Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 553

  • "J'élève mon enfant avec le Christ" : un guide de l'éducation chrétienne

    IMPRIMER

    De Transmettre :

    J'élève mon enfant avec le Christ

    J'élève mon enfant avec le Christ

    Guide de l'éducation chrétienne

    Comment faire grandir ses enfants dans une vision catholique? Voici le premier guide qui propose non seulement des éléments d'analyse sur les fondamentaux de l'éducation chrétienne et les étapes de la croissance psychologique et spirituelle, mais aussi des conseils pratiques sur la formation religieuse, la prière en famille et la liturgie de l 'Église, ainsi que des questions / réponses complètes sur les sacrements.

    Facile à consulter et à lire, ce livre de référence est riche de nombreux encadrés, conseils de lecture, précisions de vocabulaire qui en font un outil accessible à tous.

    Un cadeau idéal de naissance ou de baptême !

    Vu dans la presse:

    "Un outil pratique, vraiment bien fait, à recommander" (La Nef).

    "Un guide complet qui traite de la question de l’éducation dans toutes ses dimensions (psy et spi)" (Famille chrétienne)

    "Croisant réflexions théologiques et psychologiques, assorties de conseils de lecture et de nombreux encadrés, c’est un précieux outil pédagogique" (France catholique)

    "Nous espérons que J’élève mon enfant avec le Christ deviendra une référence incontournable des familles" (Liberté politique)

    Pour feuilleter des extraits et commander

    Sommaire

    • Les fondamentaux de l’éducation chrétienne
    • Les étapes de la croissance psychologique et spirituelle
    • Transmettre la foi
    • La prière et la liturgie
    • Les sacrements en questions
    • Les grandes questions
    • Index

    www.transmettre.fr

    270 pages, 29 €,

  • Des nouvelles de Monseigneur Léonard...

    IMPRIMER

    De Pierre Nizet sur SudInfo.be :

    Reclus en campagne française, Mgr Léonard commente la situation actuelle: «Les gens ont peur de l’autre, ils ne s’embrassent plus, c’est terrible»

    André Léonard à Laus.
    André Léonard à Laus. - DR

    À bientôt 81 ans, il les fêtera le 6 mai, André Léonard « va bien, hormis quelques problèmes d’audition », confie-t-il depuis le presbytère où il a élu domicile. « J’ai levé le pied. Je ne me rends plus aussi souvent à Notre Dame de Laus qui ne manque pas de chapelains. Par contre, je continue d’exercer mon ministère à Savines-le-Lac et dans les paroisses avoisinantes, dans le Savinois et l’Embrunais. Il y a très peu de prêtres dans la région. Le doyen a dans les 70 ans, l’aumônier militaire en a 84. Parfois, on est aidé par un jeune prêtre ».

    La messe, il la donne tous les matins en semaine à Savines-le-Lac. « Ainsi que le samedi soir et le dimanche matin. Je me rends à tour de rôle dans les huit paroisses de la région ». Là-bas, André Léonard peut profiter d’un climat sain où les rayons de soleil ne manquent pas. « Je reçois pas mal de gens dans la salle paroissiale que j’ai aménagée ».

    ► Mgr Léonard commente la situation actuelle  : « Les gens ont peur de l’autre, ils ne s’embrassent plus, c’est terrible »

    ► Conscient de son âge avancé, l’archévêque a rédigé son testament  : « Je veux être enterré au cimetière du sanctuaire de Laus »

  • Affaires de mariage (annulation, dissolution) : pas de conflit entre la pastorale et la loi de l'Eglise

    IMPRIMER

    De Hannah Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Cardinal Ladaria : La pastorale et la loi de l'Eglise ne sont pas en conflit dans les affaires de mariage

    28 avr. 2021

    Le préfet du bureau doctrinal du Vatican a souligné mardi que dans les cas d'annulation ou de dissolution du mariage, le droit procédural de l'Église et la pastorale des personnes ne sont pas en conflit.

    Le Cardinal Luis Ladaria, S.J., s'est exprimé lors de la session d'ouverture d'une journée d'étude organisée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) et l'Université Pontificale du Latran. La journée d'étude du 27 avril était consacrée à l'instruction Potestas ecclesiae de 2001, qui régit le processus de l'Église catholique pour la dissolution d'un mariage antérieur non sacramentel "in favorem fidei" (en faveur de la foi).

    Selon Ladaria, dans les cas de dissolution et d'annulation dans l'Église, "l'importance de l'inclusion de toutes les réalités du mariage dans un cadre pastoral" est déjà contenue dans le Code de droit canonique de 1983. Le théologien a cité le canon 1063, le qualifiant de "probablement l'un des plus beaux des canons sur le mariage dans le code de droit canonique". Le canon 1063 dit que "les pasteurs d'âmes sont tenus de veiller à ce que leur communauté ecclésiastique offre aux fidèles chrétiens l'assistance par laquelle l'état matrimonial est conservé dans un esprit chrétien et progresse dans la perfection." Le canon décrit ensuite les moyens concrets par lesquels un pasteur doit fournir cette assistance à sa communauté.

    M. Ladaria a déclaré que le soin pastoral dans le domaine du mariage est une obligation non seulement pour les pasteurs, mais aussi pour l'ensemble de la communauté chrétienne. Il a rejeté l'idée selon laquelle le processus juridique d'annulation du mariage ou d'octroi d'une dissolution du lien naturel du mariage est en dichotomie avec le soin spirituel des âmes. "La position des cas de mariage dans le contexte de l'environnement pastoral a été indiquée par le pape François lui-même, précisément dans ses lettres apostoliques sous la forme du motu proprio Mitis Iudex Dominus Iesus et Mitis et Misericors Iesus", a-t-il déclaré.

    "Le Pontife romain nous invite -- en fait, il exprime l'obligation des autorités ecclésiales compétentes -- à surmonter la tentation de créer un fossé entre la sphère pastorale et la sphère juridique", a souligné Ladaria. Selon le cardinal, dans son exhortation apostolique Amoris laetitia de 2016, le pape François a à la fois approfondi l'aspect de l'accompagnement pastoral déjà contenu dans la loi et attiré l'attention sur les crises matrimoniales nécessitant une attention pastorale, pour lesquelles le résultat souhaité est toujours la préservation de l'union si possible.

    Les normes de 2001 de Potestas ecclesiae disent que "les mariages entre non-catholiques, dont au moins un n'est pas baptisé, peuvent, sous certaines conditions, être dissous par l'évêque de Rome en faveur de la foi et pour le salut des âmes". Cette dissolution et le processus qu'elle implique, a déclaré le cardinal Ladaria, représentent "une simple grâce". "C'est la dissolution d'un mariage naturel et valide, confiée au souverain pontife dans son rôle de pasteur suprême de l'Église catholique." La dissolution d'un mariage "in favorem fidei" peut être approuvée au cas par cas et uniquement par le pape. En ce sens, elle diffère de ce que l'on appelle le "privilège paulinien", lorsque l'Église reconnaît la dissolution automatique d'un mariage naturel entre deux personnes non baptisées. La faveur unique de l'octroi de la dissolution pour cette raison diffère également de l'annulation d'un mariage, qui déclare qu'un mariage valide n'a pas eu lieu en premier lieu.

    Lire la suite

  • Pour le cardinal Pell, le devoir des évêques allemands est de faire respecter les enseignements de l'Écriture Sainte et de l'Eglise

    IMPRIMER

    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    Cardinal Pell : "Le devoir des évêques allemands est de faire respecter les enseignements de l'Écriture Sainte".

    28 avr. 2021

    Le cardinal George Pell a déclaré dans une interview que la situation de l'Église en Allemagne semble "inquiétante", soulignant que les évêques allemands doivent remplir leur devoir de faire respecter les enseignements de l'Écriture.

    "Je pense qu'il y a un pourcentage de l'Église allemande qui semble se diriger résolument dans la mauvaise direction", a déclaré Pell dans une interview avec Colm Flynn diffusée sur EWTN le 27 avril.

    "Par cela, je veux dire qu'il est tout à fait clair qu'un christianisme libéralisé, qu'il s'agisse d'un catholicisme ou d'un protestantisme libéralisé, en une génération environ, se fond dans l'agnosticisme. ... Si vous adoptez les politiques du monde et que vous vous contentez de les suivre pour qu'elles soient approuvées, cela n'intéressera personne."

    Les commentaires de Pell interviennent alors que les membres de l'Église en Allemagne prévoient le 10 mai d'organiser une journée de bénédictions pour les partenaires de même sexe, malgré la déclaration de la Congrégation du Vatican pour la doctrine de la foi selon laquelle l'Église n'a pas le pouvoir de bénir les unions homosexuelles.

    Un nombre record de catholiques ont quitté l'Église en Allemagne ces dernières années, avec 272 771 personnes qui ont officiellement quitté l'Église en 2019.

    M. Pell a déclaré : "Le devoir des évêques allemands est de faire respecter les enseignements des Écritures, de faire respecter les enseignements de l'Église. Nous sommes soumis à ces enseignements. Ils n'ont pas le pouvoir de les changer - aucun d'entre nous ne le peut".

    "Ce qui est important, c'est ce qui est dans la Parole de Dieu, ce qui est dans la tradition apostolique. Et je ne pense pas que, lorsque la situation se dégrade, ils vont -- et je croise mes métaphores -- franchir le Rubicon."

    Le cardinal a suivi la situation de l'Église en Allemagne à travers des articles de presse pendant son emprisonnement en Australie, ce qu'il note dans son dernier livre, "Prison Journal, Volume 2 : The State Court Rejects the Appeal", publié par Ignatius Press.

    Pendant ses 404 jours d'emprisonnement avant d'être finalement acquitté, Pell a déclaré qu'il avait tenu ce journal comme un "document historique d'une époque étrange."

    Le cardinal a été emprisonné en 2019, l'année où les évêques allemands ont lancé leur controversée "Voie synodale".

    La "Voie synodale" est un processus réunissant des laïcs et des évêques allemands pour discuter de quatre sujets majeurs : la façon dont le pouvoir est exercé dans l'Église, la moralité sexuelle, le sacerdoce et le rôle des femmes.

    Lorsque les évêques ont lancé l'initiative, ils ont d'abord déclaré que les délibérations seraient "contraignantes" pour l'Église allemande, ce qui a provoqué une intervention du Vatican.

    Pell a déclaré : "La question vraiment importante pour l'Église est la suivante : Est-ce que nous enseignons publiquement ce que le Christ a enseigné ? Maintenant, certains de ces enseignements sont assez impopulaires : le pardon, les personnes sans droits comme les enfants à naître, les personnes au bas de l'échelle, comme les prisonniers, et ensuite on peut passer à des domaines plus controversés comme la famille et le mariage."

    Le cardinal a ajouté que tous les dirigeants de l'Église doivent décider s'ils doivent ou non s'exprimer sur les enseignements de l'Église à des moments où ce message peut être impopulaire.

    "Vous avez toutes sortes de voix qui essaient de nous évincer de la place publique et de dire que nous ne devrions pas faire ceci et cela. Eh bien, l'une des choses que je dis maintenant et à tous mes successeurs est la suivante : Nous devons simplement continuer à parler", a-t-il déclaré.

    "Et notre société sera profondément diminuée dans la mesure où elle s'éloigne radicalement des enseignements chrétiens sur l'amour, le service et le pardon."

    "Et nous pouvons déjà le voir dans la société dans les changements qui ont lieu. Nous nous concentrons souvent sur les pertes que subit l'Église en raison du déclin des pratiques et du départ des croyants. C'est certainement vrai, mais cela a de grandes conséquences pour la société en général, surtout lorsqu'une majorité de la population avait été chrétienne."

  • Les cent premiers jours de Biden ou les initiatives scandaleuses en faveur de l'avortement de la part du deuxième président catholique de l'histoire des Etats-Unis

    IMPRIMER

    De Catherine Hadro sur le National Catholic Register :

    Les 100 premiers jours de Joe Biden : Les actions scandaleuses sur l'avortement de notre deuxième président catholique

    Le président Biden ne peut pas prétendre être à la fois un catholique fidèle et un champion de l'avortement. Il ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

    29 avril 2021

    Les actions du président Joe Biden sur l'avortement au cours de ses 100 premiers jours suivent un schéma prévisible pour les récents présidents démocrates, mais vont directement à l'encontre des enseignements de l'Église catholique sur la vie. 

    L'administration Biden a travaillé à une vitesse folle pour annuler les protections antérieures en faveur de la vie et adopter des politiques agressives en matière d'avortement - des mesures applaudies par Planned Parenthood et déplorées par les fidèles catholiques américains ; le deuxième président américain catholique s'est directement opposé aux appels des évêques américains à protéger les enfants à naître. 

    C'est déjà lors de sa deuxième journée en tant que président, le 22 janvier, que Biden a publié une déclaration célébrant le 48e anniversaire de Roe v. Wade. Il s'agit de l'arrêt de la Cour suprême de 1973 responsable de la mort de plus de 60 millions de fœtus à cause de l'avortement. Puis, le 28 janvier, un peu plus d'une semaine après son investiture, l'administration Biden-Harris a publié un décret abrogeant la politique de protection de la vie de l'administration Trump. Cette nouvelle disposition oblige effectivement les contribuables américains à financer des groupes qui promeuvent l'avortement à l'étranger.

    Lorsque l'équipe Biden-Harris a commencé à constituer son cabinet, elle est passée des décrets pro-avortement au personnel pro-avortement. Après avoir été confirmé au poste de secrétaire d'État, Antony Blinken s'est empressé d'annoncer qu'il considérait l'avortement, souvent voilé sous le terme de "droits reproductifs", comme un droit de l'homme. Shalanda Young, qui est maintenant la directrice adjointe confirmée de l'OMB, a qualifié l'avortement de "justice raciale". 

    Mais le secrétaire au HHS Xavier Becerra, un catholique, est le membre du Cabinet le plus préoccupant en ce qui concerne la question de la vie. 

    Becerra était considéré comme le pire scénario de nomination pour la plus grande agence de santé du pays, car il a un passé conflictuel avec les pro-vie. Lorsqu'il était procureur général de Californie, M. Becerra a affronté des centres de soins de grossesse pro-vie et les Petites Sœurs des Pauvres devant la Cour suprême. Il a perdu les deux affaires. Lors de ses auditions de confirmation au Sénat pour le poste de Secrétaire du HHS, Becerra a esquivé les questions concernant sa position exacte sur l'avortement, refusant même de répondre à la question de savoir s'il soutiendrait une quelconque limite à cette horrible procédure. Mais une fois confirmé, le secrétaire Becerra a agi rapidement pour faire avancer les objectifs de l'administration. 

    Lire la suite

  • Les "jeudis du don" pour soutenir RCF

    IMPRIMER

    On nous demande de publier ce communiqué de presse, ce que nous faisons assez volontiers en précisant que cela n'implique pas, de la part de belgicatho, un soutien inconditionnel à toutes les émissions de toutes les antennes de RCF...

    téléchargement.jpgLES JEUDIS DU DON

    UN MOMENT PRIVILÉGIÉ ENTRE RCF ET SES AUDITEURS

    LES 15, 22, 29 AVRIL ET 6 MAI

     Bruxelles, Liège, Namur, Wavre, jeudi 22 avril 2012. Quatre jeudis de mobilisation exceptionnelle pour soutenir RCF. Quatre journées de programmation spéciale lors desquelles les 64 radios du réseau RCF expliqueront pourquoi elles ont besoin de vous.

    POURQUOI CETTE MOBILISATION ?

    Depuis un an, la crise fragilise fortement les médias chrétiens. Les 64 radios locales en France et en Belgique n’y échappent pas. Les équipes RCF se mobilisent pour accompagner les auditeurs et les aider à traverser cette période d'incertitude et, pour certains, de solitude, voire de détresse. Les Jeudis du don sont ainsi l'occasion d'évoquer, chaque semaine, l'engagement des équipes RCF et leurs besoins, notamment financiers.

    Quels sont les moyens mis en place dans les 64 radios du réseau, en France et en Belgique, pour s'adapter à cette période ? Comment RCF se fait l'écho de tous les élans de générosité sur nos territoires ? C’est l’occasion d’un temps privilégié pour permettre aux auditeurs de découvrir les coulisses de leur radio. Il y a 5 radios RCF en Belgique : le réseau 1RCF Belgique partout en DAB+ et 4 radios locales : Bruxelles 107.6FM, Liège 93.8FM, Namur 106.8FM couplée à Bastogne 105.4FM. Elles sont également toutes audibles par internet.

    RCF mobilise ainsi ses auditeurs lors de 4 jeudis exceptionnels pour prouver que cette vocation de radio de proximité est plus que jamais primordiale. Donner à RCF, c’est donner la possibilité d’être écoutée par tous ceux qui en ont le plus besoin – personnes malades, isolées, fragiles, âgées…- et de toucher un public toujours plus large. RCF, c’est une présence, des voix, des histoires, des moments de prière, une ouverture sur le monde, 10 bulletins d’actualités par jour. L’antenne souhaite interpeller particulièrement les « 9 auditeurs sur 10 qui ne donnent pas encore » via le slogan « j’écoute, je donne ».

    Lors du confinement, Philippe, auditeur a écrit : « Merci d’avoir su si bien et si vite vous adapter aux circonstances de l'épidémie, sans laisser les auditeurs en souffrance ! En ces temps de confinement vos émissions font du bien, elles positivent et permettent de s'évader et de rester en connexion avec le monde. En ce sens, elles sont un moyen d'échapper à la peur et à l'isolement. Merci pour votre engagement ! »

    Lire la suite

  • Le sanctuaire de Banneux participera au "marathon de prière" voulu par le pape pour implorer la fin de la pandémie

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Maratona di preghiera per la fine della pandemia

    En mai, trente sanctuaires du monde reliés à la prière du Pape

    La liste des trente sanctuaires situés aux quatre coins du monde, du Japon à la Bosnie, du Nigéria à l'Argentine, a été dévoilée mardi 27 avril. Ils dirigeront la prière mariale chaque jour du mois de mai prochain, par laquelle les fidèles, en récitant le chapelet, invoqueront la fin de la pandémie et la reprise des activités sociales et professionnelles. Le Pape François ouvrira et clôturera ce mois de prière.

    Les yeux tournés vers le ciel, les mains jointes ou à genoux, à la maison, comme sur son lieu de travail, seul ou avec des proches. Selon le souhait du Saint-Père, le mois de mai sera consacré à un "marathon" de prière pour invoquer la fin de la pandémie, qui frappe le monde depuis plus d'un an, et la reprise des activités sociales et professionnelles.

    Le Pape François a voulu associer tous les sanctuaires du monde à cette initiative, afin qu'ils deviennent les instruments d'une prière de toute l'Église. L'initiative - lit-on dans le communiqué du conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation - est réalisée à la lumière de l'expression biblique: "De toute l'Église montait sans cesse la prière vers Dieu" (Ac 12, 5).

    Chaque jour une intention de prière

    Le conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Évangélisation, chargé par le Pape d'organiser l'événement, a étendu l'invitation à tous les sanctuaires du monde, afin de promouvoir la diffusion de l'initiative dans les régions respectives, de manière à atteindre les prêtres, les familles et tous les fidèles, en les invitant à se joindre à cette prière d'intercession et d'espérance à la Sainte Vierge.

    Lire aussi : Un «marathon de prière» au mois de mai pour la fin de la pandémie

    Avec la prière du Rosaire, chaque jour du mois est caractérisé par une intention de prière pour les différentes catégories de personnes les plus touchées par le drame de la pandémie. Entre autres, des prières seront dites pour ceux qui n'ont pas pu dire au revoir à leurs proches, pour le personnel de santé, pour les pauvres, les sans-abri et les personnes en difficulté économique et pour tous les défunts.

    Les trente sanctuaires

    Les trente sanctuaires représentatifs choisis pour mener la prière mariale un jour du mois sont les suivants: Notre-Dame de Walsingham en Angleterre; Jésus le Sauveur et Mère Marie au Nigeria; Notre-Dame de Częstochowa en Pologne; basilique de l'Annonciation à Nazareth; Sainte Vierge du Rosaire en Corée du Sud; Notre-Dame Aparecida au Brésil; Notre-Dame de la Paix et du Bon Voyage aux Philippines; Notre-Dame de Lujan en Argentine; Sainte Maison de Lorette en Italie; Notre-Dame de Knock en Irlande; Notre-Dame des Pauvres à Banneux, Belgique (11 mai); Notre-Dame d'Afrique en Algérie; Notre-Dame du Rosaire de Fatima au Portugal; Notre-Dame de la Santé en Inde; Notre-Dame Reine de la Paix à Medjugorje, Bosnie; cathédrale Sainte-Marie en Australie; Immaculate Conception aux États-Unis; Notre-Dame de Lourdes en France; Meryem Ana en Turquie; Nuestra Señora de la Caridad del Cobre à Cuba; Notre-Dame de Nagasaki au Japon; Nuestra Señora de Montserrat en Espagne; Notre Dame du Cap au Canada; National Shrine Our Lady Ta' Pinu à Malte; Nuestra Señora de Guadalupe au Mexique; Mère de Dieu à Zarvantysia en Ukraine; la Vierge Noire d’Altötting en Allemagne; Notre-Dame du Liban; Notre-Dame du Rosaire de Pompei en Italie.

    Lire la suite

  • Le Vatican a investi dans des sociétés pharmaceutiques produisant des pilules abortives

    IMPRIMER

    De nu.nl :

    La gestion financière du Vatican a investi dans un fabricant de pilules abortives pendant des années.

    28 avril 2021

    Le Vatican investit depuis des années dans la société pharmaceutique suisse Novartis, la société mère de Sandoz qui produit notamment la pilule du lendemain et la pilule abortive. Cet investissement est un exemple de ce qui n'allait pas dans la gestion financière du Vatican à l'époque, selon l'ancien contrôleur financier supérieur Libero Milone.

    Outre les actions de Novartis, le Vatican aurait également détenu des actions de Roche, une société pharmaceutique également suisse. Selon Milone, le montant total concerné serait d'environ 20 millions d'euros.

    Ces investissements frappants ont été révélés dans l'émission Report de la chaîne publique italienne RAI 3. Milone, qui était l'auditeur général du Vatican de 2015 à 2017, a déclaré dans l'émission que cela montre comment les investissements ne tenaient pratiquement pas compte des enseignements sociaux de l'Église catholique. Par exemple, les journalistes ont rappelé qu'à l'époque, le Vatican encourageait en fait les pharmaciens à ne pas vendre la pilule abortive.

    Le rapport affirme également avoir la preuve que les conseillers de l'organe consultatif financier du Vatican qui préconisaient la transparence et la rectitude étaient souvent boycottés, voire sabotés. Le pape François se serait lui aussi heurté à une résistance farouche dans l'enceinte de la Cité du Vatican lorsqu'il a voulu faire passer les réformes financières entamées par son prédécesseur.

  • Sainte Catherine de Sienne, une femme exceptionnelle, mystique et pleinement engagée dans les affaires du monde

    IMPRIMER

    Catherine de Sienne est l'objet du "gros plan de la semaine" sur Canal Académie (archive 2016):

    unnamed.jpgLa vraie grandeur de Catherine de Sienne

    « Catherine de Sienne mérite d’abord de retenir toute notre attention car elle est la première femme du Moyen Âge sur laquelle on dispose d’une documentation aussi abondante, à commencer par ses propres œuvres. Ensuite, elle a été victime, au cours des siècles, de malentendus et de jugements hâtifs qui nous empêchent souvent de la comprendre : ainsi, on lui a attribué le mérite - ou le tort, selon les cas - d’avoir fait revenir la papauté d’Avignon à Rome, ce qui est très discutable, comme nous le verrons, ou bien l’on s’est focalisé avec un certain voyeurisme sur ses états mystiques (extases, stigmatisation, lévitations), dont elle-même n’a guère parlé dans ses écrits et qui ne constituent que le reflet le plus voyant de son expérience religieuse intime. Aujourd’hui, ces aspects de sa vie ne sont pas ceux qui intéressent le plus et ils nous empêchent même parfois de saisir où réside la vraie grandeur de cette femme exceptionnelle.  »

    Extrait de Catherine de Sienne. Vie et passions, par André Vauchez, Éditions du Cerf, octobre 2015, 254 p., 24 euros.

    Vie et passions de Catherine de Sienne

    Entretien avec André Vauchez, ancien directeur de l’École française de Rome, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres à propos de son ouvrage sur la sainte médiévale
     
     
    Sainte Catherine de Sienne est largement méconnue en France. Pourtant, au cœur de l’Europe médiévale, cette femme exceptionnelle, à la fois mystique et pleinement engagée dans les affaires du monde, a joué un rôle de premier plan dans les crises politiques et religieuses de son temps : guerre de Cent Ans, rivalités fratricides entre cités italiennes exil des papes à Avignon… Le portrait qu’en brosse André Vauchez la restitue dans sa vérité, faisant le lien entre son humilité devant Dieu et son audace face aux puissants que ceux-ci soient princes, rois, évêques ou pontifes. Il rend aussi justice à une époque souvent mal connue de notre histoire.
  • La confession : une mise au point qui clarifie

    IMPRIMER

    la confession 061ce80b7ec4c9680cab8a2c568f84bd.jpgDans cet épisode de la Foi prise au mot (KTO), Régis Burnet se penche sur le sacrement de la confession.

    Quand a-t-il été institué ? Pourquoi l’Eglise recommande-t-elle son « usage » avant les grandes fêtes ? Est-il vraiment nécessaire à toute vie chrétienne ? Comment s’est-il pratiqué dans l’histoire ? Le sacrement du pardon est le premier reflet de l’amour et de la miséricorde de Dieu, preuve de sa patience et de sa bonté infinie pour son peuple.

      JPSC

  • Covid 19 et déconfinement: Plus nombreux pour les messes… à quelles conditions ?

    IMPRIMER

    Déserte B9723239333Z.1_20200417140155_000+G0TFST7VI.2-0.jpgLu sur le site web « cathobel », organe des diocèses francophones de Belgique :

    « Le Codeco du vendredi 23 avril 2021 n’a pas annoncé d’assouplissements pour les cultes. La norme reste de quinze personnes par église et de cinquante pour les enterrements.

    La possibilité de célébrer en extérieur avec cinquante personnes dès le 8 mai reste conditionnée: 70% des plus de 65 ans doivent être vaccinés et seuls 500 lits peuvent être occupés en soins intensifs (888 ce lundi 26 avril). Lors du prochain comité de concertation, on saura si les cultes sont assimilés à la culture. Ils pourraient alors bénéficier des mesures du plan intérieur avec 200 personnes à l’intérieur et à l’extérieur (maximum) en tenant compte des 10 m² par personne, non comptés les moins de 12 ans. Mais cette option reste pour l’heure très hypothétique« Impossible de prévoir actuellement des chiffres, indique Tommys Scholtes, sj, porte-parole de la Conférence épiscopale, or, c’est de ces chiffres que dépendront les assouplissements évoqués ».

    Vendredi, les évêques ont rencontré des représentants des gouvernements wallon, bruxellois et fédéral. Ils ont réitéré leur demande du mois de janvier d’autoriser dans les églises un fidèle par 10m2. Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, confirme:  «  l’élargissement à 200 personnes figure parmi les projets, mais à ce stade, il n’y a rien de décidé ».

    Un nouveau Comité de concertation aura lieu le 11 mai pour évoquer le plan plein air, le plan intérieur et aborder les perspectives pour l’été. »

    Ref. Plus nombreux pour les messes… à quelles conditions ?

    Pourquoi devrait-il être « très hypothétique » -selon l’expression de « cathobel »-  que les normes du plan intérieur relatif au culte puissent, en toute logique, suivre celles de la culture?  Serait-ce que, comme à la servante du malade imaginaire de Molière, il plait à l’Eglise d’être battue ?

    adde: 

    Ce jeudi 29 avril les évêques corrigent le tir: ils précisent, dans un communiqué que publie leur organe de presse précité, être « convaincus qu’on peut faire davantage à l’intérieur » (des lieux de culte). Ils demandent par conséquent au Gouvernement fédéral, et en accord avec tous les cultes reconnus, de « rétablir la norme relative dans les lieux de culte. Elle permettrait à une centaine de croyants de participer aux célébrations dans la plupart des églises. « Cette norme relative », ajoutent-ils, est en effet « moins restrictive pour le vécu de la foi » et permet « une protection optimale de la santé publique ». Rendez-vous le 11 mai ?

    JPSC

  • La communauté Saint-Martin au Mont-Saint-Michel ... et quand chez nous ?

    IMPRIMER

    La Communauté Saint-Martin invitée au Mont-Saint-Michel... Et chez nous, qu'attendent nos évêques pour inviter cette jeune et dynamique communauté dans les diocèses de Belgique où le besoin d'une relève forte et déterminée se fait sentir ?

    Du site du journal La Croix (Youna Rivallain) :

    Un prêtre de la communauté Saint-Martin nommé recteur du sanctuaire du Mont-Saint-Michel

    Les faits 

    Le diocèse de Coutances, dont dépend le Mont-Saint-Michel, a annoncé la nomination de Don Maurice Franc, prêtre de la communauté Saint-Martin comme recteur du sanctuaire à compter du 1er septembre. Il devra étudier pendant un an les modalités d’implantation de la communauté sur le Mont et dans ses alentours.

     

    La communauté Saint-Martin au Mont-Saint-Michel ? C’est une piste envisagée par Mgr Laurent Le Boulc’h, évêque de Coutances et d’Avranches dont dépend le sanctuaire. En effet, à compter du 1er septembre 2021, Don Maurice Franc, prêtre de la communauté Saint-Martin et curé depuis neuf ans de la paroisse Notre-Dame du Rocher à Biarritz, sera nommé recteur du sanctuaire du Mont-Saint-Michel.

    Pendant un an, il devra « étudier les modalités d’implantation de la communauté Saint-Martin sur le sanctuaire et ses environs pour septembre 2022, » précise le site du diocèse.

    « Comme beaucoup d’autres diocèses en France, nous sommes confrontés au manque de prêtres diocésains. De son côté, la communauté Saint-Martin permet de fournir des prêtres pour les diocèses, » rappelle Bénédicte Palluat de Besset, responsable de la communication du diocèse.

    Une « mission exploratoire »

    L’évêque de Coutances a donc fait appel à cette communauté en forte croissance qui, en 2020, représentait un dixième des ordinations en France. « Il s’agit d’une mission exploratoire, explique Don Paul Préaux, modérateur général de la communauté Saint-Martin. Parce que ce projet autour du Mont-Saint-Michel est important, nous avons décidé d’un commun accord avec le diocèse, dans une démarche synodale, de venir un an pour réfléchir au périmètre et responsabilités pastorales liées à cette mission. » La communauté est déjà présente dans plusieurs sanctuaires, notamment à Montligeon (Orne), Lourdes (Hautes-Pyrénées) et L’Épine (Marne).

    Si le Mont-Saint-Michel peut être une vitrine pour la communauté, « cela ne se fera pas à n’importe quel prix, » annonce Don Maurice Franc, pour qui cette année s’annonce comme « un vrai défi et un projet fabuleux. » Un défi pour la communauté, mais également pour lui, qui a encore peu d’expérience des sanctuaires, si ce n’est quelques années à la grotte de Sainte Marie-Madeleine à la Sainte Baume (Var).

    Le travail du futur recteur doit permettre au diocèse et à la communauté de se prononcer sur une éventuelle implantation de la communauté au cœur et autour du sanctuaire. « D’ici février, nous allons devoir présenter un vrai projet cohérent à partir des éléments donnés par le diocèse, réfléchir à la pertinence de la communauté dans ce projet ainsi qu’à ma présence au Mont, si je suis d’accord pour y rester, » explique Don Maurice Franc.

    Le prêtre se prépare déjà à passer quelques semaines au Mont-Saint-Michel pendant l’été, période de forte affluence sur le promontoire rocheux, pour y observer les possibilités et les contraintes.

    Différentes sensibilités ecclésiales

    Depuis la mort du recteur le père André Fournier en février 2020, le sanctuaire du Mont-Saint-Michel était sous l’égide du père Henri Gesmier. Ce prêtre de la mission de France était présent au Mont depuis longtemps. Egalement prêtre exorciste et ancien éducateur à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), il serait appelé à quitter les lieux. « Il a une vraie présence au cœur du sanctuaire, c’est un véritable pasteur, dans l’écoute, qui sait parler du Christ quand il le faut », explique Don Maurice Franc, assurant qu’il n’est aisé de lui succéder.

    Si la communauté Saint-Martin rejoint le Mont, elle cohabitera avec les Fraternités monastiques de Jérusalem, en charge de l’abbaye, et avec la Fondation du Mont-Saint-Michel au prieuré d’Ardevon. Un large éventail de sensibilités ecclésiales.

    « Le Mont-Saint-Michel brasse et attire une population hétérogène en quête de sens, note Bénédicte Palluat de Besset. Nous pensons que ces différents charismes pourront être complémentaires et apporter leurs points de vue en bonne intelligence. »

    Un pari pour le futur recteur : « Le nombre d’intervenants autour de ce projet pourrait être un obstacle, mais je pense que si nous avons été rassemblés au Mont, c’est pour faire quelque chose de bien. »