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Eglise - Page 1145

  • Le pape émérite Benoît XVI prend la parole sur l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés

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    Le pape émérite Benoît XVI n’a pas attendu le prochain synode sur la famille (octobre 2015) pour réaffirmer et expliciter l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés. Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :

    « Dans ses Opera Omnia, Ratzinger est en train de publier à nouveau – avec l’aide du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard Ludwig Müller – tous les textes théologiques qu’il a écrits, regroupés par thèmes. Dans le dernier des neuf volumes publiés jusqu’à ce jour en allemand par l’éditeur Herder – il compte près de 1 000 pages et est intitulé "Introduction au christianisme. Profession, baptême, vie religieuse" – on trouve un article de 1972, relatif à la question de l'indissolubilité du mariage, publié cette année-là en Allemagne dans un livre à plusieurs auteurs consacré au mariage et au divorce.

    Cet article publié par Ratzinger en 1972 a été exhumé par le cardinal Walter Kasper qui l’a utilisé, au mois de février dernier, dans le discours qu’il a prononcé pour ouvrir le consistoire des cardinaux convoqué par le pape François afin de débattre sur le thème de la famille en vue du synode des évêques programmé pour le mois d’octobre […]  En effet, dans cet article de 1972, Ratzinger, alors âgé de quarante-cinq ans et professeur de théologie à Ratisbonne, affirmait que le fait de donner la communion aux divorcés remariés apparaissait, si l’on respectait certaines conditions particulières, comme étant "tout à fait en ligne avec la tradition de l’Église" et en particulier avec "ce type d’indulgence que l’on voit apparaître dans l’œuvre de Basile, selon qui, après une période prolongée de pénitence, le "digamus" (c’est-à-dire celui qui vit en secondes noces) se voit concéder l’accès à la communion sans que son second mariage ait été annulé : dans la confiance en la miséricorde de Dieu, qui ne laisse pas sans réponse la pénitence".

    Cet article de 1972 a été la première et la dernière manifestation par Ratzinger d’une "ouverture" à l’accès des divorcés remariés à la communion. Par la suite, en effet, non seulement il a pleinement adhéré à la position rigoriste, consistant à leur interdire de communier, qui a été réaffirmée par le magistère de l’Église au cours du pontificat de Jean-Paul II, mais il a également, en tant que préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, contribué dans une mesure déterminante à l'argumentation déployée en faveur de cette interdiction. 

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  • Le sort des chrétiens au Moyen-Orient n'a intéressé personne en Occident

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    De Zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le sort des chrétiens au Moyen-Orient n'a intéressé personne en Occident, dénonce Marc Fromager

    "Comprendre ce qui se passe au Moyen-Orient et les différents enjeux qui en forment la trame", c'est l'objectif d'un colloque organisé par l'AED-France vendredi prochain, 5 décembre, à Paris, sur ce thème: "Vers un nouveau Moyen-Orient" et avec cette question: "la fin des chrétiens?" Le directeur de l'AED-France, Marc Fromager, déplore que le sort des chrétiens au Moyen-Orient n'ait intéressé personne.

    Zenit - Marc Fromager, vous organisez un colloque intitulé "vers un nouveau Moyen Orient":
quel est votre objectif?

    Marc Fromager - L'objectif est assez simple. Il consiste à essayer de comprendre l'inextricable chaos qui règne au Moyen-Orient. Cela peut paraître ambitieux mais il nous semble qu'il doit être possible de démêler un tant soit peu l'enchevêtrement des différentes causes de cette situation. Prétexter la profonde complexité de la région - et nous ne la nions pas - pour s'abstenir d'y voir un peu plus clair ne nous satisfait pas. C'est la raison pour laquelle nous réunissons des experts à la fois géopolitiques et religieux pour nous aider à comprendre ce qui se passe au Moyen-Orient et les différents enjeuxqui en forment la trame.

    Comme vous le savez, l'AED a une triple mission, l'information, la prière et l'aide concrète. Concernant l'aide apportée, je rappelle que l'AED vient de débloquer un programme exceptionnel de 4 millions d'euros pour les réfugiés chrétiens au nord de l'Irak, qui s'ajoutent aux 3,5 millions d'euros apportés depuis trois ans aux réfugiés
chrétiens de Syrie. Pour en revenir au Colloque, il s'agit bien sûr de notre mission d'information. Comme pour chacun de nos colloques, nous en publierons les Actes dans un souci de diffuser les différents
points qui auront été développés au cours de la journée.

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  • Bientôt Noël : affichons-le à nos fenêtres

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    1124708970230.jpgDe l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Alors ce n’est que cela, Noël ? Une maison et un jardin pleins de lumières clignotantes, des sapins décorés dans les étalages des magasins, des boules de Noël à profusion et des cadeaux hors de prix qui allègent inutilement le portefeuille, ou des Pères Noël qui grimpent le long des façades et n’ont rien d’autre à dire que « Ho, ho, ho » ?

    Non, c’est tellement plus que cela, Noël ! Noël est le jour où nous sommes reconnaissants parce que Jésus, notre Sauveur et Rédempteur, est venu au monde, dans une modeste étable, parmi des gens qui n’avaient pas voix au chapitre dans la société.

    Il nous apporte la Bonne Nouvelle, nous dit que Dieu aime tout le monde et veut être présent parmi nous.

    C’est pourquoi Église en Détresse s’associe à l’asbl Herbronnen pour diffuser, à travers ces affiches de Noël, le vrai message de Noël. Accrochez-les à vos fenêtres et mettez ainsi l’accent sur la « véritable » essence de la fête de Noël. Commandez vos affiches gratuites ici : http://www.kircheinnot.be/FR/Produit/affiche_de_noel/default.aspx

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de décembre

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    L'intention de prière universelle du pape pour le mois de décembre est :

    "Pour que la naissance du Rédempteur apporte paix et espérance à tous les hommes de bonne volonté."

    Son intention de prière pour l'évangélisation est :

    "Pour que les parents soient d’authentiques évangélisateurs, transmettant à leurs enfants le don précieux de la foi."

  • Un Credo ad libitum ?

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    220px-Sun_and_Moon_creation.jpgUn de nos fidèles lecteurs, au retour de la messe dominicale à l’église Saint-Jean l’Évangéliste à Liège, nous a adressé ce petit billet d’humeur:

    “Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?

     A cette question dramatique de Jésus (qui résonne aussi comme une mise en garde), nous pourrions répondre ceci : Oui, Seigneur, tu trouveras sans doute la foi... mais laquelle?

    Si le Retour glorieux avait eu lieu ce 1er dimanche de l’Avent, vers 18h15, du côté de la place Saint-Jean à Liège, plus précisément dans l’église occupée par les dominicains, Jésus aurait pu entendre la “profession de foi” suivante proposée à ses disciples :

    Ce texte a été lu collectivement à la place du Credo. Qu’en penser?

    D’abord le texte, puis le contexte.

    Je crois en un Dieu au-delà de tout,

    tellement grand qu’il a pris le visage d’un tout-petit,

    tellement Autre qu’il est devenu humain.

    Je crois en un Dieu si différent de tous nos dieux

    qu’il n’est reconnu que par des nomades.

    Je crois en un Dieu si libre par rapport à nos religions

    qu’il crèche, non dans le Temple, mais dans une mangeoire.

    J’espère en l’humain au-delà de toute désespérance

    tellement grand qu’il est invité à renaître,

    tellement Autre qu’il devient Esprit.

    J’espère en l’humain, différent de toutes ses contrefaçons,

    accueilli et reconnu dans chaque visage.

    J’espère en l’humain, libre par rapport à tous les esclavages

    Parole vive de tendresse et de joie.

    Je crois au Christ, le seul qui donne de croire en ce Dieu-là et espérer en cet humain-ci,

    Christ qui se fait chair de vérité. Amen.

    Cette “profession de foi” pourrait être une “profession de moi”, car elle ne reflète la foi de l’Eglise que filtrée par des a priori personnels nourris de sociologie et de l’air du temps. Ce texte est l’expression d’un “Je” hypertrophié et non d’un “Nous” ecclésial : or, l’eucharistie doit être le moment priviliégié du rassemblement autour de la même foi; elle ne peut pas être l’occasion de diviser les fidèles ! Chaque mot du Credo est imbibé du sang des martyrs qui ont sacrifié leur vie pour affirmer et défendre que Jésus est Dieu, qu’il a pris chair par l’Esprit Saint dans le sein de la Vierge Marie, qu’il a été crucifié, est ressuscité, etc. Le mentionner à chaque messe dominicale n’est ni ennuyeux ni superflu, mais essentiel. La foi commune exprimée dans le credo est la cause de notre présence autour du prêtre pour la célébration ; si les raisons croire disparaissent sous le vernis du temps ou de la fantaisie de tel ou tel quidam, à quoi bon encore célébrer ensemble? Célébrer quoi? Célébrer qui? Pour quoi faire? 

    La perversité de ce texte tient d’abord à son ambiguïté, au mélange subtil de vrai et de faux qui sert d’emballage à toutes les hérésies depuis 2000 ans.

    Alors, oui, Dieu est au-delà de tout; non il n’a pas pris visage humain par grandeur mais par humilité (un mot que déteste le démon) ; oui, il est différent des autres dieux (il est même le seul Dieu, faut-il le préciser?) ; non, il n’est pas nécessaire d’être nomade pour le reconnaître (quel lien entre ces deux propositions?...) ; oui, Dieu est libre par rapport à nos religions, tellement libre qu’il aime les paradoxes : crècher successivement dans une mangeoire et dans le Temple (pourquoi les opposer?) ; oui, moi aussi, j’espère en l’humain (malgré son orgueil spirituel et théologique), mais le credo est l’expression de la foi catholique (est-ce un gros mot?) et non de l’humanisme, fût-il chrétien, ou presque ; oui, j’aime l’humour et les jeux de mots à la Lacan, mais “chair de vérité” a-t-il sa place dans une profession de foi? Pourquoi pas “les non-dupes errent” tant qu’on y est...?

    Il est évident que ce... que cette… -comment dire- “méditation” n’a aucunement sa place dans le déroulement de la messe. On pourrait au mieux proposer ces lignes à l’occasion d’un libre-partage, autour d’un feu de bois lors d’une soirée de scouts ou bien comme texte-martyr pour recréer le véritable credo, comme par induction. Sans plus. A l’évidence, cette bafouille pseudo-théologique n’a pas sa place dans la sainte liturgie.

    Elle constitue en outre une attaque frontale contre l’oecuménisme, tant prôné par le pape François : comment réunir les chrétiens autour d’un faux credo? On comprend que nos frères orthodoxes puissent être horrifiés par de telles manipulations de la foi commune.

    Paradoxalement, ce genre de contrefaçon imposée aux fidèles exprime dramatiquement la domination sur le troupeau sans voix d’un cléricalisme déboussolé mais toujours fringant et pétroleur quand il s’agit de “choquer le bourgeois” ou de réveiller les endormis (les clercs étant les seuls éveillés, au sens bouddhique, bien entendu).

    On concluera en citant tout simplement le Catéchisme de l’Eglise catholique : “Aucun rite sacramentel ne peut être modifié ni manipulé au gré du ministre ou de la communauté.” (CEC 1125) et encore : “La communion dans la foi a besoin d’un langage commun de la foi, normatif pour tous et unissant dans la même confession de foi” (CEC 185)

    Prions enfin pour ces malencontreux disciples de saint Dominique : Dieu a suscité cet ordre glorieux pour combattre les hérésies ; huit siècles plus tard, quelques-uns d’entre eux sèment joyeusement l’ivraie dans le champ même de l’Eglise...

    Sabaoth

  • Pape François : le Coran est un livre de paix (mise à jour et correctif)

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    Nous retirons la note que nous avions publiée ici et que nous avions empruntée en toute bonne foi au site "aleteia"; elle mérite en effet d'être corrigée comme nous l'a fait remarquer le blogueur Koz que nous remercions pour sa vigilance. Les propos du pape, tels que rapportés par Aleteia - et même par Radio Vatican - , sont déformés ainsi que l'on pourra s'en rendre compte en lisant l'article de Jean-Marie Guénois dans le Figaro intitulé "L'appel du Pape aux musulmans contre le terrorisme islamique" ainsi que le compte-rendu officiel figurant sur le site du Vatican (en italien).

    Voici ce que le pape a réellement dit à propos de l'islamophobie : 

    «Il est vrai que devant ces actes terroristes qui ne sont pas seulement commis dans cette zone mais aussi en Afrique, il y a une réaction qui consiste à dire: ‘si c'est l'islam, je me mets en colère'. Et tant de fidèles de l'islam sont offensés. Tant et tant musulmans disent mais ‘ nous ne sommes pas cela, le Coran est un livre de paix, un livre prophétique de paix.' Cela n'est donc pas l'islamisme. Je comprends cela. Je crois sincèrement que l'on ne peut pas dire que tous les musulmans sont des terroristes. On ne peut pas le dire. De même que l'on ne peut pas dire que tous les chrétiens sont tous des fondamentalistes. Nous en avons aussi. Toutes les religions ont ce genre de groupes. J'ai dit au président qu'il serait beau que tous les leaders musulmans, leaders politiques, leaders religieux, leaders académiques, disent clairement, condamnent clairement ces actes. Cette parole des leaders, de tous ces leaders, aiderait la majorité des peuples musulmans, vraiment. Nous avons tous besoin d'une condamnation mondiale de la part de tous les musulmans. Que ceux qui ont l'identité musulmane disent ‘l'islam ce ne sont pas les terroristes! le Coran ce n'est pas cela!'»

  • Le Directeur de l'Oeuvre d'Orient décrypte les discours du pape en Turquie

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    De KTO.TV :

    Au dernier jour de la visite du Pape François en Turquie, première "lecture" de ce voyage avec Mgr Pascal Gollnisch, Directeur Général de l'Oeuvre d'Orient. Il revient sur les paroles de vérité du Pape: l'exigence de liberté religieuse, la responsabilité internationale de la Turquie et le dialogue fraternel entre catholiques et orthodoxes.

  • Turquie : Le pape François assiste à la Divine liturgie célébrée en l'église Saint-Georges du Phanar avec le patriarche de Constantinople

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    Diffusé par KTO : à Byzance, cette sacralité qui a disparu voici un demi-siècle de la plupart des églises latines ( JPSC):

  • C’est un cardinal africain qui est appelé à remettre de l’ordre dans la liturgie

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    Le site « Benoît et moi » traduit en français cet article de Mgr Nicola Bux (*) paru  sur le site de la Nova Bussola Quotidiana :

    « http://www.lanuovabq.it  (Traduction d'Anna)

    Lundi 24 novembre le pape a nommé le nouveau Préfet de la Congrégation du Culte Divin. Il s'agit du Cardinal Robert Sarah, originaire de la Guinée Conakry, jusqu'ici président du Conseil Pontifical Cor Unum, et, avant, secrétaire de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples (Propaganda Fide). Le cardinal Sarah a aussi été protagoniste du récent Synode extraordinaire sur la famille, prenant position contre les propositions du cardinal Kasper en matière d'admission des divorcés remariés à l'Eucharistie. Il remplace le cardinal Antonio Canizares.
    Afin de comprendre la tâche et les défis qui attendent le cardinal Sarah nous avons demandé l'avis d'un liturgiste connu, don Nicola Bux.

    * * *

    L'homme qui prie est l'homme par excellence: c'est l'acte suprême d'auto-conscience de la foi. Le culte est l'acte le plus grand qu'il puisse accomplir, car il le relie à son origine, à celui qui est le créateur et le sauveur de l'homme.

    Mais le culte catholique souffre actuellement du déséquilibre entre la forme communautaire, qui a crû démesurément après le Concile, et la forme personnelle, annihilée précisément par l'excessif communautarisme qui tue la participation fervente. C'est un des problèmes que le cardinal Sarah, nouveau Préfet de la Congrégation du Culte Divin, devrait affronter. La forme communautaire exprime en effet la communion, qui n'est pas une fusion: l'autre reste un autre, n'est pas absorbé ni diminué, en analogie avec le mystère de la Trinité; un seul Dieu, une seule nature divine, mais trois personnes dans le même temps.

    Surtout, le culte sert à faire rencontrer Dieu avec l'homme: c'est sa mission, il sert à introduire l'homme dans la Présence divine: aujourd'hui, en ce temps de déchristianisation, cela n'est plus évident. 
    Présence évoque une chose dont je m'approche, presque à la toucher, mais qui me dépasse, car je suis un pécheur. Alors la réaction de Pierre se déclenche: "Eloigne-toi de moi, car je suis un pécheur". Présence évoque ce qui est "sacré": la liturgie est sacrée, en raison de la Présence divine. Ce "sacré" paraît s'être effondré, emportant aussi l'Eglise dans la crise, comme l'écrivit Benoît XVI.

    Ainsi, de nombreux catholiques, surtout les jeunes, s'évadent petit à petit des "liturgies-spectacles" -litur-tainment -les appellent-ils en Amérique, où le prêtre imite le présentateur de la télévision - et s'en vont rechercher le mystère dans le majestueux rite byzantin ou dans le sobre rite romain ancien. De nombreux évêques commencent à s'apercevoir de ce phénomène. C'est un nouveau mouvement liturgique, dans l'actuel passage de génération. Heureux celui qui s'en sera aperçu à temps!
    De tout cela, la Congrégation pour le Culte Divin doit tenir compte.


    Toutefois, cette Congrégation est aussi préposée à la "discipline des sacrements". On touche ici un point sensible, c'est à dire l'indiscipline répandue, le manque de fidélité au rite, qui peut aussi toucher la validité même des sacrements (voir Jean-Paul II, lettre apostolique Vicesimus Quintus Annus, 1988), invalidant à travers la liturgie les droits de Dieu, et aussi des fidèles. Dans la liturgie, le rite sert en effet de médiateur entre la foi et la doctrine: par preces et ritus, affirme la Constitution liturgique Sacrosanctum Concilium (n.48) . La fidélité aux rites et aux textes authentiques de la liturgie est une exigence de la lex orandi qui doit être conforme à la lex credendi. Le rite, enfin, rythme le temps de la musique et structure l'espace de l'art, les rendant capables de communiquer à l'homme le "sacré", c'est pourquoi [la musique et l'art] possèdent une dimension apostolique, missionnaire et apologétique. 

    Le cardinal Sarah, qui a été secrétaire de Propaganda Fide, le sait bien.
    ---

    (*) Consultant de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements

    Ref. Quand c’est à un Africain de remettre de l’ordre dans la liturgie

    JPSC

  • Le pape en Turquie : l'analyse de l'évêque de Liège

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    Lu sur le site de la RTBF (Daniel Fontaine) :

    L'évêque de Liège Jean-Pierre Delville est un spécialiste de l'histoire des religions. Pour lui, la visite du pape en Turquie a deux dimensions: le rapprochement avec l’Église orthodoxe de Constantinople et le dialogue avec l'islam. Un dialogue crucial, au moment où certains leaders utilisent la religion pour justifier leurs guerres de conquêtes. Interview.- Quelle est la signification de cette visite, huit ans après un voyage similaire de Benoit XVI ? Quel est le message du pape en s'y rendant aujourd'hui ?

    La première chose, c'est qu'il est invité par le patriarche Bartholomée, le patriarche de l’Église orthodoxe. Le pape va là-bas pour continuer à renouer les relations entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe. Il y va d'ailleurs à la date du 30 novembre, qui est la fête de Saint André, patron de l’Église orthodoxe de Constantinople. C'est une tradition: chaque année, la Vatican y envoie une délégation. Cette année-ci, c'est le pape en personne qui s'y rend. Donc, il veut accentuer la dimension de dialogue avec l’Église orthodoxe.

    - Mais en Turquie, la communauté chrétienne est ultra-minoritaire. Il doit aussi s'adresser aux musulmans.

    Bien sûr, c'est le deuxième volet de ce voyage. A l'occasion de cette rencontre avec l’Église orthodoxe, le pape se trouve dans un pays à 99% musulman et va donc aussi établir des contacts avec le chef de l’État Recep Tayyip Erdogan et avec le monde musulman, dans un contexte que nous savons particulièrement difficile aujourd'hui à cause du jihadisme de l'Isis (l'organisation État islamique, ndlr) en Irak et en Syrie. Par définition, le pape va aussi accentuer le dialogue avec le monde musulman dans la situation difficile actuelle.

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  • Lorsque des médias catholiques se mettent à douter du pape : proposition de lecture

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    Nous remercions Arnaud Dumouch pour sa "lecture" inspirée par celle de Henri Hude au sujet du doute qui s'est fait jour dans certains milieux catholiques à l'égard du pape François et auquel n'échappent pas certains de nos amis. Cela ne veut pas nécessairement dire que nous adhérions sans réserve aux affirmations d'Arnaud Dumouch concernant le "saint" Concile Vatican II et les orientations suivies depuis par l'Eglise postconciliaire.

    Lorsque les médias catholiques se mettent à douter du pape François (7 mn).

    Analyse d’un théologien, par Henri Hude et Arnaud Dumouch, 30 novembre 2014

    Traditionnellement, les grands médias travaillent à couper le peuple de Dieu du pape : il est l’Autorité rigide, le tueur de la liberté et de l’amour au nom d’une vérité périmée.

    Mais le peuple comprend de plus en plus que ces médias cherchent le manipuler et il ne se laisse plus faire. Alors, changement de tactique : Ces médias se mettent à dire du pape François le plus de bien qu’ils pourront. Ainsi l’élite catholique, par habitude, tendra à se méfier de ce pape dont les médias, chantre de la mondanité, diront du bien. Il faut ajouter que ça ne marche pas si mal et que des journalistes catholiques tombent de plus en plus souvent dans ce piège. La tactique a pourtant des chances limitées de succès, une fois passé un moment de flottement. De plus en plus, l’intuition du pape sera comprise, lui qui a canonisé ensemble Jean XXIII et Jean-Paul II, le pape symbole de l’amour pastoral et le pape symbole de la vérité lumineuse. 

    http://www.libertepolitique.com/Actua...

  • L'année de la vie consacrée s'ouvrira dimanche

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    "Réveillez le monde !" : lettre apostolique "à tous les consacrés"

    "Réveillez le monde !", demande une nouvelle fois le pape François aux personnes consacrées à Dieu dans le célibat pour le Royaume, à l'occasion de l'ouverture, dimanche, 30 novembre, de l'Année de la vie consacrée. Elle s'achèvera le 2 février 2016.

    En raison du voyage du pape en Turquie, c'est le cardinal préfet du dicastère romain pour la vie consacrée, le cardinal Joao Braz de Aviz qui présidera la messe d'ouverture, dimanche matin, en la basilique Saint-Pierre. Une veillée de prière est aussi organisée, samedi soir, à 19h, en la basilique Sainte-Marie-Majeure.

    Le pape a choisi une "lettre apostolique", de 9 pages (format A 4), pour transmettre ce message à "tous les consacrés", en date du 21 novembre 2014, fête de la Présentation de la Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La lettre est publiée par le Vatican aujourd'hui, 28 novembre, en italien.

    Le pape indique notamment trois priorités pour la réalisation de la vocation d'une personne consacrée qui se propose de suivre le Christ de plus près en embrassant une vie selon les trois conseils évangélique de pauvreté, chasteté et obéissance:  « regarder le passé avec gratitude » - de façon à affermir son identité -; « vivre le présent avec passion », en vivant pleinement l’Evangile dans un esprit de communion;  « embrasser l'avenir avec espérance », sans se décourager.

    Aux plus jeunes, le pape recommande de ne pas céder à "la tentation des chiffres" et de "l’efficacité". Citant implicitement le pape Benoît XVI, il rappelle que la foi se communique "par attraction": il s'agit donc de savoir transmettre "la joie et le bonheur" de la foi vécue en communauté. C'est cela qui fait grandir l’Eglise.  Le pape invite donc au témoignage de "l’amour fraternel", de la "solidarité", du "partage".

    Aux communautés, le pape recommande de créer des espaces où se vive "la logique évangélique du don, de la fraternité, de la diversité et de l’amour réciproque". 

    Enfin, le pape souhaite que cette Année de la vie consacrée soit l’occasion d'une plus grande collaboration entre les différentes communautés dans les domaines du service des pauvres, de l’accueil des réfugiés, de l’initiation à la prière, et l’annonce de l’Evangile.

    Dès l'annonce de l'Année de la vie consacrée, il y a un an, le 29 novembre 2013, le pape avait utilisé cette expression de "réveiller le monde": les personnes consacrées « sont des hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde », affirmait le pape en recevant les membres de l’Union des supérieurs généraux (USG) au Vatican, soit quelque 120 supérieurs, à l'occasion de leur 82e Assemblée générale.

    Le pape leur avait consacré aux trois heures au cours desquelles il a eu un long dialogue « fraternel ». La mission du consacrée est spéciale, disait le pape : « ce sont des hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde. La vie consacrée est prophétie ».

    Un décret du Grand pénitencier, le cardinal Mauro Piacenza, annonce la concession d'une indulgence plénière - aux conditions habituelles prévues par l'Eglise - pour la participation aux événements organisés à Rome par le dicastère pour al vie consacrée et dans les diocèse, aux jours dédiés à la vie consacrée, par la visite à la cathédrale ou une autre église conventuelle ou d'un monastère contemplatif, à l'occasion de la liturgie des Heures.