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Famille - Page 64

  • Amoris Laetitia : un vademecum pour ne pas se perdre dans des interprétations contradictoires

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    Accompagnare.jpgDe diakonos.be :

    Un guide pour ne pas se perdre dans Amoris Laetitia

    Enfin un vademecum comme on l’attendait pour éviter de se perdre dans les méandres de la tour de Babel des interprétations contradictoires d’Amoris Laetitia et surtout celles du controversé chapitre huit qui traite de la communion des divorcés-remariés.

    Clair et argumenté, cet ouvrage de référence a été élaboré au sein de cet institut pontifical que Jean-Paul II avait créé pour soutenir la pastorale de la famille et dont le siège central se trouve à Rome à l’Université Pontificale du Latran. Cet institut dispose d’antennes dans le monde entier et son premier président et promoteur fut Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne et cardinal.

    Les trois auteurs de cet ouvrage sont professeurs dans cet institut: les espagnols José Granados et Juan-José Pérez-Soba, tous deux théologiens ainsi que l’allemand Stephan Kampowski, philosophe.

    La version italienne du livre vient de paraître aux éditions Cantagalli ainsi que la version espagnole. La version allemande, éditée par Christiana-Verlag, sortira en librairie en février et une version anglaise sera bientôt disponible.

    Voici comment Livio Melina, qui présidait jusqu’à il y a peu l’Institut Jean-Paul II pour les Etudes sur le Mariage et la Famille, a présenté le contenu de ce vademecum à la revue italienne « Tempi ».

    Nous reproduisons ci-dessous la partie centrale de sa présentation, celle qui touche au cœur de la controverse. En interprétant et en appliquant Amoris Laetitia comme indiqué ci-dessous, les « dubia » présentés aux pape François par quatre cardinaux, toujours sans réponse à l’heure actuelle, n’ont plus de raison d’être.

    Une raison de plus pour réfléchir avec sérieux sur les arguments avancés dans ce vademecum. Si les nombreux évêques restés silencieux jusqu’à maintenant faisaient de même et l’offraient en tant que ligne directrice à leurs propres prêtres et fidèles, la controverse qui déchire actuellement l’Eglise connaîtrait une inversion salutaire.

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  • Le nouveau président du Parlement européen est catholique et monarchiste

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    D’ Hugues Lefèvre et Pierre Jova sur le site de « Famille chrétienne » :

     « C’est grâce à une alliance de circonstance avec les libéraux européens qu’Antonio Tajani, candidat de centre droit et membre du Parti populaire européen (PPE), a été désigné par les députés pour siéger au perchoir du parlement de Strasbourg, mardi 17 janvier. À 63 ans, cet Italien a la double réputation d’être un fidèle du sulfureux Silvio Berlusconi et un commissaire européen expérimenté. Eurodéputé depuis 1994, il a occupé les fonctions de commissaire européen chargé des transports de 2008 à 2010, puis a été en charge de l’industrie jusqu’en 2014. Vice-président du Parlement européen depuis 2014, Antonio Tajani était responsable du dialogue avec les religions. Un rôle dans lequel il fut très actif, comme l’ont rappelé les représentants des évêques de la communauté européenne dans un communiqué du 17 janvier. Fait curieux, le nouveau président de l’hémicycle est un sympathisant monarchiste. Dans sa jeunesse, il a en effet milité au sein du Parti démocratique italien de l’unité monarchique. Un engagement qu’il justifie par son attachement à l’unité nationale italienne forgée par la monarchie en 1870 – abolie en 1946.

    « Un catholique qui s’assume » 

    «  Á  Bruxelles, c’est une figure bien connue », assure Maria Hildingsson, secrétaire générale de la Fédération européenne des Associations familiales catholiques (FAFCE). « C’est un catholique qui s’assume, qui a des convictions. » Lors des élections européennes de 2014, Antonio Tajani s’engage à promouvoir les droits de la famille en signant le manifeste de la FAFCE. De même, en 2016, il soutient publiquement les manifestations contre le mariage homosexuel en Italie. « Je participerai au FamilyDay. Pas contre les unions civiles, mais du côté des enfants qui ont droit à avoir un père et une mère », écrivait-il sur Twitter.

    Ses prises de position inquiètent les groupes de pression LGBT. Le lobby gay ILGA lui reproche d’avoir signé la charte de la fondation Novae Terrae en 2014. Une charte où « seules les familles sont définies restrictivement comme étant celles fondées sur les unions entre hommes et femmes », s’insurge le lobby.

    « Sur les questions éthiques M. Tajani est très solide », confirme Sophia Kuby, la représentante auprès de l’Union européenne d’ADF international, une ONG qui défend les libertés religieuses dans le monde. « Mais évidemment, maintenant qu’il est président, il ne faut pas s’attendre à ce qu’il se prononce trop sur ces questions, car sa mission est d’abord de veiller au bon fonctionnement du Parlement », tempère la lobbyiste qui s’inquiète par ailleurs de l’accord tissé entre le PPE – parti d’Antonio Tajani – et les libéraux pour aboutir à cette élection. Avec cet accord, le candidat de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE), Guy Verhofstadt, s’est retiré. « Il s’agit de l’ancien Premier ministre belge, un libéral à l’extrême sur toutes les questions de société », confie Sophia Kuby, qui craint que le nouveau président du Parlement soit « à la merci des libéraux ». 

    Pour l’heure, Antonio Tajani s’est engagé à être le président de tous les groupes des députés, ce qui pourrait rompre avec la méthode de son prédécesseur. Car, selon Maria Hildingsson, Martin Schulz a durant son mandat « laissé sur le bord du chemin les petits groupes du parlement ».

    « Nous espérons en tout cas qu’il reste fidèle à ses valeurs, car il est encourageant pour beaucoup de chrétiens de voir au sommet d’une telle institution un homme qui ne fait pas des convictions une honte à cacher », conclut Nicola Speranza, conseiller politique italien à la FAFCE. »

    Ref. Un catholique à la tête du Parlement européen

    JPSC

  • A la Cour européenne des Droits de l'Homme, une décision importante sur la gestation pour autrui

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    Ce 24 janvier, la formation solennelle de la Cour européenne des droits de l’homme, a rendu publique une décision importante renversant une précédente décision de janvier 2015 en matière de gestation par autrui (GPA) dans l’affaire Paradiso et Campanelli c. Italie.

    A l’encontre de sa précédente décision, la Grande Chambre de la Cour a jugé, par onze voix contre six, que les autorités italiennes pouvaient légitimement retirer aux adultes commanditaires la garde d’un enfant obtenu illégalement par GPA. Ce faisant, la Cour rend aux États européens une certaine faculté de lutter contre la GPA internationale. 

    Cette affaire se distingue des précédents arrêts prononcés contre la France (Mennesson, Labassée, etc) en ce que l’enfant n’a aucun lien biologique avec les commanditaires italiens : il a été produit sur commande pour 49000 euros par une société moscovite avec des gamètes de tierces personnes. Les autorités italiennes, constatant la violation des normes internationales et de l’ordre public italien, décidèrent – dans l’intérêt de l’enfant – de le retirer de la garde de ses acquéreurs pour le confier à l’adoption. L’enfant vécut moins de six mois avec ses commanditaires.

    Dans un premier jugement du 27 janvier 2015, la Cour avait condamné l’Italie à verser 30000 euros au couple, estimant que le retrait de l’enfant avait porté atteinte au respect de leur vie privée et familiale, tout en concédant que l’Italie pouvait refuser de reconnaître la filiation établie en Russie. Pour juger ainsi, la Cour avait estimé que l’achat d’un enfant peut constituer le fondement d’une vie familiale protégée par les droits de l’homme dès lors que les acquéreurs se sont comportés « comme des parents » pendant quelques mois. La Cour en déduisit que la protection de cette « vie familiale » primait le respect de l’ordre public et qu’il était dans l’intérêt de l’enfant d’être élevé par ses acquéreurs. Ce faisant la Cour entérinait une vente d’enfant, paradoxalement au nom de l’intérêt de l’enfant.

    Deux juges « dissidents » Robert Spano et Guido Raimondi, élu depuis Président de la Cour, avaient alors dénoncé cet arrêt en ce qu’il réduisait à néant la liberté des États de ne pas reconnaître d’effets juridiques à la gestation pour autrui, et même la légitimité du choix de l’État en ce sens.

    Dans sa nouvelle décision, et c’est un point important, la Grande Chambre a conclu à l’absence de vie familiale, même seulement de facto (§ 157), entre les requérants et l’enfant compte tenu de l’absence de tout lien biologique entre eux, de la courte durée de leur cohabitation et de la « précarité » juridique de leurs liens, et ce « malgré l’existence d’un projet parental et la qualité des liens affectifs ».

    La Cour a en revanche estimé que la vie privée des requérants a été affectée par le retrait de l’enfant, mais sans entrainer de violation des droits des requérants. La Cour a en effet jugé que le retrait de l’enfant avait pour but légitime la défense de l’ordre et la protection des droits et libertés d’autrui, en particulier celui de protéger les enfants en matière de filiation. Elle a également estimé que l’enfant ne subirait pas un préjudice grave ou irréparable en conséquence de la séparation et que par suite les autorités ont ménagé un juste équilibre entre les différents intérêts en jeu, tout en demeurant dans les limites de la marge d’appréciation dont elles disposaient.

    Il en résulte que le droit au respect de la vie privée et familiale des requérants n’a pas été violé.

    De façon importante et à l’inverse de la première décision, la Grande Chambre rappelle que « la Convention ne consacre aucun droit de devenir parent » et pose que « l’intérêt général » prime « le désir de parentalité » des requérants. Plus encore, il était légitime de retirer l’enfant car « Accepter de laisser l’enfant avec les requérants (…) serait revenu à légaliser la situation créée par eux en violation de règles importantes du droit italien. » (§ 215)

    Par cette décision, la Grande Chambre n’a malheureusement pas saisi l’occasion de condamner la pratique GPA en soi, mais elle rend néanmoins aux États la liberté de refuser le fait accompli et de sanctionner les personnes qui ont recours illégalement à la GPA, cette sanction pouvant aller jusqu’au retrait de l’enfant, comme en l’espèce. Le principe même de cette sanction est avalisé en l’espèce, et c’est seulement sa proportionnalité qui est soumise au contrôle de la Cour.

    Il faut également souligner l'opinion concordante commune aux Juges De Gaetano, Pinto de Albuquerque, Wojtyczek et Dedov qui déclarent :

    « nous estimons que la gestation pour autrui, qu’elle soit ou non rémunérée, n’est pas compatible avec la dignité humaine. Elle constitue un traitement dégradant non seulement pour l’enfant mais également pour la mère de substitution »

    L’ECLJ s’est très fortement engagé sur cette affaire depuis 2012 et n’a eu de cesse de dénoncer la décision de 2015.  L’ECLJ se réjouit de cette décision ; il félicite les autorités italiennes pour leur défense.

    Liens :

    Grégor Puppinck et Claire de La Hougue, « Paradiso et Campanelli c/ Italie : la CEDH entérine une “vente d'enfant par GPA” », RLDC, 5841, mai 2015

    CEDH, Affaire Paradiso et Campanelli, n°25358/12, Deuxième Section, 27 janvier 2015

    Paradiso and Campanelli v Italy :The ECHR validates the sale of a child through surrogacy

    Claire de La Hougue, « CEDH : de la GPA à la vente d’enfants », Valeurs actuelles, 17 février 2015.

    Grégor Puppinck, « GPA : l’engrenage de la CEDH », Le Figaro Vox, 13 février 2015.

    A lire également : gpa : la cour europeenne des droits de l'homme protège enfin les droit des enfants

  • La décision de la CEDH posera aujourd'hui les principes du régime de la GPA en Europe

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    De Gregor Puppinck sur genethique.org ("Le coin des experts") :

    LA DÉCISION DE LA GRANDE CHAMBRE DE LA CEDH POSERA MARDI LES PRINCIPES DU RÉGIME DE LA GPA EN EUROPE

    Le 24 janvier, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme rendra public sa décision dans l’affaire Paradiso et Campanelli c. Italie en matière de gestation par autrui (GPA). C’est la première fois que la Grande Chambre, « formation solennelle » de la CEDH, se prononcera sur ce thème controversé ; elle posera alors les principes du régime de la GPA dans le cadre de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Est en cause dans cette affaire la décision des autorités italiennes de retirer un enfant né par GPA en Russie à un couple d’italiens âgés qui l’avait commandé et acheté (49.000 euros) auprès d’une compagnie russe. Après analyse, il était apparu que l’enfant n’avait aucun lien biologique avec les commanditaires : il a été produit sur commande par fécondation in vitro et GPA pour être vendu. Les juges italiens, constatant la violation des normes internationales et de l’ordre public italien, décidèrent – dans l’intérêt de l’enfant – de le retirer de la garde de ses acquéreurs pour le confier à l’adoption. L’enfant vécut moins de six mois avec ses commanditaires. 

    Dans un premier jugement rendu le 27 janvier 2015, la Cour avait condamné l’Italie à verser 30.000 euros au couple, estimant que le retrait de l’enfant avait porté atteinte au respect de leur vie privée et familiale, tout en concédant que l’Italie pouvait refuser de reconnaître la filiation établie en Russie (lire le jugement).

    Pour juger ainsi, la Cour avait estimé que l’achat d’un enfant peut constituer le fondement d’une vie familiale protégée par les droits de l’homme dès lors que les acquéreurs se sont comportés « comme des parents » pendant quelques mois. La Cour en déduisit que la protection de cette « vie familiale » primait le respect de l’ordre public et qu’il était dans l’intérêt de l’enfant d’être élevé par ses acquéreurs. Ce faisant la Cour entérinait une vente d’enfant, paradoxalement au nom de l’intérêt de l’enfant.

    Ce premier arrêt avait choqué, car il entérine la production sur commande et la vente d’un enfant. À aucun moment la Cour ne s’était interrogée sur la moralité de la GPA, sur l’origine de l’enfant, sur l’exploitation des vendeurs de gamètes et de la mère porteuse à l’origine de son existence. Elle ne s’était pas davantage interrogée sur la violence irrémédiable infligée aux enfants nés de GPA : condamnés « pour leur bien », selon sa logique, à vivre avec ceux-là même qui les ont fait venir à l’existence comme une marchandise (commentaire d'arrêt en Anglais).

    Comme l’avaient souligné les deux juges dissidents, Guido Raimondi et Robert Spano, cet arrêt réduit à néant la liberté des États de ne pas reconnaître d’effets juridiques à la gestation pour autrui, et même la légitimité du choix de l’État en ce sens.

    À la demande du Gouvernement italien, l’affaire a été renvoyée « en appel » devant la Grande Chambre. Aujoud’hui, on peut raisonnablement espérer que la Grande Chambre renverse le premier jugement et reconnaisse le bien-fondé de la décision des autorités italiennes. Si tel est le cas, cette décision préserverait la liberté des États de ne pas reconnaître d’effets juridiques à des gestations par autrui réalisées à l’étranger, au moins en l’absence de lien biologique entre enfant et commendataire, comme en l’espèce. En revanche, lorsqu’un tel lien biologique existe, il est fort probable que la Cour maintienne l’exigence de sa reconnaissance juridique, suivant sa jurisprudence antérieure dans les affaires Mennesson et Labassée contre la France du 26 juin 2014.

  • Des antidotes pour éviter la multiplication des mariages nuls et inconsistants

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    Lu sur le site du journal La Croix :

    Le pape François propose « des antidotes pour éviter les mariages nuls »

    Le Pape François a inauguré l’année judiciaire samedi 21 janvier 2017 au Vatican. Il s’est adressé aux juges et avocats du Tribunal de la Rote Romaine pour souligner le caractère fondamental de la préparation au mariage.

    Dans son discours à la Rote romaine, le pape a souhaité une nouvelle impulsion de la pastorale de la famille pour accompagner les couples avant et après la célébration de leur union devant Dieu. En d’autres termes, il a proposé aux juges et avocats de ce tribunal « des antidotes pour éviter la multiplication des mariages nuls et inconsistants ». Avec plusieurs points déjà évoqués dans l’exhortation apostolique « Amoris Laetitia ».

    « Faire grandir la foi des fiancés »

    Le premier antidote est une bonne préparation des couples au mariage. Un moment qui est, pour toute la communauté chrétienne, « une véritable occasion d’évangélisation des adultes » souvent éloignés de l’Église. Dans de très nombreux cas, le mariage constitue pour les jeunes couples l’occasion de renouer avec la foi. Il est donc important que les personnes chargées de la pastorale familiale rendent leur itinéraire de préparation le plus efficace possible, « pas uniquement pour le développement humain, mais pour faire grandir la foi des fiancés ».

    « Un nouveau catéchuménat »

    Le pape souhaite que les aspirants au mariage soient accompagnés pour une « insertion progressive dans l’Église et avec l’Église ». Il évoque la nécessité d’un « nouveau catéchuménat » qui permettra de garder une relation constante avec les couples après leur mariage.

    D’où le deuxième antidote : simplement parce qu’ils ne se présentent plus à la paroisse, les jeunes sont souvent abandonnés à eux-mêmes après la célébration. Cela se vérifie surtout, remarque François, après la naissance des enfants. Or c’est le moment où les parents ont besoin d’une plus grande proximité et de soutien spirituel, à l’égard aussi de l’éducation des enfants.

    « Dépasser l’instant éphémère »

    Il est donc fondamental d’approfondir la relation entre Amour et Vérité, car c’est lorsque l’amour est fondé sur la vérité qu’il peut durer dans le temps, dépasser l’instant éphémère, et résister solidement à un cheminement commun. Le pape conclue son discours aux membres du Tribunal en soulignant l’importance de l’accompagnement pré et post mariage car, a-t-il dit, « les temps que nous vivons impliquent beaucoup de courage pour se marier ».

  • Le Vatican va-t-il soutenir les politiques de contrôle des naissances ?

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    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Scandale au Vatican: une chaire offerte au théoricien de la bombe démographique et de l'avortement forcé

    L'homme, figure phare du contrôle des naissances, vient donner des leçons au Vatican sur la façon de sauver la planète en sacrifiant les hommes. Cela semble incroyable et pourtant c'est vrai. Nous parlons de Paul R. Ehrlich, biologiste américain devenu célèbre en 1968 avec le livre "The Population Bomb", la bombe démographique. Ce fut le début d'une gratifiante (pour leurs auteurs) saison de publications éco-catastrophique dans lesquelles l'homme était la véritable cible.

    En instillant la peur d'une explosion démographique incontrôlée, Ehrlich et combien d'autres qui  l'ont suivi ont incité les gouvernements et les organisations internationales à prendre des mesures drastiques de contrôle de la population: la stérilisation et l'avortement forcé sont depuis devenus normaux dans les pays en voie de développement. Pour ne citer qu'un exemple, on estime à 400 millions le nombre des enfants qui ne sont pas nés en Chine grâce aux suggestions d'Ehrlich et compagnie, et des dizaines de millions de filles ont été victimes d'avortements sélectifs (étant donné le choix, en Chine mais aussi en Inde et dans d'autres pays, où, pour des raisons culturelles et économiques, les familles donnent la préférence aux garçons).

    S'il y avait une justice, le Dr Ehrlich devrait être jugé pour crimes contre l'humanité mais bien au contraire, 39 ans après, il reçoit l'honneur d'entrer en grandes pompes au Vatican, invité par les Académies pontificales des Sciences et des Sciences Sociales guidées par Mgr Marcelo Sanchez Sorondo. L'occasion est un symposium au sujet de l'extinction biologique: "Comment sauver le monde naturel dont nous dépendons" tel est le titre de ce symposium qui aura lieu du 27 février au 1 mars.

    Tout naturellement, la présence de Ehrlich au Vatican a déjà suscité des protestations de la part de groupes pro-vie et d'associations américaines pro-famille, et pas seulement pour des raisons morales, mais aussi pour des raisons scientifiques : que pourrait jamais dire de si intéressant un Ehrlich qui a eu tout faux dans toutes les prévisions faites à l'époque avec tant de complaisance? "La bataille pour nourrir l'humanité tout entière est définitivement perdue", ainsi commençait le livre "The Population Bomb", qui annonçait dix millions de décès dûs à la faim, chaque année, aux États-Unis dès les années 70 du siècle dernier, ainsi que des centaines de millions qui auraient dû se produire en Chine et en Inde en raison de l'explosion démographique. Pourtant, si la population mondiale était à cette époque d'environ 3 milliards d'êtres humains, cette population a plus que doublé depuis près de quarante ans; non seulement ces sombres prédictions ne se sont pas vérifiées, mais on observe également que la population souffrant de malnutrition et de sous-alimentation a diminué en termes absolus et en pourcentage.

    Un charlatan donc, mais aux yeux des Académies pontificales évoquées ci-dessus, c'est un scientifique qui peut apporter une contribution importante à la sauvegarde de la planète, chose qui semble être maintenant la principale préoccupation des instances du Vatican. Il est donc juste - comme le demande une pétition lancée aux Etats-Unis - d'exiger que le Saint-Siège retire l'invitation adressée à ce sinistre personnage.

    Mais nous devons reconnaître que le vrai problème n'est pas la présence d'Ehrlich: il est normal qu'il soit sous le feu des critiques en raison de sa notoriété et du fait qu'il est le symbole de certaines batailles menées pour éliminer les hommes de la face de la terre. Mais le vrai problème réside dans le colloque lui-même, dans son approche des problèmes de la création: de telle façon que les autres intervenants sont - plus ou moins - sur la même ligne d'Ehrlich. Certains sont même célèbres au-delà du milieu universitaire, comme Mathis Wackernagel, inventeur avec William Rees de l'empreinte écologique (Ecological Footprint), une tentative pour établir scientifiquement la nocivité de l'homme pour la Terre.

    On pourrait continuer, et nous allons le faire durant les prochains jours et semaines, pour expliquer qui sont et ce que visent ces personnages qui pontifieront au Vatican pour l'occasion, et nous affronterons également leurs arguments - il vaudrait mieux dire leurs mensonges - qui sont présentés de la part des Académies Pontificales pour justifier la nécessité d'un tel rendez-vous.

    Il faut cependant être conscient que le Symposium sur "comment sauver le monde naturel" et la présence de Paul Ehrlich et compagnie ne sont pas une surprise. C'est plutôt le résultat d'un processus qui a commencé il y a longtemps au Vatican et qui compte au nombre de ses protagonistes le déjà évoqué Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, argentin, et le Cardinal ghanéen Peter Turkson, ancien président du Conseil pontifical Justice et Paix, et aujourd'hui confirmé comme chef du nouveau super-dicastère pour le "Service du développement humain intégral» qui regroupe Justice et Paix, Cor Unum et les Migrants.

    En mettant l'accent au premier plan sur ladite situation d'urgence environementale et en s'appropriant le concept de «développement durable», on en arrive inévitablement à considérer l'homme comme un invité dangereux sur la planète, et à ruiner l'anthropologie chrétienne. Et c'est ainsi que, en dépit des déclarations contraires dans l'encyclique Laudato Si, sur le contrôle des naissances, on en admet d'abord la possibilité sous certaines conditions, puis l'on s'abstient d'intervenir sur le sujet, pour en devenir enfin des partisans déclarés.

    Il y a un peu moins de deux ans, en avril 2015, nous avons écrit que "l'Eglise se prépare à accepter le contrôle des naissances", à l'occasion d'une autre conférence consacrée au thème des changements climatiques. Là aussi la présentation du thème et les intervenants, parmi lesquels l'économiste onusien et théoricien du développement durable Jeffrey Sachs, ne laissaient aucun doute sur la voie que l'on suivait au Vatican. Puis sont arrivées, en décembre 2015, les déclarations choquantes du cardinal Turkson dans une interview à la BBC; il parlait ouvertement du caractère positif du contrôle des naissances, mais avec des méthodes naturelles (car on ne peut pas éviter un peu de moralisme).

    L'encyclique Laudate Si, tout en réaffirmant l'enseignement antérieur du Magistère, faisait place précisément, pour la première fois, au concept de «développement durable» qui, dans sa théorisation, voit un rapport conflictuel entre population, d'une part, et développement et environnement, d'autre part. La grande place consacrée à la question du changement climatique causé par l'homme a également donné d'autres armes à ceux qui depuis longtemps poussent l'Eglise vers des positions éco-catastrophique et antinatalistes. Or, cette nouvelle conférence au Vatican, Ehrlich ou pas Ehrlich, marquera une autre étape importante vers la pénétration de l'idéologie néo-malthusienne dans l'Eglise, qui conduira à soutenir les politiques de contrôle des naissances.

  • La Cour Européenne des Droits de l'Homme confirme l'absence de droit au divorce

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    De Gregor Puppinck sur le site de l'European Centre for Law & Justice :

  • L'Arménie pratique massivement les avortements sélectifs

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    L’ARMÉNIE AU TROISIÈME RANG DES AVORTEMENTS SÉLECTIFS DANS LE MONDE

     de genethique.org

    En Arménie, « nombre de foyers préfèrent avoir un fils » et « une famille réduite », aussi « les avortements sélectifs motivés par le sexe du bébé sont particulièrement fréquents à partir du deuxième enfant », déplore le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). Chaque année, 1400 grossesses sont arrêtées pour ces raisons, « sous la pression de la famille ». L’Arménie présente le troisième taux le plus élevé d’avortements sélectifs de fœtus dans le monde, derrière la Chine et l’Azerbaïdjan.

    En moyenne en 2012, 114 naissances de garçons sont rapportées pour 100 filles dans ce pays, « alors que le ratio naturel tourne autour de 102 à 106 garçons pour 100 filles ». Des chiffres qui inquiètent le FNUAP : « Dans dix ou vingt ans, nous serons face à un déficit de femmes qui, combiné, à un déclin dramatique du taux de fécondité, aboutira à une crise démographique sérieuse. D’ici 2060, 100 000 mères potentielles ne seront pas nées en Arménie. Nous serons devenus une société d’hommes célibataires », prédit Garik Haïrapetian, représentant de l’Arménie au FNUAP.

    Les Nations Unies attribuent la responsabilité à « l’accès répandu aux échographies » et à la « pratique gratuite [de l’IVG] dans les hôpitaux publics ». Pour renverser la tendance, les députés arméniens ont adopté cet été une loi « obligeant les médecins à interroger les femmes désirant avorter sur leurs motivations et à refuser si ce choix est fait à cause du sexe de l’enfant ». Par ailleurs, cette loi interdit l’avortement après 12 semaines de grossesse, sauf exceptions : santé de la mère en danger, viol ou mère célibataire. Ces mesures ont été critiquées par les ONG arméniennes, tout en reconnaissant les bénéfices du débat ouvert sur ce sujet.

    Sources: AFP, Mariam Haroutiounian (10/01/2017)

  • La confusion persiste autour de la réception d'Amoris Laetitia

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    De Thibaut Collin sur le site de l'Homme Nouveau :

    Réception d’Amoris lætitia : la confusion demeure

    Faisons un premier bilan de la réception d’Amoris lætitia. Deux lignes interprétatives s’opposent : la première est représentée par les évêques argentins de la province de Buenos Aires. Dans leur texte daté du 5 septembre 2016, la discipline de Familiaris consortio (la continence complète lorsque, pour de graves raisons, les concubins ne peuvent se séparer) est rappelée mais elle n’est présentée que comme une proposition possible et non comme une exigence. Le texte continue : « En d’autres circonstances plus complexes, et lorsqu’il n’a pas été possible d’obtenir une déclaration de nullité, l’option évoquée peut ne pas être mise en œuvre dans les faits. Nonobstant, un chemin de discernement est également possible. Si on en arrive à reconnaître que, dans un cas concret, il y a des limitations qui atténuent la responsabilité et la culpabilité, particulièrement lorsqu’une personne estime qu’elle tomberait dans une nouvelle faute en faisant du tort aux enfants de la nouvelle union, Amoris laetitia ouvre la possibilité de l’accès aux sacrements de la réconciliation et de l’eucharistie. Ceux-ci à leur tour disposent la personne à continuer de mûrir et de croître avec la force de la grâce. » Remarquons ici l’étrange argument pointant un soi-disant conflit de devoirs déjà utilisé pour court-circuiter la norme d’Humanæ vitæ : en quoi, en effet, la continence entre les concubins pourrait-elle mettre en danger leurs enfants ?

    La deuxième ligne d’interprétation est représentée par le texte de l’archevêque de Philadelphie, daté du 1er juillet. Après avoir rappelé le nécessaire accompagnement auquel Amoris lætitia invite les pasteurs, Mgr Chaput en cite le § 300 : « Ce discernement ne pourra jamais s’exonérer des exigences de vérité et de charité de l’Évangile proposées par l’Église ». Puis il pose la question controversée : « Les divorcés remariés civilement ­peuvent-ils recevoir les sacrements ? D’une manière générale, les baptisés membres de l’Église sont, en principe, toujours invités aux sacrements. Les portes du confessionnal sont toujours ouvertes à ceux qui se repentent et qui ont le cœur contrit. Qu’en est-il de la communion ? Tout catholique, et pas seulement les divorcés remariés, doit, avant de recevoir l’Eucharistie, confesser sacramentellement tous les péchés graves dont il ou elle a conscience et prendre la ferme résolution de changer. Dans certains cas, la responsabilité subjective de la personne pour une action passée peut être diminuée. Toutefois la personne doit tout de même se repentir et renoncer à son péché, avec une ferme volonté de se corriger. » Et Mgr Chaput de rappeler la nécessité pour les concubins vivant comme frère et sœur de communier dans la plus grande discrétion « de manière à éviter le scandale ou de donner à penser que l’enseignement du Christ peut être laissé de côté. (…) Cet enseignement paraîtra dur à beaucoup de gens, mais être moins explicite serait induire les gens en erreur quant à la nature de l’Eucharistie et de l’Église ».

    Garder tout le magistère

    Ces deux interprétations sont contradictoires. Pour sortir de cette confusion quatre cardinaux, dont Mgr Caffarra très proche collaborateur de saint Jean-Paul II, ont demandé au Saint-Père qu’il exerce sa charge de pasteur en résolvant les doutes. Il s’agit de rejeter clairement les interprétations d’Amoris lætitia remettant en cause le magistère rappelé par saint Jean-Paul II dans Veritatis splendor, notam­ment l’impossibilité de légitimer des actes intrinsèquement mauvais tels que l’adultère en en appelant aux circonstances. La lettre, d’abord privée, a été rendue publique lorsque les quatre cardinaux ont eu l’assurance que le Pape ne leur répondrait pas.

    Quel est le sens d’un tel silence officiel ? On peut en faire deux lectures. La première, humaine, consiste à dire que le Pape refuse de répondre car il considère que le texte de l’exhortation est en lui-même clair. Il a chargé le cardinal Schönborn d’expliquer ce que le cardinal Kasper nomme un « nouveau paradigme », celui de l’accompagnement des personnes. Reste à expliquer comment ce nouveau paradigme s’articule avec l’ancien. C’est sur ce point que les quatre cardinaux ont demandé des précisions qui leur ont été refusées. Le Pape a cependant répondu indirectement en déclarant au journal Avvenire le 18 novembre : « Il y a des gens qui continuent à ne pas comprendre, qui raisonnent en noir ou blanc, même si c’est dans le flux de la vie qu’il faut pratiquer le discernement. » Et dans une lettre privée (opportunément publiée) aux évêques de Buenos Aires, il répond à leur texte : « L’écrit est très bon et il explicite parfaitement le sens du chapitre 8. Il n’y a pas d’autres interprétations. » Enfin le cardinal Farrell, préfet du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a critiqué publiquement son compatriote Mgr Chaput pour son interprétation rigoriste de l’exhortation.

    La deuxième lecture est surnaturelle et consiste à dire que si le Pape ne répond pas officiellement mais par des biais privés ou par médiateurs interposés, c’est qu’il ne peut s’opposer frontalement au magistère antérieur et à la Parole de Dieu. N’est-ce pas Jésus lui-même (Mt 19, 3-12) qui a rappelé aux pharisiens, enfermés dans le paradigme casuistique, le caractère normatif de la vérité sur le mariage tel que Dieu l’a institué « à l’origine » ? La doctrine de l’Église, explicitation de la Parole de Dieu, n’est donc pas abstraite ou déconnectée des personnes comme le répètent à l’envi de nombreux « pasteurs ». La loi de Dieu n’est pas non plus un idéal, devenant pour les fidèles, si on leur demande de lui obéir, un fardeau insupportable. Elle est source de vie dans le concret de l’existence de chacun. Dieu donne toujours la grâce de vivre ce qu’Il commande. Rappelons enfin que le discernement cher à saint Ignace ne peut porter que sur des actes bons et jamais sur des actes intrinsèquement mauvais. Il n’y a pas une manière prudente d’être adultère.

    L’Église est aujourd’hui confrontée à une nouvelle étape de la crise systémique qui a explosé à l’occasion d’Humanæ vitæ. Le fait que, le 24 octobre, le Pape ait fait dans ce contexte un éloge appuyé du Père Bernard Häring, contestataire majeur du bienheureux Paul VI et de saint Jean-Paul II sur les questions de morale sexuelle et familiale, manifeste que la crise atteint aujourd’hui le sommet même de l’Église.

  • L’avortement tabou emblématique de la nouvelle religion sans Dieu

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    Jozef De Kesel, le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles désigné voici un an par le pape François pour remplacer Mgr Léonard, déclarait récemment à l’agence Zenit « ne pas vouloir tenir de discours anti-moderne » et promouvoir « une Eglise qui accepte la culture dans laquelle elle vit  tout en restant fidèle à l’Evangile ». Mais encore ? La question reste en effet entière de savoir comment ce haut prélat compte concilier un certain nombre de contraires manifestes, car l’Ecriture nous dit justement qu’on ne peut pas servir deux maîtres à la fois.  

    Le problème de l’avortement illustre le genre de question qui surgit tôt ou tard si l’on approfondit un peu le souci exprimé d’ouverture à « une culture pluraliste dans une société sécularisée » :

    Deviens ce que tu es

    A ce propos, dans un récent livre d’entretiens (« Un évêque dans le siècle », Drieu Godefridi, éd. du CEP), le prédécesseur de l’archevêque De Kesel,  Monseigneur Léonard, rappelle par exemple que l’homme n’est pas que liberté individuelle. S’il pense que tout est suspendu simplement au choix de la liberté individuelle, il renie une part de son être au monde.  Qu’il s’agisse de l’avortement, de l’euthanasie, de l’homosexualité, de la théorie du genre ou de l’omnipotence de la technique,  « il y a toujours, observe-t-il,  cette conception d’une liberté qui est absolutisée alors que, dans son fonctionnement concret, elle est  toujours relative à mille autres aspects de notre existence ou de la réalité ». Si la liberté singulière de l’individu se prend elle-même comme but, elle déshumanise l’homme, elle devient une pure forme indifférente au contenu. Qu’est-ce qui vaut vraiment pour moi ? Paraphrasant Aristote et Thomas d’Aquin, l’archevêque émérite répond : « le contenu, la liberté ne peut le trouver qu’en dehors d’elle-même, dans les appels qu’elle accueille et qui viennent finalement des données de notre humanité. La grandeur de l’homme, c’est de devenir librement ce qu’il est ».

    La vie morale n’est pas qu’une affaire de sincérité

    Au sujet des débats sur l’avortement, Mgr Léonard témoigne : « J’entendais souvent, dans les années 1970, des raisonnements qui étaient de l’ordre de l’existentialisme sartrien : pourquoi pénaliser l’avortement, il faut que chacun agisse suivant sa conscience, selon ce qu’il juge sincèrement être le bien pour lui. Je ne pense pas que les journalistes qui s’exprimaient de la sorte connaissaient la philosophie existentialiste, mais ils raisonnaient dans ces termes-là. Or, la sincérité ne suffit pas, l’authenticité ne suffit pas. Une grave erreur peut être sincère, une erreur d’orientation peut être authentique. La vie morale n’est pas qu’une affaire de sincérité. La sincérité est une condition nécessaire mais pas suffisante de la moralité. Sinon, on se prend pour Dieu, comme si on était soi-même le Bien. De ce point de vue-là, la formule révélatrice de Sartre est : ce n’est parce qu’une chose est bonne qu’elle s’impose à moi, mais elle est bonne parce que je choisis librement de la faire ». C’est un simplisme que professait déjà Spinoza, au siècle les « Lumières »…

    Vouloir contenter tout le monde et son père n’a jamais été une solution, comme le constatait déjà le fabuliste. A fortiori s’il s’agit de notre Père des Cieux.

    JPSC 

  • Aucune porte ouverte à un « divorce catholique »

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    Cardinal Müller : il n’y a aucune porte ouverte à un « divorce catholique »

    Non, le Pape ne remet pas en cause le sacrement du mariage.

    Selon le cardinal Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et plus haut responsable auprès du Pape de la validité de l’enseignement de la doctrine catholique, l’encyclique Amoris Lætitia du pape François se situe dans la parfaite continuité de l’enseignement de l’Église, comme le site de la Conférence des évêques allemands a voulu le clarifier.

    Non, les écrits du Pape ne rendent en aucun cas possible un « divorce catholique », explique avec force le cardinal. Il s’exprime également sur le cas des quatre cardinaux qui ont adressé une critique au pape François en réclamant plus de clarté concernant l’attitude à avoir à l’égard des divorcés-remariés. Il y voit le risque d’une polarisation inutile et de polémiques nuisant à l’unité de l’Église et à la communion authentique des fidèles.

    « Il n’y a aucune exception au principe de l’indissolubilité du sacrement du mariage »

    Müller insiste sur le fait que l’enseignement de l’Église n’est pas au-dessus de la parole de Dieu et de l’enseignement du Christ que l’on trouve dans la Bible, ainsi que l’explique la constitution dogmatique sur la révélation divine (Dei Verbum) rédigé lors du concile Vatican II. Il ne peut y avoir de contradiction avec l’enseignement des saintes écritures et des saints apôtres. Il n’y a donc aucun doute sur l’enseignement d’Amoris Lætitia : cet écrit s’inscrit en totale continuité avec les saintes écritures et avec l’enseignement de l’Église.

    « Il n’y a aucune exception au principe de l’indissolubilité du sacrement du mariage » explique Müller au sujet des divorcés remariés. Les cas dont parle le Pape se concentrent sur la question de savoir si toutes les conditions naturelles – et avant tout la volonté claire et certaine de se marier – ainsi que la juste compréhension de la théologie du mariage avaient été présentes ou pas lors du mariage. Il s’agit donc de cas qui ont toujours existé dans l’histoire de l’Église, à savoir l’existence visibles de mariages contractés non valides et qui peuvent donc être reconnus comme nuls.

     

     

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  • Quand, pour Noël, GENETHIQUE nous partage le beau témoignage de Bénédicte

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    Bénédicte est enceinte. Le médecin, lors de l’échographie de routine, lui a annoncé sans ménagement un diagnostic malformatif de Mayeul : une fente labio-palatine et une autre pathologie qui reste obscure. C’est le début d’un long parcours difficile semé d’embuches et qui la laisse perplexe.

    Témoignage de Noël 1/5 : Le début d’un cauchemar

    Témoignage de Noël 2/5 : La terre se dérobe sous nos pieds

    Témoignage de Noël 3/5 : L’accouchement

    Témoignage de Noël 4/5 : Un an plus tard dans l'oeil du cyclone

    Témoignage de Noël 5/5 : Epilogue : notre petit miracle à nous