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Europe - Page 191

  • Europe : vote d'une résolution favorable au respect de la vie

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    C'est Jeanne Smits, sur son blog, qui nous en informe :

    "Euthanasie : victoire sur la culture de mort à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe

    ...l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a voté mercredi soir une résolution visant à « protéger les droits humains et la dignité de la personne en tenant compte des souhaits précédemment exprimés par les patient » – en clair, il s’agit de promouvoir les testaments de fin de vie ou les directives pour la fin de vie. Grâce au travail intensif d’élus chrétiens, le texte définitif affirme : « L’euthanasie, dans le sens de l'usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne dépendante dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite. »

    A cette belle victoire s'ajoute l'adoption de deux amendements présentés par Luca Volontè (président de groupe du PPE) Timothy Boswell (GDE) et d'autres membres de ces deux formations conservatrices, qui ont bataillé pour faire adopter ce principe : « En cas de doute, la décision doit toujours viser à préserver la vie de l’intéressé et à en prolonger la vie. »

    « L'an dernier, nous avons obtenu une grande victoire en réaffirmant le droit à l'objection de conscience, aujourd'hui nous reconfirmons les valeurs humaines et chrétiennes. Aujourd'hui nous avons une nouvelle fois mené une bonne bataille et nous l'avons gagnée, grâce à Dieu, face à une véritable tyrannie idéologique de la mort. Les socialistes, la gauche et une partie des libéraux ont perdu une bataille fondamentale, désormais l'euthanasie est totalement bannie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe », rapporte mon correspondant, citant Luca Volontè.

    Addendum : Le texte de la résolution est en ligne ici.

    © leblogdejeannesmits.

  • Marche pour la Vie ce dimanche à Paris : les Belges étaient là aussi.

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    22_1_2012_-_1.jpgUn de nos correspondants a participé à cette marche. Voici son reportage :

     « 30.000 manifestants pour la vie à Paris ce dimanche 22 janvier 2012. Ces estimations nous ont été communiquées par des policiers ayant une certaine habitude de ce genre d'événements.

    Le matin même, à proximité de la basilique de Koekelberg nous attendait l'autocar qui devait précisément nous y amener. (affrété à l'initiative de "Jeunes pour la Vie", ndlr) Une bonne cinquantaine de participants étaient du voyage et après un trajet de quatre heures environ, nous sommes arrivés à la place de la République, lieu de départ du cortège.

    Là, c'est l'ambiance bon enfant caractéristique de cette marche.  Les participants viennent parfois de loin, et dans certains cas, avec leur évêque: Mgr Bagnard (diocèse de Belley-Ars) et Mgr Aillet (diocèse de Bayonne). En plus des Belges que nous sommes, on peut voir (et entendre!) des Italiens, des Roumains, et même des Sud-africains!

    Les slogans fusent, avec un point commun entre eux: les femmes ayant avorté ne sont jamais jugées, elles sont quelque part d'abord victimes de la banalisation qui est faite d'un tel acte et du manque d'information sur les séquelles dramatiques qui s'ensuivent.

    Voici le genre de slogans qu'on peut entendre sur le pavé parisien:

    - "La vie n'est pas un dû, c'est un don!"

    - "On ne se donne pas la vie, on la reçoit de Dieu comme fruit de l'amour entre un homme et une femme."

    La foule continue gaiement son chemin. A l'arrière de la manifestation, des gens prient le rosaire.

    Arrivés sur la place de l'opéra Garnier, noire de monde, les manifestants ont droit à un petit mot de Jean-Marie Le Méné. Il est président de la fondation Lejeune, ardent défenseur des enfants à naître, particulièrement ceux porteurs d'un handicap telle la trisomie 21. Il rappelle qu'en France aura lieu prochainement l'élection présidentielle. Ceux qui défendent la vie se doivent de peser de tout leur poids sur la campagne. Il en va de leur responsabilité...

    Enfin, il est 18h30 quand nous reprenons le chemin de Bruxelles, où nous arrivons vers 23h.

    De l'avis général, cette journée a été placée sur le signe de la bonne humeur, les connaissances se sont retrouvées, les inconnus ont lié connaissance. Le prochain rendez-vous pour la vie est fixé au 25 mars 2012 à Bruxelles: nous y serons tous! » 

     

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - Rétrospective de l'année 2011

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    Sommaire

     

  • "Tyrannie majoritaire", la curieuse logique d'un député européen

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    Un passage amusant dans une interview de Louis Michel, dans "La Libre Belgique" de ce jour:

    Question de la journaliste: "Quel est le danger si on laisse Viktor Orban abuser de sa large majorité ?"

    Réponse: "Le danger c'est d'aboutir à la tyrannie majoritaire. Une majorité, même large, n'a pas le droit d'imposer tout et n'importe quoi." Etc…

    Quand Mgr Léonard s'inquiète des abus de la démocratie parlementaire, les médias et les politiques s'enflamment. Dans ce cas-ci, bien sûr, personne ne dira que le MR mérite mieux que Louis Michel comme député européen !

    Plus loin, le même député s'indigne parce qu'il est question d'introduire le paramètre des deux tiers dans la Constitution hongroise. Un paramètre qui existe pourtant depuis bien longtemps en Belgique…

  • En France : une Entente parlementaire pour le droit de l'enfant à un père et une mère

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    "Elle.fr, LePoint.fr, Europe1.fr, Liberation.fr, LeMonde.fr… Tous ces confrères évoquaient ce lundi la réactivation de l’« Entente parlementaire pour la défense du droit fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère » par le député UMP de Saône-et-Loire Jean-Marc Nesme et le sénateur UMP d’Ille-et-Vilaine Dominique de Legge, après que l’AFP et Reuters se soient décidés à le faire en fin d’après-midi. Les lecteurs de Nouvelles de France le savent, eux, depuis trois jours. Trois jours qu’ils ont connaissance de la liste des 82 élus (pour l’instant) signataires, donc des noms de ceux qui n’ont pas encore franchi le pas. Ils seraient déjà nombreux, me dit-on, à les avoir interpellés…"

    source : Nouvelles de France

  • Hongrie, l’Eglise et la nouvelle constitution

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    Entrevue à Radio Vatican avec l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse d’Ersztergom – Budapest Monseigneur János Székely. (Alessandro Speciale – Vatican Insider)

    La nouvelle constitution Hongroise a étonné et suscité de vives réactions  des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union Européenne. La constitution limiterait la liberté d’expression et de culte ainsi que l’autonomie de la Banque Centrale. Elle a cependant un défenseur : l’Eglise catholique.

    Interrogé par radio Vatican, l’évêque auxiliaire Monseigneur János Székely explique les attaques de Bruxelles et d’une grande partie de l’opinion publique européennes en raison de la défense de la vie, du mariage et de la famille, concepts affirmés dans la nouvelle Charte.

    « La nouvelle constitution Hongroise approuvée en 2011, débute par le nom de Dieu et dans son préambule affirme que la vie humaine doit être défendue dès le début de sa conception, elle déclare que la Hongrie défend l’institution de la famille qui est une alliance de vie entre un homme et une femme. La constitution précise en outre que la famille est la base de la survie de l’humanité, elle précise aussi que le coût de l’éducation des enfants doit être pris en compte dans l'imposition. » « Il est clair, a-t-il ajouté, que ces affirmations des valeurs fondamentales ne plaisent pas à beaucoup d’intellectuels européens, stimulent même leurs attaques. » Mais, malgré la nouvelle Charte, l’avortement reste légal en Hongrie.

    Il y a par ailleurs l’hostilité du monde financier international qui selon Monseigneur Székely serait dû à la taxe transitoire supplémentaire aux Banques résultat de la crise économique.  Cette décision préoccupe le monde de la finance.

    Pour le prélat : « certes dans le texte original de la loi il y avait quelques mesures exagérées » mais celles-ci « ont été corrigées et effacées » du texte suivant les suggestions de la Cours Constitutionnelle Hongroise et de quelques organismes européens.  Les critiques concernant la limitation des « confessions religieuses reconnues » et les restrictions sur la liberté de culte sont aussi infondées. Pour l’auxiliaire de Budapest, la nouvelle loi  ne reconnaît pas les Eglises dont le seul but est de profiter des subsides de l’état.

    En octobre dernier sur le quotidien Espagnol « La Razon », l’Archevêque de Budapest et président des Evêques Européens Cardinal Peter Erdo a déclaré que la nouvelle constitution « veut respecter certaines valeurs que l’Eglise défend » mais « a des imperfections parce que faite hâtivement ».

    (Merci à B.T. pour sa traduction.)

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 13 janvier 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • Les évêques européens prônent un espace de générosité

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    Anne Kurian, sur Zenit.org, rend compte de la présentation du document intitulé "Une communauté européenne de solidarité et responsabilité" :

    Pour un marché libre, enraciné dans une tradition humaniste

    ROME, vendredi 13 janvier 2012 (ZENIT.org) – « Une société a besoin d’un espace de générosité », affirment les évêques de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne (Comece). Pour cela, ils invitent à reconsidérer l’évolution de l’Europe sur son économie sociale de marché, en retrouvant sa tradition humaniste et en respectant le principe de subsidiarité.

    Le cardinal Reihnard Marx, archevêque de Munich et Freising, vice-président de la Comece, a présenté hier, jeudi 12 janvier, à Bruxelles le document “Une communauté européenne de solidarité et responsabilité”.

    Nécessité d’un espace de générosité

    Dans ce document, les évêques affirment qu’« une société ne peut pas fonctionner seulement avec le droit de faire du profit, mais a besoin d’un espace de générosité ».

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  • David Cameron : La Grande-Bretagne est un pays chrétien

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    Autre pays, autre discours. Au Royaume-Uni, le premier ministre n'hésite pas à revendiquer l'appartenance de son pays au christianisme.

    "La Grande-Bretagne, pays chrétien, ne doit pas avoir peur de le dire

    400 ans de la « King James Bible », discours de David Cameron

    ROME, jeudi 12 janvier 2012 (ZENIT.org) – « La Grande-Bretagne est un pays chrétien et personne ne doit avoir peur de le dire », a déclaré le Premier ministre anglais David Cameron lors d’un discours à Oxford à l’occasion des 400 ans de la traduction de la bible en anglais attribuée au roi Jacques Ier d’Angleterre. Il insiste sur le fait que c’est justement « la tolérance que le christianisme exige de notre société » qui « donne plus de place aux autres religions » en Grande Bretagne

    Des extraits de ce discours, prononcé le 16 décembre dernier, sont publiés par le quotidien du Saint-Siège, L’Osservatore Romano en italien de ce 12 janvier 2012, sous le titre : « La Bible qui fit l’Angleterre ».

    Le Premier ministre ouvre son discours expliquant ouvertement que son intervention n’est pas celle d’un « fervent chrétien en mission pour convertir le monde » mais celle d’un Premier ministre qui estime qu’il est « juste de reconnaître » l’impact qu’a eu cette traduction sur le pays et dans le monde entier.

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  • Hongrie : où trouver un antidote à la désinformation ?

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    Il est difficile de trouver dans la presse en langue française quelque chose de correct à propos de la Hongrie. On n'entend que les aboiements indignés de la meute enragée. Comment ce pays ose-t-il braver le consensus du politiquement correct en édictant une constitution où la famille, l'embryon humain, et même Dieu, ont droit à des égards particuliers? Mais nos redresseurs de torts ont plus d'un tour dans leur sac et s'apprêtent à recourir à des pressions économiques pour contraindre la Hongrie à revenir à des sentiments plus conformes à notre modèle de "démocratie libérale avancée".Et "Dimanche" ne fait pas mieux, comme nous le fait remarquer une de nos lectrices :

    "Quelque chose de correct à propos de la Hongrie? Ce n'est sûrement pas dans le "Dimanche" de cette semaine que vous le trouverez. Le très "progressiste" Pascal André s'est fendu d'un article vengeur et sans nuances sur ce qu'il appelle la dérive inquiétante de Viktor Orban. Sans faire la distinction entre les aspects positifs du point de vue chrétien et d'autres purement politiques et économiques qui peuvent effectivement être l'objet de critiques. Mais de là à prétendre que "c'est salir et instrumentaliser le nom de Dieu que de l'associer à une telle dérive autocratique", il y a de la marge. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'unique hebdo catholique francophone est plutôt orienté..."

    Notre amie du site "Benoît-et-moi" n'a pas ménagé ses efforts pour trouver, en Italie et en Angleterre, des articles qu'elle a courageusement traduits et mis en ligne. Nous vous invitons à en prendre connaissance :

    Où va la Hongrie? L'unanimité de la grosse presse contre ce petit pays d'Europe centrale méconnu, qui souffre d'être "mal" sorti du communisme, commence à ressembler à un lynchage télécommandé. Deux articles de la Bussola d'aujourd'hui apportent un éclairage différent. (11/1/2012)

    Ou va la Hongrie? (suite) En prolongement des deux articles de la Bussola traduits hier, voici un article du quotidien britannique The Telegraph, témoignage de l'écrivain anglais d'origine hongroise Tibor Fisher. (12/1/2012)

    Il faut prier pour la Hongrie! Une lettre d'un agent pastoral hongrois, ingénieur à la retraite. Mon amie Marie-Anne l'a traduite pour mes lecteurs, en les remerciant de leur sympathie pour ce pays en danger. (12/1/2012)

  • Voir la crise comme un enfantement et une transition au début du 3e millénaire

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    Telle est la vision proposée par le nouvel archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola dans son premier discours de Saint-Ambroise, le 12 décembre dernier. (Source : Oasis)

    S’aventurer dans les méandres de la crise économique et financière est, pour la grande majorité des citoyens, une entreprise impraticable. N’importe quelle analyse un peu plus fouillée devient rapidement incompréhensible pour le profane. Ainsi le discours économique, et encore plus le discours financier, est devenu très éloigné de la possibilité de compréhension de ceux qui pourtant en sont les destinataires et les acteurs finaux, à savoir tout le monde.

    Il est nécessaire que l’économie et la finance, sans évidemment faire abstraction de leur niveau spécialistique, ne renoncent jamais à expliciter le niveau élémentaire et universel. Tout le monde doit pouvoir comprendre, du moins dans les grandes lignes, la “chose” avec laquelle l’économie et la finance ont affaire. Cela est nécessaire pour que non seulement chacun puisse défendre ses droits, mais sache surtout en assumer de manière consciente les propres responsabilités en référence à la construction du bien commun également à travers des sacrifices et des engagements renouvelés. On ne peut de plus accepter une réflexion et une pratique de l’économie qui fasse abstraction d’une lecture culturelle d’ensemble qui inévitablement implique une anthropologie et une éthique.

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  • Une Communauté Européenne de Solidarité et de Responsabilité

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    La COMECE et la Représentation de la République de Pologne auprès de l'UE

    vous invitent à une Conférence

     le jeudi 12 janvier 2012

     Une Communauté Européenne de Solidarité et de Responsabilité

     Présentation de la Déclaration des évêques de la COMECE sur

     l’objectif d’une  économie sociale de marché compétitive dans le Traité de l’UE

    12:30-13:30 suivie d'une réception

     Lieu:

     Représentation de la République

     de Pologne auprès de l'UE

     Rue Stevin 139, 1000 Bruxelles

     Plan d'accès

     Présentation par

     le Cardinal Reinhard Marx

     Archevêque de Munich et Freising

     Vice-Président de la COMECE

     Président de la Commission affaires sociales de la COMECE

     suivi d'une discussion avec

     M. Radosław Mleczko

     Sous-secrétaire d'État au Ministère du Travail et de la Politique Sociale

     Vittorio Prodi

     Député au Parlement européen

     modération:

     Sébastien Maillard  (la Croix)

     Veuillez vous inscrire avant le 11 janvier:  www.comece.eu/socialmarket