voir agité!

    Voilà ce que cherche Satan : t’agiter pour te soustraire à mon action et te jeter en proie aux décisions humaines. Remets-toi donc à moi seul, repose-toi sur moi, abandonne-toi à moi en tout. Je fais des miracles en proportion de l’abandon total à moi et de l’absence de confiance en toi : Je dispense des trésors de grâces lorsque tu te trouves dans le plus grand dénuement.

    Si tu as des ressources ou si tu les cherches, tu suis le parcours naturel des choses, qui est souvent entravé par Satan. Aucun raisonneur ou modérateur, n’a fait de miracles, parmi les saints.

    Seul celui qui s’abandonne à Dieu agit divinement. Lorsque tu vois que les choses se compliquent, dis en fermant les yeux de l’âme: « Jésus, pense-y toi : ». Et distrais-toi, car ton esprit est clairvoyant…pour toi, il t’est difficile de voir le mal. Remets-toi, souvent à moi en te distrayant de toi-même. Fais ainsi pour toute nécessité. Fait ainsi et tu verras de grands, continuels et silencieux miracles. Et je te le jure par mon amour. Moi j’y penserai, sois-en assuré.

    Prie toujours avec cette disposition d’abandon et tu obtiendras paix et satisfaction, même lorsque je te ferai grâce de l’immolation de réparation et d’amour qu’impose la souffrance. Cela te parait-il impossible ? Ferme les yeux et dis, du fond de l’âme :"Jésus pense-y toi" : Ne crains rien, j’y penserai, et tu béniras mon nom en t’humiliant. Tes prières ne valent pas un pacte d’abandon confiant; souviens-t-en.

    Il n’y a pas de neuvaine plus efficace que celle-ci : « Ô Jésus, je m’abandonne à toi, pense-y toi »

    Au XVIe siècle déjà, à la question de savoir ce qu’il ferait si on lui annonçait que, dans l’heure, la mort le ferait comparaître devant Dieu, le jeune Louis de Gonzague (1568-1591) qui était en train de renvoyer la balle à un compagnon de jeu,  répondit tranquillement : « je continuerais à jouer ». A l’âge de 23 ans, Saint Louis de Gonzague est mort au service des pestiférés.

    JPSC

  • Quand les Néo-Zélandais en ajoutent à la misère du monde

    IMPRIMER

    Lu sur le site de la RTBF :

    Le parlement de Nouvelle-Zélande légalise l'avortement

    Le parlement de Nouvelle-Zélande a voté mercredi en faveur de la dépénalisation de l'avortement, permettant aux femmes de décider d'une IVG dans les 20 premières semaines de leur grossesse.

    "Pendant plus de 40 ans, l'avortement a été la seule procédure médicale considérée comme un crime en Nouvelle-Zélande", a souligné le ministre de la Justice Andrew Little dans un communiqué. "Mais dorénavant, les avortements seront traités à juste titre comme une question de santé publique."

    Le parlement a approuvé la loi en troisième lecture, avec 68 votes pour et 51 contre. Elle doit encore être envoyée au gouverneur général pour être promulguée mais il s'agit d'une formalité.

    L'avortement n'était jusqu'ici autorisé en Nouvelle-Zélande que pour sauver la vie de la mère ou pour préserver sa santé physique ou mentale. Il fallait l'approbation de deux médecins ou consultants.

    En vertu d'une loi datant de 1961, l'interruption volontaire de grossesse était jusque-là considérée comme un délit passible de 14 ans d'emprisonnement. Ce texte n'a toutefois jamais été appliqué aux femmes subissant un avortement.

    "La loi précédente demandait aux femmes voulant avorter de surmonter de nombreux obstacles, ce qui retardait l'accès à la procédure et était moins sûr", a pointé le ministre Little. "Le changement est finalement arrivé et un avortement sûr est désormais légal en Nouvelle-Zélande", a-t-il conclu.