Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 1375

  • Noël, fête de la lumière et de l'inauguration du temple véritable

    IMPRIMER

    Pneumatis partage une très bonne réflexion sur Noël :

    Noël approche et je ressentais le besoin de partager un peu ces derniers moments d'Avent avec toi. Je trouve qu’il est difficile de se placer dans cette attitude d’attente et d’adoration, face au mystère qui vient. Si peu de choses y contribuent pour nous. Noël fête commerciale, Noël sujet de débat religieux…

    D’avoir lu par exemple ce qui est paru dans la presse au sujet du dernier ouvrage de Benoit XVI (qui restera inaccessible pour moi, emballé au pied du sapin, jusqu’au 25 décembre), cette « surprise » des rédactions autour de la datation de la naissance du Christ, m’a laissé sans voix. Il me semblait qu'on apprenait ça à l'école, bon sang ! C’est, je crois l’une des raisons d’être de l’appel à la nouvelle évangélisation : on entend dire toutes sortes de choses sur Noël, tantôt nourries d'une insondable ignorance (l'un des articles va même jusqu'à parler d'année 0, abomination historique), tantôt frappées du sceau du savoir scientifique, qui tendent à nous éloigner de ce mystère… Noël, comme le Christ, est plus méconnu que jamais. Plus que jamais parce que tout un chacun croit le connaitre, et qu’avant de transmettre la bonne nouvelle, il faut comme arracher du cœur des gens ce qui y est installé comme une mauvaise nouvelle, comme un tissu de préjugés.

    Lire la suite

  • Monseigneur Léonard a célébré la messe selon le rite extraordinaire à l'église des minimes

    IMPRIMER

    crosse.pngLe dimanche 2 décembre dernier, Mgr Léonard célèbrait la messe du 1er dimanche de l’Avent à l’église des Minimes
    Pour le premier dimanche de l’Avent, Mgr Léonard était invité par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, à l’église des Minimes à Bruxelles. Il y a célébré la messe dans le rite romain extraordinaire. Le prélat a commencé son homélie en rappelant que nous étions certains de mourir un jour, et que la vie serait littéralement insupportable si nous devions vivre quelques centaines, voire quelques milliers d’années.
    lire la suite et découvrir les nombreuses photos prises à cette occasion

  • Pour vos cadeaux de fin d'année...

    IMPRIMER

    ... offrez des livres, des bons, par exemple le récent ouvrage du pape consacré à l'Enfance du Christ, Croire et "Au diable la tiédeur" du Père Zanotti-Sorkine, le Catéchisme expliqué de Mgr Centène, le Jésus de Jean-Christian Petitfils, sans oublier les dernières publications de notre archevêque... Consultez le catalogue des éditions Artège :

    nledition1_02.gif

  • www.familia.org : le nouveau site du Conseil pontifical pour la Famille

    IMPRIMER

    (Zenit.org) – Le Conseil pontifical pour la famille présentera son nouveau site sur la toile vendredi prochain, 21 décembre. On pourra le visiter à l’adresse : www.famillia.org Le graphisme et les contenus sont complètement renouvelés, indique un communiqué de ce dicastère.Il comptera 5 sections et 25 chapitres en quatre langues pour permettre aux utilisateurs de rechercher et approfondir les aspects liés au monde « fascinant » de la famille, et les engagements quotidiens du dicastère, précise la même source.

    Il regroupera le magistère de l'Eglise catholique sur la famille et l’actualité juridique dans ce domaine, sur la culture de l’amour familial et son témoignage dans le monde, et il se propose de constituer « une référence sur la toile » dans ce domaine.

  • Non, Madame Kadaga n'a pas reçu l'approbation du pape

    IMPRIMER

    Encore une tentative de désinformation à laquelle le Père Lombardi doit apporter un démenti :

    (ZENIT.org) Le Père Lombardi dément que le pape Benoît XVI ait fait un geste de bénédiction d’une personnalité réputée au moins « homophobe » et rappelle l’opposition du Saint-Siège à la peine de mort. 

    Un groupe de députés ougandais, dont la présidente du Parlement, Mme Rebecca Kadaga, anglicane, ont en effet assisté, parmi des milliers de visiteurs, à l'audience générale du mercredi 12 décembre, en la salle Paul VI du Vatican. Or, Mme Kadaga, se déclare en faveur d’une loi sanctionnant les relations homosexuelles de la peine capitale.

    Le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, rappelle l’opposition totale du Saint-Siège et de l’Eglise à la peine de mort, comme l’indique le Catéchisme de l’Eglise catholique. Il met les choses au point: « Les relations avec la délégation ne débordaient pas du cadre ordinaire et aucune bénédiction n'a été donnée ». Il précise : « Le groupe de députés ougandais a salué le pape, comme toutes les autres personnes participant à une audience avec le pape l'auraient fait, et ce n'est en aucun cas un signe spécifique de l'approbation des actions ou des propositions de Mme Kadaga ».

    En outre, le projet de loi a été sévèrement condamné par Mgr Cyprian Kizito Lwanga, archevêque catholique de la capitale, Kampala, qui recommande « une approche chrétienne bienveillante ».

  • Pédophilie au sein de l’Eglise de Belgique : les désordres de la justice

    IMPRIMER

    Une confirmation donnée dans la « Libre » de ce jour par Christian Laporte :

    « Les pièces saisies lors des perquisitions effectuées le 24 juin 2010 au palais archiépiscopal de Malines et chez le cardinal Danneels doivent être retirées du dossier Calice, ouvert par le juge d’instruction Wim De Troy, enquêtant sur d’éventuelles tentatives d’étouffement au sein de l’Eglise de faits de pédophilie commis par des prêtres. Ainsi en a décidé hier la chambre des mises en accusation de Bruxelles, appelée à se prononcer - pour la quatrième fois - sur cette question.

    On le sait de longue date : les perquisitions menées le même 24 juin 2010 à la commission Adriaenssens sont définitivement illégales. Les pièces saisies ont dû être retirées du dossier d’instruction. Par contre, si la Cour de cassation avait jugé le 3 avril dernier que les perquisitions à Malines étaient définitivement illégales, elle demandait à la chambre des mises en accusation de Bruxelles de se prononcer sur l’opportunité de les écarter du dossier.

    Elle a répondu par la positive hier, comme le demandait la défense de la Conférence épiscopale et du cardinal Danneels, représentée par Me Fernand Keuleneer. Ces documents parfois hétéroclites, qui, mis bout à bout, représentent 145 mètres de rayons, ne peuvent être pris en considération dans le dossier. Ce n’est pas pour autant la fin du carrousel : les parties civiles peuvent aller en Cassation. Mais l’arrêt est cinglant : il dit que le droit à un procès équitable a été violé sans possibilité de réparation et que la force publique a été utilisée de manière arbitraire. La seule réparation est d’écarter ces pièces.

    Ce n’est pas pour autant la fin de l’instruction, reprise par la juge Colette Callewaert, qui a succédé au juge Wim De Troy. Tous les devoirs d’enquête qui ont été réalisés depuis le 24 juin 2010 - comme l’interrogatoire du cardinal Danneels - restent dans le dossier. La Cour de cassation l’avait dit dans le même arrêt prononcé le 3 avril dernier. "Je l’ai toujours dit : il n’y avait rien à cacher dans ces documents. C’était une question de principe : le juge d’instruction a agi de manière illégale. Je suis satisfait que son action ait été sanctionnée", dit Me Keuleneer.

    Les questions relatives à la légalité de l’enquête ne sont pas épuisées. Le 5 février, la chambre des mises en accusation examinera les conséquences à tirer de la disparition de 445 PV du dossier lors du transfert entre M. De Troy et Mme Callewaert. Ils pourraient avoir été emportés par une femme de ménage lors du déménagement du dossier.

    Des copies conformes de ces PV existent. Elles ont été ajoutées au dossier. Mais la Conférence épiscopale s’interroge : "Pourquoi dit-on 445 PV ? Car on a retrouvé 445 copies. Y en a-t-il d’autres ? On ne peut l’exclure", dit Me Keuleneer. "Et, si le dossier n’est plus complet, il n’est plus fiable", poursuit l’avocat, qui a déposé plainte - pour vol - au sujet de cette disparition. Il demandera à la chambre des mises en accusation de prononcer la nullité de tout le dossier Calice. Les débats ne sont donc pas clos. »

    Ici: Cure d’amaigrissement pour le dossier Calice

     

    Mais voilà : c’est la faute à la femme de ménage….

  • Sur le déchaînement antichrétien

    IMPRIMER

    De Frank Van Gaver, sur Causeur.fr :

    "La haine que suscite le christianisme a pris la dimension d’un fait de société. Marcel Gauchet le constatait il y a douze ans déjà : « La communauté catholique est la seule minorité persécutée culturellement parlant dans la France contemporaine. » Cette persistance d’une hostilité irréductible a même surpris certains milieux chrétiens qui croyaient que la disparition du cléricalisme entraînerait ipso facto celle de l’anticléricalisme. Ainsi l’historien René Rémond le déplorait : « À la vérité nous n’avons pas seulement affaire à un malentendu, mais bien à une hostilité délibérée et déclarée, une haine véritable à l’égard du christianisme en général,  et des chrétiens eux-mêmes comme personnes. Certains propos qui entretiennent une culture du mépris tomberaient sous le coup de la loi s’ils visaient d’autres familles de pensée. »

    Lire la suite

  • Le modèle belge veut s’exporter

    IMPRIMER

    Le « salon beige » relaie ce communiqué de Civitas :

    "En Belgique, le sénateur socialiste Philippe Mahoux vient de déposer une série de propositions de loi visant notamment à permettre l'euthanasie des mineurs d'âge. C'est ce même sénateur socialiste qui, la semaine dernière, était venu à Paris expliquer à l'Assemblée Nationale tous les "bienfaits" du "mariage" homosexuel et de la procréation médicalement assistée déjà autorisés l'un et l'autre en Belgique. C'est quasi une constante de retrouver parmi les défenseurs du lobby homosexuel les artisans des lois mortifères. Au parlement belge d'autres réclament déjà un cadre légal permettant d'euthanasier des bébés atteints d'une affection irréversible.

    Ici : Dénaturation du mariage et euthanasie : mêmes partisans

    La Belgique a toujours été une terre missionnaire. Mais ici la nouvelle évangélisation n’est pas celle à laquelle vous auriez pu penser : il s’agit de la bonne parole de la religion laïque (le plus militant des sept cultes reconnus par la loi belge).

  • L'Eglise et les migrants

    IMPRIMER

    C'est aujourd'hui la "Journée mondiale des migrants". Il y a peu de temps, Benoît XVI a adressé un message à l'occasion de la prochaine journée du migrant qui aura lieu le 13 janvier prochain. Peu importe cette inflation des "journées mondiales", ce qui compte, c'est la réalité évoquée :

    Chers frères et sœurs !

    (...) Dans mon Encyclique Caritas in veritate , j’ai voulu préciser, dans la lignée de mes Prédécesseurs, que « toute l’Eglise, dans tout son être et tout son agir, tend à promouvoir le développement intégral de l’homme, quand elle annonce, célèbre et œuvre dans la charité » (n. 11), en me référant aussi aux millions d’hommes et de femmes qui, pour diverses raisons, vivent l'expérience de la migration. En effet, les flux migratoires sont « un phénomène qui impressionne en raison du nombre de personnes qu’il concerne, des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale » (ibid ., n. 62), car « tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance » (ibidem ).

    Dans ce contexte, j’ai voulu dédier la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié 2013 au thème « Migrations : pèlerinage de foi et d’espérance », en concomitance avec les célébrations du 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile Œcuménique Vatican II et du 60ème anniversaire de la promulgation de la Constitution Apostolique Exsul familia , tandis que toute l’Eglise s’efforce de vivre l'Année de la foi en tâchant de relever avec enthousiasme le défi de la nouvelle évangélisation.

    Lire la suite

  • Le christianisme est la première religion mondiale

    IMPRIMER

    Selon un rapport, rendu public aujourd'hui, du Pew Research Center, un think thank américain neutre en principe, les chrétiens constituent la première religion dans le monde: 2,2 milliards, soit près d'un tiers de la population mondiale, se disent chrétiens. Les musulmans viennent ensuite (1,6 milliard, 23 %). Les autres religions sont loin derrière. Le christianisme est aussi la croyance qui a la plus large distribution à travers tous les continents, alors que l'islam est essentiellement concentré sur l'Asie-Pacifique, les autres étant encore plus limitées géographiquement.


                Adresse: http://www.pewforum.org/global-religious-landscape-exec.aspx

  • Sri Lanka : des bouddhistes saccagent une église protestante

    IMPRIMER

    Une église protestante attaquée et dévastée par une foule de bouddhistes en colère

    souce : eglasie.mepasie.org

    Dimanche 9 décembre, pendant l’office dominical, une foule d’un millier de bouddhistes menée par près de 80 bonzes a attaqué et vandalisé une église protestante du sud de l’île, dont le pasteur avait refusé de céder à leurs menaces en arrêtant toute activité religieuse. 

    La nouvelle n’est parvenue que récemment aux principaux médias chrétiens, mais dès le 9 décembre au soir, la National Christian Evangelical Alliance of Sri Lanka rapportait l’incident qui venait de se produire le matin même. L’attaque a eu lieu à Weeraketiya (district d’Hambantota), situé dans la Province du Sud, connue pour être un bastion nationaliste de l’île (1). La foule, composée de plus d’un millier de bouddhistes en colère, a déferlé sur l’église protestante Jeevanalokaya Sabhawa que ne protégeait qu’un cordon de huit policiers affectés à la défense de la communauté chrétienne.

    En effet, la veille, samedi 8 décembre, rapporte dans son édition du 12 décembre le Morning Star, média international d’obédience chrétienne, une délégation de laïcs et de moines bouddhistes était venue menacer le pasteur, le Rév. Pradeep, de détruire son église s’il ne s’engageait pas à cesser toute activité chrétienne d’ici le lendemain. Les moines avaient affirmé être en droit de lui imposer cet ultimatum, tout culte ne pouvant être mené sans l’autorisation formelle des autorités bouddhistes. Le pasteur avait rétorqué que la liberté religieuse était inscrite dans la Constitution du Sri Lanka et qu’il n’avait pas à se soumettre à leur injonction. Il avait ensuite prévenu la police qui ne lui avait envoyé que huit fonctionnaires de police, une réaction que les chrétiens dénoncent comme une « volonté manifeste et habituelle » de l’Etat de ne pas assurer la protection des minorités.

    Lire la suite

  • Des hommes et des prêtres : la Communauté Saint-Martin

    IMPRIMER

    Un article de l’écrivain Jean Sévillia dans le Figaro Magazine du week-end dernier (extraits):

    « La Communauté Saint-Martin, qui forme des prêtres catholiques, vient d'acquérir l'abbaye d'Evron, dans la Mayenne, afin d'y installer son séminaire. Un pari sur l'avenir (…)

     

    Communaute_Saint_Martin-c4273.jpg

     « Nous sommes un corps mobile de prêtres et de diacres qui vivent en communauté et qui se mettent au service des évêques », explique l'abbé Paul Préaux, le supérieur, qui porte le titre de modérateur général de la Communauté Saint-Martin. Forte aujourd'hui de 80 prêtres, celle-ci compte plus de 60 séminaristes, ce qui place sa maison de formation au troisième rang, dans l'Eglise de France, après les séminaires de Paris et de Toulon.

    Ces dernières années, le nombre de jeunes qui se sont sentis appelés à la prêtrise et qui ont frappé à la porte de la Communauté Saint-Martin est allé croissant. « La moitié d'entre eux ne se seraient pas engagés si nous n'existions pas », précise le responsable de la formation, l'abbé Louis-Hervé Guiny, qui ajoute : « Nous ne faisons donc concurrence à personne. » 

    La communauté doit ses principes à son fondateur, l'abbé Jean-François Guérin, qui la dirigea presque jusqu'à sa mort, survenue en 2005. En 1976, à un moment où beaucoup conjuguaient Marx et l'Evangile, ce prêtre a voulu créer un séminaire pour les candidats au sacerdoce qui, déroutés par la crise de l'Eglise, entendaient rester fidèles au pape, tout en s'inscrivant dans l'enseignement de Vatican II.(…) Soutenu par le cardinal Siri, archevêque de Gênes, l'abbé Guérin a donc établi sa maison de formation en Italie, à l'usage de quelques jeunes Français. En 1993, avec l'accord de l'évêque de Blois, qui avait confié des paroisses à des prêtres sortis de son séminaire, la Communauté Saint-Martin s'est installée à Candé-sur-Beuvron, sur les bords de la Loire.

    C'est là, dans une grosse maison offerte à l'Eglise après la guerre, que se trouve aujourd'hui son séminaire. Les lieux n'ont pas été conçus pour héberger une collectivité, si bien que le moindre recoin de l'édifice est occupé. Au fil de la croissance de la communauté, il a fallu transformer le grand salon en chapelle, investir les dépendances et même loger des séminaristes dans le village. Aussi le déménagement à Notre-Dame d'Evron est-il attendu avec impatience, même si le budget de l'opération, qui est un défi et un pari sur l'avenir, reste à boucler. « Nous faisons appel à la générosité des fidèles », souligne le modérateur, l'abbé Préaux. (...)

    Quatre axes de formation sont privilégiés ici :

    Formation spirituelle, par la prière. Formation intellectuelle, en six années d'études : métaphysique, anthropologie, exégèse, langues anciennes, théologie fondamentale, théologie morale, Histoire sainte, histoire de l'Eglise. L'enseignement est dispensé par des prêtres de la communauté, dont l'Ecole supérieure de théologie, affiliée à l'Université pontificale du Latran, délivre un diplôme qui a des équivalences dans les grandes universités européennes. Conformément aux directives de Vatican II, la formation philosophique et théologique des futurs prêtres de la Communauté Saint-Martin s'effectue à la lumière de saint Thomas d'Aquin. Si certains séminaristes possèdent un bon niveau d'études en arrivant (avec des cursus allant de la philo à l'Essec en passant par la fac dentaire), d'autres n'ont pas le bac. L'entraide prévaut : lors des heures de travail en commun, les plus expérimentés assistent les autres.

         Troisième axe pour les séminaristes, la formation pastorale. A travers un stage d'un an en paroisse ou l'encadrement de camps de jeunes pendant l'été, c'est le choc du concret. Bertrand, 27 ans, en quatrième année à Candé, raconte : « Je suis entré ici avec une image un peu idéaliste sur «le prêtre, homme du sacré». Pendant mon année de stage, j'ai cependant pu mesurer combien notre société est déchristianisée. Benoît XVI compare avec raison notre époque aux premiers temps de l'Eglise. Le prêtre doit donc commencer par le commencement : apporter le Christ aux hommes qui l'ignorent. »

     Quand ils seront prêtres, ils vivront en communauté

    Quatrième axe, au séminaire, la formation humaine. « Avant de faire des prêtres, il faut faire des hommes », répètent les supérieurs de la communauté. Selon eux, un bon prêtre, c'est quelqu'un qui, s'il n'était pas célibataire, serait d'abord un bon mari et un bon père. La vie en collectivité, avec ses contraintes (de la vaisselle à la lessive et du ménage au jardinage, ce sont les séminaristes qui font tourner la maison), prépare les candidats au sacerdoce à l'esprit de service, au don de soi.
         Humilité, discipline, obéissance, partage, écoute, peu ou pas de téléphone ou d'internet. Ces renoncements sont acceptés, car ils font partie du contrat, d'autant plus qu'ils ouvrent l'esprit à l'essentiel. « Je souhaite, explique l'abbé Préaux, que cette maison soit un lieu où l'on fasse l'apprentissage de la liberté intérieure. »

    Trois années de premier cycle, dit de philosophie ; une année de stage ; trois années de second cycle. A l'issue de ces sept années, le séminariste reçoit l'ordination diaconale. Au bout d'un an encore, le diacre accède normalement à l'ordination presbytérale. Huit années en tout sont donc nécessaires, à la Communauté Saint-Martin, pour faire un prêtre. Des prêtres qui, là où ils sont nommés, vivent en communauté, au moins par trois, célèbrent la messe de Vatican II dans sa forme romaine, où le latin a sa large place, et portent la soutane, afin de témoigner de leur état. Actuellement, la communauté est présente dans 12 diocèses. L'abbé Thomas Diradourian, professeur de liturgie à Candé, est vicaire à Saint-Raphaël, dans le Var. « Chez nous, remarque-t-il, le prêtre reste un personnage familier. Notre mission est reconnue, et l'évêque comme la municipalité nous soutiennent. »

         Le modérateur a en attente 25 demandes de prêtres émanant de diocèses français ou étrangers. Pour les satisfaire toutes, il lui faudrait 450 séminaristes... Ceux qui étudient ici, comme dans les autres séminaires français, sont prévenus : une tâche immense les attend. Le long temps de formation qui leur est imposé n'a pour but que de leur donner la force nécessaire à cette mission.

    Qu'est-ce qu'un prêtre, selon eux ? « Quelqu'un qui porte la parole de Dieu, mais qui ne sera écouté que s'il aime les gens », affirme Christophe, 6e année. « Un homme de prière, ce qui n'est pas séparable du service des pauvres et des malades », renchérit Pierre-Marie, 5e année. « Un serviteur de la miséricorde de Dieu », conclut Paul, 3e année. Si on les interroge sur leurs modèles, ils citent saint Pierre, saint Paul, saint Vincent de Paul, le curé d'Ars, le Padre Pio ou Jean-Paul II. Impressionnants garçons, qui ont librement choisi une vie radicalement différente des jeunes de leur âge. Ils ne sont nullement à plaindre : ils respirent la foi, la paix et la joie. En souriant, ils répètent une devise de l'abbé Guérin, leur fondateur : « Prendre Dieu au sérieux, sans se prendre au sérieux. »

    C’est sur le blog de Jean Sevillia, ici : Des hommes et des prêtres

    Il nous étonnerait que parmi ces 25 demandes en attente dont l’abbé Préaux fait état, ne figurent pas quelques pressantes sollicitations venues de Belgique…