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Voici une vidéo déchirante. Il s’agit d’un reportage court (10 minutes) réalisé par Sargon Saadi, qui traite de la crise humanitaire sans précédent que traversent des centaines de milliers chrétiens d’Irak après la chute de Mossoul, des villes et des villages de la plaine de Ninive, entre les mains de l’État Islamique en juin dernier. Ce film a été diffusé le 23 novembre. La version proposée ci-dessus est sous-titrée en français. The Last Plight, le titre donné à ce reportage, aurait pu être mieux traduit de l’anglais par : L’Ultime détresse. Voyez et partagez !
Lettre de Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, aux catholiques de son diocèse
"La publication, dans les colonnes de Sud-Ouest du dimanche 7 décembre, de l’article de Véronique Fourcade intitulé « Le croisé de Bayonne », a causé un certain trouble dans nos communautés chrétiennes et au-delà. Un grand nombre de fidèles ont, semble-t-il, écrit à la rédaction du quotidien pour exprimer leur indignation. Le Médiateur du Journal, dans son billet du samedi 13 décembre, en a même conclu à l’existence au sein de notre communauté diocésaine de « deux chapelles » opposées frontalement et à égalité, quand je suis bien placé pour savoir que la « majorité silencieuse » de notre diocèse se tient à distance de ces polémiques..."
1. Ne irascaris Domine, ne ultra memineris iniquitatis. ecce civitas sancta facta est deserta, Sion deserta est, Jerusalem desolata est, domus sanctificationis tuae et gloriae tuae, ubi laudaverunt te patres nostri. R/.
2. Peccavimus, et facti sumus tamquam immundus nos, et cecidimus quasi folium universi. et iniquitates nostrae quasi ventus abstulerunt nos, abscondisti faciem tuam a nobis, et allisisti nos in manu iniquitatis nostrae. R/.
3. Vide Domine afflictionem populi tui, et mitte quem missurus es : emitte Agnum dominatorem terrae, de petra deserti ad montem filiae Sion ut auferat ipse jugum captivitatis nostrae. R/.
4. Consolamini, consolamini, popule meus : cito veniet salus tua quare moerore consumeris, quia innovavit te dolor? Salvabo te, noli timere, ego enim sum Dominus Deus tuus, Sanctus Israel, redemptor tuus. R/.
R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.
1. Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice. Voici, la cité sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges. R./
2. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes. R./
3. Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple, et envoie celui que tu dois envoyer : envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité. R./
4. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut, pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ? Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, ton Rédempteur. R./
« L'embargo américain sur Cuba n'a pas été levé, mais cela y ressemble. Barack Obama et Raul Castro ont annoncé conjointement un rapprochement historique entre Washington et La Havane: les relations diplomatiques, aériennes et commerciales sont rétablies, des prisonniers sont échangés. Les États-Unis admettent officiellement l'échec du blocus contre Cuba, instauré entre 1960 et 1962, destiné à abattre le régime communiste de l'île.
Tiré du mot espagnol « embargar » qui signifie «embarrasser», l'embargo a connu son heure de gloire dans les années 1990, lors des grands moments du «droit d ‘ingérence», et des «États voyous». Systématiquement détournés, pénalisant les populations mais échouant à renverser les régimes, les embargos semblent avoir prouvé leur inefficacité. Barack Obama serait bien inspiré de tirer les mêmes conclusions concernant la Russie, mais ni la Maison-Blanche, ni le Congrès à majorité républicaine, dont la dureté en politique étrangère confine à l'aveuglement, ne semblent prêts à cette lucidité.
Si l'embargo s'avère inefficace, la diplomatie vaticane, en revanche, brille une nouvelle fois par son succès. L'Église catholique a eu un rôle discret mais décisif dans la détente entre Washington et La Havane. Le Pape François a accueilli au Vatican les délégations américaine et cubaine, et a appuyé les négociations. L'Église a également permis un assouplissement du régime castriste, par un patient travail de sape.
Trop souvent, les débats concernant le phénomène islamique se réduisent à des discussions sur la violence de l’islam dont « l’Etat islamique » d’Irak-Syrie constitue une illustration revendiquée par ses propres vidéos postées sur le web. On peut penser que de telles vidéos monstrueuses servent une politique de terreur, laquelle est vieille comme le monde.
Des intérêts pas clairs
Malheureusement, les choses ne sont pas si simples. Nos grands médias relaient ces vidéos. Pourquoi faire un tel déballage de violence islamique – qui attire certains jeunes et qui, selon des sondages, n’est pas globalement rejetée par les populations se référant en Europe à l’islam –, et cela tout en exaltant l’islam comme « religion de paix » et en promouvant même un délit d’islamophobie dans la jurisprudence (anglaise mais aussi française) ?
À quoi joue-t-on ? Qui veut-on manipuler ?
Les illustrations de cette situation ne manquent pas. En France, on note que la propagande islamique est de plus en plus présente dans les manuels scolaires, et pas seulement ceux de 5e : dans un manuel utilisé en CM1, on trouve une présentation très soft de l’islam suivie par l’exposé idyllique d’un propagandiste, Tahar Ben Jelloun. Au nom de quoi serait-il interdit de dire aux enfants que l’islam s’est répandu essentiellement par la guerre et la force – de nombreux musulmans s’en vantent – et que par exemple un tiers de la population de la Turquie était chrétienne au 19e siècle encore, et qu’elle a été chassé ou exterminée ? Serait-ce parce certains enfants risqueraient de penser « que le christianisme est meilleur que l’islam », pour reprendre la phrase d’un journaliste de France Inter qui , en 1998, évoquait le livre du P. Antoine Moussali, La croix et le croissant ? Et quelle présentation du christianisme est faite dans ces mêmes manuels ?
Et peut-il y avoir une once de vérité si l’on interdit d’y comparer ce que les traditions elles-mêmes disent respectivement de Jésus et de Mahomet, à l’instar de ce qui est arrivé à Mike Overd, un prédicateur de rue anglais, Mike Overd poursuivi pour avoir fait cette comparaison (jugée attentatoire à « l’ordre » public) ?
En Allemagne en octobre, des Kurdes ont manifesté contre l’Etat islamique ; on le comprend. Mais, vu que la Turquie soutient les jihadistes et l’Etat islamique, des Turcs, dans plusieurs villes, ont attaqués les Kurdes à l’arme blanche (ici les images de Hambourg). À Berlin, une église copte a été incendiée. Est-ce cela « l’ordre public » qu’on veut instaurer ? Qui y a intérêt ?
Une Eglise qui subit les événements
On attendrait de l’Eglise qu’elle soit un phare pour démêler et dénoncer les manipulations qui visent essentiellement les immigrés d’origine musulmane ; on peut se demander d’ailleurs si le but poursuivi n’est pas de les séparer le plus possible des populations européennes et de les monter contre elles. Mais, s’il existe des gens lucides (dans l’Eglise ou ailleurs) qui étudient cette question, quels moyens sont utilisés pour en faire connaître le résultat ?
Raul Castro et Barack Obama remercient le pape François
En annonçant la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis, Raul Castro et Barack Obama ont tous deux remercié le pape François de son soutien, dans deux discours diffusés par leurs télévisions respectives.
Les relations entre les deux Nations s'étaient interrompues en 1961.
Le président Obama a souhaité Cuba "plus libre, plus prospère", et il a remercié "ceux qui ont soutenu ces mesures, en particulier Sa Sainteté le pape François" et il a salué les efforts du Canada.
Raul Castro a lui aussi remercié le Vatican pour son appui et "en particulier celui du pape François en faveur de l'amélioration des rapports entre Cuba et les Etats-Unis".
Le pape François a joué un rôle d'intermédiaire essentiel dans ce rapprochement historique et c'est certainement un beau cadeau d'anniversaire.
Une décision historique
Le Vatican a fait part de la "grande satisfaction" du pape pour cette "décision historique".
Un communiqué de la Secrétairerie d'Etat, publié vers 18h20, indique en effet que "le Saint-Père désire exprimée sa vive satisfaction pour la décision historique des gouvernements des Etats-Unis d'Amérique et de Cuba d'établir des relations diplomatiques, afin de dépasser, dans l'intérêt de leurs citoyens respectifs, les difficultés qui ont marqué leur histoire récente".
La Secrétairerie d'Etat révèle que "ces derniers mois, le Saint-Père François a écrit au président de la République de Cuba, S.E M. Raul Castro, et au président des Etats-Unis, S.E. M. Barack H. Obama, pour les inviter à résoudre les questions humanitaires d'intérêt commun, sont la situation de certains détenus, afin de lancer une nouvelle phase dans les rapports entre les deux parties".
En outre, le Saint-Siège a accueilli au Vatican, en octobre dernier, les délégations des deux pays, rappelle le communiqué, avec l'intention "d'offrir ses bons offices pour favoriser un dialogue constructif sur des thèmes délicats" et il en est ressorti "des,solutions satisfaisantes pour les deux parties".
Enfin, le Saint-Siège affirme qu'il poursuivra "son soutien aux initiatives que les deux Nations prendront pour favoriser les relations bilatérales et favoriser le bien-être de leurs citoyens respectifs".
Les papes et Cuba, quelques jalons
C'est le cinquième pape a avoir favorisé les relations entre Cuba et les Etats-Unis. L'appel à la paix de Jean XXIII a été décisif pour éviter un affrontement nucléaire lors de la crise des missiles d'octobre 1962.
C’est Paul VI qui, en 1977, accorda au sanctuaire de la Vierge de la Charité del Cobre le titre de « basilique mineure ». Un geste simple et significatif de son espérance: Benoît XVI viendra pour le 400e anniversaire de la découverte de la statue de la Vierge Marie.
Le pape Jean-Paul II a demandé à Cuba de s'ouvrir au monde et au monde de s'ouvrir à Cuba, lors de son voyage historique de 1998. Sous son pontificat aussi, le document de Cor Unum sur la faim dans le mondea condamné l'embargo contre Cuba comme flagellant la population (n. 16).
Un voeu que le pape Benoît XVI a rappelé dans un messageà l'archevêque de La Havane, le cardinal Jaime Lucas Ortega y Alamino, en 2006.
Et quatorze ans après Jean-Paul II, il s'est lui-même rendu sur l'île en mars 2012 pour une visite de trois jours: son dernier voyage transatlantique. Il a tenu bon malgré un malaise survenu lors de l'étape mexicaine de son voyage et la fatigue ressentie. Il avait d'emblée déclaré: " je suis convaincu que Cuba, en ce moment particulièrement important de son histoire, regarde déjà vers demain, et s’efforce pour cela de rénover et d’élargir ses horizons".
Le fruit le plus visible de ces deux visites a été la libérationde prisonniers politiques, comme l'a expliqué le cardinal Ortega.
Géant ? Plutôt une anecdote dont les médias comme "Paris-Match" ont de suite fait un événement : venus de toute l'Italie, et même pour certains de plus loin, ils se sont, parait-il, levés aux aurores pour être aux premières loges lors de l'audience générale de 10H00, ce mercredi 17 décembre. À l'arrivée du pape Françoissur la place, ils ont agité un foulard blanc tandis que d'autres parmi les 13.000 fidèles présents - un petit score pour les audiences papales - lui ont offert un gâteau ou lui ont tendu du maté, la boisson traditionnelle argentine.
« Vers midi, lorsque sonne d'ordinaire l'heure de la dispersion après le départ du Pape, de nombreux couples, avec ou sans foulard blanc, ont commencé à danser sur la place à l'extérieur de la colonnade. Sur des airs de vieux tangos populaires diffusés par la sono des organisateurs, les couples surtout âgés évoluaient sur la place dans une ambiance joyeuse. «Bon anniversaire, pape François! Elargissez le cercle», s'est exclamée Cristina Carmorani, professeur de danse de Conventello, près de Ravenne (nord-est), qui a lancé l'initiative «Un tango pour François» sur Facebook. Elle avait assuré avoir reçu plus de 3200 inscriptions pour offrir symboliquement au Pape cette danse sensuelle née dans les bas-fonds de Buenos Aires. » (1) A chacun sa culture : les uns préfèrent Mozart, les autres le Tango de la Pampa. De gustibus…
Une succession d’approximations journalistiques a conduit à attribuer au pape une hypothétique parole sur la place des animaux au paradis. Éclaircissements.
En quelques jours, le sujet a fait le buzz sur la Toile. Mercredi 26 novembre, en marge de l’audience du pape place Saint-Pierre, le pape François aurait échangé quelques mots avec un petit garçon désolé par la mort de son chien, rapportaient divers médias, notamment le prestigieux New York Times jeudi 11 décembre. « Le paradis est ouvert à toutes les créatures de Dieu », aurait dit le pape à l’enfant.
L’information a eu un énorme retentissement dans certains milieux : « Ma boîte de courrier a été saturée, a témoigné Christine Gutleben, directrice de Humane Society, la plus grande organisation de protection des animaux aux États-Unis. Presque instantanément, tout le monde en parlait. »
Mais si le pape a bien prononcé un enseignement sur « les cieux nouveaux et la terre nouvelle », sur « le paradis », lors de cette audience devant la foule rassemblée place Saint-Pierre, comme chaque mercredi, il n’a rien dit sur la présence des animaux au paradis.
LES RÈGLES DU MÉTIER DE JOURNALISTE…
Samedi 13 décembre, le Vatican est revenu sur la prétendue déclaration du pape, précisant qu’il s’agissait d’une mauvaise interprétation. Le porte-parole du Saint-Siège a rappelé à cette occasion quelques principes du journalisme : « Il y a une règle fondamentale dans le journalisme. Cela s’appelle la vérification des sources et, dans le cas présent, elle n’a pas été appliquée. »
Le quotidien italien, rendant compte de l’enseignement du pape François, rapportait en incise des propos attribués à Paul VI : « On raconte que Paul VI avait consolé un enfant en larmes après la mort de son chien, lui disant : “Un jour, nous reverrons nos animaux dans l’éternité du Christ” », écrivait le journaliste. Mais le titre de l’article poussait l'ambigüité à la limite : « Le pape et les animaux : “le paradis est ouvert à toutes les créatures.” »
Depuis, le New York Times, comme la chaîne CNN, ont reconnu leur erreur.
VERS UNE PLÉNITUDE POUR CHAQUE CHOSE
Que les amis des animaux se consolent. Le pape François, s’il n’a pas prononcé la formule qui lui a été attribuée, a bien dit cependant ceci : « Tout l’univers sera renouvelé et sera libéré une fois pour toutes de toute trace de mal et de la mort elle-même. Ce qui s’annonce comme l’accomplissement d’une transformation, qui en réalité est déjà en cours depuis la mort et la résurrection du Christ, est donc une nouvelle création ; ce n’est donc pas un anéantissement de l’univers et de tout ce qui l’entoure, mais l’accompagnement de chaque chose vers sa plénitude d’être, de vérité, de beauté. Tel est le dessein que Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, veut depuis toujours réaliser et qu’il est en train de réaliser. »
C.C avec RNS, New York Times, Corriere della Serra
Le pape François donne une leçon de communication aux journalistes
Quelle est la différence entre une bonne et une mauvaise communication ? C’était tout l’objet du cours que le pape François a adressé aux journalistes de la chaîne de télévision des évêques italiens, TV 2000, lundi15 décembre dernier.
Les journalistes, et a fortiori les journalistes catholiques ont une lourde responsabilité. C’est ce qu’a tenté d’expliquer le pape François lors d’une audience adressée au personnel de la chaîne de télévision des évêques italiens, TV 2000, lundi 15 décembre dernier. Le Saint Père leur a proposé une réflexion en trois points sur leur rôle et leur responsabilité.
Une parole de liberté, tout en franchise
François leur a tout d’abord précisé qu’ils avaient pour devoir de s’exprimer librement, en toute franchise, sur les sujets qu’ils traitent. Pas vraiment une notion que l’on apprend aujourd’hui en école de journalisme, à l’heure où l’on prône, en façade, l’information objective. Dans un monde où la communication est pilotée par les idéologies, le Saint Père leur a ainsi demandé de s’affranchir des modes, qui annulent pour lui la capacité de communiquer.
La saturation met en danger la communication
Le souverain pontife a ensuite mis son auditoire en garde contre la saturation. A l’heure d’Internet et de la communication toujours plus rapide, le pape a demandé aux journalistes de se laisser conduire par l’Esprit Saint dans leurs travaux, pour prendre en compte la complexité de la vie réelle, au lieu de courir immédiatement à la conclusion d’un sujet.
Désinformation, calomnie et diffamation sont les péchés les plus répandus dans les médias
Enfin, le pape les a avertis des dangers qui guettent les journalistes, à savoir les trois péchés les plus répandus dans les médias : la désinformation, la calomnie et la diffamation. Des déviances qui n’ont pour but que de détruire la communication authentique, qui n’a, pour le Saint Père, pas pour vocation de frapper. La solution est finalement de s’adresser aux esprits et aux coeurs.
Depuis une semaine, les internautes de LaLibre.be étaient invités à départager les lauréats "Personnalités de l'année" de six catégories distinctes: politique, international, sport, culture, fashion et révélation.
Avec 33% des voix, le pape François est élu "personnalité de l'année 2014", devant le premier ministre Charles Michel (27%) et le chanteur Stromae (20%).
A côté du podium, on notera le bon score de la Princesse Elisabeth. Elue "Révélation de l'Année", la fille du couple royal a recueilli 12% des votes. Le sportif David Goffin récolte 6% des suffrages et la personnalité "fashion", Clio Goldbrenner , 3%.
PORTRAIT par Bosco d'Otreppe du "pape qui surprend"
"La résistance à mon pontificat est maintenant évidente". Le pape n'est pas toujours apprécié auprès des siens, mais sa popularité ne cesse de grandir au-delà des catholiques.
Mais comment fait-il? Mois après mois, le pape fascine et surprend. Le dernier sondage de l'institut américain Pew diffusé la semaine dernière crédite François de 84% d'avis positifs en Europe et, le jour de ses 78 ans, les lecteurs de LaLibre.be le plébiscitent comme "Personnalité de l'année 2014". La Francescomania ne s'éteint pas, elle devient pour certains une véritable "pope culture" qui s'inscrira dans l'histoire de l'Église.
« Le pape François a nommé mercredi 17 décembre le P. Jean-Marc Eychenne, 58 ans, évêque de Pamiers (Ariège). Jusqu’ici vicaire général du diocèse d’Orléans (Loiret), il succède, sur le siège épiscopal de sa ville natale, à Mgr Philippe Mousset devenu évêque de Périgueux (Dordogne) en juin dernier.
Né en 1956 à Pamiers, Jean-Marc Eychenne passe son enfance à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) avant d’entamer en 1975 des études de philosophie à Université Paris I – Panthéon-Sorbonne avant d’entrer à la Communauté Saint-Martin, à Gênes (Italie) pour laquelle il a été formé à la Faculté de théologie d’Italie septentrionale, à Milan (Italie), et à l’Université de Fribourg (Suisse). Il obtient sa licence canonique en théologie en 1986.
Ordonné prêtre en 1982 pour le diocèse italien de Gênes – où étaient alors incardinés les prêtres de la Communauté Saint-Martin, il est d’abord maître des novices de la communauté, à Gênes (1982-1987), tout en collaborant dans les paroisses environnantes mais aussi dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Var).
INCARDINÉ À ORLÉANS
Professeur à l’Institut supérieur de sciences religieuses ligure en 1986, il rejoint, l’année suivante, le diocèse d’Orléans (Loiret) où il est vicaire à la paroisse Saint-Laurent d’Orléans (1987-1989) puis curé de la Bionne, à Chécy (1989-1996), tout en étant aumônier du Cours Saint-Charles d’Orléans (1988-2000).
En 1994, il choisit finalement de quitter la Communauté Saint-Martin et d’être incardiné au diocèse d’Orléans où l’accueille alors Mgr Gérard Daucourt.
Curé de Jargeau et doyen du Val-Forêt (1996-2002) et aumônier des étudiants (2000-2009), il est nommé vicaire épiscopal pour le Val de Loire et Clery-Sologne en 2002. Curé de la paroisse Saint-Yves de La Source en 2003, à laquelle s’ajoute la paroisse Saint-Marceau en 2007, il est finalement nommé vicaire général du diocèse en 2009 et fut un des maîtres d’œuvre de la mise en place des pôles missionnaires d’un diocèse qui tente de maintenir le lien entre zones urbaines et rurales. Depuis 2010, il y est aussi responsable de la formation aux ministères.
Il est aussi présent sur le réseau social Twitter : @EYCHENNEJM