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Eglise - Page 550

  • Ce 11 mai : marathon de la prière à Banneux

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    Du site de l'évêché de Liège :

    MARATHON DE PRIÈRE: À BANNEUX LE 11 MAI

    Chaque jour de ce mois de mai à 18h, joignez-vous au marathon de prière lancé le 1er mai dernier par le pape François, afin d’invoquer la fin de la pandémie et la reprise des activités tant professionnelles que sociales. Il est retransmis en direct sur les médias officiels du Saint-Siège. Une invitation à redécouvrir la beauté du chapelet chez soi, dans sa voiture, dans la rue, avec son smartphone et grâce aux technologies de communication.

    Trente sanctuaires du monde entier guident à tour de rôle la prière mariale, chaque jour à 18h, en direct sur les médias officiels du Saint-Siège. Le Pape François a ouvert ce mois de prière le 1er mai sur VaticanTV et KTO, et le clôturera le 31.

    En Belgique

    Le 11 mai, c’est le sanctuaire de Banneux qui a été choisi pour mener cette prière. Elle sera retransmise sur TV Vatican (http://www.centraltv.fr/religious/vatican-tvet en radio sur 1RCF en direct à 18h. Une prière pour les pauvres et les personnes en difficulté économique.

    Et sur KTO TV : https://www.ktotv.com/video/00359475/chapelet-du-11-mai-2021-a-la-vierge-des-pauvres-banneux-belgique

    A Banneux, la Vierge des Pauvres a insisté à trois reprises: « Priez beaucoup! ». Depuis le 15 janvier 1933, chaque jour, le rosaire est récité aux intentions des pèlerins de Banneux et pour la Paix dans le monde.

    Pour plus d’information sur ce mois de la prière, consultez le site du Vatican en cliquant ici.

    Lisez aussi: https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-04/marathon-priere-mois-mai-chapelet-pape-francois.html

  • 2020 au Pakistan : une année noire marquée par les abus de la loi anti-blasphème

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    De Vatican News :

    10 mai 2021

    Pakistan: la loi anti-blasphème toujours source d'abus

    Selon un récent rapport du Centre Social pour la Justice les abus de la loi anti-blasphème n'ont jamais été aussi nombreux qu'en 2020, fragilisant encore plus les minorités religieuses. L'ONG Aide à l'Église en Détresse demande l'abrogation urgente de cette loi discriminatoire.

    2020 a été une nouvelle année noire pour la loi sur le blasphème au Pakistan. Telles sont les conclusions d'un récent rapport du Centre pour la justice sociale (CSJ) du Pakistan, qui confirment les conclusions de la fondation pontificale Aide à l'Église en détresse (AED) dans son rapport 2021 sur la liberté religieuse dans le monde.

    Les abus des articles controversés du code pénal pakistanais, qui prévoient une peine de prison à vie ou la peine de mort pour le crime de diffamation du prophète Mahomet, de l'islam ou du Coran, ont augmenté de façon exponentielle l'année dernière. Selon le CSJ, de 1987 à décembre 2020, au moins 1 855 personnes ont été inculpées sur la base de ces règles, dont 200 pour la seule année 2020, soit le nombre le plus élevé enregistré depuis l'entrée en vigueur de la loi en 1986. 75% d'entre eux étaient des musulmans (dont 70% de chiites et 5% de sunnites), 20% d'ahmadis (secte musulmane dissidente), 3,5% de chrétiens, 1% d'hindous.

    La province pakistanaise où le pourcentage d'abus est le plus élevé (76%) est le Pendjab, suivi du Sindh (19%). En décembre 2020, les prisons du Pendjab abritaient 337 détenus (en attente de condamnation définitive et condamnés), dont 60 pour la seule ville de Lahore. Au moins 78 personnes ont été tuées à la suite d'accusations de blasphème, dont 42 musulmans, 23 chrétiens, 9 ahmadis, 2 hindous et 2 dont l'identité religieuse n'a pas été établie. Ces chiffres excluent les assassinats ciblés de personnes appartenant à des groupes jugés hérétiques ou apostats, qui sont souvent indirectement liés à la loi sur le blasphème.

    Musulmans chiites et minorités dans le viseur de la loi

    «Des accusations de blasphème sont portées à la fois contre des musulmans et des membres de minorités religieuses, mais lorsque l'auteur présumé est un non-musulman, ces accusations se traduisent souvent par des lynchages, des attaques de quartiers entiers et des meurtres» souligne Alessandro Monteduro, directeur de la branche italienne de l'AED. «Le nombre de membres de minorités accusés de blasphème est également très disproportionné par rapport à leur pourcentage de la population» précise t-il, commentant des données qui, selon lui, confirment la nécessité d'abroger la loi. Depuis des années, cette loi est contestée par les minorités et les organisations de défense des droits de l'homme au Pakistan en raison de sa nature discriminatoire et de ses abus.

    Intitulé "Justice Yet Afar" ("La justice encore loin"), le rapport du CSJ examine les mesures prises jusqu'à présent par les autorités pakistanaises à différents niveaux depuis un arrêt de la Cour suprême de 2014 sur la protection des minorités. Il révèle la lenteur de la mise en œuvre de l'arrêt, notamment en ce qui concerne la lutte contre le phénomène des mariages forcés et des conversions à l'islam, la non-application du système de quotas pour l'accès à l'emploi, la promotion de la tolérance entre les communautés religieuses et ethniques et la réforme de la loi sur le mariage chrétien, toujours régie par des règles datant de la domination britannique.

  • Nivelles : l'église du Saint-Sépulcre désaffectée

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    La seule issue possible semblerait-il... Mais comment ne pas y voir un nouvel et affligeant épisode de l'extinction progressive de la présence catholique dans nos provinces ? On ne peut que constater l'impuissance et la résignation des autorités ecclésiastiques face à cette évolution désolante. Et les mesures sanitaires imposées par le gouvernement depuis mars 2020, si docilement acceptées par nos évêques, vont avoir un impact inévitable sur ce qui reste de pratique religieuse. Cette dégradation de la situation ne peut que susciter toujours plus de questions à propos du maintien d'édifices de moins en moins fréquentés et dont la maintenance devient insupportable et apparemment injustifiée.

    De cathobel.be :

    Désaffectation de l’église du Saint-Sépulcre et Saint-Paul à Nivelles

    L’état de l’église pose question depuis plusieurs années. Après avoir envisagé de multiples solutions qui n’étaient pas finançables, le Vicariat, les assistants pastoraux et la fabrique d’église ont dû se résoudre à la  du bâtiment. Une décision avalisée par l’archevêque de Malines-Bruxelles.

    Depuis trois ans, de nombreuses réunions se sont tenues avec le doyen, la fabrique d’église, le Vicariat du Brabant wallon, les Amis du SPLUC, etc concernant l’avenir de cette église. En effet, si dès les années 70-80, la stabilité du bâtiment inquiétait, l’état général s’est encore dégradé. En juillet 2019, un rapport des pompiers a pointé de sérieux problèmes de sécurité (stabilité du clocher, chutes de pierre, non-conformité de l’installation électrique, risque de propagation d’incendie). La ville de  à donc ordonné la fermeture de l’église et sa sécurisation extérieure.

    Malheureusement, le chantier de rénovation pour sauver l’édifice est conséquent. L’étude d’un bureau d’architecte a estimé à plus de deux millions d’euros le montant des travaux. Un budget que ni la fabrique d’église, ni la commune de Nivelles, ne peut se permettre. Une réunion en mars avec le Cardinal De Kesel et Mgr Hudsyn a clairement établi l’impasse dans laquelle le projet se trouvait. Avec l’avis favorable du Conseil presbytéral du Brabant wallon et celui du Conseil épiscopal de l’Archevêché, Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a donc décidé de procéder à la désaffectation de l’église du Saint-Sépulcre et Saint-Paul.

    Un choix compliqué mais qui est loin d’être la norme. En témoigne, le peu de désaffectations d’églises au sein du Brabant wallon lors de ces trente dernières années. « Cette décision sera sûrement ressentie douloureusement par les paroissiens et les habitants de ce quartier. Cependant – même si on peut le regretter – il y a des situations où les arguments d’ordre financier pèsent inexorablement dans le discernement et la décision que les autorités pastorales doivent aussi assumer.« , ont fait savoir les acteurs du dossier.

    Suite à cette décision canonique de désaffectation, la fabrique d’église, propriétaire, peut donc entamer un processus de réaffectation de cet édifice à un usage non-cultuel en veillant au maintien de l’architecture global, au maintien ou à la réinsertion d’un maximum de vitraux, d’un usage respectueux de l’histoire du bâtiment et de son intégration dans l’environnement et le paysage local.

    Du côté des paroissiens locaux, la continuité des services a été assurée dès la fermeture de l’église en 2019. Ces fidèles sont donc désormais intégrés au sein de la vie chrétienne du centre de Nivelles.

  • Allemagne : le jour du schisme ?

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    C'est aujourd'hui que des bénédictions d'unions homosexuelles doivent avoir lieu dans divers diocèses allemands, au mépris de l'interdiction romaine. Sera-ce donc un schisme déclaré ? Stefano Fontana sur La Nuova Bussola Quotidiana (traduction de Benoît et moi) faisait la lumière sur cette question, il y a quelques jours :

    L’Allemagne vers le schisme de velours. Avec le Pape en spectateur

    7 mai 2021

    À l’approche du 10 mai, la tension monte autour du schisme allemand redouté et les appels à Rome pour qu’elle intervienne et freine la dérive schismatique se multiplient. Mais la notion de schisme aujourd’hui n’est pas claire dans la réalité en raison du rôle du Pape, de la compétence doctrinale des Conférences épiscopales et de la situation de crypto-schisme généralisé. Le sentiment est que rien ne se passera, mais que les malentendus continueront et que des pratiques schismatiques seront mises en œuvre. Un crime sans coupables.

    À l’approche du 10 mai, la tension monte autour du schisme allemand redouté, et les appels à Rome pour intervenir et freiner la dérive schismatique se multiplient. On en appelle au Catéchisme et au Code de droit canonique selon lesquels un schisme se produit lorsqu’une Église particulière n’est plus en communion avec le Pape. La notion de schisme est en soi très claire sur le papier, mais l’est-elle encore dans la réalité aujourd’hui ? La réponse est non : ce qu’est un schisme et quand une Église particulière y tombe est une question plutôt nébuleuse. Quelques observations sur ce brouillard nous aideront peut-être à comprendre comment la question allemande se terminera après le 10 mai.

    On peut commencer par l’aspect le moins contraignant mais pas moins important. Selon des informations plutôt fiables rapportées par diverses sources, François n’a pas vraiment apprécié la publication du Responsum de la Congrégation pour la doctrine de la foi qui rejetait la bénédiction à l’église des couples homosexuels. Bien sûr, il peut s’agir de rumeurs incontrôlées, mais la faiblesse de la phrase finale concernant l’approbation du Pape – « le Saint Père a été informé et a donné son consentement » – va également dans ce sens. Il a dû y avoir une certaine tension dans les palais du Vatican, puis une phrase d’approbation du pape ayant peu de valeur d’autorité a été choisie. De plus, si l’on part du principe de cohérence, même dans un pontificat souvent contradictoire avec lui-même, la position exprimée à plusieurs reprises par François sur le problème de l’homosexualité conduirait davantage à la bénédiction des couples à l’église qu’à son interdiction.

    Il y a ensuite la question de la compétence doctrinale des Conférences épiscopales. Nous savons que Ratzinger niait cette compétence. Déjà dans la première interview avec Vittorio Messori en 1984, il avait clairement déclaré que les Conférences n’ont qu’une fonction d’organisation et n’ont aucune signification théologique. Alors que François a affirmé dans pas moins de deux documents faisant autorité, et non dans des interviews banales, qu’il faut aller vers une compétence doctrinale des conférences épiscopales. Pour mémoire, les deux documents en question sont les exhortations Evangelii Gaudium et Amoris laetitia.

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  • Le cardinal Sarah nommé à la Congrégation pour les Églises orientales

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    Une relégation ? De Mohamed Bangoura sur mosaiqueguinee.com :

    Le cardinal Sarah nommé à la Congrégation pour les Églises orientales

     
    Le pape François a nommé le cardinal Robert Sarah, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, membre de la Congrégation pour les Églises orientales, a annoncé le Bureau de presse du Saint-Siège le 8 mai 2021.

    Le 20 février dernier, le pontife avait accepté la démission du cardinal guinéen, qui avait atteint depuis plusieurs mois l’âge canonique de la retraite (75 ans). S’il ne dirige plus de dicastère à Rome, le haut prélat a cependant déclaré vouloir continuer d’œuvrer «au service de l’unité de l’Église, dans la vérité et la charité», et continue donc de travailler au sein de la Curie romaine.

    Le pape François a récemment élevé le cardinal Sarah au rang de cardinal-prêtre au sein du Collège cardinalice. Âgé de 75 ans, ce dernier pourrait donc participer à un éventuel conclave, mais ne serait alors plus cardinal proto-diacre, comme il l’était jusqu’alors.

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 09 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 5e dimanche après Pâques :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Vocem iucunditatis», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/s_yllOKBPlg

    Plus le départ du Christ approche, plus est grande la Jubilation de l’Alléluia (l’Église ne s’attache pas à un deuil sentimental du départ) :

    moines_psalmodiant-detail_jacobus_de_voragine-legenda_aurea-france13s-mh3027folio30v.jpgIntroït « vocem iucunditatis : « Que le cri de la joie résonne et que tous l’entendent : Alléluia ! Annoncez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a racheté son peuple, Alléluia, Alléluia ». De nouveau, nous chantons le cantique de l’action de grâces pour la délivrance de l’exil. C’est le psaume 65, le canticum resurrectionis.

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  • Je ne vous laisserai pas orphelins

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    Allelúia Alléluia
    Ioann. 14, 18  
    ℟. Allelúia. ℣. Non vos relínquam órphanos: vado, et vénio ad vos, et gaudébit cor vestrum. ℟. Alléluia. ℣. Je ne vous laisserai pas orphelins ; Je M’en vais et Je reviens vers vous et votre cœur se réjouira.

     

  • 9 mai : Journée des Chrétiens d'Orient

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    De Vatican News (Adélaïde Patrignani) :

    Journée des chrétiens d’Orient: transformer la douleur en richesse spirituelle

    Ce 9 mai, 6e dimanche de Pâques, marque la 4e journée des Chrétiens d’Orient. Cette journée internationale de prière et de rencontres a pour but de renforcer le lien spirituel entre chrétiens d’Orient et d’Occident. Mgr Pascal Gollnisch est directeur de l’Œuvre d’Orient, entité coordinatrice de cette journée. Dans un contexte où de nombreux pays traversent une période d’épreuve, cette initiative vient établir une communion bienvenue, par-delà les frontières.

    Chrétiens orientaux, syriaques, coptes, maronites, grec-melkites, gréco-catholiques roumains et ukrainiens, éthiopiens, érythréens, syro-malankars, syro-malabars, chaldéens, arméniens… et latins: tous seront rassemblés de manière particulière dans la prière ce dimanche. La «Journée des chrétiens d’Orient» se vit à travers diverses initiatives proposées en France ou dans d’autres pays afin de favoriser la communion spirituelle, la découverte des origines du christianisme et la rencontre avec des catholiques issus de différents rites ou des chrétiens d’autres Églises.

    L’Œuvre d’Orient coordonne cette initiative qui se tient chaque 6e dimanche de Pâques. Mgr Pascal Gollnisch, son directeur, nous rappelle quelles situations particulières peuvent retenir l’attention des fidèles cette année.

    Cette journée est née du désir de beaucoup de fidèles, beaucoup de communautés chrétiennes, d’avoir un lien qui ne soit pas seulement un lien de solidarité, avec un aspect financier qui est tout de même très important, mais aussi un lien de communion. La Méditerranée nous sépare et nous unit. Il y a autour de la Méditerranée des forces de division, de violence, des forces de mort que le Pape François dénonce régulièrement. Les fidèles ont souhaité que soient manifestés aussi des liens de communion spirituelle. Cette année, après l’explosion du port de Beyrouth, après ce qu’il s’est passé en Arménie, en Éthiopie – même si ce n’est pas directement sur la Méditerranée, cela nous touche de près -, sachant tout ce qu’il y a encore en Syrie et en Irak – même si la visite du Pape François a été un moment tout à fait lumineux – nous sentons qu’il est bon qu’il y ait ce lien de communion spirituelle entre nous.

    Les chrétiens qui sont en France vont donc prier pour leurs frères d’Orient. Et ceux d’Orient, comment vont-ils vivre cette journée?

    C’est cela qui nous semble très intéressant. Ils sont de plus en plus nombreux à entrer dans la démarche de communion spirituelle. Ce n’est pas une journée pour les chrétiens d’Orient, c’est une journée avec les chrétiens d’Orient, donc ils vont prier pour nous, pour ceux qui sont au Nord, qui ont aussi leurs soucis, leurs difficultés, leur pauvreté à leur manière… Non seulement pour la France, bien sûr, mais aussi pour d’autres pays d’Europe qui entrent dans cette démarche: je pense au Royaume-Uni, à la Belgique, à la Suisse, à la Pologne, à l’Espagne aussi où cela commence. Nous construisons un pont spirituel, le Pape François nous appelle souvent à construire des ponts plutôt que des murs. Nous souhaitons faire un pont de communion spirituelle, dans les temps qui sont les nôtres, c’est tout à fait essentiel.

    Il s’agit donc de la quatrième édition. Sentez-vous que des fruits apparaissent au fil des années?

    Oui, bien sûr, parce que la prière nous rend frères. Si nous sommes frères, nous avons envie de prier les uns pour les autres, les uns avec les autres, mais en même temps la prière elle-même nous rend étonnamment proches. Nos frères de l’autre côté de la Méditerranée disent le Notre Père, ils prient avec Marie, lisent les mêmes pages de l’Évangile… Nous nous sentons tout à coup très proches. Chaque dimanche, nous nous retrouvons ensemble pour les mêmes célébrations et cette proximité spirituelle transperce toutes les différences culturelles, toutes les frontières, toutes les oppositions plus ou moins réelles et plus ou moins factices. Tout à coup nous devenons ensemble, tous ensemble, chrétiens d’Orient et d’Occident.

    La prière que L'Œuvre d’Orient propose cette année a été écrite par des réfugiés qui apprennent le français. Comment ont-ils vécu le fait de participer de cette manière-là à cette initiative?

    Pour ceux de nos frères qui ont dû se lancer dans l’aventure un peu incroyable d’une migration - aucun n’a migré de gaieté de cœur, un chrétien d’Irak c’est un Irakien qui aime son pays, un chrétien de Syrie, c’est quelqu’un qui aime son pays -, il faut transformer cette douleur en richesse. Et là aussi en richesse spirituelle. Ils sont parfois étonnés de notre vie spirituelle, de notre vie d’Église… Parfois certains s’attendaient à trouver une "chrétienté" plus ou moins imaginaire; d’autres pensaient qu’il n’y avait plus du tout de chrétiens en France et découvrent que c’est plus compliqué, plus riche. Je crois que c’est véritablement une incarnation de cette communion spirituelle.

    Voulez-vous ajouter un dernier mot?

    Si la prière nous rend frères, elle nous redonne une espérance commune. Tant en Europe qu’au Moyen-Orient, sous des modalités différentes bien sûr, nos peuples ont besoin de retrouver le chemin d’une espérance. C’est vrai au Liban par exemple, mais aussi parfois chez nous, où beaucoup ne voient plus leur espérance. Je crois que la prière est source d’espérance.


    2021_05_09_09_01_39_Greenshot.pnghttps://oeuvre-orient.fr/vivre-la-journee-des-chretiens-dorient/

    https://www.ktotv.com/article/vivre-la-journee-des-chretiens-dorient

  • RDC : les islamistes redessinent l’est du pays : nouvel appel de l’évêque de Butembo-Beni

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    Relayé par Thomas Oswald sur le site web « Aleteia » ce 8 mai 2021 :

    Sikuli.jpgMgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dénonce la faillite de son gouvernement face aux défis auxquels il est confronté. Des terroristes chassent de chez elles les populations autochtones, des trafiquants exploitent les ressources minières congolaises, sans être inquiétés. Entretien:

    "Face à la dégradation rapide de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), l’armée vient de prendre la responsabilité de deux provinces de l’est du pays, le Nord Kivu et l’Ituri, où les populations sont à la merci de groupes armés dont les ADF (Allied Democratic Forces), lié depuis 2019 à l’État islamique (EI). « Lors de mon intronisation comme évêque, il y a vingt ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région », dénonce Mgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est du pays. « Je constate que l’expression s’applique toujours avec la même violence ! »

    Depuis le début du mois d’avril, une vague de manifestations, parfois violentes, secoue votre pays pour dénoncer l’insécurité. Quelle est votre position à l’égard de ces manifestants ?

    Mgr Paluku Sikuli Melchisédech : On ne peut pas demander aux gens qu’on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire. C’est leur droit de réclamer la sécurité, c’est leur droit de réclamer la liberté mais nous voulons simplement que cela soit fait dans le respect de la loi, dans la paix, pas dans la violence.

    Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Que dénoncent-ils exactement ?

    L’absence d’efficacité de la mission de maintien de la paix de l’ONU. Mais plus largement, les conflits perpétuels, jamais réglés, qui perdurent dans l’est du pays. Lors de mon intronisation comme évêque, il y a 20 ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région. Je constate que l’expression s’applique toujours ! La Conférence épiscopale nationale congolaise calcule ainsi qu’il y a eu plus de 6.000 morts à Beni depuis 2013 et plus de 2.000 à Bunia pour la seule année 2020. On compte également au moins 3 millions de déplacés et environ 7.500 personnes kidnappées. Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Pourquoi parlez-vous d’islamisation ? La principale organisation en cause, l’ADF, ne se revendique pas comme une organisation islamique…

    Tous ceux qui ont été kidnappés par ces groupes terroristes et qui en sont sortis vivants rapportent la même histoire. Ils ont eu le choix entre la mort et la conversion à l’islam. On leur impose des noms musulmans, pour gommer leur identité. Par ailleurs, même les habitants du diocèse qui n’ont pas vécu cette expérience traumatisante peuvent constater que des mosquées poussent partout.

    Qui les finance ?

    En son temps, Mouammar Kadhafi se montrait très généreux pour bâtir ces mosquées. À présent, ce sont d’autres sources de financement qui permettent les constructions de ces lieux de culte.

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  • France : un édifice religieux perdu toutes les deux semaines

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    Pourquoi la France perd un édifice religieux toutes les deux semaines

    Selon M. Lamaze, outre le fait qu'un édifice religieux disparaît toutes les deux semaines - par démolition, transformation, destruction par le feu ou effondrement -, deux tiers des incendies d'édifices religieux sont d'origine criminelle.

    The Church of St. Ouen in Rouen

    L'église Saint-Ouen de Rouen (photo : Jorge Láscar via Wikimedia (CC BY 2.0). / Daniel Vorndran/CC BY-SA 3.0)

    4 mai 2021

    Un édifice religieux disparaît en France toutes les deux semaines. 

    C'est le constat d'Édouard de Lamaze, président de l'Observatoire du patrimoine religieux à Paris. 

    Il tire la sonnette d'alarme dans les médias français sur la disparition progressive des édifices religieux dans un pays surnommé la "fille aînée de l'Église" parce que le roi franc Clovis Ier a embrassé le catholicisme en 496.

    L'appel de Lamaze à une plus grande prise de conscience a été lancé après qu'un incendie ait détruit l'église Saint-Pierre du XVIe siècle à Romilly-la-Puthenaye, en Normandie, dans le nord de la France. L'incendie, jugé accidentel, a eu lieu le 15 avril, deux ans exactement après l'incendie qui a dévasté la cathédrale Notre-Dame de Paris.  

    L'image inoubliable de la cathédrale en feu, qui a fait le tour de la planète en 2019, a mis en évidence un problème plus profond au sein de la société française : de graves lacunes dans le système de préservation des monuments religieux, associées à une hostilité croissante envers la religion.  

    Lamaze a déclaré à CNA dans une interview qu'en plus d'un bâtiment religieux qui disparaît toutes les deux semaines - par démolition, transformation, destruction par le feu ou effondrement - deux tiers des incendies dans les bâtiments religieux sont dus à des incendies criminels. 

    Si ces statistiques incluent des bâtiments appartenant à tous les groupes religieux, la plupart d'entre elles concernent des monuments catholiques, qui représentent encore une large majorité en France, où l'on compte environ 45 000 lieux de culte catholiques.

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  • Célébrations à 15 personnes : le ras-le-bol des catholiques belges

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    Messes à 15 personnes : le ras-le-bol des catholiques belges

    <p>Des manifestations ont été organisées pour réclamer la révision de la limitation à 15 personnes, notamment une manifestation inter-culte en janvier.</p>

    Des manifestations ont été organisées pour réclamer la révision de la limitation à 15 personnes, notamment une manifestation inter-culte en janvier.

    Les catholiques belges n’ont pas de mots assez durs pour critiquer le nouveau protocole qui s’appliquera à partir du 8 mai aux messes : pas plus de 50 personnes et « uniquement sur des parcelles privées en plein air, qui ne jouxtent pas la voie publique ». Les curés pourront donc se faire prêter le préau d’une école ou coloniser le jardin d’un presbytère, mais le parvis des églises leur restera interdit. De nombreux prêtres et fidèles considèrent ce nouveau protocole comme une « tartufferie ». D’autant que, ce dimanche, une température de 13 degrés est annoncée… Les catholiques belges n’attendent qu’une seule mesure : pouvoir enfin célébrer, en fonction de la taille de l’église tant que durera l’épidémie, tout en respectant les mesures sanitaires, à l’intérieur. Car, depuis la Toussaint, en Belgique, les offices religieux ne sont autorisés qu’en présence de… 15 personnes !

    La liberté de culte bafouée

    A la paroisse Notre-Dame de l’Annonciation, tenue par la communauté de l’Emmanuel, le mot « injustice » revient en boucle dans la bouche des fidèles. « La liberté de culte inscrite à l’article 19 dans la Constitution est bafouée », dit l’un. « Le magasin Trafic est ouvert à tous, mais pas l’église », soupire un autre. Mais c’est surtout la jauge de 15 qui fait grincer des dents : «de juin à novembre 2020, on a eu une jauge proportionnelle à la taille de l’église, il n’y a eu aucun problème. On mettait du gel à l’entrée, on respectait une distance entre nous, on portait des masques, le sol était fléché et aucun cluster n’a été avéré », raconte une des rares personnes âgées présente le 2 mai dernier à la messe dominicale célébrée en comité réduit.

    Malgré leur inventivité pour nourrir leurs ouailles, les trois prêtres de cette paroisse bruxelloise ont vite vu les limites de la messe en visioconférence. « La communion spirituelle n’est pas la présence réelle, les paroissiens ont besoin d’être nourris de l’Eucharistie et de se sentir appartenir au même corps », insiste le père Cédric Claessens, curé. En plus de passer de deux à quatre messes le dimanche, ce prêtre belge de 48 ans a eu l’idée géniale de proposer aux paroissiens de venir communier à l’église, de 11h à 12h30. Environ 700 personnes (Il y en a habituellement 1200) se déplacent. « Si le Christ a choisi de passer par son corps pour se donner, ce n’est pas pour rien », renchérit son vicaire, le père Benoît de Baenst. D’autres paroisses les ont imités.

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