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Eglise - Page 1498

  • France:un site web consacré à la doctrine sociale de l’Eglise

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    Lu sur le site de “La Vie”, sous la signature de Laurent Grzybowski:

     L'actualité de la doctrine sociale de l'Eglise sera désormais accessible sur internet grâce à un site internet lancé par les jésuites et la Conférence des évêques de France.

     « La doctrine sociale catholique ? C'est le secret le mieux gardé de l'Eglise ! », s'était un jour exclamé le père Peter J. Henriot, théologien américain, auteur d'un ouvrage de référence sur la question. Désormais, grâce au site internet créé par les jésuites du Centre de recherche et d'action sociales (Ceras), www.doctrine-sociale-catholique.fr, cette doctrine ne sera plus un secret pour personne. En quelques clics, le grand public va pouvoir découvrir textes fondateurs, analyses de théologiens et repères historiques. Mais, pour le directeur du Ceras, le père Bertrand Hériard, « plus qu'une simple ressource documentaire, ce nouveau site voudrait aussi encourager les catholiques à passer à l'action et à s'engager face à la crise ».

    « La doctrine sociale n'est ni une idéologie, ni un simple courant de pensée », a commenté le père Luc Dubrulle, de l'Institut catholique de Paris, lors d'une conférence de presse organisée le 8 mars au siège de la Conférence des évêques de France. « Elle est une manière pour les chrétiens d'être présents au monde». » Toujours en chantier, depuis le texte fondateur du pape Léon XIII, Rerum novarum (Les choses nouvelles) en 1891, qui portait sur la condition des ouvriers, cet enseignement social n'attendait plus que la Toile pour entrer dans une véritable interactivité où « pratique et réflexion pourront se nourrir l'une l'autre ». En retraçant la genèse du discours social de l'Eglise, le site aide à comprendre comment une doctrine s'est élaborée en croisant la tradition de l'Eglise, le questionnement théologique et l'apport des sciences humaines.(…)

    Ce site, qui dégage huit principes autour desquels l'institution articule sa parole sur la société (bien commun, charité, destination universelle des biens, dignité de la personne humaine, justice, option préférentielle pour les pauvres, solidarité et subsidiarité), pourra aider chacun à trouver son chemin. De nombreux articles sont déjà en lignes. Il ne manque plus que celui sur la politique, il est encore en débat... Les élections approchent, il va falloir faire vite.” Voir ici:  La doctrine sociale de l'Eglise tisse sa toile

    Une bonne valorisation de cette doctrine a aussi été faite à la lumière des enseignements de l’encyclique « Caritas in Veritate « du pape Benoît XVI  exposés à l’Université de Liège, par Herman Van Rompuy, Rocco Buttiglione et Mgr Michel Schooyans, lors d’un Symposium organisé  par l’Union des Etudiants Catholiques. Les communications peuvent être consultée ici : Devant plus de 500 personnes

    Elles ont aussi été  publiées aux éditions "Fidélité" (Rue Blondeau 7  B-5000 Namur) sous le titre : "Un développement humain intégral. La pensée sociale de Benoît XVI dans l'Encyclique Caritas in Veritate.". Pour obtenir ce document (prix: 6 euros) vous pouvez laisser un message par courriel à sursumcorda@skynet.be  ou prendre contact avec les éditions Fidélité (www.fidelite.be) 

  • Quel avenir pour la loi belge sur l’euthanasie ?

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    Raphaëlle d’Yvoire nous rappelle dans le journal « La Croix » que cette législation mortifère,  votée par la coalition laïque au pouvoir en 2002,  a aujourd’hui dix ans. Et que le cap  des mille cas annuels déclarés a été franchi en 2011. Extraits :

    Début 2002, le Parlement belge a adopté une série de « lois relatives à la fin de vie » . En plus d’une « loi sur les droits du patient » – permettant notamment de refuser l’acharnement thérapeutique – et d’une autre sur les soins palliatifs, députés et sénateurs ont voté cette année-là la loi sur l’euthanasie, en dépit de l’opposition, réitérée, de la Conférence des évêques de Belgique (…).Au terme de plusieurs années de débats, des balises avaient donc été placées : un texte n’ouvrant pas un « droit à l’euthanasie » mais « un droit à la demande d’euthanasie » et une dépénalisation concernant un geste pratiqué uniquement par un médecin, après avis d’un confrère indépendant, sur un patient majeur ou mineur émancipé, conscient, se trouvant dans une situation médicale sans issue, faite de « souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et inapaisables », ou sur un patient irréversiblement inconscient, mais ayant rédigé une « déclaration anticipée » depuis moins de cinq ans.La loi a mis également en place une commission fédérale de contrôle et d’évaluation chargée de vérifier, sur la base des déclarations obligatoires des médecins, la conformité des procédures suivies et, en cas d’irrégularité, de demander des précisions, voire de transmettre le dossier à la justice.

    80 % des cas en Flandre

    Dix ans plus tard, les statistiques concernant les déclarations qui sont parvenues à la commission font état d’une progression régulière du nombre d’actes. Le cap des 1 000 cas annuels a été franchi l’an dernier : 1 133 cas enregistrés, soit 1 % du total des décès en Belgique en 2011.

    Les déclarations, rédigées en néerlandais dans plus de 80 % des cas, montrent que l’euthanasie est surtout pratiquée en Flandre. Mais certaines zones d’ombre subsistent : en dix ans, la commission de contrôle n’a pas transmis un seul dossier au parquet et elle précise, dans ses rapports réguliers aux chambres législatives, qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion du nombre d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées » .(…)

    Respect de la volonté des patients

    « Avec la législation actuelle, le curseur n’est plus fixé sur le respect de la vie mais sur “le respect de la volonté des patients” qui souhaitent évidemment mourir avec le moins de souffrances possible. À partir de là, chaque unité de soins palliatifs a un peu sa philosophie », explique le docteur Isabelle de Bock, un des quatre médecins de l’unité de soins palliatifs des Cliniques de l’Europe, à Bruxelles.(…) S’appuyant sur des enquêtes qui estiment que seules 50 % des demandes d’euthanasie sont accordées, certains médecins demandent désormais à aller plus loin, envisageant, par exemple, la prise en charge de patients qui ne seraient pas en phase terminale. Plusieurs propositions visant à élargir le champ d’application de la loi ont été déposées au Parlement depuis 2002. Les trois dernières datent de l’automne 2010 ; elles proposent d’étendre la loi aux mineurs et aux personnes devenues démentes ou incapables de s’exprimer.(…). L’article est ici : La loi belge sur l’euthanasie pose toujours question

    L’élargissement de cette loi n’est apparemment pas à l’ordre du jour. Ni son contraire d’ailleurs : un  plus grand respect de la vie et un renforcement des contrôles, sur lesquels il y aurait beaucoup à dire, si tant est qu’il faille « réformer » une loi intrinsèquement mauvaise.

  • Trois évêques veulent verrouiller tout débat sur les traductions liturgiques

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    C’est ce que relève  ici  notre confrère « summorum pontificum » :

    « Il y a de nombreux des prêtres qui nient une partie des dogmes de l’Eglise, d’autres qui militent pour le mariage des prêtres, il y a des associations qui militent pour l’ordination des femmes, et qui ont pignon sur rue dans les diocèses, des prêtres qui inventent des « liturgies », d’autres qui dansent dans l’église (comme ici dans le diocèse de Langres). Et aucun évêque de France -ou presque- n’y trouve rien à redire. Mais quand L’Homme nouveau publie une tribune libre d’un prêtre, l’abbé Bernard Pellabeuf, consacrée aux douteuses traductions des textes liturgiques, alors 3 évêques -ni plus ni moins- publient un « droit de réponse » :

    Mgr Robert Le Gall, président de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques (qui publie un bien étrange Missel des dimanches), archevêque de Toulouse

    Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, archevêque de Tours

    Mgr Philippe Gueneley, président de l’Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (laquelle AELF ignore la forme extraordinaire), évêque de Langres

    Leur réaction est critiquable tant sur la forme que sur le fond:

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  • Un évêque traverse le rideau de fer

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    Lu sur le site « summorum pontificum » (extraits) :

    mgr_bonfis2_200.jpg(…) Hier matin, dimanche 11 mars, Mgr Bonfils, administrateur du diocèse d’Ajaccio jusqu’à la prise de possession de Mgr de Germay, s’est rendu dans l’église desservie à Ajaccio, par la FSSPX. Ce n’était pas une simple visite de courtoisie ou de pure diplomatie : Mgr Fellay ne pouvant se rendre à Ajaccio pour un assez long temps, son confrère, Mgr Bonfils, a proposé de son propre mouvement de procéder à la confirmation des 19 candidats à ce sacrement. Le représentant de la FSSPX ne pouvait refuser le sacrement proposé par l’évêque en charge du diocèse, d’autant qu’il l’a, bien entendu, conféré selon le rite traditionnel. Ensuite, Mgr Bonfils a célébré la messe de Saint-Pie-V. (…) Qu’il ait été très simplement et normalement reçu par les fidèles de la FSSPX est aussi très réjouissant (…). Source : Un geste fort : Mgr Bonfils confirme en Corse pour la FSSPX

    A relever, alors que le « rideau de fer » qui traverse l’Eglise catholique semble toujours bien en place …

  • Les scouts sans Dieu : réaction du CJC

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    On a déjà pu lire les timides réactions de Mgr Kockerols, l’évêque « référendaire  pour la  pastorale  de la jeunesse » et le théorème du P. Delhez s.j. tendant à démontrer que contrairement aux apparences le cercle est aussi un carré. Voici un autre son de cloche publié sur « Cathobel » (extraits) :

    « Le Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC) a tenu a réagir aux récentes décisions de la Fédération des Scouts Baden-Powell de Belgique. Julien Bunckens, le secrétaire général, prend position et revendique l’identité chrétienne, qu’il considère comme « une force face à nos missions d’éducation »

    « La place de l’Eglise institutionnelle dans la vie des Belges ou le rapport qu’ils ont à la religion ont considérablement changé au cours des décennies précédentes, tout comme les autres dimensions de la vie en société d’ailleurs. Pour autant, « l’Eglise » ou la « foi » ne sont qu’une partie d’une « identité chrétienne » qui reste largement répandue dans la société. Cette identité a marqué et marque encore le rapport des gens entre eux, dans leurs rapports individuels et institutionnels. Pour en pointer quelques éléments, relevons que cette identité passe par une attention particulière à l’autre, à l’impact des actes que nous posons sur les autres, par l’empathie et l’altérité. Elle suppose également une reconnaissance de l’unicité et de l’importance de chaque personne, quelles que soient ses caractéristiques.  Elle se caractérise par une vision de la construction de la personne qui passe par le groupe, par le fait d’intégrer l’identité de ceux avec lesquels on vit, au-delà de nos seules expériences personnelles. Elle se traduit par le choix d’une éthique solidaire, vécue en priorité avec les plus pauvres et précarisés. Elle passe par un rapport aux institutions qui vise à rapprocher le plus possible l’action publique de la réalité de vie des gens, des entités et niveaux de pouvoirs proches d’eux, ce qu’on appelle la subsidiarité. (…)

    Cette identité « chrétienne » concerne évidemment aussi, mais donc pas seulement, le rapport à la religion, à Dieu, à la spiritualité et au sens. Sur ces dimensions, le CJC et ses membres ont une position totalement libre, critique et franche. Le choix d’une approche chrétienne de ces dimensions signifie faire le choix de poser la question de Dieu à partir de l’Evangile tout en acceptant des réponses différentes à la question; le choix d’un rapport non possessif à la vérité qui permette d’être davantage chercheurs que détenteurs de celle-ci. (…)

    Le choix d’une identité chrétienne dans nos organisations de jeunesse nous pousse à aborder ces questions et à les traiter au regard de l’apport de la tradition chrétienne. Il ne s’agit pas de dire ce qui est vrai et ce qui est faux mais d’interroger, avec force et ténacité, le Bon, le Beau, le Bien, le Juste ou encore la Responsabilité. Il s’agit de chercher ce qui transcende l’homme pris individuellement pour mettre des mots sur ce qui fait la particularité de l’Homme et de sa destinée à travers les millénaires. (…) Nous sommes convaincus que la tradition chrétienne, au-delà de la question de la foi, est riche d’enseignements dans la construction de nos identités individuelles, collectives, politiques et sociales. Nous sommes également convaincus que vivre cette tradition chrétienne aujourd’hui laisse le libre choix et ouvre l’esprit. »

    http://www.cjc.be/ 

  • Troisième Marche pour la vie à Bruxelles : un appel convaincant de l’Association pour la Famille

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    Action pour la famille soutient la Marche pour la vie organisée par un collectif d’étudiants qui partira le dimanche 25 mars à 14h du Mont des Arts (près de la statue du roi Albert I) à Bruxelles. Pour plus d’informations http://www.marchforlife.be

    Malgré les campagnes en faveur de l’usage des contraceptifs et des cours d’éducation affective et sexuelle dans les écoles, le nombre d’avortements ne cesse de progresser en Belgique. Selon les chiffres du dernier rapport de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse, nous sommes passés de 13 474 avortements en 2003 à 19 421 en 2009, alors que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est en diminution constante. Plus inquiétant encore : la proportion de jeunes femmes (moins de 25 ans) qui subissent une IVG ne cesse d’augmenter.

    Ne nous voilons pas la face : que l’on soit pro-choice ou pro-life, nous devons admettre qu’il y a un problème de l’avortement en Belgique. Plusieurs décennies d’utilisation de plus en plus répandue et efficace de méthodes contraceptives nous montrent qu’elles sont impuissantes à enrayer cette tendance à la hausse.

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  • Faut-il élargir le conclave ?

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    Question de Frédéric Mounier dans le journal « La Croix » :

    « Intéressant débat lancé en Italie par le politologue Ernesto Galli della Logia. Dans le récent supplément culturel du « Corriere della Sera », cet analyste constate la faiblesse actuelle, sur le plan de l’organisation politique, du gouvernement pontifical et, partant, du pouvoir du pape : fuite de documents confidentiels et luttes internes se multiplient, mettant en jeu la crédibilité même de l’institution. Aux yeux de nombreux observateurs italiens, le pape ne semble pas à même d’y porter remède de façon opérationnelle. Le monarque absolu ne l’est pas autant qu’on le croit, ou que son image le laisse penser… D’où une proposition paradoxale, qui découle d’une réflexion sur la nature et l’exercice de la primauté pontificale. Pour renforcer le pouvoir du pape, et lui donner une réelle assise pour gouverner, il faudrait… élargir le collège des électeurs, le conclave, à l’échelle de l’Eglise universelle. Et faire voter tous les évêques ainsi que la plupart des supérieurs généraux d’ordres et de congrégations religieuses. On passerait ainsi d’un collège de 125 électeurs à… plus de 6000 ! E. della Logia explique qu’ainsi le système ne souffrirait plus des défauts d’une « oligarchie » (qualifiée par beaucoup de gérontocratique), et empêcherait par nature les luttes de clan et appétits de carrière. Les candidatures seraient recevables à partir d’un certain nombre de signatures (ce qui n’est pas sans rappeler le système français) .. mais suppose donc de véritables déclarations explicites de candidatures au siège de Pierre, aujourd’hui impossibles.

    En son temps, Paul VI avait envisagé un élargissement du conclave, mais limité aux patriarches orientaux non cardinaux et aux présidents de conférences épiscopales. La réflexion n’avait pas débouché, en partie parce qu’elle mettait en cause l’un des fondements essentiels de la primauté pontificale : le pape est pape, depuis toujours, parce qu’il est évêque de Rome, lieu du martyre de Pierre. Et les cardinaux l’élisent parce qu’ils sont, dès leur nomination, liés à une paroisse romaine. S’il s’agit d’élargir la base, alors il faudrait donner le droit de vote avant tout aux prêtres, et pourquoi pas aux fidèles, de la Ville Eternelle..

    Au-delà de l’anecdote (on peut en effet débattre à l’infini des mérites de tel ou tel système électif..), cette proposition pose à nouveaux frais une question de fond : l’Eglise catholique romaine est aujourd’hui l’une des (si ce n’est l’unique) institutions mondiales à « régner » sur 1,2 milliards de fidèles à partir d’un « centre », Rome. Or, depuis deux générations, l’organisation du monde a obéi, souvent dans les douleurs de l’enfantement, à une double tendance, centrifuge et centripète : uniformisation mondiale des modes de vie, de consommation, de pensée, combinée à une autonomisation grandissante des centres de décision. Les modes de gestion des Etats, des entreprises, des associations tendent ainsi à s’uniformiser, à la lumière d’une influence grandissante du management, du marketing, de la quantification des objectifs et des performances… Pour autant, on parle beaucoup de l’écoute indispensable de la base, de la participation des acteurs sans laquelle rien ne sera possible, etc…

    Sur cette ligne de crête, où peut (et veut) se situer l’Eglise ? Référence ici : Faut-il élargir le conclave ?

    L’Eglise n’est ni un Etat, ni une démocratie, mais une Communion d’Eglises au sommet de laquelle se trouve celle de Rome dont le Chef préside aussi à la charité entre elles, selon le mandat reçu du Christ lui-même. Il n’y a donc pas de raison de vouloir à tout prix lui imposer les modes d’organisation qui prévalent dans les sociétés politiques. Le sacré collège des cardinaux  de l’Eglise de Rome a près de mille ans d’existence. Aujourd’hui ni trop grand, ni trop petit, sa composition internationale  tient  compte la mission universelle du Pontife Romain à la tête des Eglises. Transférer les pouvoirs de cette institution à un concile oecuménique (où son équivalent)  a déjà eu lieu à la fin du moyen âge, pour résorber le « grand schisme d’occident » au cours duquel pape et anti-papes se disputaient la tiare. Mais ce fut, à l’époque, au prix d’un « conciliarisme » plaçant les pouvoirs de l’assemblée au dessus de ceux du pape : tentation récurrente, jusqu’au sein des débats de Vatican II sur la  constitution dogmatique « Lumen gentium ». Un train peut toujours en cacher un autre.  

  • Annuaire pontifical 2012 : l’Europe ne cesse de se déchristianiser

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    L’Annuaire pontifical 2012 contient des informations précieuses sur la vie de l’Eglise catholique. En 2010, le monde comptait près de 1 milliard 196 millions de catholiques contre 1 milliard 181 millions en 2009. Soit une augmentation de 15 millions de fidèles (+1,3%). Le pourcentage des baptisés a oscillé autour de 17,5%, entre 2009 et 2010.

    Le nombre de catholiques a en revanche diminué en Amérique du Sud et surtout en Europe, mais il a sensiblement augmenté en Afrique et en Asie du Sud-est, rapporte "Radio Vatican".

    Plus de prêtres en Asie

    L’augmentation du nombre des prêtres s’est poursuivie en 2010. Un essor qui a débuté en l’an 2000, note "Radio Vatican". Entre 2009 et 2010, ils ont été 1.643 de plus à suivre leur vocation, essentiellement en Asie. En Europe, durant la même période, l’Eglise a perdu 905 prêtres. Le nombre de diacres permanents a cru de 3,7% en Amérique du Nord et en Europe, continents ils sont essentiellement présents. Dans le monde, les évêques sont passés de 5.065 en 2009 à 5.104 en 2010. L’augmentation est plus flagrante en Afrique, avec 16 nouveaux prélats, et en Amérique (15 nouveaux).

    En 2010, l’érosion du nombre de religieux profès a été globalement stoppée. Ils ont été plus nombreux en Asie et en Afrique, mais pas en Amérique du Sud. L’Europe, l’Amérique et l’Océanie ont enregistré une importante diminution du nombre de religieuses professes, contrairement à l’Asie et à l’Afrique.

    Bientôt en librairies

    L’Annuaire pontifical 2012 a été présenté au pape par le cardinal Secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, et par le substitut pour les Affaires générales, Mgr Angelo Becciu.

     Cette nouvelle édition a été rédigée par Mgr Vittorio Formenti, responsable du Bureau central de Statistique de l’Eglise, et par ses collaborateurs. Elle sera bientôt en vente dans les librairies. (apic/radiovatican/nd) Source ici : 15 millions de fidèles en plus   

  • Irlande et Pologne, des filles désobéissantes ?

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    Les relations des gouvernements irlandais et polonais avec l’Eglise ne sont pas au beau fixe, comme le souligne Sandro Magister sur son site « Chiesa » (extraits)

    « Cela fait maintenant plus de deux siècles que la France a rejeté de fait son titre de "fille aînée" de l’Église, même si elle n’a pas encore renoncé, pour son chef de l’état, à la stalle de premier chanoine honoraire du chapitre de Saint-Jean-de-Latran.

    Mais, ces derniers temps, deux autres filles bien-aimées de la papauté semblent faire preuve de rébellion vis-à-vis de Rome. L’Irlande ouvertement, la Pologne avec plus de circonspection.

    À Dublin, le geste de rupture – comme www.chiesa l’a déjà indiqué – a été de rabaisser l'ambassade d'Irlande près le Saint-Siège au rang de représentation non résidentielle, comme celles de l’Iran et du Timor-Oriental (…). Cette décision a été officiellement justifiée par des motifs budgétaires. Mais beaucoup de gens estiment qu’il s’agit d’une mesure de représailles pour l’absence présumée de collaboration du Vatican lors des enquêtes menées par le gouvernement irlandais à propos des abus sexuels sur mineurs qui ont été commis par des membres du clergé au cours des dernières décennies.(…)

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  • "C à dire-zeg maar K" : pour porter la voix de l'Eglise où elle a du mal à se faire entendre

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    Une information parue sur Zenit.org

    Le diocèse de Malines-Bruxelles distribue le premier magazine mensuel gratuit, lancé le 15 février 2012 : « C à dire-zeg maar K ». Ce magazine trilingue – français, néerlandais et anglais – a pour dessein d’« ouvrir à la spiritualité » en rejoignant notamment des personnes éloignées de l’Eglise.

    « C à dire-zeg maar K », qui se veut « grand public », explique un communiqué du diocèse, invite à un « regard différent » sur la ville de Bruxelles, multilingue et multiculturelle. Ce magazine, précise Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, dans une vidéo adressée aux animateurs pastoraux, est voulu pour porter la voix de l’Eglise dans les lieux « où elle a parfois bien de la peine à faire entendre son message ». 

    Les chrétiens bruxellois ont accueilli l’initiative avec enthousiasme, la trouvant « pleine d’audace », confie Claire Jonard, responsable des services de communication des Vicariats de Bruxelles et du Brabant wallon, contactée par Zenit : « Proposer une revue dans des lieux où l’Eglise n’est pas présente a été souligné comme une initiative qui manquait ».

    Le premier numéro, déposé sur 230 présentoirs de lieux publics – musées, cinémas, théâtres, restaurants, bibliothèques… – ainsi que dans 14 lieux de passage de l’Eglise catholique à Bruxelles – églises, chapelles – témoigne d’une volonté d’accessibilité à tous : 16 pages colorées au design attirant, où l’on trouve de l’information, des anecdotes pour éveiller la curiosité, des sujets de fond pour inviter à réfléchir, des nouvelles de l’Eglise, des coups de projecteurs sur des jeunes artistes méconnus.

    D’ores et déjà, rapporte Claire Jonard, « C à dire-zeg maar K » a reçu de nombreux encouragements de personnes qui « apprécient l’accessibilité, les photos et l’équilibre de la revue ». Bien qu’il soit encore trop tôt pour des retours pertinents sur la distribution dans les lieux publics, elle note que « dans les 14 lieux de passages choisis par l’Eglise, les revues sont parties très vite ».

    Le magazine, qui est entièrement conçu par les membres des services communication de l’Eglise catholique à Bruxelles et des collaborateurs bénévoles, compte 8 pages en français, 6 en néerlandais et 2 en anglais – à usage des fonctionnaires européens. « Le « trilinguisme » a été salué ! », déclare à ce propos la responsable de la communication du diocèse. « Les articles des différentes langues ne sont pas traduits, précise-t-elle, ils abordent les mêmes thèmes mais sont traités de manière différente par des auteurs différents. »

  • Quand le pape redit le sens du mariage et de la chasteté

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    A la suite de Jeanne Smits, nous reproduisons ces extraits d'un message adressé par le pape à une délégation d'évêques américains. A la lecture, on comprendra pourquoi.
    Cité du Vatican, 9 mars (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin un groupe de prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique, concluant leur visite Ad Limina, auxquels il a parlé de la crise du mariage et de la famille, « et plus généralement de la vision chrétienne de la sexualité humaine ». 
    « Il est de plus en plus évident que le mépris de l'indissolubilité de l'alliance matrimoniale et le refus diffus d'une éthique sexuelle fondée sur la chasteté ont créé de graves problèmes sociaux, ainsi qu'immense coût humain et économique... On doit citer à ce propos les puissants courants socio-politiques qui poussent à modifier la définition légale du mariage. Les efforts de l'Eglise pour résister à cette pression comprennent une défense raisonnée du mariage comme institution naturelle consistant en la communion de personnes enracinée dans la complémentarité des sexes et orientée à la procréation.  La différence des sexes ne peut être considérée comme secondaire dans la définition du mariage, et la défense de cette institution de dimension sociale relève en dernière instance de la justice. Il s'agit de sauvegarder le bien de la communauté toute entière, les droits des parents comme des enfants. » 
    Rappelant que les évêques lui ont fait part de leur difficulté croissante à communiquer l'enseignement de l'Eglise sur le mariage comme sur la famille, le Saint-Père déplore la diminution du nombre de jeunes qui recourent à ce sacrement. 
    « Nous devons reconnaître la déficience de la catéchèse de ces dernières décades, qui n'est pas toujours parvenue à communiquer le riche patrimoine de la doctrine catholique en matière de mariage, institution naturelle élevée par le Christ au rang de sacrement, ni la vocation des époux chrétiens au sein de l'Eglise comme de la société, ni ce qu'est la chasteté conjugale ».
    « La préparation au mariage doit être revue pour insister sur l'aspect catéchétique dans l'exposé des responsabilités, sociales et ecclésiales, du mariage chrétiens. On ne saurait oublier le grave problème pastoral que représente la pratique diffuse de la cohabitation, comme si on oubliait qu'il s'agit d'un péché grave, sans parler de ses effets négatifs sur la stabilité sociale. » 
    Puis Benoît XVI a encouragé ses hôtes a fixer des normes pastorales et liturgiques claires « pour une digne célébration du mariage, qui doit manifester objectivement la morale chrétienne tout en étant sensibles aux préoccupations des jeunes couples... Ce grand effort pastoral a besoin que la communauté chrétienne retrouve et apprécie la vertu de la chasteté... Il ne s'agit pas simplement de présenter des arguments hors de tout référence à une vision globale, cohérente et stimulante de la sexualité. La richesse de cette vision est plus solide et plus attractive que les idéologies permissives qui constituent chez les jeunes la force la plus destructrice de la catéchèse... Comme le dit le catéchisme, la chasteté, qui implique d'apprendre à se dominer, est une pédagogie de la liberté. Dans une société qui comprend de plus en plus mal, voir à ridiculiser, la dimension et l'essence de la doctrine chrétienne, les jeunes ont besoin d'être certains qu'on ne perd rien à faire rentrer le Christ dans sa vie. Absolument rien de ce qui rend l'existence grande, belle et libre ». 
    Puis il a évoqué le bien des enfants, « qui ont le droit à grandir dans une saine compréhension de la sexualité et de sa juste place dans les relations inter-personnelles. Les enfants étant l'avenir de la société, nous avons envers eux un devoir d'enseignement, de défense et de promotion des vertus morales qui sont la clef de la réalisation de la personne. J'espère donc que, malgré le malaise causé par des événements des dernières années, l'Eglise des Etats-Unis poursuive sa mission historique d'enseignement. En éduquant la jeunesse elle consolide la saine vie familiale, garantie de la solidarité entre les générations et de la santé de tout le corps social. »

  • Deux évêques marcheront pour la vie

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    On nous annonce que l'évêque de Gand, Mgr Van Looy, et l'évêque de Tournai, Mgr Harpigny, participeront à la Marche pour la Vie, le dimanche 25 mars. Espérons que leurs confrères leur emboiteront le pas.