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Ethique - Page 334

  • Des catholiques que le pape dérange

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    De Céline Hoyeau sur le site du journal La Croix, cette analyse, assez partiale et parfois rapide, de l'attitude de catholiques que certains propos et attitudes du pape choquent ou déconcertent :

    Ces catholiques que le pape François dérange

    Le pape a essuyé récemment une série de critiques du côté du gouvernement français à la suite de ses propos sur la « théorie du genre ». Pourtant, dans l’Hexagone, c’est bien au sein du monde catholique qu’il suscite le plus de réticences, même si elles sont surtout cantonnées aux réseaux sociaux.

    Le pape François ? « C’est comme dans la macédoine, il y a de tout… », commençait Jacques de Guillebon dans une tribune publiée en septembre dans le mensuel traditionaliste La Nef. Sans aménité, l’essayiste iconoclaste s’agaçait de « sa face compagnon de route de SOS Racisme » ou encore de « son côté politologue de comptoir »… Des propos plutôt inattendus dans les colonnes d’une revue connue pour son soutien indéfectible au Saint-Siège. Ce paradoxe n’est pourtant pas anodin. Il est révélateur d’un fossé grandissant entre certains catholiques français et le pape François.

    Une minorité certes, mais bien réelle, même si elle ne se fait guère entendre à haute voix. De fait, les critiques émanent de milieux où, traditionnellement, on ne touche pas au pape. Des catholiques qui font « le dos rond en attendant le prochain pontificat », confesse l’un d’eux.

    Le pape s’est mis à dos des catholiques de droite et d’ultra-droite

    Qui sont-ils ? Certains, dans les milieux de la bourgeoisie des affaires, ont pris en grippe le pape argentin dès les premiers mois de son pontificat, « en particulier après son premier discours aux ambassadeurs contre la sphère financière et l’ultralibéralisme », constate un fin connaisseur de ces milieux. Aux États-Unis, on le taxait de marxisme, en France, on se contente de pointer en sourdine ses « considérations économiques erronées ».

    C’est toutefois sur les migrants et l’islam que le pape s’est mis à dos un certain nombre de catholiques de droite et d’ultra-droite, surtout après les attentats du Bataclan. Étudiant de la génération Benoît XVI, Pierre, 24 ans, avait accueilli « comme une bonne surprise » le pontificat de François, mais il se dit aujourd’hui « déstabilisé », « blessé et triste », éprouvant même un « sentiment de trahison »,lui qui considérait le pape comme « le dernier rempart que nous avions » : « Dans un contexte où les chrétiens sont perçus comme faibles par les musulmans et alors que les flots de migrants ont permis à certains islamistes agressifs de passer en Europe, c’est comme s’il nous disait : laissez-vous faire. Certes, il n’a pas dit qu’il fallait les accueillir tous… Mais puisqu’il prend position sur le sujet, il faudrait dans ce cas qu’il soit plus précis et nous dise jusqu’où ! »

    Ceux qui voudraient que le pape donne des repères clairs

    Le pape est souvent jugé « irresponsable », « naïf » : la goutte qui a fait déborder le vase – et a provoqué la tribune de Guillebon –, ce sont ses déclarations dans l’avion le ramenant de Cracovie fin juillet (« Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique », a-t-il dit, interrogé sur les attentats perpétrés au nom de l’islam). « Il y a 84 morts sur la promenade des Anglais et il vient nous parler de violence catholique ! C’est une provocation », s’enflamme Daniel (1), la cinquantaine. Signes de cette « allergie » au pape François, un hashtag « pasmonpape » apparu sur Twitter, des tribunes outrées, relayées sur le Salon Beige, Riposte catholique, ou encore la colère exprimée dans les commentaires publiés sous les articles cherchant à défendre le pape. « Ce sont des catholiques tentés par le refrain identitaire, pour qui le pape est un porte-étendard, son rôle est de défendre la chrétienté », estime Erwan Le Morhedec ("Koz"), avocat et blogueur, observateur de ces milieux.

    Il y a aussi ceux qui voudraient que le pape donne des repères clairs, dans un monde complexe. Très engagé dans sa paroisse, Benoît (1), 40 ans, se dit « perplexe », inquiet : à ses yeux, le pape encourage un « relativisme moral ». « À partir du moment où l’on met tout sur le même plan, le christianisme devient un élément parmi d’autres. » Pour lui, le pape devrait rappeler davantage que le christianisme est « la vérité ».

    L’exhortation Amoris Laetitia sous le feu des critiques

    Certains mots reviennent souvent dans leur bouche à son propos :« ambiguïtés », « confusion ». Sur Aleteia, Nicolas, très critique d’Amoris Laetitia qu’il estime confus, lance : « Si le pape pouvait juste être plus clair dans son enseignement, on éviterait toutes ces discussions ! »

    « Ce sont souvent des profils insécurisés dans la vie, que la loi rassure », analyse un membre de l’Emmanuel, constatant certains raidissements, y compris dans sa communauté, autour d’Amoris Laetitia, sur la morale familiale et sexuelle : « Benoît XVI dénonçait le relativisme et incarnait par là très fortement un rappel de la loi. Ils sont déstabilisés car ils ont l’impression que le pape François la relativise. »

    (1) Certains prénoms ont été changés.

    Commentaire de Gérard Leclerc :

    ... Un article de La Croix évoque « ces catholiques que le pape François dérange ». Il est vrai que les réseaux sociaux en France répercutent des critiques parfois très dures à l’encontre du Pape. La violence catholique que François a mis en parallèle avec la violence musulmane (dans l’avion retour des JMJ) a suscité de rudes commentaires, bien au-delà du milieu tradi, puisque Jacques Julliard a vertement répliqué au Pape sur ce point. Un Pape pour lequel il a pourtant beaucoup d’estime. La personnalité du pape argentin, avec sa liberté de langage, peut provoquer parfois le trouble. On peut admettre la discussion que François est le premier à solliciter, sans s’associer à des campagnes de dénigrement qui vont jusqu’à la calomnie. Il faut tout de même savoir si l’on est catholique ou pas.

  • Manif pour Tous : "retour gagnant", "pari gagné"...

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  • France : La Manif pour tous maintient la pression

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     la-manif-pour-tous-veut-redescendre-dans-la-rue-le-16-octobre.jpgD’Antoine-Marie Izoard, Samuel Pruvot, Hugues Lefèvre (à Paris), avec Antoine Pasquie, ce soir sur le site de « Famille Chrétienne » :

    « Plus de 200.000 manifestants ont défilé dimanche 16 octobre à Paris à l'appel de La Manif Pour Tous. Dans le cortège, les journalistes de FC ont recueilli le témoignage des manifestants et sont allés à la rencontre des élus pour connaître les raisons de leur présence. Objectif commun : les élections de 2017.

    « Notre mouvement social fait une entrée en campagne fracassante pour la famille », s’est félicité Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous à l'issue de la manifestation du 16 octobre à Paris où 200 000 étaient rassemblées. « Nous sommes la première force militante de France. Aucun parti ni candidat ne réussit à mobiliser autant », a-t-elle poursuivi, faisant implicitement référence aux meetings des hommes politiques qui, de gauche comme de droite, sont entrés en campagne depuis plusieurs semaines.

    Pendant 3 heures et demie, les manifestants ont défilé dans le calme avec enthousiasme et détermination entre la porte Dauphine et le Trocadéro. Ils étaient venus demander à François Hollande de stopper la déconstruction de la famille et de la filiation. C’est le cas de Philippe, 56 ans. Avec sa femme Jeanne, 49 ans, il a participé à toutes les manifestations depuis 2013. « On est ici pour exprimer ouvertement notre mécontentement sur ce qui se passe actuellement. Et on n’est pas au bout de nos surprises ! ». Ils sont venus avec leurs deux enfants. « Tout simplement pour leur apprendre ce que c’est que la citoyenneté, leur montrer qu’on peut dire « non » sans tout casser. On va sans doute voter à la primaire de la droite et du centre pour faire pression sur ce domaine précis. Car la politique n’est pas que l’économie ! ». « Je suis persuadé que l’on vaincra un jour", assurent de leur côté Philippe, ingénieur en région parisienne, et Jeanne, pédiatre. L’espérance chrétienne est plus forte que tout. Cette idéologie tombera ».

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  • Manif pour Tous : les organisateurs annoncent 200.000 participants

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    Le direct

  • "Amoris laetitia" sans langue de buis: une émission de KTO

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    JPSC

  • A Rome : un étrange climat ?

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    Lu ICI :

    Épuration à l’Institut Jean-Paul II

    La mise à l’écart brutale de Mgr Livio Melina, une des personnalités importantes de la Curie wojtylo-ratzinguérienne est symptomatique du climat romain de l’après Amoris lætitia.

    Livio Melina dirigeait un des lieux majeurs de feue la politique de « restauration », l’Institut Pontifical Jean-Paul II d’études sur le Mariage et la Famille. Cet organisme avait été fondé en 1981, dans le cadre de l’Université pontificale du Latran à Rome, comme une sorte d’Institut Humanæ vitæ. Son premier président avait été Carlo Caffarra, depuis archevêque de Ferrare puis de Bologne et cardinal. En 2002, lui avait succédé Angelo Scola, depuis archevêque de Venise puis de Milan et cardinal.

    En face, le Conseil pour la Famille, dirigé depuis 2012 (une des désastreuses nominations de Benoît XVI) par Mgr Vincenzo Paglia, aumônier de San Egidio, plus tard postulateur de la cause de Mgr Romero. Avec le cardinal Lorenzo Baldisseri, Mgr Bruno Forte, Mgr Semeraro, et quelques autres, Vincenzo Paglia a été l’un des organisateurs du torpillage de la morale catholique auquel on vient d’assister. Du coup, Melina est devenu l’homme à éliminer.

    Livio Melina, grand ami de Caffarra et jadis de Scola, de très solide ligne morale, dirigeait donc cet Institut dont les étudiants, à l’origine, se recrutaient majoritairement dans les rangs de l’Opus Dei et de Communion et Libération. Aujourd’hui encore, ils sont tous de jeunes clercs classiques, bien formés à la théologie morale.

    Amoris lætitia a cependant introduit la zizanie dans le monde qui entoure l’Institut. À l’étonnement général, le philosophe Rocco Buttiglione, professeur émérite, est devenu pro Amoris lætitia, ce qui a provoqué un débat public avec son confrère Joseph Seifert, le critiquant, pour faire bref, sur le thème : jusqu’ici, en 2000 ans de christianisme, jamais la fornication et l’adultère n’avaient été qualifiés de conformes dans certains cas à la volonté de Dieu.

    Mais il était impossible que Paglia, l’anti-Melina puisse recevoir la barrette cardinalice. Mis en examen en 2015 pour association de malfaiteurs, entrave à une enquête, fraude contre la ville de Narni, ville d’Ombrie dont il a été l’évêque, exercice abusif du crédit, Mgr Paglia était accusé d’avoir utilisé indûment les fonds de son diocèse, déjà largement endetté (plus de vingt millions d’€). Par ailleurs, le personnage était trop manifestement peu sérieux pour figurer parmi une promotion cardinalice, même de nos jours. Du coup, au creux de l’été, le 15 août, le pape François l’a placé sur deux fauteuils dorés, celui de président de l’Académie Pontificale pour la Vie, et celui, créé pour lui sur mesure, de grand chancelier de l’Institut Jean-Paul II, d’où il pourra servir efficacement la cause de la morale amorislætitienne. Et le même jour, Mgr Melina, 64 ans, était remplacé à la tête de l’Institut Jean-Paul-II par Mgr Pierangelo Sequeri, 72 ans, qui n’a pas de compétences particulières en théologie morale, mais qui est, en revanche, un musicologue et un musicien de grande réputation.

    Le 27 octobre aura lieu le début officiel de l’année académique à l’Institut Jean-Paul II. Mgr Melina avait demandé au cardinal Sarah de présider cette ouverture. Comme on s’en doute, le cardinal a été prestement décommandé : c’est le pape en personne qui ouvrira l’année nouvelle de l’Institut reformaté.

    Il règne décidément un étrange climat dans les Palais et les Auberges pontificales. Les méthodes de gouvernement, disent les “opposants”, sont celles transplantées de Buenos Aires : court-circuitage systématique des canaux hiérarchiques, disgrâces et promotions surprenantes. Anecdotique, mais symptomatique, est le fait que des fonctionnaires ecclésiastiques de Curie reçoivent au petit matin un coup de téléphone du pape leur demandant tout à trac : « Pourquoi dis-tu du mal de moi ? » Et le clerc de sentir tout son avenir se dérober sous ses pieds. « C’est une ambiance morale de Corée du Nord, s’exclame un prélat » ! Sauf tout de même que l’“opposition” s’exprime beaucoup, malgré le mouchardage. Et même de plus en plus fort. Cette grogne qui monte est d’ailleurs l’une des explications du raidissement de François et de cette promotion progressiste monocolore de nouveaux cardinaux, qui a tétanisé, dit-on, jusqu’au secrétaire d’État.

  • France : la gauche s'acharne contre la liberté de choix des femmes

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    De Madeleine Bazin de Jessey sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Délit d'entrave numérique à l'IVG : l'incompréhensible acharnement de la gauche

    Crédits Photo: capture d'écran du site «ivg.net».

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Une nouvelle proposition de loi veut interdire les sites dits «anti-IVG». Pour Madeleine de Jessey, cette rétention d'informations, loin de libérer les femmes, les dépossèdent progressivement de toute liberté de choix.

    Madeleine de Jessey est agrégée de Lettres classiques. Porte-parole de Sens Commun, elle est déléguée nationale des Républicains en charge des programmes de formation.

    On l'apprenait il y a dix jours: la mesure par laquelle Laurence Rossignol entendait régler leur compte aux sites «anti-IVG» était rejetée par le Sénat, qui jugeait l'amendement en question sans lien direct ou indirect avec le projet de loi dans lequel la ministre avait taché de l'inclure. L'affaire aurait pu s'arrêter là. C'était sans compter sur l'opiniâtreté du ministre et de ses acolytes, qui reviennent à la charge avec un nouveau texte.

    Nous étions prévenus, Bruno Le Roux l'avait annoncé il y a une semaine: son groupe (PS) déposerait «très rapidement» une proposition de loi «afin d'élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse aux sites internet de désinformation sur l'avortement». Il préconisait même «un examen de la future proposition de loi en procédure accélérée» - tant qu'à faire, sur des sujets aussi anodins que l'interruption volontaire de grossesse ou la liberté d'expression en France, autant aller vite en besogne ; pour un peu, Bruno Le Roux supprimerait aussi le délai de réflexion préalable au vote des lois à l'Assemblée. De fait, le texte promis ne s'est pas fait attendre: Catherine Coutelle, députée PS de la Vienne, a déposé ce matin une proposition de loi visant à «l'extension du délit d'entrave contre l'interruption volontaire de grossesse» afin de rendre illégaux les «sites anti-IVG».

    Cette qualification de «sites anti-IVG», reprise sans le moindre discernement par les principaux médias, est pourtant l'arme la plus habile de Laurence Rossignol et de ses satellites. L'expression suggère en effet que ces sites seraient hostiles à la loi Veil et s'efforceraient d'entraver le droit à l'avortement. Mais qu'en est-il vraiment? Considérons les adresses que la ministre accuse des maux présentés plus haut: ivg.net, sosbebe.org, Testpositif, Parlerdemonivg, les survivants… Aucun ne condamne ni ne conteste le recours à l'avortement Comme l'observait Dominique Reynié, professeur à Sciences Po, dans une tribune remarquable d'objectivité, «sauf procès d'intention, on ne trouve pas sur les sites pointés une hostilité au droit à l'IVG ; aucune apologie de l'entrave à l'IVG, laquelle serait inacceptable» ; de fait, leur objectif est moins de dissuader les femmes d'avorter que de leur permettre de poser un choix libre qui ne génère pas de regrets, notamment en leur fournissant une information que le site officiel du gouvernement se refuse obstinément à apporter sur les conséquences d'une IVG et les alternatives à l'avortement, au cas où la jeune femme hésiterait à garder son bébé, comme c'est souvent le cas. Pour poser un choix libre, encore faut-il pouvoir initier une démarche de réflexion, de recul, de discernement ; ce que ces sites permettaient de faire, en complément salutaire du site officiel du gouvernement. Mais voilà: le gouvernement ne tolère pas qu'on puisse peser autre chose que le pour, de sorte que les intéressées n'auront bientôt plus ni liberté, ni droit à l'information. Ou comment maintenir les femmes dans une minorité dont on prétendait pourtant les extraire.

    Bien plus, la disposition prévue par ce nouveau texte de loi assimile le fait d'exprimer son opposition à l'IVG au fait d'empêcher physiquement une femme d'accéder à un établissement pratiquant une IVG, comme si la liberté d'expression d'une personne entravait la liberté physique d'une autre. En dehors de son caractère liberticide, le sophisme grossier sur lequel s'articule l'extension du délit d'entrave revient donc à considérer la femme comme un être mineur, incapable de réfléchir par elle-même, de se forger sa propre opinion ou de prendre de distance vis-à-vis du contenu d'un site web.

    C'est la désinformation sur l'avortement qu'il s'agit de condamner à travers ce délit d'entrave, nous rétorque-t-on. Mais de quelle désinformation parle-t-on? Est-ce désinformer les femmes que de parler des conséquences éventuellement lourdes d'une IVG en publiant les témoignages de jeunes femmes qui en ont fait les frais? Oui, nous dit le gouvernement, qui affirme sur son site web qu'«il n'y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement». Ou comment fermer les yeux sur la souffrance de milliers de femmes qui ont eu le mauvais goût de vivre une tout autre expérience. Est-ce désinformer les internautes, par ailleurs, que de réaffirmer leur droit de décider par elle-même et de résister aux pressions psychologiques ou physiques de leur famille, belle-famille ou conjoint dont elles sont encore trop souvent victimes? Faut-il rappeler le cas récent de Claire, néo-mayennaise de 39 ans, qui était licenciée par ses employeurs, il y a quelques semaines, parce qu'elle était enceinte? «Ce qui m'a le plus choquée, c'est quand ils m'ont dit que si je perdais mon bébé, ou si je décidais d'interrompre ma grossesse, ils me garderaient.» Si le gouvernement s'active avec une persévérance proche du fanatisme contre des entraves qui n'en sont pas, que fait-il pour protéger les femmes de ces situations de harcèlement qui se multiplient partout en France? La vérité, c'est qu'à force d'avoir voulu ériger l'avortement en un droit fondamental et sacrosaint, les ayatollahs de l'IVG, loin d'avoir libéré la femme, l'ont soumise à des pressions et à une rétention d'information qui la dépossèdent progressivement de toute liberté de choix.

    Au terme de ces remarques, qu'on pardonne à la pauvre femme que je suis d'avoir eu l'audace de raisonner sur un sujet qu'il eût été plus simple, sans doute, de résumer suivant les termes du gouvernement:

    La Réflexion, c'est l'Esclavage.
    La Libre Expression, c'est l'Entrave.
    L'Avortement, c'est le Chemin.

  • Aux Pays-Bas : l'aide au suicide après "une vie accomplie" ?

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    D'Alliance Vita.org :

    Pays-Bas: l’aide au suicide après « une vie accomplie » ?

    Les Pays-Bas envisagent d’autoriser l’aide au suicide pour les personnes âgées qui ont le sentiment d’avoir « accompli » leur vie, même si elles sont en parfaite santé.

    Les ministres de la santé et de la justice ont adressé une lettre en ce sens au Parlementdans laquelle ils expriment que « les personnes qui pensent, après avoir mûrement réfléchi, avoir achevé leur vie, doivent, sous de strictes conditions et selon des critères très précis, être autorisées à finir leur vie d’une manière qui leur semble digne ». Les personnes concernées « ne voient plus de possibilité pour donner un sens à leur vie, vivent mal leur perte d’indépendance, ont un sentiment de solitude », assure le gouvernement.

    Ce futur texte, qui n’est pas encore finalisé, ne concernerait que les personnes âgées, mais le gouvernement n’a pas évoqué d’âge spécifique. Un « assistant à la mort », une personne avec une éducation médicale et des formations spécifiques, devra autoriser la procédure après avoir exclu qu’un traitement puisse effacer ce « souhait de mort ». Le processus sera examiné après le décès par une commission spécialisée.

    Plusieurs partis de l’opposition ont critiqué le projet, craignant qu’un éventuel texte conduise à « une pression sur les autres personnes âgées qui vont se sentir de trop dans la communauté ». Certains Néerlandais éprouvent la même inquiétude évoquant « les personnes fragiles, solitaires, désespérées ».

    Les Pays-Bas ont légalisé l’euthanasie en 2002. Les dispositions mises en place sont régulièrement sujettes à interprétations et génèrent des polémiques, en particulier concernant l’euthanasie des personnes souffrant de maladies mentales ou de démence, et celle des enfants à partir de 12 ans.

    Depuis que l’euthanasie est légalisée, leur nombre ne cesse d’augmenter : en 2015, les Pays-Bas ont enregistré 5.516 cas d’euthanasies, soit 3,9% des décès dans le pays, contre 3.136 cas cinq ans plus tôt. Parmi ces personnes, plus de 70% souffraient de cancer et 2,9% de maladies psychiatriques ou de démence.

    Pour Henri de Soos, Secrétaire général d’Alliance VITA :

    « Ce pays est sur une pente glissante. La légalisation de l’euthanasie imprègne inévitablement la culture de fin de vie d’un pays. Il est inquiétant de voir que selon un sondage publié début 2016, 64% des Néerlandais seraient favorables à la mise à disposition d’une « pilule de fin de vie » ! Selon ce projet de loi, les personnes pourraient demander le suicide assisté, sans aucune raison médicale, seulement en démontrant que leur opinion est mûrement réfléchie, et que leur vie est terminée ? Il y a urgence qu’un sursaut éthique s’exprime pour accompagner et soutenir les personnes seules, âgées, dépendantes. Celles-ci ont certes besoin d’aide, mais il est indigne d’une société de n’avoir que le suicide à proposer comme solution à leurs difficultés.

  • A quoi sert « Amoris laetitia » ?

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    De Sandro Magister sur le site « Chiesa » (extrait) :

    « ROME, le 14 octobre 2016 – Dès les premières lignes d’"Amoris lætitia", le pape François l’a dit clairement  : "dans l’Église une unité de doctrine et de praxis est nécessaire, mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent".

    Par conséquent "dans chaque pays ou région, des solutions plus inculturées, attentives aux traditions et aux défis locaux, peuvent être cherchées ".

    Et en effet c’est bel et bien ce qui se produit, au vu et au su de tout le monde. Dans chaque région, dans chaque diocèse, dans chaque paroisse, chacun applique "Amoris lætitia" comme il l’entend.

    Par exemple, à Rome, dans le diocèse du pape, le cardinal vicaire Agostino Vallini a décidé – avec l'approbation de son supérieur direct – que les divorcés remariés pourront, avec l’autorisation de leur confesseur, recevoir la communion même s’ils ne vivent pas "dans la continence", c’est-à-dire comme frère et sœur, "si ce choix est difficile à pratiquer pour la stabilité du couple" :


    > Buenos-Aires et Rome. D’après François, ce sont les diocèses modèles

    En revanche, à Florence, il n’en est pas de même. Samedi 8 octobre, le cardinal Ennio Antonelli, ancien président du conseil pontifical pour la famille et spécialiste estimé en la matière, a dicté aux prêtres de ce diocèse – en plein accord avec le cardinal Giuseppe Betori, archevêque du lieu – des lignes directrices pour l'interprétation et l'application d’"Amoris lætitia" qui sont dans la parfaite continuité du magistère de l’Église de toujours et qui, par conséquent, ne permettent pas l’accès à la communion aux divorcés remariés qui vivent "more uxorio", sauf dans un cas très particulier déjà prévu par la théologie morale classique, c’est-à-dire le "cas difficile où l’on constaterait l’absence temporaire d’une ferme volonté en ce qui concerne la continence sexuelle".

    De quelle manière cette exception apparente est abordée et résolue : c’est ce que l’on peut voir dans les lignes directrices proposées par le cardinal, qui sont reproduites partiellement ci-dessous.

    Cependant il faut préalablement mentionner le fait que, jeudi 13 octobre, Antonelli a également proposé aux prêtres du diocèse de Trieste cette interprétation qu’il donne d’"Amoris lætitia". Et qu’il va aussi le faire dans d’autres diocèses, au cours des semaines à venir…

    De plus le texte intégral de ces lignes directrices est disponible, en cinq langues, sur le site du Pontificium Consilium pro Familia, à la disposition de quiconque voudra l’utiliser, partout dans le monde … »

    > "Amoris laetitia": pour l'interpretation et mise en oeuvre

    Tout l’article ici :  À Rome oui, à Florence non. Voici comment "Amoris lætitia" divise l’Église »

    Le péché mignon de l’Eglise catholique c’est de vouloir tout réguler…même pour déréguler.

    JPSC

  • Quand les Pays-Bas dérivent

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    PMA, EUTHANASIE : DÉRIVE DES PAYS BAS

     de genethique.org :

    Au Pays-Bas, la limite d’âge des femmes pour une FIV avec don de gamètes ou décongélation de ses propres ovocytes, va passer de 45 à 50 ans. Jusque-là, la loi imposait la limite de 45 ans pour les FIV, et 43 ans pour les prélèvements d’ovocytes. L’extension proposée par la ministre de la santé Edith Schippers s’appuie sur un avis de l’association néerlandais pour l’obstétrique et la gynécologie. Elle ne concerne pas la prise en charge de la procédure : « après 45 ans il n’y aura plus de remboursement possible ». La ministre estime que « les femmes bénéficieront ainsi de quelques années de plus pour réaliser leur désir d’enfant », et que cette mesure permettra d’ « éviter le tourisme procréatif vers des pays plus laxistes en terme de limite d’âge ».

    Par ailleurs, le gouvernement néerlandais a l'intention d'élaborer une loi qui légaliserait le « suicide assisté » pour les personnes estimant avoir « fini leur vie», mais qui ne sont pas nécessairement en phase terminale. L’euthanasie est légale depuis 2002 aux Pays Bas pour les patients « souffrant de douleurs insupportables sans espoir de guérison » atteints de maladies en phase terminale mais aussi de maladies mentales et de démence. Les ministres de la santé et de la justice ont déclaré que « les gens qui ont une opinion mûrement réfléchie que leur vie est terminée, doivent, en vertu de critères stricts et minutieux, être autorisés à terminer leur vie d'une manière digne pour eux ». Ils n’envisagent pas de définir un « âge seuil ».

  • Les risques potentiels de la pilule du lendemain

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : risques potentiels de la pilule du lendemain 

    Un courrier DHPC (Direct Health Care Professionnal Communications), diffusé sous l’autorité de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé), a récemment été envoyé aux professionnels de la santé afin de les informer de risques potentiels liés à l’utilisation du lévonorgestrel (Norlevo) ainsi que des recommandations pour limiter ces risques.

    Mieux connu sous le nom de « Pilule du lendemain », le Levonorgestrel (LNG) fabriqué par la firme Mithra à Liège (Postinor) et par Sandoz (Levodonna) à Vilvoorde, est un produit qui a pour but d’empêcher la survenue d’une grossesse après un rapport sexuel. Il doit être pris endéans les 72 heures qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive.
    Outre le fait de mentionner que la pilule du lendemain ne marche pas toujours, la mise en garde publiée souligne que certains médicaments réduisent encore son efficacité et que dans ces cas, il convient de doubler la dose de LNG. Mais là encore, son efficacité n’est pas garantie.

    Le courrier invite les médecins à suivre les patientes concernées car « il est d’autant plus impératif de mettre fin à la grossesse que ces médicaments pourraient avoir un effet tératogène », c’est-à-dire susceptible de provoquer des malformations chez les enfants dont la mère a été traitée pendant la grossesse.

    A noter que la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies et gratuite pour les jeunes de moins de 21 ans, et peut être obtenue sans prescription médicale.

    A noter que lorsqu’il a fallu décider de rendre ce produit disponible, plusieurs personnalités politiques dont le Dr. Patrik Vankrunkelsven  et Mia De Schamphelaere se sont prononcés pour un accompagnement personnalisé qui serait assuré soit par les médecins, soit par les pharmaciens, vu la malignité potentielle d’un tel produit.

    (Voir leurs interventions ICI ) Force est de constater que cela n’est plus d’actualité.

    Source : AFMPS 

  • Des chrétiens français opposés à l'installation de camps de migrants

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    Des chrétiens s’opposent à l’installation d’immigrés (source)

    Voici un texte rédigé par un groupe de chrétiens de diverses paroisses de Versailles (Notre-Dame, Saint-Louis, Sainte-Jeanne-d’Arc, Immaculée-Conception, Notre Dame des Armées) qui ont entrepris de faire un point sur la question, attentifs au Magistère de l’Église, et qui prennent parti dans les débats en cours, conscients de leur responsabilité spécifique de laïcs dans l’Église. « Les laïcs, rendus participants de la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ, assument, dans l’Église et dans le monde, leur part dans ce qui est la mission du Peuple de Dieu tout entier » (concile Vatican II : Décret sur l’apostolat des laïcs) :

    Nous sommes chrétiens. Nous croyons que le Christ est le Maître de l’Histoire. Nous savons que, si elles n’étaient pas secouées par l’immigration massive déjà vécue depuis quelques dizaines d’années, nos vieilles sociétés fatiguées se seraient doucement assoupies: vieillards attentifs à protéger leur capital, foyers avec un ou deux enfants, garçon ou fille, appelés à faire de bonnes études et à décider s’ils veulent plus tard rester garçon et fille ou devenir l’inverse.

    Nous sommes des chrétiens engagés de façons diverses dans la société, dans notre époque.

    Certains d’entre nous accompagnent des jeunes issus de l’immigration, des Samir, Jamel, Kacem…, dans leurs projets scolaires et professionnels. Nous sommes conscients de l’ampleur du travail social requis pour assurer la bonne intégration de ces jeunes dans la société, et du faible nombre d’ouvriers.

    Nous avons dans notre entourage des personnes qui se sont chargées de l’accueil de familles de migrants du Moyen-Orient.

    Non, il n’est pas possible pour des chrétiens de limiter les fondements de leur position sur l’immigration à ces deux seuls textes bibliques : « cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous » et : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli. » D’ailleurs, il s’agit dans ces textes de « cet immigré » et d’« un étranger », c’est-à-dire deux individus déterminés, et non pas d’une masse de personnes provenant de quinze pays différents, aux motivations diverses, sans que l’on sache de chacun la raison particulière de sa migration : véritable persécution ouvrant droit au statut de réfugié, fuite devant la difficulté à faire son devoir dans un pays en guerre, attirance pour un pays développé, désir de tenter l’aventure…

    Avons-nous perdu le contact avec le réel ? Nous croyons-nous capables d’assurer un avenir à toutes ces personnes, avec nos 5 millions de chômeurs, nos 2 200 milliards de dettes, nos usines qui ferment, nos agriculteurs qui n’ont plus de quoi vivre, l’explosion de la violence, nos départements asphyxiés par les demandes sociales, notre enseignement à la dérive, nos difficultés à intégrer les familles issues de l’immigration africaine qui représentent au moins 20 % de la population ?

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