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Eglise - Page 603

  • Une fête pour adorer, louer et rendre grâce publiquement au Seigneur

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    Corpus-Christi-pope-banner-640x375.jpgLe jeudi 7 juin 2007, jour de la Fête-Dieu, sur le parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran, le pape Benoît XVI a prononcé cette homélie :

    Chers frères et sœurs!

    Il y a quelques instants, nous avons chanté dans la Séquence:  "Dogma datur christianis / quod in carnem transit panis / et vinum in sanguinem - C'est un dogme pour les chrétiens:  / que le pain se change en son corps, / que le vin devient son sang". Aujourd'hui, nous réaffirmons avec une grande joie notre foi dans l'Eucharistie, le Mystère qui constitue le cœur de l'Eglise. Dans la récente Exhortation post-synodale Sacramentum caritatis, j'ai rappelé que le Mystère eucharistique "est le don que Jésus Christ fait de lui-même, nous révélant l'amour infini de Dieu pour tout homme" (n. 1). C'est pourquoi la fête du Corpus Domini est une fête particulière et constitue un rendez-vous de foi et de louange pour chaque communauté chrétienne. C'est une fête qui a trouvé son origine dans un contexte historique et culturel précis:  elle est née dans le but bien précis de réaffirmer ouvertement la foi du Peuple de Dieu en Jésus Christ vivant et réellement présent dans le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie. C'est  une  fête instituée pour adorer, louer et rendre grâce publiquement au Seigneur, qui "continue de nous aimer "jusqu'au bout", jusqu'au don de son corps et de son sang" (Sacramentum caritatis, n. 1).

    La célébration eucharistique de ce soir nous reconduit à l'atmosphère spirituelle du Jeudi Saint, le jour où le Christ, la veille de sa Passion, institua la Très Sainte Eucharistie au Cénacle. Le Corpus Domini constitue ainsi une reprise du mystère du Jeudi Saint, presque en obéissance à l'invitation de Jésus de "proclamer sur les toits" ce qu'Il nous a dit dans le creux de l'oreille (cf. Mt 10, 27). Les Apôtres reçurent le don de l'Eucharistie du Seigneur dans l'intimité de la Dernière Cène, mais il était destiné à tous, au monde entier. Voilà pourquoi il doit être proclamé et exposé ouvertement, afin que chacun puisse rencontrer "Jésus qui passe", comme cela avait lieu sur les route de Galilée, de Samarie et de Judée; afin que chacun, en le recevant, puisse être guéri et renouvelé par la force de son amour. Chers amis, tel est l'héritage perpétuel et vivant que Jésus nous a laissé dans le Sacrement de son Corps et de son Sang. Un héritage qui demande d'être constamment repensé, revécu, afin que, comme le dit le vénéré Paul VI, il puisse "imprimer son efficacité sans limites sur tous les jours de notre vie mortelle" (Audience générale du 24 mai 1967, Insegnamenti, V [1967], p. 779).

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  • Nouvel épisode violent de discrimination antichrétienne au Pakistan

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Nouvel épisode de discrimination sur base religieuse à l'encontre d'une famille chrétienne

    vendredi, 12 juin 2020

     

    Peshawar (Agence Fides) – « Nos voisins musulmans nous ont intimé de quitter notre maison dans les 24 heures. A cette menace, j’ai composé le numéro téléphonique de la police mais, avant son arrivée, ils ont commencé à me rouer de coup et, brandissant des armes de poing, ils ont ouvert le feu contre moi et contre ma famille, avant de s’enfuir en entendant arriver la police ». C’est ce que raconte à l’Agence Fides le chrétien Nadeem Joseph, relatant l’épisode de violence intervenu ces jours derniers à Peshawar, capitale de la province pakistanaise de Khyber Pakhthun Khwa. Nadeem Joseph déclare : « Deux projectiles m’ont atteint à l’estomac. Ma belle-mère, sortie de chez elle, a été blessée à l’épaule ».

    La famille de Nadeem Joseph a acheté la maison en question le mois dernier, emménageant au cours de la dernière semaine du mois de mai. « A peine installés, nos voisins musulmans nous ont demandé notre religion et quand ils ont su que nous étions chrétiens, ils ont commencé à nous menacer en nous intimant l'ordre de quitter la maison. Le quartier est une zone résidentielle pour musulmans : les juifs et les chrétiens ne peuvent acheter une maison et vivre ici, nous ont-ils dit » et Nadeem Joseph d'ajouter : « Ils ont commencé à nous causer des problèmes. Un jour, ils ont mis de la colle dans la serrure de la grille principale de notre maison. Un autre, ils ont menacé mes enfants ».

    Désormais, la famille de Nadeem Joseph est épouvantée et le chef de famille déclare : « Je n'ai pas encore payé le prix total de cette maison. Je fais appel aux fonctionnaires de sécurité afin qu'ils assurent la protection de ma famille. Nos agresseurs sont des personnes impliquées dans le trafic de drogue et dans la criminalité ».

    La police a enregistré une plaine (FIR) à l'encontre des agresseurs, Salman Khan et ses fils.

    Le Père Qaisar Feroz OFM Cap, Secrétaire exécutif de la Commission pour la Communication sociale de la Conférence épiscopale du Pakistan, a condamné cette attaque, indiquant à l'Agence Fides, dans le cadre d'un entretien : « Cet incident met en évidence la discrimination, l'intolérance et le manque de coexistence pacifique existant au sein de la société. Notre gouvernement actuel a pris de bonnes initiatives pour promouvoir et renforcer l'harmonie sociale et religieuse mais nous devons encore beaucoup travailler au niveau de la base ». Le religieux ajoute : « La discrimination et la haine envers les personnes d'autres religions existent chez les personnes à la mentalité fondamentaliste. Il est du devoir de tous de combattre cette mentalité ».

    Khalid Shahzad, activiste en faveur des droits fondamentaux et de la paix, indique à Fides : « Il est toujours triste de constater la discrimination existant à l'encontre des citoyens chrétiens sur la base de leur religion. Certains musulmans qui ont une mentalité imprégnée de fanatisme et de fondamentalisme veulent voir les chrétiens n'être employés que dans le cadre d'emplois peu qualifiés comme ceux de balayeurs et d'égoutiers. Cette attitude discriminatoire est présente dans différents bureaux et instituts où existent des ustensiles séparés pour les musulmans et pour les non musulmans ou encore là où les lieux de travail des musulmans sont séparés de ceux des non musulmans : il s'agit d'une ségrégation religieuse ». (Ag-PA) (Agence Fides 12/06/2020)

  • Homophobie : les évêques italiens s'opposent au vote d'une nouvelle loi

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    Du site de la Conférence des évêques d'Italie :

    L'homophobie, pas besoin d'une nouvelle loi.

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    "Rien ne se gagne par la violence et tant se perd", souligne le pape François, mettant hors-jeu toute forme de racisme ou d'exclusion ainsi que toute réaction violente, destinée à s'avérer autodestructrice.

    La discrimination - y compris la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle - constitue une violation de la dignité humaine, qui - en tant que telle - doit toujours être respectée dans les paroles, les actes et la législation. Les traitements préjudiciables, les menaces, les agressions, les blessures, l'intimidation, le harcèlement... sont autant de formes d'atteinte au caractère sacré de la vie humaine et doivent donc être combattus sans équivoque.

    À cet égard, un examen objectif des dispositions relatives à la protection de la personne, contenues dans le système juridique de notre pays, permet de conclure qu'il existe déjà des garanties adéquates pour prévenir et réprimer tout comportement violent ou persécuteur.

    Cette prise de conscience nous amène à regarder avec inquiétude les propositions législatives actuellement examinées par la Commission Justice de la Chambre des Députés contre les crimes d'homotransphobie : non seulement il n'y a pas de lacunes réglementaires dans ces domaines, mais pas non plus des lacunes qui justifieraient l'urgence de nouvelles dispositions.

    Au contraire, une éventuelle introduction de nouvelles réglementations incriminantes risquerait de s'ouvrir à des dérives liberticides, de sorte que - plutôt que de sanctionner la discrimination - on finirait par frapper l'expression d'une opinion légitime, comme nous l'enseigne l'expérience des systèmes d'autres nations dans lesquelles des réglementations similaires ont déjà été introduites. Par exemple, soumettre à une procédure pénale ceux qui pensent que la famille a besoin d'un homme et d'une femme pour être un père et une mère - et non la duplication de la même figure - reviendrait à introduire un crime d'opinion. Cela limite en fait la liberté personnelle, les choix éducatifs, la façon de penser et d'être, l'exercice de la critique et de la dissidence.

    Nous croyons fermement que, outre l'application prudente des dispositions déjà en vigueur, nous devons avant tout promouvoir un engagement éducatif dans le sens d'une prévention sérieuse, qui permettra d'éviter et de contrer toute atteinte à la personne. Il n'y a pas besoin de controverse ou d'excommunication mutuelle à ce sujet, mais une volonté de s'engager dans une discussion authentique et intellectuellement honnête.

    Dans la mesure où ce dialogue se déroule en toute liberté, il bénéficiera à la fois au respect de la personne et à la nature démocratique du pays.

    La présidence de la CEI

    Rome, le 10 juin 2020

  • Feuillet du samedi (13 juin) de la 2ème semaine après la Pentecôte : Foi et raison (paradoxes du catholicisme (Benson) 7)

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    2020_06_13_09_50_07_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Chine : reprise de la persécution à l'encontre des catholiques dissidents

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    De Tang Zhe sur le site Bitter Winter :

    La persécution des catholiques dissidents reprend

    12/06/2020

    Le confinement se relâche et le PCC recommence à menacer et à intimider les catholiques qui n'adhèrent pas à l'Église patriotique.

    La veille de Pâques, des fonctionnaires du Bureau des affaires religieuses ont fait une descente à l'église du Saint Rosaire à Fuzhou, une préfecture du sud-est de la province du Jiangxi. Afin d'inciter les responsables à rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise (APCC), les fonctionnaires ont menacé de démolir l'église, d'imposer une amende de 200 000 renminbi (environ 28 000 dollars US) et d'arrêter le prêtre. Avant de partir, les fonctionnaires ont ordonné de retirer le nom de l'église du mur.

    insegna della chiesa del Santo Rosario

    L'enseigne de l'église du Saint Rosaire a dû être recouverte

    Deux semaines plus tard, l'enseigne de l'église du Saint Rosaire a été recouverte et tous les objets utilisés pour célébrer la Sainte Messe ont été cachés. L'administration locale a interdit les services religieux dès la fin de l'année dernière et depuis lors, le lieu de culte est sous surveillance.

    Lo slogan
    Le slogan "Guider la religion avec les valeurs centrales du socialisme" affiché près de l'église du Saint Rosaire.

    Depuis que les autorités ont fermé une église catholique non enregistrée dans le comté de Chongren à Fuzhou il y a deux ans, la communauté a commencé à se rassembler dans les maisons des fidèles. Fin mars, une femme qui avait organisé certaines de ces réunions chantait des hymnes avec sa petite-fille lorsque des fonctionnaires du gouvernement sont entrés par effraction chez elle et leur ont ordonné d'arrêter de chanter, menaçant de punir la femme si elle organisait encore des activités religieuses. La femme avait contacté le curé de l'église désormais fermée pour lui demander de célébrer la messe de Pâques, mais le prêtre a refusé car il craignait qu'il ne se retrouve en prison s'il était découvert. La femme estime que si l'épidémie n'avait pas ralenti la persécution religieuse, "tous les fidèles auraient été arrêtés".

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  • Feuillet du vendredi (12 juin) de la 2ème semaine après la Pentecôte : le message central de l'Apocalypse

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    2020_06_12_10_23_23_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Affaires vaticanes : la revanche du cardinal Pell sur la Secrétairie d'Etat

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Affaires vaticanes.  La revanche du cardinal Pell sur la Secrétairerie d’État

    L’arrestation et la mise sous les verrous le 5 juin dernier de Gianluigi Torzi a fait l’effet d’un coup de tonnerre.  Le financier est accusé d’avoir extorqué 15 millions d’euros à la Secrétairerie d’État dans les dernières révélations sur l’affaire de l’acquisition d’un coûteux immeuble à Londres, à la demande de la Secrétairerie d’État en 2014, avec de l’argent provenant en bonne partie du Denier de Saint-Pierre.

    L’enquête n’en est encore qu’à sa phase préliminaire et la date du procès n’a pas encore été fixée.  Mais dans les hautes sphères de la Curie vaticane, c’est déjà la guerre.  Le substitut du secrétaire d’État, Edgar Peña Parra, est dans le collimateur de l’un des suspects, Mauro Carlino, qui avait été en son temps l’ancien secrétaire du précédent substitut, Giovanni Angelo Becciu, aujourd’hui cardinal préfet de la Congrégation pour les causes des saints.  Becciu, qui avait donné son feu vert à l’opération en 2014, a fait l’objet de critiques de son supérieur direct de l’époque, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, tandis qu’Angelo Perlasca, un autre suspect principal, accuse le cardinal Parolin d’avoir lui aussi approuvé l’opération.

    Tout cela laisse présager que le procès n’épargnera personne.  Et vraisemblablement, afin que de semblables désastres, provoquées par des opérations sans contrôle effectuées par des exécutants incompétents et peu fiables, ne se reproduisent plus, le Vatican a décidé le 1 juin dernier de durcir sévèrement les règles concernant les marchés publics passés par le Saint-Siège, y compris les marchés « immobiliers », avec une référence explicite à l’opération de Londres.

    La réforme des règlements du Vatican tiennent en quatre points-clés : la centralisation des contrats, désormais uniquement chapeautés par l’APSA, l’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique, ou par le gouvernorat de la Cité du Vatican, ainsi que la tenue d’un registre unique des professionnels habilités à effectuer ces opérations, dont l’intégrité absolue doit être certifiée.  Le tout sous la supervision du Secrétariat pour l’économie et du réviseur général aux comptes.

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  • Les évêques du Moyen-Orient et du Nigeria applaudissent le décret de Trump sur la liberté religieuse

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    D'Edward Pentin sur le site du National Catholic Register :

    10 juin 2020

    Les évêques du Moyen-Orient et du Nigeria applaudissent le décret de Trump sur la liberté religieuse

    La directive présidentielle, signée le 2 juin, donne la priorité à la liberté religieuse internationale dans la politique étrangère et les projets d'aide gouvernementale à l'étranger, entre autres choses.

    ROME - Le contenu du nouveau décret du président Donald Trump visant à promouvoir la liberté religieuse à l'étranger a été largement éclipsé par la controverse qui a éclaté au moment de sa signature le 2 juin - mais les chefs d'Eglise du Moyen-Orient et du Nigeria contactés par le Registre ont accueilli le document avec enthousiasme.

    La directive présidentielle, que le président Trump a signée à la Maison Blanche après une visite controversée au sanctuaire national de St. Jean-Paul II à Washington, D.C., donne la priorité à la liberté religieuse internationale dans la politique étrangère et les projets d'aide gouvernementale à l'étranger, prévoit 50 millions de dollars par an pour les programmes qui font progresser la liberté religieuse dans le monde et exige que les fonctionnaires concernés du département d'État suivent une formation sur la liberté religieuse internationale.

    Le décret vise également à élaborer des recommandations afin de "donner la priorité à l'utilisation appropriée des outils économiques" pour faire progresser la liberté religieuse "dans les pays particulièrement préoccupants".

    Expliquant la signification du décret, Kristina Arriaga, ancienne vice-présidente de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, a noté que la liberté religieuse "peut être une question sensible" et est donc souvent "mise de côté par les diplomates américains dans les négociations bilatérales et multilatérales".

    Le décret du 2 juin "met fin à cette pratique", a-t-elle déclaré au Registre. "Les agences ne peuvent plus laisser ce droit humain fondamental en dehors des salles de conseil d'administration internationales".

    Une telle pratique "n'est pas seulement mauvaise", a ajouté Mme Arriaga, mais "signale au monde que les États-Unis sont prêts à se tenir aux côtés des despotes".

    Pour la première fois dans l'histoire des États-Unis, elle a déclaré que la secrétaire d'État avait "convoqué des réunions au niveau ministériel" uniquement pour traiter de la liberté religieuse, et elle a exhorté l'Église aux États-Unis à s'impliquer également "dans la création d'une coalition interreligieuse pour exiger une intervention mondiale en faveur de ceux qui sont persécutés dans tous ces pays".

    La publication du décret a été éclipsée par la controverse sur la visite de Trump au sanctuaire après une quatrième nuit de manifestations importantes à Washington contre le meurtre de George Floyd par la police du Minnesota.

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  • Liège : Fête-Dieu célébrée en l’église du Saint-Sacrement par Mgr Delville le samedi 13 juin à 19h00

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    église du st sacrement.JPG

    Une belle liturgie après 3 mois de confinement !

    Invitation :

    affiche fête dieu 2020.jpg

    Grégorien, Plain-chant liégeois, Motets classiques, orgue et violons  

    Autres détails accessibles ici : http://liegefetedieu.be/programme/eglise-du-saint-sacrement/

    Compte tenu du nombre de places limité par les mesures sanitaires de « distanciation sociale », les  réservations sont recommandées:

    laissez-nous votre message par téléphone 04 344 10 89 

    ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

    _________________

    Sursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. +32 (0)4 344.10.89

    E-mail : sursumcorda@skynet.be

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

    JPSC 

  • Feuillet du Jeudi (18 juin) de la Fête-Dieu : l'encyclique "Mysterium Fidei" de Paul VI

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    2020_06_11_10_21_39_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Le racisme est en contradiction immédiate avec Dieu

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    De kath.net :

    "Le racisme est une contradiction directe avec Dieu"

    9 juin 2020

    Le cardinal Gerhard Ludwig Müller : "Je prie et j'espère que les chrétiens croyants et engagés ne seront en aucune façon séduits par le racisme" Interview de kath.net sur la mort violente de George Floyd et les émeutes qui ont suivi. Par Lothar C. Rilinger.

    Vatican (kath.net) La mort violente de l'Afro-Américain George Floyd, causée par des policiers le 25 mai 2020, soulève la question cruciale de la validité des droits de l'homme - la question qui découle de la compréhension de l'État, à savoir si les droits de l'homme, dont la validité indiscriminée a été établie dans la Déclaration universelle des droits de l'homme par l'ONU en 1948, s'appliquent vraiment à tous les peuples - en particulier aux États-Unis. Les doutes sont dissipés lorsque l'on considère la violence qui se produit sans cesse contre la partie afro-américaine de la population aux États-Unis. Nous avons interrogé l'ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, sur ces questions juridiques, mais surtout théologiques.

    Rilinger : À votre connaissance, la ségrégation raciale aux États-Unis a-t-elle été surmontée avec succès ?

    Cardinal Müller : Il y a une grande différence si les gens de toutes les couleurs de peau ont des droits égaux uniquement devant la loi ou aussi dans la mentalité de la majorité et des milieux dirigeants. On sait que dans une grande partie de la société américaine, la bonne coexistence des citoyens d'origine africaine et européenne n'est pas sans tensions. Cependant, il y a aussi des millions de personnes qui font un effort honnête et réussi pour bien vivre ensemble. J'ai récemment lu l'histoire profondément impressionnante de la vie de l'ancien esclave Augustus Tolton (1854-1897) par Harold Burke-Sivers (EWTN-Publishing 2018). Malgré tous les obstacles, le jeune Tolton finit par devenir prêtre catholique, mais il doit aussi combattre de nombreux préjugés au sein de l'église. L'Église est appelée par l'Esprit de Dieu à la Pentecôte par des personnes de toutes langues et cultures. Mais les chrétiens doivent aussi surmonter dans leur tête et dans leur cœur les préjugés qui ont été transmis par l'éducation et la mentalité dominante. Car par la foi et le baptême, toutes les différences séparatrices sont abolies. "Nous sommes un en Christ" (Galates 3:28). Le racisme n'est pas seulement un défaut intellectuel et moral, mais aussi un grave péché et donc une contradiction directe avec Dieu, qui nous inclut tous dans son amour paternel et fait de nous des frères et sœurs.

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  • Assemblée des évêques de France : Mgr de Moulins-Beaufort défend la "liberté de l'Église"

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    De Vatican News :

    Assemblée CEF: Mgr de Moulins-Beaufort défend la "liberté de l'Église"

    Fin de l’assemblée plénière de printemps des évêques de France qui s’est déroulée sur 3 jours en vidéoconférence, pandémie de Covid-19 oblige. La crise sanitaire a d’ailleurs occupé une large partie des discussions. Dans son discours de clôture, Mgr Éric de Moulins-Beaufort en tire les premiers enseignements et s’est attaché à défendre la «liberté de l’Église».

    En quoi consiste cette «Libertas Ecclesiae» ? Pour le président de la CEF, elle ne consiste pas, pour l’Église, à «échapper aux lois des entités politiques» ni «à demander des privilèges»; elle est plutôt et avant tout «la revendication de la liberté de vivre l’amour de Dieu et l’amour du prochain, de servir tout être humain, quelle que soit sa condition sociale, de choisir la chasteté ou la fidélité conjugale, de préférer la pauvreté à la richesse, de s’efforcer de transmuer l’exercice de l’autorité en service de la vie des autres». Cette liberté se traduit aujourd’hui, dans le contexte de la séparation de l’Église et de l’État, par «le fait que l’État laisse l’Église du Christ, et donc, non seulement l’Église catholique mais les Églises protestantes et orthodoxes, et les autres cultes s’organiser à leur guise, du moment que l’ordre public est respecté». Ce principe demeure, martèle Mgr de Moulins-Beaufort, cela, en dépit du confinement et du dé-confinement et le Conseil d’État l’a rappelé: «l’État est dans son droit lorsqu’il édicte des règles sanitaires; il sort de son rôle lorsqu’il prétend déterminer comment les citoyens vont mettre en œuvre ces règles dans l’organisation de leur foi religieuse et du culte qui y est lié». En défendant et en revendiquant sa liberté, l’Église a donc réclamé «le respect de la dignité de chaque citoyen, personne libre, appelé à l’être pleinement en menant sa vie de manière à porter lumière et paix autour de lui, selon sa religion ou sa non-religion».

    Enseignements du confinement

    L’archevêque poursuit avec une longue réflexion sur la période de confinement qui n’a pas permis aux fidèles de s’approcher des sacrements ou de participer à des célébrations eucharistiques. L’assemblée salue ainsi la créativité dont ont fait montre les fidèles et les prêtres pour que le plus grand nombre puisse s’associer aux messes célébrées. «Les efforts déployés ont permis de vivre le confinement non pas comme un enfermement en soi mais dans l’ouverture du cœur et de l’esprit vers les autres».

    La question de l’impatience manifestée par beaucoup de fidèles de renouer avec les célébrations a aussi été évoquée. Cette soif sacramentelle ainsi que le lien entre corps eucharistique et corps ecclésial doit donner lieu à un «travail théologique»: «que cherchons-nous dans la communion sacramentelle, ou plutôt qu’y recevons-nous? Peut-elle être dissociée du «sacrement du frère»? (…) Le désir ardent de la communion sacramentelle ne trouve toute sa vérité qu’en nourrissant la charité qui édifie le Corps du Christ», souligne Mgr de Moulins-Beaufort.

    L’ouverture vers les autres qu’a induit ce confinement a donné lieu à de multiples initiatives de partage et de solidarité, qui n’ont, au demeurant, pas été le seul fait de chrétiens. L’assemblée des évêques, par la bouche de son président, a ainsi tenu à rendre hommage «aux femmes et hommes qui se sont donnés avec dévouement»: personnel soignant, enseignants, et détenteurs de «métiers que l’on dit “petits”». Et de souhaiter que ces personnes reçoivent des marques concrètes de reconnaissance sociale, «que ce soit par une nouvelle organisation des hôpitaux ou par des revalorisations salariales».

    (...)