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Eglise - Page 1542

  • L’Eglise est-t-elle "homophobe" ?

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    Dans sa rubrique "Questions Essentielles", le site "catholique.org" pose cette question "l'Eglise est-elle homophobe" ?

    Voici sa réponse :

    Que pense la Bible de l’homosexualité ? Que nous propose l’Eglise en sa présence ?

    L’homophobie, ou « peur de l’homosexualité », est une expression fréquemment utilisée par les militants homosexuels pour stigmatiser ceux qui n’expriment pas des idées favorables à leurs revendications, sous prétexte que leurs opposants auraient soi-disant une peur irrationnelle des rapports entre personnes du même sexe. Mais cette accusation est sans fondement, car on peut très bien être en désaccord avec certains comportements, sans pour autant en avoir peur. L’Eglise, à la suite du Christ, nous apprend d’ailleurs à toujours « haïr le péché, mais à aimer les pécheurs ».

    Comme une bonne mère qui aime ses enfants, l’Eglise doit savoir nous indiquer nos erreurs, pour nous aider à guider nos vies, c’est-à-dire POUR NOTRE BIEN. L’Eglise a en effet reçu du Christ le devoir d’éclairer les hommes : Sans lumière, on trébuche et on tombe ! Accuserait-on un médecin d’être patiento-phobe parce qu’il prescrit des traitements exigeants à ses patients ?

    L’homosexualité se présente souvent, chez les personnes homosexuelles, comme une définition constitutive de leur être même : « Je SUIS mon homosexualité, et donc, condamner l’homosexualité, c’est me condamner. » Cette erreur provient du fait que la sexualité, comme la religion, est le lieu où s’exprime ce qu’il y a de plus intime dans le cœur de l’homme. Les hommes sont par nature des êtres relationnels. C’est pour cela que la sexualité peut prendre un caractère quasi « religieux », et parfois même se transformer en forme d’idolâtrie.

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  • "L'Eglise ne sert à rien"

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    Quelqu'un a atterri sur notre blog en écrivant cette proposition (l'eglise ne sert à rien") dans son moteur de recherche. Du coup, la question se pose : à quoi sert l'Eglise? Et, à mon tour, j'ai cherché et trouvé cette esquisse de réponse qui semble être un bon point de départ (mais un point de départ seulement) :

    "L'église, à quoi ça sert??? (pouvez-vous me donner le plus d'info , car il faut que je fasse un exposé sur ce thème alors si vous pourriez m'aider) ... merci

    Postée le 17-02-2005 par : m-ly5

    Réponse par mcornuz :

    L'Église ne sert à rien, elle sert Quelqu'un. Ce n'est pas une institution que
    les hommes se sont donnée pour qu'elle serve à quelque chose. L'Église, ce sont les hommes et les femmes qui ont répondu à l'appel de Dieu et qui ont reçu une mission. Cette mission est celle d'annoncer à tous les habitants de la terre que Dieu les aime et qu'il a révélé son amour en Jésus-Christ. Elle vit donc pour servir Dieu et pour servir les êtres humains. Elle ne sert donc à rien si nous restons imperméables à son amour, elle sert à tout si nous accueillons ce message et si, à notre tour, nous rejoignons la communauté des croyants."

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  • Liège, 12 mai : Nuit des cathédrales

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    entete_cathedrales_gauche_2010.jpg

    La Nuit des Cathédrales aura lieu à Liège le samedi 12
    mai prochain, de 17h45 à 23h, sur le thème des chrétiens d’Orient, à la
    cathédrale Saint-Paul bien sûr ! Liège est la seule cathédrale belge qui
    participe à cette animation initiée en 2008.

    17h45 Carillons Fabrice Renard
    18h00 Prière du soir soutenue par la Chorale Euregio Fortissimo
    18h15 Académie Grétry (cloître et jardin)
    18h30 Vernissage de l’exposition Le Mystère Copte
    Visite du Trésor
    19h00 - 19h30 Chant byzantin par Euregio Fortissimo
    20h00 Conférence Les chrétiens d’Orient au cœur de l’actualité par le Professeur C. Cannuyer
    21h 00 Chorale Euregio Fortissimo
    21h00 - 22h30 Adoration avec l’Emmanuel (chapelle du chapitre)
    21h30 - 22h30 Concert de musique de chambre russe, sous la direction de Madame Baranowska du Conservatoire de Liège
    22h30 - 23h00 Orgue - Joëlle Sauvenière
    23h00 Prière de la Nuit

    Organisation : Conseil « Cultures, Cité et Eglise »

  • Quand un abbé du XIIe siècle faisait traduire le Coran

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    On fête aujourd'hui le bienheureux Pierre le Vénérable, abbé de Cluny. Cet intellectuel voulut que le Coran soit traduit (source : http://expositions.bnf.fr/livrarab/pedago/orientocc/traduction.htm) :

    "Qu’on donne à l’erreur mahométane le nom honteux d’hérésie ou celui, infâme, de paganisme, il faut agir contre elle, c’est-à-dire écrire. Mais les latins et surtout les modernes, l’antique culture périssant, suivant le mot des Juifs qui admiraient jadis les apôtres polyglottes, ne savent pas d’autre langue que celle de leur pays natal. Aussi n’ont-ils pu ni reconnaître l’énormité de cette erreur ni lui barrer la route. Aussi mon cœur s’est enflammé et un feu m’a brûlé dans ma méditation. Je me suis indigné de voir les Latins ignorer la cause d’une telle perdition et leur ignorance leur ôter le pouvoir d’y résister ; car personne ne répondait, car personne ne savait. Je suis donc allé trouver des spécialistes de la langue arabe qui a permis à ce poison mortel d’infester plus de la moitié du globe. Je les ai persuadés à force de prières et d’argent de traduire d’arabe en latin l’histoire et la doctrine de ce malheureux et sa loi même qu’on appelle Coran. Et pour que la fidélité de la traduction soit entière et qu’aucune erreur ne vienne fausser la plénitude de notre compréhension, aux traducteurs chrétiens j’en ai adjoint un Sarrasin. Voici les noms des chrétiens : Robert de Chester, Hermann le Dalmate, Pierre de Tolède ; le Sarrasin s’appelait Mohammed. Cette équipe après avoir fouillé à fond les bibliothèques de ce peuple barbare en a tiré un gros livre qu’ils ont publié pour les lecteurs latins. Ce travail a été fait l’année où je suis allé en Espagne et où j’ai eu une entrevue avec le seigneur Alphonse, empereur victorieux des Espagnes, c’est-à-dire en l’année du Seigneur 1141".

    Pierre le vénérable,
    cité par Jacques le Goff, Les Intellectuels au Moyen Age, "Le temps qui court", Le Seuil, 1957.

  • La dérive totalitaire de la démocratie

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    Nous reproduisons ci-dessous un billet de Philippe Maxence paru hier sur le site de l'Homme Nouveau. Il s'agit d'envisager la démocratie dans ce qu'elle peut avoir de totalitaire. Et que dire dans ce pays où nous avons quelques mesures d'avance sur l'Hexagone? On le voit bien lorsque même l'archevêque de Malines-Bruxelles n'est plus libre de s'exprimer sans recevoir les foudres des représentants des élus au pouvoir. Et que dire de ce battage d'opinion qui fait rage actuellement pour nous imposer le politiquement et culturellement correct au sujet de l'homosexualité, mise sur le pavois ce week-end. Malheur à nous si nous osons encore affirmer que le mariage, comme le dit le dictionnaire, consacre l'union entre un homme et une femme. On a vu aussi comment il a été rendu compte dans les médias de la récente Marche pour la Vie organisée à Bruxelles. Combien de temps supportera-t-on encore qu'un blog comme celui-ci ose aller à l'encontre de la pensée dominante? Et combien de temps pourrons-nous encore "tenir" alors que tout conspire contre ce que nous pensons et ce que nous aimons?

    Résultat de l'élection présidentielle oblige, la presse s'est plu à voir dans la transition pacifique entre un Président de droite et son successeur de gauche, la preuve que notre pays était une « démocratie pacifique ». C'est, surtout, la preuve que les mots supportent tout !

    Pacifique, une démocratie qui considère comme un droit la suppression des enfants dans le ventre de leur mère ?

    Pacifique, une démocratie qui se prépare à éliminer ses vieillards et ses malades, comme le prévoit la panoplie électorale du nouveau Président ?


    Dans Evangelium Vitæ, le pape Jean-Paul II a qualifié très justement une telle démocratie : totalitaire. Le passage en question de cette encyclique est particulièrement fort. Il semble pourtant que nous l’ayons oublié, comme si l’évolution du système politique dans lequel nous sommes était normale. Le propos de Jean-Paul II mérite pourtant d’être relu et analysé. Parlant des conséquences du relativisme, le pape écrivait :


    « Le “droit” cesse d'en être un parce qu'il n'est plus fermement fondé sur la dignité inviolable de la personne mais qu'on le fait dépendre de la volonté du plus fort. Ainsi la démocratie, en dépit de ses principes, s'achemine vers un totalitarisme caractérisé. L'État n'est plus la “maison commune” où tous peuvent vivre selon les principes de l'égalité fondamentale, mais il se transforme en État tyran qui prétend pouvoir disposer de la vie des plus faibles et des êtres sans défense, depuis l'enfant non encore né jusqu'au vieillard, au nom d'une utilité publique qui n'est rien d'autre, en réalité, que l'intérêt de quelques-uns.


    Tout semble se passer dans le plus ferme respect de la légalité, au moins lorsque les lois qui permettent l'avortement ou l'euthanasie sont votées selon les règles prétendument démocratiques. En réalité, nous ne sommes qu'en face d'une tragique apparence de légalité et l'idéal démocratique, qui n'est tel que s'il reconnaît et protège la dignité de toute personne humaine, est trahi dans ses fondements mêmes : “Comment peut-on parler encore de la dignité de toute personne humaine lorsqu'on se permet de tuer les plus faibles et les plus innocents ? Au nom de quelle justice pratique-t-on la plus injuste des discriminations entre les personnes en déclarant que certaines d'entre elles sont dignes d'être défendues tandis qu'à d'autres est déniée cette dignité ?”. Quand on constate de telles manières de faire, s'amorcent déjà les processus qui conduisent à la dissolution d'une convivialité humaine authentique et à la désagrégation de la réalité même de l'État.


    Revendiquer le droit à l'avortement, à l'infanticide, à l'euthanasie, et le reconnaître légalement, cela revient à attribuer à la liberté humaine un sens pervers et injuste, celui d'un pouvoir absolu sur les autres et contre les autres. Mais c'est la mort de la vraie liberté : “En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché” (Jn 8, 34). » (n. 20).


    Si nous ne prenons pas en compte le fait que nous sommes bien dans cette situation d’une « démocratie totalitaire » ou d’une « dérive totalitaire de la démocratie », il sera difficile d’ajuster la réplique catholique à l’enjeu de la situation. À méditer.

  • Un grand cardinal injustement oublié : Jean Daniélou s.J.

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    L'excellent vaticaniste (n'en déplaise à notre archevêque) Sandro Magister rend justice à la mémoire outragée de ce grand cardinal.

    Fin de la quarantaine pour le cardinal mis à l'écart

    Une journée d'études a mis fin au silence qui entourait Jean Daniélou, l'un des plus grands théologiens du XXe siècle. Le mystère de sa mort. L'hostilité de ses confrères jésuites. L'interview qu'ils ne lui avaient pas pardonnée

    par Sandro Magister

    ROME, le 11 mai 2012 – "Fenêtres ouvertes sur le mystère" : c’est le titre du colloque par lequel, il y a deux jours, l’Université Pontificale de la Sainte Croix a mis fin au silence qui entourait l’un des plus grands théologiens du XXe siècle, le Français Jean Daniélou, jésuite, créé cardinal par Paul VI en 1969.

    Un silence qui aura duré près de quarante ans et qui a commencé au moment de sa disparition, en 1974.

    En effet, le souvenir de Daniélou se réduit aujourd’hui, pour un très grand nombre de gens, au mystère de sa mort, provoquée par un infarctus, un après-midi de mai, au domicile d’une prostituée, au quatrième étage du 56 rue Dulong, à Paris.

    Alors que, en réalité, le véritable mystère sur lequel Daniélou a ouvert des fenêtres à beaucoup de gens, dans son activité de théologien et d’homme spirituel, est celui du Dieu trinitaire. L’une de ses œuvres majeures a pour titre : "Essai sur le mystère de l’histoire". Une histoire qui n’est gouvernée ni par le hasard, ni par la nécessité, mais qui est pleine des "magnalia Dei", les grandioses merveilles de Dieu, plus étonnantes les unes que les autres.

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  • L'homme du Suaire de Turin est-il le Christ ?

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    L'homme du Suaire de Turin est-il vraiment Jésus ?

    Réponse de la spécialiste italienne Emanuela Marinelli

    Source : ZENIT.org - Maria Chiara Petrosillo - Traduction d'Océane Le Gall

    ROME, jeudi 10 mai 2012 (ZENIT.org) – On ne saurait parler du linceul de Turin sans interpeler Emanuela Marinelli, professeur de sciences naturelles, et grande spécialiste du Saint-Suaire, qui s’intéresse depuis 35 ans à toutes les découvertes qui sont faites sur la question.

    Emanuela Marinelli est diplômée en Sciences naturelles et géologie. Elle a enseigné l'iconographie et la symbolique chrétienne de l’Université catholique en sciences de la formation de Rome (Lumsa), a publié 15 livres, dont la plupart sont traduits en plusieurs langues, et elle a tenu une moyenne de 100 conférences par an dans 20 pays à travers le monde. Son site internet Collegamento Pro Sindone compte, depuis 1997, 168.889 utilisateurs.

    Son premier livre, « Le Saint-Suaire, une énigme à l’épreuve de la science », publié en 1990, a révélé les ombres et lumières de l’analyse du tissu au Carbone 14, qui avait eu lieu deux ans auparavant.

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  • Quand le fossé s’élargit entre la Maison blanche et l’épiscopat catholique

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    Nous lisons sur Radio Vatican (Romilda Ferrauto) : A six mois de la présidentielle de novembre, Barack Obama s’est prononcé en faveur du mariage homosexuel. Pour la première fois, un président américain a déclaré « à titre personnel » que les couples de même sexe devraient pouvoir se marier. L’influent cardinal Timothy Dolan, président de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, a immédiatement réagi pour réaffirmer que le mariage ne pouvait être que l’union entre un homme et une femme. « Nous ne pouvons pas nous taire – a-t-il dit – face à des déclarations ou des actions susceptibles de miner l’institution familiale, pierre angulaire de la société ». La réplique est cinglante et sans équivoque : l’archevêque de New York juge les propos du président attristants mais pas surprenants car ils suivent une série de décisions prises par son administration qui érodent ou ignorent le caractère particulier du mariage.

    Aux Etats-Unis, la plupart des Eglises chrétiennes ont pris officiellement position contre le mariage homosexuel. Mais les fidèles sont divisés sur la question.
    Cette déclaration du président Obama va encore accentuer les divergences entre son administration et un épiscopat catholique qui a choisi de se montrer particulièrement combatif sur certains dossiers. Après la réforme de la santé et l’objection de conscience, l’avortement et la contraception, c’est un nouveau front qui s’ouvre, en pleine campagne électorale, jusqu’ici dominée par l’économie. Selon le magazine américain Time, le cardinal Dolan est « l’homme le plus susceptible de barrer la route de Barack Obama vers sa réélection ». Il pourrait détourner suffisamment d’électeurs pour faire pencher une élection serrée.

    Le président des Etats-Unis risque de perdre aussi le soutien de l’électorat hispanique et noir qui avait largement contribué à sa victoire en 2008, et agacer une partie de la population dans un pays où cette question relève des Etats fédérés. Actuellement, 31 Etats se sont déclarés contraires au mariage homosexuel contre sept l’ayant reconnu. La Caroline du Nord a rejeté, mardi, à 61%, le mariage homosexuel lors d'un référendum. Des référendums similaires risquent de se multiplier dans le pays. En 2004, des référendums locaux sur des questions de société dans différents Etats, organisés en même temps que la présidentielle, avaient fait basculer les voix en faveur des républicains.

    Alors que dans le camp catholique, certains parlent d’attaque ciblée du président américain contre les valeurs chrétiennes, le politologue Dennis Goldford, de l'université Drake, interrogé par l’AFP, voit cette intervention comme un "calcul stratégique et électoral". A défaut de convaincre sur sa politique économique, son ralliement à une cause de plus en plus acceptée par la société, pourrait permettre au président Obama de redynamiser sa base, notamment les jeunes. L'annonce du président a aussi rassuré dans les rangs gays et lesbiens - dont les plus riches individus sont des contributeurs importants à la campagne.
    (Romilda Ferrauto)

  • La Fraternité Saint Pie X et son retour au bercail

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    Un minimum de discrétion aurait été de mise jusqu'à ce que Rome se prononce sur la réponse que lui a remise le Supérieur de la Fraternité, Mgr Fellay, mais, puisque cela court sur le net...

    Trois autres évêques de la Fraternité ont réagi de façon assez discordante en adressant une lettre à Mgr Fellay; lettre à laquelle ce dernier a répondu : Lettre de Mgr Fellay.

    Cette lettre de Mgr Fellay est intéressante et manifeste une réelle volonté de refaire l'unité avec Rome. L'abbé de Tanoüarn la commente : Mgr Fellay a mille fois raison.

    La réponse romaine ne devrait pas tarder...

  • Un journaliste catholique engagé en faveur de la "culture de la vie" assassiné aux Philippines

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    L'information est diffusée par l'Agence Fides : Journaliste catholique engagé en faveur de la « culture de la vie » assassiné à Mindanao

    Davao (Agence Fides) - Ses dernières transmissions avaient été dédiées à la défense de la « culture de la vie », un thème qui, aujourd'hui, passionne le monde politique et la société aux Philippines. Nestor Libaton, 40 ans, journaliste catholique travaillant à DXHM Radio, radio catholique de la petite ville de Mati, dans les environs de Davao, sur l'île de Mindanao, a été assassiné le 8 mai par trois tueurs. Libaton est le troisième journaliste tué aux Philippines ces 15 derniers jours sachant que 55 opérateurs de l'information ont été tués au cours des dix dernières années et 151 depuis 1986. Ce énième meurtre témoigne du climat d'intimidation et de violence qui règne sur l'île de Mindanao, climat qui fait des victimes chez les militants des droits humains, les journalistes et les missionnaires. Hier, l'Agence Fides annonçait la mort d'un responsable et militant indigène tué dans la province de Bukidnon, toujours à Mindanao où, l'an dernier, a été assassiné le Père Fausto Tentorio, PIME (voir Fides 09/05/2012).

    L'Eglise catholique est bouleversée et S.Exc. Mgr Jose Palma, Président de la Conférence épiscopale des Philippines, s'exprimant sur les ondes de Radio Veritas, a condamné l'épisode et invité les autorités à élucider le cas le plus vite possible. Le Père Francis Lucas, Secrétaire exécutif de la Commission pour les Communications sociales de la Conférence épiscopale explique à l'Agence Fides : « Nous sommes secoués et attristés suite au meurtre de Libaton. Ils ont frappé une personne honnête, un innocent, marié et père de quatre enfants. Nous condamnons la violence et demandons que la justice soit rendue. La DXHM Radio de Mati, connue aussi sous le nom de Radio de la Vérité, fait partie du réseau des radio promu par l'Eglise. Il s'agit d'une station au service du peuple, très attentive à la culture de la vie et aux questions liées au développement de Mindanao. Au cours de ces dernières semaines, Libaton avait, lui aussi, abondamment parlé de ces valeurs. Récemment une autre radio catholique se trouvant au nord de Manille a été dévastée par des vandales. De tels gestes entendent intimider et faire taire les voix qui défendent les valeurs telles que la vérité, la justice, les droits humains. Mais l'Eglise aux Philippines continuera à annoncer l'Evangile et ne sera pas réduite au silence ». (PA) (Agence Fides 10/05/2012)

  • Suppression de 4 jours fériés au Portugal dont deux fêtes religieuses

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    C'est une information communiquée par Catho.be :

    Parmi les mesures adoptées pour redresser l’économie de son pays, le gouvernement portugais va supprimer quatre jours fériés à partir de 2013.  Parmi eux, la Fête-Dieu et la Toussaint.

    En plus du 5 octobre (date de la proclamation de la République au Portugal, en 1910), et du 1er décembre (date de la Restauration du pouvoir portugais sur les Espagnols, en 1640), deux fêtes religieuses seront retirées des jours fériés dont bénéficiaient jusqu’alors les Portugais. Le gouvernement du Portugal et le Saint-Siège sont parvenus à un accord sur la Fête-Dieu, traditionnellement célébrée 60 jours après Pâques (dont la célébration sera désormais décalée au dimanche suivant), et le jour de la Toussaint (1er novembre) finalement « préféré » à l’Assomption (15 août) initialement prévue.
    Cette négociation entre laïcs et religieux s’est déroulée sur plusieurs semaines. L’initiative s’inscrit dans une logique d’engagement du gouvernement portugais à réformer le marché de l’emploi tout en assouplissent les horaires de travail et les critères de licenciements, en supprimant des jours fériés et des congés, suite à la reception d’une aide financière de 78 milliards d’euros, accordée en mai 2011 par l’Union Européenne et le Fonds Monétaire International.
    La mesure entrera en application à partir de 2013 et pour une durée de 5 ans au bout de laquelle le Portugal et le Saint-Siège réévalueront les termes de cet accord.

  • Irlande : un Congrès eucharistique pour rétablir la communion ?

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    (...) "L'Eucharistie, communion avec le Christ et entre nous", est le thème du 50 Congrès eucharistique international de Dublin (Irlande 10 - 17 juin), présenté ce matin en Salle de Presse par Mgr.Piero Marini, Président du Comité pontifical pour les congrès eucharitstiques internationaux, Mgr.Diarmiud Martin, Archevêque de Dublin, et le P.Vittore Boccardi, SSS, membre du secrétariat du Comité. (...)

    Le congrès de Dublin coïncide avec le cinquantième anniversaire du Concile Vatican II et son thème est tiré de sa constitution dogmatique Lumen Gentium (nº 7). Celui-ci "rappelle aux baptisés que c'est dans la participation à la messe que se bâtit la communion avec le Christ et celle avec nos frères. C'est en résumé cela la vraie physionomie de l'Eglise... Le développement de l'ecclésiologie de la communion, pour laquelle il existe un effet causal de l'Eucharistie sur l'origine de l'Eglise, a induit de nombreuses conséquences pastorales et oecuméniques, qui seront abordées par ce congrès et par le symposium théologique d'introduction". Puis Mgr.Marini a signalé que des milliers de fidèles convergeront vers Dublin pour l'occasion, et que 18 conférences générales et 150 groupes débattront dans un climat de solidarité ecclésiale.

    Ensuite Mgr.Martin a rappelé que Dublin avait accueilli en 1932 le 31 Congrès eucharistique international, dans une Eglise d'Irlande très différente de l'actuelle. Les assises de juin devront donc se dérouler dans le contexte culturel vécu par les participants, dans un climat représentatif de l'Eglise d'aujourd'hui qui, si elle se "trouve face à des enjeux énormes, est vivante et pleine de vitalité, décidé à s'engager sur le chemin du renouveau... Il existe des divisions au sein de l'Eglise, parfois malsaines. (...) Le 50 Congrès sera donc lui aussi une occasion de renouveau et de réconciliation, un évènement rappelant à tous les catholiques la centralité de l'Eucharistie dans la vie de l'Eglise. L'Eucharistie est le point vers le quel tendent tous les actes de l'Eglise, la source même de sa vie". Ce congrès 2012 "rappellera l'Eglise d'Irlande à l'importance du renouveau spirituel et à la signification de l'Eglise comme Corps du Christ. La messe sera au coeur de chaque journée tandis que les débats réfléchiront aux liens entre Eucharistie et les différents volets de la vie chrétienne". Le Congrès de Dublin, qui s'achèvera le dimanche 17 par une messe célébrée par le Cardinal Ouellet, représentant du Pape, comptera une forte participation oecuménique locale. Un message télévisé de Benoît XVI sera diffusé cours de la messe au Croke Park.

    source : VIS, 10 mai