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Europe - Page 192

  • Débaptisation : la grâce demeure

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    Radio Vatican (Manuella Affejee) s'entretient avec Bernard Callebat sur la débaptisation :

    "La débaptisation est un sujet qui est revenu à la une de l'actualité en France, suite à « l’Affaire de Coutances ». Dans cette bataille juridique, le diocèse de Coutances (en Normandie) s'oppose à René Lebouvier, libre-penseur, militant depuis 2001 pour que son nom soit définitivement rayé du registre de baptême dans lequel il figurait depuis près de 70 ans. Mgr Stanislas Lalanne, évêque du lieu a fait appel de la décision du Tribunal de Coutances, qui le sommait de rayer le nom du plaignant du registre, au nom des principes garantissant la vie privée. Ils seraient environ un millier en France à demander chaque année la débaptisation, une manière pour beaucoup de se dissocier des prises de position de l’Eglise sur le préservatif, la contraception ou l’homosexualité. Quelles sont les conséquences religieuses de cette démarche ? La mention du baptême constitue-t-elle effectivement une atteinte à la vie privée ?

    Éléments de réponse avec Bernard Callebat, professeur de droit civil et de droit canon, vice-doyen de la faculté de droit canonique de Toulouse à écouter ici : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=551940

    Des propos recueillis par Manuella Affejee"

  • Hongrie : relire le Professeur Rezsohazy

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    Il y a un an, le Professeur R. Rezsohazy (UCL) réagissait aux outrances des commentateurs à propos du premier ministre hongrois, Victor Orban. Ses observations restent de saison, d'autant qu'elles ne sont pas le fait d'un excité mais bien de quelqu'un dont on se plaît à reconnaître l'équilibre, l'intelligence et la modération :

    "Plaidoyer pour Victor Orban

    “Populiste” ? “Conservateur de droite” ? “Nationaliste” ? Non, le Premier ministre hongrois est populaire. Mal compris par les Européens, il est victime de clichés.

    Il est très difficile d’obtenir des informations correctes au sujet de l’évolution politique du pays des Magyars. Les causes en sont multiples, parmi lesquelles l’accès à la langue hongroise n’est pas la moindre...

    Lire la suite ici : plaidoyer pour Victor Orban

  • Quand l’Agence interdiocésaine « Cathobel » dénonce les dérives autoritaires de la constitution hongroise

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    Elle cite pêle-mêle, à côté d’un certain nombre de mesures d’ordre  politique, économique et social, les dispositions éthiques considérant  les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme, la réduction des communautés religieuses reconnues  de 300 à 14 (pour mémoire la loi belge n’en reconnaît que six ou, disons, sept avec la laïcité) « renforçant l’Église chrétienne (sic) au détriment des minorités religieuses » et, horresco referens, la mention explicite de Dieu en ces termes « Dieu bénisse les Hongrois ».  C’est ici : Dérive autoritaire en Hongrie

    delville.jpgCurieux amalgame pour une agence de presse catholique. Elle s’est d’ailleurs attirée cette remarque pertinente, émanant de l’abbé Jean-Pierre Delville (photo), professeur à la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Louvain et desservant de l’église Saint-Barthélemy à Liège :

    « Dans cet article de Cathobel il est écrit: « Sur le plan éthique, la nouvelle Constitution considère les embryons comme des êtres humains dès le début de la grossesse et estime qu’un mariage ne peut avoir lieu qu’entre un homme et une femme (…). Dans le même sens, elle fait désormais explicitement référence à Dieu. » Ces éléments vont dans le sens même de la foi chrétienne et devraient être appréciés par Cathobel. Alors pourquoi ajouter de suite après une critique sur toute la Constitution en écrivant : « Cette dérive autoritaire est évidemment dénoncée par l’opposition de gauche et écologique, ainsi que par de nombreux mouvements de la société civile » ? Dans un article aussi politique, Cathobel devrait faire un minimum d’analyse et de distinctions. »

  • Quand la Hongrie est mise au ban

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    Nous évoquions hier la désapprobation européenne à l'égard de la Hongrie. Jeanne Smits analyse les raisons de la mise au ban de ce pays:

    "Est-ce parce qu’on ne pardonne pas à Viktor Orban d’avoir courageusement, à 26 ans, tenu tête au pouvoir communiste qui écrasait son pays que « sa » Hongrie est aujourd’hui sous le coup d’une mobilisation politico-médiatique d’une ampleur ahurissante ? Parce que le Premier ministre hongrois est pro-vie ? Parce que sa Constitution musclée et centrée sur l’identité chrétienne rompt avec le relativisme ambiant ? Un peu de tout cela, sans doute… Mais à l’heure d’écrire il est difficile de trouver ne serait-ce qu’un seul papier dans les gros médias, francophones ou non, qui ne le présente comme un dictateur, un tyran, meneur d’un parti – le Fidesz – qui impose sa loi sur un peuple privé de toute liberté, un irresponsable qui mérite de voir son pays mis en coupe réglée par l’Union européenne. « L’Europe pourrait laisser la Hongrie faire faillite » titrait mardi Le Figaro – un peu vite au regard du contenu de l’interview qui suivait, mais enfin c’est l’idée qui reste. On ne tient pas tête impunément à Bruxelles...

    lire la suite : La Hongrie sous le feu de Bruxelles et des médias

  • Haro sur la Hongrie

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    La campagne menée par le complexe politico-médiatique contre la Hongrie et Viktor Orban n'échappe à personne. La nouvelle constitution hongroise est dénoncée par nos faiseurs d'opinion comme étant une atteinte à la "démocratie". Evidemment, elle n'est pas en phase avec le "politiquement et culturellement correct" qui sévit chez nous lorsqu'elle fait explicitement allusion à Dieu, aux racines chrétiennes de la Hongrie, au fait qu'en embryon est un être humain et que le mariage consacre l'union entre un homme et une femme. De quoi donner de l'urticaire à tous nos journalistes et même à catho.be qui hurle avec la meute en évoquant la "dérive autoritaire en Hongrie".

    Le site ami "Benoît-et-moi" évoque cette question : http://benoit-et-moi.fr

    Le 27 janvier 2011, le président hongrois répondait ainsi aux questions de la Libre ("Ne pas oublier le christianisme") :

    Le Président souhaite qu’il en soit fait mention dans la nouvelle Constitution.

    Pourquoi adopter une nouvelle Constitution ?

    Nous avons une Constitution intérimaire, qui porte encore la date de 1949. Elle n’a été qu’amendée depuis. C’est la première fois, depuis le changement de régime, que nous avons la volonté et le mandat politique pour la changer. La Constitution doit être plus durable que le diamant, pour garantir la sécurité, la démocratie et l’exercice des droits par le peuple sur le long terme. Une commission parlementaire composée de personnes réputées et responsables en discute depuis trois mois. J’aimerais beaucoup que le texte soit rédigé dans le hongrois le plus éloquent possible.

    Le parti au pouvoir bénéficie de plus de deux-tiers des sièges au Parlement. Cette Constitution ne risque-t-elle pas d’être en fait une “Constitution-Fidesz” plus durable que le diamant…

    Vous avez le droit de formuler votre question de la sorte. Mais je ne dirais sûrement pas qu’il s’agit d’une "Constitution-Fidesz". J’appuie certainement l’idée de la participation de l’opposition à la rédaction. Mais on ne peut pas contester la décision souveraine du peuple selon laquelle ce Parlement a cette composition - ce qui est en effet historique. La nouvelle Constitution sera celle de la République de Hongrie. Le peuple en a donné le mandat au Parlement.

    Vous êtes favorable à ce qu’une référence chrétienne s’y trouve. L’Union en avait débattu lors de l’adoption de son traité constitutionnel, sans y donner suite. Pourquoi est-ce important pour vous ?

    Nous ne devons pas oublier que le christianisme a plus de 1000 ans d’histoire en Hongrie. Notre premier Roi (Etienne, NdlR) a été intronisé avec une couronne offerte par le pape Sylvestre II, s’engageant vis-à-vis de l’Europe et du christianisme. Neuf Constitutions européennes contiennent aujourd’hui une référence concrète au christianisme. A côté de cela, nous respectons bien sûr le droit de toute personne à avoir une autre croyance ou religion. L’Union européenne est basée sur la philosophie grecque, le droit romain, ainsi que l’éthique et la morale chrétiennes. Des pays considèrent cela suffisamment important pour l’inscrire dans leur Constitution, et la Hongrie les rejoindra. Cela se trouvera dans le préambule ainsi que, espérons-le, la référence à la couronne qui est pour nous signe de notre appartenance européenne.

  • Epiphanie 2012 : 600e anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc

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    imagesCAZPKAVJ.jpgLa « Marche Lorraine » un peu revancharde, oui, même les petits belges l’ont apprise sur les bancs de l’école primaire, in illo tempore, au début des années 1950. « Jeanne la Lorraine ses petits pieds dans ses sabots », cela ne nous rajeunit pas… Bien sûr, il y a le symbole de la « résistance » à l’envahisseur, l’héroïne nationale (pour autant que la nation ait déjà un sens au XVe siècle) mais il y a surtout la sainte (lire ici : Jeanne d’Arc par Benoït XVI) dont la canonisation n’est pas seulement une affaire arrangée en 1920 pour rapprocher l’Eglise de la république laïque, après la terrible guerre 1914-1918, au cours de laquelle le sang versé pour la France le fut par toutes les familles politiques ou religieuses.

    Il n’est que de relire les minutes du procès de Jeanne pour êtres convaincu de la spontanéité et de la profondeur de sa foi. Gérard Leclerc commente sur le site de « France Catholique » :

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  • Grand rassemblement pour la famille à Madrid

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    C'est sur Radio Vatican

    "Madrid a renoué avec le climat des JMJ, vendredi, le temps d’un rassemblement pour la défense de la famille, le 5° du genre, à l’occasion de la fête de la Sainte Famille de Nazareth. Dans un message aux participants, Benoît XVI souligne que la famille est un trésor qui doit être protégé et valorisé jour après jour. Les catholiques espagnols espèrent que le nouveau gouvernement revienne sur les réformes des socialistes légalisant le mariage homosexuel et assouplissant le divorce et l’IVG.

    Une grande fête de la foi, en plein cœur de Madrid, rythmée par des chants et des témoignages, un moment de joie et d’action de grâce pour le don de la vie et de la famille. Temps fort de ce rassemblement : la messe en plein air, retransmise sur 3 écrans géants, concélébrée par le cardinal Rouco Varela, archevêque de Madrid avec des dizaines d’évêques venus de toute l’Espagne mais aussi d’autres pays du vieux continent. Des dizaines de milliers de personnes y ont assisté : des couples, des enfants, des grands-parents, des lycéens…. espagnols, mais aussi brésiliens, français, italiens…...

    Dans son message lu par l’archevêque de Madrid, le Pape exhorte les familles à se laisser guider par l’Eglise, à ne pas céder aux pressions qui menacent ce trésor. Il insiste sur l’importance primordiale de la famille notamment en matière d’éducation. Pour Benoît XVI, cette dimension pourra recevoir un nouvel élan au cours de l’Année de la foi, à partir d’octobre 2012. Enfin, le Pape ne manque pas dans son message de s’adresser aux jeunes pour qu’ils défendent la dignité authentique de la famille. Des prières ont été dites pour les couples mariés qui doivent vivre séparés pour des raisons de travail et pour que les grands-parents et les personnes âgées ne soient jamais privés de l'affection de leurs familles."

  • Quand la Libre milite pour la libéralisation de l'avortement en Irlande

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    Les temps changent. La Libre (jadis Libre Belgique) est un excellent thermomètre des variations de l'opinion et de l'évolution des milieux "conservateurs" vers un conformisme libéral dans le domaine des moeurs. Un indice nous en est encore donné aujourd'hui avec un article de Carole Le Goff qui relaie complaisamment les revendications de l’Ifpa (Irish Familly Planning Association), "une organisation qui vient en aide aux adolescentes et femmes aux grossesses compliquées". Il faut entendre par là une association qui permet aux femmes de se débarrasser de l'enfant qu'elles attendent par le recours à l'avortement. Et de dénoncer les restrictions de la loi irlandaise qui "ne facilitent pas le travail des centres d’aide aux femmes enceintes". Curieuse conception de l'aide aux femmes enceintes qui consiste à leur proposer l'IVG! Mais, réjouissons-nous, les choses évoluent dans la bonne direction avec une pratique de plus en plus large de la "prévention", entendez par là le recours à la contraception : "Les Irlandais peuvent par exemple désormais se procurer des préservatifs sans prescription, et donc en dehors des pharmacies. Cette année-ci a marqué la légalisation de la pilule du lendemain. Elle est accessible sans prescription médicale dans les pharmacies depuis janvier dernier." Comme s'il s'agissait de "prévention" alors que chacun sait que la mentalité contraceptive débouche automatiquement sur une mentalité abortive qui procède de la même logique. La conclusion de cet article est claire : "Les Irlandais sont donc prêts à évoluer, mais le sont-ils assez pour légaliser l’avortement ? Pour Niall Dehan (président de l'IFPA), la réponse est oui. "Toutes les affaires liées à l’avortement nous donnent une mauvaise image à l’étranger. Tout ça va changer dans les années à venir. Depuis ces vingt dernières années, les mentalités ont évolué. La période de l’Irlande ultra-conservatrice est révolue et nous allons bientôt en ressentir les effets."

  • Grande-Bretagne : le recours à la F.I.V. stimule la pratique de l'avortement

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    C'est ce que souligne Jeanne Smits sur son blog : L'avortement sélectif à la hausse au Royaume-Uni :

    "On connaissait la tendance, la voici confirmée par des chiffres officiels : en Grande-Bretagne, le nombre de femmes ayant choisi d'avorter un ou plusieurs de leurs enfants à naître lors d'une grossesse multiple, pour donner naissance à un ou plusieurs survivants, est en forte hausse. Elles étaient 59 en 2006, 85 en 2010 – année au cours de laquelle 101 enfants à naître ont été avortés de cette manière puisque certaines femmes ont fait supprimer deux ou plusieurs fœtus..."

    Lire la suite ici : leblogdejeannesmits

  • L'Homme Nouveau : sommaire du numéro 1508 du 31 décembre 2011

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    à commander ici : http://www.hommenouveau.fr

    Dossier

    Message pour le 1er janvier : Éduquer les jeunes à la justice et à la paix. Dans son message pour la paix, Benoît XVI appelle à éduquer les jeunes à la justice et à la paix.

    Evénement

    Disparition : Les leçons de Vaclav Havel. Acteur essentiel de la Révolution de velours, le dissident et homme de théâtre Vaclav Havel est décédé le 18 décembre dernier. Sa disparition rappelle que son existence a valeur d'exemple.

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  • Le discours du pape pour la présentation des voeux de Noël : la "fatigue de croire"

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    DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI
    AUX CARDINAUX, À LA CURIE ROMAINE
    ET À LA FAMILLE PONTIFICALE, POUR LA PRÉSENTATION
    DES V
    Œ
    UX DE NOËL

    un discours qui nous interpelle sur la "fatigue de croire" répandue en Europe et sur la nécessité d'une conversion personnelle

    "Le centre de la crise de l’Église en Europe est la crise de la foi. Si nous ne trouvons pas une réponse à celle-ci, si la foi ne retrouve pas une nouvelle vitalité, en devenant une conviction profonde et une force réelle grâce à la rencontre de Jésus Christ, toutes les autres réformes resteront inefficaces".

    à lire (en français) sur le site de Vatican.va

  • La crise financière de l'Eurozone vue de Rome

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    Le "vaticaniste" Sandro Magister souligne l'importance d'un article publié par la Civilta Cattolica et consacré à la crise économique et financière que nous traversons :

    "Le pape actuel est Allemand et il gouverne l’Église universelle depuis l’Italie : c’est un fait.

    Mais c’est également un fait que l’Allemagne et l’Italie sont les protagonistes de la tempête financière qui secoue l'Eurozone, faisant trembler non seulement l'Europe mais le monde entier.

    C’est ce qu’explique "La Civiltà Cattolica" dans la première analyse de grande ampleur de cette crise qui soit publiée par un organe de presse officiel de l’Église.

    En effet "La Civiltà Cattolica" n’est pas une revue quelconque. Elle est rédigée par un groupe de jésuites de Rome. Mais chacun de ses articles est soumis, avant impression, au contrôle de la secrétairerie d’état du Vatican, qui peut l’approuver, le modifier, le corriger, ou le jeter à la corbeille.

    Dans le dernier numéro de l'année 2011, le jésuite Luciano Larivera consacre dix pages à la crise qui frappe l'Eurozone..."

    Lire la suite : Au coeur de la crise. Avec la Compagnie de Jésus