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Eglise - Page 1544

  • Biarritz : l’évêque de Bayonne fait appel à trois membres de la Communauté Saint-Martin

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    Mgr Aillet, a confié une paroisse de Biarritz à  trois prêtres membres de la communauté Saint-Martin - dont l’évêque lui-même est issu. Remous que l’on devine chez les chaisières et sacristains progressistes. Mgr Aillet a pris deux heures de son temps pour répondre à leurs « inquiétudes » et à leurs fausses questions :

     « Tout changement est source d'inquiétude et c'est normal, concède-t-il d'une voix douce. Mais il faut savoir aussi accueillir des prêtres un peu différents, qui ont choisi de vivre leur ministère pastoral en communauté. Ils sauront parfaitement s'intégrer à la vie de la paroisse. Leur mission de pasteur ne diffère en rien de celle des autres » (…).

    Une dame demande d'en connaître un peu plus sur la communauté Saint-Martin dont font partie les trois prêtres. Mgr Aillet explique qu'il s'agit d'une association de prêtres et diacres de droit pontifical, créée en 1976 et reconnue par le Saint-Siège en 2000. Il précise que lui-même a été l'un des membres fondateurs de cette communauté qui a reçu, en 1983, son premier ministère paroissial dans le diocèse de Fréjus-Toulon. « L'idée est que les frères doivent vivre leur mission ensemble et non pas seuls, avance-t-il. Ils ont une forte vie liturgique basée sur le concile Vatican II. Ils peuvent user aussi de chants grégoriens ».

    En s'implantant sur Biarritz, en septembre, la communauté Saint-Martin pourra se targuer d'être présente dans onze diocèses en France. « L'âge moyen du clergé de Bayonne est de 73 ans, constate Mgr Aillet. J'essaie d'anticiper la relève en allant chercher des forces jeunes là où il y en a. » De fait, c'est le père Maurice Franc (50 ans, dont 20 de sacerdoce, originaire de Lyon) qui prendra la charge de la paroisse Notre-Dame-du-Rocher. Il sera épaulé par Julien Fafart (38 ans, dont 9 de sacerdoce, originaire de Paris) et Nicolas Richard (30 ans, Parisien, qui sera ordonné prêtre en juin). Ces derniers seront présentés aux paroissiens début juillet.

    Extraits d’un article écrit sur un ton grincheux, dans le journal « Sud-Ouest »  ici  Biarritz : l'arrivée de trois prêtres inquiète les paroissiens - SudOuest.fr

    Pour ajouter à l’inquiétude de la « base », ajoutons que le Cardinal Barbarin a décidé de faire de même à Lyon, la capitale des Gaules.

  • Nous, chrétiens d'Arabie...

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    Le site "Oasis" présente un livre de Chiara Zappa, "Noi, cristiani d'Arabia" dont il n'existe malheureusement pas de traduction française (à notre connaissance).

    Paolo Branca présente cet ouvrage :
     
    Chiara Zappa, Noi, cristiani d'Arabia, prefazione di Mons. Bernardo Gremoli, Emi, Bologna 2011
     

    Né en Arabie dans le sillage des précédents monothéismes juif et chrétien, présents déjà à l’époque même si minoritaires et un peu éparpillés dans l’immense péninsule, l’islam eut comme premier objectif celui de convertir à la foi en un seul Dieu les païens idolâtres autochtones, en leur proposant un message dans la langue qu’ils parlaient et transmis par un prophète né parmi eux. L’entreprise ne se révéla pas si facile et la vie tourmentée de Muhammad et de ses premiers fidèles en témoigne largement.

    Les premiers musulmans, douze ans après le début de leur prédication, durent quitter la Mecque avec leur guide et dans la décennie suivante se produisirent de nombreux désaccords et des affrontements ouverts aussi bien avec leurs ex-concitoyens qu’avec les communautés juives de Médine, peu enclins à reconnaître à la tête des nouveaux arrivés le charisme religieux dont il se vantait. Après sa mort, et à l’occasion de l’extraordinaire expansion arabo-musulmane en dehors de leur terre d’origine, la possibilité de professer des croyances différentes de l’islam disparut en Arabie, alors que dans les terres conquises le système de la dhimma (protection) concédait aux autres monothéismes des conditions de liberté religieuse limitées.

    Dans cet immense “carton de sable” le temps ne s’est cependant pas arrêté. Si, dans le royaume de l’Arabie saoudite, où sont situées les deux villes islamiques saintes par excellence – La Mecque et Médine – la pratique de n’importe quel culte différent du musulman est encore inadmissible, dans les autres États la présence chrétienne a fleuri de nouveau grâce au flux important de travailleurs immigrés provenant surtout d’Asie et d’Afrique à cause du boom pétrolier. Les catholiques en particulier, assez peu nombreux parmi les très nombreux chrétiens du reste du Moyen-Orient, sont ici prédominants.

    En 1939, il n’y avait qu’une église au Bahreïn, aujourd’hui dans les Émirats Arabes Unis, on compte que les chrétiens représentent au moins 30 % des résidents, avec 7 paroisses catholiques, suivies de 4 à Oman et au Koweït, 2 au Bahreïn et 1 au Qatar, Our Lady of the Rosary conçue par un architecte italien Renato Casiraghi en collaboration avec Lorenzo Caramellini et Rocco Magnoli qui peut accueillir 3000 fidèles et est équipée de 40 salles pour le catéchisme et 10 autres où se retrouvent des communautés appartenant à 70 origines différentes. Mais il ne s’agit pas seulement de nombres.

    Ce livre parle d’une variété extraordinaire de charismes qui s’expriment aussi dans des formes d’assistance aux travailleurs, aux femmes battues, aux malades et aux pauvres de tous types, par des groupes de soutien et de prière, des chorales qui accompagnent les célébrations dont la langue est l’anglais, le tagalog, le malayalam, l’ourdu, le tamil et le ceylanais, en plus de l’arabe, naturellement. Il s’agit de sociétés caractérisées par de forts contrastes, encore très traditionnelles et où il n’est pas facile s’intégrer. Ici les immigrés sont encore essentiellement considérés comme des “bras” et même les minorités autochtones chiites et ismaélites musulmanes, elles aussi, n’ont pas suffisamment de garanties.

    Et pourtant, la globalisation a déclenché des mécanismes encore simplement inimaginables il y a peu de temps, avec des formes d’attention et de respect envers les diversités culturelles et religieuses encore partielles mais pas pour autant moins significatives. Il faut reconnaître à certains gouvernants le mérite d’avoir su briser des barrières redoutables pour ouvrir au moins une perspective de cohabitation humaine, même si de nombreux problèmes sont encore irrésolus, dans une région délicate et compliquée, emportée par des dynamiques extrêmement accélérées dans un bref laps de temps et que beaucoup ne regardent pas seulement comme un exemple de développement économique et financier.

  • France : le porte-parole des évêques s'exprime au lendemain des Présidentielles

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    Sur La Croix, nous lisons :
    Mgr Podvin : «L’Église doit conserver la liberté de dire ce qu’elle rejette»

    Pour le porte-parole de la Conférence des évêques de France, Mgr Bernard Podvin, le vote « catho » n’est pas toujours à analyser en fonction des critères de la foi.  (Virginia CASTRO/CIRIC)

    LA CROIX  : Comment réagissez-vous après l’élection de François Hollande ?

    Mgr Bernard Podvin :  Ma première réaction, c’est celle que recommande saint Paul : prier pour nos dirigeants… Je voudrais inviter ceux qui se réjouissent aujourd’hui à avoir la victoire humble. Ce résultat reste très fragile. On voit bien que, en Europe, pour les élections récentes, aucune équipe sortante n’a été reconduite. D’ailleurs, le nombre de votes blancs est deux fois plus important que l’écart de voix entre les deux candidats, signe de cette incertitude. Ceux qui ont gagné doivent être attentifs au manque de cohésion. Le nouveau président a dit vouloir être le président de tous les Français, mais que cela ne soit pas seulement un slogan !

    Lire la suite ici : Mgr-Podvin-L-Eglise-doit-conserver-la-liberte-de-dire-ce-qu-elle-rejette-

  • Liège: grande messe grégorienne à l'église du Saint-Sacrement

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    À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

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    Le samedi 12 mai 2012 à 18 heures 

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    GRANDE MESSE DU TEMPS PASCAL

    CHANT GREGORIEN, MOTETS BAROQUES ET ORGUE

     célébrée selon le missel de 1962 par Monsieur l’abbé Claude Germeau, directeur du Foyer d’Accueil de Herstal, avec le concours de 

    L’ENSEMBLE VOCAL PARISIEN CALIOMENE

    (direction : Ximena Gonzalès)

    Propre de la Messe Vocem iucunditatis

     Motets de Couperin (1668-1733) Campra (1660-1744)

    et Bernier (1665-1734)

     

    L’ACADÉMIE DE CHANT GRÉGORIEN À LIÈGE

    (direction : Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers)

    Kyriale grégorien  « Dominator Deus » (XIe s.) Hymne « Salve Festa Dies » 

    LES JUNIORS

    (dirigés par Patricia Moulan)

    Repons grégorien Ave Maria 

    À L’ORGUE THOMAS DU SAINT-SACREMENT

    Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

    Après la messe, une réception sera offerte par l’Académie de Chant grégorien.

    Entrée libre.  

    Renseignements : tél. 04.344.10.89

    e-mail : sursumcorda@skynet.be

    Sites web http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     ou

    http://www.gregorien.be

     

  • Liège: plain-chant et orgue chez les Bénédictines

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    CONCERT À L’ÉGLISE DES BÉNÉDICTINES

    Boulevard d’Avroy, 54 à Liège 

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    Le samedi 12 mai 2012 à 16 heures 

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     LES QUATRE SAISONS DU PLAIN-CHANT

    Les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques de l’année liturgique interprétées par :

     L’ENSEMBLE VOCAL FÉMININ CALIOMÈNE

    (issu du Chœur Grégorien de Paris).

    Direction : Ximena Gonzalès 

    L’ACADÉMIE DE CHANT GRÉGORIEN (Liège)

    Direction : Stephan Junker 

    L’ACADÉMIE DES JUNIORS (Liège)

    Direction : Patricia Moulan 

    À L’ORGUE BAROQUE LE PICARD (1737)

     de l’église des Bénédictines :

    Patrick Wilwerth

    ENTRÉE LIBRE

    Renseignements : tél. 04.344.10.89

     e-mail : jpschyns@skynet.be

    Sites web

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    ou

    http://www.gregorien.be

     

  • Homosexualité : le service diocésain des jeunes (SDJ) de Liège dérape

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    Dans l’outilthèque (sic) proposée par le Service Diocésain des Jeunes de Liège, on trouve ces "outils" étranges et qui procèdent d'une approche pour le moins discutable de l'homosexualité dans un cadre éducatif chrétien (on ose à peine dire "catholique"!) Nous supposons que cela a échappé à la vigilance des responsables diocésains...

    (cliquer sur les liens pour approfondir) :

    "Le 17 mai, comme chaque année, a lieu la Journée internationale contre l’homophobie. Dans notre outilthèque, 3 outils sont à votre disposition pour favoriser le respect de la diversité sexuelle et prévenir les attitudes, paroles et comportements discriminants et leurs conséquences chez les jeunes de 11 à 18 ans.

    Jeune et homo sous le regard des autres
    Ce DVD est composé de cinq courts-métrages écrits par des jeunes et accompagné d’un livret pédagogique qui propose des animations concrètes pour ouvrir le débat.

    Le monde de William
    Cette BD de 18 pages en couleurs associe témoignages de jeunes et courtes histoires.
    Son objectif ? Rassurer les jeunes sur leur identité sexuelle et et promouvoir une image positive de l’homosexualité, en traitant avec humour des situations quotidiennes problématiques.

    L’ENREGISTREMENT DE 2 HOMELIES
    Prononcées (par Laurent McCutcheon, un militant homosexuel - ndbelgicatho) dans le cadre de la journée internationale contre l’homophobie, elles prennent la forme pour l’une, d’une lettre adressée à Benoît XVI et pour l’autre d’une prière à Jésus.

    Source : La Newsletter du Service Diocésain des jeunes, n°49, mai 2012.

  • Enseignement et universités catholiques : entende qui a des oreilles pour entendre

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    Voici des considérations que l'on ferait bien d'entendre chez nous...

    IDENTITE CATHOLIQUE DES INSTITUTIONS EDUCATIVES (VIS)

    La question de l'éducation religieuse et de la formation dans la foi de la prochaine génération de catholiques aux Etats-Unis a été retenue par le Saint-Père dans le discours qu'il a adressé aux prélats de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (régions X-XIII) à la fin de leur visite quinquennale. Il a d'abord évoqué les progrès faits ces dernières années dans le domaine de la catéchèse et dans la révision des textes afin de les rendre conformes au Catéchisme de l'Eglise catholique. Il s'est aussi réjoui des efforts réalisés en vue de "préserver le grand patrimoine des écoles catholiques, primaires et secondaires, des Etats-Unis qui ont été profondément touchés par les changements démographiques et l'augmentation des dépenses, garantissant, en même temps une éducation à la portée de toutes les familles indépendamment de leur situation financière".

    En ce qui concerne l'enseignement supérieur, des évêques avaient signalé au Pape que les collèges et universités catholiques reconnaissent chaque fois plus le besoin de réaffirmer leur identité propre, fidèlement aux idées sur lesquelles ils se fondent et à la mission de l'Eglise au service de l'Evangile "bien qu'il reste beaucoup à faire, particulièrement dans ces domaines de base comme la conformité avec le mandat fixé dans le Canon 812 pour ceux qui enseignent des disciplines théologiques. L'importance de cette norme canonique comme expression tangible de communion ecclésiale et de solidarité dans l'apostolat éducatif de l'Eglise devient d'autant plus évidente si nous considérons la confusion créée par les cas de dissidence apparente entre quelques représentants d'institutions catholiques et la direction pastorale de l'Eglise: une telle discorde nuit au témoignage de l'Eglise et, comme l'expérience l'a montré, peut facilement être exploitée pour compromettre son autorité et sa liberté".

    "Il n'est pas exagéré de dire que fournir aux jeunes un enseignement, une saine éducation dans la foi, représente le défi interne le plus urgent pour la communauté catholique dans votre pays", a ajouté le Pape qui a ensuite donné quelques clefs pour relever ce défi. "D'abord, la tâche essentielle de l'enseignement authentique... n'est pas simplement celui de transmission de la connaissance, toute essentielle qu'elle soit, mais aussi de former les cœurs. Il y a un besoin constant d'équilibrer la rigueur intellectuelle dans la communication...la richesse de la foi de l'Eglise avec la formation des jeunes à l'amour de Dieu, la pratique de la morale chrétienne et de la vie sacramentelle et, non moins importante, la culture de la prière personnelle et liturgique". C'est pourquoi, la question de l'identité catholique, dans le milieu universitaire également, "implique beaucoup plus que l'enseignement de la religion ou la simple présence d'une aumônerie sur le campus. Bien trop souvent, les écoles et collèges catholiques n'ont pas cherché à ce que les étudiants se réapproprient leur foi comme faisant partie des découvertes intellectuelles passionnantes qui marquent l'expérience de l'enseignement supérieur. Le fait que tant de nouveaux étudiants se trouvent eux-mêmes séparés de leur famille, école et communauté soutenant des systèmes qui ont précédemment facilité la transmission de la foi devrait continuellement inciter les institutions catholiques d'enseignement à créer des réseaux nouveaux et efficaces d'assistance".

    Dans tous les aspects de leur éducation, a souligné le Saint-Père, "les étudiants doivent être encouragés à articuler une vision de l'harmonie entre foi et raison, capable de les guider dans une recherche de connaissance et de vertu... La foi par nature exige une conversion constante et universelle à la plénitude de vérité révélée dans Christ... L'engagement chrétien dans l'enseignement qui a donné naissance aux universités médiévales, a été basé sur cette conviction que Dieu seul, comme source de toute vérité et de bonté, est aussi la source du désir passionné de l'intellect pour le savoir et du désir de la volonté de se réaliser dans l'amour".

    "C'est seulement à cette lumière que nous apprécions la contribution particulière de l'enseignement catholique engagé dans une 'diaconie de vérité' et inspiré par la charité intellectuelle qui sait que transmettre la vérité est, en fin de compte, un acte d'amour. La reconnaissance de la foi comme unité essentielle de toute la connaissance fournit un rempart contre l'aliénation et la fragmentation qui se produit lorsque l'utilisation de la raison est détachée de la poursuite de la vérité et de la vertu. C'est pourquoi, les institutions catholiques ont un rôle spécifique à jouer pour aider à surmonter la crise actuelle des universités".

  • Le Rosaire 2012 pour le diocèse de Bruxelles

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    Le mois de mai est appelé le mois de Marie.
    A l’initiative de quelques laïcs, un grand rosaire est proposé à l’ensemble des fidèles du diocèse de Bruxelles pendant ce mois de mai 2012.

    Ils souhaitent prier pour les intentions suivantes 
    • un renouvellement spirituel de nos paroisses
    • un nouvel élan missionnaire de nos communautés chrétiennes
    • une réception généreuse à l’appel du Seigneur pour le servir dans son Eglise
    • un soutien aux vocations religieuses et sacerdotales existantes
    • une protection pour les familles
    • un réconfort pour les malades
    Le rosaire est la prière universelle à Marie. Cette prière est accessible à tous et peut être méditée partout : chez soi, en déplacement, à l’église, … Il est possible de prier seul ou en famille, groupe, communauté, paroisse, …

    Voici la proposition concrète qui est faite :
    Entre le 01/05/12 et le 31/05/12, inviter tous les fidèles qui souhaitent s’associer à ce rosaire, à prier une dizaine, un chapelet ou rosaire chaque jour aux intentions présentées.

  • Un saint évêque de Tongres vénéré à Huy

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    449px-Huy_051027_(32).JPGLe 6 mai, on honore, entre autres, la mémoire de saint Domitien de Tongres (ou de Maastricht) :

    "Sa première Vita Domitiani a été rédigée plus de 600 ans après sa mort. Domitien, théologien de renom, aurait été appelé au siège épiscopal Tongres vers 534, pour remplacer Euchaire. Il se fit construire une modeste résidence à Huy, non loin de la porte de Constantinople.

    De son vivant, il accumula les prodiges les plus étonnants. Entre autres, la légende lui prête une victoire remportée sur un horrible dragon qui empoisonnait "de sa vénéneuse haleine et pestifère exhalaison" les eaux d'une fontaine de Huy." (Wikipedia)

  • Vatican II : des archives lacunaires ?

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    C'est la question que soulève Sandro Magister sur la base de déclarationsd'un archiviste du Vatican, Piero Doria :

    "...la reconstitution historique de l'événement qu’est le concile est également essentielle pour son herméneutique.

    Et, pour que cette reconstitution soit fondée, il faut que les historiens travaillent sur une documentation exhaustive à propos de cet événement.

    Or, même si cela peut paraître incroyable, il "existe toute une série de papiers et de documents encore inexplorés et très précieux pour comprendre à la fois l’esprit du concile et l’herméneutique correcte de ses documents".

    C’est ce qu’écrit un archiviste des Archives Secrètes du Vatican en conclusion d’un impressionnant compte-rendu qu’il a rédigé et qui a été publié dans "L'Osservatore Romano" du 1er mai 2012.

    Cet archiviste, Piero Doria, a travaillé et travaille encore actuellement à rassembler et à mettre en ordre – pour la rendre accessible aux chercheurs – une énorme masse de documentation relative aux travaux conciliaires, qui, au fil du temps, était devenue la proie de l’incurie ou avait même été partiellement dispersée." ...

    Lire l'intégralité de cet article

  • Réaffimer l'identité des écoles catholiques : une nécessité

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    Nous lisons sur Radio Vatican :

    Ce samedi 5 mai 2012, Benoît XVI a reçu un groupe d'évêques américains à l'issue de leur visite a Limina au Vatican. "Il n'est pas excessif de dire que fournir une solide éducation à la foi aux jeunes représentent le défi le plus important et urgent auquel la communauté chrétienne doit faire face dans votre pays", leur a dit le Pape. Dans son discours, Benoît XVI a ainsi invité les évêques à faire en sorte que les écoles catholiques américaines réaffirment leur propre identité. (Radio Vatican : Xavier Sartre RealAudioMP3 )

    Sans détours, le Pape rappelle aux évêques américains combien l’éducation des jeunes à la foi est un des piliers de la société américaine. Le rôle essentiel d’une éducation authentique ne réside pas seulement dans la transmission des connaissances mais aussi dans "la formation des cœurs". "Trop souvent , déplore Benoît XVI, les écoles et les collèges catholiques ne sont pas parvenus à encourager les étudiants à considérer leur propre foi comme partie intégrante de leur évolution intellectuelle". Aujourd’hui , poursuit-il, de nombreux étudiants se sont éloignés de leur famille, de l’école et de la communauté qui auparavant facilitait la transmission de la foi. Les institutions catholiques sont donc appelés aujourd’hui plus que jamais à assurer ce lien. Les étudiants doivent être encouragés à développer une "vision de l'harmonie entre foi et raison" qui puisse les guider dans la vie. Mais pour cela, précise le Pape, l’enseignement doit être fidèle à la mission de l’Eglise au service de l’Evangile. "Il est nécessaire de réaffirmer l’identité des écoles catholiques". Evoquant l'article 812 du Code de droit canon, promulgué par Jean Paul II en 1983, Benoît XVI exhorte tout ceux qui enseignent les disciplines théologiques catholiques à respecter le mandat de l’autorité ecclésiale en ce qui concerne le contenu de leur enseignement. "L'importance de cette norme canonique comme expression tangible de la communion ecclésiale apparaît encore plus évidente si l'on observe la confusion créée par des exemples de dissidence entre certains représentants d'institutions catholiques et la direction pastorale de l'Eglise". Une telle discorde, ajoute le Pape, nuit au témoignage de l’Eglise et, comme l’expérience l’a montré, peut facilement être récupérée pour compromettre son autorité et sa liberté.