Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 601

  • Une plateforme pour les musulmans convertis au Christ

    IMPRIMER

    Du site de France Catholique :

    Pour les musulmans convertis au Christ

    propos recueillis par Constantin de Vergennes

    19 juin 2020

    Fraîchement lancée, Mission Ismérie se veut une plate-forme regroupant plusieurs acteurs de l’évangélisation des musulmans. Rencontre avec son directeur exécutif, Marc Fromager.
    En quoi consiste Mission Ismérie ?

    Marc Fromager : Mission Ismérie est notre réponse à ce phénomène absolument nouveau des musulmans qui quittent l’islam pour le Christ, de plus en plus nombreux, partout dans le monde. Nous déployons tous types d’actions pour soutenir ce grand mouvement. D’abord, accompagner, par l’accueil des musulmans en chemin vers le Christ, le soutien spirituel et matériel, la mise en avant de leur témoignage et l’insertion dans l’Église. Ensuite, former : sensibilisation et information sur l’islam et sur les convertis (documentaires, vidéos, réseaux sociaux, interventions), formation à l’annonce de la foi (avec matériels pédagogiques pour l’apostolat), constitution de groupes missionnaires. Enfin, annoncer, avec la mise en œuvre de la mission de façon pratique par l’apostolat de rue et d’amitié, et sur Internet par l’annonce directe et indirecte.

    Combien êtes-vous et qui constitue vos équipes ?

    Mission Ismérie, ce sont des acteurs travaillant déjà ensemble depuis longtemps, et qui ont fait leurs preuves.

    Il y a les Forums Jésus le Messie qui ont organisé plus de 30 événements en 7 ans dans toute la France, faisant se rencontrer les spécialistes de l’accueil et de la mission, les convertis et le grand public.

    Mission Angélus, de son côté, compte environ 200 missionnaires bénévoles dans 15 villes depuis 5 ans, et son potentiel de développement est immense.

    Nous avons aussi avec nous le projet Nets Angels, qui accompagne une cinquantaine de bénévoles dans l’apostolat numérique, et offre de plus son contenu de formation à tous.Notre équipe peut aussi compter sur Odon Lafontaine, auteur du Grand secret de l’islam, qui apporte à notre projet une connaissance renouvelée de l’islam et de sa nature profonde, notamment par la recherche historique, et le comédien Mehdi Djaadi, lui-même ex-musulman, auteur du spectacle à succès Coming out où il relate son parcours, qui anime un réseau de convertis pour la vie fraternelle chrétienne au sein de l’Église.

    Mission Ismérie ne se résume pas à la mise en musique et au développement de ces seuls projets. Nous en portons d’autres, et l’ambition de devenir une pépinière d’initiatives pour la mission, une rampe de lancement et de financement.

    Dans quelle mesure votre démarche est-elle soutenue par l’Église ?

    Nous travaillons en relation filiale. L’évêque de Paris nous a désigné un prêtre référent ; nous y animerons bientôt une permanence d’accueil pour les musulmans en chemin. D’autres évêques ont soutenu nos projets et participé à nos événements. Nous souhaitons développer des relations avec tous les diocèses, et constituer ainsi un réseau national pour l’accueil et la mission.

    Qui était Ismérie et que révèle le fait de se placer sous son patronage ?

    Une princesse musulmane, fille du sultan d’Égypte, devenue chrétienne non par la force mais par l’intercession de la Vierge Marie, baptisée en France en 1134 (à l’origine du grand sanctuaire de Notre-Dame de Liesse). Son patronage témoigne du caractère spirituel et pacifique de notre démarche et de la vocation particulière de notre pays dans l’apostolat auprès des musulmans et l’accueil des convertis. 

  • L'appel de François Fillon à une mobilisation internationale immédiate en faveur des chrétiens d'Orient

    IMPRIMER

    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Chrétiens d’Orient : François Fillon appelle à « une mobilisation internationale immédiate »

    18 juin 2020

    L’ancien premier Ministre François Fillon appelle dans une vidéo publiée ce jeudi 18 juin à une mobilisation internationale rapide au Moyen et Proche-Orient, particulièrement fragilisés par la crise du Covid-19. Alors que la situation continue de se dégrader, celle « des chrétiens se fragilise de plus en plus » prévient-il.

    C’est un cri d’alarme autant qu’un cri du cœur. « Je ne ménagerai pas mes efforts en France, en Europe et au Moyen-Orient pour contribuer au débat public et participer à la prise de conscience des enjeux du maintien des chrétiens chez eux », a assuré François Fillon, ancien premier Ministre et candidat à l’élection présidentielle de 2017, dans une vidéo diffusée par son association « Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient ».

    Agir pour la Paix avec les Chrétiens d'Orient@AgirEnOrient
    Vidéo intégrée
    Dans son intervention de près de sept minutes, il dresse un bilan inquiétant de la situation de plusieurs pays du Proche et Moyen-Orient et alerte sur celle, « de plus en plus fragilisée », des chrétiens. Au Liban, « le chômage frappe 40% de la population, plus de la moitié des Libanais vont tomber sous le seuil de pauvreté » et un début de famine « frappe toutes les communautés », a-t-il assuré. « Dans ce contexte, « la situation des chrétiens se fragilise de plus en plus et 80% des écoles chrétiennes risquent de fermer faute de ressources ». La disparition de ces écoles qui constituent l’une des forces du Liban pourrait entrainer une immigration massive des jeunes Libanais et menacer existence même de la communauté chrétienne.

    Plus largement, rappelant la « situation chaotique en Irak et en Syrie qui reste un champ de bataille entre puissances régionales », François Fillon déclare joindre sa voix « à celle de l’œuvre d’Orient et des ONG engagées au Moyen-Orient pour lancer un cri d’alarme et appeler à une mobilisation internationale immédiate pour assurer la protection des chrétiens d’Orient et avec eux toutes les minorités prises en otage dans les conflits de la région ».

    Mis à part son intervention dans l’émission politique de France 2 « Vous avez la parole » en janvier dernier, quelques semaines avant l’ouverture de son procès sur des emplois fictifs présumés, François Fillon ne s’exprime jamais publiquement. La seule exception concerne l’association Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient qu’il a créée quelques mois après son échec à l’élection présidentielle de 2017.

  • Le Congo, soixante ans après : l’indépendance pour quoi faire ?

    IMPRIMER

    Depuis l’échec d’une décolonisation précipitée par la Belgique en 1960, cinq ans d'anarchie puis la dictature mobutiste et tous les autres gouvernements non moins discutables de la RDC se sont servis du système judiciaire comme d’un outil pour faire taire les voix dissidentes. Des agents des forces de sécurité accusés d’avoir commis des violations flagrantes des droits humains ont été promus à des échelons supérieurs à l’issue de processus de réformes contestables du secteur de la sécurité. Le sentiment d’impunité au sein du secteur de la sécurité n’en a été que conforté au fil du temps, et cela continue aujourd’hui. Une opinion de Christian Rumu, chargé de campagne à Amnesty International pour la région des Grands Lacs publiée par « La Libre Afrique » :

    Tshisekedi 7471099.jpg« Après plus d’une année à la tête de l’État, le président Félix Tshisekedi n’a rien démontré sur la manière dont il comptait remédier au manque de justice et au non-respect de l’obligation de rendre des comptes. Ces défaillances ont caractérisé les gouvernements précédents qu’il a longtemps critiqués lorsqu’il était dans l’opposition.

    À partir de 2014, l’entourage de l’ancien président Joseph Kabila a lancé plusieurs tentatives visant à réviser la Constitution afin de lui permettre de se porter à nouveau candidat à la fonction qu’il occupait depuis l’assassinat de son père en janvier 2001. Chacune de ces tentatives de révision a rencontré une forte opposition de la part de la population congolaise qui est descendue dans la rue dans le cadre de manifestations de masse organisées par les partis politiques et les organisations de la société civile. Les élections ont finalement eu lieu en décembre 2018 sans que le nom de Joseph Kabila ne figure sur les bulletins de vote.

    Face aux manifestations, la réponse a été extrêmement brutale. Selon des rapports des Nations unies, la répression menée entre janvier 2015 et décembre 2018 dans le cadre de la crise électorale a fait plus de 300 morts et des milliers de blessés et a donné lieu à plus de 8 000 arrestations arbitraires. Beaucoup ont été torturés ou maltraités. Jusqu’à présent, plusieurs familles congolaises sont toujours à la recherche de leurs proches pour lesquels on est sans nouvelles depuis leur participation aux manifestations.

    Le rapport d’Amnesty International Sans suite !, paru le 16 juin, examine les terribles violations commises par les forces de sécurité pendant la période préélectorale entre 2015 et 2018. Il montre comment un gouvernement inquiet de la fin prochaine de son pouvoir a déployé son arsenal sécuritaire à l’encontre de manifestants pacifiques, y compris des fidèles dans leurs églises. Alors qu’un rapport publié le 10 mars 2018 par la Commission d’enquête mixte a établi de façon préliminaire le rôle des forces de sécurité dans les homicides illégaux de manifestants pacifiques en décembre 2017 et en janvier/février 2018, rien n’a été fait pour amener les personnes accusées à rendre des comptes.

    L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti du président Félix Tshisekedi, a plaidé pendant des dizaines d’années quand il était dans l’opposition en faveur de la justice et de l’État de droit. Désormais à la tête de l’État, en coalition avec le Front commun pour le Congo, le parti de l’ancien président Joseph Kabila, Félix Tshisekedi semble moins résolu à réformer le système judiciaire pour garantir l’obligation de rendre des comptes comme son parti s’y était engagé avant son arrivée au pouvoir.

    Lire la suite

  • Déchaînement anticatholique en Espagne

    IMPRIMER

    D'Andrea Zambrano sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La façon dont, en Espagne, le gouvernement rouge persécute les catholiques

    19-06-2020

    "Des églises brûlées et un plan systématique d'expulsion de la foi de la vie publique : ainsi le gouvernement Podemos-Psoe fait-il de l'Espagne un lieu de martyre pour les catholiques". La Nuova Bussola Quotidiana s'entretient avec Maria Garcia, présidente de l'Observatoire de la liberté religieuse. "L'Eglise ne veut pas de conflit, elle craint la fermeture des écoles, mais l'accord gouvernemental prévoit des modifications de la liberté de l'Eglise". Anarchistes, communistes, satanistes et activistes d'extrême gauche pointés par les catholiques. Dénoncer ? "Oui, mais avec la police qui interrompt les messes, comment pouvons-nous nous sentir protégés ?".

    "L'Europe est devenue une terre de martyre pour les chrétiens et l'Espagne est l'un des avant-postes de cette persécution croissante". Il ne s'agit pas - pour l'instant - de faire le deuil de vies humaines, mais le martyre des catholiques est posé sous la forme d'un témoignage en termes de liberté d'opinion de plus en plus limitée et de sécurité des lieux de culte mise en danger. Et la pandémie a accru ces restrictions à la liberté.

    Lorsque l'Observatoire pour la liberté religieuse en Espagne a documenté que les cas contre les catholiques ont augmenté même par rapport à 2018, on a réalisé que l'alarme n'est pas un croquemitaine injustifié, d'autant plus qu'il y a trois partis au gouvernement, Podemos, Psoe et Izquierda Unida, qui montrent une attitude de "laïcité belligérante" contre l'Église et les catholiques.

    Maria Garcia préside l'Observatoire qui depuis 14 ans documente et sensibilise sur toutes les formes de persécution subies par les catholiques espagnols. Elle nous avertit tout d'abord, nous les Italiens, que nous n'avons même pas d'observatoire, mais nous commençons à voir plusieurs cas de liberté de culte limitée : "Cela vous arrive à vous aussi, les avertissements ont été vus avec la messe interrompue pendant le confinement".

    Lire la suite

  • Feuillet du Vendredi (19 juin) de la solennité du Sacré Coeur de Jésus ("Investigabiles divitias Christi" de Paul VI)

    IMPRIMER

    2020_06_19_09_57_28_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Benoît XVI en Allemagne pour rendre visite à son frère malade

    IMPRIMER

    Lu sur le site web cath.ch. :

    cq5dam.thumbnail.cropped.1500.844.jpeg"Le pape émérite Benoît XVI a rejoint la ville de Ratisbonne (Allemagne) ce 18 juin 2020 pour rendre visite à son frère Georg Ratzinger, actuellement malade, a informé le Saint-Siège. Avant son départ, le pape François lui a rendu visite au monastère Mater Ecclesiae.

    Le pape émérite s’est rendu dans son pays d’origine accompagné de Mgr Georg Gänswein, son secrétaire, d’un médecin, d’une infirmière, d’un membre des memores domini, ainsi que du commandant adjoint du corps de gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican. Le pape émérite, a déclaré le directeur de la salle de presse du Vatican, Matteo Bruni, restera « le temps nécessaire » à Ratisbonne. C’est la première fois que le pontife quitte l’Italie depuis sa renonciation en 2013.

    Mgr Georg Bätzing, président de la Conférence épiscopale allemande a souhaité la bienvenue à l’ancien pontife allemand,  «un bon séjour en Allemagne et la tranquillité d’esprit nécessaire pour prendre soin de son frère en privé». Les deux frères Ratzinger, de trois ans d’écart, ont été ordonnés prêtres le même jour, le 29 juin 1951 à la cathédrale de Freising. (cath.ch/imedia/cg/rz) "

    Ref. Benoît XVI en Allemagne pour rendre visite à son frère malade

    JPSC

  • La fin des curés de paroisse ?

    IMPRIMER

    De l'abbé Claude Barthe sur le site de l'Homme Nouveau (Res Novae) :

    La fin des curés de paroisses :
    L'exemple de la restructuration du diocèse de Reims

     dans Res Novae

    La fin des curés de paroisses : <br>L'exemple de la restructuration du diocèse de Reims

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort, promu il y a près de deux ans archevêque de Reims et élu président de la Conférence des Évêques de France, a mis en œuvre une vaste réorganisation des structures de son diocèse.

    Très ambitieuse et d’intention dynamique, cette réorganisation se situe, de fait, dans le cadre d’une réduction de la voilure dans les diocèses de France du fait de la pénurie croissante de prêtres, réduction qui s’est faite en deux étapes :

    - dans un premier temps, les paroisses ont été regroupées en plus vastes entités (à Reims, cela a eu lieu en 2003) ;

    - mais dans un deuxième temps, ces regroupements s’avérant insuffisants, car les évêques n’arrivent même plus à pourvoir en curés ces paroisses regroupées, ils confient aujourd’hui de plus en plus leur charge à des équipes de laïcs (des ÉAP, Équipes d’Animation Pastorale), en utilisant le canon 517 §2, dont on parlera plus bas.

    Mgr de Moulins-Beaufort réfléchissait déjà à cette refonte du territoire ecclésiastique français quand il était auxiliaire à Paris. Il cherchait à résoudre, à l’époque, le problème du manque extrême de prêtres dans la plupart des diocèses entourant celui de Paris. L’an passé, déjà archevêque de Reims, il a donné un article à la Nouvelle Revue théologique sur ce thème : « Sacerdoce apostolique et liberté spirituelle. Face aux défis du temps, quelles ressources pour l’Église en France ? »[1].

    Son projet pastoral, intitulé « En route pour la mission », est exposé dans un document téléchargeable sur le site du diocèse. On y relève des idées qu’on pourrait qualifier de reconquête missionnaire, comme l’envoi d’équipes missionnaires pour sillonner le diocèse, et aussi la reconnaissance pour la mission de l’existence et de l’importance de la vie religieuse contemplative. Mais le projet pastoral soulève aussi des questions canoniques, qui sont par le fait des questions théologiques. Il faut dire que, dans le diocèse qui lui échoit, Mgr de Moulins-Beaufort a fort à faire pour tenter de reconstruire après la politique de terre brulée de son prédécesseur, Mgr Jordan, qui avait fermé le séminaire, ruiné l’officialité, interdit l’application de Summorum Pontificum, réduit son clergé au silence, etc.

    Lire la suite

  • Quand la Cour Suprême des Etats-Unis redéfinit le sens du terme "sexe"

    IMPRIMER

    Du National Catholic Register :

    USCCB : la Cour suprême a "redéfini" le sens du terme "sexe"

    Les critiques de la décision de la Cour ont fait valoir qu'en plus de renforcer l'idéologie transgenre, elles pourraient porter atteinte à la liberté de religion des employeurs et des propriétaires d'entreprises religieuses.

    Agence de presse catholique

    WASHINGTON, D.C. - Le président de la conférence des évêques américains a déploré lundi la décision de la Cour suprême des États-Unis dans une affaire qui a examiné si la loi fédérale sur les droits civils considère que l'identité sexuelle et l'identité de genre sont couvertes par les lois interdisant la discrimination fondée sur le sexe en matière d'emploi.

    Je suis profondément préoccupé par le fait que la Cour suprême des États-Unis a effectivement redéfini la signification juridique du terme "sexe" dans la législation nationale sur les droits civils. C'est une injustice qui aura des conséquences dans de nombreux domaines de la vie", a déclaré l'archevêque José Gomez dans une déclaration du 15 juin.

    La Cour suprême a décidé le 15 juin que les employeurs ne peuvent pas licencier des travailleurs en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité sexuelle autodéterminée, même si des juges dissidents ont estimé que la Cour légiférait depuis le banc. ("legislate from the bench")

    La décision a examiné un trio d'affaires de discrimination devant la Cour, dont deux concernaient des employés qui ont déclaré avoir été licenciés en raison de leur orientation sexuelle dans l'affaire Bostock c. Clayton County et Altitude Express, Inc. c. Zarda.

    Une troisième affaire, Harris Funeral Homes, Inc. v. EEOC, concernait un homme qui avait perdu son emploi dans un salon funéraire du Michigan après avoir subi une opération de transition de sexe et était retourné au travail habillé en femme ; le salon funéraire avait des politiques de code vestimentaire spécifiques au sexe des employés.

    La question qui se pose est de savoir si les protections contre la discrimination sexuelle prévues au titre VII de la loi sur les droits civils s'appliquent également à la discrimination fondée sur l'orientation et l'identité sexuelles.

    Lundi, la majorité de la Cour a décidé que "l'employeur qui licencie un individu simplement parce qu'il est gay ou transsexuel viole le titre VII.

    En novembre, la conférence des évêques américains avait demandé à la Cour de ne pas étendre les protections du titre VII à l'orientation et à l'identité sexuelles, car cela "redéfinirait un élément fondamental de l'humanité".

    "Les mots comptent", selon la déclaration des principaux évêques américains. "'Le sexe' ne doit pas être redéfini pour inclure les inclinations ou les comportements sexuels, ni pour promulguer l'idée que l'identité sexuelle est uniquement une construction sociale plutôt qu'un fait naturel ou biologique.

    L'archevêque Gomez s'est fait l'écho de ce sentiment lundi.

    "En effaçant les belles différences et la complémentarité des relations entre l'homme et la femme, nous ignorons la gloire de la création de Dieu et nuisons à la famille humaine, premier élément constitutif de la société. Notre sexe, que nous soyons homme ou femme, fait partie du plan de Dieu pour la création et pour notre vie. Comme le pape François l'a enseigné avec tant de sensibilité, pour vivre dans la vérité avec les dons que Dieu a prévus dans notre vie, il faut que nous recevions notre identité corporelle et sexuelle avec gratitude de notre Créateur. Personne ne peut trouver le vrai bonheur en poursuivant un chemin qui est contraire au plan de Dieu", a déclaré l'archevêque.

    "Toute personne humaine est faite à l'image et à la ressemblance de Dieu et, sans exception, doit être traitée avec dignité, compassion et respect. Protéger nos voisins d'une discrimination injuste ne nécessite pas de redéfinir la nature humaine".

    Les critiques de la décision de la Cour ont fait valoir qu'en plus de renforcer l'idéologie transgenre, ils pourraient porter atteinte à la liberté de religion des employeurs et des propriétaires d'entreprises religieuses.

    Le juge Neil Gorsuch, s'exprimant au nom de la majorité de la Cour, a reconnu les préoccupations des employeurs en matière de liberté religieuse dans la décision de la Cour. Les organisations religieuses et les employeurs bénéficient de certaines protections contre les poursuites pour discrimination en vertu du premier amendement et de la loi sur le rétablissement de la liberté religieuse (RFRA), selon sa décision.

    Toutefois, la question de la liberté de religion serait une question à examiner à l'avenir puisque "aucun des employeurs devant nous aujourd'hui ne représente devant cette Cour que le respect du titre VII portera atteinte de quelque manière que ce soit à leurs propres libertés religieuses", a écrit M. Gorsuch.

  • Pakistan : une grande croix de marbre vieille de 1 200 ans découverte dans les montagnes du Karakoram

    IMPRIMER

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Une grande croix de marbre de 1 200 ans découverte dans les montagnes du Karakoram

    Publié le 18/06/2020

    Trois chercheurs de l’université de Baltistan, à Skardu dans le nord du Pakistan, se réjouissent de la découverte d’une croix en marbre, mesurant près de 2,1 m par 1,8 m et pesant entre trois et quatre tonnes, dans la chaîne de montagnes du Karakoram. La croix, qui a été découverte en altitude, a été baptisée « Croix de Kavardo ». Lors d’une conférence de presse organisée le 14 juin à Skardu, les universitaires ont annoncé la poursuite des recherches. Mansha Noor, directeur de Caritas Pakistan, se réjouit de la découverte qui atteste de la présence ancienne du christianisme dans la région. De son côté, Norman Gill, un banquier catholique de Karachi, espère que les chrétiens de la région pourront visiter la croix prochainement.

    Des villageois observent une croix chrétienne de près de 1 200 ans, découverte à Kavardo dans la chaîne de montagnes du Karakoram.

    Une croix chrétienne, qui serait vieille de plus d’un millénaire et pesant plus de trois tonnes, a été découverte près de Skardu, dans le nord du Pakistan. Trois membres d’expédition de l’université de Baltistan (Skardu) ont découvert cette lourde croix de marbre en altitude, dans la chaîne de montagnes du Karakoram. L’équipe – composée du vice-chancelier Muhammad Naeem Khan, du directeur d’études, Zakir Hussain Zakir et du responsable des relations extérieures de l’université, Ishtiaq Hussain Maqpoon – s’est rendue sur le site pour étudier la découverte, accompagnée de villageois locaux et de guides de montagne. « La grande croix de marbre pèse entre trois et quatre tonnes et mesure environ 183×213 cm. Elle a été découverte à environ deux kilomètres du camp de base, en altitude, près du village de Kavardo, au-dessus de la rivière Indus », ont déclaré les chercheurs lors d’une conférence de presse, organisée le 14 juin. Selon les premières estimations, la croix aurait entre 1 000 et 1 200 ans. Muhammad Khan, en faisant part de la découverte de la croix, la décrit comme si elle était « descendue du ciel directement sur le Karakoram ». Selon Wajid Bhatti, chercheur, il s’agit d’une des plus grandes croix découvertes sur le sous-continent indien. L’université prévoit de s’associer avec des universités européennes et nord-américaines afin de vérifier l’âge exact de la « Croix de Kavardo », ainsi qu’elle a été baptisée. « C’est vraiment une grande nouvelle pour nous tous. Cela montre que le christianisme existait déjà dans la région à cette époque, et qu’il devait y avoir une église et des foyers chrétiens. Actuellement, aucune famille chrétienne ne vit là-bas, mais c’était manifestement le cas à l’époque », se réjouit Mansha Noor, directeur général de Caritas Pakistan. « J’invite les autorités à solliciter les historiens afin d’en savoir plus sur le contexte historique exact de la croix. » Norman Gill, un banquier catholique de Karachi, partage également la joie de la découverte : « Les chrétiens d’ici doivent pouvoir se rendre sur le site pour voir la croix, une fois que toutes les formalités seront achevées. »

    (Avec Ucanews, Karachi)

  • Mgr Rey et le défi de l'Islam

    IMPRIMER

    Du site de France Catholique :

    Mgr Rey : le défi de l’islam

    Propos recueillis par Antoine Bordier

    mercredi 17 juin 2020

    Pour Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon depuis 20 ans, l’islam est devenu une préoccupation majeure.

    Mgr, quel est votre regard sur le confinement ?

    Mgr Dominique Rey : Cette épreuve du Covid-19 nous ramène à la traversée du désert vécue par le peuple Juif, et, à l’expérience du cénacle, au moment, exactement, où les premiers apôtres sont confinés eux-mêmes pour la venue de l’Esprit Saint. En quelques jours, nos modèles économiques et sociaux ont été remis en cause, nos habitudes également. L’Église n’a pas été épargnée. Nous devons nous adapter et repenser la manière dont nous vivons au sein de nos communautés chrétiennes. La question centrale, finalement, qui nous est posée : quelle est notre espérance et croyons-nous à la victoire sur la mort ? Par rapport à la culture de mort, du mensonge et de la division qui se diffuse dans toutes les strates de notre société, l’Église appelle à la culture de la vie, de la vérité et de l’unité. Seul le Christ ressuscité peut nous aider, « car sans Lui, nous ne pouvons rien faire ».

    Vous êtes intervenu pour que les religions ne soient pas oubliées dans le processus de déconfinement du gouvernement. Quelle est la leçon que vous tirez de ce traitement des cultes ?

    Nous avons eu du mal à anticiper et à nous positionner. L’Église a dû rappeler la nécessité de la liberté de culte. La foi n’est pas un objet de loisir. L’eucharistie non plus. Le culte religieux a été mis sur le même plan que les loisirs ! Cette posture s’explique par la perte de notre mémoire et de notre identité chrétienne par les pouvoirs publics. L’État prétend régenter l’interreligieux sans prendre en compte la spécificité du christianisme qui est à la racine de notre civilisation. Nous oublions Dieu. D’ailleurs, cette question de la place des religions dans notre société touche aussi la manière dont est pensée la place, en particulier, de l’islam.

    La présence musulmane est importante dans votre diocèse. Votre dernier ouvrage, sorti en octobre 2019, traite de l’islam. Quel est l’enjeu pour vous ?

    Nous avons, dans le Var une importante communauté musulmane. Nous avons plusieurs dizaines de mosquées. Certains musulmans sont arrivés au moment de la guerre d’Algérie. Je pense aux Harkis. D’autres sont arrivés plus récemment. La plupart sont bien intégrés, mais une minorité se retrouve dans des mouvements radicalisés. Le diocèse a mis en place une structure de dialogue avec les musulmans. Et, certains d’entre-eux s’approchent de la foi chrétienne. Dans mon dernier livre, L’islam : menace ou défi ?, je parle de la montée en puissance de cette religion. Nos sociétés ne sont pas préparées à sa croissance démographique. Comme vous le savez, lors de mes nombreuses visites au Moyen-Orient, j’ai rencontré nos frères chrétiens qui vivent en minorité auprès des musulmans. Ils sont, parfois, objet de persécutions. J’ai, aussi, pu constater dans certaines communautés qu’il était possible de trouver des chemins de dialogue, de paix et d’amitié entre chrétiens et musulmans. Ce témoignage est un chemin d’espérance pour l’avenir.

    Des musulmans se convertissent. Et, vous avez noué avec certains une profonde amitié, qu’est-ce qui vous marque le plus chez eux ?

    La ferveur de certains musulmans interpelle notre tiédeur. La présence de l’islam se présente comme une opportunité missionnaire, puisqu’elle réclame notre témoignage évangélique. Nous observons le chemin vers la foi chrétienne de musulmans, en particulier dans le cadre du catéchuménat-adulte. Par ailleurs, l’action de communautés, comme la Fraternité Jean-Paul II ou les Missionnaires de la Miséricorde Divine, participe à ce rapprochement. Des musulmans se convertissent et certains sont devenus par la suite séminariste ou prêtre.

    À l’approche de la Pentecôte, je prie l’Esprit Saint pour que l’Église entre dans un élan missionnaire. Et, aussi, pour la France : qu’elle redevienne fille aînée de l’Église et qu’elle témoigne de son baptême. Je prie, enfin, pour la paix entre les chrétiens et les musulmans. Pour qu’un climat de paix durable s’instaure entre-eux. « Poursuis la paix, recherche-la ». C’est ainsi que je conclue mon livre, avec le psaume 36.

    En quoi la figure de Charles de Foucauld, qui a vécu ce dialogue avec l’islam jusqu’au martyr, vous inspire. Est-elle d’actualité ?

    Charles de Foucauld qui va être prochainement canonisé, personnifie ce rapport profond qu’il y a dans le christianisme entre dialogue et annonce. Il témoigne de la radicalité de la vie chrétienne après sa conversion à l’âge de 28 ans en l’église Saint-Augustin, après avoir mené comme officier, une « vie de patachon » et de débauche. C’est une vie convertie qui peut convertir les autres.
    Charles de Foucauld, après sa conversion, va se réfugier dans la solitude du désert dans le massif du Hoggar. Il y vit une inculturation en apprenant la langue des Touaregs, jusqu’à dresser un dictionnaire de cette langue. Son souci premier était d’amener ceux qu’il rencontrait à la foi chrétienne par son exemple, la qualité évangélique de sa présence et le témoignage du Christ jusqu’à la mort.

    Toutes ses dispositions d’âme vécues avec humilité et charité sont pour nous emblématiques du chemin sur lequel il faut s’engager dans le témoignage de notre foi auprès des musulmans. Son témoignage de sainteté doit inspirer le nôtre.

  • Feuillet du jeudi (18 juin) de la 3ème semaine après la Pentecôte : préparer la Nativité de saint Jean Baptiste (3) avec les Pères de l'Eglise

    IMPRIMER

    2020_06_18_11_02_24_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Le cardinal Sarah reconduit à la Congrégation pour le culte divin

    IMPRIMER

    cardinal sarah à chartres maxresdefault.jpgContrairement à certaines rumeurs circulant comme des virus sur la toile informatique, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a été maintenu dans sa charge par le pape François : c’est ce qu’ a appris l’agence I.MEDIA de sources concordantes. Le prélat, nommé à ce poste par le pontife argentin le 23 novembre 2014, a atteint 75 ans – l’âge canonique de la retraite – le 15 juin 2020.Lu sur le site cath.ch :

    « Conformément à l’usage des circuits de décision du Saint-Siège, le cardinal Sarah a reçu un courrier officiel signé de la main du pape François confirmant son maintien à la tête de la Congrégation pour le culte divin. Le prélat est reconduit selon la formule latine donec aliter provideatur, c’est-à-dire «Jusqu’à ce que le pape en décide autrement».

    Né le 15 juin 1945, le prélat guinéen est converti par des missionnaires spiritains dès l’âge de douze ans avant de découvrir sa vocation. Ordonné en 1969, il devient professeur puis directeur du séminaire de Conakry en 1976. A 34 ans seulement, il est nommé archevêque de Conakry par Jean Paul II, devenant ainsi le plus jeune évêque du monde. A cette fonction, il ne cesse alors de s’opposer ouvertement au régime dictatorial marxiste de Sékou Touré.

    En 2001, il est appelé par le pape polonais à la Curie romaine comme secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Le pontife Benoît XVI le nomme en 2010 président du Conseil pontifical Cor Unum, avant de le créer cardinal. (cath.ch/imedia/ah/rz) »

    Ref. Le cardinal Sarah reconduit à la Congrégation pour le culte divin

    JPSC