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Eglise - Page 1142

  • Liège : découvrir l’office primitif de la fête de saint Lambert, avec Marcel Pérès

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    Une initiative de l’Académie de Chant grégorien à Liège :

     

    À l’abbaye de la Paix Notre-Dame (Bd d’Avroy, 54 à Liège), Marcel Pérès, directeur du Cirma (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes) et de l’Ensemble vocal « Organum » ,animera deux week-ends de formation consacrés au chant de l’office primitif de saint Lambert (Etienne de Liège, Xe s.) :

    benedictines liege.jpg

    du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 septembre 2015 (18h00) et

    du vendredi 18(17h00) au dimanche 20 septembre 2015 (18h00)

    Trente places sont ouvertes pour ces deux week-ends de stage. Les cours s’adressent prioritairement aux personnes qui disposent d’une formation musicale ou d’une pratique chorale confirmée 

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    Le second week-end se clôturera le dimanche 20 septembre à 16 heures par la célébration liturgique des vêpres restituées pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège. Cette manifestation publique aura lieu à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège). Entrée libre. 

    Plus de renseignements ou inscription au stage :

    S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège.Tél. 04.344.10.89 (de l’étranger :+32.4.344.10.89). E-mail : jpschyns@skynet.be Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : www.gregorien.com Copie de chantgrego_46.jpg

    En savoir plus ► 

    Inscription en ligne  ►

     JPSC

  • Des articles pour éclairer la thématique du prochain synode des évêques

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    De Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    Le synode sur la famille ... avec didoc

     

    Du 4 au 25 octobre prochain aura lieu la 14ème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques. Elle aura pour thème : La vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain. A cette occasion, didoc a rassemblé ici tous ses titres qui ont trait aux débats de cette assemblée.

     

    Sur le mariage chrétien

    Sur la paternité responsable et Humanae Vitae

    Sur la sexualité

    Sur la question des personnes divorcées remariées

    Sur la morale fondamentale et la conscience

    Sur l'homosexualité

    Stéphane Seminckx est prêtre, docteur en médecine et en théologie.

  • Conjuguer justice et miséricorde

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    De Jean-Michel Castaing sur cahierslibres.fr :

    Quand justice et miséricorde se rencontrent…

    Une tension immémoriale

    Le 8 décembre prochain débutera pour l’Église l’année de la Miséricorde. Sans attendre cette date, il m’a paru important de souligner l’importance de celle-ci pour la vie des croyants. De plus, ayant besoin d’un angle d’approche très précis pour ce court article, j’ai choisi d’aborder le sujet de la miséricorde dans son rapport avec la justice.

    Thème éternel que ce face à face entre justice et miséricorde ! Très logiquement la justice a été associée à la vérité, et la miséricorde à l’amour. La justice de Dieu nous met face à la réalité de notre péché, de nos contradictions. Quant à la miséricorde, elle déplace le curseur en direction de la bonté : avec elle, Dieu passe outre nos égarements. La justice de Dieu porte la lumière sur nos errements ; la miséricorde, quant à elle, met l’onguent de la tendresse sur nos plaies en y apposant le sceau du pardon. Dieu, à défaut d’être complaisant envers elles, prend pitié de nos faiblesses, parfois même les « comprend ».

    De plus, la justice n’est pas seulement l’affaire de Dieu. Nous devons la consolider à notre tour avec nos actes. En religion, cela s’appelle expiation, réparation. Mais point n’est besoin de croire pour cela. En toute justice, nous devons réparer les dégâts que nous avons causés. Par miséricorde, Dieu continue de payer le plus gros de l’addition à notre place – ce qu’il a réalisé principalement en envoyant son Fils dans le monde (dans quelles conditions !).

    Cependant, cette distribution des rôle entre justice et miséricorde, vérité et amour, n’est-elle pas trop évidente pour être tout à fait probante ? Les choses ne sont-elles pas un peu plus complexes ? Et si la justice était aussi une question d’amour, et la miséricorde, une question de vérité ?

    La justice est aussi une affaire d’amour…

    En voulant que nous fassions la vérité sur nous-mêmes, que nous remboursions par exemple ce que nous avons volé, Dieu n’agit pas comme un maître dur et implacable. Au contraire, Il nous estime, nous traite en adultes responsables, capables de rattraper par nous-mêmes les erreurs ou les fautes que nous avons commises. S’Il passait systématiquement l’éponge sur elles, ne nous considérerait-Il pas comme des mineurs perpétuels, incapables de s’orienter dans la vie, et de répondre de leurs actes ?

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  • Migrants: l’Italie entre «casse-couilles» et «politicards»

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    Lu dans "Famille chrétienne":

    mgr-nunzio-galantino-mpi.jpg" En Italie la questions des migrants oppose l'Eglise et la classe politique. En 2014, plus de 165.000 migrants clandestins ont débarqué sur les côtes italiennes. Cet afflux crée des tensions de l'autre côté des Alpes. Mgr Galantino (photo), secrétaire général de la conférence épiscopale italienne dénonce l'inefficacité de la politique gouvernementale et l'indigence du débat politique sur la question migratoire.

    Benjamin Coste

    Certaines villes tenues par la Ligue du Nord refusent d’accueillir des migrants. Pour Matteo Salvini, chef du parti populiste, « un évêque doit s’en tenir à son rôle d’évêque et arrêter de casser les couilles (sic) à ceux qui administrent les villes. » À défaut d’élégance, le propos a le mérite d’être clair. Dans sa réponse, Mgr Galantino ne donne pas dans la langue de buis. S’en prenant aux élus de la Ligue du Nord qui jugent l’Église responsable de « l’africanisation de l’Italie », le secrétaire de la Conférence épiscopale italienne a, lui, dénoncé « les populistes qui prônent des mesures indignes » et qui « se comportent comme des politicards de quatre sous ». 

    Accéder au site : RFI 
    http://www.rfi.fr/europe/20150817-migrants-refugies-italie-eglise-vatican-ligue-nord-nunzio-galantino-colaninno

    Mgr Galantino estime que le gouvernement de Matteo Renzi « est totalement absent du débat sur l’immigration ». Ami du pape, l’évêque italien se trouve conforté par les appels à l’Europe de François à « ouvrir ses portes ». De plus, pour la journaliste Marcelle Padovani, l’Église est légitime sur cette problématique de l’immigration puisqu’« un migrant sur trois est reçu en Italie dans des structures liées au monde catholique » (Caritas, communauté de Sant’Egidio…).

    Accéder au site : L'Obs http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150817.OBS4236/italie-face-aux-migrants-matteo-renzi-coince-entre-l-eglise-et-les-populistes.html

    Pour Andrea Riccardi, fondateur de la communauté Sant’Egidio et ancien ministre, « les factions politiques jouent une vilaine guerre électoraliste, réduisant un phénomène global, complexe et inarrêtable à la seule urgence des débarquements (...). Il faut à tout prix raisonner ». Du côté des politiques, on accuse le coup et on se défend : le premier ministre Matteo Renzi estime « injuste » et « démotivante » les critiques dont son gouvernement est l’objet. Son ministre de l’Intérieur juge, lui, que « nous sauvons des vies et rapatrions ceux qui ne fuient pas la guerre ou les persécutions. Nous faisons un métier différent de l'Église. »

    Accéder au site : Le Point 
    http://www.lepoint.fr/monde/immigration-le-torchon-brule-entre-l-eglise-et-les-politiques-en-italie-19-08-2015-1957795_24.php

    Le Service des Jésuites pour les réfugiés – Prix international de la paix 2014 pour son action en Syrie – appelle l’Europe à un consensus sur la question des migrants. Si la question est « certes complexe », le père Costa, responsable portugais de l’organisation, estime qu’« un effort s’impose au nom du respect des droits de l’homme et de la protection de la vie humaine. Il faut donc donner la priorité à l’accueil, à l’intégration sociale et culturelle et à l’insertion professionnelle des réfugiés et si possible au développement économique des pays de départ ».

    Accéder au site : Radio Vatican 
    http://fr.radiovaticana.va/news/2015/08/18/le_jrs_appelle_les_europ%C3%A9ens_%C3%A0_lhospitalit%C3%A9_pour_les_migrants/1165781

    Ref. En Italie, la question des migrants oppose l’Église et la classe politique

    Même si rien n’est « inéluctable », la comparaison avec l'histoire des invasions de peuples germaniques fascinés par l’empire romain est-elle irréaliste ? Sous une forme ou une autre, avec ou sans accord officiel, ils y ont immigré toujours plus massivement jusqu’à franchir le seuil critique : la romanité s’est « barbarisée », et non l’inverse. Est-ce le sort qui attend l’Europe décadente où la natalité des populations anciennes ne cesse de diminuer ? La nature a horreur du vide et finit toujours par l’emporter sur les « limes » policier, militaire ou autres qu’on prétendrait lui opposer. Mais cela ne s’est pas fait en vingt-quatre heures comme dans le "Camp des saints", roman prémonitoire (1973) de Jean Raspail. Sur le fond de la question, nous renvoyons à l'article de Pierre Mélon, publié dans un récent numéro de la revue "Vérité et Espérance-Pâque nouvelle". On peut le lire sur le site web de l'église du Saint-Sacrement à Liège, en cliquant ici: "l'immigré est-il mon prochain? charité personnelle et charité politique".

    JPSC

  • Synode sur la famille d’octobre 2015 : en exclusivité, le texte du premier intervenant…

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    Lu sur le site « riposte catholique » :

    991668376-cathedrale-saint-pierre-donato-bramante-michelangelo-jesus-christ (1).jpg« La deuxième session du Synode sur la famille s’ouvrira au Vatican le dimanche 4 octobre prochain. Ce sera le 27ème dimanche du Temps ordinaire dans le missel issu de la réforme liturgique. Dans son blogue Settimo Cielo, le vaticaniste italien Sandro Magister signale, non sans malice, que le premier à prendre la parole lors de l’ouverture de ce Synode sera… l’Esprit Saint et par l’organe de saint Marc. Et que dit l’Esprit au Églises en ce dimanche 4 octobre ? Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur (Ps 33)…

    « Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? » Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle. Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle. Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. » (Marc, 10, 2-12) »

    Ref. Synode sur la famille : en exclusivité, le texte du premier intervenant…

    De fait, le site de l’AELF (association épiscopale liturgique pour les pays francophones) mentionne, selon le calendrier de la réforme postconciliaire :

    Lectures de la messe du 4 octobre 2015

    > 1ère lecture : « Tous deux ne feront plus qu’un » (Gn 2, 18-24)

    Le Seigneur Dieu dit :« Il n’est pas bon que l’homme soit seul.Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »    Avec de la terre, le Seign...

    > Psaume : Ps 127 (128), 1-2, 3, 4-6

    R/

    Que le Seigneur nous bénisse tous les jours de notre vie !

    Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies !Tu te nourriras du travail de tes mains :Heureux es-tu ! À toi, le bonheur ! Ta femme sera dans ta maisoncom...

    > 2ème lecture : « Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés doivent tous avoir même origine » (He 2, 9-11)

    Frères,    Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges,nous le voyons couronné de gloire et d’honneurà cause de sa Pas...

    > Evangile : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » (Mc 10, 2-16)

    En ce temps-là,    des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient :« Est-il permis ... 

    JPSC

  • L'Homme Nouveau : sommaire n°1596 du 29 août 2015

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    cliquer sur l'image pour avoir accès au sommaire

  • Les scouts d'Europe rouvrent une meute à Jette

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    téléchargement.jpgDès septembre, les Guides et Scouts d'Europe rouvrent une meute de louveteaux à Jette, à l'église Sainte-Madeleine des Frères de Saint Jean. Elle s'ajoutera ainsi à la clairière de louvettes déjà présente. Les réunions auront lieu un dimanche sur deux, commençant à 10h avant de rejoindre la messe dominicale de 11h. Deux week-ends ont lieu durant l'année ainsi qu'un camp de dix jours en juillet.

    Les Scouts d'Europe s'attachent à vivre le scoutisme, fidèles aux méthodes de Baden-Powell et Vera Barclay et à l'esprit catholique insufflé par le Père Jacques Sevin, s.j.. Le mouvement est reconnu comme association privée de droit international de fidèles de droit pontifical par le Saint Siège, et les papes François
     
    Benoît XVI
     
    , et Jean-Paul II ( ici
     
     et
     
    ) se sont adressés à eux notamment lors de leurs jamborees européens.
     
    Il reste de la place chez les louveteaux comme chez les louvettes. Pour tout renseignement et inscription, contactez l'Akéla louveteaux : 0498/42.28.38
  • Liège : un colloque consacré à Monseigneur Van Bommel (1790-1852)

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    De Hageveld à Liège, Corneille Richard Antoine Van Bommel : parcours d’un évêque pédagogue et militant (1790-1852)

    *  *  *

    Publié le jeudi 20 août 2015 par Céline Guilleux

    RÉSUMÉ

    bommelpr.jpgCorneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    ANNONCE

    Argumentaire

    Corneille Van Bommel (1790-1852) a profondément marqué son temps comme pédagogue d’avant-garde et comme militant pour la liberté de l’enseignement ecclésiastique avant d’occuper pendant vingt-deux ans le siège épiscopal de Liège. À l’occasion du 225e anniversaire de sa naissance, il a semblé opportun  de réunir, dans les lieux mêmes où le grand évêque a vécu, un colloque où seront examinés plusieurs aspects de son activité ainsi que l’environnement religieux, politique, économique, social et culturel où elle s’est déployée. 

    Les Actes de ce colloque seront publiés dans le Bulletin de la Société d’art et d’histoire du diocèse de Liège.

    Programme

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  • Quels péchés nous empêchent de communier ?

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    Lu sur le site « aleteia » :

    topic (28).jpgSaint Paul a exprimé catégoriquement que tout le monde n'est pas en état de recevoir la communion : "On doit donc s’examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre jugement s’il ne discerne pas le corps du Seigneur" (1 Cor 11, 28-29). Ces paroles soulignent la gravité de la question, mais ne fournissent pas un critère clair sur le moment où une personne est digne ou ne l'est pas. Des paroles qui font donc débat. Elles donnent l'impression, cependant, que les destinataires de la lettre – les Corinthiens – avaient déjà une idée sur le sujet. C'est pourquoi il importe de se référer aux sources connues de la vie de l'Église primitive. 

    La communion, un acte pénitentiel

    À la fin du Ier siècle, ou au début du IIe siècle, a été écrite la Didaché ("Doctrine – ou enseignement – des Douze Apôtres"), dans laquelle il est fait souvent mention de l'Eucharistie. Après avoir indiqué que le sacrement n'est que pour les baptisés, le texte ajoute la phrase suivante : "Si quelqu'un est saint, qu'il vienne ! Si quelqu'un ne l'est pas, qu'il fasse pénitence !". Même si cette phrase nécessite une clarification, elle constitue encore un critère valable, à la lumière duquel on comprend ce qui a été déterminé. Certains pourront objecter, et à juste titre : "Mais qui peut dire qu'il est saint ?". Libre de tout péché, personne. C'est pourquoi s'approcher de la communion doit être un acte pénitentiel, afin de nous purifier au maximum. Le plus approprié est de recevoir la communion quand il y a déjà une communion de l'âme avec le Seigneur.
     
    Mais il existe des situations diverses, tout comme il existe divers types de péchés. Le péché mortel rompt totalement cette communion et, dans ce cas, la pénitence requise exige la réception du sacrement de la pénitence comme condition préalable. C'est pourquoi le Code du droit canonique établit que "qui a conscience d'être en état de péché grave ne célébrera pas la messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle" (n. 916).
     Il vaut la peine de clarifier un point : il n'existe pas de véritable pénitence ni de confession valable sans intention de se corriger. Cela permet de comprendre pourquoi certaines personnes ne peuvent pas recevoir la communion, puisqu'elles vivent dans un état habituel de péché. 

    Une nourriture intérieure pour combattre le péché

    Mais reste le péché véniel. Personne n'y échappe, et prétendre être libre de tout péché véniel, c'est de la présomption. Dans ce cas – quand on est en état de grâce, mais avec des péchés véniels –, la pénitence est intérieure et incluse dans la liturgie. Le péché véniel n'empêche pas la personne de communier (au contraire : la communion est une nourriture intérieure qui donne des forces pour le combattre) ; mais, en même temps, pour participer aux mystères sacrés, il faut commencer par reconnaître nos péchés.
     
    Ceci est familier pour celui qui va fréquemment à la messe, car l'acte pénitentiel fait partie de la célébration ("Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères..."). Ensuite, la préparation immédiate nous rappelle que nous allons communier en tant qu'invités ("Heureux les invités au repas du Seigneur") et que nous ne sommes pas dignes de recevoir Jésus ("Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir..."). D'une certaine manière, ce sont aussi des paroles de contrition.

     En résumé : pour communier, il faut être dans la grâce de Dieu. Mais, même ainsi, nous ne sommes jamais dignes de recevoir Jésus. Ce n'est pas là un obstacle pour communier, mais la dignité du sacrement exige que nous essayions de devenir le plus dignes possible.

    Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne

    Ref. Quels péchés nous empêchent de communier ?

    Sans tomber dans les scrupules obsessionnels du jansénisme moral, le sens du péché et de la pénitence doit retrouver sa place dans l’Eglise d’aujourd’hui. Sans quoi la « miséricorde » à laquelle le pape actuel  trouve bon de dédier une année jubilaire n’est qu’un « buonisme » sans intérêt.

    Le blog « salon beige », à la suite de notre consoeur de « Benoît et moi », cite en ce sens une réflexion très opportune, comme toujours, du pape Benoît XVI :  "La miséricorde du Christ n'est pas une grâce à bon marché, elle ne suppose pas la banalisation du mal. Le Christ porte dans son corps et sur son âme tout le poids du mal, toute sa force destructrice. Il brûle et transforme le mal dans la souffrance, dans le feu de son amour qui souffre. Le jour de la vengeance et de l'année de grâce coïncident avec le mystère pascal, dans le Christ mort et ressuscité. Telle est la vengeance de Dieu: lui-même, en la personne du Fils, souffre pour nous. Plus nous sommes touchés par la miséricorde du Seigneur, plus nous devenons solidaires de sa souffrance - et plus nous somme prêts à compléter dans notre chair "ce qu'il manque aux épreuves du Christ" (Col 1, 24)" (Joseph Ratzinger, Homélie 'Missa pro eligendo Romano Pontifice', 18 avril 2005).

    JPSC

  • Vocations religieuses en Europe: un appel à contretemps

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    De la rédaction de « Diakonos » :

    « Les jeunes qui entendaient un appel dans les années 50-60 étaient fascinés par la modernité. Ils voulaient rejoindre le monde pour l’évangéliser et, pour ce faire, supprimer ce qui leur semblait un obstacle pour atteindre cet objectif : quitter la soutane, être « prêtre-ouvrier », désacraliser la liturgie… Aujourd’hui il n’en est plus ainsi. La modernité ne fascine plus. Elle a montré ses limites et ses faiblesses. Le temps de l’euphorie et d’une certaine naïveté est passé. Les jeunes qui entrent au séminaire veulent même réagir face à la sécularisation de notre France. Avec le même souci apostolique au cœur que leurs aînés, ils prennent le chemin inverse : remettre la soutane, annoncer explicitement l’Évangile, célébrer la liturgie selon les directives de l’Église et la resacraliser. Les nouveaux prêtres de Michel de Saint Pierre (1964) sont les prêtres âgés d’aujourd’hui… Aussi tous les séminaires diocésains qui ressemblent encore de près ou de loin au schéma sacerdotal des années 60-70 n’attirent plus. Aujourd’hui, les jeunes n’ont pas envie de se battre pour pouvoir réciter le chapelet au séminaire ou rendre compte de leur désir d’adorer le Seigneur à la chapelle… Au contraire, ils recherchent des séminaires qui offrent une liturgie soignée (voire grégorienne et latine), une formation solide et une piété authentique. ».

    Un article de 2013 terriblement actuel. Le catho-marxisme et le gauchisme encore majoritaire en Belgique, après avoir contribué à vider les églises, n'attire plus personne aujourd'hui. La plupart des prêtres-ouvriers ont défroqué. Les curés modernistes voient leurs ouailles vieillir dans leurs églises vides. Les quelques professeurs qui continuent à répandre ces thèses politiques et modernistes opposées à la pensée de l'Eglise et à l'Evangile sont en voie d'extinction et leurs séminaires diocésains sont vides. Le Synode achèvera certainement d'enterrer les espoirs des radicaux qui souhaiteraient réécrire l'Evangile à l'image du monde et faire passer les sentiments individuels avant l'enseignement du Christ.

    L'Eglise peut enfin renaître à la lumière de l'Evangile et du Christ ressuscité. »

    comunaute-st-martin-lourdes-06.jpg

    Ref. Diakonos.be – Rédaction

    Reste que les communautés où refleurit le sacerdoce demeurent souvent, aujourd’hui encore, âprement combattues par l’ancienne génération en place.

    JPSC

  • Cardinal Sarah au Bénin : « je suis certain que l’Afrique sauvera la famille, que l’Afrique sauvera l’Eglise »

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    yayietclerge.jpgLe cardinal Robert Sarah est accueilli en liesse à Cotonou. Lu sur le site de Radio-Vatican :

    « Le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements est arrivé au Bénin, mercredi 19 août 2015, dans le cadre de la 61ème édition du pèlerinage marial national de Dassa-Zoumè. Il a été accueilli à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou par Mgr Brian Udaïgwe, Nonce apostolique au Bénin et au Togo, une délégation de la Conférence épiscopale du Bénin conduite par son président Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou, dans laquelle figurait entre autres, Mgr François Gnonhossou, évêque de Dassa-Zoumè, le Père Jean-Benoît Gnambodè, administrateur apostolique de Porto-Novo. Egalement, on y notait la présence des personnalités politico-administratives.

    Aux côtés des évêques et autorités du pays, plusieurs prêtres, religieux, religieuses et fidèles chrétiens laïcs, scandant des chants de bienvenue de la chorale Hanyé sous la direction du père Donatien Amègée, curé la cathédrale Notre-Dame, vicaire épiscopal de Cotonou 1.

    Répondant aux questions de l’hebdomadaire catholique La Croix du Bénin et de l’audio-visuel service en direct sur la radio mariale Immaculée Conception, le Cardinal Sarah a notamment déclaré : « J’ai confiance absolue en la culture africaine ; j’ai confiance absolue en la foi africaine et je suis certain que l’Afrique sauvera la famille, que l’Afrique sauvera l’Eglise. L’Afrique a sauvé la Sainte Famille, elle sauvera aussi, en ce temps moderne, la famille humaine ».

    L’agenda de la visite de dix jours du Cardinal Sarah au Bénin, comporte entre autres, une messe à la paroisse Saint Michel de Cotonou,  jeudi 20 août 2015, à l’occasion du 20ème anniversaire d’ordination épiscopale de l’archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé, une visite pastorale qui le conduira dans presque tous les diocèses du Bénin, une rencontre avec le clergé de l’archidiocèse de Cotonou et une audience avec le Président de la République, Thomas Boni Yayi. »

    Ref.Bénin : Le Cardinal Robert Sarah accueilli en liesse à Cotonou.

    JPSC