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Ethique - Page 333

  • L'antispécisme : une idéologie totalitaire

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    « SOUS DES DEHORS GÉNÉREUX, L’ANTISPÉCISME EST UNE IDÉOLOGIE TOTALITAIRE »

     (genethique.org)

    Les spécistes considèrent que l’homme a un statut supérieur aux autres espèces - les animaux-, qui l’autorise à les dominer. A l’inverse, pour les antispécistes, l’homme est un animal comme les autres (le véganisme en est l’expression la plus extrême).

    Francis Wolff, professeur émérite au département de philosophie de l’Ecole normale supérieure, se positionne contre l’antispécisme : « Les races n’existent pas mais les espèces si », déclare-t-il.« Proclamer l’égalité du loup et de l’agneau, du chien et de ses puces, n’a aucun sens ; la notion de droits des animaux est contradictoire ». Et même, « sous des dehors généreux, c’est une idéologie totalitaire » alerte-t-il ; « Si l’on commence à traiter les animaux comme des personnes, on n’est pas loin de traiter les personnes comme des animaux ».

    Il explique qu’il faut d’abord préserver la vie humaine, « car c’est la seule à avoir une morale ».Cette même morale conduit à respecter des normes : « Nous ne devons pas rompre le ‘contrat affectif’ qui nous lie à nos animaux de compagnie en les abandonnant. Nous avons le devoir d’élever les ‘animaux de rente’ dans des conditions qui respectent les exigences biologiques de leurs espèces. Nous devons respecter les équilibres écologiques, en défendant la biodiversité, tantôt au profit des espèces menacées, tantôt au détriment des bêtes nuisibles. Tout cela est évidemment ‘spéciste’ ».

    Source: Ouest-France (28/08/2016)

  • Quand Georges Soros et la fondation "Open Society" s'attaquent aux lois protégeant la vie dans les pays catholiques

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    D'Anne Dolhein sur reinformation.tv :

    La fondation “Open Society” de George Soros veut la suppression des lois provie par la promotion de l’avortement dans les pays catholiques

    Un document secret des « Open Society Foundations » (OSF) de George Soros récemment mis au jour révèle que le milliardaire a décidé de participer à la promotion de l’avortement et à la suppression des lois provie en finançant un plan de trois ans taillé sur mesure pour s’attaquer d’abord aux pays catholiques. Le document a été rendu public par DCLeaks.com, un site qui publie depuis le début de cette année des courriels piratés et qui a prêté une attention particulière aux organismes financés par Soros et à leur politique de subventions.

    La fondation du milliardaire hongrois, homme lige des Rothschild, a ainsi, selon le document piraté, exposé sa stratégie 2016–2019 en faveur des « droits des femmes ». L’Irlande, où la législation reste largement favorable à la vie, est présentée comme lapremière cible à frapper. Une fois ce bastion tombé sous les coups des promoteurs de l’avortement, il s’agirait d’utiliser l’Irlande comme modèle pour démanteler les protections de la vie « dans d’autres pays fortement catholiques ».

    Les pays catholiques pro-vie dans le viseur de George Soros

    Selon le document d’OSF, « alors qu’elle connaît l’une des lois anti avortement les plus restrictives au monde, y obtenir une victoire pourrait avoir un impact sur d’autres pays fortement catholiques d’Europe, telle la Pologne, et fournir la preuve bien nécessaire que le changement est possible, même dans des lieux très conservateurs ».

    L’Irlande peut s’enorgueillir encore de sa belle Constitution amendée en 1983 pour affirmer « le droit de vivre de l’enfant à naître, en tenant dûment compte de légal droit à la vie de la mère » : elle garantit que ses lois « respectent et autant que possible défendent et font valoir ce droit ».

    C’est bien l’abrogation de ce 8e amendement que la fondation de George Soros voit comme la première urgence : bénéficieront de ses largesses, selon le document fuité, l’Abortion Rights Campaign, Amnesty International Irlande et l’association irlandaise du Planning familial qui devront « travailler de concert pour faire révoquer l’amendement constitutionnel irlandais ».

    Après quoi les autres pays catholiques pourront tomber comme des dominos…

    L’“Open Society Foundation” finance les campagnes pro-avortement en Irlande

    L’Irlande est en effet une « épine dans le pied » des sectateurs de l’avortement, comme le souligne Cara Sherlock du Pro-Life Campaign irlandais : « Les excellentes statistiques irlandaises en matière de sécurité des grossesses sans recours à l’avortement constituent une gêne pour les partisans de l’avortement dans la mesure où elles sapent totalement leur argument selon lequel l’avortement aide les femmes d’une façon ou d’une autre. » Selon les Nations unies, rappelle une militante du Life Institute d’Irlande, Niamh Ui Bhriain, ce pays « est l’endroit le plus sûr au monde pour une mère mettant au monde son bébé », et ce sans avortement légal.

    La loi irlandaise a sauvé des milliers de citoyens irlandais, a souligné de son côté Cara Sherlock.

    Elle a ajouté que les plans de Soros, en tant qu’ils constituent une ingérence étrangère, sont une insulte aux citoyens d’Irlande : un « signe de mépris total », dit-elle.

    « Une chose est certaine. Ceux qui font la promotion de l’avortement en Irlande ont des ressources énormes dont ils ne disposaient pas il y a quelques années encore », a-t-elle souligné : ce sont les gros moyens de la culture de mort.

    Soros : promotion de l’avortement en Irlande pour faire « tomber » les autres pays catholiques

    Selon le document de la fondation de George Soros, la récente légalisation du « mariage » des couples de même sexe en Irlande fournit « des occasions intéressantes et opportunes afin de faire avancer la campagne » pour l’avortement, ce qui montre bien à quel point toutes ces choses sont liées.

    Si l’Irlande est en première ligne dans le plan de Soros, le document de l’OSF annonce également des subventions en faveur de l’activisme pro-avortement en Europe, au Mexique, en Zambie, Nigéria, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Amérique latine : « Afin que les femmes puissent pleinement prendre leur place de citoyens, elles doivent avoir le contrôle de leur corps », affirme-t-il.

    Soros, ce milliardaire de gauche, est la 16e personne la plus riche des Etats-Unis, avec une fortune estimée à près de 25 milliards de dollars par Forbes Magazine. Il n’est cependant qu’un riche financier parmi d’autres à débourser de l’argent pour faire progresser le faux « droit » à l’avortement en Irlande : le milliardaire américain Chuck Feeney en fait partie, tout comme les multinationales Google, Microsoft, la Ford Foundation, Pfizer, JP Morgan et Goldman Sachs.

  • GPA : des mères porteuses indiennes témoignent de leur douleur

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    MÈRES PORTEUSES, DES INDIENNES TÉMOIGNENT DE LEUR TRAUMATISME

    L’Inde est connue pour son vivier de mères porteuses à bas prix. Dans la seule ville de Chennai, une douzaine d’hôpitaux se sont spécialisés dans la GPA, faisant appel à plus de 150 mères porteuses. Ces dernières sont des femmes issues de familles pauvres, motivées par l’aspect financier de la GPA. Pour la BBC, trois d’entres elles ont témoigné du traumatisme causé après la naissance par la séparation avec l’enfant qu’elles ont porté pendant neuf mois. « L’argent gagné ne compense pas cette douleur », disent-elles.

    S. Sumathi, âgée de 38 ans est devenue mère porteuse pour payer les frais de scolarité de ses quatre enfants. Motivée par cet aspect, mais aussi par l’ « idée de venir en aide à d’autres couples »,elle témoigne de son expérience : « Je n’ai jamais rencontré les vrais parents, je ne sais pas qui ils sont. J'étais encore endormie quand ils ont enlevé le bébé. Je n’ai pas pu poser les yeux sur lui, je ne sais pas s’il est blanc ou noir, je ne sais même pas si c’est un garçon ou une fille ! Quand j’ai repris conscience, mon mari n’a pas pu répondre, et le médecin m’a sermonnée : ‘Vous êtes une mère porteuse, vous ne devriez pas poser ces questions’. Durant trois mois après l'accouchement, j’ai passé des nuits blanches, j’ai souffert de maux de têtes que je ne pouvais calmer. Chaque année, le 4 novembre, le jour où le bébé est né, notre famille célèbre son anniversaire. Je fais tous les rituels, comme pour mes autres enfants. Je donnerais tout pour le voir une fois. Je sais que ce n'est pas mon bébé après tout, mais je sais que si je l'avais vu, je ne l'aurais pas donné ».

    Anandi Chelappan, âgée de 34 ans et mère de deux enfants est devenue mère porteuse pour payer le loyer de sa famille. « Pendant mon séjour à l'hôpital, explique-t-elle, ma famille a été autorisé à me rendre visite une seule fois par mois ce qui a été très difficile. Mon fils de quatre ans m'a demandé si j’allais avoir un bébé. Je lui ai répondu que j'étais malade, que mon estomac était enflé et que je devais rester ». Comme S. Sumathi, elle n’a jamais vu le bébé après sa naissance : « Lorsque j’ai dis au médecin que je voudrais le voir, au moins une fois, elle m’a répondu : ‘Non, vous vous sentiriez coupable’. Durant le premier mois, j’ai beaucoup pleuré. Je comprends que l'enfant appartient à ses parents et je ne faisais que louer mon ventre, mais je l'ai porté pendant neuf mois, j’aimerais connaître ses parents. Je voudrais au moins voir l’enfant de loin… » L’argent gagné lui a permis de rembourser les dettes, et de louer une maison sur un bail à long terme, mais le bail arrive à sa fin, et Anandi envisage d’être mère porteuse une seconde fois.

    Pour Jothi Lakshmi, 30 ans et mère de trois garçons adolescents, si la GPA lui a permis de gagner de l’argent, sa situation, tant familiale que personnelle, en a pâtit : « C’est difficile, j’ai senti le bébé bouger dans mon ventre, j’étais attaché à lui, et je ne peux pas le voir. Il a tout simplement disparu. Durant deux-trois ans, je me suis sentie très mal, j’ai perdu beaucoup de poids. A la maison, nous n’en parlons pas. Ma mère et ma belle-mère ne me parlent plus, elles n’ont pas compris. Je n’ai jamais vu le bébé, peut être est ce mieux ainsi : si je l’avais vu, je me serai senti très coupable de l’abandonner ».

    Sources: BBC, Geeta Pandey (15/08/2016)

  • L'Eglise luthérienne de Suède et l'ONU unis contre la famille et la vie

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    Du site "Benoît-et-moi" :

    ONU ET ÉGLISE LUTHÉRIENNE ALLIÉS CONTRE LA VIE

    ...pour se faire une idée de la situation qui attend le Pape dans le pays qui héberge "la deuxième plus importante dénomination luthérienne au monde", voici le résumé, paru sur la Bussola, d'un article paru sur le site anglophone pro-vie C-Fam.

    ÉGLISE LUTHÉRIENNE ET ONU ENSEMBLE CONTRE LA FAMILLE ET LA VIE

    Ermes Dovico (20/08/2016) www.lanuovabq.it; traduction sur le site "Benoît-et-moi"

    Une alliance singulière pour faire pression sur les chefs religieux et les convaincre qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre la foi et les nouveaux "droits de l'homme" propagés aujourd'hui, la contraception, l'avortement, l'éducation sexuelle dès l'enfance et la reconnaissance juridique des unions homosexuelles.

    Comme le rapporte Rebecca Oas, de C-Fam, une ONG engagée dans la défense de la vie à naître et de la famille naturelle, les alliés en question sont le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), dont le contrôle des naissances est l'un des objectifs (caché derrière l'expression plus large et plus vague "droits sexuels et de santé reproductive"), et l'Eglise de Suède, qui, avec ses sept millions de membres - selon les chiffres annoncés sur son site Web - est la deuxième plus importante dénomination luthérienne au monde (ndt: article de C-fam ICI).

    Lire la suite sur le site "Benoît-et-moi"

  • L'association pro-avortement Marie Stopes International a dû suspendre ses activités en Grande-Bretagne

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    Lu sur le "Salon Beige" :

    L'association pro-avortement Marie Stopes International préoccupe la santé publique britannique

    6a00d83451619c69e201b7c88b77cb970b-800wi.jpgMarie Stopes International, une officine d'avortements, avait reçu 30 millions d'euros de l'Union européenne sur la période 2005-2009. En 2015, cette même organisation a demandé au Tribunal de l’Union européenne l’autorisation d’intervenir contre l’Initiative citoyenne européenne Un de nous (One of Us) dans son recours engagé contre la décision de la Commission européenne.

    Marie Stopes International pratique un nombre d’avortements en croissance continue : 350 000 en 2005, plus de 900 000 en 2009 ; 2,2 millions en 2012 et 3,3 millions en 2014. En 2013, MSI avait un budget annuel de plus de 211 millions de livres sterling. Parmi les méthodes d’avortement employées, MSI fait l’usage de la méthode connue sous le nom de « régulation menstruelle », ou « Aspiration Manuelle Intra-Utérine » (AMIU) : si le cycle menstruel tarde, le contenu de l’utérus est aspiré au moyen d’une pipette réutilisable.

    Cette technique permet de pratiquer des avortements dans les pays où cela est interdit car d’une part l’embryon ou le fœtus aspiré n’est plus identifiable (réduit à de la bouillie), d’autre part cette méthode est employée sans avoir préalablement vérifié la grossesse ce qui permet de contourner l’interdiction. Dans la pratique, ce procédé est utilisé jusqu'à 16 semaines, parfois même plus. MSI favorise également la stérilisation à grande échelle dans les pays pauvres, que ce soit par la ligature des trompes ou la vasectomie. MSI implante et injecte aussi des contraceptifs de longue durée, certains n’étant pas utilisés, voire interdits, dans les pays développés en raison de leurs effets indésirables.

    Marie Stopes (1880-1958) a ouvert la première clinique de contrôle de naissances dans un quartier pauvre de Londres. Dans son livre « Radiant Motherhood » publié en 1920Marie Stopes expose sa pensée eugéniste et son projet à destination de « ceux qui créent le futur ». Afin d’améliorer la race humaine, elle prétend que seuls les gens beaux, intelligents, sains et riches, devraient être autorisés à avoir des enfants. Plus encore, la société devrait stériliser « les malades, les négligents envers la race, les dépensiers, les insouciants, les faibles d’esprit et les membres les plus vils de la communauté ». Se voulant aussi poète, elle a adressé ses œuvres en 1939 à Adolf Hitler. Elle était une proche de Margaret Sanger, eugéniste et fondatrice du Planning Familial.

    Bref, la bonne nouvelle c'est que cette organisation a suspendu ses opérations dans ses avortoirs de Grande-Bretagne, suite à des inspections suprises de la Commission de qualité des soins. La commission a conclu qu’on ne pouvait être certain que le personnel ait les compétences ou la formation requises pour administrer une sédation ou une anesthésie. Elle fait état également de « préoccupations immédiates quant à la question du consentement ». Le Service de Santé publique a donc envoyé les 250 femmes qui allaient se faire avorter dans d’autres avortoirs, en attendant que la situation soit clarifiée.

    « En tout temps, a déclaré le Pr Baker, inspecteur en chef adjoint de la commission, notre priorité est de veiller à ce que les patientes reçoivent des soins sûrs, de haute qualité et compatissants ».

    Pour les enfants à naître, on verra plus tard. Ou pas.

  • Pays-Bas : le recours à l'euthanasie découle très souvent d'un défaut de prise en charge palliative

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    Lu sur le Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Pays-Bas : face à l’euthanasie, des médecins-conseil réagissent

    Une étude réalisée auprès des médecins SCEN (Steun en Consultatie bij Euthanasie in Nederland, c'est-à-dire Soutien et Consultation pour une euthanasie aux Pays-Bas) traduit le fait que, selon la majorité de ces médecins-conseil, beaucoup d’euthanasies seraient pratiquées parce que la personne qui la demande n’aurait pas bénéficié d’une prise en charge adéquate.

    Le Dr Es Adriaan exprime ainsi l’avis de plusieurs de ses confrères SCEN qui mettent en question la qualité et l’accessibilité des soins palliatifs pour tous aux Pays-Bas. Le malaise est perceptible pour ces médecins qui posent clairement la question du filtre palliatif avant que ne soit accordée une euthanasie : a-t-on vraiment tout proposé à la personne avant d’accéder à sa demande de mort ? Ne recourt-on pas trop vite à l’euthanasie ? Le docteur Adriaan, rejoint par Paul Lieverse, spécialiste de la douleur, réclame un investissement significatif dans le développement des soins palliatifs, notamment à domicile.

    D'après une évaluation du SCEN (2010) de l'institut du VU et l'AMC, il ressort que « 60 % des médecins SCEN ont vécu une situation dans laquelle les soins palliatifs faisaient défaut ». Ce rapport souligne le problème posé par les soins palliatifs insuffisants, constituant un élément déclencheur d’une demande d'euthanasie. « Il y a quelque temps, j'allais beaucoup plus loin en ce qui concerne les conseils en vue d’une euthanasie, mais maintenant, je conseille le recours à une équipe de soins palliatifs ; cela doit être beaucoup plus ancré dans la pratique. », témoigne l’un de médecins interrogés.

    Interpellé à la Chambre des Représentants sur la question, le Secrétaire d’Etat Van Rijn (1) souhaite susciter un débat.

    Quel signal donnons-nous en tant que société lorsque nous ne réagissons pas au fait qu’une personne n’ait d’autre issue que de demander à être euthanasiée tout simplement parce qu’elle n’a pu bénéficier à temps de l’encadrement multidisciplinaire d’une équipe compétente de soins palliatifs ?

    (1)    Brief staatssecretaris Van Rijn

    Source :  Medisch Contact, 16/06/2016

  • Des détournements de fonds aux Maisons de la Laïcité ?

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    Lu sur LaLibre.be :

    Soupçons de détournement aux maisons de la laïcité: enquête sur la disparition de 250.000 euros

    Un déficit de "plusieurs dizaines de milliers d’euros" a été découvert. Des soupçons de détournement pèsent sur le président.

    La Fédération des maisons de la laïcité (FDML), qui regroupe une septantaine de maisons en Fédération Wallonie-Bruxelles, est en pleine tourmente. La semaine dernière, son président, Pierre Bodart, a démissionné sans crier gare et sans en informer le conseil d’administration. Il faut dire qu’un déficit de plusieurs centaines de milliers aurait été découvert.

    Les dettes se sont aujourd’hui accumulées, notamment une de près de 60.000 euros auprès de la société de bureautique Ricoh, affirme La Dernière heure.

    La Fédération serait proche de la faillite. Et si certains parlent d’une mauvaise gestion, d’autres n’hésitent pas à accuser M. Bodart de détournement de fonds publics. Une source parle même d’un montant détourné de 250.000 euros.

    (La suite de l'article est en accès réservé aux abonnés.)

  • La Belgique, ce pays où il fait bon venir se faire euthanasier

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    Lu sur le site du Journal international de Médecine

    Euthanasie : voir Bruxelles et mourir

    Bruxelles, le vendredi 19 août 2016 - En 2015, en Belgique, on a totalisé 2 021 déclarations d’euthanasie selon la commission compétente.

    Ces statistiques ne permettent pas de connaître la nationalité des malades, mais le phénomène du "tourisme" de l’euthanasie serait en forte croissance, principalement en provenance de France. Ainsi certains hôpitaux bruxellois, comme l’Institut de cancérologie Jules Bordet estiment qu’entre 10 et 30 % des patients qui y sont euthanasiés sont français.

    « 1/3 de mes patients sont français »

    Dominique Lossignol, chef de clinique dans le service des soins palliatifs de l’institut Bordet explique aux journalistes du quotidien bruxellois La Capitale : « lors de ma consultation du vendredi matin, il arrive qu’un tiers de mes patients soient français ! Sur l’année, une quarantaine de Français viennent consulter pour euthanasie, sur un total de 130 patients ».

    Ce « tourisme médical » agace d’ailleurs de plus en plus outre Quiévrain, ainsi du docteur Morret-Rauis, oncologue à l’hôpital Brugmann de Bruxelles : « la Belgique n’est pas là pour euthanasier la moitié de la planète ! ». D’ailleurs, depuis le mois de mars, dans ce centre hospitalier on refuse désormais d’accueillir des citoyens français, pour ce motif. « Certains membres du personnel en ont eu marre que l’on considère leur hôpital comme "la bonne adresse". Parfois, les gens appelaient et disaient : allô, l’unité euthanasie ? Ça n’a pas plu à tout le monde » rapporte le journaliste de La Capitale qui a réalisé cette enquête.

    Au cabinet de la ministre de la Santé, Maggie De Block il est juste évoqué « un nombre faible d’euthanasies effectivement pratiquées sur des patients étrangers » sans que soit donné de chiffres précis.

    La Belgique plutôt que la Suisse

    Si la Suisse, qui autorise le suicide assisté, est aussi le théâtre de ce tourisme de la mort, le docteur Morret-Rauis explique pourquoi elle est beaucoup moins prisée que la Belgique par les malades français : « En Suisse, le suicide assisté se fait souvent dans des maisons privées, qui demandent entre 3 000 et 4 000 euros » alors qu’ici  « cela coûte 3 jours d’hospitalisation, les consultations et 29 euros de médicaments ».

  • Rencontre des deux François au Vatican : autre chose que de la com ?

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    Hollande.jpgJuppé à Lourdes le 15 août, Sarkozy à la messe  de l’assomption au Lavandou  et François Hollande chez le pape François à Rome, mercredi. La pêche aux moules électorales ?  Sûrement. Plus, c’est à voir…Voici le point de vue de Samuel Pruvot sur le site web « Figarovox » :

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le président français rencontre le pape ce mercredi. Pour Samuel Pruvot, les deux François ne vivent pas un «grand rapprochement». Les questions sociétales, au fondement de la social-démocratie hollandaise, demeurent un point d'achoppement majeur.

    Samuel Pruvot est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Famille Chrétienne. Auteur d'une dizaine d'ouvrages, il a publié notamment François Hollande, Dieu et la République (éd. Salvator, 2013) et dernièrement Le mystère Sarkozy. Les religions, les valeurs et les femmes (éd. du Rocher, 2016)

    FIGAROVOX. - Alors que le père Jacques Hamel a été égorgé par deux djihadistes le 26 juillet dernier, François Hollande se rend ce mercredi au Vatican. Il avait auparavant précisé: «lorsqu'un prêtre est attaqué, c'est toute la France qui est meurtrie». Comment comprendre ces propos?

    Samuel PRUVOT. - Je vais peut-être vous étonner, mais je pense que ce n'est pas seulement de la communication. Dans les propos que vous citez, il y a une vraie nouveauté. C'est la première fois - peut-être même dans toute sa carrière politique au niveau national - que François Hollande sort de l'autisme vis-à-vis du catholicisme. Regardez précédemment, il ne prononçait jamais les mots de «catholique» ou de «chrétien». Le président français n'est pas du tout issu d'une tradition anticléricale, mais il s'inscrit dans un courant philosophique que l'on pourrait dire «positiviste» dans la lignée d'Auguste Comte: il a l'intime conviction qu'avec le temps et le progrès, le catholicisme va se réduire à ce qu'il est réellement, une attitude religieuse archaïque. Pour François Hollande, le catholicisme est une vieille lune, destinée à mourir. Enfant de mai 68, il est persuadé que le catholicisme est réservé à ses parents, voire à ses grands-parents.

    C'est donc une vraie nouveauté quand il établit une identification entre le prêtre catholique et la nation française elle-même. Il faut rappeler que, si François Hollande dispose d'une éducation catholique très ancrée - beaucoup plus que Nicolas Sarkozy -, il a en revanche enfoui et dissimulé très profondément tout ce qui le liait au catholicisme. Je vais vous faire part d'une anecdote. Quand il était en campagne pour l'élection présidentielle de 2012, le candidat socialiste a visité son village natal et s'est rendu dans le PMU, le stade de football et la boulangerie de son enfance. Dans sa pérégrination, il est passé tout à côté de son ancien établissement, qui était tenu par des frères lasalliens des Ecoles chrétiennes. Leurs successeurs ont été très profondément blessés que, passant devant un endroit où il avait vécu une demi-douzaine d'années, le président Hollande n'ait aucunement évoqué ce lieu. Ces quelques mots qu'il prononce après l'assassinat du père Jacques Hamel sont donc une rupture, produite par des circonstances tout à fait exceptionnelles. Je pense à la formule de Saint-François de Sales, que Hollande est capable de connaître parce qu'il a une culture religieuse considérable: «Les événements sont nos maîtres». Il faut au moins reconnaître à François Hollande le sens du tempo et des événements. Il se rend compte que quelque chose d'exceptionnel s'est passé et qu'il ne peut pas en rester dans son discours présidentiel à un catholicisme réduit à une vieille lune et destiné inexorablement à mourir.

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  • Publication du « Motu Proprio » instituant un Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie

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    C’est officiel depuis ce matin. Et zéro pour les pronostics :  le Préfet de cette nouvelle  congrégation romaine n’est ni un laïc, ni Mgr Paglia, mais un ancien Légionnaire du Christ, Mgr Kevin Farell : un évêque américain d’origine irlandaise. Lu sur le blog « Salon beige » :

    « Le Motu Proprio Sedula Mater publié ce matin marque une nouvelle étape dans le processus de réforme de la Curie romaine. Il fait suite à l’institution des dicastères pour l’Économie, en février 2014, et pour la Communication en juin 2015.

    Les statuts de ce Dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie avaient été approuvés le 4 juin dernier. Il aura pour vocation de promouvoir le sacrement du mariage et la protection de la vie, tout en proposant un accompagnement pour les couples en difficulté ou pour les femmes ayant avorté. 

    Le Pape précise dans un court texte de présentation :

    «Nous désirons offrir soutien et aide» aux familles, afin qu’elles soient «un témoignage actif de l’Évangile dans notre temps et expression de la bonté du Rédempteur». 

    «L’Église, mère attentionnée, a toujours, au long des siècles» pris soin des «laïcs, de la famille et de la vie, en manifestant l’amour du Sauveur miséricordieux envers l’humanité».

    Le préfet de ce nouveau dicastère sera Mgr Kevin Farell, 69 ans, ancien légionnaire du Christ, un évêque américain d’origine irlandaise. Il était évêque de Dallas depuis 2007, après avoir été évêque auxiliaire de Washington durant six ans. D’autres nominations devraient suivre, secrétaires, sous-secrétaires et consulteurs. 

    Ce nouveau dicastère crée quelques autres changements au sein de la Curie romaine. Mgr Vincenzo Paglia, qui était président du Conseil pontifical pour la Famille, devient président de l’Académie pontificale pour la Vie et Grand Chancelier de l’Institut Jean-Paul II pour les études sur les études sur le mariage et la famille, dont le président sera un autre prélat italien, Mgr Pierangelo Sequeri, qui jusqu’à présent dirigeait la Faculté théologique de Milan. 

    Le cardinal polonais Stanislaw Rylko, qui présidait le Conseil pontifical pour les Laïcs, n’a pas encore de nouvelle affectation précise mais il devrait être nommé archevêque de Cracovie.

    Ref. Le pape François institue un dicastère pour les laïcs, la famille et la Vie 

    JPSC

  • Le dieu argent est le premier terroriste: une formule papale à expliciter

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    Remi-Brague_1_730_600.jpgRentrant le 1er août des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, marquées par l’assassinat du prêtre français Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne –du-Rouvray, le Pape François avait, entre autres choses, déclaré dans l’avion : "Au centre de l'économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l'homme et la femme, voilà le premier terrorisme". Cette déclaration lapidaire méritait quelques éclaircissements. Caroline Brizard les a demandés à Rémi Brague (photo), philosophe et chrétien, spécialiste de  la pensée médiévale arabe et juive. Cette interview a été publiée par le Nouvel Observateur dans son édition datée du 15 août 2016 : 

    La dénonciation de l’argent par l’Eglise est-elle une constante de l’histoire du Christianisme, depuis l’épisode des marchands du Temple chassés par le Christ, en passant par les figures de la pauvreté comme saint François d’Assise ? 

    - Oui et non. Les faits auxquels vous faites référence ont une signification religieuse ; leur sens économique et/ou politique est moins clair. Le geste de Jésus est avant tout prophétique. Sur le plan matériel, il se contente probablement de renverser une table ou deux. S’il en avait renversé davantage, la garnison romaine serait intervenue !

    Il faut se remettre dans la Palestine du 1er siècle. Le Temple est un lieu où l’on sacrifie constamment des animaux, du bœuf à la colombe, une sorte de gigantesque abattoir où des Juifs apportent la monnaie dont ils se servent dans leur pays d’origine pour payer leurs achats. Il est à la fois une vaste animalerie et un bureau de change. Les "marchands" chassés du Temple par Jésus ne le sont pas parce qu’ils pratiquent le change, ou parce qu’ils procurent les bêtes à sacrifier, mais à cause du lieu où ils exercent leur métier, qui devrait avoir d’autres fonctions.

    Le Christ n’accuse pas l’usage de l’argent, mais le culte qui est rendu, qui est de nature idolâtrique. Il dénonce le fait d’acheter ainsi la grâce de Dieu, et se replace dans la tradition des prophètes qui dénonçaient les sacrifices, parce qu’il ne remplaçaient pas la conversion des cœurs.

    La réaction des gens du cru (les "Juifs", c’est-à-dire les habitants de la Judée) est significative : ils ne protestent pas, ils ne sont pas choqués, mais ils demandent un "signe" - quelque chose qui légitime Jésus à agir ainsi-  qui montre qu’il est bien lui aussi un prophète (Jean, 2, 18).

    Quant à la pauvreté de Saint François, elle est avant tout un essai d’imiter la vie des douze apôtres qui menaient une vie errante, arpentant la Palestine de haut en bas, en ayant laissé leur métier qui de pêcheur, qui de fonctionnaire du fisc. Ils vivaient une existence précaire, suivant le Christ qui prêchait et dépendant de l’aide apportée par les populations qu'ils rencontraient. De la même façon, la pauvreté des ordres monastiques n’a pas valeur d’exemple. Elle ne représente pas un modèle économique. 

    On a pourtant l’impression que pour la religion catholique, l’argent incarne le mal…

    L’argent représente plutôt un aspect tangible de ce qui est vraiment mal, à savoir ce que le Nouveau Testament appelle la "richesse". Celle-ci n’est pas seulement matérielle, même si la richesse matérielle est plus visible.

    C’est aussi la naissance, les relations, la situation sociale, l’influence, le savoir réel ou imaginaire, la possession d’une vision du monde "bétonnée", au sens où l’on pense : "J’ai compris, je n’ai plus besoin d’apprendre".

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  • La révolution de l'écologie humaine selon Tugdual Derville

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    De Frédéric Aimard, directeur de l’hebdomadaire France Catholique sur zenit.org :

    « Le temps de l’homme », un livre sur la révolution de l’écologie humaine

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    La disparition du marxisme de l’horizon de la pensée n’a pas fait disparaître le temps des systèmes de pensée totalitaires qui prétendent inventer un « homme nouveau ». Ces idéologies sont même devenues plus dangereuses au fur et à mesure des progrès techniques et scientifiques. Ce qui n’était que vue de l’esprit, ou scénario de science-fiction, est désormais à portée de main : un surhomme, trié sur le volet avant de naître, débarrassé des tares et faiblesses physiques de ses ancêtres, augmenté de capacités artificielles transmissibles à sa descendance… est techniquement possible, voire inéluctable. L’idéologie du temps le voudrait « non-genré », c’est-à-dire libre de choisir son sexe et cela de manière réversible, au non du « droit à la différence ». Un zeste de charlatanisme, mêlant appât du gain sur fond de volonté de puissance, nous le promet bientôt immortel.

    À quel prix ? On devine que de tels progrès ne seront pas « pour tous » quoi qu’en dise la propagande scientiste. Les plus faibles, les blessés de la vie, les pauvres risquent de connaître le sort que la doctrine de l’eugénisme, un temps disqualifiée par sa récupération par le régime nazi, mais redevenue florissante et arrogante, réserve à tous ceux qui ne sont pas conformes à ses critères « moraux ».

    L’élimination des embryons féminins dans les sociétés asiatiques ou l’exploitation des mères porteuses, validée par la jurisprudence européenne, préfigurent une société qui deviendra totalement invivable si l’on ne réussit pas à mettre un frein à tous les possibles individuels qui ne sont pas tous souhaitables pour la collectivité.

    Mais sur ces thèmes a priori évidents, il est facile, avec les meilleurs sentiments du monde, de pontifier, de prophétiser, de déraper, d’être ridicule ou odieux. C’est le miracle permanent du militant associatif Tugdual Derville (délégué général d’Alliance Vita) de savoir échapper à tous ces pièges. Une longue pratique du débat contradictoire et des conférences tout public, la pratique des scientifiques et des intellectuels comme des hommes politiques, lui ont donné ce savoir-faire pédagogique. Ce programme de politique naturelle comporte son lot de métaphores prises dans la nature comme celle du mycélium, image douce d’un mouvement social que personne ne voit venir sauf quand il donne ses fruits prouvant une vitalité incomparable et indéracinable. L’on sait aussi Tugdual Derville passionné d’entomologie (Cf Les Animaux dans l’évangiles http://www.france-catholique.fr/ANIMAUX-DANS-L-EVANGILE,5839.html), ce qui lui permet d’imager un discours qui fuit les mots compliqués. Cet essai arrive à point nommé pour donner à ceux qui ont une ambition politique une connaissance apaisée des dossiers de bioéthique et de bonnes raisons de les remettre au centre de la campagne présidentielle.

    Ce livre est suffisamment imposant pour ne pas être pris à la légère : 320 pages dûment appareillées de notes renvoyant souvent à des données accessibles sur Internet et donc vérifiables, une bibliographie sérieuse et précieuse. Mais il ne doit pas intimider car ses trois parties sont en fait comme trois petits livres. Le premier donne des bases factuelles sur ce qui fait un homme digne de ce nom et comporte une très belle réflexion sur la maternité. Le second est un bilan épuré du grand mouvement social qui s’est révélé par les Manifs pour tous. Le troisième est un manuel d’anthropologie prospective, une base théorique à discuter et approfondir pour préparer la révolution de l’écologie humaine que Tugdual Derville appelle de ses vœux et à laquelle, malgré tous ses autres engagements, il a choisi de donner de son intelligence et de son action.

    Tugdual Derville, Le temps de l’homme – Pour une révolution de l’écologie humaine, Plon, 320 pages, 17,90 euros.