JPSC
Famille - Page 63
-
Quand Mgr Léonard s'exprimait sur l'avortement dans une émission de la RTBF
Lien permanent Catégories : Belgique, Bioéthique, Débats, Défense de la Vie, Eglise, Enseignement - Education, Famille, Foi, Société, Témoignages 0 commentaire -
Le pape autorise la FSSPX à célébrer les mariages
Après le sacrement de la pénitence l’an dernier, c’est, sous les conditions décrites ci-dessous, celui du mariage célébré par la Fraternité Saint-Pie X dont le pape François reconnaît désormais la validité et la licéité, nonobstant l’illégitimité réitérée de sa situation canonique. Vous avez dit bizarre? Lu sur le blog « Salon beige » :
« Lettre de la Commission Ecclesia Dei aux conférences épiscopales :
Éminence,
Excellence Révérendissime,
Comme vous le savez, différents types de rencontres et d’initiatives sont en cours depuis longtemps pour ramener la Fraternité sacerdotale Saint Pie X dans la pleine communion. Ainsi le Saint-Père a-t-il récemment décidé d’accorder à tous les prêtres de cet institut les pouvoirs de confesser validement les fidèles (Lettre Misericordia et misera, n. 12), de manière à assurer la validité et la licéité du sacrement qu’ils administrent et à ne pas laisser les personnes dans le doute.
Dans la même ligne pastorale, qui veut contribuer à rasséréner la conscience des fidèles, malgré la persistance objective, pour le moment, de la situation canonique d’illégitimité dans laquelle se trouve la Fraternité Saint Pie X, le Saint-Père, sur proposition de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et de la Commission Ecclesia Dei, a décidé d’autoriser les Ordinaires du lieu à concéder aussi des permissions pour la célébration de mariages de fidèles qui suivent l’activité pastorale de la Fraternité, selon les modalités suivantes.
Dans la mesure du possible, la délégation de l’Ordinaire pour assister au mariage sera donnée à un prêtre du diocèse (ou du moins à un prêtre pleinement régulier) pour qu’il reçoive le consentement des parties dans le rite du Sacrement qui, dans la liturgie du Vetus ordo, a lieu au début de la Sainte Messe; suivra alors la célébration de la Sainte Messe votive par un prêtre de la Fraternité.
En cas d’impossibilité ou s’il n’existe pas de prêtre du diocèse qui puisse recevoir le consentement des parties, l’Ordinaire peut concéder directement les facultés nécessaires au prêtre de la Fraternité qui célébrera aussi la Sainte Messe, en lui rappelant qu’il a le devoir de faire parvenir au plus vite à la Curie diocésaine la documentation qui atteste la célébration du Sacrement.
Certaine que, de cette façon aussi, on pourra éviter les débats de conscience chez les fidèles qui adhèrent à la FSSPX et les doutes sur la validité du sacrement de mariage, tout en facilitant le chemin vers la pleine régularisation institutionnelle, cette Congrégation sait qu’elle peut compter sur votre collaboration.
Au cours de l’audience du 24 mars 2017 accordée au Cardinal Président soussigné, le Souverain Pontife François a approuvé la présente Lettre et en a ordonné la publication.
Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, 27 mars 2017.
Gerhard Card. L. Müller Président
+ Guido Pozzo Archevêque titulaire de Bagnoregio Secrétaire
Addendum : Communiqué de la Maison générale sur la lettre de la Commission Ecclesia Dei au sujet des mariages des fidèles de la Fraternité Saint-Pie X
"Comme pour les dispositions prises par le pape François accordant la faculté de confesser aux prêtres de la Fraternité Saint-Pie X pour l’Année Sainte (1er septembre 2015), et étendant cette faculté au-delà de l’Année Sainte (20 novembre 2015), la Maison Générale apprend que le Saint-Père a décidé « d’autoriser les Ordinaires du lieu à concéder aussi des permissions pour la célébration de mariages de fidèles qui suivent l’activité pastorale de la Fraternité ». (Lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 27 mars 2017, publiée ce 4 avril)
Cette décision du Souverain Pontife prévoit que : « Dans la mesure du possible, la délégation de l’Ordinaire pour assister au mariage sera donnée à un prêtre du diocèse (ou du moins à un prêtre pleinement régulier) pour qu’il reçoive le consentement des parties dans le rite du sacrement qui, dans la liturgie du Vetus ordo, a lieu au début de la Sainte Messe ; suivra alors la célébration de la Sainte Messe votive par un prêtre de la Fraternité. »
Mais elle dispose également que : « En cas d’impossibilité ou s’il n’existe pas de prêtre du diocèse qui puisse recevoir le consentement des parties, l’Ordinaire peut concéder directement les facultés nécessaires au prêtre de la Fraternité qui célébrera aussi la Sainte Messe, en lui rappelant qu’il a le devoir de faire parvenir au plus vite à la Curie diocésaine la documentation qui atteste la célébration du sacrement. »
La Fraternité Saint-Pie X remercie profondément le Saint-Père pour sa sollicitude pastorale, telle qu’elle s’exprime à travers la lettre de la Commission Ecclesia Dei, dans le but de lever « les doutes quant à la validité du sacrement de mariage ». Le pape François veut manifestement que, comme pour les confessions, tous les fidèles qui souhaitent se marier en présence d’un prêtre de la Fraternité Saint-Pie X, puissent le faire sans aucune inquiétude sur la validité du sacrement. Il est à souhaiter que tous les évêques partagent la même sollicitude pastorale.
Les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X s’emploieront fidèlement, comme ils le font depuis leur ordination, à préparer au mariage les futurs époux, selon la doctrine immuable du Christ sur l’unité et l’indissolubilité de cette union (cf. Mt 19, 6), avant de recevoir les consentements dans le rite traditionnel de la Sainte Eglise."
Ref. Le Salon Beige
JPSC
-
L'université jésuite de Marquette aussi peu catholique que celle de Louvain ?
Ces faits qui se sont produits il y a un an en disent long sur l'orientation actuelle de certaines universités prétendument catholiques. Lu sur "reinformation.tv" :
La prestigieuse université catholique jésuite de Marquette a décidé de licencier un professeur, John Mc Adams, coupable selon elle d’avoir apporté son soutien à un élève « saqué » par une collègue « libérale » – c’est-à-dire « de gauche » selon les critères américains. Cheryl Abbate avait en effet sèchement rétorqué à un élève défendant le mariage homme/femme en cours d’éthique que sa position était raciste, ajoutant : « Vous pouvez avoir vos opinions, mais je vous préviens que dans ce cours les commentaires racistes, homophobes ou sexistes ne seront pas tolérés. » Puis elle l’avait incité à quitter le cours.
Une université jésuite licencie un professeur « coupable » d’atteinte aux droits homos
Pour avoir pris la défense de l’élève sur un blog, le professeur Adams a donc fait l’objet d’une procédure disciplinaire et se voit infliger une « punition » par une commission universitaire de sept professeurs qui a rendu à ce sujet un document de 123 pages (!). Il se voit ainsi privé de salaire d’avril à novembre 2016 et fait l’objet d’une procédure de licenciement. Seule possibilité pour lui de réintégrer sa fonction : faire officiellement acte d’obédience à la décision universitaire et demander platement pardon pour la « souffrance » qu’il a fait endurer à Mme Abbate en critiquant son attitude…
Adams fait remarquer que cette tactique consistant à faire taire les personnes ayant une opinion différente, plutôt que de les confronter objectivement dans le cadre des cours, est une stratégie à présent couramment utilisée chez les libéraux : « Il n’y a pas de débat sur les idées elles-mêmes, car celles-ci sont jugées offensantes… Elles n’ont pas même le droit d’être exprimées. »
La défense du mariage naturel est une cause de licenciement à Marquette, aux Etats-Unis
L’exigence qui lui est faite de battre sa coulpe publiquement émane, selon lui, non de ses pairs mais du président de l’université qui veut se débarrasser de lui. Mc Adams compare cette demande à « l’Inquisition, dans laquelle les victimes qui confessaient avoir pactisé avec Satan et répandu une hérésie évitaient l’exécution, ou encore au stalinisme des années trente », ajoutant qu’il s’agit d’une « violation de la liberté académique gravée dans les statuts universitaires. » Des statuts en effet adossés au Premier Amendement de la Constitution américaine, qui concerne précisément la liberté d’expression, de religion ainsi que la liberté de la presse.
Le professeur Adams n’envisage pas pour autant de traîner l’affaire devant les tribunaux, en raison de la lenteur de la justice et de son coût exorbitant. Mais il fait enfin remarquer, à fort juste titre, que le mot catholique figurant à côté de ceux d’Université Marquette n’est rien d’autre que du… marketing !
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Enseignement - Education, Ethique, Famille, Sexualité, Société 0 commentaire -
Le pape lance les préparatifs de la rencontre des familles à Dublin en août 2018
De zenit.org :
Rencontre des familles 2018: le pape lance les préparatifs (lettre complète)
Approfondir Amoris laetitia pour que la famille soit le “oui” du Dieu Amour
« Je désire … que les familles aient l’occasion d’approfondir leur réflexion et leur partage sur les contenus de l’Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia ». C’est en ces termes que le pape François a ouvert la préparation de la IXe Rencontre mondiale des familles qui aura lieu du 21 au 26 août 2018 à Dublin (Irlande), sur le thème « L’Évangile de la famille, joie pour le monde ».
Dans une lettre de convocation rendue publique le 30 mars 2017, le pape exprime à nouveau son souhait d’une « Eglise en sortie, non pas auto-référentielle, d’une Eglise qui ne passe pas à distance des blessures de l’homme, d’une Eglise miséricordieuse ». Et il souligne le rôle des familles chrétiennes comme « lieu de miséricorde et témoins de miséricorde ».
« La famille, par conséquent, est le “oui” du Dieu Amour », affirme le pape dans ce message signé du 25 mars, solennité de l’Annonciation à la Vierge Marie. En présentant la Lettre au Vatican, le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a précisé que le pape François participera à l’événement international si les circonstances le permettent.
Nous publions ci-dessous notre traduction intégrale de la lettre du pape adressée au préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, le cardinal Kevin Farrell.
Lettre du pape François
Au vénéré frère cardinal Kevin Farrell
Préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vieAu terme de la VIIIe Rencontre mondiale des Familles, qui s’est tenue à Philadelphie en septembre 2015, j’ai annoncé que la prochaine rencontre avec les familles catholiques du monde entier aurait lieu à Dublin. Voulant désormais en commencer la préparation, je suis heureux de confirmer qu’elle se déroulera du 21 au 26 août 2018, sur le thème “L’Évangile de la famille, joie pour le monde”. Je voudrais donner quelques indications plus précises sur ce thème et son développement. Je désire en effet que les familles aient l’occasion d’approfondir leur réflexion et leur partage sur les contenus de l’Exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia.
On pourrait se demander : l’Evangile continue-t-il à être joie pour le monde ? Et encore : la famille continue-t-elle à être une bonne nouvelle pour le monde d’aujourd’hui ?
Je suis certain que oui ! Et ce “oui” est solidement fondé sur le dessein de Dieu. L’amour de Dieu est son “oui” à toute la création et à son cœur, qui en est l’homme. C’est le “oui” de Dieu à l’union entre l’homme et la femme, ouverte et au service de la vie à chacun de ses stades ; c’est le “oui” et l’engagement de Dieu pour une humanité si souvent blessée, maltraitée et dominée par le manque d’amour. La famille, par conséquent, est le “oui” du Dieu Amour. C’est seulement à partir de l’amour que la famille peut manifester, répandre et re-générer l’amour de Dieu dans le monde. Sans l’amour on ne peut pas vivre comme enfants de Dieu, comme époux, parents et frères.
Je désire souligner combien il est important que les familles se demandent souvent si elles vivent à partir de l’amour, pour l’amour et dans l’amour. Ce qui concrètement, signifie se donner, se pardonner, ne pas s’impatienter, anticiper l’autre, se respecter. Comme la vie familiale serait meilleure si chaque jour on vivait les trois mots simples “s’il-te-plaît”, “merci”, “pardon”. Tous les jours nous faisons l’expérience de fragilités et de faiblesses et c’est pourquoi nous avons tous, familles et pasteurs, besoin d’une humilité renouvelée qui façonne le désir de nous former, de nous éduquer et d’être éduqués, d’aider et d’être aidés, d’accompagner, de discerner et d’intégrer tous les hommes de bonne volonté. Je rêve d’une Eglise en sortie, non pas auto-référentielle, d’une Eglise qui ne passe pas à distance des blessures de l’homme, d’une Eglise miséricordieuse qui annonce aux cœurs la révélation du Dieu Amour qui est la Miséricorde. C’est cette miséricorde qui nous renouvelle dans l’amour ; et nous savons combien les familles chrétiennes sont lieu de miséricorde et témoins de miséricorde ; après le Jubilé extraordinaire elles le seront encore plus, et la Rencontre de Dublin pourra en offrir des signes concrets.
J’invite donc toute l’Eglise à garder à l’esprit toutes ces indications dans la préparation pastorale à la prochaine Rencontre mondiale.
A vous, cher frère, ainsi qu’à vos collaborateurs, se présente le devoir de décliner de façon particulière l’enseignement d’Amoris laetitia, par lequel l’Eglise désire que les familles soient toujours en chemin, dans ce pèlerinage intérieur qui est manifestation de vie authentique.
Ma pensée se tourne de façon spéciale vers l’Archidiocèse de Dublin et toute la chère Nation irlandaise, pour l’accueil généreux et l’engagement qu’implique d’accueillir un événement d’une telle portée. Que le Seigneur vous récompense dès à présent, en vous accordant d’abondantes faveurs célestes.
Que la Sainte Famille de Nazareth guide, accompagne et bénisse votre service et toutes les familles engagées dans la préparation de la grande Rencontre mondiale de Dublin.
Du Vatican, le 25 mars 2017
FRANÇOIS
-
Avortement et miséricorde de l'Eglise
Du Père Simon Noël osb, sur son blog :
On reparle à nouveau de la position de l'Eglise face au douloureux problème de l'avortement. En Belgique ces derniers jours, avec l'étrange position adoptée par les autorités de l'université catholique (?) de Louvain, la question refait surface. Aussi je vous propose les réflexions d'un prêtre de la base, qui entend rester fidèle à l'enseignement de Jésus et de son Eglise, et qui dans son ministère pastoral a été amené plusieurs fois à rencontrer des femmes qui ont pratiqué l'interruption volontaire de grossesse.
On nous dit qu'à une Eglise du passé, marquée par la rigidité et le dogmatisme, doit succéder enfin une Eglise tolérante et pratiquant la miséricorde. Il y a en cela une grave erreur de perspective, qui consiste à mal situer ce qu'est la miséricorde dans la vue chrétienne des choses.
L'enseignement de l'Eglise maintient les deux bouts de la corde: vérité et justice, d'une part, miséricorde et compréhension, d'autre part.
Qu'est-ce que l'avortement pour l'Eglise? Pour le concile Vatican II, l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables! L'encyclique Evangelium Vitae de saint Jean-Paul II enseigne que l'avortement est le meurtre délibéré d'un être innocent! Ainsi le souverain pontife, dans son magistère, a tranché une question soulevée depuis un certain temps, dans le sens que l'avortement est une violation réelle du cinquième commandement. Il s'agit bel et bien d'un meurtre. Enfin, est-ce une coïncidence?, le pape François, le 27 mars dernier, au moment où la Belgique s'agitait autour de l'affaire Mercier, a écrit sur son compte twitter: Protéger le trésor sacré de toute vie humaine, de sa conception jusqu'à la fin, est la meilleure voie pour prévenir toute forme de violence.
Adopter une attitude molle et libérale dans ce domaine n'est pas une attitude de miséricorde. Car il faut toujours tout faire pour dissuader une femme d'interrompre sa grossesse. Il suffit pour s'en convaincre de voir les blessures psychiques qu'une femme porte tout le reste de sa vie, lorsqu'elle a commis cette faute. Ayant détruit la vie en elle, un esprit de mort va s'installer dans son âme, et un malaise dépressif chronique et récurent risque de la torturer tout le reste de son existence. Dans tout avortement, il y a deux victimes: l'enfant et la mère.
Heureusement des prêtres peuvent leur venir en aide, par des prières de délivrance et de guérison. Là entre en jeu la miséricorde. En effet Dieu aime le pécheur tel qu'il est et par le repentir et la confiance en la miséricorde, accompagnée d'une vraie vie de prière et de conversion, empreinte d'une totale confiance en Dieu, un véritable processus de guérison intérieure et de résurrection spirituelle est possible. De nombreux témoignages le confirment. Puisse toute femme qui a fauté trouver le guide spirituel qui l'accompagnera sur ce chemin de reconstruction, qui pourra même se terminer par cette louange de l'Exultet: heureuse la faute qui nous a valu une telle rédemption. Dieu dans sa miséricorde va jusqu'à transformer nos fautes du passé en bénédiction pour l'avenir.
La miséricorde de l'Eglise, réclamée à cors et à cris par certains, c'est là qu'elle se situe et elle est inséparable d'un discours ferme et courageux sur les principes moraux intangibles de la morale catholique. »
Ref. Avortement et miséricorde de l'Eglise
Sous peine de s’effondrer dans l’anarchie, toute société distingue l’objectivité des codes qui la structurent de la question de l’imputabilité de la faute commise par ceux qui les transgressent. L’Eglise n’échappe pas à la règle: l’objectivité du prescrit légal est une chose, la responsabilité du délinquant une autre. Les causes d’excuse et de justification, les circonstances atténuantes ou absolutoires peuvent, selon le cas, suspendre en tout ou partie l’effet de la loi, sans l’annuler. A fortiori si cette loi prend sa source dans les commandements de Dieu. La miséricorde du Seigneur qui nous juge n’annule pas ceux-ci, pas plus qu’elle ne justifie la soumission de la loi divine au relativisme des lois humaines.
JPSC.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Bioéthique, Débats, Défense de la Vie, Eglise, Enseignement - Education, Ethique, Famille, Foi, Justice, Politique, Religions, Société, Témoignages 0 commentaire -
Le "Souffle de Vie" recherche du matériel de puériculture pour des jeunes mamans en difficulté
L'asbl "Le Souffle de Vie" a de plus en plus de demande d'aide (42 demandes en 3 mois rien que pour la région de Liège et Charleroi et Brabant Wallon).
Nous rassemblons du matériel de puériculture pour les jeunes mamans en difficultés.
Il manque surtout tout le nécessaire pour les 3 premiers mois:
couffins, landaus et draps adaptés; vêtements 0 à 3 mois, poussettes, petites baignoires, porte-bébé, maxi-cosy,...
Pouvez-vous nous aider?
Contact : info@souffledevie.be / 32 (0)2 375 95 04
-
Bruxelles : trois mille personnes ont participé à la Marche pour la Vie
Beau succès de foule pour la Marche pour la Vie à Bruxelles, une mobilisation pour la dignité humaine et pour la défense des plus faibles...
Bravo aux organisateurs de cette manifestation !
https://twitter.com/MarchforLifeBXL
https://www.facebook.com/March4LifeBrussels
Le communiqué des organisateurs :
"La 8e édition de la Marche pour la Vie était un grand succès. 3000 personnes se sont rassemblées à Bruxelles sous le slogan "Protéger les plus faibles pour une société plus humaine.” La marche s'est déroulée dans un silence impressionnant. C'était un hommage pour toutes les personnes dont on a fait abstraction de leur humanité et de ceux qui ont souffert des suites de ces pratiques. Les participants voulaient un réel questionnement sur les questions éthiques touchant à la vie, de la conception à la mort naturelle.
“Le silence est également une réponse aux débats agressifs et les polémiques qui sont trop présents dans la sphère publique et qui ne mènent à rien. Ce que nous voulons c’est ouvrir un dialogue pacifique. Nous ne sommes pas contre les femmes, comme certains aiment le dire.” raconte Emma.
A la fin de la Marche pour la Vie, les participants étaient invités à déposer une rose blanche sur les marches devant le palais de justice. Ceci était symbole de la demande pour une véritable égalité entre toutes les personnes, vieilles ou jeunes, malades ou bien portantes… Aucune loi ne peut retirer l’humanité d’un être humain. Après avoir observé une minute de silence, trois intervenants ont pris la parole.
Le public a surtout retenu le discours de Stéphane Mercier, professeur à l’UCL. “Je trouve cela très courageux de sa part de s’être levé pour ses idées, même si cela lui a coûté cher” nous raconte Elisabeth. Le discours de Mercier était rempli d’émotion. Il a encouragé les participants à se lever pour leurs idées et a notamment souligné que “les étudiants sont intelligents et savent réfléchir par eux-mêmes”.
Avant la dispersion, le rendez-vous pour la prochaine édition a été fixé au 22 avril 2018.
Marche pour la Vie Bruxelles – ASBL Site :www.marchforlife.be
Facebook : https://www.facebook.com/MarchforLifeBrussel -
Stéphane Mercier était présent aux côtés de nombreux manifestants à la Marche pour la Vie à Bruxelles
Stéphane Mercier à la «Marche pour la vie»: «Je suis ici comme croyant»
Le professeur, suspendu par l’UCL, a clôturé la marche anti-avortement à Bruxelles ce dimanche.
Mille manifestants et une « guest star » : tel est le bilan, en deux mots, de la « Marche pour la vie », à Bruxelles ce dimanche. Environ 1.000 personnes, selon la police (trois mille selon les organisateurs - ndB), ont manifesté contre l’avortement. Le cortège s’est achevé par le discours attendu d’une nouvelle « star » de la cause, Stéphane Mercier, le professeur suspendu par l’UCL et sous le coup d’une procédure disciplinaire après des propos anti IVG très radicaux dans un cours.
Face aux « marcheurs » anti-IVG, Stéphane Mercier a rappelé qu’il était à l’UCL depuis un certain temps : « Assistant pendant six ans, chercheur et chargé de cours… » « Je suis ici comme être humain, comme philosophe, comme croyant », souligne-t-il.
«Je suis ici comme être humain, comme philosophe, comme croyant» #brusselsforlife @lesoir
Interrogés par « Le Soir » avant la manifestation, les organisateurs s’étaient déclarés ravis de la présence de Stéphane Mercier.
L’Université catholique de Louvain a entamé une procédure disciplinaire à l’encontre de Stéphane Mercier après avoir entendu ce dernier à propos de sa note rédigée dans le cadre de l’un de ses cours et dans laquelle il qualifiait notamment l’avortement de « meurtre », « plus grave que le viol ».
L’UCL, qui avait déjà clairement pris ses distances plus tôt dans la semaine avec les propos de son chargé de cours invité, précise également avoir suspendu « jusqu’à nouvel ordre » les deux cours dont l’intéressé avait la charge.
-
26 mars 2017 : Marche pour la vie à Bruxelles
Samedi 25 mars à 20 heures à la Veillée pour la Vie à l'église Sainte-Catherine (Place Sainte-Catherine, métro Sainte-Catherine) à Bruxelles.
Dimanche 26 mars à 15h au Mont des Arts, marche pour la Vie !
JPSC
-
Défendons la famille et la vie aux Nations Unies; signons la pétition de CitizenGo !
By CitizenGO · 14/03/2017CitizenGO vous invite à participer à la soixante et unième session de la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies.
193 Etats membres seront à l'ONU, à New York, du 13 au 24 mars.
Des États membres, des organisations des Nations-Unies et des ONG accréditées (comme CitizenGO) participeront aux négociations sur la manière dont sont dépensés les milliards d’Euros de l'aide au développement. Notamment en ce qui concerne les femmes et les jeunes filles.
Nous devons trouver des solutions pour éradiquer la pauvreté et la faim, pour améliorer la santé et l'éducation, et pour produire de l'eau potable. Voilà les besoins les plus vitaux des femmes et des jeunes filles qui vivent dans les pays les moins fortunés.
Cependant, une coalition de nations, dirigée par l'Union européenne, le Brésil, Cuba, le Canada et beaucoup d'autres, utilise cette importante conférence pour mettre en avant un autre ordre du jour. Ces pays insistent sur le fait que la priorité financière (autrement dit l’argent des contribuables occidentaux) doit être l'avortement, le libre accès au contrôle des naissances, l'éducation sexuelle complète des enfants dès l'âge de 4 ans. Ces pays souhaitent également définir l'orientation sexuelle et l'identité de genre comme un droit fondamental.
2017 sera l'année où ces nations demanderont aux Nations-Unies d'accroître leur rôle dans le financement de programmes radicaux destinés à corrompre les enfants, à perturber la famille naturelle et à tuer des millions de bébés à naître.
Puis-je compter sur vous pour nous aider à faire entendre notre voix lors de cette soixante et unième session de la Commission pour la condition de la femme ?
Vous pouvez y participer en signant notre pétition. Celle-ci sera remise à la délégation de votre pays, à l'ONU. Nous demandons que soit supprimée toute référence à l'agenda sexuel (style LGBT), à l'avortement, au contrôle des naissances, à l'orientation sexuelle, à l'identité de genre, et à l'éducation sexuelle des enfants à partir de 4 ans…
A la place, nous allons exiger que l’on parle des femmes et des jeunes filles dont les véritables besoins concernent la nutrition, l'eau potable, les soins de santé et l'éducation.
SIGNEZ CETTE PÉTITION MAINTENANT!
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Ethique, Famille, International, Politique, Société 0 commentaire -
Italie : les naissances au plus bas
Lu sur le site de la Tribune de Genève :
Les naissances sont au plus bas en Italie
Démographie : 474'000 naissances en 2016, c'est le nombre le plus faible depuis l'unification de l'Italie en 1861.
Le nombre de nouveau-nés en Italie est tombé à un point bas inédit l'an dernier, a annoncé lundi l'office national de la statistique, l'ISTAT. En parallèle, la population a diminué et son âge moyen augmenté.Il y a eu en 2016 12'000 naissances de moins qu'en 2015, soit un total de 474'000 naissances. C'est le nombre le plus faible depuis l'unification du pays en 1861. Le nombre de décès s'est élevé à 608'000.
L'âge moyen en Italie est désormais de 44 ans et neuf mois, au lieu de 44 ans et sept mois en 2015. Au total, plus de 22% de la population est âgée de plus de 65 ans. Il s'agit du ratio le plus élevé des pays de l'union européenne.
1,34 enfant par femme
L'Italie compte 60,58 millions d'habitants, soit 86'000 de moins qu'en 2015, et ce malgré l'arrivée de migrants dont le taux de fécondité est plus élevé.
Le taux de fécondité, de 1,34 en moyenne au niveau national, est très variable d'une région à l'autre. Ainsi, en Sardaigne, les femmes n'ont en moyenne que 1,07 enfant alors que dans la province de Bolzano dans l'extrême nord du pays, près de la frontière autrichienne, le taux de naissance a même augmenté et s'élève à 1,78 enfant par femme.
Par ailleurs, le nombre d'Italiens, qui partent s'installer à l'étranger a augmenté de 12,6% d'une année sur l'autre pour atteindre 115'000. (ats/nxp)
-
Un nouvel esclavage pour les femmes
Lu sur zenit.org :
GPA : un nouvel esclavage pour les femmes, tribune dans L’Osservatore Romano
« Un nouvel esclavage pour les femmes », un acte « inhumain ». Dans L’Osservatore Romano en italien du 5 mars 2017, Lucetta Scaraffia ne mâche pas ses mots en régissant à la récente ordonnance de la Cour d’appel de Trente (Italie) reconnaissant deux hommes comme les parents de jumelles nées de mère porteuse. Devant les « fautes graves » et la tonalité « profondément misogyne » de la Gestation pour autrui (GPA), elle encourage à « lancer l’alarme ».
« Pour une femme féministe comme moi, écrit Lucetta Scaraffia, il est frappant qu’en un moment … où tant d’énergies et tant de voix sont engagées à dénoncer, à juste titre, la violence sur les femmes, il y ait en revanche aussi peu de femmes pour dénoncer ce qui est en train de se produire contre elles sur le plan fondamental de la maternité. À savoir que la vente du corps féminin … se soit étendue à tout le corps de la femme, à son intérieur, à l’utérus, et pendant un temps long, les neuf mois d’une grossesse ».
La GPA est « un nouvel esclavage », ajoute-t-elle : « Les douloureuses conditions légales imposées à la femme – comme d’accepter l’avortement si les donneurs d’ordre en décident ainsi, par exemple, ou bien d’avoir déjà des enfants afin qu’elle s’attache moins à l’enfant qu’elle porte en elle – ne font que révéler davantage le caractère inhumain de la transaction ».
Un acte cruel
Lucetta Scarafia décrypte aussi le choix de « ne jamais utiliser l’ovule de la mère qui loue, mais de l’acquérir d’une autre femme ». La figure maternelle est ainsi « définitivement détruite, réduite en morceaux », estime-t-elle en voyant « un acte profondément misogyne dans cette opération de type commercial, qui veut être magnifiée par un désir qui ne peut être considéré comme un droit pour personne ».
« Tout le monde sait que deux pères ne remplacent pas une mère, de même que deux mères ne peuvent remplacer un père », assène-t-elle encore. « Si la vie impose parfois à des êtres humains de vivre dès l’origine avec ce grave manque, il faut chercher à y porter remède. Mais créer volontairement le manque – et en plus, protégé par la loi – uniquement pour exaucer le désir de deux adultes est vraiment un acte cruel ».
« Et la culture qui nous entoure, qui insiste pour interpréter cette situation anormale comme un résultat du progrès qui avance, presque comme s’il était animé d’un esprit qui lui était propre, et donc non contrôlable, se rend coupable de fautes graves », conclut Lucetta Scaraffia : « Il faut au contraire lancer l’alarme et à haute voix. Et ce sont surtout les femmes, les plus lésées par ces manipulations absurdes, qui doivent lutter pour se défendre et défendre leurs enfants ».
Avec une traduction de Constance Roques
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Ethique, Famille, International, Politique, Société 0 commentaire