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Ethique - Page 332

  • Brexit : comment retrouver l'Europe de Robert Schuman

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » cet extrait de Brexit Cahiers Libres ©Cahiers Libres

    brexit-1.jpgLe verdict est tombé. Malgré les derniers sondages annonçant le Remain gagnant, le Leave a emporté le scrutin : le Royaume-Uni va quitter l’Union européenne. Le vote est historique et il ne sera pas sans conséquence : les souverainistes des autres Etats européens se sentent pousser des ailes, tandis que les Écossais et les Irlandais du Nord, pro-européens, préparent leur « Exit » du Royaume des Windsor. L’ambiance politique est donc à la désunion, voire à la débandade.

    L’Union européenne est évidemment en crise, et ce n’est pas nouveau. Mais peut-on réellement parler de crise quand le peuple d’un Etat s’exprime ? Finalement, la Grande-Bretagne n’est-elle pas cohérente avec elle-même en quittant l’Union ? Robert Schuman était très réservé quant à l’entrée des Britanniques dans la Communauté européenne. Charles de Gaulle était carrément opposé, voyant là le « cheval de Troie » des Etats-Unis en Europe. Ces deux grands hommes n’avaient pas tort : nos amis d’outre-manche ont toujours été des collaborateurs compliqués, regardant davantage vers l’océan que vers le continent et freinant la construction européenne… Jacques Delors n’a pas caché qu’il était pour le Brexit, tout comme d’autres fédéralistes. 

    La question qui se pose maintenant est celle du renouveau des institutions européennes. Sans le frein anglais, les Etats du vieux continent seront-ils capables de réformer l’Union dans un sens plus démocratique et plus décentralisé ? C’est finalement la grande question qui nous est posée. L’Union européenne n’est malheureusement pas une organisation démocratique, et cela malgré un Parlement élu. Le peuple est totalement coupé des décisions de l’Union comme en témoigne une colossale législation ignorée de tous et l’image impopulaire de la Commission de Bruxelles. Une Union exclusivement économique avec une politique extérieure déléguée à l’OTAN. Nous sommes très loin du projet de Robert Schuman qui voulait une Europe politique avec des institutions en prise directe avec l’opinion publique. Le pire exemple est sans doute celui de la négociation des traités transatlantiques TAFTA et TISA…

    ► À lire aussi : Brexit : « l’Europe souffre de schizophrénie » 

    Avec une organisation aussi peu démocratique, aux pouvoirs pourtant énormes (plus de 80% de notre droit vient de l’UE !), on comprend que les peuples d’Europe aspirent à être entendus. Les leaders populistes l’ont très bien compris et leurs discours violents contre l’Union sont écoutés, comme en témoignent les récents succès de ces mouvements. 

    Pourtant, la réponse à cette profonde carence démocratique, qui impacte toute notre société et ne concerne pas seulement l’Union mais aussi nos Etats et nos régions, n’est pas dans le populisme agressif et peu réfléchis. Il est au contraire dans la quête d’une profonde régénération de nos démocraties, régénération qui ne peut se faire qu’en donnant du sens à nos démocraties. Robert Schuman l’avait bien compris : dans son livre Pour l’Europe, il ne se contente pas de présenter un projet d’Union d’Etats. Il part du principe que cette unité ne peut se faire que par des Etats démocratiques pour une organisation européenne elle-même démocratique. Mais pas n’importe qu’elle démocratie : une démocratie chrétienne ayant comme moteur le don de soi, la charité. L’histoire l’a démontré : la construction européenne s’est scellée autour de la réconciliation franco-allemande, les ennemis d’hier se pardonnant dans la vérité et bâtissant ensemble un grand projet les rendant solidaires. 

    La démocratie chrétienne est tout le contraire d’un populisme exclusif et violent accusant les autres de tous les maux et flattant la colère hantant les peuples en manque de représentation. Non, la démocratie chrétienne est « le sacrifice de chacun pour le bien de tous » comme le disait Frédéric Ozanam qui a fondé cette famille de pensée en 1848. Comprenez le mot « sacrifice » par don de chacun à l’image du Christ se donnant tout entier pour nous tous. Ce don mutuel se traduisant par l’alliance des citoyens pour le bien commun. 

    Il est grand temps de retrouver l’esprit de cette démocratie chrétienne qui a lancé la construction européenne dans le but de pérenniser la paix en Europe. L’avenir de notre pays et de notre continent en dépend. 

    Charles Vaugirard / Cahiers Libres »

    Cet article est paru initialement sur le blog Cahiers Libres, à découvrir ici.

    Ref. Brexit : comment retrouver l'Europe de Robert Schuman

    En Belgique l’appellation « démocratie chrétienne » est connotée comme une appartenance à la mouvance chrétienne de la gauche politique. Il ne peut évidemment être question ici de cette acception étroite mais, plus largement, de réconcilier les antagonismes sociétaux en puisant à la vraie source de toute paix.  «  Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix . Je ne vous la donne pas comme le monde la donne » dit Jésus (Jean, 14, 27) parlant de la seule véritable paix. C’est dans la paix du Christ (« pax Christi ») que la romanité et la germanité des temps barbares ont finalement trouvé le point focal qui donna naissance à la Chrétienté.

    JPSC

  • Le meurtre a été légalisé au Canada

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    De Radio Vatican :

    L'Eglise canadienne réagit à la légalisation de l'euthanasie

    (RV) Le meurtre a été légalisé au Canada. C’est en termes particulièrement sévères que l’épiscopat catholique a commenté l’adoption par le Parlement puis par le Sénat canadien d’un texte de loi autorisant l’aide médicale à mourir. Après plusieurs semaines de débat politiques, le Canada a en effet rejoint lundi le club des pays favorables à une mort aidée par les médecins. La nouvelle loi a été mise en chantier après l’annulation l’année dernière par la Cour suprême, la plus haute instance juridique du pays, d’une loi interdisant l’euthanasie. Dans une déclaration, l’archevêque de Toronto déclare craindre des abus, des dérapages, et des risques d’élargissement de la loi comme cela s’est produit dans d’autres pays ayant légalisé l’euthanasie.

    Le cardinal Thomas Collins invite la société canadienne à s’interroger sur la différence fondamentale qui existe entre mourir et être tué ainsi que sur l’importance de l’interdépendance. La dignité d’une personne ne peut être réduite à son autonomie, à sa capacité à fonctionner selon des standards de prestation. L’archevêque de Toronto plaide une fois encore en faveur du développement des soins palliatifs auxquels n’ont accès à l’heure actuelle que 30% des malades canadiens. Il souhaite que les professionnels de santé pourront suivre leur conscience et refuser ce service. Selon la nouvelle loi, la procédure sera réservée aux adultes consentants, souffrant d’une maladie grave, incurable et irréversible dont la mort est raisonnablement prévisible à court terme.

    Pression sur les plus vulnérables

    Les personnes atteintes de maladies dégénératives ne pourront pas en bénéficier. Par ailleurs, les autorités canadiennes ont pris des mesures pour éviter un tourisme de suicide et pour protéger les personnes vulnérables ainsi que la liberté de conscience des professionnels de santé. Tout en rappelant qu’elle n’était pas en faveur d’un acharnement thérapeutique, l’Eglise canadienne avait engagé depuis le début une vaste campagne contre la légalisation de l’euthanasie ; de toute évidence elle ne compte pas baisser les bras.

    Mgr Noël Simard, responsable de ce dossier pour la Conférence des évêques catholiques du Canada pense que le droit à l’euthanasie va devenir un devoir et que cela va mettre beaucoup de pressions sur les personnes âgées et les plus vulnérables. Il redoute aussi une baisse de subventions consacrées aux soins palliatifs. Les évêques devront maintenant démontrer que ce qui est légal n’est pas forcément moral. Il faut éliminer la souffrance, soulignent-ils, mais pas la personne qui souffre. (OB-RF) 

  • Le transhumanisme et ses théoriciens

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    Lu sur le site "Ecologie Humaine" :

    Cet article de fond sur l’origine du transhumanisme et ceux qui en sont les influenceurs aujourd’hui a été réalisé par Hélène de Warren, Philippe Holidote et Michel Hugon qui font tous les trois partie de l’alvéole « Très-Humaniste ».

    QU’EST-CE QUE LE TRANSHUMANISME ?

    Avant de présenter le transhumanisme, il est important de garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un courant de pensée unifié, mais davantage d’une famille de pensées. Celles-ci partagent un tronc commun tout en présentant de fortes particularités, pour ne pas dire de divergences entre ses membres. Dans ce contexte, donner la définition du transhumanisme n’a guère de sens. Tout au plus est-il possible de fournir une définition suffisamment large, qui permette à tous les transhumanistes de se reconnaître sans pour autant aborder les spécificités de chacun. C’est ce qu’a fait Humanity+ [1], l’association mondiale transhumaniste, dans sa foire aux questions (FAQ) [2] : « le transhumanisme est le mouvement intellectuel et culturel qui affirme la possibilité et la désirabilité d’améliorer radicalement la condition humaine grâce à la raison appliquée, notamment en développant les technologies et en les rendant largement disponibles pour éliminer le vieillissement et améliorer fortement les capacités humaines sur le plan intellectuel, physique et psychologique. »

    Le but de cet article est de rappeler brièvement l’histoire du transhumanisme et les principaux acteurs de ce courant de pensée. Puis nous présenterons les idées et conceptions philosophiques des deux théoriciens transhumanistes les plus importants, à savoir Max More et Ray Kurzweil, en nous attelant à l’étude des textes qui présentent l’essentiel de leur pensée : les Principes Extropiens publiés par Max More en 2013 et The Singularity is Near publié par Ray Kurzweil en 2005.

    Lire la suite sur  le site "Ecologie Humaine"

  • GPA : au Conseil de l'Europe, l'assemblée suspend l'examen du rapport De Sutter

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    De zenit.org :

    Conseil de l’Europe: l’assemblée suspend l’examen du rapport De Sutter sur la GPA

    L’ECLJ se félicite de cette décision

    La Commission des questions sociales, de santé et du développement durable a décidé aujourd’hui, le (21 juin 2016, de suspendre l’’examen du projet de rapport favorable à la gestation par autrui présenté par le Dr Pétra De Sutter dans l’attente des conclusions de la Commission du règlement.

    L’ECLJ se félicite de cette décision.La Commission du règlement aurait, paraît-il, été saisie de la question du conflit d’intérêts de la rapporteur ainsi que d’une question d’interprétation du Règlement relative à la faculté pour une commission de dessaisir un rapporteur avant la fin de son mandat. La question de dessaisir Pétra De Sutter de son mandat de rapporteur se serait en effet posée après le rejet de son projet de rapport le 15 mars dernier, mais n’aurait pas été tranchée en raison de désaccords quant à la procédure.

    Le mandat confié à Petra De Sutter pour présenter son rapport s’achèvera le 3 octobre prochain ; cela peut expliquer pourquoi elle a tenté de faire adopter dès cette semaine son nouveau projet de rapport. La décision de suspension rend difficile l’examen de son texte dans le délai imparti et pourrait obliger Petra De Sutter à essayer d’obtenir une éventuelle prolongation de son mandat.

    Le nouveau projet de rapport, présenté cette semaine est, paraît-il, particulièrement pernicieux.

    Classé confidentiel, les députés et a fortiori les ONG, n’ont malheureusement pas la possibilité de le communiquer au public. Le public devrait pourtant avoir le droit – comme dans tous les parlements- de connaître les travaux parlementaires.

    D’après nos informations, le nouveau projet de rapport instrumentalise l’intérêt des enfants au profit des adultes et repose sur une distinction fallacieuse entre GPA à but lucratif (commerciale) et GPA sans but lucratif (altruiste).

    En outre, la GPA pose bien d’autres problèmes plus graves que celle de la détermination du montant de la transaction, notamment celui de la situation des mères porteuses sur le rapport ne dit mot.

  • Génocide arménien: le Vatican fait-il machine arrière?

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    Lu sur le site I Media :

    génocide arménien.jpgLe Vatican fait-il machine arrière sur l’emploi du mot “génocide“ pour qualifier les massacres perpétrés contre les Arméniens en 1915? Le pape François les avait qualifiés de “premier génocide du 21e siècle“ – citant Jean-Paul II -, en célébrant le centenaire du “martyre“ arménien le 12 avril 2015 au Vatican.

    Le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, s’est montré beaucoup plus prudent, le 21 juin 2016, lors de la présentation du voyage du pape en Arménie, qui débutera trois jours plus tard. 

    “Medz Yeghern“, “Grand mal“: le père Lombardi a préféré utiliser ces mots pour évoquer les massacres perpétrés contre les populations arméniennes, sous l’Empire Ottoman, à compter du 24 avril 1915, suscitant la surprise de plusieurs journalistes. Visiblement agacé, le porte-parole du Vatican a cependant justifié son choix en expliquant que le terme “Medz Yeghern“, utilisé par les Arméniens, est même “plus fort“ pour eux “que ce que dit le mot génocide“. 

    “Le pape Jean-Paul II a utilisé ce terme dans sa déclaration (signée avec Karékin II en Arménie en 2001, ndlr), et parlé de premier génocide du siècle dernier, très bien“, a rappelé le père Lombardi. “Nous savons ce qu’il s’est passé. Personne de nous ne nie qu’il y a eu ces massacres horribles (…) et nous le reconnaissons, a-t-il poursuivi. Mais nous ne voulons pas faire de cela un piège de discussions politico-sociologiques“. Mgr Antranig Ayvazian, expert de l’histoire de l’Eglise arménienne, a quant à lui confirmé que le terme “Medz Yeghern“ était “très fort“ et signifiait “grand carnage d’éradication d’une population“.

    “Tourments du 20e siècle” 

    Une semaine plus tôt, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, utilisait lui-même le terme très prudent de “tourments du 20e siècle“, dans une interview à La Stampa sur l’Arménie, sans jamais utiliser le mot “génocide“. Il se pourrait que le Vatican ait décidé de revoir sa copie, pour éviter de heurter à nouveau la sensibilité de la Turquie. Après la mention du “génocide“ arménien par le pape François le 12 avril 2015, la Turquie avait notamment rappelé son ambassadeur près le Saint-Siège. 

    Le 25 juin, le pape François doit se rendre au mémorial du génocide arménien sur la colline de Tsiternakaberd à Erevan. A cette occasion, il prononcera une prière d’intercession pour la paix, mais il n’est pas encore certain qu’il signe une déclaration commune, comme l’avait fait son prédécesseur Jean-Paul II. En revanche, le pape François y rencontrera une dizaine de descendants de victimes du génocide, qui avaient été recueillis à Castel Gandolfo par Benoît XV. (cath.ch-apic/imedia/bl/bh)

    Ref. Génocide arménien: le Vatican fait-il machine arrière?

    De même,  alors qu’il visitait  le collège universitaire Villa Nazareth à Rome, samedi 18 juin 2016 en fin d’après-midi, le pape François a évoqué le martyre chrétien, confiant qu’il n’aimait pas qu’on parle de ‘génocide’ des chrétiens au moyen orient. « En vérité, a-t-il expliqué, il s’agit d’une persécution qui conduit les chrétiens à la fidélité, à la cohérence de leur propre foi. Ne faisons pas de réductionnisme sociologique du mystère de la foi, du martyre ».

    JPSC

  • De la casuistique à la miséricorde : vers un nouvel art de plaire ?

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    Extrait d'un essai de Mgr Michel Schooyans, consacré à l'éclipse de la morale catholique, publié enMgrSchooyans.jpg italien par la Nuova Bussola Quotidiana et traduit par notre consoeur du site web « Benoît et moi ».  

    Mgr Schooyans est professeur émérite de l'Université de Louvain-la-Neuve (Belgique), membre de l'Académie pontificale des sciences sociales et consultant du Conseil Pontifical pour la Famille. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et essais sur la bioéthique, la démographie, les politiques mondiales des Nations Unies.

    A la demande personnelle de Jean-Paul II, qui l'a voulu comme collaborateur du Saint-Siège, il a aussi écrit une Via Crucis pour les familles (2001) :

    « Les discussions qui ont eu lieu à l'occasion du Synode sur la famille ont mis en évidence la détermination avec laquelle un groupe de pasteurs et théologiens n'hésite pas à saper la cohésion doctrinale de l'Église.

    Ce groupe fonctionne à la manière d'un parti puissant, international, riche, organisé et discipliné. Les membres actifs du parti ont un accès facile aux médias; souvent ils interviennent ouvertement. Ils opèrent avec le soutien de quelques-unes des plus hautes autorités de l'Eglise. L'objectif principal de ces militants est la morale chrétienne, à laquelle est reprochée une sévérité incompatible avec les «valeurs» de notre temps.

    Il faut avant tout trouver des parcours qui mènent l'Eglise selon le bon plaisir [de chacun], réconciliant son enseignement moral avec les passions humaines. La solution proposée par les néo-casuistes commence par la remise en cause de la morale de base, puis avec l'occultation de la lumière naturelle de la raison. Les références à la morale chrétienne révélée dans l' Ecriture et dans les enseignements de Jésus sont détournées de leur sens originel. Les préceptes de la raison sont considérés comme discutables à l'infini: le probabilisme entraîne des obligations. La primauté doit être donnée à la volonté de ceux qui sont assez puissants pour imposer leur volonté. On n'hésitera pas à se faire appuyer par les incrédules (cf. 2 Co 6, 14).

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  • Expulsion de la Fraternité des Saints Apôtres : de nombreux chrétiens de Bruxelles ont manifesté leur profond désaccord avec la décision de l'archevêque Mgr De Kesel. Mais encore ?

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    Ce dimanche 19 juin 2016 à l'église et sur la place Sainte-Catherine à Bruxelles:

    reportage RTL

    JPSC

  • Bruxelles, 22 juin : conférence-débat "L’Europe, la politique et la famille – quels enjeux et défis aujourd’hui et demain ?"

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    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE)

    a le plaisir de vous inviter à une conférence débat sur le thème

    L’Europe, la politique et la famille – quels enjeux et défis aujourd’hui et demain ?

    le 22 juin 2016 à 19H30

    Square de Meeûs 19 - 1050 Bruxelles

     « Le rôle social de la famille est appelé à s'exprimer aussi sous forme d'intervention politique: ce sont les familles qui en premier lieu doivent faire en sorte que les lois et les institutions de l'Etat non seulement s'abstiennent de blesser les droits et les devoirs de la famille, mais encore les soutiennent et les protègent positivement. Il faut à cet égard que les familles aient une conscience toujours plus vive d'être les «protagonistes» de ce qu'on appelle «la politique familiale» et qu'elles assument la responsabilité de transformer la société; dans le cas contraire, elles seront les premières victimes des maux qu'elles se sont contentées de constater avec indifférence. »  - Saint Jean Paul II, Familiaris Consortio 44

    A partir de cette exhortation à destination des familles, le Président de la FAFCE, Antoine Renard débattra avec Maria Teuscher Hildingsson qui représente le Comité des citoyens de l’Initiative citoyenne européenne Mum, Dad & Kids.

    Le débat sera animé par Joseph Junker d’Action Famille.

    Inscriptions avant le 17 juin par courrier électronique : info@fafce.org

     

  • Les infirmiers bénéficient de la clause de conscience pour les actes préparatoires à l'euthanasie

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    Du bulletin de l'IEB :

    Belgique : clause de conscience des infirmiers pour les actes préparatoires à l’euthanasie

    Lors d’une euthanasie, le médecin est amené à préparer le patient à son injection létale, par exemple pour le placement d’une perfusion. Afin de gagner du temps, ou par manque d’habitude, certains médecins préfèrent faire appel aux infirmier(e)s pour ces actes dits « préparatoires » ou actes « délégués ».

    En Belgique, cette question a été examinée au sein de la Commission Technique de l’Art Infirmier (CTAI), qui a pris conseil auprès de la Commission Fédérale de Contrôle et d’Evaluation Euthanasie (CFCEE), qui contrôle l'application de la loi et en a, de plus en plus, un rôle d'interprète.

    La Commission a rappelé, à juste titre, que seuls les médecins peuvent pratiquer l’euthanasie. Aucun infirmier ne peut administrer lui-même le produit létal. En revanche, la CFCEE estime que « les actes préparatoires comme par exemple le placement d’une perfusion, ne font pas partie de l’acte d’euthanasie en lui-même. » Ainsi, un(e) infirmier(e) peut effectuer, selon le CFCEE,  ces actes préparatoires. Néanmoins cela demeure une possibilité et non une obligation. Un infirmier qui estimerait que placer une perfusion en vue d'une euthanasie, est une forme de participation à l'euthanasie, peut très bien refuser de placer la perfusion.

    Qui plus est, la loi du 28 mai 2002 a pris le soin d’étendre la clause de conscience à toute personne qui pourrait participer à l’euthanasie, a fortiori les infirmier(e)s. L’article 14 de la loi dispose en effet « qu’aucun médecin n’est tenu de pratiquer une euthanasie. Aucune autre personne n’est tenue de participer à une euthanasie ».

  • Le pape et la politique

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    De Bruno d’Otreppe dans « La Libre » :

    François péroniste.jpgLe site Vatican Insider relevait cette semaine que François a refusé un don de 16 millions 666 mille pesos argentins (ce qui équivaut à un peu plus d’un million d’euros). Celui-ci avait été offert par le président Mauricio Macri à la fondation pontificale Scholas Occurrentes. Le Pape, demandant de refuser le don, aurait écrit dans un post-scriptum pour argumenter sa réponse qu’il n’aimait pas ce chiffre "666".

     Il est difficile d’affirmer que ce post-scriptum décrit la principale raison du refus du Pape. Il en va sans doute d’un clin d’œil ironique dont il est friand. Ce qui est certain par contre, c’est que le Pape et Mauricio Macri ne sont pas les meilleurs amis du monde, et que le Pape et le diable sont les pires ennemis du monde. 

    Macri et François, c’est peu dire, ne partagent en effet pas la même vision de la politique. Libéral avant tout, le nouveau président argentin prend des décisions économiques qui sont loin de ravir les mouvements sociaux de son pays avec lesquels François garde de bonnes relations. La rencontre entre les deux hommes en février dernier au Vatican fut d’ailleurs qualifiée de froide. Et le Pape aurait vu dans le don de Macri un geste politique, intéressé et presque hypocrite alors que de nombreuses mesures d’austérité sont à l’agenda du gouvernement argentin. 

    Mais ce post-scriptum rappelle aussi à quel point le pape François a ressorti la figure du diable qu’il évoque continuellement. Alors que les catholiques eux-mêmes l’avaient presque remisé dans des recoins de sacristie, François ne cesse de leur rappeler que le "prince du monde" est un acteur réel qui est loin d’être un mythe ou une métaphore. "De quoi dois-je me défendre ? Que dois-je faire ? s’est un jour inquiété François. ‘Endosser l’armature de Dieu’ , nous dit saint Paul, car ce qui est de Dieu nous protège, pour résister aux tentations du diable. Est-ce clair ?" Le sourire du Pape cache parfois de bien graves mises en garde. Mauricio Macri n’a plus qu’à se tenir coi.

    Ref. Le Pape, le diable et le président argentin

    Classé au centre-droit de l’échiquier politique, Mauricio Macri est président de la république argentine depuis le 10 décembre 2015. Il succède à la péroniste Cristina Kirchner qui ne pouvait se représenter.

    JPSC

  • Belgique : l'homosexualité constituerait-elle une nouvelle raison pour demander l'euthanasie ?

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    L’HOMOSEXUALITÉ, NOUVELLE RAISON POUR DEMANDER L’EUTHANASIE EN BELGIQUE ?

     

    Un belge homosexuel a demandé l’euthanasie « car il ne peut pas accepter son orientation sexuelle ». Sa demande a été examinée et « acceptée sous conditions ». Plusieurs commissions doivent encore donner leur aval.

    La loi belge autorise l’euthanasie « si le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable ». Deux médecins doivent confirmer « les souffrances physiques constantes et insupportables », trois médecins s’il s’agit de souffrances psychiques.

    Gilles Genicot, bioéthicien de l’université de Liège et membre du Comité belge d’examen de l’euthanasie a déclaré à propos de ce cas: « Il est probable qu'il a des problèmes psychologiques liés à sa sexualité. Je ne peux cependant pas trouver une trace de maladie psychique réelle. Mais nous ne pouvons pas exclure catégoriquement la possibilité de l'euthanasie pour ces patients ; il peuvent entrer dans le champ d’application de la loi si un traitement raisonnable a été tenté et que trois médecins en viennent à la conclusion qu’il n’y a aucune autre option ».

    Sources: BioEdge, Michael Cook (11/06/2016)

  • La foi prise au mot (KTO) : Les enjeux du droit canonique

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    KTO.pngUne entrevue de KTO avec  Louis-Léon Christians et Alphonse Borras

    Alphonse Borras est vicaire général du diocèse de Liège, chargé de cours à la faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (UCL) et à la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris .

    Louis-Léon Christians est titulaire de la chaire de droit des religions à l’Université catholique de Louvain (UCL), expert auprès du Conseil de l’Europe,  chargé de cours à l’Institut catholique de Paris et au centre universitaire Saint-Ignace à Anvers

     

    JPSC