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Eglise - Page 1546

  • Les francs-maçons dans la Libre Belgique

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    HASQUIN-C1(500).pngLe chroniqueur « religieux » de la Libre Belgique, Christian Laporte, consacre aujourd’hui sa prose au livre qu’Hervé Hasquin, ancien recteur et professeur à l’ULB, mais aussi ancien Ministre-Président de la Communauté Wallonie-Bruxelles, vient de publier aux Editions Avant-propos sous le titre « Les catholiques belges et la franc-maçonnerie : de la rigidité Ratzinger à la transgression ». Cet ouvrage est préfacé par deux personnalités du landerneau médiatique : Eddy Caekerberghs (journaliste à la RTBF) et Eric de Beukelaer (ancien porte parole des évêques de Belgique)

    La recension du livre offre une occasion de plus au plumitif du trône et de l’autel pour souffler sur les braises qu’il destine à tous ceux qui ne partagent pas sa  « Libre » pensée, si l’on ose ce mauvais jeu de mots.

    Extraits :

    (…) Sur des sites web chrétiens qui flirtent avec l’intégrisme et dont les zélateurs sont souvent plus catholiques que le Pape, mais aussi dans des cénacles plus classiques de l’Eglise belge, la franc-maçonnerie est encore vue comme une puissance ennemie voire diabolique (!) qui veut faire table rase de l’enseignement du Christ et de l’action ecclésiale. Inversement, dans certains ateliers maçonniques adogmatiques, l’on met toujours volontiers un curé bien dodu entre ses tartines.

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  • Un épiscopat pas toujours lucide ?

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    Dans un article paru dans Valeurs Actuelles et relayé par le blog "les yeux ouverts", Pierre-Marie de Berny estime que, dans la mobilisation contre la pièce de Castellucci (le visage du Christ),

      « l’institution a été dépassée, dans cette affaire, par un phénomène communautaire dopé par les réseaux sociaux. L’absence de prise de position précoce et claire a favorisé l’expression désordonnée d’une exaspération partagée par de nombreux jeunes catholiques. Les évêques ont pour la plupart grandi dans une société qui n’était pas déchristianisée, à la différence des jeunes cathos, partout minoritaires. Il est urgent qu’ils le comprennent et se réconcilient avec les nouvelles pratiques de leurs ouailles ».

    Nous ne disions pas autre chose : http://www.belgicatho.be/

    Malheureusement, en lisant les échos de la conférence des évêques français qui vient de se tenir à Lourdes, on n'a pas vraiment l'impression qu'ils soient tous près de comprendre véritablement la situation de cette Eglise devenue minoritaire et en butte aux entreprises visant à la discréditer.

  • Le pape au Mexique et à Cuba ?

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    "Répondant à des journalistes, le P. Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a annoncé que Benoît XVI devrait se rendre au printemps prochain au Mexique et à Cuba: "Les nonces ont été chargés d'informer les autorités de ces pays que ce projet, répondant à des invitations, est à l'étude. Dans les prochaines semaines, le Saint-Père prendra une décision qu'il rendra publique à sa convenance. Le printemps prochain ayant été choisi, il reste relativement peu de temps pour élaborer un programme de voyage. Sachant combien le peuple mexicain l'attend, le Pape serait heureux de pouvoir enfin répondre. Etant allé au Brésil, les pays américains hispanophones sont désireux d'accueillir Benoît XVI. Le Mexique est le plus peuplé d'entre eux. Cuba, qui se souvient du voyage historique de Jean-Paul II, est un autre pays désireux de recevoir le Pape. Les cubains et l'Eglise locale vivent un moment important, et une visite de Benoît XVI constituerait un encouragement de taille, qui plus est pour le quatrième centenaire de la Vierge del Cobre. Le Mexique et Cuba se trouvant dans la même zone géographique, il serait logique d'envisager un seul voyage. Visiter d'autres pays réclamerait un itinéraire plus long et complexe. Il s'agirait toutefois d'un voyage lointain qui favoriserait peu d'étapes, mais de grande signification pastorale. L'altitude étant déconseillée au Saint-Père, il ne devrait pas se rendre à Mexico, et la question d'un choix alternatif s'imposera. Après la participation de Benoît XVI à la Conférence d'Aparecida (2007), l'Amérique latine s'est engagée dans une grande mission évangélisatrice. Le Pape aurait ainsi l'occasion d'encourager l'Eglise, en préparation à l'Année de la foi".                                       

    VIS 20111110 (280)

  • Inde : « l'Evangélisation se poursuit » face aux menaces des groupes extrémistes hindous

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    New Delhi (Agence Fides) - « Nous recevrons la force de l'Esprit Saint pour résister aux forces du mal et aux forces destructrices. La mission de l'Eglise se poursuit sans crainte » : c'est ce que déclare à l'Agence Fides le Père Babu Joseph Karakombil, SVD, porte-parole de la Conférence épiscopale indienne, en réponse à la campagne antichrétienne agressive conduite par des responsables extrémistes hindous qui s'est intensifiée ces derniers temps (voir Fides 03 et 08/11/2011). Au cours de ces derniers jours, ainsi que l'indique à Fides le « Global Council of Indian Christians », Praveen Togadia, Secrétaire général du réseau extrémiste hindou Vishwa Hindu Parishad, a été jusqu'à réclamer « la décapitation de ceux qui cherchent à convertir les hindous à la foi chrétienne ».

    Le Père Babu Joseph explique à Fides : « La violence verbale mais aussi en actions contre les chrétiens se poursuit par intermittence dans différents Etats pour des questions locales ou nationales et elle est l'oeuvre du réseau des groupes radicaux hindous. Beaucoup dépend de la politique : la violence augmente lorsque ces mouvements, grâce à la protection politique de la droite nationaliste hindoue, disposent de plus de liberté d'action ».

    L'Eglise ne se laissera pas intimider - affirme le porte-parole. « L'Inde a une histoire chrétienne très ancienne. Les chrétiens représentent en Inde 2,5% de la population et par conséquent de très nombreux indiens n'ont pas encore rencontré et connu l'Evangile. L'évangélisation se poursuit même si, au cours de ces 35 dernières années, les mouvements antichrétiens ont connu une montée en puissance et bien que les épisodes de violence contre des personnes, des lieux et des institutions chrétiennes se soient multipliés. Les communautés de fidèles vivent, dans certains Etats, une époque vraiment difficile. Annoncer l'Evangile est toujours une opportunité et un défi qui mesure notre foi ». (PA) (Agence Fides 10/11/2011)

  • " Intégristes " : d’où vient ce sobriquet ?

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    templarcros.jpgSans remonter au déluge, on peut noter que dans ses « Mémoires d’outre-tombe », Chateaubriand (1768-1848) emploie déjà des termes comme politicanti  et zelanti  pour opposer les catholiques libéraux aux catholiques rigoureux.. Mais le terme « intégriste », aujourd’hui marqué d’une note d’infamie par les « progressistes », n’est pas aussi ancien, comme l’explique Jean Madiran dans un article paru hier :

    « Dans sa guerre impitoyable contre « les intégristes », La Croix les englobe souvent dans une qualification supplémentairement dépréciative, elle dit : « les groupuscules intégristes ». Elle vient encore de le refaire sous la signature d’Isabelle de Gaulmyn. « Groupuscules », même au pluriel, constitue un dénigrement calomnieux, comme on peut s’en rendre compte en constatant que La Croix y inclut même la Fraternité Saint-Pie X, qui à elle seule, par son importance numérique et morale, montre que le terme « groupuscules », en parlant des « intégristes », est un mensonge gratuit.

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  • Castellucci à Rennes : une réaction catholique intelligente

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    Le blog « Salon Beige » a reproduit ce communiqué de la Paroisse Saint Germain de Rennes :

    "Depuis, quelques jours, l’organisation du spectacle/happening de Romero Castellucci a créé un profond malaise parmi les catholiques en France dans un contexte de cathophobie et de persécution des chrétiens dans de nombreux pays dans le monde. Après avoir fait scandale à Paris, le spectacle de Romero Castellucci « Sur le concept de visage du fils de Dieu » va faire l’objet de plusieurs représentations à Rennes. Au-delà de la réaction compréhensible de certains catholiques face à un spectacle qui outrage le visage du Christ, les catholiques de la Paroisse [diocésaine] Saint Germain de Rennes  souhaitent proposer une alternative artistique et culturelle à ce spectacle. C’est pour cette raison qu’ils invitent tous les catholiques - quels qu’ils soient - choqués par cette vision volontairement scatologique de la figure du Christ à une lecture/concert intitulée : « Méditation sur le visage du Christ » à partir de l'œuvre de Francis Jammes "le crucifix du poète", qui sera organisé le jeudi 10 novembre 2011 à 20 h 30 à l’église Saint Germain Place St Germain à Rennes à quelques minutes du TNB lieu du spectacle

    Cette lecture sera suivie d’une veillée de prière avec Salut du St Sacrement. Cette soirée culturelle gratuite et de prières est ouverte."  Ici : Castellucci à Rennes : alternative proposée par une paroisse catholique

    C’est en effet beaucoup mieux que de vociférer ou d’instrumentaliser des prières ostentatoires autour du théâtre qui accueille la pièce.

  • Le document de "justice et paix" relatif à la crise actuelle désavoué ?

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    Ce document, présenté le 24 octobre dernier, avait surpris par ses audaces et des prises de position qui se rapprochaient de celles que défendait le mouvement en faveur de l'occupation de Wall Street. Sandro Magister nous informe aujourd'hui de prises de distance critiques à l'égard de ce document qui se révèle moins bien inspiré qu'il n'y paraît et qui serait même en contradiction avec l'encyclique "Caritas in Veritate" de Benoît XVI."

    "...ce qui a le plus irrité beaucoup de lecteurs compétents du document du conseil pontifical Justice et Paix, c’est qu’il est en contradiction flagrante avec l'encyclique "Caritas in veritate" de Benoît XVI.

    Dans son encyclique, le pape Joseph Ratzinger ne fait pas du tout appel à une "autorité publique à compétence universelle" pour la politique et l’économie, c’est-à-dire à cette espèce de grand Léviathan, inventé on ne sait ni comment ni par qui, dont le document du 24 octobre parle si favorablement.

    Dans "Caritas in veritate" le pape parle plus justement de “gouvernance" (c’est-à-dire de réglementation, en latin "moderamen") de la mondialisation, à travers des institutions subsidiaires et polyarchiques. Cela n’a rien à voir avec un gouvernement monocratique du monde.

    D’autre part lorsque l’on rentre dans le détail des analyses et des propositions spécifiques, on est également étonné de l’important écart entre ce que dit le document du conseil pontifical Justice et Paix et ce que soutient depuis longtemps "L'Osservatore Romano" dans les éditoriaux de son commentateur économique, Ettore Gotti Tedeschi, président de l'Institut pour les Œuvres de Religion [IOR], la banque du Vatican, lui aussi nommé à ce poste parce que le cardinal Bertone l’a voulu.

    Par exemple, il n’y a pas une seule ligne, dans le document, qui attribue la crise mondiale de l'économie et de la finance à la baisse de la natalité et à sa conséquence, le vieillissement de plus en plus coûteux de la population."

    La note de Sandro Magister, avec les documents annexés, est accessible ici : http://chiesa.espresso.repubblica.it/

  • Liens du jour

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    Pays-Bas : première euthanasie sur une patiente profondément démente (Blog de J. Smits)

    Viet Nam : L'affaire de la paroisse de Thai Ha prend un tour décisif (Eglises d'Asie)

    Mississippi : statut de l'embryon humain soumis au référendum 09/11/11 (génethique.org)

    IVG en Russie : "triste record mondial" 09/11/11 (génethique.org)

    Chine : Maintien et renforcement de la politique de l'enfant unique 09/11/11 (génethique.org)

    France: Les chrétiens ne peuvent recourir à la violence (Zenit)

  • Roux-Miroir, le 28 novembre : un spectacle écrit et interprété par des jeunes

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    301513_1.jpegdétails en "lisant la suite"

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  • Côte d'Ivoire : « Une quarantaine de structures catholiques attaquées en deux mois et demi »

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    Agence Fides

    « Dans tout Abidjan, en deux mois et demi, environ 40 églises et maisons religieuses ont été attaquées par des bandits armés dans le cadre de vols à main armée » dénonce à l'Agence Fides le Père Augustin Obrou, responsable du Bureau des communications de l'Archidiocèse d'Abidjan, la capitale économique de la Côte-d'Ivoire. « Il s'agit d'une situation impressionnante. Il est vrai qu'après la fin de la guerre civile, une insécurité généralisée règne encore mais le fait qu'un si grand nombre de lieux de culte catholiques aient été attaqués en si peu de temps laisse planer un doute sur la présence d'autres motivations outre le simple vol. Nous ne savons pas s'il s'agit de motivations à caractère politique ou confessionnel mais nous soupçonnons qu'il y ait quelque chose derrière ces faits » déclare le Père Obrou.

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  • L'Eglise catholique, bouc émissaire de la RTBF

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    La RTBF programme ce jeudi une émission qui est déjà passée sur plusieurs antennes (notamment sur Arte) et qui met en cause le régime franquiste et surtout l'Eglise catholique. Il s'agit d'enfants qui ont d'abord été volés à leurs mères par l'Espagne du caudillo pour être confiés à des familles conformes à l'idéologie du régime; ensuite ces faits se seraient prolongés jusque dans les années '80, pour des raisons vénales, avec la complicité de membres du corps médical et de l'Eglise.

    Personne ne songera à nier les circonstances dramatiques de la Guerre Civile où les horreurs commises par l'aile fasciste du camp franquiste ont répondu aux crimes perpétrés par les "rouges", en particulier contre des prêtres, des religieux et des religieuses. Cette affaire des "enfants volés" où les chiffres avancés oscillent de 30.000 à 300.000 victimes a été fortement médiatisée par le juge Garzon qui apparaît, une nouvelle fois, dans la posture du "grand justicier".

    On remarquera que des crimes - parce que ce sont évidemment des crimes incontestables - analogues ont été commis dans de nombreux régimes totalitaires, en particulier dans les pays de l'Est au lendemain de la Libération, mais que cela n'intéresse pas les médias parce que cela ne permet pas de s'en prendre une fois de plus à l'Eglise catholique. C'est ainsi que l'opinion publique est progressivement conditionnée à n'avoir sur l'histoire qu'un regard borgne, oublieux de tous les crimes commis au nom de la Révolution (depuis septembre 1792 jusqu'à ceux pratiqués aujourd'hui en Chine ou en Corée du Nord), pour ne retenir que ceux dont des régimes "d'extrême droite" (fasciste, national-socialiste) se sont rendus coupables, en y associant, dès que l'occasion se présente, l'Eglise catholique.

    Notre amie du site Benoît-et-moi, que nous avons alertée, consacre à cette question une page bien documentée à consulter ici : http://benoit-et-moi.fr/

  • Le Seigneur et sa Parole sont notre terre promise, où vivre dans la communion et la joie

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    La catéchèse de l'audience générale de ce mercredi a porté sur le psaume 119, qui s'ouvre par les 22 caractères de l'écriture juive et a pour thème la Torah, la loi du Seigneur. Torah, a dit le Pape, "mot signifiant plus largement enseignement et code de vie, veut dire Révélation, Parole de Dieu adressée à l'homme. Elle l'interpelle et réclame de lui confiance, obéissance et amour... La fidélité du psalmiste naît de l'écoute de la Parole, qui doit être protégée et méditée tout comme Marie faisait avec ce que Dieu avait révélé à son coeur, en réclamant sa confiance... Marie est bienheureuse parce qu'elle a porté le Sauveur, et plus encore parce que, ayant accepté l'annonce de Dieu, elle en conservé jalousement la Parole". Ce psaume, a poursuivi Benoît XVI, est construit autour de la Parole de vie et de béatitude. Autour du thème central, Parole et Loi, tournent les mots de préceptes, ordres, enseignements, promesses et jugements", reliés aux verbes observer, conserver, comprendre, connaître, aimer, méditer et vivre. "Les 22 strophes du psaume 119 et leur vocabulaire parlent du rapport de confiance du croyant. Ils expriment la louange, la reconnaissance et la confiance, mais aussi la plainte et la lamentation que suscitent la certitude de la grâce divine et de la puissance de la Parole. Les versets les plus douloureux et sombres, remplis de foi, restent ouverts à l'espérance".

    Le coeur de l'existence, a ajouté le Pape, est la Loi de Dieu qui réclame "une écoute faite d'une obéissance filiale, confiante et consciente. Ecouter la Parole de Dieu c'est rencontrer le Seigneur de la vie... L'accomplissement de la loi est de suivre le Christ". Ce psaume nous porte vers l'Evangile et le verset 57 dit: Je suis avec le Seigneur, et j'ai choisi d'en observer les paroles". Etre du parti du Seigneur "évoque la répartition de la terre promise entre les tribus d'Israël, lorsque les lévites ne reçurent rien car leur part était le Seigneur". Aujourd'hui encore ce passage revêt une grande importance, pour les prêtres avant tout: "Ils sont appelés à ne vivre que du Seigneur et de sa Parole, sans aucune autre sécurité. Il est leur seul bien et leur seule raison de vivre. C'est selon cette clef que se comprend le choix du célibat pour le Royaume, et la nécessité d'en redécouvrir la force et la beauté. Ces versets -a conclu le Saint-Père- sont également importants pour les fidèles, peuple qui n'appartient qu'à Dieu...appelés à la radicalité de l'Evangile et à témoigner de la vie que le Christ apporte...en s'offrant en sacrifice pour le salut du monde. Le Seigneur et sa Parole sont notre terre promise, où vivre dans la communion et la joie".

    AG/VIS 20111109 (500)