Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 549

  • Ces mères qui "louent un tueur à gages"; une lettre du pape François contre l'avortement

    IMPRIMER

    De Sandro Magister (Settimo Cielo) :

    Ces mères qui "louent un tueur à gages". Une lettre du pape François contre l'avortement
    Lettera

    Il n'y a pas que la lettre que Francesco a écrite à la famille de Diego Armando Maradona. Quelques jours auparavant, le pape avait écrit une autre lettre à destination de l'Argentine, mais les grands médias ont pris soin de ne pas la mettre en avant.

    Il s'agit de la lettre manuscrite reproduite ci-dessus et traduite ci-dessous mot pour mot :

    *

    22.11.20

    Mme Victoria Morales Gorleri

    Chère Vicky,

    Merci beaucoup pour votre message et la lettre des dames. Ce sont vraiment des femmes qui savent ce qu'est la vie. Veuillez leur dire pour ma part que j'admire leur travail et leur témoignage, que je les remercie du fond du cœur pour ce qu'ils font et qu'ils continuent à aller de l'avant. La patrie est fière d'avoir des femmes comme ça.

    Quant au problème de l'avortement, nous devons garder à l'esprit qu'il ne s'agit pas d'une question essentiellement religieuse mais d'une éthique humaine, préalable à toute confession religieuse. Et il est juste de se poser les deux questions suivantes : est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? Est-il juste d'engager un tueur à gages pour résoudre un problème ?

    Merci pour tout ce que vous faites. N'oubliez pas de prier pour moi, je le fais pour vous.

    Salutations à votre mari et à vos enfants.

    Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge vous protège. Fraternellement,

    Francisco

    Morales

    Le destinataire de la lettre est une parlementaire catholique argentine (sur la photo) qui avait transmis au pape François l'appel d'un groupe de "mujeres de las villas", un réseau de femmes des quartiers populaires de Buenos Aires qui luttent depuis 2018 pour la protection des enfants à naître et qui sont aujourd'hui plus engagées que jamais contre la loi de légalisation totale de l'avortement, soutenue au parlement par l'actuel gouvernement péroniste.

    La lettre de ces mères au pape est reproduite intégralement dans un article du journal argentin "La Nación" qui donne d'autres informations sur la bataille en cours, notamment une marche pour la vie prévue pour le samedi 28 novembre, qui aura lieu à Buenos Aires devant le Palais des Congrès.

    En Italie, les marches de la vie jouissent d'une mauvaise réputation et ne semblent pas être appréciées même à l'intérieur des murs du Vatican. Et des mots comme ceux de Francis dans sa lettre aux femmes argentines seraient sûrement vitupérés et moqués s'ils se retrouvaient devant un tribunal de la télévision.

    Mais comme pour Maradona, des miracles se produisent pour l'image publique de François. Lorsque ce pape dit quelque chose qui sort de l'ordinaire, la surdité survient comme par enchantement.

    Sur Vatican News : Argentine: le Pape salue l'engagement d'un collectif de femmes contre l'avortement

  • Les églises sont "des lieux de contamination"… vraiment ?

    IMPRIMER

    "Les lieux de culte ont été, en France comme ailleurs, des lieux de contamination", a assuré le Premier ministre français Jean Castex, ce jeudi 26 novembre, lors de la présentation des modalités de levée du confinement. Un article d’Agnès Pinard Legry, sur le site web « aleteia » :

    « Outre l’annonce du maintien de la jauge de 30 personnes pour les messes, c’est la phrase qui a fait bondir les catholiques. Lors de sa conférence de presse détaillant les modalités de levée du confinement ce jeudi 26 novembre Jean Castex, le Premier ministre, a déclaré : « Les lieux de culte ont été, en France comme ailleurs, des lieux de contamination et la circulation virale demeure encore forte dans notre pays ». Présentée comme une affirmation, cette phrase nécessite que l’on s’y arrête vu qu’elle est sensée justifier la limite des 30 personnes pour les messes publiques.

    Entreprises et Ehpad en tête des clusters

    Sur quelle(s) étude(s) se fonde donc le Premier ministre ? Quels chiffres lui permettent-ils d’avancer une telle chose ?  Depuis le 9 mai 2020, 6.250 clusters (nom utilisé dès le début de l’épidémie pour qualifier un foyer de contamination, ndlr) ont été rapportés, indique une étude de Santé publique France publiée le 26 octobre 2020. Dans le détail, les principaux clusters ont été détectés dans les entreprises privées ou publiques (1.352), les Ehpad (1.122), en milieu scolaire et universitaire (1.065) et dans les établissements de santé (686). Une autre manière de préciser les choses : les six collectivités pour lesquelles la proportion de clusters à criticité élevée est la plus importante sont : les Ehpad (79%), les communautés vulnérables — (gens du voyage, migrants en situation précaire, etc. — (56%), les établissements médicaux sociaux (EMS) de personnes handicapées (52%), les établissements de santé (45%), les établissements pénitentiaires (42%) et les établissements sociaux d’hébergement et d’insertion (38%).

    Les lieux de culte n’apparaissent pas dans ces données. Alors bien sûr, le rassemblement de quelque 7.000 évangéliques à Mulhouse (Haut-Rhin), en février dernier, a marqué les esprits. Mais c’était il y a neuf mois, avant le premier confinement. Plus récemment, certains médias ont évoqué un cluster lors d’une retraite au sanctuaire de Montligeon (Orne) en octobre, avant de se rétracter. À noter également, toujours d’après Santé publique France, que les cas rattachés à des clusters ne représentent que 10% des contaminations.

    Lire aussi :
    Vent debout contre la jauge de 30 personnes, les catholiques mettent la pression

    Sur quoi s’est donc fondé Jean Castex pour parler des lieux de culte comme de « lieux de contamination » ? La question n’a pour l’instant pas de réponse. Mais elle a provoqué une réaction assez unanime : la colère des catholiques et le sentiment d’être méprisés du gouvernement, surtout au regard des efforts faits pour respecter, depuis le déconfinement de mai 2020, un protocole sanitaire strict afin de limiter les risques de contamination. « Qu’est-ce qui permet au Premier ministre de dire cela ? », a réagi auprès d’Aleteia à ce sujet l’évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé. « La CEF a proposé un protocole sanitaire strict au gouvernement. Les interlocuteurs techniques n’ont même pas répondu à ce protocole. C’est à se demander s’ils l’ont travaillé. Ils n’ont fait aucune remarque. »

    Ref. Les églises sont "des lieux de contamination"… vraiment ?

    JPSC

  • Noël en Belgique sous la menace de la Covid19 : pas d’exception sur l’interdit sanitaire des messes publiques

    IMPRIMER

    Réuni ce 27 novembre, le Comité de concertation interfédéral belge consacré à la lutte contre la pandémie de Coronavirus a bien prévu, dans la perspective de noël, quelques exceptions commerciales, sociales, culturelles et même sportives aux dispositions rigoureuses du confinement en vigueur mais, du sens religieux de la fête, la société laïque n’a évidemment que faire.  Dans l’Europe postmoderne la naissance du Christ n’a plus aucune signification, et, moins encore, cette foi étrange qui professe sa présence incarnée dans le sacrement de l’Eucharistie. Mais le porte-parole de l’épiscopat explique pourquoi il n’y a pas lieu de s’en offusquer: dialoguons, contextualisons, relativisons, soyons simples et solidaires avec ce monde nouveau :

    JPSC

  • Le 27 novembre 1095 : l'appel lancé par le pape pour porter secours aux chrétiens d'Orient et aux pèlerins

    IMPRIMER

    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    27 novembre 1095 — Appel lancé pour porter secours aux chrétiens d'Orient et aux pèlerins

    26 Nov 2020

    C’était il y a près de mille ans. À la fin du XIe siècle, le royaume de France était en petite forme. Il ne représentait pas plus de deux ou trois fois l’actuelle région d’Île-de-France ; le domaine royal était bordé par Compiègne au nord, Orléans au sud, Dreux à l’ouest. Les Capétiens régnaient, mais, dit Jacques Bainville qui est indulgent, ce sont des « règnes sans éclat ». Qui se souvient de ces rois-là, les premiers héritiers du fondateur de la dynastie, Robert le Pieux, Henri Ier, Philippe Ier ? C’est à l’extérieur du royaume que les choses se passent. Chez les Normands en particulier : le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, a mis la main sur l’Angleterre (victoire de Hastings, en 1066, illustrée par la tapisserie de Bayeux), et ce sont aussi des Normands qui sont allés délivrer, à leur demande, les populations catholiques de l’Italie méridionale des expéditions sarrasines.


    « Les malheurs des pèlerins »

    Car c’est un temps de pèlerinages. Des foules de pèlerins chrétiens se déplacent en longues colonnes vers Rome ou Saint-Jacques-de-Compostelle, au nord de l’Espagne, venant manifester leur soutien aux dernières victoires de la Reconquista sur l’islam, après des siècles de conquêtes et de conversions musulmanes induites par des vexations et une forte taxation. Mais c’est le pèlerinage de Jérusalem, par terre et par mer, qui attire les fidèles les plus nombreux et les plus ardents, à partir des sols européens, notamment français. « Il crée une vie neuve, il marque la crise décisive où le vieil homme se dépouille », notent les chroniqueurs de l’époque.

    Ces mouvements de population de l’Occident vers les Lieux saints d’Orient créent des routes, des escales, des dispensaires ; ils développent des échanges de toute nature. Arrivés sur place, les pèlerins rencontrent d’autres chrétiens, d’ancienne tradition qui constitue encore une grande partie de la Syrie et de la Palestine, peut-être encore la majorité des habitants, mais aussi des musulmans. Les communautés prospèrent dans des quartiers séparés. Jusqu’à l’arrivée des Turcs seldjoukides. Les anciens « maîtres tolérants et policés venus d’Égypte font place à des fanatiques durs et tracassiers ». La conquête de Jérusalem par ces Turcs s’accompagne de la persécution et du massacre des chrétiens. Les pèlerins rentrent chez eux effrayés. La nouvelle enflamme la fin de ce XIe siècle. Les Seldjoukides se sont emparés de l’Arménie si lointainement chrétienne, de Smyrne, de Nicée, près de Constantinople.

    Lire la suite

  • Prévention de la Covid19 en France : l’Etat maintien la jauge de 30 fidèles par messe

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    « C'est un peu l'incendie dans l'Église de France. Conseil de crise dans la soirée de l'épiscopat, jeudi, pour voir comment répondre sur le terrain et juridiquement au refus du premier ministre de ne pas revoir dans l'immédiat, la limite de 30 personnes pour les messes malgré ce qu'avait promis le président de la République, mais également communiqués de toute part de nombreux évêques pour dire leur colère.

    À LIRE AUSSI :Maintenir la jauge de 30 personnes pour les messes est «une grave erreur», dénonce l'épiscopat 

    Parmi la centaine d'évêques de France, la réaction de Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, mérite l'attention car cet ancien élève de Polytechnique raille particulièrement la sourde oreille gouvernementale : « Bien que n'ayant fait que l'École Polytechnique (X77), écrit-il dans un communiqué publié jeudi après-midi, je pensais savoir faire une règle de trois et appliquer une présence proportionnelle à nos immenses églises. J'apprends qu'il n'en est rien. »

    Et avant d'annoncer un recours au Conseil d'État, il confie sa profonde déception : « Les annonces du président et celles du premier ministre concernant la reprise des cultes me laissent pantois, déconcerté et profondément déçu. La jauge de 30 personnes n'est pas une mesure sensée mais une précaution vexatoire. »

    L'archevêque de Strasbourg attaque ensuite les consultations sans suite du gouvernement : « L'habitude gouvernementale semble désormais bien prise de ne jamais tenir compte des propositions émanant de l'épiscopat français, propositions pourtant prudentes, intégrant l'extrême gravité de la crise dans laquelle nous sommes et en phase avec la détresse des personnes et des entreprises. »

    Ce qui ne doit pas rompre pour autant le dialogue : « La tradition de l'Église catholique reste de poursuivre inlassablement le dialogue avec le gouvernement tout en manifestant son profond désaccord par tous les moyens légaux et politiques. J'attends personnellement une rencontre entre nos représentants et le Premier ministre pour le faire le point sur une liberté de culte au bord de la rupture. »

    Le tout dans un esprit « non de mauvaise humeur » mais de « réponse par le bien aux inconsistances administratives. » Cela dit il prévient : « Je ferai moi-même recours auprès du Conseil d'État contre des mesures que j'estime disproportionnées. »

     Ref. L'archevêque de Strasbourg, ancien polytechnicien, dénonce «l'inconsistance administrative» de l'État face à l'Église

    Histoire d'un chat qui joue avec une souris ?

    JPSC

  • L’archevêque de Paris attaque férocement les autorités après l’annonce d’une jauge maximale de 30 participants aux messes

    IMPRIMER

    Du site de Famille Chrétienne :

    Le coup de colère de Mgr Aupetit après l’annonce d’Emmanuel Macron sur les messes

    « C’est une mesure totalement stupide, qui contredit simplement le bon sens », s’est exclamé l’archevêque de Paris sur Radio Notre-Dame, jeudi 25 novembre au matin. Il rappelle que l’annonce faite la veille par Emmanuel Macron de fixer une limite maximale de 30 personnes pour les messes n’est absolument pas conforme à l’échange entre l’exécutif et les responsables des cultes lundi dernier. « Comme d’habitude on a été écoutés mais pas du tout entendus, comme pour les lois de bioéthique », déplore Mgr Michel Aupetit.

    La confiance dans les autorités, « c’est fini ! »

    « Encore une fois, on se moque de nous », insiste l’archevêque de Paris, qui souligne l’incohérence de la règle fixée : « 30 personnes dans une petite église de village, on comprend, mais à Saint-Sulpice c’est ridicule ! On a des paroissiens qui viennent à 2000 dans certaines paroisses de Paris. On va s’arrêter à 31 ? C’est ridicule ! » Il condamne au passage l’injustice de traitement entre les commerçants et les lieux de culte, et rappelle que la Conférence des évêques de France avait proposé un protocole sanitaire tout à fait strict prévoyant le remplissage des églises au tiers de leur capacité et une distance de 4m2 entre les fidèles.

    « C’est trop, ça suffit », martèle l’archevêque de Paris. S'il n'était pas encore au courant qu'Emmanuel Macron revenait sur sa décision au moment où il s'exprimait sur les ondes de Radio Notre Dame, il considère que cet épisode remet durablement en cause la confiance des catholiques dans les autorités : « Là, c’est fini. On nous infantilise, on ne nous prend pas au sérieux », lâche Mgr Aupetit, sans appel. « Jusqu’à présent nous avons été extrêmement loyaux envers les autorités légitimes comme saint Pierre et saint Paul nous le demandent, mais quand on va trop loin, et qu’on touche à notre conscience et à notre bon sens, cela ne va pas passer du tout ».

    Des policiers avec des matraques dans les églises ?

    Et l’archevêque d’ajouter : « peut-être que M. Darmanin enverra des policiers avec des matraques pendant la messe, on va bien voir. Ce serait quand même un spectacle assez étonnant ». Mardi soir, évêques, prêtres et fidèles ont massivement condamné l’annonce d’Emmanuel Macron, faisant pleuvoir des messages de colère et de déception sur les réseaux sociaux. Le président de la conférence des évêques de France, Mgr de Moulins-Beaufort, s’est entretenu au téléphone avec le président de la République. Celui-ci doit proposer une nouvelle jauge avant jeudi matin.

     
  • "Allons tous et toutes dans la rue pour défendre la vie!" Le pape encourage la mobilisation contre l'avortement en Argentine

    IMPRIMER

    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Argentine: « Tous et toutes dans la rue pour défendre la vie! » encourage le pape François

    Le oui à la vie, « une question d’éthique humaine »

    « Merci beaucoup pour votre courrier et pour la lettre des dames », a déclaré le Pape dans une lettre manuscrite qu’il leur a fait parvenir par l’intermédiaire de la députée nationale Victoria Morales Gorleri (Pro), et par laquelle il répond à la demande des femmes de la « villa » d’intervenir dans le débat.

    « Merci aux personnes qui vous font parvenir ma lettre, en particulier à Mesdames Marcela Errecalde et Vicky Morales Gorleri. Et le samedi 28, allons tous et toutes dans la rue pour défendre la vie! », dit le pape en faisant allusion à une prochaine Marche pour la vie.

    Le pape salue l’initiative de ces femmes: « Merci beaucoup pour votre courrier et pour la lettre des dames. Ce sont vraiment des femmes qui savent ce qu’est la vie. Dites-leur que j’admire leur travail et leur témoignage. Je les remercie du fond du cœur pour ce qu’elles font et qu’elles continuent! La patrie est fière d’avoir de telles femmes. »

    C’est là que le pape ajoute, toujours de sa main: « Et sur le problème de l’avortement, gardez à l’esprit qu’il ne s’agit pas avant tout d’une question religieuse mais d’une question d’éthique humaine, préalable à toute confession religieuse. »

    « Et il est bon de se poser les deux questions », ajoute le pape, en quelque sorte pour un examen de conscience: « Est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème? Est-il juste d’engager un tueur à gages pour résoudre un problème? »

    « Merci pour tout ce que vous faites. N’oubliez pas, s’il vous plaît, de prier pour moi. Je le fais pour vous. Salutations à votre mari et à votre fille. Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge prenne soin de vous. Fraternellement,
    Franciscus. »

    Lire la suite

  • Un lien entre les vaccins anti-covid19 et des tissus de foetus avortés ?

    IMPRIMER

    De Jonah McKeown sur le site du National Catholic Register :

    Quel est le lien entre le vaccin de Moderna et les tissus fœtaux avortés ?

    Le vaccin de Moderna n'est pas totalement dépourvu de tout lien avec l'avortement, car il est prouvé que les vaccins ont un certain rapport avec l'utilisation de cellules foetales avortées dans les premiers stades de la conception du vaccin.

    Moderna a récemment annoncé qu'un essai de son vaccin a démontré qu'il était efficace à 94,5 %.

    25 novembre 2020

    Au milieu du débat sur l'éthique d'un candidat vaccin COVID-19 en cours de développement par Moderna, un microbiologiste catholique a déclaré à l'CNA (Catholic News Agency) que si la recherche liée aux cellules foetales avortées peut avoir contribué à la base de connaissances utilisée dans le développement du vaccin, la production réelle du vaccin n'utilise pas de cellules d'aucune sorte, foetales ou autres.

    Le diacre Robert Lanciotti, microbiologiste et ancien chef du laboratoire de diagnostic et de référence du Center for Disease Control and Prevention à Fort Collins, Colorado, a déclaré à CNA que le mode de production du vaccin Moderna n'est pas controversé sur le plan éthique - contrairement à plusieurs autres vaccins courants, qui sont cultivés dans des cellules foetales avortées.

    Les vaccins traditionnels utilisent des virus morts ou altérés, et les virus doivent être cultivés dans des lignées cellulaires, a déclaré le diacre Lanciotti. Certains vaccins basés sur des virus modifiés sont produits en les cultivant dans des lignées cellulaires de fœtus avortés, ce qui les rend moralement illicites pour les catholiques, sauf pour des raisons graves.

    En revanche, la production de vaccins à ARN n'utilise pas du tout de cellules, a-t-il dit. Au cours de ses 30 années de travail au CDC, la spécialité du diacre Lanciotti était de produire de l'ARN dans la même réaction que celle utilisée pour produire le vaccin Moderna.

    Le vaccin de Moderna est basé sur l'ARN du coronavirus, et utilise une protéine de pointe, ou peplomère, provenant du SARS-CoV-2 plutôt que des lignées cellulaires dérivées de fœtus avortés.

    L'ARN est injecté au receveur, ce qui incite ses cellules à produire la protéine de pointe. Cela déclenche la production d'anticorps et de cellules T par le receveur.

    Le vaccin de Moderna n'est pas complètement exempt de tout lien avec l'avortement, car il est prouvé que les vaccins ont un certain lien avec l'utilisation de cellules de foetus avortés dans les premiers stades de la conception du vaccin.

    Cependant, selon le diacre Lanciotti, il y a une distinction entre "conception" et "production". Bien que cela puisse sembler être une différence subtile, il a déclaré que dans ce cas, il est plus logique d'évaluer l'éthique de la production du vaccin lui-même, plutôt que toute connaissance et compréhension préexistantes qui ont présidé à son développement.

    "L'association entre les cellules foetales avortées et ces vaccins à ARN est si lointaine que je ne pense pas que vous trouveriez un théologien en morale catholique qui dirait qu'il y a un problème du tout", a déclaré le diacre Lanciotti.

    Lire la suite

  • Notre-Dame de Paris : la Ministre Roselyne Bachelot juge "irrecevable" l'idée de vitraux contemporains

    IMPRIMER

    Un éventuel remplacement des actuels vitraux de Notre-Dame par des vitraux contemporains, proposition suggérée au sein du diocèse de Paris, a été jugé mardi "irrecevable" par la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. Lu sur France info culture :

    « Monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris, a évoqué devant des prêtres de son diocèse l'éventualité d'un geste contemporain avec la création de nouveaux vitraux, en chargeant un groupe de travail de réfléchir au futur aménagement du lieu de culte et à un meilleur accueil des millions de visiteurs, selon de récentes informations de presse.

    "L'Etat est compétent sur tous les décors intérieurs"

    "Le clergé est habilité à amener du mobilier culturel" mais "les vitraux ne sont pas du mobilier" et "l'Etat est compétent sur tous les décors intérieurs", a rappelé Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, auditionnée le 24 novembre par la mission d'information de l'Assemblée nationale chargée de veiller à l'application de la loi Notre-Dame de juillet 2019.

    "La France a signé la convention de Venise (de l'UNESCO) de 1964 qui rend absolument impossible toute dépose des dits vitraux et leur remplacement par des oeuvres modernes. La chose est pour moi irrecevable et contraire aux conventions que nous avons signées", a-t-elle martelé. "Je ne serais pas a priori choquée que des éléments décoratifs plus modernes, plus actuels, puissent être amenés dans une chapelle", a-t-elle tempéré.

    L'éventualité d'un geste contemporain pour reconstruire la flèche avait déjà suscité le débat. La décision a finalement été prise de la reconstruire à l'identique. Interrogée sur le futur aménagement du parvis de la cathédrale, Roselyne Bachelot a aussi indiqué vouloir "défendre le respect paysager" du site.

    Polémique autour de l'usage des donations

    Par ailleurs, elle a vivement rejeté le reproche fait par la Cour des comptes à son ministère, qui regrettait qu'une petite partie des sommes reçues des donateurs soit utilisée pour divers frais de fonctionnement comme la communication, les salaires et les loyers de la maîtrise d'ouvrage. Selon le rapport de la Cour, l'Etat et non l'Etablissement public aurait dû prendre en charge ce budget.

    "Nous ne nous entendrons pas sur cette polémique. Il n'y a pas de sujet" sur cette affaire "claire et transparente", a-t-elle tranché. "La maîtrise d'ouvrage fait partie des travaux de conservation" de Notre-Dame, et "n'est pas détachable" du reste des taches, a-t-elle insisté. »

    Ref. Notre-Dame de Paris : la Ministre Roselyne Bachelot juge "irrecevable" l'idée de vitraux contemporains

    L’ archevêque de Paris moins écouté pour "sa" cathédrale que le chapitre des chanoines de la cathédrale Saint Paul de Liège pour la leur. Il est vrai que l’importance de ces deux  monuments (partim neo) gothiques n’est pas comparable…

    JPSC

  • Chine : les églises invitées à adorer le PCC ou à fermer leurs portes

    IMPRIMER

    Alors que le Vatican se réjouit de la nomination "d'évêques chinois en communion avec le pape", la réalité sur le terrain confirme la détermination du Parti Communiste Chinois à faire des églises des lieux de propagande politique.

    De An Xin sur Bitter Winter :

    Les églises invitées à adorer le PCC ou à fermer leurs portes

    11/18/2020

    La propagande gouvernementale continue d'envahir les lieux de culte chinois, car ils sont transformés en centres de publicité pour promouvoir le Parti communiste et ses dirigeants.

    Le département des affaires religieuses de Putian, une ville au niveau de la préfecture dans la province du Fujian au sud-est du pays, a dépensé 500 000 RMB (environ 75 000 $) en octobre pour transformer le premier étage d'une église des Three-Self (Mouvement patriotique des trois personnes - https://fr.qaz.wiki/wiki/Three-Self_Patriotic_Movement) dans la ville de Daitou du district de Xiuyu en "Station de pratique de la civilisation pour une nouvelle ère". De nombreux centres de propagande de ce type sont créés dans tout le pays depuis fin 2018 pour imposer l'idéologie du PCC à la population. Ils sont souvent installés dans des lieux de culte qui ont été repris par l'État à cette fin.

    The “Civilization Practice Stations for a New Era” set up on the first floor of the Three-Self church in Daitou town.

    Les "Stations de pratique des civilisations pour une nouvelle ère" installées au premier étage de l'église des Three-Self de la ville de Daitou.

    Le 6 novembre, plus de 100 fonctionnaires du gouvernement ont assisté à l'ouverture du centre de propagande, rempli de 168 affiches sur Mao Zedong, Xi Jinping et les autres dirigeants communistes passés et présents de la Chine. Le pasteur de l'église a été obligé d'intégrer des histoires sur Mao Zedong dans son sermon ce jour-là, ce qui a beaucoup attristé la congrégation qui doit maintenant se réunir au deuxième étage du bâtiment.

    Posters with Xi Jinping and Mao Zedong’s images and quotes in the new propaganda center in Daitou.
    Affiches avec des images et des citations de Xi Jinping et Mao Zedong dans le nouveau centre de propagande de Daitou.

    "Nous n'osons pas refuser ce matériel de propagande de peur que le gouvernement n'interdise nos rassemblements", a déclaré un membre de l'église, impuissant. "Nous sommes impuissants à les défier."

    Lire la suite