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Eglise - Page 1138

  • Te Deum

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    Chant d'action de grâce pour l'année qui s'achève...

    par les moines de l'abbaye de Solesmes (https://www.youtube.com/watch?v=sqwV9l-U8ds)

    Traduction française officielle : 

    Nous vous louons, ô Dieu !
    Nous vous bénissons, Seigneur.
    Toute la terre vous adore,
    ô Père éternel !

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  • Reconnaissance ecclésiastique des relations homosexuelles: "Mgr Bonny dépasse une limite"

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    Selon un communiqué de l’agence Belga, lu ce jour sur le site de « La Libre » : 

    « L'évêque d'Anvers Johan Bonny a franchi une limite en proposant la reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles, a fait savoir mardi la section anversoise de l'Union des étudiants catholiques flamands. Le président de l'organisation étudiante n'est autre que Wouter Jambon, le fils du vice-Premier ministre Jan Jambon. Johan Bonny a plaidé le week-end dernier pour une reconnaissance par l'Eglise des relations holebi. "Nous devons chercher au sein de l'Eglise une reconnaissance formelle de la relation qui est également présente chez de nombreux couples bi- et homosexuels. Tout comme il existe dans la société une diversité de cadres juridiques pour les couples, il devrait également y avoir une diversité de formes de reconnaissance au sein de l'Eglise", a-t-il déclaré dans l'édition du Morgen parue samedi.

    L'Union des étudiants catholiques flamands d'Anvers estime qu'avec ses propos, l'évêque dépasse une limite "de dogmatique et de morale". "De cette manière, il laisse d'abord entendre que les homosexuels n'auraient ainsi pas leur place au sein de l'Eglise catholique. C'est manifestement incorrect. Chaque personne est appelée par Dieu à devenir membre de l'Eglise catholique."

    Le sacrement du mariage doit demeurer l'union d'un homme et d'une femme, selon les étudiants catholiques. "Dieu désire que la sexualité se passe dans le cadre du mariage. De cette manière, l'objectif de la sexualité, la reproduction de l'homme, est la fondation d'une famille", selon eux.

    "Il semble vouloir considérer les relations sexuelles se produisant en dehors du mariage comme n'étant pas des péchés", poursuit l'association étudiante. "Cela a pour conséquence que tout le monde, homosexuels et personnes mariées, pourrait entretenir des relations sexuelles en dehors du mariage sans que cela soit considéré comme un péché par l'Eglise."

    Cette prise de position des étudiants catholiques a suscité de vives réactions. Les Jeunes socialistes anversois ont ainsi dénoncé une "vision carrément angoissante" de l'homosexualité au sein de l'Eglise, ajoutant ignorer jusque là que le H de KVHV (Katholiek Vlaams Hoogstudentenverbod) signifiat "homophobie". Ils ont par ailleurs déposé une plainte auprès du Centre pour l'égalité des chances. »

    Et in cauda Belgae venenum :

    «  Wouter Jambon et son association ont déjà fait la une de l'actualité l'été dernier, lorsqu'ils ont accueilli avec enthousiasme l'augmentation des droits d'inscription dans l'enseignement supérieur. "L'enseignement supérieur n'est pas destiné à tout le monde. Une certaine forme d'élite est une bonne chose", avaient-ils alors estimé. »

     Quel rapport avec les Holebi ?

    JPSC

    Ref. Reconnaissance ecclésiastique des relations homosexuelles: "Mgr Bonny dépasse une limite"

     

  • 26 operateurs pastoraux tués durant l'année 2014

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    (Agence Fides) – Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2014, 26 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde soit 3 de plus qu’au cours de l’année précédente. Pour la sixième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. Au cours de ces dix dernières années , ce sont 230 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 3 Evêques.

    En 2014, sont morts de manière violente 17 prêtres, 1 religieux, 6 religieuses, 1 séminariste et 1 laïc. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 14 opérateurs pastoraux – 12 prêtres, 1 religieux et 1 séminariste ; en Afrique, ont été tués 7 opérateurs pastoraux – 2 prêtres et 5 religieuses ; en Asie, ce sont 2 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre et une religieuse ; en Océanie, le bilan est de 2 opérateurs pastoraux tués – un prêtre et un laïc alors qu’en Europe, il est d’un prêtre tué.Nous ne pouvons pas ne pas faire mémoire par ailleurs de ceux qui ont été tués non de la main d’un malfaiteur mais par le virus Ebola, qui fait actuellement des milliers de victimes en Afrique occidentale, où les structures catholiques, pas seulement de nature sanitaire, se sont mobilisées depuis le tout début de l’épidémie. La Famille religieuse de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu a perdu au Liberia et en Sierra Leone quatre confrères, une religieuse et treize collaborateurs des hôpitaux de Monrovia et de Lunsar, qui ont contracté le virus dans le cadre de leur généreux engagement d’assistance des malades. « Nos confrères ont donné leur vie pour les autres, comme le Christ, jusqu’à mourir contaminés par cette épidémie » a écrit le Frère Jesús Etayo, Prieur général. Un sort analogue est échu aux six missionnaires italiennes des Sœurs des Pauvres de Bergame, mortes au Congo en 1995 après avoir contracté le virus Ebola pour ne pas laisser la population sans assistance médicale. Pour elles, a été ouvert en 2013 un procès de béatification.

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  • Le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 93 – Noël 2014

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison de Noël. Tiré à 4.000 exemplaires dans une mise en page renouvelée, le magazine parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne: cliquez sur le titre). Au sommaire de ce numéro de décembre 2014 :

    SOMMAIRE n° 93 (4e trimestre 2014) 

    PN 93 255.jpg 

    Petit bilan pour un synode extraordinaire

    La tâche missionnaire est-elle toujours d’actualité ?

    Paul VI béatifié

    Le pays du mal

    Une interview de Monseigneur Léonard

    106 candidats à la prêtrise en formation dans les séminaires belges 

    PN 93 254.jpg 

    Noël anonyme du quinzième siècle

    La quatrième demande du Pater

    Juger…ne pas juger : le piège de la miséricorde 

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

  • Le rêve éveillé de Christian Laporte

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    Le chant du cygne d’Anvers au milieu des décombres de l’Eglise belge transporte de joie l’éditorialiste de « La Libre Belgique », qui écrit sous le titre « une ‘squadra belga’ dirigée par Mgr Bonny? » :

     " Dans un peu moins d’un an, l’Eglise catholique fêtera le cinquantenaire de la fin du concile Vatican II. Le début des "sixties" chrétiennes marqua d’autant plus les Belges que nos évêques et théologiens avaient joué un rôle de pointe à ce grand "remue-méninges" qui ouvrit l’Eglise à la société contemporaine. A tel point qu’on parla de la "squadra belga" dont la contribution fut décisive dans la rédaction de moult documents toujours d’actualité.

    Un demi-siècle plus tard, il n’est pas interdit de penser que, sans réorganiser radicalement l’institution comme en 1962-1965, notre corps épiscopal soit de nouveau à la pointe, notamment lors de la seconde partie du synode sur la famille où l’on annonce des ouvertures aux familles nouvelles et aux divorcés remariés, malgré les combats d’arrière-garde des conservateurs.

    Eminemment centriste, donc ni exagérément progressiste ou ni outrancièrement conservatrice, l’Eglise belge de l’après-guerre avait donné le ton en insistant sur la liberté de conscience et le sens des (bons) compromis.

    La lettre de l’évêque d’Anvers au synode puis ses propos forts dans "De Morgen" montrent que cet esprit - ou l’Esprit ?- souffle toujours sur l’Eglise belge qui est souvent sur la même longueur d’ondes que le pape François. Sans en appeler à la révolution qui n’a jamais été la marque de fabrique de l’institution, Mgr Bonny estime tout comme le Pape que l’heure est venue d’intégrer certaines mutations sociétales. Peu importe au fond qu’il devienne archevêque demain, sa "joie évangélique" sera d’avoir contribué à rouvrir toutes grandes les fenêtres de l’Eglise..."

    Laissons-le à ses mirages. 

    L’Eglise belge n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était en 1960 et ses restes anémiques bien incapables de fournir la moindre squadra épiscopale que ce soit.

    On peut au demeurant s’en réjouir, si l’on jette un regard rétrospectif sur l’effondrement inexorable où l’esprit du concile qui habite Monsieur Laporte l’a conduite, tout comme ses consoeurs et voisines néerlandaise ou allemande, pour ne citer qu’elles.

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  • Mgr Bonny : la version française de l’interview accordée au journal « De Morgen »

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    Encore le sexe, toujours le sexe. Un ami vient de nous faire parvenir l’interview complète de Mgr Bonny parue sur ce thème dans le "Morgen", avec sa traduction française que nous publions intégralement ci-après (JPSC) : 

    « Interview. L’évêque  d’Anvers  Mgr Johan Bonny  pose un regard sur le catholicisme de demain.

    « L’Église n’a rien à gagner avec l’équivoque»

    Cela a commencé avec une lettre. Johan Bonny a interpellé le Vatican afin qu’ils ouvrent leurs portes aux homosexuels et aux couples divorcés. Mais aujourd’hui, l’évêque d’Anvers va un pas plus loin, il plaide pour une bénédiction des relations holobis (homosexuel, lesbiennes, bisexuel). « Il existe une diversité de relations dont l’Église peut reconnaître la qualité.»

    Bonny entra en offensive en 2014. Le Pape « du renouvellement » François lui a donné des ailes. C’est ce qui explique pourquoi Bonny écrivit sa lettre à Rome. L’évêque d’Anvers se heurta au même moment aux démons du passé. En effet, il y a peu de temps encore, grand fut l’indignation lorsqu’un prêtre, reconnu coupable dans le passé d’abus sexuel sur mineur, fut nommé à Middelkerke.  L’Évêque de Bruges, Jozef De Kezel déclara, après coup, avoir commis une erreur de jugement.

    Bonny, qui a servi pendant une longue période à Bruges, est très embarrassé par cette histoire, mais ne veut pas critiquer De Kezel. « Ce n’est pas mon rôle de juger d’une décision d’un collègue. L’Évêque De Kezel a lui-même dit avoir manqué de jugement quant au caractère délicat de cette nomination.  Il a dit avoir formellement pris la bonne décision,  mais l’aspect sociétal y manquait. C’est alors qu’on se retrouve dans l’impasse.»

    Comprenez-vous  l’indignation publique ?

    « Naturellement, je comprends tout à fait. Il existe un traumatisme  autour des abus sexuels dans l’Église, l’indignation provient des couches profondes de ce traumatisme. L’Église doit tenir compte de cela. En même temps, il faut aussi être juste. Notre comportement doit aller à la rencontre des émotions des victimes, mais doit également être en accord avec les règles de justice élémentaire et les droits de la défense. La justice fait elle aussi constamment cet examen de « peser le pour et le contre », cherchant la solution la plus juste.

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  • 2015, année critique pour l’unité de l’Eglise

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    Les récentes déclarations de l’évêque d’Anvers et les commentaires qu’elles soulèvent s’inscrivent dans un contexte marqué par des prises de position véhémentes et par la publication de manifestes en sens divers et opposés. Le récent synode « extraordinaire » d’octobre 2014 a laissé apparaître de graves dissentiments entre les tenants de l’orthodoxie traditionnelle et ceux qui, à la suite du cardinal Kasper, inclinaient vers des positions « pastorales » plus libérales, en décalage avec celles défendues classiquement par l’Eglise catholique, en particulier dans la délicate question de l’accès aux sacrements pour les divorcés remariés.

    On peut s’attendre à ce que les débats reprennent lors du synode ordinaire des évêques qui se déroulera en octobre 2015. Pourront-ils aboutir à des positions communes auxquelles tous souscriraient dans la sérénité et l’harmonie ? On a toutes les raisons d’en douter quand on voit combien est profond le fossé qui sépare ceux qui voudraient que l’Eglise s’adapte aux « nouvelles réalités sociétales » et ceux qui pensent qu’elle doit rester fidèle à ce qu’elle a toujours prêché et défendu, quelles que soient les dérives des sociétés auxquelles elle est confrontée.

    Le pire est à craindre lorsqu’on voit des composantes importantes de l’Eglise, en Autriche, en Allemagne, en Suisse, mais aussi chez nous, tenir des propos et adopter des attitudes en flagrante contradiction avec les positions du Magistère. Ainsi voudrait-on non seulement que l’Eglise reconnaisse aux personnes divorcées et remariées l’accès aux sacrements mais aussi aux prêtres le droit de se marier, aux femmes celui d’accéder à la prêtrise, aux personnes homosexuelles celui de contracter des unions matrimoniales et même d’adopter des enfants, etc.

    Parallèlement, les « sensibilités » s’éloignent entre ceux qui se reconnaissent dans les pratiques sacramentelles et les dévotions traditionnelles et ceux qui s’en écartent de plus en plus, préférant des formules innovantes censées s’harmoniser davantage avec la mentalité contemporaine. L’unité de façade n’est plus qu’apparente et les lézardes menacent l’édifice tandis que l’indifférence, le relativisme et le matérialisme ambiants rendent l’acte de foi de plus en plus improbable.

    L’extraordinaire charisme du pape François suffira-t-il pour maintenir en de telles circonstances l’unité de l’Eglise ?  C’est sans doute ce qu’il convient d’espérer et ce pour quoi il faut prier…

  • Quand un jeune choisit d'être prêtre

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    (FRANCE 2) Francetv info 

    Une équipe de France 2 est allée à la rencontre d'un futur prêtre pour comprendre ce qui l'a poussé dans cette voie.

    À 27 ans, Cédric Anastase a décidé de venir prêtre. Une vocation qu'il porte en lui depuis toujours. "Quand j'étais petit, je me disais toujours, sois je serai prêtre, sois je serai prof. Je rentrai de la messe, je prenais mon petit déjeuner, je regardais Téléfoot. Je suis un grand passionné de football. Ensuite, j'allais dans la chambre avec mon petit frère et on célébrait la messe", explique le jeune homme au micro de France 2.

    "Le célibat a un coût"

    Après des études de biophysique, à 20 ans, Cédric pousse enfin la porte du séminaire. Mais il prend vite conscience du sacrifice qu'il doit consentir. "Le jour ou j'ai tenu mon petit neveu dans les bras, quand il sortait de la maternité, je me suis dit 'jamais tu n'auras d'enfant'. J'ai découvert qu'il y avait un coût au célibat. Je l'ai éprouvé dans ma chair, dans mon histoire : je ne serai pas père. Mais en même temps, je serai multi-papa. Je serai père du peuple qui me sera confié", s'enthousiasme le futur prêtre. "Mon choix, c'est de tout donner au seigneur (...) J'ai trouvé ma place dans le monde. Je ne doute pas de ça. Je suis bien dans ma peau, je suis bien dans mes pompes, je suis bien dans ce que je fais. Je suis heureux", conclut Cédric Anastase.

  • Pas de miséricorde pour la Curie ?

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    Via le Salon Beige, mais en réalité mis en ligne par les soins de notre vigilante amie du site Benoit-et-moi : 

    Pas de miséricorde pour la Curie

    Dans le JDD, Nicolas Diat, l'auteur de "L'homme qui ne voulait pas être Pape"analyse le violent discours du pape François à la Curie :

    "Comment interpréter la salve du pape François contre la curie? Est-ce une déclaration de guerre?

    C'est le signe d'un malaise profond qui s'épaissit au fil des mois. Il faut se souvenir que, l'année dernière lors du même exercice. François avait déjà dénoncé les « bavardages» à l'intérieur de la curie. Quelques semaines auparavant, il avait même demandé à la gendarmerie du Vatican de faire cesser ces commérages. Le retentissement de cette « correction fraternelle » assez sèche avait cependant été moindre. Ce qui est impressionnant cette fois, c'est le catalogue des quinze maladies. Benoît XVI consacrait cette séance des voeux à faire la synthèse des voyages effectués au cours de l'année, il en tirait un certain nombre d'enseignements et de conclusions. A part la traditionnelle et brève introduction du doyen, le cardinal Sodano, le style a aujourd'hui changé...

    Quelles seront les conséquences d'un tel discours?

    Il laissera des traces profondes, même s'il n'aura aucune conséquence à court terme. Le pape aime la provocation, il est volontiers dans l'outrance, c'est sa nature. Sur la centaine de convives, personne n'a fait de commentaires pour répondre au pape. Ces quinze maladies curiales, dont certaines relèvent presque de la psychiatrie, énoncées tel un syllabus, n'ont suscité aucune réaction, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas une incompréhension, une lassitude. Le plus dommageable, c'est qu'il n'a pas eu un mot pour les personnes extraordinaires de la curie, et elles existent. Des religieuses dont personne ne parle mais qui servent leur dicastère avec une abnégation totale... Ces accusations à la limite de la diffamation ont blessé.

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  • Le pape déplore la faible natalité et plaide en faveur de la famille nombreuse

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    De zenit.org (Anne Kurian) :

    "L'Etat a tout intérêt à investir en faveur des familles nombreuses"

    La famille nombreuse « est une cellule riche, vitale » de la société, et « l’Etat a tout intérêt à investir en sa faveur », déclare le pape François.

    Le pape a rencontré des centaines de familles nombreuses venues d’Italie et de toute l’Europe, pour la fête de la Sainte Famille, ce 28 décembre 2014, au Vatican. Cette rencontre avait lieu à l’occasion de l’Assemblée de l’Association italienne des familles nombreuses – née à Brescia dans le Nord de l’Italie – qui fête ses 10 ans.

    Après l’introduction de Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, et le témoignage de membres de familles nombreuses, le pape a adressé un discours aux participants réunis dans la salle Paul VI : « On voit que vous aimez la famille et que vous aimez la vie ! », leur a-t-il déclaré.

    Il les a remerciés pour leur exemple « d’amour de la vie, que vous protégez de sa conception jusqu’à sa fin naturelle », malgré les difficultés « que les institutions publiques n’aident pas toujours à porter ». Il a rappelé « que la Constitution italienne, à l’article 31, demande une attention particulière pour les familles nombreuses ». Mais, a-t-il déploré, « cela ne se vérifie pas vraiment dans les faits : cela reste seulement des paroles ».

    Evoquant « la faible natalité enregistrée depuis quelque temps en Italie », le pape a plaidé pour « une plus grande attention de la politique et des administrations publiques » afin de soutenir les familles nombreuses : « chaque famille est cellule de la société, mais la famille nombreuse est une cellule plus riche, plus vitale, et l’Etat a tout intérêt à investir en sa faveur ! ».

    Pour le pape, la mission des parents est d’accueillir la maternité et la paternité comme don de Dieu et de les faire « resplendir dans la société ». Il s’agit aussi de savoir « s’étonner » devant ce don : « Chacun de vos enfants est une créature unique qui ne se répétera jamais plus dans l’histoire de l’humanité. Quand on comprend que chacun a été voulu par Dieu, on s’étonne de ce grand miracle qu’est un enfant… un miracle qui change une vie ».

    Le pape s’est ensuite adressé aux enfants : « chacun de vous est un fruit unique de l’amour... Vous êtes uniques, mais pas seuls ! Il est bon d’avoir des frères et sœurs : les fils et les filles d’une famille nombreuse sont plus capables de communion fraternelle dès la petite enfance. »

    « Dans un monde souvent marqué par l’égoïsme, la famille nombreuse est une école de solidarité et de partage ; et ces attitudes bénéficient ensuite à toute la société », a ajouté le pape, pour qui « la présence des familles nombreuses est une espérance pour la société ». Il a encouragé également les grands-parents, « racines » de la famille, « présence précieuse tant pour l’aide pratique que pour l’apport éducatif » : « les grands-parents sont gardiens des valeurs d’un peuple, d’une famille, et aident à transmettre la foi ». Afin de « promouvoir dans la société et dans les lois de l’Etat les valeurs et les nécessités de la famille », le pape a invité à former des réseaux « capables d’être présents et visibles dans la société et la politique ».

    Enfin, il a prié en particulier « pour les familles les plus éprouvées par la crise économique, celles où le papa ou la maman ont perdu leur travail, où les jeunes ne réussissent pas à en trouver ; pour les familles tentées par la solitude et la division ».

  • Le Nunc Dimittis de Mgr Léonard

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    Mgr A-J Léonard a ordonné ce dimanche un nouveau diacre pour la Fraternité des Saints Apôtres, dans l'église Sainte-Catherine. Le nouveau diacre, l'abbé Kurt Suenens, est originaire du Brabant flamand. Il était passé par le séminaire de Leuven, avant de rejoindre la Fraternité du Père Zanotti-Sorkine. 

    Au cours de son homélie, Mgr Léonard a développé le thème du "Nunc Dimittis" de Syméon (évangile du jour), expliquant qu'il espérait que le Seigneur lui dise à lui - son serviteur - qu'il pouvait désormais se reposer en paix. Mgr Léonard a cité comme exemple du travail accompli, le boom des séminaristes dans l'archidiocèse : 3 quand il est devenu archevêque, 53 aujourd'hui ! 

    Comme un pied-de-nez à ceux qui prévoient déjà son remplacement, Mgr Léonard a expliqué qu'il pouvait peut-être rester encore 1, 2 ou 3 ans à la tête de l'Eglise en Belgique. Avec humour, il s'est lancé dans une imitation du général De Gaulle lorsqu'on l'interrogeait sur la fin du gaullisme : "Encore 10 ans, encore 20 ans, encore 30 ans".

    Extrait de son homélie :

    "Maintenant, ô Maître souverain, Tu peux laisser Ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que Tu préparais à la face des peuples.  En ce qui me concerne, je suis très heureux que nous ayons cette année, se préparant à devenir prêtre, pour le diocèse, qu'il soit belge ou brésilien ou polonais, ou que sais-je.  (...) nous en avons actuellement 53 qui se préparent à devenir prêtre.  Quand j'ai commencé mes visites du diocèse il y en avait 3. (le 8/10/2010).  Et grâce à la générosité de jeunes qui s'engagent pour le diocèse, ils sont maintenant 53.  La fraternité (des Saints Apôtres) a commencé il y a deux ans.  Ils sont maintenant 21 en tout, 4 prêtres, bientôt dans quelques instants deux diacres, et puis d'autres qui se préparent, et si cela continue comme cela, moi je dis, comme Syméon, maintenant Seigneur tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix (rires).  Je ne sais pas quand je partirai, cela peut être dans un an, çà peut être dans deux ans, çà peut être dans trois ans, ou comme disait De Gaulle- quand on l'interrogeait sur l'après Gaulisme - il ajoutait avec humour, cela peut être dans 5 ans, cela peut être dans 10 ans.  Je n'en sais rien, mais quand le moment arrivera, si cette oeuvre a continué de prospérer, je pourrai aussi chanter mon Nunc Dimitis, en laissant au diocèse en tous cas ce cadeau-là : avoir un bon nombre de jeunes qui se préparent à devenir prêtre.  Et c'est le principal : les évêques, cela passe, mais le peuple de Dieu et les hommes et les femmes qui s'engagent, l'avenir d'un diocèse, lui ne passe pas."

  • Belgique : le frère Cochinaux élu prieur provincial

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    Le frère Philippe Cochinaux a été élu prieur provincial de la nouvelle vice-province de Belgique de l'Ordre des prêcheurs (dominicains). Il avait déjà été prieur il y a quelques années, avant d'être remplacé par le fr. Michel Van Aerde, qui venait de la province dominicaine de Toulouse (plus "classique"). Il est certain que le RP Cochinaux sera réélu; il préside donc aux destinée des dominicains de Belgique pour huit ans.

    Il est assez connu des francophones pour l'émission "Il était une Foi" qu'il anime sur la RTBF, rituellement revêtu de la veste autrichienne qu'il semble préférer à l'habit blanc des dominicains.

    http://www.dominicains.be/index.php/fr/item/provincial