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Eglise - Page 240

  • La morale catholique et les idéologies homosexuelles et de genre dans le magistère de J. Ratzinger/Benoît XVI

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    De Lucia Comelli sur le site de l'Observatoire International Cardinal Van Thuan sur la Doctrine Sociale de l'Eglise :

    La morale catholique et les idéologies homosexuelles et de genre dans le magistère de J. Ratzinger/Benoît XVI

    13 juin 2023

    Ces dernières années, je me suis souvent trouvée engagée contre l'avancée des théories du genre et de l'homosexualisme à l'école, en travaillant récemment aux côtés - en tant qu'attachée de presse de l'association 'Non si tocca la Famiglia' - de certains parents pris au dépourvu par des initiatives discutables qui, malgré elles, impliquent leurs enfants. Comme il arrive que ceux qui soutiennent de tels projets, ou minimisent leur impact sur les adolescents et les enfants, soient aussi des personnes qui se proclament chrétiennes, j'ai eu le plaisir d'écouter en ligne la conférence du professeur Livio Melina, ancien doyen de l'Institut pontifical Jean-Paul II, sur le thème du rapport entre ces idéologies et l'anthropologie catholique dans la pensée de J. Ratzinger/Bénédicte XVI [1].

    Historiquement, la première idéologie est née dans le contexte de la révolution sexuelle, c'est-à-dire dans le cadre de ce que le philosophe Augusto Del Noce a décrit comme la plus grande crise métaphysique, éthique et religieuse à laquelle l'Occident ait jamais été confronté dans son histoire. Une subversion de la morale judéo-chrétienne traditionnelle qui repose sur le refus scientifique du finalisme de la nature et considère que la sexualité est simplement basée sur les instincts. Cette vision matérialiste de l'être humain, née du rejet du puritanisme protestant, a ensuite basculé dans une permissivité qui s'est également nourrie de la contestation freudienne de la répression des instincts, considérée comme la principale source de malaise dans les sociétés civilisées.

    La révolution sexuelle a entraîné une série de ruptures 

    • du lien naturel entre sexualité et procréation, par la pratique de la contraception et de la procréation artificielle;
    • entre sexualité et mariage ;
    • entre sexe et différence sexuelle, avec la normalisation de l'homosexualité qui s'ensuit.

    Ces fractures conduisent à une déconstruction du concept même de famille - fondé sur le lien indissoluble entre un homme et une femme - qui est remplacé par celui de "familles", c'est-à-dire d'une pluralité de modèles, tous également dignes d'être légitimés socialement et juridiquement.

    Dans 'L'idéologie allemande' (1946), Marx définit l'idéologie comme la justification théorique qui masque un intérêt inavouable. Quel serait cet intérêt dans notre cas ? Herbert Marcuse, le grand protagoniste de la révolution sexuelle de 1968, a observé que, dans la première phase du capitalisme, une morale réglementant de manière rigide les mœurs sexuelles était nécessaire, comme c'était le cas dans le puritanisme protestant. Par la suite, au contraire, il est devenu avantageux pour le capitalisme de liquider la famille [c'est-à-dire toute forme solide d'appartenance et d'identité]. Cela implique 

    • la fin du mariage en tant que lien indissoluble entre un homme et une femme ;
    • la dissolution de l'autorité paternelle ;
    • la négation de la procréation comme finalité de la sexualité et la méconnaissance du fait que celle-ci est fondée sur la différence sexuelle [comme le suggère le mot même de sexe = du latin secare/ couper ou, au sens figuré, distinguer].

    Le grand théologien Joseph Ratzinger, longtemps préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, devenu pape sous le nom de Benoît XVI, a prononcé un important discours devant la Curie romaine le 21 décembre 2012, affirmant que le genre représente une grave atteinte non seulement à la forme authentique de la famille, mais aussi à l'être humain en tant que tel : l'homme conteste avoir une nature préconstituée par sa corporéité, et décide de la créer lui-même [après tout, la théorie de la fluidité du genre contribue largement à la montée du soi-disant transhumanisme] :

    "Selon le récit biblique de la création, il appartient à l'essence de la créature humaine d'avoir été créée par Dieu en tant qu'homme et en tant que femme. Cette dualité est aujourd'hui remise en cause. [...]. L'homme conteste sa propre nature. Il n'est plus qu'esprit et volonté. La manipulation de la nature, que nous déplorons aujourd'hui en matière d'environnement, devient ici le choix fondamental de l'homme par rapport à lui-même. [Si la dualité homme-femme n'existe plus, la famille n'existe plus non plus en tant que réalité prédéterminée par la création. Mais dans ce cas, la progéniture a également perdu sa place et sa dignité particulière : de sujet de droit à part entière, elle devient nécessairement un objet, auquel on a droit et que l'on peut se procurer. Là où la liberté de faire devient la liberté de se faire soi-même, on en vient nécessairement à nier le Créateur lui-même et avec cela, finalement, l'homme en tant qu'image de Dieu est également rabaissé dans l'essence de son être. Dans la lutte pour la famille, c'est l'homme lui-même qui est en jeu [2]".

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  • Un tiers des Suisses se proclame sans appartenance religieuse

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    Du sismografo :

    Un tiers des Suisses se dit «sans religion»

    (Bernard Hallet, cath.ch) En Suisse, la proportion de personnes sans appartenance religieuse a fortement augmenté ces dernières décennies jusqu’à atteindre 32% de la population en 2021, juste derrière les catholiques. C’est ce qu’a indiqué l’Office fédéral de la statistique à l’occasion de la publication d’une enquête sur le sujet, le 13 juin 2023. Les «sans religion» constituaient environ 1% de la population il y a 50 ans. En 2021, ils en représentaient 32%, ce qui fait de ce groupe le deuxième plus important après les catholiques (33%), annonce l’enquête. Une tendance qui se poursuit depuis des décennies et va en s’accentuant. (...)

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  • Belgique : quand le nonce apostolique consulte la base en vue de la désignation du futur évêque

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    De Philippe Goffinet sur le site du Doyenné de Dinant :

    INVITATION DU NONCE APOSTOLIQUE MGR COPPOLA

    Aux collaborateurs prêtres, diacres et laïcs en mission d’Eglise du doyenné de Dinant

    Mgr Warin a remis sa lettre de démission  comme évêque de Namur au pape François et un premier tour de consultations a été organisé par la Nonciature.

    Maintenant, Mgr  Franco COPPOLA, nonce apostolique, souhaite rencontrer des groupes du diocèse; les choses sont en place pour le conseil presbytéral, le conseil pastoral et le groupe des diacres  et le conseil épiscopal.

    Il souhaite aussi rencontrer les acteurs pastoraux par région, les prêtres et religieux actifs d'une part, les laïcs des équipes pastorales d'autre part.

    Cette rencontre, pour notre région pastorale (Beauraing, Ciney, Dinant, Gedinne et Rochefort) ,aura lieu le lundi 26 juin à la Maison paroissiale de Rochefort ,rue de Behogne, 45 (derrière le presbytère). Possibilité de parking au feu de l’autre côté de la rue.

                De  14h30 à 16h30 : les prêtres et les religieux en activité pastorale

    De 19h30 à 21h30 : les assistantes paroissiales et les laïcs engagés dans les équipes pastorales ou aumôneries.

    Les échanges tourneront autour de deux thèmes :

    1. L’évaluation de la situation sociale et religieuse du diocèse ainsi que les défis et priorités actuels.
    2. Le profil que devrait avoir le nouvel évêque.

    Ces réunions sont destinées à celles et ceux qui le veulent et qui le peuvent.

    Traditionnellement, cette consultation se fait de manière individuelle et est marquée du sceau du Secret Pontifical. Mais le Nonce souhaite une consultation plus large des acteurs de terrains en vue d’établir le profil du futur évêque de Namur. Un effet concert du mouvement de synodalité ?

    Nos agendas sont sans doute déjà très chargés en cette fin d’année pastorale, mais j’espère que nous serons nombreux à répondre à cette invitation.

    Bien cordialement

    Philippe Goffinet

  • France : déclaration au sujet des révélations concernant Mgr Colomb et Mgr Reithinger

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    Au sujet des révélations concernant Mgr Colomb et Mgr Reithinger

    Déclaration de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la Conférence des évêques de France, au sujet des révélations concernant Mgr Georges Colomb et Mgr Gilles Reithinger.

    Des articles de presse publiés mardi 13 juin 2023 mettent en cause deux évêques : Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle, et Mgr Gilles Reithinger, évêque auxiliaire de Strasbourg.

    Les accusations portées sont graves. Tous deux nient catégoriquement les faits décrits dans les articles parus mardi 13 juin. La parole des plaignants doit être entendue ; les droits de la défense, respectés.

    Il appartient désormais aux enquêtes de faire toute la vérité.

    En attendant que celles-ci soient conduites, Mgr Georges Colomb a demandé au Saint-Siège de pouvoir se retirer de sa responsabilité pastorale, pour le bien de la gouvernance de son diocèse et pour lui permettre d’assurer sereinement sa défense.

    La Nonciature apostolique comme les archevêques des provinces concernées restent disponibles pour ceux qui auraient quelque chose à dire.

    Ma pensée et ma prière vont vers toutes les personnes qui peuvent souffrir de ces situations, vers les diocésains de La Rochelle et de Strasbourg, vers les prêtres et volontaires des Missions Étrangères de Paris répartis dans le monde et leurs proches et amis. Que la vérité apaise les cœurs.

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort
    archevêque de Reims,
    Président de la Conférence des évêques de France

    Pour que je puisse préparer ma défense et que notre diocèse puisse continuer à vivre en communion et à témoigner de la Bonne Nouvelle, j’ai pris la décision de demander au Saint Père de me mettre en retrait le temps de l’enquête, tout en demeurant évêque de La Rochelle. Un administrateur devrait être nommé pour s’occuper de notre diocèse pendant cette période.

    J’ai conscience que cette information jette un trouble profond parmi les prêtres, les diacres et les fidèles du diocèse de La Rochelle. A chacun, je veux dire ma pensée et ma prière.

  • Dire aux hommes combien Dieu les aime (homélie pour le onzième dimanche du T.O.)

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    Jésus voit les gens désolés et abattus comme des brebis sans berger. Pourtant c’étaient des juifs, des gens qui connaissaient cette parole du Seigneur : vous serez mon domaine particulier… Je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle… Mais il n’y avait plus personne pour rendre cette parole de Dieu actuelle. Tout ce qu’ils vivaient leur faisait penser qu’ils étaient abandonnés de Dieu. Dieu les aimait tant et ils ne le savaient pas.

    Quand je suis arrivé dans ces paroisses, j’avais au cœur cette conviction : il faut faire sentir aux gens d’ici combien leur Père du ciel les aime. Et nous avons essayé de faire cela, en rendant la catéchèse attrayante, en centrant le cœur des enfants et des parents sur le cœur de Dieu. Nous avons essayé de le faire en préparant le mieux possible les fiancés au mariage, en accompagnant les personnes en deuil, en animant une bonne équipe de visiteurs de malades et de personnes âgées, et une bonne Conférence de Saint-Vincent de Paul qui visite les personnes dans le besoin. Mais ce n’est pas assez. L’amour de Dieu n’est pas encore assez connu. Nous nous sentons comme au temps de Jésus, des ouvriers peu nombreux devant la moisson abondante. Et Jésus a dit : « priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ». Alors nous allons faire deux choses aujourd’hui : puisque c’est l’amour de Dieu qu’il nous faut faire connaître, nous allons demander de pouvoir mieux le connaître, le sentir, y croire. Et puis nous allons dire au Seigneur : me voici, envoie-moi comme un ouvrier de ta moisson, même sans quitter mon travail, ma famille, mon quartier, même en continuant de vivre ici, avec ma femme, mon mari, mes enfants, mes petits-enfants, mes voisins… Mais fais de moi un ouvrier de ta moisson, un témoin de ton amour, quelqu’un qui donne envie de chercher l’amour de Dieu.

    Commençons par la première chose : mieux connaître l’amour de Dieu. Car Dieu a un cœur qui bat pour nous. Il n’est pas une force vague, une énergie, il a un cœur — ce qu’on dit souvent en disant qu’il est une personne, mais bien sûr cela ne veut pas dire qu’il a deux bras et deux jambes ! La bonne nouvelle que les apôtres doivent annoncer c’est que « le royaume des Cieux est tout proche », c’est que Dieu a fait le chemin vers nous, c’est que nous sommes aimés, c’est-à-dire regardés, considérés, désirés, attendus... Le regard de Dieu se pose sur nous.

    Saint Paul dit qu’il y a un lieu spécial où nous découvrons l’amour de Dieu : « la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. » Quand je contemple la croix je découvre l’amour du Christ pour moi, et je découvre ma valeur : tu as fait ça pour moi !

    La croix fait peur à certains, au point qu’ils n’en mettent plus dans leur maison. Nous aimerions que Jésus n’ait pas dû mourir pour nous. Mais il est mort parce que nous étions indifférents, que nous voulions n’en faire qu’à notre tête… Il est mort à cause de tout le mal qu’il y a dans le monde, et nous y avons notre part. La croix nous aide à ne pas minimiser notre responsabilité. Et elle nous aide aussi à ne pas être écrasés par ce que nous aurions fait de mal. Elle nous aide à ne pas croire que nous ne sommes pas dignes de cet amour. Sur la croix, le Christ nous dit : regarde, je t’aime malgré tout… mon amour est plus fort que tout le mal. À nous de goûter cet amour, de nous laisser aimer par le Christ. Quant à l’étape 2, nous la vivrons plus tard dans la messe.

    Par écrit je voudrais également ajouter ceci, à partir de l’expression de saint Paul, « être sauvés par Lui de la colère de Dieu ». Cela sonne bizarre dans une culture où on dit à Dieu : laisse-nous vivre tranquillement notre vie comme nous l’entendons… Nous ne te demandons rien… Ne nous demande rien non plus… Or c’est justement cette situation d’indifférence qui nous met dans la colère de Dieu, c’est-à-dire le vide qu’il crée en se retirant devant les imprécations de notre liberté égarée. Car ses prétentions reviennent à scier la branche sur laquelle on est assis, ne pas reconnaître que toutes nos facultés ont un but bien plus élevé que de nous permettre d’être astucieux pour nous procurer les plaisirs de la vie… Avoir une vie si dépourvue de sens, voilà la colère de Dieu. La colère de Dieu, ce n’est pas Dieu qui pique une crise parce qu’on ne l’écoute pas. La colère de Dieu, c’est le vide éprouvant lorsque nous nous sommes retirés de lui et que nous avons l’impression qu’il se retire. Dieu n’est jamais en péril, et lorsque nous sommes ses ennemis, lorsque nous le méprisons, c’est nous-mêmes que nous combattons, c’est nous-mêmes que nous méprisons.

    Être sauvés de la colère, c’est découvrir que Dieu a fait tout notre chemin du retour vers lui. Nous ne sommes pas perdus en nous demandant : comment nous assurer un avenir dans ce monde inquiétant ? Nous sommes sauvés. Notre avenir, c’est de l’aimer et de nous laisser porter comme sur les ailes d’un aigle.

  • Un pape pro-LGBT, c'est un problème

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    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Un pape pro-LGBT, c'est un problème

    17-06-2023

    Il Papa con padre James Martin

    le pape François avec le père James Martin

    La énième lettre du pape François au père James Martin n'est que la confirmation de l'encouragement constant des groupes LGBT dans l'Église. Ce qui pose un énorme problème, car cela signifie qu'un pape renverse brutalement le Magistère de ceux qui l'ont précédé. Et c'est un problème que les évêques et les cardinaux ne peuvent pas éluder.

    Personne ne peut vraiment être surpris par un nouveau geste du pape François légitimant les organisations LGBT dans l'Église, en l'occurrence la lettre au désormais célèbre père James Martin rendue publique le 14 juin. La lettre, datée du 6 mai et écrite à la main, bénit la conférence organisée par Outreach, le site catholique LGBT fondé par le père Martin, une conférence qui se tient ce week-end à l'Université Fordham, une université jésuite de New York. Le pape François a remercié le père Martin "pour tout le bien que vous faites" et a promis ses "prières et ses bons vœux" à tous les participants à la conférence.

    Personne ne peut être surpris, d'abord parce que c'est la troisième fois que le pape écrit une lettre chaleureuse au père Martin à la veille de la conférence annuelle organisée par Outreach. En 2021, il avait également loué le "zèle pastoral" du père Martin, qui imite le "style de Dieu". L'année dernière, il l'avait encouragé à poursuivre son ministère, véritable "culture de la rencontre", qui "raccourcit les distances et nous enrichit des différences".

    Le père James Martin n'est pas non plus le seul militant LGBT à bénéficier de l'attention affectueuse du souverain pontife. Il y a deux ans, il a écrit deux lettres à l'actuel directeur exécutif de l'organisation américaine New Ways Ministry, Francis DeBernardo, fer de lance du lobby LGBT au sein de l'Église. Fondée en 1977 par le père Robert Nugent et la sœur Jeannine Gramick, New Ways Ministry s'est vu refuser à plusieurs reprises la reconnaissance d'une organisation catholique par les évêques américains. Le 31 mai 1999, la Congrégation pour la doctrine de la foi (présidée par le cardinal Joseph Ratzinger) était également intervenue en notant que les deux fondateurs rejetaient l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité, à savoir la reconnaissance que les actes homosexuels sont intrinsèquement mauvais et que l'inclination homosexuelle représente un désordre objectif. Or, dans les deux lettres, le pape François a salué le travail de New Ways Ministry dans l'une et, dans la seconde, il a même exalté la figure de Sœur Jeannine, décrite comme "une femme de valeur qui prend ses décisions dans la prière". Il est d'ailleurs à noter que Sœur Jeannine est l'une des intervenantes de la conférence en cours.

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  • In memoriam : le père Henri Boulad

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    Source

    In memoriam

    Le Père Henri Boulad, jésuite égyptien, est retourné vers le Seigneur ce 14 juin 2023.

    Il y a neuf mois, il postait sa dernière vidéo, à l'occasion de son 91e anniversaire.  Après quelques rappels relatifs à sa famille qui dut fuir les massacres de Damas en 1860 et se réfugier en Egypte, il y parle de ce qui lui tient le plus à cœur : le sort des enfants abandonnés dans la rue, qui seraient près d’un million dans le pays. On reconnaît là celui a été longtemps le président de la Caritas d’Egypte-Afrique-Moyen-Orient (de 1984 à 1995).

    « Mon projet, c’est d’encourager cette prise de distance vis-à-vis de cette mondialisation qui ne profite qu’aux milliardaires et aux banquiers. Ma position est de parler un langage vrai, d’encourager tous ceux qui ont le courage de s’exprimer et de résister à l’islamisation de l’Europe. L’Europe est une culture, une civilisation enracinée dans le judéo-christianisme, dans des valeurs humaines et humanitaires qu’il faut absolument défendre, sinon, où va le monde ! L’Europe a été à la pointe de la civilisation, non seulement sur le plan technique et scientifique, mais aussi sur le plan humain, humaniste et spirituel. Et en tout cela le christianisme est le moteur, même s’il est en perte de vitesse et en crise. L’évangile et la foi chrétienne ont quelque chose d’essentiel à dire, il faut revivifier le christianisme, d’une autre manière qu’autrefois. En cela je dirais que mon rôle est de soutenir toutes ces valeurs spirituelles et humaines dont l’Europe est porteuse » (source).

    Notamment dans cette vidéo qui date d’un an et demi, il n’a cessé de dénoncer la « naïveté occidentale » face à l’islam, inséparable de « l’islamisme », et qui porte une dimension inévitablement totalitaire ; comme à peu près tous les chrétiens d’Orient, il déplorait les « dialogues » islamo-chrétiens inventés par des Occidentaux (à la suite du « prophète » Massignon).

    Influencé par des penseurs occidentaux ‒ et à une certaine époque de sa vie par son confrère Teilhard de Chardin ‒, le P. Boulad opposait parfois islam et modernité, comme si le problème était que l’islam aurait pris 1 400 ans de retard sur le cours évolutif de l’histoire, une idée que l’on entend aussi dans la bouche de certains musulmans critiques. On pourrait en dire autant du bouddhisme ou de l’hindouisme, le « cours de l’histoire » étant évidemment une fiction. Sa vraie pensée se lit dans le paragraphe ci-dessus.

    Puisse-t-il nous soutenir désormais de Là-Haut dans nos tâches et notre combat quotidiens !

    La notice ci-dessous, parue sur kath.net/news, complète et corrige ce qui précède :

    Le Caire (kath.net/KAP) Le père jésuite Henri Boulad (photo d'archive), connu comme mystique mais aussi pour son attitude critique envers l'islam, est décédé mercredi à l'âge de 91 ans dans son pays d'origine, l'Egypte. Cela a été confirmé par le Collège jésuite de la Sainte Famille au Caire et l'Association continentale Caritas pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MONA). L'inhumation au cimetière jésuite du quartier Matareya du Caire a eu lieu jeudi.

    Né en 1931 d'une famille syro-italienne dans la ville portuaire d'Alexandrie, le religieux a été pendant de nombreuses années provincial des jésuites en Égypte et directeur du "Centre culturel jésuite" de sa ville natale. (...)

    Boulad a étudié la théologie au Liban, la philosophie en France et la psychologie aux États-Unis. Sur le plan international, il est apparu à maintes reprises en tant que conférencier et auteur. Avec ses œuvres, qui tournent autour de divers aspects de l'expérience mystique et ont été traduites dans de nombreuses langues, il était souvent invité en Autriche et un auteur spirituel largement lu.

    Depuis plusieurs années, Boulad est également connu comme l'une de ces voix avertissant de la propagation de l'islam. En 2017, le jésuite a pris la citoyenneté hongroise de sa propre initiative afin, dit-il, de soutenir les politiques migratoires restrictives de Viktor Orban. Dans une interview pour l'hebdomadaire hongrois Heti Valasz, Boulad a critiqué "l'immigration inconditionnelle" et mis en garde contre une future majorité musulmane sur le continent européen.

    Boulad était donc prudent lorsqu'il évaluait l'aide de l'Église catholique aux réfugiés. Les initiatives des organisations ecclésiastiques à cet égard, mais aussi les "projets du pape" sont "grands et motivés par l'évangile", a-t-il déclaré dans une interview de 2017 avec "Heti Valasz". Mais "malgré l'honnêteté, on peut se tromper", disait le religieux de l'époque : "Je pense que l'Occident et le pape ne connaissent pas la vraie nature de l'islam". Selon l'image de soi de l'islam, "la coexistence pacifique est impossible à long terme, ou seulement à condition que les chrétiens se contentent d'être des citoyens de second ordre", a déclaré Boulad.

  • La solennité du Sacré-Coeur de Jésus

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    De l'Evangile au Quotidien :

    Solennité du Sacré-Cœur de Jésus

    Le Christ révèle à sainte Marguerite-Marie Alacoque, le 27 décembre 1673, que « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... »

    En juin 1675, Il s'adresse à elle en ces termes : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. 

    Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

    Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu... 

    Fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Cœur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable. Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Église.

    Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommages de toute la France ».

    Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre Legentil, député sous Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury, font vœu de construire une église consacrée au Cœur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : « Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. » Pendant la première guerre mondiale, en réponse à la demande adressée par sainte Marguerite Marie, en 1675, plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats, les régiments, etc. En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Cœur et le port du Sacré Cœur. Dans une lettre aux pèlerins de Paray, en 1999, saint Jean Paul II « invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Cœur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints. »

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  • Prière au Sacré-Coeur de Jésus

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    Prière au Sacré-Coeur de Jésus

    Mettez-moi, ô mon doux Sauveur,
    dans Votre sacré côté et dans Votre Coeur adorable,
    qui est une fournaise ardente du pur amour, 
    et me voilà en assurance.
    J'espère que vous m'y introduirez
    ô mon Jésus et mon souverain bien,
    puisque je vous aime,
    non pour les récompenses que vous promettez
    à ceux qui vous aiment,
    mais purement pour l'amour de vous-même.
    Je vous aime par-dessus toutes choses aimables,
    par-dessus toutes les bontés, par dessus toutes les beautés,
    par-dessus tous les plaisirs, et enfin par-dessus moi-même
    et tout ce qui est hors de vous,
    protestant en présence du ciel et de la terre 
    que je veux vivre et mourir en votre saint amour pur et simple,
    et que, quand pour vous aimer de la sorte je devrais être persécutée,
    tourmentée, ou endurer la mort,
    j'en serais très contente et dirais toujours avec Saint Paul :
    il n'y a aucune créature qui me puisse séparer de la charité
    du Sacré-Coeur de Jésus-Christ 
    que j'aime et veux aimer éternellement.

    Sainte Marguerite Marie Alacoque

  • France : de nouvelles affaires d’agressions sexuelles dans l’Église

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    D'Elise Racque sur Telerama :

    Trois médias catholiques révèlent de nouvelles affaires d’agressions sexuelles dans l’Église

    Une collaboration inédite entre “La Croix”, “La Vie” et “Famille chrétienne” révèle que trois enquêtes judiciaires sont en cours. L’une d’elles concerne Georges Colomb l’évêque de La Rochelle, accusé d’une tentative de viol.

    14 juin 2023

    Mardi soir, la presse catholique française a révélé de nouvelles affaires d’agressions sexuelles mettant en cause le clergé, plus précisément des prêtres issus des Missions étrangères de Paris (MEP). Trois enquêtes judiciaires sont en cours. L’une d’elles concerne l’actuel évêque de La Rochelle, Georges Colomb, accusé par un jeune homme d’avoir tenté de le violer en 2013, alors qu’il était le supérieur général de MEP. Chose inédite : la série d’articles publiés hier dans La CroixFamille Chrétienne et La Vie (magazine du groupe Le Monde auquel appartient Télérama) est le résultat d’une collaboration entre ces trois titres. Indépendants au moment de l’écriture, les journalistes ont recoupé leurs informations et certaines sources pendant leurs enquêtes.

    Année après année, mois après mois, les révélations et les témoignages de victimes se succèdent dans les colonnes catholiques, écrits bien souvent par des journalistes eux-mêmes chrétiens, et salués par des fidèles mobilisés qui, à l’automne dernier, demandaient à l’Église de « sortir les poubelles ». Ce travail d’investigation et d’analyse, de plus en plus approfondi, est d’autant plus précieux qu’il concerne une institution où le secret et la réputation ont trop longtemps primé sur la vérité, l’écoute des victimes et la justice. En octobre, la révélation par Famille chrétienne et Golias d’une affaire mettant en cause l’ancien évêque Michel Santier avait ainsi mis l’assemblée épiscopale automnale sous le feu des projecteurs, poussant les prélats à plus de transparence.

    L’affaire Georges Colomb révélée hier démontre une nouvelle fois le rôle essentiel des médias face au dévoiement du pouvoir au sein de l’institution catholique. Selon les trois titres, le jeune homme qui accuse l’évêque rochelais s’était confié à un autre responsable de sa communauté dès l’année des faits présumés. En 2015 et 2016, un prêtre lance l’alerte et avertit la hiérarchie catholique, jusqu’au Vatican. Georges Colomb devient tout de même évêque. Une enquête canonique préalable a certes été ouverte récemment… Mais il aura fallu attendre la publication des enquêtes journalistiques coordonnées pour que la Conférence des évêques de France annonce, enfin, dix ans après les faits, la mise en retrait de Georges Colomb.

  • Heiligtumsfahrt : les fêtes de la foi battent leur plein à Aix-la-Chapelle

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    De kath.net/news (Michael Hesemann) (traduction revue et corrigée; merci de nous avoir signalé les inexactitudes de la première traduction) :

    … la robe de Marie de la nuit de la naissance de Jésus.

    Au contact de Jésus et Marie

    15 juin 2023

    Des dizaines de milliers de personnes affluent au voyage du sanctuaire d'Aix-la-Chapelle pour vivre, sans se soucier du chemin synodal, l'Église en Allemagne telle qu'elle devrait être : Pieuse et joyeuse, tout en étant entièrement centrée sur Jésus et Marie.

    Aix-la-Chapelle (kath.net) Tous les sept ans, l'ancienne ville impériale d'Aix-la-Chapelle devient la principale destination de pèlerinage de l'ouest allemand - et ce depuis le haut Moyen-Âge. Lorsque Charlemagne, couronné empereur un an plus tard par le pape à Rome, inaugura sans doute en 799 sa chapelle palatine conçue par un architecte arménien, tout son empire s'émerveilla de l'incroyable trésor de reliques que le souverain franc avait accumulé. Que ce soit le pape à Rome, l'impératrice romaine Irène, le calife de Bagdad Harun ar-Rashid ou le patriarche de Jérusalem, quiconque voulait améliorer ses relations avec le nouvel homme fort de l'Occident savait que l'on gagnait son cœur pieux avec de précieuses reliques. C'est ainsi que la cathédrale d'Aix-la-Chapelle, cette vision de la Jérusalem céleste incarnée dans la pierre, qui jette déjà un pont entre l'Ouest et l'Est, mais aussi entre le ciel et la terre, devint un reliquaire qui pouvait tout à fait rivaliser avec son "concurrent", la cathédrale de l'ancienne ville impériale romaine de Trèves. Le pape a contribué à ce que le flux de pèlerins vers le sanctuaire octogonal ne s'arrête jamais, en accordant une indulgence à tous ceux qui venaient à Aix-la-Chapelle pour la fête annuelle de la dédicace de l'église, le 17 juillet.

    Le "voyage du sanctuaire" - le terme est attesté depuis 1239 - est devenu une grande fête de pèlerinage suprarégionale sous Frédéric II. Si les reliques étaient encore emmurées au début du Moyen-Âge, elles étaient sorties de leur cachette au Haut Moyen-Âge et montrées aux fidèles lors de ces occasions particulières, ce qui était également le cas pour Aix-la-Chapelle. Pour les conserver dignement en dehors de ces occasions, on créa à l'époque la grande châsse dorée de la Vierge, un chef-d'œuvre d'orfèvrerie gothique. Alors qu'à l'origine, le voyage du sanctuaire avait lieu à intervalles irréguliers, entre un et cinq ans, il fut décidé en 1349 d'instaurer un cycle de sept ans, qui fut respecté, à quelques exceptions près, jusqu'en 2014. En 2021, le voyage au sanctuaire a dû être annulé en raison d'une pandémie, raison pour laquelle l'évêque d'Aix-la-Chapelle, Mgr Helmut Dieser, l'a reporté cette année au 9-19 juin 2023.

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  • Quand les Dodgers invitent un groupe de drag queens anti-catholiques à leur "Pride Night" : le grand émoi des catholiques américains

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    De Michael Warsaw sur le National Catholic Register :

    Sur les Dodgers et les Drag Queens

    Après que les Dodgers ont réinvité un groupe de drag queens anti-catholiques à leur "Pride Night", les catholiques doivent répondre par quelque chose de plus fort que le boycott.

    Large American flag on display during the opening ceremony of the National League Championship Series at Dodger Stadium in Los Angeles, Calif.

    Grand drapeau américain déployé lors de la cérémonie d'ouverture des National League Championship Series au Dodger Stadium de Los Angeles, en Californie.

    14 juin 2023

    L'une des raisons pour lesquelles le baseball est le passe-temps des Américains est qu'il existe généralement loin des débats contentieux, des rancœurs politiques et des clivages culturels. C'est du moins ce qu'il est censé être. Mais cette image s'est effondrée dans l'emblématique Dodger Stadium de Los Angeles.

    Depuis quelques semaines, la controverse porte sur la célébration par les Dodgers, le 16 juin, de la "Pride Night" (nuit de la fierté).

    L'existence de ces "Pride Nights" et d'autres célébrations d'activités et d'agendas LGBTQ est profondément erronée, comme le montre clairement l'Église dans ses enseignements sur la vérité et la signification de la sexualité humaine. En outre, l'exaltation de l'orgueil est à l'opposé de notre vocation de disciples et d'imitateurs du Christ. Ce n'est pas une coïncidence si le jour où les Dodgers ont décidé d'honorer le premier des péchés capitaux, l'Église nous invite à célébrer la solennité du Très Sacré Cœur de Jésus, symbole constant de la puissance et de la victoire de l'humilité.

    En soi, la Pride Night des Dodgers devrait mettre les catholiques mal à l'aise. Mais la controverse a véritablement commencé lorsque l'équipe a décidé d'honorer ce soir-là le groupe de travestis anti-catholiques connu sous le nom de "Sisters of Perpetual Indulgence" avec ce que les Dodgers ont appelé le "Community Hero Award" (prix du héros de la communauté).

    Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence ne sont pas seulement un groupe qui s'oppose publiquement aux enseignements de l'Église sur le mariage, la création par Dieu de l'homme et de la femme, et la morale sexuelle traditionnelle. Il s'agit d'un groupe qui se moque délibérément des catholiques et tente de profaner le sacré. Les membres du groupe ridiculisent la pureté et la piété des religieuses en se déguisant en caricatures grotesques de religieuses. Ils promeuvent des représentations sexualisées de Notre Seigneur, Jésus-Christ. Ils auraient même accueilli de très jeunes enfants lors d'événements où l'exhibitionnisme sexuel obscène était à l'honneur.

    Après l'indignation publique suscitée par la décision des Dodgers d'honorer les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence - y compris le refus de plusieurs évêques américains, de joueurs de baseball professionnels et d'éminents dirigeants politiques tels que le sénateur Marco Rubio de Floride - les Dodgers ont semblé faire marche arrière. Ils ont désinvité le groupe, non pas parce qu'il mettait des enfants en danger ou parce qu'il se moquait d'un Américain sur cinq qui s'identifie comme catholique, mais parce que leur invitation pouvait, selon eux, "détourner l'attention des grands avantages que nous [l'organisation des Dodgers] avons constatés au fil des ans lors de la Nuit des Fiertés".

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