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Eglise - Page 1497

  • Saint Joseph

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    1245.jpgCe 19 mars, on fête saint Joseph. La Belgique est placée sous son patronage. Il y aurait aujourd'hui tant besoin de se tourner vers celui qui fut le protecteur de Jésus et de Marie et de lui confier à nouveau ce malheureux pays en proie à un processus de reniement et d'apostasie sans précédent. Mais qui le fera?

    ci-contre : détail de la Présentation au Temple par Fra Angelico (Florence, San Marco)

    Evangile au Quotidien donne la signification de cette fête :

    Saint Joseph
    Époux de la Vierge Marie
    Patron de l'Église universelle
    (Solennité)

              Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d'une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Sa haute dignité se résume en ces mots : « Père nourricier de Jésus ». La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ». Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme. Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu. Le grand « juste » de l'Histoire du Salut est Abraham, le grand ancêtre : « Il crut dans la promesse et cela lui fut compté comme justice » (Gn 15, 7).

            Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie. Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée. Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur. Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort. Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.

            Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église. Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.

  • Quand Dieu est oublié, l'homme aussi se perd

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    Le président de la commission épiscopale italienne, Monseigneur Angelo Bagnasco a affirmé, lors d’une messe célébrée dans une usine de Gênes, que «quand Dieu est oublié, l’homme aussi se perd » (Vatican Insider, 16/03/2012)

    La culture du monde occidental doit revenir aux dix commandements. C’est l’exhortation adressée par l’archevêque de Gênes, Monseigneur Angelo Bagnasco, lors de l’homélie au cours d’une messe célébrée pour la troisième fois en quelques jours à l’usine Ansaldo de Gênes.

    L’archevêque a parlé des « difficultés inévitables et graves dues à la globalisation ». Il a invité les fidèles à revenir aux dix commandements. Car, fait-il remarquer, « les dix commandements ne sont pas seulement un discours religieux ou confessionnel. Ils sont le fondement, la base et lorsque la base est érodée tout le reste est corrompu. L’histoire ancienne et récente nous l’enseigne ».

    « Les pères de l’Europe : Schumann, Adenauer et De Gasperi, ont posé les bases du chemin européen sur les commandements de Dieu, non par ambition théocratique, mais par intelligence humaine. La culture moderne et l’homme, en Italie, en Europe et dans d’autres parties du monde, ont cru pouvoir se passer de Dieu et se gérer seuls. Nous voyons les résultats dans plusieurs domaines de la vie sociale et civile. Quand Dieu s’efface, l’homme se perd.

    Les dix commandements, outre le fait de constituer un discours spécifiquement religieux, sont aussi radicalement et profondément humains. Lorsqu’il y a de bonnes bases dans la vie d’une personne, d’une famille, d’une société, d’une entreprise, d’une culture, de la politique, de l’économie, de la finance, et que ces bases sont solides, rien ne pourra les ébranler ».

    C'est alors, conclut-il, « qu'il devient aisé de pouvoir résoudre les inévitables difficultés, parfois graves, que la vie, les circonstances, la globalisation suscitent ».

  • Rome donne un mois aux Lefebvristes pour clarifier leur position

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    Lu sur le « Forum Catholique » :

    Cité du Vatican, 16 mars (VIS).Voici le texte diffusé ce midi par la Salle de Presse du Saint-Siège : « Au cours de la rencontre du 14 septembre 2011 entre le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et Mgr.Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, un préambule doctrinal, accompagné d’une note préliminaire, a été communiqué à ce dernier, comme base fondamentale pour parvenir à la pleine réconciliation de la Fraternité avec le Siège Apostolique. Ce préambule énonçait certains principes doctrinaux et critères d’interprétation de la doctrine catholique, nécessaires pour garantir la fidélité au magistère de l’Eglise et le Sentire cum Ecclesia.

    La réponse de la Fraternité sacerdotale saint Pie X à ce préambule doctrinal, parvenue en janvier 2012, a été soumise à l’examen de la Congrégation puis au jugement du Saint-Père. Conformément à la décision de Benoît XVI, l’évaluation de sa réponse a été remise aujourd'hui par écrit à Mgr.Fellay. Cette évaluation fait remarquer que la position qu’il a exprimée n’est pas suffisante pour surmonter les problèmes doctrinaux qui sont à la base de la fracture entre le Saint-Siège et ladite Fraternité. Au terme de la rencontre de ce jour, dans le souci d’éviter une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables, le Supérieur général de la Fraternité saint Pie X a été invité à clarifier sa position, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l’a souhaité le Pape ».

    Le Saint-Siège a donné un mois à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X pour qu’elle éclaircisse sa position

     Source : Radio Vatican

    Comme aurait pu titrer Magritte, ceci n’est pas un ultimatum. Et de fait, ce n’est pas le premier depuis les origines de cette longue saga… Lire également Jean-Marie Guénois (religioblog sur le Figaro) : jean-marie-guenois-blog-du-figaro.html

  • Le libéralisme anglican s’accommode des ordinariats catholiques

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    Lu sur le site de Sandro Magister (extraits) :

    jpg_1350196.jpg« ROME, le 14 mars 2012 – Parmi les nombreuses critiques adressées à Benoît XVI, il en est une qui a perdu sa valeur depuis qu’il a célébré des vêpres avec Rowan Williams, archevêque de Cantorbéry et primat de la communion anglicane, le soir du 10 mars, au monastère Saint-Grégoire-au-Mont-Caelius, à Rome.(…)

    En ce qui concerne la communion anglicane, le rapprochement que l’on constate depuis que Joseph Ratzinger est pape est tout simplement stupéfiant.

    En toute logique, on se serait attendu au contraire. À l'automne 2009, Benoît XVI a promulgué une constitution apostolique intitulée "Anglicanorum Cœtibus" pour organiser l'entrée dans l’Église catholique de communautés entières de fidèles provenant de l'anglicanisme, avec leurs évêques et leurs prêtres.

    Cette initiative a été immédiatement condamnée – par certains courants catholiques progressistes – comme étant un geste gravement anti-œcuménique, c’est-à-dire une restauration de l'idéologie du "grand retour" et une volonté de l’Église catholique d’"étendre son empire" en arrachant des portions d’Églises rivales. Mais, du côté anglican, l'initiative n’a provoqué aucun rejet. (…)

    En termes d’effectifs, les passages de l'anglicanisme au catholicisme dans le cadre d’"Anglicanorum Cœtibus" ont été jusqu’à présent assez limités.

    Mais dans le même temps le fossé s’est élargi, parmi les quelque 77 millions d’anglicans existant dans le monde, entre une tendance "liberal" qui est favorable à l’ordination de femmes comme prêtres et comme évêques, aux prêtres et évêques homosexuels, au mariage entre personnes de même sexe, et une tendance beaucoup plus nombreuse qui est fortement opposée à ces innovations.

    La plupart des gens qui appartiennent à cette seconde tendance sont d’inspiration "evangelical" et ils sont très loin de l’idée de passer à l’Église catholique.

    Mais cela n’empêche pas la majorité des anglicans du monde entier d’avoir aujourd’hui une perception beaucoup plus positive que par le passé de l’Église de Rome en tant que gardienne autorisée des traditions apostoliques communes contre les dérives modernistes.(…)

    L'œcuménisme de Benoît XVI n’est pas un œcuménisme de négociations, de cessions réciproques de souveraineté, d’affaiblissement de la doctrine, ayant pour but de créer une structure acceptable par tous. Il veut simplement raviver la fidélité aux racines de la mission des chrétiens dans le monde, telle que Jésus-Christ l’a voulue. Il veut faire l’unité à partir de cette fidélité.

    Et le choix du monastère Saint-Grégoire-au-Mont-Caelius, à Rome, pour célébrer les vêpres avec le primat anglican Williams a vraiment été une manière d’insister sur ces racines essentielles "parce que c’est justement dans ce monastère que le pape Grégoire [le Grand] a choisi Augustin et ses quarante moines pour les envoyer porter l’Évangile aux Angles, il y a de cela un peu plus de 1 400 ans". Et par la suite les moines anglais ont à leur tour quitté leurs îles pour aller évangéliser l'Europe.(…)" .Tout l’article ici :Grégoire le Grand parle anglais

    Soyons réalistes : l’œcuménisme  avec une Communion anglicane elle-même fort divisée sur des points essentiels aux yeux des catholiques doit forcément limiter ses ambitions aux grands articles du Credo. Si l’anglicanisme  ne prend pas ombrage des ordinariats c’est parce qu’il est  libéral et relativiste. Si l’orthodoxie s’offusque des la présence des Eglises « uniates » sur son « territoire », c’est parce qu’elle ne l’est pas.

  • Drame du tunnel de Sierre : l’Eglise aussi fait son devoir

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    La RTBF bruisse d’informations sur les psychothérapies et autres exercices mentaux utiles pour apaiser le traumatisme du drame. Et sur le plan spirituel ? Bien que les médias belges n’en fassent guère mention, la présence catholique au milieu des rescapés et des familles n’a pas failli non plus. Dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne, voici le témoignage de l’abbé Zuber, curé de Sierre (Valais) où s’est produit l’accident dramatique :

    Mercredi 14 mars, la Belgique s’est réveillée traumatisée par la mort de 22 de ses enfants en classe de neige. La veille, leur car affrété par l’enseignement catholique flamand, a été victime d’un dramatique accident dans le Valais suisse. Sur place, dans la ville de Sierre, les parents ont été accueillis par les services de secours, la cellule de soutien psychologique et le curé de la ville, l’abbé Robert Zuber. Ce dernier nous raconte cette journée.

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  • ObamaCare : L’opinion américaine n’est pas l’opinion européenne

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    Lu sur « Riposte Catholique » :

    « Le décret pris par le ministère fédéral de la Santé (HHS), en application de l’ObamaCare, et qui entend contraindre les institutions religieuses à inclure dans les polices d’assurance santé qu’elles contractent pour leurs employés, la contraception, la pilule abortive et la stérilisation, ne rencontre pas l’adhésion d’une majorité de l’opinion publique américaine, contrairement à ce que soutenaient les Démocrates.

    Deux sondages récents en donnent des indications fortes.

    Le premier sondage a été mené pour le The Wall Street Journal et NBC, par deux sondeurs : le Républicain Bill McInturff et le Démocrate Peter Hart.

    À la question de savoir si un employeur (au sens large) devait être obligé par la loi à payer le remboursement des moyens contraceptifs, une majorité des sondés répond favorablement : 53 % contre 33 %.

    Mais quand la question se précise, et qu’on demande à l’échantillon si l’Église catholique et les autres institutions religieuses devraient être obligées de rembourser la contraception, la tendance s’inverse : 45 % des sondés y sont opposés alors que 38 % se disent favorables.

    Quand les sondeurs ajoutent à la contraception une nouvelle question évoquant le remboursement de la pilule abortive pour ces mêmes institutions religieuses, alors l’opposition de l’opinion publique se renforce : 49 % sont contre et seulement 34 %. À noter que les femmes interrogés sont également majoritairement opposées : 46 % contre, 35 % pour, ainsi que les sondés qui se disent catholiques : 48 % contre, 36 % pour.

    Le second sondage, réalisé pour The New York Times et ABC, en février dernier, et uniquement sur un échantillon féminin, montre que 53 % des sondées sont opposées à l’obligation imposée par le gouvernement fédéral aux institutions religieuses, alors que seulement 38 % d’entre elles se disent favorables.

    Pour beaucoup d’analystes politiques non partisans, la manœuvre politique des Démocrates tentant de faire admettre que l’opposition au HHS Mandate était en fait une opposition à la « santé des femmes », a échoué. Électoralement, pour ces mêmes analystes, la décision du gouvernement Obama de lancer cette attaque frontale contre les institutions religieuses américaines, est tout sauf un coup de génie politique, et elle se traduit par une chute sensible de l’indice de popularité du Président : 41 % d’opinions favorables en mars, contre 50 % le mois dernier, avec le même pourcentage chez les sondés hommes ou femmes : ce qui veut dire pour Obama que chez ces dernières, la chute de l’indice de popularité est de 12 points entre février et mars. C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied.» Référence : L’opinion américaine est majoritairement opposée au HHS Mandate du gouvernement Obama

     On serait curieux de voir quel serait le résultat d’un tel sondage en Europe occidentale (et singulièrement en Belgique). Au-delà de cette histoire d’assurance obligatoire imposée aux institutions privées se pose partout le problème de principe  de la clause de conscience qui est loin d’être un fait acquis en ces matières qui touchent à la liberté de la religion. Un bon sujet pour les cours de justices inter ou supranationales compétentes en matière de droits de l’homme…

  • "Entraide et Fraternité", carême de partage et "genre"

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    Nous avions signalé l'intrusion du concept du "genre" (gender) dans la campagne de carême. Nous avons reçu d'un de nos évêques (que nous avions alerté) ces précisions :

    Chaque femme et chaque homme est revêtu de la même dignité, car femme et homme ont été créés à l’image de Dieu (Gen. 1, 27). Entraide et Fraternité  s’inspire de ce principe d’égalité inscrit dans le récit de la Création pour agir en faveur de la justice entre femmes et hommes.

    Des personnes et organisations se sont inquiétées en voyant apparaître le mot « genre » dans la documentation de notre campagne, craignant que Entraide et Fraternité soutienne une théorie du genre qui serait contraire à l’enseignement de l’Eglise catholique-romaine.

    Nous tenons à préciser :

    §  Le thème de la campagne de carême est le soutien à l’agriculture paysanne et le droit des paysans à l’alimentation. Les femmes souffrent davantage que les hommes de la faim (70% des personnes qui souffrent de la faim sont des femmes). Si les femmes avaient accès aux mêmes droits que les hommes, la faim pourrait être diminuée de 15 à 17%.

    §  Entraide et Fraternité soutient des projets et des partenaires qui visent à renforcer la justice dans l’accès à la terre, à la formation pour les femmes. L’utilisation de l’approche « genre » par Entraide et Fraternité touche à la question sociale. De cette manière il est possible de distinguer les situations spécifiques que vivent les femmes. Entraide et Fraternité n’entre dans aucune théorie ou idéologie qui irait au-delà.

    §  Entraide et Fraternité demande que l’on évite d’utiliser ses propos ainsi que ceux de la campagne œcuménique pour leur faire dire ce qu’ils ne disent pas ou lui faire endosser une idéologie qui n’est pas la sienne.

    §  Entraide et Fraternité met en œuvre les enseignements en matière sociale de l’Eglise catholique et s’engage pour la justice entre hommes et femmes, convaincue que la dignité humaine est la même pour toutes et pour tous et qu’il ne saurait y avoir de discrimination d’aucune sorte.

     Voici un texte de Mgr Markus Buchel, évêque référendaire de Fastenopfer en Suisse.

    Pendant le carême, époque de jeûne, les œuvres d'entraide ecclésiales Action de Carême, Pain pour le prochain et Etre partenaires nous rappellent que le droit à l'alimentation n'est pas encore une réalité pour tout  le monde et  que le scandale de l faim fait toujours de nombreuses victimes.

    Question complexe, le problème de la faim doit être abordé sous les angles les plus divers, et notamment dans l'optique de l'égalité entre hommes et femmes, décisive dans le combat pour éliminer cette plaie.
    Action de Carême entend par égalité des droits l'égalité des chances pour jeunes et vieux, pour hommes et femmes, bref, la reconnaissance de la personne humaine dans sa diversité, au-delà de son sexe, de son origine, de ses croyances et de son âge. « Dieu annonce une « vie en abondance » pour tous. Voilà ce qui inspire Action de Carême. En effet, la vision biblique du Royaume de Dieu annonce à tous les êtres humains – indépendamment de leur statut social ou religieux – « la vie en abondance » (Jn 10,10) », peut-on lire dans nos lignes directrices. En promouvant l’accès aux ressources naturelles – eau, terre ou air – mais aussi aux ressources immatérielles – santé, éducation et droit – on favorise une existence solidaire qui fait écho à « la vie en abondance » promise.

    En règle générale, l'extrême pauvreté frappe davantage les femmes et les filles. Bien que celles-ci soient plus nombreuses que les hommes, elles possèdent moins d'un centième de la fortune mondiale et perçoivent à peine 10 % du revenu de la planète. En outre, elles accomplissent 70 % du travail non rémunéré, en particulier les tâches d'éducation et de soins des enfants, des personnes âgées et des malades.

    Eu égard à ces faits, la discrimination dont souffre la femme en raison de son sexe est incontestable.

    À la campagne, les femmes n'ont pas suffisamment accès aux ressources vitales. Ainsi, elles possèdent moins de 10 % des terres cultivées, alors même qu'elles produisent plus de 70 % des aliments destinés à subvenir aux besoins des familles. Pour l'essentiel, ce sont encore des hommes qui décident ce qui est cultivé, quels produits sont vendus et quel usage est fait du produit de la vente.
    Il faut associer les deux sexes à la redistribution des revenus si l'on veut que les femmes aient davantage accès aux ressources. À cet égard, il est important de motiver ensemble les hommes et les femmes, afin qu'ils s'aperçoivent des avantages et qu'ils s'approprient les idées.

    Pendant le carême, notre organisation lance un appel au partage. Il y a un lien entre le partage du pain et le partage du pouvoir de décision.

    Le pain incarne d'une part l'approvisionnement en nourriture, indispensable à notre survie. D'autre part, il symbolise les nourritures spirituelles de la vie : la sollicitude et l'amour de Dieu, la gratitude, la reconnaissance mutuelle, l'amour et les relations, c'est-à-dire des dons que l'on savoure seulement si on les partage. En fin de compte, c'est une question de partage du pouvoir, puisqu'une « vie en abondance » pour tous ne sera possible que lorsque tous – hommes et femmes – pourront s'asseoir de plein droit tant à la table où on partage le pain qu'à la table de négociation où les décisions sont prises.
    Action de Carême se considère le porte-parole des pauvres et des démunis. En collaboration avec des organisations amies, elle prend parti pour eux devant l'opinion publique et face aux décideurs.
    Cette année, la campagne œcuménique des œuvres d'entraide rappelle que plus d'égalité équivaut aussi à moins de faim. En partageant le pain, mais aussi en nous engageant pour partager le pouvoir, nous permettons à davantage de personnes de mener une vie digne et de se libérer de la faim. Nous sommes ainsi fidèles à notre essence, nous qui avons été créés – hommes et femmes – à l'image de Dieu.
    Au nom des œuvres d'entraide, je remercie toutes les femmes et tous les hommes qui s'engagent pour la campagne œcuménique cette année et promeuvent la solidarité avec nos semblables au Sud.

    Mgr Markus Büchel, évêque de St-Gall, préside le Conseil de fondation d'Action de Carême
    (St.Galler Tagblatt, lundi 27 février 2012, Giornale del Popolo, samedi 25 février 2012)

  • L'accident de Sierre : un message du pape

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    ROME, mercredi 14 mars 2012 (ZENIT.org) – Un message de Benoît XVI a été lu par le nonce en Belgique, Mgr Giacinto Berloco, qui a présidé, aux côtés de l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, une veillée de prière à la Sint-Pieterskerk de Leuven, pour les jeunes victimes belges d’un accident de car en Suisse.

     Les évêques de Belgique veulent ainsi « exprimer leurs condoléances et entourer dans la prière, les familles touchées par le drame », explique un communiqué.

    Mgr Berloco transmis le « message de condoléances et de soutien » de Benoît XVI aux parents, aux membres des familles et à toutes les personnes concernées.

    Mgr Léon Lemmens, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, a pris l’avion pour la Suisse avec les parents des victimes mercredi matin.

     « Au nom des évêques belges, il souhaite ainsi accompagner ces parents et les soutenir dans cette épreuve si douloureuse », ajoutent les évêques.

  • L'Ordre de Malte au Parlement Européen

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    Une conférence publique consacrée aux activités humanitaires de  l'Ordre Souverain de Malte, aura lieu le mardi 20 mars 2012, de 17h à 18h30, dans la salle JAN 6 Q-1 au Parlement européen (Bruxelles).

    Au cours de cette réunion, interviendra le Grand Hospitalier de l'Ordre, S.E. Albrecht von Boeselager, qui donnera un aperçu général des activités humanitaires. Des représentants de l'Ordre présenteront ensuite différentes initiatives concrètes: Bethlehem (maternité de la Sainte-Famille), Liège (accueil de personnes sans-abri), Kivu (soins aux femmes victimes d'abus sexuels), lutte contre la lèpre (par le Professeur Decazes, Paris et Lausanne)

    Si vous souhaitez assister à la conférence publique : s'inscrire à l'adresse email: tobias.teuscher@europarl.europa.eu. Si vous n'avez pas de badge donnant accès au Parlement, veuillez fournir votre nom, prénom, date de naissance, nr de carte d'identité, adresse et nationalité

    Par ailleurs, au cours de la semaine du 19 au 23 mars prochain, le Parlement européen accueille une exposition consacrée aux activités de l'Ordre Souverain de Malte. Cette exposition sous l'égide de mon collègue Charles Tannock MdEP est accessible au 3e étage du bâtiment Antonio-Spinelli.

  • Une jeune convertie chassée et frappée par des extrémistes hindous

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    Calcutta (Agence Fides) - Rekha est une jeune fille qui, voici quelques mois, a découvert le message de Jésus Christ et l'a accueilli dans sa vie. Sa conversion n'a cependant pas été acceptée par ses parents, hindous, et par d'autres membres de la communauté de son village, Nutangram, sis dans les environs de Calcutta, dans l'Etat indien du Bengale occidental. C'est ainsi, indiquent des sources locales de Fides, que le 12 mars dernier Rekha a été frappée et chassée de sa maison et de son village seulement à cause de sa foi chrétienne. Selon le récit fait à Fides, voici quelques mois, Rekha a participé à une célébration liturgique à la « Khodaejamat Church », une communauté chrétienne protestante, et son coeur a été touché par la grâce et par la foi. Depuis lors, elle fréquente régulièrement les fonctions religieuses et son amour pour Jésus s'est accru. Ce fait a été critiqué par sa famille qui l'a blâmé et malmené, sans pour autant réussir à la faire désister. Rekha a trouvé « la perle précieuse » et n'a pas voulu céder aux pressions. C'est pourquoi elle a été chassée et désormais la jeune fille est l'hôte d'une famille chrétienne.

    « Cette histoire est le symptôme de la manière dont les conversions au christianisme sont mal vues et entravées dans la société indienne » remarque une source de Fides en Inde. Des incidents qui concernent la matière sensible des conversions continuent à se vérifier : le 4 mars, au Karnataka, la police a arrêté un pasteur baptiste, K. Manohar, après qu'un certain nombre d'extrémistes hindous ait fait irruption dans une assemblée de culte, frappant les fidèles et les accusant de « conversions forcées et frauduleuses ». Le pasteur a été frappé et emmené au commissariat de police d'Ankola. Après quelques heures, il a été remis en liberté parce que reconnu innocent. (SD-PA) (Agence Fides 14/03/2012)

  • Accident en Suisse : les évêques partagent la douleur des familles

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    Source : info.catho.be

    Le drame qui s’est déroulé en Suisse, où 28 personnes ont trouvé la mort, dont 22 enfants, dans un accident de car, bouleverse tout notre pays. Alors qu’il ramenait en Belgique une cinquantaine d’enfants qui revenaient de classes de neige, pour une raison jusqu’ici inconnue, le car belge a violemment heurté la paroi du tunnel dans lequel il venait de s’engager. 

    La  porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères a confirmé que  22 enfants sont décédés, ainsi que six adultes dont les deux chauffeurs. Par ailleurs, les 24 passagers blessés ont été transférés dans des hôpitaux de la région. Il s'agissait bien d'enfants provenant de Lommel et Heverlee. Le voyage était organisé par l'enseignement catholique flamand.

    Sur les antennes de la RTBF et de RTL, l’ambassadeur de Belgique à Berne a indiqué que, selon les premières constations, le car venait de quitter une station du Val d'Anniviers, où les enfants d'une douzaine d'années avaient passé leurs classes de neige. Il venait de monter sur l'autoroute A9 quand il est entré dans le tunnel autoroutier de Sierre et pour une raison inconnue, 1,5 km plus loin, il s'est déporté sur sa droite et a heurté la bordure de la chaussée. Il a ensuite percuté de plein fouet un mur en béton situé à l'extrémité d'une place de secours. "Un choc d'une extrême violence", a-t-il indiqué. De son côté, la police helvétique a indiqué que de nombreux occupants étaient bloqués et ont dû être désincarcérer. Selon la police valaisanne, il s'agit d’un accident sans précédent, les sauveteurs pourtant aguerris à des situations dramatiques sont profondément choqués.

     

    Les évêques belges consternés

    En Belgique, les premières réactions se sont fait entendre dès le matin et les évêques belges ont été les premiers à réagir. Dans un communiqué, ils indiquent être «  consternés d’apprendre l’accident de car qui a eu lieu cette nuit à Sierre (Suisse) ». Et de poursuivre : « Ils pensent aux familles dramatiquement plongées ainsi dans le deuil.  Les évêques sont de cœur avec les familles touchées auxquels ils présentent leurs chrétiennes condoléances. Ils les assurent de leur prière et de leur soutien. Ils prient aussi pour le meilleur rétablissement des blessés. Ils appellent les catholiques de Belgique à s’unir dans le soutien, l’affection et la prière à tous ceux et celles qui sont touchés par ce tragique accident en leur souhaitant courage et force ».

    Parmi les autres réactions, figurent celle du SeGEC (Secrétariat général de l’enseignement catholique) et de Nicolas Buttet, le fondateur de la Fraternité Eucharistein, une communauté nouvelle dont une maison se trouve à Épinassey en Valais, non loin du drame.

    Le Roi rencontrera, avant leur départ, les familles des victimes qui seront amenées en Suisse par les autorités belges. Par ailleurs, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles se rend à Heverlee, en compagnie de Mgr Lemmens, évêque auxiliaire du Brabant flamand et Malines, tandis que l’évêque d’Hasselt, Mgr Hoogmartens, s’est rendu à l’école de Lommel. Quant au Premier ministre, Elio di Rupo, il part dans la journée pour la Suisse.

    Centre de crise et numéro d'appel

    Un centre de crise  a été mis en place par les Affaires étrangères, avec un nouveau numéro d'urgence à destination des familles qui souhaitent obtenir des informations concernant l'accident (02/501.40.00). http://www.infocatho.be

  • L’ordinariat britannique des anglicans convertis suivra le calendrier liturgique traditionnel

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    On a pu considérer Angliconarum Cœtibus, la constitution de Benoît XVI permettant aux anglicans d’entrer dans l’Église catholique sans abandonner leurs meilleures traditions, comme une esquisse, au mieux une loi-cadre, dont les détails méritaient d’être précisés.

    Pour l’Ordinariat personnel anglais de Our Lady of Walsingham, Rome vient d’accorder la restauration du calendrier liturgique traditionnel. Les dimanches dits « du temps ordinaire » dans le missel de Paul VI, sont abandonnés et remplacés par les « dimanches après l’Épiphanie » et les « dimanches après la Trinité » (ce temps particulier est propre aux usages liturgiques anglicans ; nous parlerions nous de « dimanches après la Pentecôte »). Les dimanches dits de la « septuagésime », de la « sexagésime » et de la « quinquagésime » sont restaurés (ils n’existent plus dans le missel de Paul VI, mais sont maintenus pour ceux qui utilisent le missel dit de saint Pie V). Les « Rogations », trois jours de prières publiques avant l’Ascension, sont restaurées à ces dates (elles sont mobiles pour le rite réformé selon les vœux propres des conférences épiscopales ; fixes pour le rite traditionnel). Les jours dits des « Quatre Temps » sont restaurés (ils ont disparu du missel de Paul VI ; maintenus pour celui de saint Pie V). L’octave de la Pentecôte est restauré (supprimé dans le missel de 1969 ; maintenu pour celui de 1962).

    En outre, et l’affaire n’est pas subalterne, l’Ordinariat Our Lady of Walsingham a déjà fait savoir que toutes les liturgies eucharistiques seraient célébrées ad orientem…Référence : Pour l’Ordinariat anglais, Rome restaure le calendrier liturgique traditionnel