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Eglise - Page 1373

  • Le message Urbi et Orbi de Benoît XVI pour Noël

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    « Veritas de terra orta est ! » “La vérité a germé de la terre ! » (Ps 85, 12)

    Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bon Noël à vous tous et à vos familles ! 

    En cette Année de la foi, j’exprime mon souhait de Noël avec ces paroles, tirées d’un psaume : « La vérité a germé de la terre ». Dans le texte du psaume, en réalité, nous les trouvons au futur : « La vérité germera de la terre » : c’est une annonce, une promesse, accompagnée d’autres expressions, qui dans l’ensemble résonnent ainsi : « Amour et vérité se rencontrent, / justice et paix s’embrassent ; / la vérité germera de la terre / et du ciel se penchera la justice. Le Seigneur donnera ses bienfaits / et notre terre donnera son fruit. / La justice marchera devant lui, / et ses pas traceront le chemin » (Ps 85, 11-14).

    Aujourd’hui, cette parole prophétique s’est accomplie ! En Jésus, né à Bethléem de la Vierge Marie, l’amour et la vérité se sont réellement rencontrés, la justice et la paix se sont embrassées ; la vérité a germé de la terre et la justice s’est penchée du ciel. Saint Augustin explique avec une heureuse concision : « Qu’est-ce-que la vérité ? Le Fils de Dieu. Qu’est-ce que la terre ? La chair. Demandes-toi d’où est né le Christ, et vois pourquoi la vérité a germé de la terre… la vérité est née de la Vierge Marie » (En. in Ps. 84, 13). Et dans un discours sur Noël, il affirme : « Avec cette fête qui revient chaque année, nous célébrons donc le jour où s’est accomplie la prophétie : “La vérité a surgi de la terre et la justice s’est penchée du ciel”. La Vérité qui est dans le sein du Père a surgi de la terre parce qu’elle fut aussi dans le sein d’une mère. La Vérité qui régit le monde entier a surgi de la terre parce qu’elle fut soutenue par les mains d’une femme … La Vérité que le ciel ne suffit pas à contenir a surgi de la terre pour être couchée dans une mangeoire. À l’avantage de qui un Dieu si sublime s’est-il fait si humble ? Certainement avec aucun avantage pour lui, mais avec un grand avantage pour nous, si nous croyons » (Sermones, 185, 1).

    « Si nous croyons ». Voilà la puissance de la foi ! Dieu a tout fait, il a fait l’impossible : il s’est fait chair. Sa toute-puissance d’amour a réalisé ce qui va au-delà de la compréhension humaine : l’Infini s’est fait enfant, est entré dans l’humanité. Pourtant, ce même Dieu ne peut entrer dans mon cœur si je ne lui ouvre pas la porte. Porta fidei ! La porte de la foi ! Nous pourrions demeurer effrayés devant notre toute puissance à l’envers. Ce pouvoir de l’homme de se fermer à Dieu peut nous faire peur. Mais voilà la réalité qui chasse cette pensée ténébreuse, l’espérance qui vainc la peur : la vérité a germé ! Dieu est né ! « La terre a donné son fruit » (Ps 67, 7). Oui, il y a une terre bonne, une terre saine, libre de tout égoïsme et de toute fermeture. Il y a dans le monde, une terre que Dieu a préparée pour venir habiter au milieu de nous. Une demeure pour sa présence dans le monde. Cette terre existe, et aujourd’hui aussi, en 2012, de cette terre a germé la vérité ! Par conséquent, il y a de l’espérance dans le monde, une espérance fiable, même dans les moments et dans les situations plus difficiles. La vérité a germé, portant amour, justice et paix.

    Oui, que la paix germe pour la population syrienne, profondément blessée et divisée par un conflit qui n’épargne pas même les personnes sans défense et fauche des victimes innocentes. Encore une fois je fais appel pour que cesse l’effusion de sang, que soient facilités les secours aux personnes déplacées et aux réfugiés et que, par le dialogue, soit recherchée une solution politique au conflit.

    Que la paix germe sur la terre où est né le Rédempteur et qu’il donne aux Israéliens et aux Palestiniens le courage de mettre fin à trop d’années de lutte et de divisions, et d’entreprendre avec décision le chemin de la négociation. 

    Dans les pays du Nord de l’Afrique qui traversent une profonde transition à la recherche d’un nouvel avenir – en particulier en Égypte, terre aimée et bénie par l’enfance de Jésus –, que les citoyens construisent ensemble une société fondée sur la justice, le respect de la liberté et de la dignité de chaque personne.

    Que la paix germe dans le vaste continent asiatique. Que l’Enfant Jésus regarde avec bienveillance les nombreux peuples qui habitent ces terres et, de manière spéciale, ceux qui croient en lui. En outre, que le Roi de la Paix porte son regard sur les nouveaux Dirigeants de la République populaire de Chine pour la haute charge qui les attend. Je souhaite que celle-ci mette en valeur l’apport des religions, dans le respect de chacune, de sorte qu’elles puissent contribuer à la construction d’une société solidaire, au bénéfice de ce noble Peuple et du monde entier.

    Que la Nativité du Christ favorise le retour de la paix au Mali et de la concorde au Nigéria, où d’atroces attentats terroristes continuent à faucher des victimes, en particulier parmi les chrétiens. Que le Rédempteur apporte aide et réconfort aux réfugiés de l’est de la République démocratique du Congo et donne la paix au Kenya, où de sanglants attentats ont touché la population civile et les lieux de culte.

    Que l’Enfant Jésus bénisse les très nombreux fidèles qui le célèbrent en Amérique Latine. Qu’il augmente leurs vertus humaines et chrétiennes, qu’il soutienne tous ceux qui sont contraints à émigrer de leurs familles et de leur terre, qu’il affermisse les Gouvernants dans leur engagement pour le développement et dans la lutte contre la criminalité.

    Chers frères et sœurs ! Amour et vérité, justice et paix se sont rencontrées, se sont incarnées dans l’homme né de Marie à Bethléem. Cet homme est le Fils de Dieu, il est Dieu apparu dans l’histoire. Sa naissance est un germe de vie nouvelle pour toute l’humanité. Puisse chaque terre devenir une bonne terre, qui accueille et fait germer l’amour, la vérité, la justice et la paix.

    Bon Noël à tous !

  • Le message de notre archevêque pour Noël ...

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    ... est ici (video) : message-de-noel-de-mgr-leonard

    La synthèse de son homélie prononcée lors de la messe de minuit est diffusée par Belga : mgr-leonard-deplore-l-omission-de-jesus-a-noel

  • Jean-Paul Sartre et le cardinal

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    On pouvait lire sur le monde d'hier :

    Le cardinal Giafranco Ravasi, "ministre" de la culture du Vatican, a cité, à l'occasion de Noël, un écrit de Jean-Paul Sartre sur la naissance de Jésus et plusieurs images féminines de Dieu dans la Bible, dans une tribune de presse originale consacrée à la "tendresse de Dieu".

    Dans ce texte publié ce week-end dans le quotidien italien Il Sole 24 Ore et repris lundi dans plusieurs médias du Vatican, le prélat italien, connu pour son intérêt culturel à 360 degrés et son foisonnement d'idées, rapporte cette fois un écrit du prisonnier de guerre Jean-Paul Sartre au stalag XX-D où il était interné enAllemagne, et qui a été publié dans Baronia ou le fils du tonnerre (1940).

    Le cardinal Ravasi cite ces phrases de Sartre, qui décrit l'étonnement de la Vierge Marie devant l'enfant à qui elle vient de donner le jour : "Elle pense : ce Dieu est mon fils, cette chair divine est ma chair (...) Il me ressemble et Dieu me ressemble. Un Dieu tout petit qu'on peut prendre dans les bras et couvrir de baisers". Selon le prélat, ce texte de celui qui allait devenir l'écrivain existentialiste le plus célèbre met en lumière une "valeur en déclin dans nos jours un peu vulgaires : la tendresse, et ses déclinaisons diverses, comme la douceur, la délicatesse, l'affection, la modération".

    Mgr Ravasi relève aussi l'importance dans la Bible de la symbolique nuptiale et reproductrice pour décrire l'action de Dieu. Rappelant que le pape Jean Paul Ieravait déconcerté le monde catholique quand il avait évoqué durant son unique mois de pontificat en 1978 le caractère "maternel" de Dieu, le "ministre de la culture" du pape cite plusieurs passages des livres d'Isaïe. Il mentionne notamment l'un d'eux, qui donne de Yahvé, à côté d'un dieu guerrier tout-puissant, l'image d'un Dieu qui "crie comme une femme qui accouche, respirant et aspirant en même temps".

    Metablog (de l'abbé de Tanoüarn) publie aujourd'hui ce texte de Jean-Paul sartre en entier. C'est d'une grande beauté et cela interroge sur tout ce qui peut traverser le coeur d'un homme pourtant classé comme "athée et critique de l'aliénation religieuse".

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  • Nuit de Noël 2012, l'homélie du pape : Quelle place pour Dieu ?

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    LA « SAINTE CURIOSITÉ » POUR SE « HÂTER » VERS DIEU (ZENIT.ORG).

    Saluant la « sainte curiosité » des bergers venus voir le nouveau-né Jésus, Benoît XVI invite à « se hâter pour les choses de Dieu », car « il est la réalité la plus importante, l’Unique qui, en dernière analyse, est vraiment important ».

    « Avons-nous vraiment de la place pour Dieu, quand il cherche à entrer chez nous ? Avons-nous du temps et de l’espace pour lui ? » : c’est la question posée par le pape lors de la messe de la nuit de Noël, ce 24 décembre, en la basilique Saint-Pierre au Vatican.

    Question qu’il relie à l’accueil de l’autre, notamment à la "question morale" de « l'accueil des personnes déplacées, des réfugiés et des immigrés ». En effet, "il s’adresse à nous dans les pauvres de ce monde".

    Mais ce n’est pas tout : le pape questionne également « la place pour Dieu » dans la « pensée » de l’homme, ainsi que dans son « sentiment » et dans son « vouloir ».

    L’enjeu de la place réservée à Dieu est décisif : « la paix sur la terre entre les hommes est en relation avec la gloire de Dieu au plus haut des cieux », par conséquent « là où on ne rend pas gloire à Dieu, là où Dieu est oublié ou même renié, il n’y pas non plus de paix », affirme le pape.

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  • Jésus est-il né le 25 décembre ? Mise au point.

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    Les chrétiens fêtent la naissance du Christ le 25 décembre. Cela signifie-t-il que nous ayons une certitude historique attestant que c'est bien la date précise de sa naissance ? Peut-être pas et, honnêtement, ça nous est égal car, ce qui compte, c'est le fait qu'Il soit venu en ce monde même si nous n'avons pas la date précise. Que la fête de Noël coïncide avec le moment où l'on fêtait le "Dies natalis solis invicti" nous réjouit puisque le Christ est lumière et qu'avec sa venue la victoire des ténèbres est définitivement compromise. Alors, qu'on s'amuse, sur la Libre ou ailleurs, à ergoter mesquinement sur la question de la date est sans importance sinon que cela manifeste une profonde méconnaissance du christianisme.

    Pour aller plus loin, nous avons trouvé des informations pleines d'intérêt sur un site bien documenté et également ICI.

    Mise au point opportune de notre collaborateur :

    Je ne suis nullement historien mais la lecture du texte péremptoire d’Itinerarium, auquel il est fait référence ci-dessus ("ICI"), m’avait laissé, instinctivement très dubitatif . Je me range à l’avis exprimé à ce sujet par Yves Daoudal, dont je découvre la réaction sur le « Forum Catholique », intitulée « Vouiii, sauf que… » «… Ce n'est pas Aurélien qui a inventé le Sol invictus, qui était déjà célébré à Rome au Ier siècle (dans le culte de Mithra... qui reprend sans doute, entre autres, des éléments du christianisme). « … On ne connaît pas une seule ligne du fameux Sextus Julius Africanus, dont l'oeuvre est perdue. On ne connaît que ce qui en a été repris par Eusèbe de Césarée, sans pouvoir dire ce qui vient de l'un et de l'autre. « … Ce n'est pas du tout la même chose qu’un auteur émette l'hypothèse que l'Annonciation ait eu lieu un 25 mars, et que l’Eglise institue une fête liturgique le 25 mars. (A supposer qu’il s’agisse de Sextus Julius Africanus, et non d’Eusèbe qui ferait écho à une fête qui commence à se répandre). « …La Nativité fut d'abord célébrée le 6 janvier dans toute l'Eglise, que c'était encore le cas à Constantinople du temps de saint Grégoire de Nazianze, et que c'est encore le cas chez les coptes (dont le calendrier particulier fait correspondre la nativité au 7 janvier). « Et surtout l'expression Sol invictus correspond parfaitement au Christ, Oriens et Sol justitiae. Donc je ne vois pas où est le problème, et cela ne me gênerait aucunement que l'Eglise ait choisi le 25 décembre pour lutter contre le Sol invictus païen en montrant qu'elle est fondée sur le véritable Sol invictus, le véritable vainqueur des ténèbres. « Il est seulement normal que les solstices et équinoxes aient été sacralisés et soient devenus des fêtes, ce qui permet de louer Dieu à travers le cosmos qu’il a créé et d’ancrer le symbolisme spirituel sur les réalités cosmiques. A la naissance de Jean Baptiste au solstice d’été (il faut qu’il croisse et que je diminue) correspond la naissance de Jésus Soleil invaincu au solstice d’hiver, à la conception de Jésus à l’équinoxe de printemps correspond la conception de Jean Baptiste à l’équinoxe d’automne (le 23 septembre chez les byzantins : cette fête est absente du calendrier romain parce que le calendrier romain ne fête que ce qui est saint et que Jean Baptiste n’a pas été conçu sans péché ; elle est plus ou moins remplacée par celle de saint Michel qui a été la grand fête du passage de l’été à l’automne) ». Ce qui est certain, c’est que l’Evangile selon saint Matthieu situe la naissance de Jésus avant la mort d’Hérode-le-Grand (à ne pas confondre avec son fils, le tétrarque Hérode Antipas) qui est indubitablement décédé en l’an 4… « avant Jésus-Christ » (comput erroné du calendrier de notre ère par Denys le Petit) ! Quant au jour et à l’heure de la naissance du Seigneur, c’est encore une autre paire de manches, sans doute historiquement insoluble.

  • Sur Jésus : enfin du sérieux !

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    Sur le Figaro :

    Un homme nommé Jésus

    Ce que nous savons de lui, nous le tenons des Evangiles, de brèves notations chez des historiens romains et de découvertes archéologiques. La connaissance de l'époque et le recours à l'exégèse historico-critique éclairent l'ensemble. Enquête sur le Jésus de l'Histoire.

    La fascination du public - croyant ou incroyant - pour le personnage de Jésus est profonde. Sans doute témoigne-t-elle d'une quête de sens et de spiritualité dans une société largement sécularisée, où s'effondrent les connaissances de base que dispensait naguère la catéchèse traditionnelle. Cependant, le trouble s'installe dans les esprits. Mis à part des travaux spécialisés de haute qualité mais d'abord difficile, la plupart des ouvrages publiés chaque année sur le sujet sont empreints pour le moins d'ambiguïté. Ce sont soit des livres de fantaisie, avides de scandale ou de sensationnel, soit des écrits à prétention scientifique qui déforment le vrai visage du fondateur du christianisme sous prétexte de le démythifier.

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  • Quand Mgr Léonard laisse les médias sur leur faim

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    En ce temps de Noël, les médias auraient volontiers exploité l'une ou l'autre sortie de Mgr Léonard qui aurait pu faire le buzz. Malheureusement pour eux, l'archevêque a évité de tomber dans leurs pièges; du coup, ils sont un peu déconfits comme le suggère Christian Laporte :

    "A la veille de la fête de la Nativité, les grandes chaînes de télé accueillent l’archevêque de Malines-Bruxelles avec l’espoir qu’André-Joseph Léonard sorte l’une ou l’autre déclaration forte assurée de faire le "buzz". Un moment d’autant plus attendu ici que le prélat s’est fait très discret cette année. Mieux, il a souvent préféré honorer des rendez-vous de prière et de célébration plutôt que de répondre aux sirènes médiatiques ! Cela dit, avec des sujets "hot" comme le mariage pour tous en France ou la demande d’élargir l’euthanasie aux mineurs en Belgique, nos collègues pouvaient raisonnablement atteindre leurs objectifs. Mais l’invité est resté fort prudent sans pour autant mettre son drapeau en poche.

    Ainsi, à propos du mariage homosexuel, il a été très œcuménique voire interreligieux :"Nous pensons avec d’autres, pas forcément des chrétiens, que le mariage est fondamentalement, par définition et par nature, l’union, capable éventuellement de transmettre la vie, d’un homme et d’une femme et qu’il y a intérêt à respecter cette réalité. Nous ne refusons à personne le droit de cohabiter mais ce que je remets en question c’est qu’on appelle cela un ‘mariage’. Les contrats de vie commune existants suffisent à garantir fiscalement, économiquement, etc., la vie ensemble."

    Quant aux manifestations françaises contre le mariage homosexuel, il n’a pas hésité à dire"que le combat mené en France est d’avant-garde, prophétique pour l’avenir de la famille."Mais là aussi, il précise que les trois religions monothéistes"sont d’accord sur ce sujet parce qu’elles sont attentives : nous pensons parfois en Occident qu’il suffit d’un vote majoritaire pour changer la nature profonde des choses. Or un vote de ce type n’est pas nécessairement en faveur d’une loi qui est juste. On a connu des lois votées démocratiquement et qui ont semblé injuste à la classe ouvrière, et donc qui ont été contestées, avec raison."

    Sur l’extension de l’euthanasie, Mgr Léonard s’est contenté de rappeler l’opposition des évêques belges mais a insisté sur le droit du personnel médical de pouvoir lui aussi jouir vraiment de l’objection de conscience.

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/786187/mgr-leonard-la-ligne-romaine.html

    thmb_13038_img1.jpgDu coup, la RTBF se rattrape en se livrant à "une piqure de rappel" au cas où l'on aurait oublié les affaires de pédophilie ecclésiastique. On en attendait pas moins de sa part à la veille de Noël. C'est fait avec la promotion ce matin sur ses antennes, d'un mauvais film pseudo-humoristique consacré à ces affaires. 

  • Noël d'angoisse pour les chrétiens de Syrie

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    Sur Radio Vatican

    Lors de sa première conférence de presse, samedi à Damas, le chef de l'Eglise grecque-orthodoxe de Syrie, Youhana Yazigi, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, a appelé les chrétiens à rester dans le pays. Il a exhorté les belligérants à mettre fin aux violences et à entamer un dialogue. 

    Mais en Syrie, à la veille des fêtes de Noël, les chrétiens sont plus que jamais confrontés à l’incertitude, alors que le conflit devient, selon l’ONU, ouvertement intercommunautaire. Pris entre deux feux, ils se voient régulièrement sommés de choisir leur camp. Dans l’ouest du pays, près de Hama, deux villages chrétiens ont reçu un avertissement. Dans une vidéo, des combattants rebelles ont annoncé qu’ils lanceront un assaut pour déloger les hommes de Bachar al-Assad. Les rebelles, qui se présentent comme membres de la brigade al-Ansar, demandent aux habitants de se soulever pour expulser les forces du régime.

    Pour Fabrice Balanche, ce message d'avertissement cache des intentions moins bienveillantes. Il est interrogé par Antonino Galofaro : RealAudioMP3 

    Selon ce chercheur au sein du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à Lyon, « on sait très bien que ces rebelles, qui sont dans des bataillons à caractère islamique, veulent expulser les chrétiens et toutes les minorités de la région », soit précise-t-il, parce qu’elles sont proches du régime, soit parce que ce sont des groupes minoritaires qui ne sont « ni islamistes, ni salafistes ». 

    Si les chrétiens se placent sous la protection de l’armée régulière, « ce n’est pas, explique-t-il, parce qu’ils soutiennent la personne de Bachar Al Assad », c’est parce qu’ils craignent l’arrivée au pouvoir des rebelles et un scénario similaire à celui de l’Irak après la chute de Saddam Hussein.

    Pour Fabrice Balanche, « nous sommes dans une guerre civile avec des dérives confessionnelles » depuis septembre 2011, quand il y a eu une militarisation des rebelles.

    Voir également : rtl.be/triste-noel-pour-les-chretiens-de-syrie

  • Quand l'attente et l'Attendu se rencontrent

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    Paroles de Benoît XVI avant l’angélus (en italien) (ZENIT.org) :

    Chers frères et sœurs,

    En ce IVe dimanche de l’Avent, qui précède de peu la naissance du Seigneur, l’Evangile raconte la visite de Marie à sa parente Elisabeth. Cet épisode n’est pas un simple geste de courtoisie, mais représente avec grande simplicité la rencontre de l’Ancien avec le Nouveau Testament. Les deux femmes, toutes deux enceintes, incarnent en effet l’attente et l’Attendu. Elisabeth âgée symbolise Israël qui attend le Messie, tandis que la jeune Marie porte en elle l’accomplissement de cette attente, au profit de toute l’humanité. Dans les deux femmes, ce sont d'abord les fruits de leurs seins, Jean et le Christ, qui se rencontrent et se reconnaissent. Le poète chrétien Prudencio commente : « L’enfant contenu dans le sein âgé salue, à travers la bouche de sa mère, le Seigneur fils de la Vierge » (Apotheosis, 590: PL 59, 970). L’exultation de Jean dans le sein d’Elisabeth est le signe de l’accomplissement de l’attente : Dieu vient visiter son peuple. A l’Annonciation, l’archange Gabriel avait parlé à Marie de la grossesse d’Elisabeth (cf. Lc 1,36) comme preuve de la puissance de Dieu : la stérilité, malgré l’âge avancé, s’était transformée en fertilité.

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  • Un nouveau bienheureux épris du peuple juif

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    (Zenit.org) – Un décret de la Congrégation pur les causes des saints reconnaît par un décret, approuvé par Benoît XVI, les vertus héroïques d’un prêtre français : Louis-Marie Baudouin (1765-1835), fondateur des Congrégations des Fils de Marie Immaculée et des Ursulines de Jésus de Chavagnes.

    Le diocèse de La Rochelle, en France, publie cette note biographique sur le futur bienheureux : 

    Prêtre du diocèse de Luçon, insermenté et émigré en Espagne pendant la Révolution, Louis-Marie Baudouin rentre clandestinement aux Sables d’Olonne en 1797.

    Curé de Chavagnes-en-Paillers en 1801, il y fonde un séminaire et, avec la Mère Saint-Benoît, la congrégation des Filles du Verbe Incarné. Le séminaire fut transféré à La Rochelle en 1812, et l’abbé Baudouin en resta le supérieur en devenant le vicaire général de Mgr Paillou, et ce jusqu’à ce que la restauration de l’évêché de Luçon ne l’éloigne définitivement de La Rochelle en 1821.

    Pendant ses années rochelaises, l’abbé Baudouin fut encore l’instigateur et le conseiller des missionnaires de Saintonge, à une époque où toute la vie chrétienne était à reconstruire dans les campagnes charentaises.

    Celui qui disait au soir de sa vie : « Je n’ai rien de plus que le Bon Larron, et il est en Paradis comme un innocent par la grâce de Jésus. Dieu soit béni ! », est aussi le fondateur des Filles de Marie Immaculée. 
Sa cause de béatification a été introduite en 1871.

    Louis-Marie Baudouin, l'Eglise, la Bible et les juifs
    La vision étonnante d'un futur bienheureux par Michel Remaud, F.M.I. (auteur)

    (Zenit.org) - La vision du peuple juif du P. Louis-Marie Baudouin est  « étonnante à plus d’un titre », fait observer le P. Michel Remaud, F.M.I., qui souligne la conception de l’Eglise et l’amour de la Bible de son fondateur, en route vers la béatification. Il nous le fait mieux connaître dans cette biographie. (...)

    Directeur de l'Institut chrétien d'Études juives et de Littérature hébraïque (Institut Albert Decourtray, à Jérusalem), le P. Remaud, est le lauréat 2010 du Prix de l'Amitié Judéo-Chrétienne de France.

    Et l’an dernier, il a présenté le fondateur de sa congrégation dans les colonnes de la revue « Sens », de cette même Amitié Judéo-Chrétienne de France (n° 360, juin 2011, pp. 457-477). Nous reproduisons cette présentation avec l’aimable autorisation de l’auteur et du directeur de la publication, Yves Chevalier, à l’occasion de l’approbation du décret romain.

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  • Benoît XVI super-star sur Twitter

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    Record de retweet pour Benoît XVI (source)

    Au cours de sa première semaine sur Twitter, le Pape Benoît XVI, avec son compte @pontifex a obtenu un nombre record de contacts, en dépassant des stars de la musique comme Justin Bieber en pourcentage et en nombre de retweets de ses messages. Plus de 1,2 millions de suiveurs  du Pape – sur les plus de deux millions de suiveurs au total actuellement – ont décidé de partager le message de vœux « Chers amis, c’est avec joie que je m’unis à vous à travers Twitter. Merci de votre réponse généreuse. Je vous bénis tous de tout cœur ». Seul 0,7% des fans de la popstar ont en revanche jugé opportun de retransmettre ses paroles le 26 septembre dernier, lorsque Bieber a posté ce qui est devenu le second message le plus diffusé en 2012 et au cours de sa carrière jusqu’à aujourd’hui sur les réseaux sociaux.

    Un premier regard sur les statistiques fait apparaître avec évidence que ce chiffre s’inscrit dans une tendance plus ample : sur le site on parle beaucoup de spiritualité et de religion, et « les fidèles sont plus actifs dans le retweet des paroles du Pape que les fans de Bieber pour la popstar », comme le confirme les experts du site de microblogging. Il est indicatif que pour le Pape le seuil d’un million de  suiveurs ait été dépassé avant même l’audience générale du 12 décembre dernier au cours de laquelle Benoît XVI  a envoyé le tweet inaugural et que, dans les vingt-quatre heures qui ont suivi, les suiveurs sur internet ont été 750.000 de plus. Les derniers chiffres disponibles, mis à jour à midi le 20 décembre, parlent de 2.108.484 suiveurs.

    Dans les prochaines semaines le Pape commencera à tweeter aussi en chinois et en latin, en plus des huit langues déjà actives.

    Silvia Guidi sur l'Osservatore Romano

  • Célébrer trois messes à Noël ?

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    L'origine des trois messes de Noël 
    Par le père Edward McNamara, L.C. (Traduction d’Hélène Ginabat) (ZENIT.org)
    Comme pour de nombreuses pratiques liturgiques, l’origine des trois messes de Noël (à minuit, à l’aube et le jour) n’est pas du tout sûre, explique le père Edward McNamara, L.C., professeur de théologie et directeur spirituel.

    La fête liturgique de Noël tombe le 25 décembre de chaque année. Cette fête est née à Rome, autour de l’an 330, peut-être précisément cette année-là. Elle fut très probablement célébrée pour la première fois dans la basilique Saint-Pierre, dont la construction était à peine terminée.

    La célébration de Noël s’est ensuite diffusée à partir de Rome, lentement, dans les provinces orientales de l’Empire romain et, petit à petit, elle a été insérée dans le calendrier liturgique des Eglises principales. Certaines de ces Eglises célébraient la naissance du Christ le 6 janvier – l’Epiphanie – et ont continué à donner davantage d’importance à cette date, même après avoir accepté la date du 25 décembre.

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