Radio Vatican (Manuella Affejee) s'entretient avec Bernard Callebat sur la débaptisation :
"La débaptisation est un sujet qui est revenu à la une de l'actualité en France, suite à « l’Affaire de Coutances ». Dans cette bataille juridique, le diocèse de Coutances (en Normandie) s'oppose à René Lebouvier, libre-penseur, militant depuis 2001 pour que son nom soit définitivement rayé du registre de baptême dans lequel il figurait depuis près de 70 ans. Mgr Stanislas Lalanne, évêque du lieu a fait appel de la décision du Tribunal de Coutances, qui le sommait de rayer le nom du plaignant du registre, au nom des principes garantissant la vie privée. Ils seraient environ un millier en France à demander chaque année la débaptisation, une manière pour beaucoup de se dissocier des prises de position de l’Eglise sur le préservatif, la contraception ou l’homosexualité. Quelles sont les conséquences religieuses de cette démarche ? La mention du baptême constitue-t-elle effectivement une atteinte à la vie privée ?
Éléments de réponse avec Bernard Callebat, professeur de droit civil et de droit canon, vice-doyen de la faculté de droit canonique de Toulouse à écouter ici : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=551940
Des propos recueillis par Manuella Affejee"
Curieux amalgame pour une agence de presse catholique. Elle s’est d’ailleurs attirée cette remarque pertinente, émanant de l’abbé Jean-Pierre Delville (photo), professeur à la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Louvain et desservant de l’église Saint-Barthélemy à Liège :
La « Marche Lorraine » un peu revancharde, oui, même les petits belges l’ont apprise sur les bancs de l’école primaire, in illo tempore, au début des années 1950. « Jeanne la Lorraine ses petits pieds dans ses sabots », cela ne nous rajeunit pas… Bien sûr, il y a le symbole de la « résistance » à l’envahisseur, l’héroïne nationale (pour autant que la nation ait déjà un sens au XVe siècle) mais il y a surtout la sainte (lire ici :