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Eglise - Page 1078

  • Les évêques de Belgique appellent les propriétaires à mettre des logements à la disposition des réfugiés

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    (source : rtl.be)

    Face à l’urgence de la situation des migrants, les évêques de Belgique et l’association Caritas lancent un appel à la solidarité. Ils demandent aux fidèles, propriétaires, de mettre leurs biens à disposition des réfugiés, moyennant un faible loyer qui sera réglé par Caritas.

    Hier encore, le pape François appelait les catholiques à se mobiliser pour l'accueil des migrants et des réfugiés. Un appel entendu en Belgique. "On est dans l'urgence, a dit Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale, au micro de notre journaliste Christophe Giltay. Il y a quelques moins j'avais entendu le pape à Strasbourg, parler de la mer méditerranée qui menaçait de devenir le cimetière de l'Europe. Je me suis dit: il faut bouger. Et les choses n'ont fait que s'empirer. Il fallait donc des mobilisations globales, de toute l'Eglise de Belgique et aussi de Caritas international pour organiser cet accueil".

    Caritas cherche plusieurs types d'appartements

    Caritas cherche de petits appartements pour une personne seule mais aussi des lieux un peu plus spacieux pour accueillir des familles. Ces logements doivent être habitables, disponibles au moins six mois et être pourvus de sanitaires et de cuisine.

    Mieux vaut passer par une structure

    C'est Caritas qui assure le paiement des loyers, et une éventuelle mise en état. Cette solution est préférable à l'accueil direct que certaines personnes souhaiteraient offrir aux migrants. "On s'est dit qu'on allait avoir une solution en trouvant des propriétaires responsables pour pouvoir accueillir les migrants et faire en sorte qu'ils puissent vraiment être hébergés et intégrés dans la société", a expliqué François Cornet, directeur de Caritas international.

    Il faut dire que les besoins sont énormes. Bien que l'initiative soit lancée par l'Eglise catholique, les appartements seront mis à disposition de tout migrant, peu importe sa nationalité ou ses convictions religieuses.

  • Un coeur sans repos qui cherche l'infini

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    Le « cœur sans repos » cherche l’infini

    Le message du pape adressé aux participants de la rencontre de Rimini encourage les chrétiens à chercher les réponses aux questions les plus « brûlantes » qui sont souvent cachées sous la fatigue et le désespoir.

    De Marina Droujinina sur ZENIT.org

    Le pape François a envoyé un message aux participants de la 36e rencontre de Rimini qui a ouvert ses portes ce jeudi 20 août, rapporte le Saint-Siège. Signé par le cardinal secrétaire d'État Mgr Pietro Parolin, le message parle de la recherche de l’infini par chaque être humain.

    Le message du pape évoque et commente le thème de la rencontre de Rimini inspiré du vers du poète italien Mario Luzi : « De quoi manques-tu, mon cœur, quel est ce manque qui te remplit soudain ? »

    Dans le thème choisi, l’accent est mis sur le mot « cœur », dit le message, « que saint Augustin avait décrit comme “cœur sans repos”, qui n'est jamais satisfait ». Un cœur habite « en chacun de nous » et il cherche « le sens de la vie et de la mort, de l'amour, du travail, de la justice et du bonheur ».

    Cette « préoccupation saine » est nécessaire dans un monde d’aujourd’hui qui donne souvent des « réponses partielles » et offre « de faux infinis », selon les paroles du pape Benoît XVI.

    Personne ne peut entamer « le dialogue au sujet de Dieu » sans « nourrir » les questions essentielles qui « brûlent dans le cœur ». « La tâche des chrétiens est d’initier des processus plutôt que de posséder des espaces (Evangelii Gaudium, n. 223). Et la première étape est justement d’éveiller ce sens de l'absence dont le cœur est plein mais qui gît si souvent sous le poids de la fatigue et des espoirs déçus », continue le message.

    Aujourd’hui, l’homme fait face à « une colonisation idéologique inquiétante » qui « réduit la perception des besoins authentiques du cœur » et qui ne considère pas « l'ampleur de la recherche de l'amour, de la vérité, de la beauté, de la justice qui est en chacun ». Comme le pape Benoît XVI l’a dit en parlant aux jeunes de Saint-Marin le 19 juin 2011, le cœur est « une fenêtre ouverte sur l'infini ».

    Dieu seul peut offrir les réponses « que tout le monde attend, même sans le savoir », affirme le message. « Seule l'initiative de Dieu Créateur pourrait combler la mesure du cœur. »

    Le message cite les paroles du pape François qui a dit le 19 septembre 2013 : « Même si la vie d'une personne a été un désastre, si elle est détruite par les vices, par les drogues ou toute autre chose, il y a Dieu dans sa vie. [...] Bien que la vie d'une personne soit une terre pleine d'épines et de mauvaises herbes, il y a toujours un espace dans lequel la bonne semence peut se développer. Nous devons faire confiance à Dieu. »

    Avec le thème de cette année, la réunion de Rimini « peut coopérer à une tâche essentielle de l'Église » et témoigner du Christ : « Il est le message qui répond à l'aspiration à l'infini qui est dans chaque cœur humain » (Evangelii Gaudium, n. 165), conclut le message.

  • Marie, Reine de l'Univers

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    Le Couronnement de la Vierge par fra Angelico (Florence, couvent de San Marco)

    Du site "Marie de Nazareth" :

    Une fête instituée par Pie XII en 1954 :

    La fête est instituée en 1954, dans le contexte encore dramatique de l'après guerre, quelques années après le dogme de l'Assomption (1950) et dans la ferveur du couronnement de Notre Dame de Fatima.

    Initialement prévue le 31 mai, la fête a ensuite été déplacée par Paul VI au 22 août.

    Pie XII s'appuie sur l'Evangile et la parole de l'Archange Gabriel prédisant que le Fils de Marie régnerait éternellement.

    Il s'appuie aussi sur les pères de l'Eglise et la liturgie d'Orient qui ont appelé Marie reine ou souveraine, et sur la liturgie d'Occident et le Salve Regina qui salue Marie comme reine et mère de miséricorde.


    Citons l'un des passages centraux de son encyclique :

    24. En effet, "Comme le Christ pour nous avoir rachetés est notre Seigneur et notre Roi à un titre particulier, ainsi la Bienheureuse Vierge est aussi notre Reine et Souveraine à cause de la manière unique dont elle contribua à notre Rédemption, en donnant sa chair à son Fils et en l'offrant volontairement pour nous, désirant, demandant et procurant notre salut d'une manière toute spéciale" [...]
    25. Comme le Christ, nouvel Adam, est notre Roi parce qu'il est non seulement Fils de Dieu, mais aussi notre Rédempteur, il est également permis d'affirmer, par une certaine analogie, que la Sainte Vierge est Reine, et parce qu'elle est Mère de Dieu et parce que comme une nouvelle Eve, elle fut associée au nouvel Adam. [...]

    30. Que tous les fidèles chrétiens se glorifient donc d'être soumis à l'empire de la Vierge Mère de Dieu qui dispose d'un pouvoir royal et brûle d'amour maternel. [...]

    38. Quiconque donc honore la Souveraine des Anges et des hommes - et que personne ne se croie exempté de ce tribut de reconnaissance et d'amour - l'invoque aussi comme la Reine très puissante, médiatrice de paix : qu'il respecte et détende la paix, qui n'est ni injustice impunie ni licence effrénée mais concorde bien ordonnée dans l'obéissance à la volonté de Dieu ; c'est à la conserver et à l'accroître que tendent les exhortations et les ordres maternels de la Vierge Marie.

    Pie XII, Encyclique Ad Cœli Reginam sur la Royauté de Marie 11 octobre 1954,

    § 24.25.30.38

    La royauté de Marie appelle une réponse de notre part :

    Pie XII demande une consécration du monde en ce jour-là :

    "Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie."

    S. S. Pie XII,

    Lettre Encyclique Ad Cœli Reginam sur la Royauté de Marie, 11 octobre 1954, § 34

    Paul VI demande une consécration personnelle en ce jour-là :

    "Nous exhortons tous les fils de l’Eglise à renouveler personnellement leur propre consécration au Cœur Immaculé de la Mère de l’Eglise, et à mettre en pratique cet acte très noble de culte en menant une vie toujours plus conforme à la volonté divine, dans un esprit de service filial et de sainte imitation de leur Reine du ciel."

    (Paul VI, Exhortation apostolique Signum Magnum II,8)

    Le rite catholique romain pour le 22 août, Marie Reine (mémoire):

    L'antienne d'ouverture souligne l'humilité de Marie et sa proximité du Christ :

    Humble servante du Seigneur, la Vierge Marie, notre Reine, se tient aux côtés du Christ.

     

    L'oraison est pleine d'espérance :

    Dieu qui a voulu que la Mère de ton Fils soit notre Mère et notre Reine, fais que, soutenus par son intercession, nous obtenions dans le ciel la gloire promise à tes enfants.

    http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/22-aout-marie-reine-de-lunivers-calendrier-romain#sthash.RyGdRCWX.dpuf

  • Synode : onze cardinaux montent au créneau

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    Tandis que des esprits partisans se réjouissent de voir le cardinal Danneels participer au prochain synode pour tâcher d'y faire prévaloir des "thèses centristes" (alors que Mgr Léonard en serait évincé), on apprend que des cardinaux représentatifs d'Eglises jeunes et dynamiques se mobilisent pour maintenir le cap dans la trajectoire de la Tradition. C'est ainsi qu'on peut lire sur le site "Benoît et moi" :

    Synode: l'équipe des onze

    11 cardinaux descendent à leur tour sur le terrain (en fait, à travers un livre à paraître) pour "stopper la protestantisation de l'Église". Article sur La Bussola, traduit par Anna

    "LA SQUADRA ROSSA" (17 août 2015) par Lorenzo Bertocchi

    Bien que la nouvelle soit encore strictement confidentielle, et que personne n'ait pu lire les textes en avant-première, un livre va sortir bientôt, peu avant le prochain synode d'octobre, que nous pourrions intituler "Demeurer dans la Vérité du Christ 2". D'après une rumeur qui a circulé aux États-Unis (voir ici), un certain nombre de cardinaux, parmi lesquels "Raymond Burke et Walter Brandmüller" sont cités, auraient collaboré à produire un autre texte s'opposant aux thèses du cardinal Walter Kasper et d'autres théologiens, sur les thèmes du Synode pour la famille. À notre connaissance, les choses ne se présentent toutefois pas exactement ainsi.

    Lire la suite sur "Benoît et moi"

     

  • La statue pèlerine de Notre-Dame de Fatima en Syrie

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    1958932759.jpgLu ICI :

    La Statue Pèlerine de Notre Dame de Fatima visite la Syrie 

    La Statue Pèlerine de Notre Dame de Fatima visitera la ville de Damas, en Syrie, sur demande du Patriarche de l’Eglise Grecque-Melkite Catholique, Gregorios III, en septembre prochain. L’annonce a été faite par le recteur du Sanctuaire de Fatima, le Père Carlos Cabecinhas, en conférence de presse le 12 août, et dans l’éditorial du Bulletin « Fátima Luz e Paz », une publication officielle du Sanctuaire, éditée en sept langues et envoyée à 172 pays.

    En raison de la situation vécue actuellement en Syrie, le recteur du Sanctuaire de Fatima a dédié l’éditorial du mois d’août, intitulé « Prier pour la paix nous pouvons tous le faire », au rôle important de la prière dans la paix mondiale. En évoquant la récente offre de trois balles et un mouchoir, faite par un groupe de moniales de la Syrie à l’évêque de Leiria-Fatima – qui témoignent le martyre de trois chrétiens en 2013 dans ce pays-là –, le Père Carlos Cabecinhas a souligné la troisième partie du « Secret » de Fatima, comme annonce du martyre des chrétiens. Il a renforcé les mots du cardinal Joseph Ratzinger, devenu le Pape Benoît XVI, qui a affirmé que « aucune souffrance n’est vaine », et que la troisième partie du « secret, tellement angoissante à ses débuts, s’achève donc sur une image d’espérance ».

    Le recteur du Sanctuaire a déclaré que « le message de Fatima est un message de Paix », et a demandé aux fidèles de prier et d’accompagner le pèlerinage de la Statue Pèlerine « pour que le Seigneur accorde la paix à la Syrie et renforce les chrétiens qui y vivent ».

    João Francisco Gomes 

  • Trouver un prêtre, même au milieu de la nuit; une initiative encouragée par le pape

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    De Radio Vatican :

    Trouver un prêtre, même au milieu de la nuit : une initiative saluée par le Pape

    (RV) Le prochain Jubilé de la miséricorde sera « une bonne occasion pour intensifier la collaboration entre pasteurs et laïcs dans leur mission pour s'occuper avec affection et assister avec tendresse les malades et les mourants ». C'est le message envoyé par le Pape François au président du Service sacerdotal d'urgence, Manuel Martín Sjöberg.

    Ce service est né en 1952 dans la ville de Córdoba, en Argentine, pour assurer à chacun la possibilité de rencontrer un prêtre, même au milieu de la nuit. Plus de soixante ans plus tard, le premier Pape argentin de l'Histoire envoie ses encouragements à cette « œuvre de miséricorde chrétienne » et rappelle l'importance de se rapprocher des plus nécessiteux, surtout en cette année de la miséricorde, « car ils sentent la chaleur de notre présence, de notre amitié et de notre fraternité ». C'est sur ce genre d'actions que nous serons jugés affirme le Pape, « sachant que le Christ lui-même est présent en chacun de ces "plus petits" ». (avec l'Osservatore romano)

  • La merveilleuse homélie posthume d'un père jésuite pour ses funérailles

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    Le père Philippe Deschuyteneer, décédé le 9 août dernier, a été le formateur apprécié de nombreuses générations de rhétoriciens au Collège Saint-Michel à Bruxelles et, précédemment, au Collège Saint-Servais à Liège (et aussi à Tournai et à Bujumbura). Personnalité forte aux emportements légendaires, il a marqué ses élèves par la profondeur de son enseignement et la chaleur de sa foi. Il a composé lui-même l'homélie de ses funérailles dont vous trouverez le texte ci-dessous. C'est un témoignage impressionnant où nous le retrouvons égal à lui-même dans toute la vivacité de son engagement au service du Christ et de l'Eglise dans les rangs des compagnons de saint Ignace.

    Permettez-moi une dernière extravagance posthume : j’ai souhaité composer l’homélie de mes funérailles. Ce n’est pas pour vérifier, une fois de plus, mon totem scout : furet, soit, mais furet saugrenu.

    En fait, j’ai plusieurs motifs, plus lumineux, de prendre la parole. Tout d’abord éviter à un confrère infortuné le souci de rassembler des souvenirs superficiels. Ensuite, vous faire grâce de l’évocation de mon passé.

    Pourquoi retracer le parcours de mes pas vagabonds, comme s’exprime le verset d’un psaume. Cela pourrait satisfaire une curiosité qui occulterait l’essentiel. Il me semble plus profitable de partager avec vous quelques prières qui m’ont soutenu et arraché à moi-même.

    L’évangile choisi vient de rappeler le cri de Saint Pierre, dans la tempête sur le lac : « Seigneur, si c’est toi, ordonne-moi de venir à toi ». Il m’a fallu longtemps pour découvrir que l’« Anima Christi » a repris cette prière de Pierre : « à l’heure de la mort, commande-moi de venir à toi ». Je la fais mienne en la modifiant légèrement : « Seigneur, PUISQUE c’est toi, donne-moi d’aller à ta rencontre ».

    Si ce n’était pas lui, je n’aurais qu’une ressource : essayer, en vain, de m’échapper. Mais je n’ai pas envie, à cause de ce qu’il est, de lui tourner le dos : près de toi se trouve le pardon, pour que l’on découvre qui tu es.

    La mort est le grand acte d’obéissance, démarche de dépouillement et de confiance. L’occasion de rectifier tous mes dérapages et de m’établir dans la vérité.

    Je suis heureux d’obéir, enfin, avec tout moi-même. Je choisis d’y entrer librement, comme l’exemple du Christ y invite.

    Je suis heureux d’être acculé à une confiance totale. J’ai envie de m’engager dans le sombre passage de la mort, parce que je crois que, dans l’inconnu, brille une lumière : celle d’un visage. « Fais luire sur moi la lumière de ta face ». Plus encore, une main saisira la mienne, comme il est figuré sur tant d’icônes. Jésus, descendu au séjour des morts, s’empare du poignet d’Adam. Et son geste est plus prompt que celui du terreux : « Au-devant de mon impatience, son impatience accourra ».

    C’est le défi que Prométhée enchaîné jette à Zeus, mais je le reprends pour en faire une confession d’espérance dans l’élan de Jésus.

    On dit souvent : dans la mort, nous ne savons pas où nous allons. C’est vrai, mais nous savons vers qui nous allons : « puisque c’est toi, donne-moi l’ordre de me laisser attirer par toi, par la puissance de ta générosité ».

    Une autre prière m’a été fournie par le verset d’un psaume : Qu’ils ne cessent pas d’espérer en toi, ceux pour qui j’ai été un obstacle sur le chemin qui conduit vers toi ». Je l’ajoutais aux répons de Laudes et de Vêpres. Pas par piété, mais par nécessité.

    Inutile de vider le sac de mon passé. Mais je tiens à reconnaître que j’ai été pierre d’achoppement. Je demandais – et je vais le faire plus et mieux – que le Seigneur, plein de tendresse, apporte les réparations, les guérisons dont je n’étais pas capable. J’ai essayé de m’ouvrir à son pardon, mais je le supplie de le faire fructifier chez les autres.

    Confiez-moi à la fidélité du Seigneur : elle est meilleure que la mienne.

    Mais n’oubliez pas de le remercier avec moi pour tout ce qu’il a prodigué au fils prodigue que je suis. 

    Merci pour le privilège de ma famille et de sa précieuse affection.

    Merci pour tant d’amies et d’amis : ils m’ont entouré et encouragé. Je n’ai jamais eu l’impression d’être un moineau solitaire au bord du toit.

    Merci pour la grâce de ma vocation qui m’a atteint à travers eux tous. Elle témoigne de l’humour et de la patience du Seigneur. Elle en a peut-être étonné plus d’un. Elle m’a étonné le premier.

    Merci pour toutes les fois où les paroles du Christ et les textes de la foi sont devenus ardents, comme les braises sur lesquelles l’Esprit souffle.

    Merci pour mes frères jésuites et mes compagnons scouts : ils m’ont aidé à suivre les traces de ses pas.

    Je ne sais pas à l’avance comment je serai mort, mais je voudrais vraiment ne pas m’être débattu.

    Dans le Canon de Vatican II, pour la messe de réconciliation, il y a une formule qui est une magnifique définition de la mort « le jour béni de ta venue et de notre joie ». Ce jour-là, en effet, s’accomplit le vœu ardent que j’emprunte à Ignace d’Antioche : « Theou epituchein » : « obtenir Dieu, obtenir de le rejoindre ». Que de fois, dans le bréviaire, j’ai été amené à souhaiter : « Ne me cache pas ton visage »

    Un mot de l’abbé Pierre m’a frappé : « Mourir c’est rencontrer »

    Rencontrer Dieu, comme on vient de l’augurer. Mais rencontrer aussi, revoir tous les miens, transformés, et reconnaissables, selon le meilleur d’eux-mêmes.

    Grâce à la mort, je vais, enfin, devenir capable d’aimer : unifie mon cœur. Quelle explosion de joies multiples !

    D’autant qu’il nous sera donné de nous associer à l’action de grâce du Christ à jamais vivant.

    Si j’ai dépassé la mesure d’une homélie, ne m’en veuillez pas, cela ne m’arrivera plus.

    Mais j’ai cédé au plaisir de partager ces prières avec vous, avec vous tous qui avons fait route ensemble pour ensemble le trouver. Ainsi soit-il !

  • Pourquoi on ne peut se dispenser d'assister à la messe

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    De zenit.org (traduction de Matthieu Gourrin) :

    Traduction intégrale de l'allocution du pape François à l'angélus du dimanche 16 août, sur l'eucharistie: pourquoi aller à la messe.

    Pourquoi aller à la messe? Le pape François répond à l'angélus du 16 août.

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Depuis plusieurs dimanches, la Liturgie nous propose, dans l’Évangile de Jean, le discours de Jésus sur le Pain de vie, qu’il est Lui-même et qu’est aussi le sacrement de l’Eucharistie. Le passage d’aujourd’hui (Jn 6,51-58) donne la dernière partie de ce discours et mentionne ceux qui, dans la foule, se scandalisent parce que Jésus a dit : « Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6,54). La stupeur de ses auditeurs est compréhensible. Jésus, en effet, emploie le style propre aux prophètes pour provoquer chez les gens – et aussi chez nous – des questions et, au final, provoquer une décision.

    Et voici la plus importante de ces questions : que signifie « manger la chair et boire le sang » de Jésus ? Est-ce une image simplement, une manière de s’exprimer, un symbole ou est-ce que cela renvoie à quelque chose de réel ? Pour répondre, il faut essayer de percevoir ce qui se passe dans le Cœur de Jésus lorsqu’il partage les pains pour la foule affamée. Sachant qu’il devra mourir en croix pour nous, Jésus s’identifie à ce pain qu’il rompt et qu’il partage, et ce pain devient pour Lui le « signe » du Sacrifice qui l’attend. Ce geste trouve son accomplissement dans la Dernière Cène, quand le pain et le vin deviennent réellement son Corps et son Sang. C’est l’Eucharistie, que Jésus nous laisse dans un but bien précis : que nous puissions devenir un avec Lui. En effet, il dit : « Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (v. 56). Ce « demeurer », c’est Jésus en nous et nous en Jésus. La communion est une assimilation : en le mangeant, nous devenons comme Lui. Mais cela demande notre « oui », notre adhésion dans la foi.

    On entend parfois, à propos de la Sainte Messe, cette objection : « Mais à quoi ça sert, la Messe ? Moi je vais à l’église quand je le sens, ou bien, moi je prie mieux tout seul ». Mais l’Eucharistie n’est pas une prière privée ou une belle expérience spirituelle, elle n’est pas une simple commémoration de ce que Jésus a fait pendant la Dernière Cène. Nous disons, pour bien comprendre, que l’Eucharistie est « mémorial », c’est-à-dire un geste qui actualise et rend présent l’événement de la mort et de la résurrection de Jésus : le pain est réellement son Corps donné pour nous, le vin est réellement son sang versé pour nous.

    L’Eucharistie, c’est Jésus lui-même qui se donne entièrement à nous. Nous nourrir de Lui et demeurer en Lui par la Communion eucharistique, si nous le faisons avec foi,transforme notre vie, la transforme en un don à Dieu et aux frères. Nous nourrir de ce « Pain de vie » signifie entrer dans les sentiments du Cœur du Christ, faire nôtres les choix du Christ, ses pensées, ses manières d’agir. Cela veut dire entrer dans un dynamisme d’amour et devenir des personnes de paix, des personnes de pardon, de réconciliation, de partage solidaire. C’est faire les mêmes choses que Jésus.

    Jésus conclut son discours avec ces paroles : « Qui mange ce pain vivra éternellement » (Jn 6,58). Oui, vivre dans une vraie communion avec Jésus sur cette Terre déjà nous fait passer de la mort à la vie. Le Ciel commence précisément dans cette communion avec Jésus.

    Et au Ciel nous attend Marie notre Mère – nous avons célébré hier ce mystère. Qu’elle nous obtienne la grâce de nous nourrir toujours avec foi de Jésus, Pain de vie.

  • Fête du 15 août 2015 à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE

    Boulevard d’Avroy, 132 

    SAMEDI 15 AOÛT 2015 À 10 HEURES

    MESSE DE LA

    FÊTE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE   

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    Célébrée selon le missel de 1962.

    Évangile du Magnificat (Luc,1, 41-50)  

    Chants  grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum ». Kyriale IX « Cum Iubilo ». Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.). Hymne Ave Maris Stella (IXe s.)

    Motets  classiques à Notre-Dame 

     par la Schola du Saint-Sacrement   

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers.

    Autres renseignements : tél. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be 

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  • 15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

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    Rome suivra-t-elle le mouvement qui s’amplifie ? De Radio Vatican(RV):

     « Il y a un an, les chrétiens d'Irak étaient chassés de la plaine de Ninive par les djihadistes de l'État islamique. Pour ne pas les oublier, les cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de nombreuses églises en France sonneront le 15 août à midi en soutien aux chrétiens d'Orient. Une cinquantaine de diocèses français ont d'ores et déjà annoncé leur intention de participer à cette opération, qui est également en train de faire tache d'huile à l'étranger : l'initiative « Christian Bells » sera reprise dans plusieurs pays d'Europe.

    Deux diocèses espagnols, tous les diocèses de Belgique, ainsi que ceux de Luxembourg et de Genève-Lausanne-Fribourg, ont annoncé leur intention de s'associer à l'opération. A Rome, la basilique Sainte-Marie-in-Cosmedin, qui dépend du patriarcat grec-melkite catholique, fera elle aussi sonner ses cloches au même moment. Les cloches du diocèse catholique d’Islande, le plus nordique du monde, sonneront elles aussi, car, souligne l’évêque, « on ne peut rester insensible à ce qui se déroule en Terre Sainte ».

    « Il s’agira d’un appel à la prière, à l'amitié, à la fraternité », souligne le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, tandis que le cardinal André Vingt-Trois invite les fidèles parisiens à se souvenir que les douleurs anciennes des chrétiens d'Orient ont connu une aggravation. Il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre 1,4 million en 1987.

    Sesto Chouffot a recueilli la réaction de Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d’Alep en Syrie.  Voir ici :

    15 août : sonner les cloches pour ne pas oublier les chrétiens d'Orient

    JPSC

  • Saint Maximilien Kolbe (14 août)

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    De missel.free.fr :

    Biographie de St Maximilien Kolbe

    Un jour de 1915, à Rome, un homme d'âge mûr vocifère devant frère Maximilien Kolbe contre le Pape et l'Église. Le jeune franciscain engage la discussion. «Je m'y entends, jouvenceau! Je suis docteur en philosophie», s'exclame l'inconnu. «Et moi aussi», riposte le petit frère de vingt et un ans qui en paraît seize. Stupéfait, l'homme change de ton. Alors patiemment, avec une inexorable logique, le frère reprend un à un les arguments de son interlocuteur et les retourne contre lui. «Vers la fin de la discussion, raconte un témoin, le mécréant se tut. Il semblait profondément réfléchir». Qui est donc cet apôtre ardent, décrit par le Pape Paul VI comme un «type d'homme auquel nous pouvons conformer notre art de vivre, lui reconnaissant le privilège de l'apôtre Paul de pouvoir dire au peuple chrétien: Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ (1 Co 11, 1)»?

    Les deux couronnes

    Raymond Kolbe, le futur saint Maximilien (canonisé par le Pape Jean-Paul II, le 10 octobre 1982), est né le 7 janvier 1894 de modestes tisserands polonais. Son père est très doux, un peu taciturne. Sa mère, Marie, est énergique et travailleuse. Outre deux enfants morts en bas âge, le foyer compte trois garçons, François, Raymond et Joseph. Raymond est violent, indépendant, entreprenant et têtu. D'un naturel vif et primesautier, il éprouve souvent la patience de sa mère qui s'écrie un jour: «Mon pauvre enfant, que deviendras-tu?»

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  • Liège – Et pourquoi pas un « 15 août » festif et priant?

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    Lu sur infoCatho.be : 

    Chaque année, le quartier d’Outre-Meuse à Liège accueille plus de 100.000 personnes dans le cadre des festivités du 15 août. Cet événement majeur de l’été allie dans la bonne humeur des manifestations profanes et d’autres à caractère historique et religieux. 

    « Pour fêter le 15 août, il n’y a pas que le pékèt… même si c’est compatible, à condition de procéder dans le bon ordre chronologique ». Cette phrase, extraite du communiqué publié par l’église du Saint-Sacrement à Liège, résume à elle seule le bon esprit qui entoure la tradition populaire dans la cité ardente. Et de fait, avec les années on en viendrait presque à oublier que le point de départ de ces festivités est d’ordre religieux. « Jusqu’à la fin des années cinquante, il s’agissait d’une simple fête paroissiale, avec sa procession encadrée par les habitants de l’île et leurs invités. », rappelle le comité organisateur de la République Libre d’Outre-Meuse. Avec le nombre de spectateurs grandissant pour le cortège folklorique du 15 août, les festivités se sont peu à peu étendues et le quartier a été mis en piétonnier dès le 14 août vers midi, jusqu’au 16 dans la matinée. (Source: www.15aoutliege.be)

    Chorale ou pop-louange, à vous de choisir 

    Dans le cadre des festivités du 15 août, nous avons pointé pour vous deux événements musicaux et religieux. Pour cette édition 2015, le Doyenné de Liège-Outremeuse  joue la carte de l’audace en transformant  une de ses églises, le temps d’une soirée, en mode « Boite de nuit » afin d’y organiser un concert du groupe de ‘pop-louange’ Jesus Trip. « Plus on est de fous, plus on prie ! », c’est le slogan de ce groupe qui, en pleine tournée du ‘DANCE FOR GOD – Tour’, fera une étape exceptionnelle ce vendredi 14 août à 21h00 en l’église Saint Nicolas d’Outremeuse à Liège pour un concert gratuit qui se veut festif et accessible à tous ! Infos sur: www.jesus-trip.be 

    100_8758.JPGDans un style plus traditionnel, la messe de l’assomption à l’église du Saint-Sacrement à Liège fera la part belle au classique avec la participation de la schola du Saint-Sacrement.  Au cœur de cette messe, célébrée selon le missel de 1962, on  aura plaisir à retrouver notamment des chants grégoriens dédiés à Marie. Au programme: propre de la messe « Signum Magnum », Kyriale IX « Cum Iubilo » (XIIe s.). Magnificat du ton royal (Paris, XVIIe s.) ou hymne « Ave maris stella » (IXe s.) et des Motets classiques à Notre-Dame par la Schola du Saint-Sacrement et à l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers. Plus de renseignements sur le site de l’église du Saint-Sacrement à Liège.

    Un folklore préservé et développé 

    Le programme comporte: d’une part une procession et31---Arrivee-de-la-procession.jpg une messe en wallon, avec la participation de groupes folkloriques, la distribution des petits pains bénis, la bénédiction des fiancés et la vénération des potales (niches accueillant une statue de la Vierge Marie ou d’un Saint) ; d’autre part, un marché aux puces(le week-end avant le 15), des concerts, des jeux populaires, un tir de campes (tradition des anciennes fêtes paroissiales), la sortie du bouquet d’Outre- Meuse (datant de1776), des danses folkloriques sur podium, et un grand cortège, l’après-midi du 15,  avec des groupes  venant de l’étranger et de Belgique (plus de 1000 participants + chars), les fêtes constituent la plus grande manifestation d’été de la région liégeoise. (Source:http://www.15aoutliege.be)

    Pour le programme complet des activités, consultez le site de la ville de Liège.

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